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auteurs latins - Notes du mont Royal

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SBl LE POEME DE Là KA1CBB CES CiOSES. 149<br />

•. 951. Qvur n&m , mi ptemm vitœ mmim9 rmedîs ?<br />

On connaît 11 belle et touchante imitation que notre poète<br />

Gilbert nous a laissée de cet te Image.<br />

àti banquet de la fie 9 Infortuné confite,<br />

l f âpptrns an jour y et Je meurs ;<br />

le meurs ! etf sur la tombe où lentement j'arrlte,<br />

Nul ne tiendra verser des pleurs.<br />

•. 1038. Lamina sis mmlu efiam bênm Ancu % rellqnit.<br />

.4«cas Marias 9 quatrième roi de Rome, (ils d $ une fille de<br />

!f uma. Son caractère , dit Tito-Lite, était un mélange de<br />

cariai ie Huma et de celui ie^lomulus. Il mourut Tan de<br />

Home 13S y après un règne de tingbquatre ans.<br />

•. 1041. llleguogve ipse, viamqmï quondam per<br />

maremagmm. Xenès l tr » cinquième roi de Perse, et<br />

second ils de Darius»<br />

v. I0.SO. Âwt eiiam properans urbem petit .atque retiiiil.<br />

Horace a imité ce passage dans ta satire YIJ :<br />

Nom kmmm îeeum esm potes ; non otia recie<br />

Ponem » etc.<br />

Boiieau f à son tour f reprend ridée d'Horace » et se l'approprie<br />

par les détttls qu'il y ajoute :<br />

Un fou rempli d'erreurs, que le trouble accompagne ,<br />

Et naïade à la tille lins! qu'à la campagne,<br />

fin tain <strong>mont</strong>e à cheval, pour .tromper son ennui ;<br />

Le chagrin <strong>mont</strong>e en croupe » et galope atec lui.<br />

LIVRE IV.<br />

t. 73- Mi votgo faetunt id lutem rm$aqme vêla.<br />

Les théâtres dm iomains étaient ten<strong>du</strong>s de rideaux y de<br />

tapisseries» de toiles, dont les uns sortaient à orner la<br />

scène 9 d'autres à la spécifier , d'autres à la commodité des<br />

spoliateurs. Cent qui servaient d'ornement étaient les<br />

plus riches 9 et ceux qui spécifiaient la scène représentaient<br />

toujours quelque chose de la pièce qu'on jouait. Les toiles<br />

tenaient lieu de cooterture, et l'on s'en sertait pour la<br />

seule commodité des spectateurs , afin de les garantir des<br />

ardeurs #u soleil. Catulus, le premier, imagina de revêtir<br />

tout Fespace <strong>du</strong> théâtre et de l 9 ampliithéâtre de toiles<br />

éten<strong>du</strong>s sur des cordages qui étaient attachés à des mâts<br />

de natire, ou à des troncs d'arbres fichés dans les murs.<br />

Ces mêmes toiles détinrent dans la suite un objet de luxe.<br />

Lentulos Spinther en fit faire de lin d'une finesse jusqu'alors<br />

inconnue. Néron non-seulement les fit teindre en<br />

pourpre , mais j ajouta des étoiles d f or» au milieu desquelles<br />

il était pept <strong>mont</strong>é sur un char ; le tout trataillé atec<br />

tant d'adresse et d'intelligence , qu'il paraissait comme<br />

un Phébus qui, modérant ses rayons, ne laissait se glisser<br />

§tf un demi-jour agréable.<br />

t. loi. Perpetm fluere ni mmeas e mrpùre mwmm<br />

Hésiterai remm tenuies. On aurait droit de demander à<br />

Lucrèce comment les émanations'abondantes et continues<br />

s'épuisent pas promptement les corps; mais Épicure répond<br />

qo 9 i se lait un échange continuel d'émanations réciproques,<br />

et qu'au moyen de ces compensations alterna-<br />

Êtes, l'épuisement se fait moins sentir; il y a d'ailleurs<br />

un autre eiemple plus fatorable à ce système ; ce sont<br />

les corps odorants, auxquels l'émanation de leurs parfums<br />

pendant des siècles ne fait point épronter d'altératlon<br />

sensible.<br />

t. IfS Quœ ferlant oculo*9visumqu6lacessant.<br />

11 bat remarquer combien la théorie des anciens, sur la<br />

tision, était ingénieuse; Lucrèce nous la dételoppe atec<br />

beaucoup de clarté et d'élégance. Les détais minutieui<br />

sont reletés par les charmes d'une poésie pittoresque et<br />

gracieuse ; il est impossible le rassembler plus de difficultés,<br />

et ie les tainere plus heureusement.<br />

Il est curieux de comparer le mécanisme que les anciens<br />

supposaient pour opérer l'action de la tue, au sys*<br />

tème supposé pr les modernes. Les stoïciens pensaient<br />

que de l'intérieur de Fœil s'élancent à sa surface des<br />

rayons tisuels, qui poussent l'air, le compriment et l'appliquent<br />

contre les objets extérieurs. De sorte que f dans<br />

leur système , il se bit une espèce de cène y dont le sont»<br />

met est à la surface de Fœil, et la base posée sur l'objet<br />

aperçu. Or» disent-ils, de même qu'en tenant à la<br />

main un bâton, on est instruit, par l'espèce de résistance<br />

qu'on éproute f de la nature <strong>du</strong> corps touché, s'il est<br />

<strong>du</strong>r ou mou , poli ou raboteux, si c'est de la boue ou <strong>du</strong><br />

bois, de la pierre ou une étoffe; de môme la tue, au<br />

moyen de cet air ainsi comprimé, est instruite de toutes<br />

les qualités de l'objet qui sont relatites à la tue, sll est<br />

Mme on noir , beau ou difforme, etc.<br />

Selon Aristote, la chose se passait tout différemment :<br />

c'était la couleur même des objets extérieurs qui excitait,<br />

et, pour employer ses propres termes, qui ré<strong>du</strong>isait à<br />

l'oela la faculté d'être éclairé 9 qui appartient à l'air, per$*<br />

piemumt, acte; et à Faided'une propagation non interrompue<br />

dans l'air interposé entre l'objet et l'oeil, forgane<br />

était mis en tibration par son moyen 9 le mnsmiwn intérieur<br />

étant ébranlé t #oè s'ensaitait la perception èm<br />

objets, ainsi, dans les principes ie ce philosophe, l'air<br />

fait (a fonction <strong>du</strong> bâton, comoie chez les stoïciens ; mais<br />

c'est l'objet extérieur qui est la main, et l'œil qui est le<br />

corps touché. Chaque explication est donc ici finterse de<br />

l'autre. Bans la première, ie mécanisme de la tision commence<br />

par I'CRB , et se termine aux objets extérieurs, par<br />

le téhieule de fair; dans la seconde, il commence par<br />

les objets extérieurs 9 et se termine à l'œil, aussi par h<br />

téhieule ie Fair.<br />

Les pythagoriciens réunissaient dans leur explication<br />

ces deux mécanismes si opposés. Ils croyaient que les<br />

rayons tisuels, élancés de Fœil, allaient frapper les objets<br />

extérieurs, et qu'Ms étaient de là réfléchis ters Forgane.<br />

C'étaient des espèces de messagers députés pr<br />

Fœil ters les objets extérieurs, et qui, à leur retour,<br />

faisaient leur rapport i Forgane.<br />

Dans les principes d f Épicure 9 tout se passait pr des<br />

, simulacres, des images, des effigies substantielles, qui,<br />

en tenant frappe? l'œil, y excitaient la tision. C'était<br />

là que se bornait tout le mécanisme. 11 n'était pa$ nécessaire<br />

que les simulacres tratersassent les différentes humeurs<br />

des yeux 9 qu'ils ébranlassent la rétine » qu'ils affectassent<br />

le sensorium, puisque l'Ame, selon ts doctrine<br />

d'Épieure, était dans les yeux comme dans le $m*<br />

AWftff».<br />

Dieere porm oculot mmiimm mm cemereptst..,.<br />

Les modernes expliquent ainsi le mécanisme de la tision.<br />

lis contiennent tous qu'elle se bit pr des rayons de lumière,<br />

réfléchis des différents points des objets reçus dans la<br />

prunelle, réfractés et réunis dans leur passage à Ira?ers tes<br />

tuniques et les humeurs qui con<strong>du</strong>isent jusqu'à la rétine ;<br />

et qu'en frappnt ainsi, ou en faisant une impression sur<br />

les points de cette membrane, l'impression se propage<br />

jusqu'au certeau, pr le moyen des filets correspondants<br />

<strong>du</strong> nerf optique.<br />

•. §19. Princlplo » smeum smtimm lu ère» effami<br />

f nom Mandmnd® esprifmmm. L'explication que le poite<br />

bit ici de la sensation <strong>du</strong> goit est exactement conforma<br />

à celle qu'en donnent les physiologistes modernes; Ma<br />

partent <strong>du</strong> même principe que Lucrèce; mais ils-ont<br />

pusse plus loin les détails anatomiques, et les procédés<br />

chimiques sur la décomposition des corp satoureux.<br />

t. 673. Utraqm enim $unt in méllii mmmîsta sm<br />

pore. Ce ters n'est que la répétition de ce que h poét*<br />

a dit ailleurs

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