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104 L’Hôtel<strong>le</strong>rie Restauration Arai Tsuyoshi - Le 14 février - Lyon (69) Un restaurant pour <strong>le</strong>s victimes <strong>de</strong> Cupidon : il y a beaucoup <strong>de</strong> cela dans <strong>le</strong> minuscu<strong>le</strong> établissement au nom pré<strong>de</strong>stiné où il faut se montrer patient pour espérer obtenir une place. Jean-françois mesplè<strong>de</strong> Le cuisinier <strong>de</strong>s amoureux Ticket moyen : 80/85 € Nbre <strong>de</strong> couverts/jour : 14 Nbre <strong>de</strong> places assises : 14 Effectif : 2 en cuisine, 2 en sal<strong>le</strong> Fermeture annuel<strong>le</strong> : Août Repos hebdomadaire : dimanche et lundi et au déjeuner <strong>du</strong> mardi au vendredi Le plat <strong>le</strong> plus représentatif <strong>de</strong> votre cuisine : La Tarte Rosace Votre vin préféré dans votre carte : corton Clos <strong>du</strong> roi La Pousse d’or, 2000 © Thierry Vallier l’aventure commence au Japon où Kimura Masami, spécialiste <strong>de</strong>s repas <strong>de</strong> mariage, possè<strong>de</strong> une cinquantaine <strong>de</strong> restaurants <strong>de</strong> cuisine française. El<strong>le</strong> se poursuit <strong>à</strong> Saint-Va<strong>le</strong>ntin, petit village au cœur <strong>du</strong> Berry où, <strong>le</strong> 21 décembre 2005, il ouvre <strong>le</strong>s portes d’un restaurant au nom pré<strong>de</strong>stiné : Au 14 février. Et <strong>le</strong> 7 juil<strong>le</strong>t 2009, <strong>à</strong> Lyon, un établissement <strong>du</strong> même nom complète la gamme… En cuisine, officie son associé Arai Tsuyoshi, qui poussa en 1992 <strong>le</strong>s portes <strong>du</strong> restaurant d’Hiroyuki Sakai dans la périphérie <strong>de</strong> Tokyo. Pendant treize ans, il travail<strong>le</strong> aux côtés <strong>de</strong> ce chef Arai Tsuyoshi revendique une “conception multiculturel<strong>le</strong> <strong>de</strong> la cuisine”. très technique qui lui transmet ses connaissances <strong>de</strong> la cuisine… française. “Savoir-faire et rigueur”, résume Arai Tsuyoshi. Revendiquant une “conception multiculturel<strong>le</strong> <strong>de</strong> la cuisine”, il situe la sienne comme “française ma<strong>de</strong> in Japan”. Passé chez Mauro Colagreco sur la Côte d’Azur et <strong>à</strong> Saint-Va<strong>le</strong>ntin, il est enfin chez lui, <strong>à</strong> Lyon, <strong>de</strong>puis l’été 2009. Dans <strong>le</strong> quartier Saint-Jean, <strong>à</strong> <strong>de</strong>ux pas <strong>du</strong> centre-vil<strong>le</strong>, l’établissement est minuscu<strong>le</strong> : quatorze couverts au maximum, sept services par se<strong>mai</strong>ne, un menu proposé <strong>de</strong> vive voix par <strong>le</strong> maître d’hôtel en fonction <strong>de</strong>s arrivages <strong>du</strong> jour et <strong>de</strong>s envies <strong>du</strong> cuisinier ! “Ici, on peut manger une fois 1 000 menus <strong>mai</strong>s ja<strong>mai</strong>s 1 000 fois un menu”, peut-on lire sur sa carte. “C’est magnifique” Tout cela est parfaitement rodé. Il faut patienter plusieurs se<strong>mai</strong>nes avant d’espérer obtenir une place dans cette <strong>mai</strong>son où <strong>le</strong> menu qui rencontre <strong>le</strong> plus <strong>de</strong> succès (outre une autre proposition <strong>à</strong> 72 €) est tarifé <strong>à</strong> 52 € pour une Symphonie <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its saisonniers <strong>à</strong> travers une mise en bouche et neuf plats. “Je n’ai pas fait d’éco<strong>le</strong> au Japon, <strong>mai</strong>s dès mon arrivée en France en 2005, je suis allé <strong>à</strong> l’éco<strong>le</strong> Tsuji avant d’arriver <strong>à</strong> Saint-Va<strong>le</strong>ntin. Je sais simp<strong>le</strong>ment qu’<strong>à</strong> l’âge <strong>de</strong> dix ans, dans mon pays, je voulais être cuisinier sans tel<strong>le</strong>ment savoir <strong>à</strong> quoi cela correspondait.” Aujourd’hui, au même titre que son mentor et associé, il est comblé même si <strong>le</strong>s événements survenus dans son pays l’ont fata<strong>le</strong>ment perturbé. “L’étoi<strong>le</strong>, c’est magnifique”, dit simp<strong>le</strong>ment ce chef <strong>de</strong> 37 ans. au 14 février 6 rue mourguet · 69005 lyon tél. : 04 78 92 91 39 www.au14fevrier.com