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Le bois raméal et la pédogénèse - Chemin faisant

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Groupe de Coordination sur les Bois Raméaux<br />

Département des Sciences du Bois e de <strong>la</strong> Forêt<br />

Université Laval, Québec, Canada<br />

26<br />

<strong>Le</strong> <strong>bois</strong> <strong>raméal</strong> <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>pédogénèse</strong>...<br />

Professeur Gilles <strong>Le</strong>mieux, 1990<br />

colonne indique l'évolution de R c<strong>et</strong>te fois sans tenir compte du substrat, mais<br />

uniquement en tenant compte de l'évolution des BRF par rapport à eux-mêmes.<br />

La troisième colonne montre les gains ou les pertes du pH depuis 1987 tandis<br />

que <strong>la</strong> quatrième montre les fluctuations du témoin.<br />

5) Il est évident que le fait que les parcelles soient scarifiées donne un flore<br />

allochtone plus abondante <strong>et</strong> r<strong>et</strong>arde quelque peu <strong>la</strong> venue de <strong>la</strong><br />

régénération des p<strong>la</strong>ntes ligneuses. Par contre, les parcelles non scarifiées où<br />

les BRF sont disposés en litière artificielle montrent un plus grande stabilité<br />

dans <strong>la</strong> croissance de <strong>la</strong> flore forestière <strong>et</strong> surtout de <strong>la</strong> régénération des<br />

p<strong>la</strong>ntes ligneuses.<br />

6) Une comparaison entre les parcelles (a) des dispositifs A <strong>et</strong> B montre très<br />

n<strong>et</strong>tement que le temps de <strong>la</strong>tence est beaucoup plus grand chez le dispositif<br />

A que chez le dispositif B, mais en revanche l'importance re<strong>la</strong>tive de <strong>la</strong> flore<br />

allochtone est n<strong>et</strong>tement moins grande, suggérant ainsi une accélération<br />

dans l'établissement du stade forestier.<br />

7) Si on compare l'indice de permissivité général (IPG), soit le monbre total de<br />

p<strong>la</strong>ntes au mètre carré, toutes espèces confondues des dispositifs A <strong>et</strong> B, on<br />

constate pour les mêmes 12 essences (tableaux 3 <strong>et</strong> 4) une différence très<br />

remarquable des coefficients de corré<strong>la</strong>tion en fonction du temps de c<strong>et</strong> indice; il<br />

est de 0,97 pour le dispositif A alors qu'il n'est que de 0,90 pour le dispositif B,<br />

alors que toutes les parcelles ont été scarifiées de <strong>la</strong> même manière. Ceci suggère<br />

donc une bien plus grande stabilité de l'écosystème en formation à partir de <strong>bois</strong><br />

d'hiver que de <strong>bois</strong> d'été. Tous ces points seront discutés en profondeur lors<br />

d'une prochaine publication dès c<strong>et</strong>te année.<br />

Tableau N o 3<br />

Évolution du nombre de p<strong>la</strong>ntes au m 2 (IPG)* de 1984 à1988 ainsi que du<br />

coefficient de corré<strong>la</strong>tion (R) du dispositif "A".<br />

Essence 1984 1985 1986 1987 1988 R<br />

4- Populus grandidentata 3,0 7,6 l7,0 43,0 62,3 0,99<br />

6- Acer rubrum 0,25 4,0 7,75 13,0 18,75 1,00<br />

8- Prunus pensylvanica 6,0 26,0 37,3 35,6 58,6 0,97<br />

9- Fraxinus americana 13,6 18,0 32,6 48,3 74,6 0,99<br />

10- Larix <strong>la</strong>ricina 6,3 18,0 41,0 131,0 130,3 0,95<br />

12- Populus tremuloides 1,0 7,3 9,3 7,3 11,6 0,93

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