Programme de récupération des dysfonctions du ... - Cadre Didactice

Le but de la recherche consiste en
dépister quelques dysfonctions qui intéresse le
complexe lombo-pelvi-femoral aux gymnastes
de haute niveau avec l’aide de la rachimetrie et
l’élaboration des stratégies de récupération et
prévention pour améliorer la dynamique
lombo-pélvine, avec implications chez les
gymnastes mais aussi chez des autres sportifs
avec le même dysfonction.

LES HYPOTHESES DE LA RECHERCHE
Cette recherche a les hypothèses suivantes :
1. Si l’utilisation de la rachimétrie facilite l’obtention des dates
complexes avec regard sur la dynamique du complexe lombo-pelvifémoral,
alors on peut dépister précocement les dysfonctions qui
peuvent apparaître dans le cadre de ce complexe aux gymnastes de
haut niveau et les causes qui les provoque;
2. S’ils vont se sélecter les plus efficientes méthodes et
moyens de prévention et récupération des dysfonctions avec le siége
dans le complexe lombo-pelvi-fémoral et s’ils vont s’appliquer sous
forme des structures d’action adaptées en permanence aux
particularités et besoins des gymnastes, alors ces dysfonctions seront
attardées ou même corrigés quand ils sont déjà installées ;
3. S’il se réalise la correcte information des professeurs de
club de gymnastique à propos des causes et l’évolution des
dysfonctions du complexe lombo-pelvi-fémoral, alors le processus de
prévention et récupération de ses dysfonctions sera plus facile et la
présence du kinésithérapeute dans l’équipe sera justifié.

L’étude de la littérature de spécialité
La rachimétrie est une méthode d’évaluation statique et
dynamique du complexe lombo-pelvi-fémoral en plan
sagittal, frontal et horizontal assisté par l’ordinateur,
validé il y a 15 ans, conséquence d’un nombre d’études réalisées par
le Professeur Fabre dans le cadre du Service d’ Exploration
Fonctionnel CHU de Caen, en collaboration avec Dr. Boulier, chef de
travaux dans le cadre du Laboratoire de Physiologie et Dr. Dumas,
rheumatologue, et utilisée avec succès en France, Belgique, Suisse, et
au Canada.
En Roumanie, cette méthode n’est pas encore
utilisée ce qui est un motif en plus pour l’utiliser
dans le cadre d’une recherche.
L’appareillage utilisé pour l’évaluation statique et
dynamique du complexe lombo-pelvi-fémoral (un
podoscope dynamique équipé avec des systèmes
d’enregistrement linéaire et un converteur digitale
pour l’ordinateur appelé « Rachimet ») est trop
coûteuse et pour cela nous avons utilisé dans notre
recherche :

www.isomem.net/
les inclinomètres mécaniques de type « be - level »,
et la corrélation des dates a été faite par le
kinésithérapeute ayant comme support « les lois
rachimétriques ».
Le kinésithérapeute a dans ce cas un rôle très important parce que c’est a lui
d’évaluer la mobilité du complexe lombo-pelvi-fémoral, de mettre en lumière
les dysfonctions, de donner et interpréter le diagnostique fonctionnel et
d’élaborer des solutions thérapeutique.
La méthode surnommée « double
inclinomètrie » pour l’évaluation de la
mobilité du complexe lombo-pelvi-fémoral
en plans sagittal, frontal et transversal a
été choisie grâce à l’étude de la littérature
à visée la fiabilité des différents méthodes
pour tester la mobilité de ce complexe.
(Fransoo, 2006; Demoulin, 2005; De Mauroy,
2006; Poichotte, 2005; Poichotte, 2005;
Waddell, 1998; Mayer, Gatchel, 1998; Genot
şi col. 1987; Magee, 1997; Mangione, 1997).

La rachimérie permette la mesure rigoureuse de la fonctionnalité des
secteurs sous pelvienne sus pelvienne antérieure et postérieure et
aussi une mise en évidence de l’interdépendance de ses deux étages
de point de vue mécanique.
Les valeurs obtenues pour la mobilité en utilisant la méthode
désignée sont ultérieurement interprétées sur le fondement des lois
rachimétriques, des lois strictes, mathématiques qui ne permettent
pas des interprétations laïques. Les résultats de l’analyse sélective et
comparative de la participation des deux étages en cadre de la
mobilité globale du complexe lombo-pelvi-fémoral sont interprétés
par le kinésithérapeute.
Bilan rachimétrique normal (plan sagittal)
(Badelon B., 1995, Susan L., 2004)
Flexion lombaire = flexion pelvienne
Extension lombaire = Extension pelvienne
Extension totale (dorsale + lombaire + pelvienne) =
½ Flexion totale (dorsale + lombaire + pelvienne)
Un autre test pour valider la flexion lombaire :
SLR/Lasègue – (Flexion pelvienne + Extension pelvienne) < 10°

80-85 % de la flexion -
extension de la colonne
Danowski, 1991
lombaire a son siége au
niveau de la jonction lombosacrée
La jonction lombo-sacrée,,
« La clé vers l’attitude
Viel şi Esnault, 1999
correcte de la colonne
vertébrale et du corps »
(Duma, 1997)
Rythme lombo-pelvienne normal:
1. Flexion lombaire
2. Antéversion pelvienne (45 )
3. Rétroversion pelvienne (45 )
4. Extension lombaire
« Point de fatigue de
l’édifice rachidien »
(Kapandji, 1972)
Caillet, 1988
Dysfonction en extension

L’apport personnel à la délimitation entre les déséquilibres fonctionnels et
celles pathologiques rencontres chez les gymnastes de performance
Déséquilibres musculaires Déséquilibres posturaux
Initial : L’hypotonie
des ischiojambiers
Ultérieur :
L’hypertonie de psoas
iliaque et des
lombaires
La formation de couple musculaire antagoniste
déformant : muscles antéverseurs - les muscles spinaux
Halatas, 2005
Ce rapport de forces sera en faveur des
muscles inférieurs qui jouent un rôle dans
l’antéversion du bassin, plus nombreux et
plus puissants (Halatas, 2005).
Antéversion du bassin,
secondaire pour
l’hypertonie du psoas
iliaque
Halatas, 2005
Ceci apparaît comme il suit : un effet de cisaillement au niveau des
isthmes de la vertèbre L5 (zone avec faible résistance), ces isthmes
finissant par se détériorer progressivement entraînant:
Le spondylolise (le fracture de fatigue des isthmes vertébraux),
le spondylolisthezis (le glissement de la vertèbre L5 sur le plateau
sacrée à cause de la spondylolise). Chez les gymnastes, on a
constaté une incidence 5 fois plus importante vers les lésions de
type spondylolise en comparaison avec des filles du même age qui
ne pratique pas un sport. De Mauroy, 1995

Notre recherche a été échelonnée en quatre étapes pendant la
période mai 2005 – décembre 2007,
Le lot expérimental est fait d’un nombre de 10 sportives âgées de 7 à
15 ans, étant toutes components du lot de gymnastique au club
sportif « Sport Club » de Bacau.
En conséquence du bilan rachimétrique initial les gymnastes ont été
divisées en deux groupes :
Le groupe des gymnastes qui ont suivi le programme de récupération
Nr. Nom et La date de L’age LaTaille (cm) Le poids (kg)
crt. prénom naissance Iniţial Final Iniţial Final Iniţial Final
1. B. L. 01.10.1992 14 15 140 150 31,5 35
2. A. D. 18.05.1994 12 13 146 159 35 42
3. Î. A. 22.12.1993 13 14 142 153 31 39
4. L. A. 08.12.1998 8 9 113 116 17 19
5. T. D. 26.11.1998 8 9 113 120 18,5 22
Le groupe des gymnastes qui ont suivi le programme de prévention
Nr. Nom et La date de L’age LaTaille (cm) Le poids (kg)
crt. prénom naissance Iniţial Final Iniţial Final Iniţial Final
1. M. M. 12.12.1997 9 10 112 128 22,5 25
2. H. C. 12.05.1998 8 9 110 128 22,3 26
3. B. B. 22.05.1998 8 9 125 127 23 26
4. D. D. 24.10.1999 7 8 113 120 18 22
5. A. S. 30.08.2000 6 7 116 120 20 23,5

Elaboration des stratégies de prévention et récupération des
dysfonctions du complexe lombo-pelvi-fémoral
Evaluation en dynamique
du complexe lombopelvi-fémoral
(La RACHIMETRIE)
I. L’Evaluation
Evaluation en statique
du complexe lombopelvi-fémoral
(L’examen
Morphologique)
II La définition diagnostique et des causes
Diagnostique fonctionnel : Dysfonction en extension
(Extension lombaire > Extension pelvienne)
Dans les dysfonctions en extension avec
limitation de rétroversion du bassin, les muscles
extenseurs réagissent au niveau lombaire : ils
prennent point fixe sur le sacrum et tire
puissamment la colonne dorso-lombaire en
arrière, mettant beaucoup de stress sur les
jonctions lombo-sacrée et dorso-lombaire
(Kapandji 1972, Cailliet, 1988).
(Kapandji )
La Définition du morphotype :
Hyperlordose compensatoire
Morphotype normal Hyperlordose
II
IV
(Halatas, 2005)
III
I

III. Les fondements théoriques de les moyens utilisés pour la prévention
et la récupération des dysfonctions du complexe lombo-pelvi-fémoral
L’instabilité lombaire peut apparaître comme conséquence
d’une lésion mais elle peut être aussi considéré comme cause.
Un contrôle neuromusculaire adéquat permet de garder en permanence un
minimum de rigidité articulaire tandis que la modification temporaire ou
permanente de ce contrôle neuromusculaire peut laisser s’installer quelques
lésions au niveau de la colonne lombaire (McGill, 2008).
Assurer une bonne stabilité lombaire a été le principal objectif
pour la prévention et pour la récupération aussi.
La co-activation (co-contraction) est importante non seulement pour la
stabilité articulaire, elle étant nécessaire dans les mouvements qui impliquent
des amples changements de direction (ex. la flexion-extension de la colonne
vertébrale). La co-activation diminue l’effort d’exécution des gestes
sportives, contribuant à l’optimisation du consomme énergétique.
Le processus d’élaboration des stratégies de prévention et
récupération des dysfonctions du complexe lombo-pelvifémoral
a eu comme base les deux phénomènes de contrôle
neuromusculaire avec un rôle dans la protection articulaire:

Mouvement
Commande
centrale
FEEDFORWARD
FEEDBACK
Posture
Récepteurs extéroceptifs, proprioceptifs et
intéroceptifs
Environement
Chanussot şi col., 2005
Le phénomène d’anticipation
(feedforward),
qui fait appel a un programme neuromoteur
postural ou gestuel d’origine
centrale obtenue au fur a mesure des
activités sportives.
Cette activité d’anticipation existe grâce au
besoin de croître le tonus musculaire
responsable avec la protection articulaire.
Elle est l’avant-garde de toute mouvement
(activité posturale) ou activité gestuelle
complexe dans le sport.
Le tonus musculaire péri articulaire
responsable avec la protection articulaire va
croître donc avant n’importe quelle
situation de risque grâce à des programmes
moteurs hérités.
Ce phénomène d’anticipation est rencontré dans les exercices de
proprioception, dénommées aussi soit comme exercices de re-programmation
neuromotrice (ou sénsorimotrice ) soit comme exercices d’ajustage
proprioceptive lombo-pelvienne (Haute Autorité de Santé, 1995 ; Plas, 2001;
Xhardez, 2003).

Système auditif
S. labyrinthique
Système visuel
S. oculomoteur
Efférentes
périphériques
α
Cortex
γ
Intégration
médullaire
α γ
intégration
centrale
Stabilité
neuromusculaire
Récepteurs cutanées
Récepteurs articulaires
Organes tendineuses Golgi
Fuseaux neuromusculaires
Récepteurs périphériques
Afférentes périphériques
Moelle
Epinière
Le phénomène de
rétrocontrôle
(feedback),
fait appel aux récepteurs
extéroceptifs et
proprioceptifs qui
donnent des informations
sur le bon développement
des activités posturaux et
gestuels.
Les derniers permettent
une adaptation
permanente du tonus
musculaire, en modulant
les influx d’origine
centrale.
Pour faciliter le phénomène de rétrocontrôle on a utilisés des stimuli
kinesthésiques, visuels, auditifs et vestibulaires.

IV. La sélection des méthodes de récupération et prévention des
dysfonctions du complexe lombo-pelvi-fémoral
En conclusion d’un étude des moyens de rééducation posturale globele
(Mezieres, 1978; Xhardez et coll., 2003; Badelon B., 2006; Esnault, 1992;
Danowski, Chanusot, 1991; www.volodalen.com) on a choisi comme méthodes
de travaille les exercices avec le ballon Klein et l’Isostretching (Redondo,
2003). Les objectifs de ces méthodes de rééducation posturale globale sont
parfaitement adaptés aux particularités et besoins des gymnastes de haut
niveau. En plus, la méthode Isostretching n’est pas encore utilisée pour autres
recherches dans notre pays.
Les exercices avec le ballon Klein (Swiss Ball)
Cette méthode a été élaborée dans les années 60 par la kinésithérapeute Suzanne Klein
Vogelbach. En première instance ces exercices sont utilisés seulement dans les salles de
rééducation. Depuis 1980 cette méthode est utilisée par les sportifs de haut niveau et
depuis 1990 elle est implémentée dans les programmes des salles de gymnastique et
fitness.
Parmi les avantages de cette méthode :
Avec le ballon Klein on peut tonifier les plus intrinsèques muscles stabilisateurs de la
colonne vertébrale.
La charnière lombo-pelvienne est particulièrement sollicitée. C’est une méthode
statique mais aussi dynamique; elle est utilisée avec succès dans l’entraînement
proprioceptif.

La méthode Isostretching
A la fin des années 70, Bernard Redondo mettait les bases d’une méthode de
rééducation posturale globale, corrective, statique en mélangeant les
exercices d’étirement avec le travaille isométrique.
N’étant pas une méthode dynamique, elle est une gymnastique corrective,
éducationnelle et préventive non traumatisante, adaptée aux sportifs de haut
niveau qui sollicitent leur colonne avec des mouvements amples et
répétitives.
Le désavantage c’est qu’elle entraîne moins la proprioception.
Dans ce sens, pour éliminer ce
désavantage, je voudrai mentionner
une contribution personnelle à cette
méthode, celle de réaliser les
exercices d’isostretching sur le
poutre de gymnastique.

Programme de récupération des dysfonctions du complexe lombo-pelvi-fémoral
L’étape Première Deuxième Troisième Quatrième
Circuit training (CT) CT1 CT2 CT3 CT4 CT5 CT6 CT7 CT8 CT9 CT10 CT11 CT12
Semaine 1-4 5-8 9-12 13-16 17-20 21-24 25-28 29-32 33-36 37-40 41-44 45-48
No. Repp. Circuit 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
No. Exercices/
Circuit
Temps total d’une
session
Temps de repos entre
séries
8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8
30
min
40
min
50
min
30
min
40
min
50
min
2 min 2 min 3 min 2 min 2 min 3 min 2 min 2 min 3 min 2 min 2 min 3 min
No. des sessions par
semaine
3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
Objectif Dominant Augmenter la flexibilité Augmenter la flexibilité Augmenter la force de Augmenter la force des
des muscles psoas et des muscles
la musculature
muscles fessiers et
droit ant. (SPFA) dorsolombaires et
lombosacrés. (SLPP)
abdominale. (SLPA) ischiojambiers. (SPFP)
Objectif secondaire Améliorer la force des
muscles abdominaux.
(SLPA)
Chablon de
chargement
Intensité / Volume
Améliorer la force des
muscles fessiers et
ischiojambiers. (SPFP)
30
min
40
min
50
min
Maintenir la flexibilité
des muscles psoas et
droit antérieur. (SPFA)
30
min
40
min
50
min
Maintenir la flexibilité
des muscles
dorsolombaires et
lombosacrés. (SLPP)
mică medie mare mică medie mare mică medie mare mică medie mare
Etirement actif 12 s 20 s 30 s 12 s 20 s 30 s 12 s 20 s 30 s 12 s 20 s 30 s
Isostretching 20 s 30 s 40 s 20 s 30 s 40 s 20 s 30 s 40 s 20 s 30 s 40 s
Contractions
concentriques
10 rep
Viteza
lenta
15 rep
Viteza
medie
20 rep
Viteza
rapidă
10 rep
Viteza
lenta
15 rep
Viteza
medie
20 rep
Viteza
rapidă
10 rep
Viteza
lenta
15 rep
Viteza
medie
20 rep
Viteza
rapidă
10 rep
Viteza
lenta
15 rep
Viteza
medie
Contr. Isométriques 20 s 30 s 40 s 20 s 30 s 40 s 20 s 30 s 40 s 20 s 30 s 40 s
Temps de repos entre
exercices
20
rep
Viteza
rapidă
60 s 90 s 100s 60 s 90 s 100s 60 s 90 s 100s 60 s 90 s 100s

Modèle de circuit
Première étape
Fréquence 3 sessions/
semaine
Durée moyenne:
30 min
Objectif dominant :
Augmenter la flexibilité
des muscles psoas
iliaque et droit
antérieur
Objectif secondaire :
Améliorer la force des
muscles abdominaux
II
IV
III
I

Modèle de circuit
Deuxième étape
Fréquence 3 sessions/
semaine
Durée moyenne:
50 min
Objectif dominant :
Augmenter la flexibilité
des muscles
dorsolombaires et
lombosacrés
Objectif secondaire :
Améliorer la force des
muscles fessiers et
ischiojambiers
II
IV
III
I

Modèle de circuit
Troisième étape
Fréquence 3 sessions/
semaine
Durée moyenne:
30 min
Objectif dominant :
Augmenter la force des
abdominaux
Objectif secondaire :
Maintenir la flexibilité
des muscles psoas et
droit antérieur
II
IV
III
I

Modèle de circuit
Quatrième étape
Fréquence 3 sessions/
semaine
Durée moyenne:
30 min
Objectif dominant :
Augmenter la force des
fessiers et
ischiojambiers
Objectif secondaire :
Maintenir la flexibilité
des muscles
dorsolombaires et
lombosacrés
II
IV
III
I

Programme de prévention des dysfonctions du complexe lombo-pelvi-fémoral
L’étape Première Deuxième Troisième Quatrième
Phase 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 1 2
Semaine 1-4 5-7 8-10 11-12 13-15 16-18 19-21 22-24 25-28 29-36 37-42 43-48
Temps total /
session
Fois par
semaine
Objectives
spécifiques
30 min
30
min
40
min
40
min
40
min
40
min
50
min
50
min
40 min 50 min 40 min 50 min
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
Conscience de son déséquilibre
postural
Faire conscience des postures
correctes (garder la lordose
physiologique)
Musculation des groupes
musculaires impliqués dans
le maintien de la correction
1. Musculation des
abdominaux
2. Musculation des
extenseurs du tronc et
des membres
Eduquer la respiration Faire conscience des
postures pendant les
exercices de musculation
Eduquer la respiration
Intégration corticale
de la correction
1. Diminuer le
contrôle volontaire
de la correction.
Eduquer l’équilibre
statique et
dynamique sur le
ballon
Maintenir la
correction en
dynamique
Intégration corticale
de la correction
2. Automatiser la
correction. Eduquer
l’équilibre statique et
dynamique sur le
poutre et sur le
ballon
Maintenir la
correction en
dynamique
Chablon de
charges
Intensité /
volume
mică medie medie medie medie medie mare medie medie mare medie mare
Progression Ex. Ex. Ex. Ex. en Ex. Ex. Ex. Ex. Exercices Complex Exercices Complex
ballon avec ballon paire ballon ballon ballon ballon ballon exercices sur Ex. sur
Klein bâton Klein
Klein Klein Klein Klein Klein avec ballon poutre poutre
avec
sans
avec avec sans sans aide Klein sans sans aide avec aide
aide
aide
aide aide aide aide
aide Ex. en et puis
paire sans aide

FILM -Troisième étape
Etape Première étape Deuxième étape
Objectifs
spécifiques
Faire conscience de son
déséquilibre postural
Faire conscience des postures
correctes (garder la lordose
physiologique)
Musculation des groupes musculaires
impliqués dans le maintien de la
correction
1. Musculation des abdominaux
2. Musculation des extenseurs du tronc
et des membres
Eduquer la respiration Faire conscience des postures pendant
les exercices de musculation
Eduquer la respiration
Le kinésithérapeute fait des remarques sur sa tenue et la sportive réponde aux commandes;
Dans la première étape on travaille individuellement et puis en pairs et en groupe;
Dans les premières étapes on utilise des stimuli kinesthésiques, visuels, auditifs et on ne travaille
pas l’équilibre.

FILM - Quatrième étape
Etape Troisième étape Quatrième étape
Objectifs spécifiques
Intégration corticale de la
correction
1. Diminuer le contrôle volontaire
de la correction. Eduquer l’équilibre
statique et dynamique sur le ballon
Maintenir la correction en
dynamique
Intégration corticale de la
correction
2. Automatiser la correction.
Eduquer l’équilibre statique et
dynamique sur la barre et sur le
ballon
Maintenir la correction en
dynamique
Dans les troisième et quatrième étapes on réalise l’entraînement proprioceptif pour l’intégration
corticale en utilisant le ballon Klein et la barre de gymnastique

Conclusions et recommandations
Ayant comme base l’analyse et l’interprétation des résultats obtenues dans
cette recherche scientifique on a réussi faire les suivants déductions :
En ce qui concerne la première hypothèse qui stipulait que la
rachimétrie, méthode d’examen dynamique et fonctionnel du
complexe lombo-pelvi-fémoral, appliqué aux gymnastes de haut
niveau, peut dépister précocement les dysfonctions présentes à ce
niveau et les causes qui les génèrent, on peut conclure les suivantes :
Le recherche étant effectué sur un petit lot (10 gymnastes de haut
niveau) on a montré l’importance de la rachimétrie comme moyen de
trouver les dysfonctions du complexe lombo-pelvi-fémoral, et ces
causes.
Alors, l’analyse des résultats des bilans rachimétriques initiaux fait
sur les gymnastes a montré que elles souffrent de la même
dysfonction du complexe lombo-pelvi-fémoral, plus précisément la
dysfonction d’extension (cap. 4.1 pages 56, cap. 6 fiches 1, 2, 3, 7, 8),
et la cause principale qui favorise cette dysfonction est le déséquilibre
postural et musculaire au niveau des étages sous et sus pelvienne.

Les coefficients de corrélation (r) plus grand que 0.6 et les seuils de signification (p)
moins de 0.05 dans 80% des situations analysées, indiquent l’existence des liens entre
les indices morphologiques (inclinaison pelvienne, flèche lombaire, le test de Lasègue,
le teste pour le psoas) et les indices fonctionnels rachimétriques (IR, IRExtension,
IRFléxion).
La co-variabilité de ces indices confirme le fait que les dysfonctions du complexe
lombo-pelvi-fémoral, sont générées et entretenues par les déséquilibres posturales et
musculaires. Cet aspect est la base de la conception des stratégies de dépister,
prévenir et récupération sur tout au long de la recherche.
Indice Rahimetric – Înclinare pelvină L5-S1 (grade) – testul Lasegue (SSPP-grade)
Indice rahimetric initial
9.05.2006
Testare iniţială (5.06.2006) Testare finală (18.07.2007)
Înclinare pelvinã (L5-S1) -
Testare initialã 9.05.2006
SLR (testul Lasegue) dr.-
Testare initialã 9.05.2006
Correlations
Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).
*. Correlation is significant at the 0.05 level (2-tailed).
Indice
rahimetric
initial
Înclinare
pelvinã
(L5-S1) -
Testare
initialã
SLR (testul
Lasegue)
dr.- Testare
initialã
9.05.2006 9.05.2006 9.05.2006
1 -,573 -,784**
, ,084 ,007
10 10 10
-,573 1 ,655*
,084 , ,040
10 10 10
-,784** ,655* 1
,007 ,040 ,
10 10 10
Indice rahimetric final
18.07.2007
Înclinare pelvinã (L5-S1) -
Testare finalã 18.07.2007
SLR (testul Lasegue) dr.-
Testare finalã 18.07.2007
Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
Pearson Correlation
Sig. (2-tailed)
N
Correlations
*. Correlation is significant at the 0.05 level (2-tailed).
Indice
rahimetric
final
Înclinare
pelvinã
(L5-S1) -
Testare finalã
SLR (testul
Lasegue) dr.-
Testare finalã
18.07.2007 18.07.2007 18.07.2007
1 -,609 -,500
, ,062 ,141
10 10 10
-,609 1 ,643*
,062 , ,045
10 10 10
-,500 ,643* 1
,141 ,045 ,
10 10 10

Nume si Prenume
Nume si Prenume
Représentation graphique des valeurs de l’indice rachimétrique Valeurs normale: 0,9

Conclusions et recommandations
Quelle que soit l’étiologie de la dysfonction, le facteur biomécanique
intervient comme facteur de dégradation dans la période de
croissance (11-14 ans pour les filles). Comme ça un déséquilibre
postural mineur qui se manifeste dans la période pré pubertaire peut
s’aggraver et transformer en pathologique dans la période pubertaire.
Dans notre recherche, cet aspect a été confirmé par l’age des
gymnastes (entre 12 et 14 ans) et le fait qu’elles souffrent des
dysfonctions et ont nécessité rééducation.
Dans ce cas il est nécessaire que le processus d’élaboration des
stratégies de prévention de ces dysfonctions soit commencé dans la
période pré pubertaire.

Conclusions et recommandations
Le principal déséquilibre postural dépisté chez les gymnastes du
première groupe a été l’hyper lordose compensatoire due à la position
d’antéversion du bassin (en première instance, l’inclinaison pelvienne
moyenne a été 32.4
Le déséquilibre musculaire qui a favorisé celui postural est en faite
l’inégalité du tonus entre les deux étages sous pelvienne. Alors, grâce
aux tests SLR dont la moyenne initiale a été SLR = 105 , on a trouvé
un tonus musculaire affaibli au niveau des principaux rétroveseurs du
bassin (ischiojambiers) et une légère hypertonie au niveau des
muscles antérieurs pelvi-fémoraux (due au valeurs pour le test du
psoas dont la moyenne initiale est 6.8 ).
Chez toutes les 5 sportives le déséquilibre musculaire s’étend au
niveau sus pelvienne avec la formation d’un couple musculaire
antagoniste avec un rôle déformant (couple musculaire : m.
antevérseurs – m. spinaux, plus puissant au sens des antéverseurs.

Conclusions et recommandations
Une constatation personnelle après l’analyse des résultats du bilan
rachimétrique initial a été le fait que entre la dysfonction en
extension (survenue secondairement pour le déséquilibre postural et
accentué par les sur sollicitations en extensions spécifique au
gymnastes de haut niveau) et l’hyper lordose compensatoire se crée
un cercle vicieux.
Chacune peut entretenir et aggraver l’autre et ce cercle vicieux peut
être interrompu seulement si la rééducation commence avec
l’assouplissement de la musculature antérieure pelvi-fémorale (psoas
iliaque et droit antérieur).

Conclusions et recommandations
En ce qui concerne la deuxième hypothèse qui anticipait le fait que la
sélection el l’application des meilleurs moyens de prévention et
rééducation des dysfonctions du complexe lombo-pelvi-fémoral, sous
forme des structures d’action adaptées aux besoins des gymnastes,
aurait attardé ou même aboli ces dysfonctions, on peut conclure les
suivantes :
L’analyse des résultats du bilan rachimétrique final a mis en évidence
une amélioration justement e non pas une abolition des dysfonctions
du complexe lombo-pelvi-fémoral. Les résultats positifs avec bonne
évolution d’une étape à l’autre montre l’efficacité des moyens
d’intervention et la permanente adaptation des structures d’action.
Dans ce cas l’échec de la récupération totale des dysfonctions peut
être du au temps de rééducation des dysfonctions évolutifs qui
nécessite plus de temps pour contrecarrer.

Conclusions et recommandations
Pour comparer deux ou plusieurs valeurs mesurées sur les mêmes
sujets, on utilise le « Test T pour des échantillons pairs » (Paired
Samples Test).
Le test T pour échantillons indépendants surprend la variabilité des
sujets, tandis que le test T pour les échantillons dépendants (mesures
répétées) intéresse la variabilité « intra sujet », la différence entre les
valeurs d’une mesure à l’autre, chez tous les sujets. (Popa, 2006).
Pour accepter l’hypothèse de la recherche, le test T doit démontrer
que la moyenne des différences mesurées sur l’échantillon de la
recherche est suffisamment éloignée de 0.

« Le test T pour les échantillons pairs » (Paired-Samples T test)
(L’échantillon de 5 gymnastes qui ont suivi le programme de
rééducation)
Nr.
crt.
Test initial –
Test intermédiaire
Test intermédiaire –
Test final
Indices fonctionnels
m DS
t p
m DS
t P
1. Indice
Rachimétrique
Indice
-0,02 -0,02 -2,6 0,05 -0,01 -0,01 -2,2 > 0,05
2. Rachimétrique en
extension
Indice
-0,05 0,02 -4,3 0,01 -0,04 0,01 -8,2 0,01
3. Rachimétrique en
flexion
0,02 0,02 2,8 0,04 0,03 0,01 3,5 0,02
4. Extension lombaire -1,2 2,3 -1,1 > 0,05 -1,4 1,3 -2,3 > 0,05
5. Extension pelvienne -3 1 -6,7 0,01 -3,2 0,8 -8,5 0,01
Nr.
crt.
Indices morphologiques
m
Test initial – Test final
t
DS
p
1. Test de Lasègue 3,8 2,16 3,9 0,01
2. Test pour le psoas 3,6 0,89 9 0,01
3. Flèche cervicale 0,6 0,22 6 0,01
4. Flèche lombaire 0,5 0,35 3,1 0,03

Après l’analyse statistique on a identifié des différences significatives
entre l’indice rachimétrique en extension (IRE) après un an et l’indice
rachimétrique en extension (IRE) initial.
Le test t pour les échantillons pairs t(5) = 10 avec p

Le rapport entre l’extension pelvienne (rétroversion pelvienne) et l’extension
lobaire, pour les gymnastes qui ont fait la rééducation, s’est corrigé avec
10% face au rapport initial (35%/65% rapport final, 25%/75% rapport
initial, les valeurs normales étant 50% / 50%. Le test T pour les échantillons
pairs indique le t= 8.5 avec p

Conclusions et recommandations
La différence entre l’extension et la flexion totale s’est beaucoup
diminué : 13.6 au final face à 19 initial. On peut dire que les
gymnastes ont commencé faire les mouvements de flexion et
extension totale plus efficace dans le complexe lombo-pelvi-f émoral.
Les valeurs finales de la flèche cervicale et lombaire sont en moyenne
4 cm face aux valeurs initiaux moyenne de 4,5 (les valeur normales :
4cm pour la flèche cervicale et 3.5 – 4 cm pour la flèche lombaire). Le
test t pour les échantillons pairs montre t= -6 avec p

Conclusions et recommandations
Les sportives qui ont fait la prévention ont des valeurs normales pour
le bilan final. Cela nous informe que les stratégies pour la prévention
des dysfonctions ont été utiles et pendant un an, nulle tendance de
déformation n’est survenue.
On a constaté des améliorations dans la posture des 5 gymnastes qui
présentaient des déséquilibres mineurs (attitudes en lordose) en
appliquant la prévention. En plus, on a vu une meilleure intégration
de la région lombo-pelvienne dans les postures globales et un
meilleur contrôle du pelvis pendant les exercices spécifiques.
Ces observations sont ayant comme fondement les qualificatives
obtenues en appliquant la grille d’évaluation du contrôle postural et
de l’équilibre qui a été conçu pour nos objectifs (chap. 11.1 fiches 4,
5, 6, 9, 10).

FILM
A propos de la troisième hypothèse qui stipulait la nécessité de la présence du
kinésithérapeute à coté antreneurs et l’importance de la formation des antreneurs à
propos des causes et l’évolution des dysfonctions du complexe lombo-pelvi-fémoral on
peut affirmer les suivantes :
Les antreneurs de l’équipe de gymnastique ont montré beaucoup d’intérêt pour
l’évaluation des gymnastes et aussi pour les nouvelles méthodes de rééducation et
prévention. Pour faire la démarche plus simple à comprendre et pour gagner leur
confiance on a élaboré des matériaux informatifs pendant la recherche.
La présence du kinésithérapeute est très justifiée dans l’équipe multidisciplinaire de la
gymnastique. Le résultat qu’il attend est le même que l’équipe entière, la performance
en gymnastique artistique.

Conclusions générales
Seulement par bien connaître l’anatomie, la biomécanique et la physiologie
neuromusculaire on peut identifier les causes des dysfonctions qui peuvent
apparaître au niveau du complexe lombo-pelvi-fémoral.
Après avoir interprété les résultats on peut créer des programmes de
rééducation et prévention adaptés aux besoins des gymnastes de
performance. Ces programmes peut constituer des guides pour les
kinésithérapeutes qui travaille les clubs sportifs de gymnastique.
Avec l’utilisation des technologies neuves, modernes pour la stratégie de
prévention des dysfonctions du complexe lombo-pelvi-fémoral, on peut
optimiser l’activité des gymnastes et diminuer le risque d’accidents.
Les exercices de proprioception sont spécialement utiles pour les gymnastes
de haut niveau non seulement dans la prévention des dysfonctions, mais
aussi dans le développement de l’équilibre, dans la préparation physique
générale, dans le développement de l’imagination et pour leur bagage
moteur.
La santé et l’intégrité des gymnastes dépend des mesures de prévention et
anticipation des dysfonctions, la compréhension des causes et point de
départ.

Recomandări:
În concordanţă cu concluziile tezei, recomand specialiştilor din
gimnastica de performanţă să introducă rahimetria în evaluările
periodice ale sportivelor, iar acolo unde există şi posibilităţi materiale să
fie achiziţionată aparatura de care ar trebui să beneficieze în mod normal
această metodă.
De asemenea, recomandăm specialiştilor din Federaţia Română de
Gimnastică să organizeze periodic reuniuni, în cadrul cărora, să fie
dezbătute teme legate de rolul şi importanţa complexului lombo-pelvifemural
în realizarea performanţei în gimnastică, factorii care perturbă
funcţionalitatea acestui complex şi modalităţile de prevenire şi
recuperare a disfuncţiilor acestui complex. Tematica acestor dezbateri
poate fi susţinută prin materiale şi rezultate din cadrul cercetării noastre.
Recomand ca cercetarea să nu se oprească aici, un studiu pe o perioadă
mai mare de timp va reuşi poate, să demonstreze, că aceste disfuncţii
chiar pot să fie înlăturate atunci când ele s-au instalat deja. Să nu uităm
că toate aceste disfuncţii prezintă un ”risc crescut” pentru viaţa obişnuită
pe care o vor duce aceşti copii după întreruperea activităţii de
performanţă.

Vă mulţumesc !!!