auteurs latins - Notes du mont Royal

SUE LE. POEME DE LA KATUBE DES ClOSES. ISS
eiplosimM terribles; elle anime les fait souterrains 9
parte que 9 dans sa chu le 9 elle agite l'air, et fait la fouettantes
soufflets de forge. Enfin elle peut concourir mx
ébranlements de la terre, par les excavations qu'elle fait
dans si» ultérieur, par les coitcbes qu'elle entraîne après
les avoir détrempées 9 et par les chutes et les écroulements
qu'elle occasionne,
?. 849 Esse apnd ffamimnisfanmmf&m Inee diurna
Frigldm, et calidm noctumo tempéré fertmr.
Qninte-Ciircc décrit ainsi cette fontaine 9 !!•» if , eh. 7 :
« Au miHeu de la forêt d'Araraon se f oit une fontaine
qu'on appelé l'Eau du soleil Au le?er de cet astre 9 elle est
tiède ; I midi , lorsque la chaleur est au plus haut degré 9
elle détient très-fraîche; à mesure que le jour décline,
elle s'échauffe t de manière qu'à minuit elle est presque
touillante; et plusFanrore s'approche, plusTeau prd de
sa chaleur jusqu'à ce qu'au matin elle retrouve sa tiédeur
•cosutaoïée. »
v. ISO. Frtgiêm mt ettom/ms Cette fontfine est
celle de Jupiter Dodonien , et Pline la décrit en ces
termes, Htst. Mme. , liv. nf ch. 103 :
« La fontaine de Jupiter, à Dodone, quoique assex
poime, il faudrait souhaiter que Lucrèct fit ' irrité plut
promptement I l'admirable épisode qui tennuitce dernier
chant
« Épicure, dit Creech, eipliquait la force magnétique
de deui manières. 11 est étonnant que Lucrèce n'en donne
qu'une. 11 se peut pourtant qu'il les ait données toutes
les deui 9 et qu'il s'en soit perdu une par la négligence dos
copistes. *
Voici un passage oi Gassendi développ ridée de Lu*
crèce sur le magnétisme :
« Ipsum Galenus ita refart,a lapide quidem Herenleo,
ferrum; a succino veto pleasattrabi 9 etc-Quipp effluentes
atomos ex lapide illo ita iguris congraere comillis»
qnœ ex ferro efluunt, ut in amplexus facile venlantQuam^
obrem impetas utrinque (oemp in ipsa tam lapidls,
quam ferri corpora concreta) ac résiliantes deinde in me*
dium circumplicari in?icem v et ferrum simpl pertnhi.
Sic Epicurus apud illum. Haud abs re veip insiouavi pnemissaillaa
Lucretio fîderi buic modo ptisêimum aceoœmodata.
Imprimis enïm, juita ipsum, constatant, tam
magnes, quam ferrum t ex corpusculis consiu|ilibusf con»
simiiiaque etiam inania sptiola habebunt ; et maxime qui*
dem quum, ut Alexander subolfecit, et ipi alibi dicimus,
froide pour éteindre les lambeaui allumés qu'on y plonge, magnes et ferrum ex etdem sint ?ena. Quare et effluentes
a pourtant la propriété de les rallumer quand on les en ex magnete atomi,quumta ferrum incurrent, ita subi-
approche. *
buntejussubstanliam, ut eonsirailibns h«f «ites
T. 908. ....£nj>tf hk mtfermmdueerê pmMtf
QmemMmgmtm wmmni pmirio d$ nomine firoiei.
L'aimant fut et dut être longtemps une mer?eille pour
les hommes. Les anciens n'avaient trouvé cependant
p'ofte partie de ses propriétés; elles sont si connues,
qu'il est iuatile d'en offrir l'explication : je remarquerai
seulement qu'a» teipps de Lucrèce, une parie de Fenthoasitsine
pour cette pierre existait encore; c'est à cette rai^
MM qu'on doit attribua* la peine qu'il se donne d'en expliquer
si longuement la nature et les effets. Cependant les
comnientateurs reconnaissent qu'une partie de ce passage
a été supprima ; et en effet Lucrèce» après avoir accumulé
tant de notions ppÉiminaîres, semble atteindre la conclurioii
un peu brusquement. I* I^anc de Guillet, ^appuyant
mr la réflexions de Gassendi, a imaginé de suppléer à la
lacune qu'il croyait remarquer dans Lucrèce pr des fers
btiis de sa façon, qu'il f interpolés dans le texte publié en
1-788. L'entreprise était biiarre et hardie ; malheureusement
âpoUon ne faforispt pas plus ce poëte en latin qu'en franpis.
Loin da chercher à ajouter dei vp§ | cette pfrtie du
s f parfint
résiliant, cohœreotesque abducant; prtim ime alias exsUi*
tura ipsas compilant, et censequantur : adeont9quum
reciproee atomi9ex ferro incurrentes in magnetem simUe'quid
pnestent9necease sit atomos utrimqie partim
regrettantes, sed implicitas tamen y in médium confluera t
et pKtptprcobsesionem utrarumque cum iis exquibus ipsa
magnetis et ferri in médium coire. Et dicitar tamen, aut
censetur ferrum ad magnetem ptius/quam magnes ad
ferrum accedere, ex commun! usu9 vnlgaribusque exp*
rimentis 9 quibcis lapidi niap» mois 9 aut manu detento,
ferri frustula apponuntur : ita nimiram iiecesse est, ut9
quia wd major ex magnete quam ex ferro émanât vis,
vel lapis CQhibetijr vi nt ad ferrum properet, iddrco ferrum
non in médium solum 9 sed in maneteii) etiam inuno*
tum feratur; neqtiicquam certe Alexander yequirit ef
antiquis illis, cur9 siefluxus mutui verisujit, ion tam
magnes ad ferram, quam ferrum ad magnetem tendat?
quipp si ipse rem explorasset, sese M absurde qo»
rere novlsiet. »
(GASSBOM, Op., t. H, p. tlf.)