auteurs latins - Notes du mont Royal

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LUCRECE.
les cœurs impies de la foule soient épouvantés et humaines , et dans on monde séparé du nôtre i
tremblent devant la puissance de la déesse-
Aussi f quand elle parcourt les grandes villes
où son image muette passe sans donner aucun
signe de sa miette bienfaisance f l'argent et l'airain
pavent les chemins enrichis de pieuses largesses
5 et une neige de roses, une nuée de leurs
ombrage la Mère des dieui et son cortège. Alors
une troupe d'hommes armés, que les Grecs nomment
Curetés de Phrygîe, dansent entrelacés,
m mêlent au hasard f et bondissent en mesure,
tandis que leur sang coule comme des larmes.
Ils agitent, en secouant la tête, des aigrettes terribles*,
semblables aux Curetés quand ils étouf­
là, exempts de douleur, exempts de périls f ils se
suffisent, ils ne demandent rien aux hommes;
la vertu ne les gagne point,- et la colère ne peut
les toucher. La terre, an contraire, a toujours
été une masse insensible; mais, comme les éléments
de mille choses y sont enfermés, elle met
au jour mille corps éclos de Aille façons diverses.
A.n reste, si.on se plaft à dire Neptune pur
la merf Cérèspour les moisions, et si on préfère
le nom de BacchiS ara mot propre de fin f consentons
aussi à ce que li terrier, cet immense globe*
soît appelée la Mère des dieux, pour?u eodem sub legmliie eœM v
El unoque sitim sedantes iumine aquai 9
Bissimlli Tiftint speeief retinente. parente»
Haturam ; et mores generatim quaque imitantur : m r *
Tanta esl 9 iii quoi is génère Iterbae y materiai
Dissimilis ratio; tanta est in lummequoquel
Hine porro qoemih animanteiii ei omnibus una
Ossaf cruor, ven«, ealor, humorf ?iscemf ner?eî
Constitiiunt ; quœ suiit porro 9 distantla longe, f.?§
Dissimiii perfectalpra prineipiorum.
Tum porro quaequomque igni lammata creroantor.
Si nil praeterea y tamen haec in corpore alunturf
tTnde ignem JiBere, et Ionien wbmittere potsint*