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auteurs latins - Notes du mont Royal

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NOTES<br />

ISO<br />

•. 711. Qt** ^nmm gmllum.... Che* les Perses, les |<br />

Guftbres, et depuis chet les chrétiens 9 le coq a toujours f<br />

oublié toutes ses fonctions, pour ne s'ocepper que de celles<br />

qu'elle doit remplir dans l'acte important de la fécal*<br />

pué un rôle dans las fables sacrées : delà sans doute s'est dation.<br />

transmise l'opinion populaire que l'aspect d'un coq fait fuir * après une sensation aussi vive, et cetteespèce de convul­<br />

les lions. Pline a dit : * Galli.... terrori sunt ctiam leosion générale, accompagnée de jouissances portées à leur<br />

pibus f feraruni geaerosissi»i8. » ( Hist. NaL » Mb. i, comble, les forces vitales paraissent nous avoir abandonné.<br />

Un profond accablement, un sentiment de tristesse et<br />

CM.) é . de lassitude physique, suivi d'une douce mébncoic qui est<br />

•. 724. QUOP moveant anlmum rrn » melpe; et mm, loin d'être sans charme, semblent nous annoncer que tou­<br />

Qum wmitmi» mniani in mentent, percïpe paud$. Le tes les parties de notre être se sont épuisées dans un si<br />

nouveau genre de simulacres adopté par Lucrèce, pour grand effort, et qu'une porta» denous-mêmess'estéchap­<br />

expliquer la génération des idées, ne présente rien de sapée, pour aller vivifier un autre indivi<strong>du</strong>.<br />

tisfaisant; c'est la suite <strong>du</strong> système général des émana­ « Cette opinion de Lucrèce et des philosophes de l'antitions<br />

d'Épiteure. Toute cette tliéorie est bien faible! aussi quité, que le luide séminal était sécrété en même temps<br />

tat-ce surtout de ce côté que les détracteurs d'Epicure par tous les membres, ne peut plus être admise aujour­<br />

îont attaqué. Au surplus, cette matière fut toujours l'é- d'hui , qu'on a prouvé, pr un grand nombre d'investiga*<br />

•«cil de presque tous les raisonneurs; les idées innées de tions anatomiques et d'expériences aussi concluantes que<br />

Descarles, lliarmonïe préétablie de Leibnitz, et les idées multipliées, que les humeurs sécrétées n'existaient pas<br />

divines de Malebrancbe, ne prêtent pas moins au ridicule toutes formées préalablement dans le sang, mais qu'elles<br />

que les simulacres d'Épicure.<br />

se font dans les glandes pendant l'acte de la sécrétion.<br />

¥ 7St. Qm^ritur inprimis quare, quod qtwiqm li­ « Descartes 9 et fa secte nombreuse des médecins mécabido<br />

Venerit...** Voici le raisonnement <strong>du</strong> poète, dont niciens, considéraient les organes sécréteurs comme des es­<br />

la .marche est un peu brusque et difficile à suivre. On lui pèces de cribles chargés de séparer <strong>du</strong> sang une humeur<br />

demande comment il se peut que les simulacres destinés à quelconque, qui n'était que les molécules constituantes <strong>du</strong><br />

" la pensée tiennent, aussitôt que nous le voulons» présen­ sang, diversementséprées.Les physiologistes vitaliates,<br />

ter à notre esprit les images des objets de toute espèce. U parmi lesquels il faut ranger en première ligne iordeu » K-<br />

répond qu'il y a une foule innombrable de ces simulacliat» et la plupart des modernes, ont depuis longtemps bit<br />

cres :

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