03.07.2013 Views

Guide pratique - Holcim

Guide pratique - Holcim

Guide pratique - Holcim

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Les accélérateurs<br />

Les accélérateurs, improprement appelés parfois antigels,<br />

avancent le début de prise en libérant plus rapidement la<br />

chaleur d’hydratation du ciment. La plupart d’entre eux<br />

accélèrent également le durcissement du béton.<br />

Ils permettent ainsi de décoffrer, de mettre en charge, ou<br />

d’exposer le béton au gel dans un délai plus court.<br />

L’effet des accélérateurs dépend beaucoup de leur constitution<br />

chimique et de celle du ciment utilisé. Pratiquement<br />

ils entraînent toujours une perte plus ou moins<br />

importante de la résistance finale du béton (fig. 1.4.2).<br />

En cas de surdosage, on peut observer un ralentissement<br />

au lieu d’une accélération de la prise et du durcissement<br />

(effet contraire).<br />

Les premiers accélérateurs, à base de chlorures, ne sont<br />

plus utilisés de nos jours que dans le béton non armé du<br />

fait de leur action corrosive sur les armatures.<br />

Leur effet étant difficile à maîtriser, les accélérateurs<br />

n’entrent en ligne de compte que dans des cas très particuliers<br />

:<br />

n béton projeté (on parle ici d’accélérateurs raidisseurs,<br />

préférentiellement non alcalins)<br />

n bétonnage par temps froid<br />

n délais de décoffrage très courts<br />

n bétonnage au contact d’eaux courantes<br />

n ancrages<br />

n travaux de réparation<br />

n étanchement d’infiltrations et de voies d’eau.<br />

Fig. 1.4.2<br />

Résistance mécanique du béton :<br />

effet des retardateurs et des accélérateurs<br />

Résistance à la compression [N/mm 2 ]<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Les constituants du béton<br />

Les adjuvants<br />

Les retardateurs<br />

Ces adjuvants retardent le début de la prise du ciment<br />

et prolongent ainsi le délai de mise en place du béton.<br />

Les applications principales des retardateurs sont les<br />

suivantes :<br />

n bétonnage par temps chaud<br />

n transports sur des longues distances<br />

n bétonnage de gros volumes ou de grandes surfaces<br />

n suppression des joints de travail en cas d’arrêts programmés<br />

(pas de discontinuité entre les étapes de<br />

bétonnage)<br />

n étalement de la chaleur d’hydratation dégagée dans<br />

la masse du béton.<br />

Un béton avec retardateur durcit moins vite au jeune<br />

âge (fig. 1.4.2), mais sa résistance à 28 jours est souvent<br />

un peu plus élevée que celle d’un béton sans retardateur.<br />

Du fait de son durcissement initial ralenti, un<br />

béton avec retardateur nécessite une cure particulièrement<br />

attentive.<br />

Comme l’effet recherché dépend beaucoup du type de<br />

retardateur, mais aussi du ciment utilisé et de la température<br />

ambiante, il est indispensable de procéder à<br />

des essais préalables, à différentes températures.<br />

En cas de surdosage, l’effet des retardateurs peut s’inverser<br />

et devenir accélérateur.<br />

0,2 0,5 1 2 5 10 20 50<br />

Béton accéléré<br />

Béton de référence<br />

Béton retardé<br />

Temps [jours]<br />

25<br />

1.4

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!