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au diamant a totalisé 816 m au projet régional Quebrada Perdida, et un forage d’exploration à proximité de la mine a
totalisé 2 140 m à Gualcamayo (trous souterrains de 1 608 m et trous en surface de 532 m).
Une nouvelle mise à jour des ressources dans la zone inférieure ouest QDD a été effectuée en octobre 2008. Le
rapport définitif a été présenté au début novembre (Simpson, novembre 2008). Cette étude tient compte des données
provenant des travaux de forage intercalaire effectués récemment en vue de rehausser un volume d’environ
240 000 onces de ressources mesurées dans la catégorie des ressources indiquées et mesurées.
Les résultats provisoires tirés de cette nouvelle mise à jour des ressources indiquent une hausse globale en
onces de 294 000 onces, pour un total de 905 000 onces titrant 2,86 g/t Au. Les nouvelles ressources mesurées et
indiquées se sont chiffrées à 392 000 onces, pour un total de 769 000 onces titrant 2,9 g/t Au.
Le forage intercalaire a permis de confirmer et d’accroître l’estimation initiale des ressources (janvier 2008)
grâce à l’ajout d’autres données relatives à la teneur et au volume pour la zone inférieure QDD. Les données
d’exploration provisoires ont également confirmé le prolongement ouest de la ressource.
Minéralisation
Le terrain Gualcamayo compte quatre minéralisations distinctes, dont trois présentent actuellement un intérêt
économique. Il s’agit (i) de l’or disséminé distal encaissé dans des sédiments (QDD), (ii) des gisements de skarn sulfurés
qui renferment du cuivre, du zinc et du molybdène ainsi qu’une minéralisation or-arsenic de phase tardive (AIM) et
(iii) d’une minéralisation porphyrique de molybdène.
QDD
La minéralisation aurifère à QDD est présente sous forme de sédiments carbonatés dans des brèches
carbonatées concordantes et discordantes et du calcaire fracturé. La minéralisation aurifère est associée à un épisode
hydrothermal se superposant sur les skarns proximaux et se prolongeant dans les calcaires et les marbres environnants.
Le canyon QDD lui-même est situé le long d’un système de dykes et de failles, qui est considéré comme une structure
de rifts de l’Ordovicien réactivée ayant servi de conduit principal pour les fluides hydrothermaux qui se sont éloignés
des points de contact intrusifs.
Les fluides minéralisés se sont dispersés dans des aquifères de calcaire réceptif et semi-concordant se déplaçant en
amont-pendage suivant le sens du gradient hydraulique, sur une distance de plus de 600 m du filon nourricier QDD. La
perméabilité a été assurée par plusieurs facteurs de déformation et d’altération formant de vastes brèches d’effondrement
concordantes et inclut ce qui suit : a) la karstification météorique précoce de la formation supérieure San Juan et, plus
particulièrement, les membres de calcaire à falaises ayant subi une bioturbation; b) la dolomitisation hydrothermale du
membre de dolomite de diagénèse préexistante de la formation supérieure San Juan qui a amorcé l’effondrement et la
formation de la brèche du calcaire karstique sus-jacent; c) une formation de faille d’orientation est-ouest, une formation de
brèches tectoniques le long des charnières de plis, une formation de stylolite au cours de la phase de déformation de
contraction et de transpression continue pendant l’orogénèse des Andes. Ces trois facteurs ont produit une fenêtre
stratigraphique très perméable (brèche concordante) dans la formation San Juan supérieure qui, par la suite, a circonscrit les
fluides sulfureux de minéralisation dans les brèches d’effondrement hydrothermales plus anciennes.
Au cours de la période de dépôt d’or, la karstification hydrothermale et la formation des brèches se sont
également superposées sur les brèches d’effondrement plus anciennes, entraînant la dissolution de carbonate et son
écoulement en amont du gradient, où ils se sont déposés sous forme d’un réseau de filons composés de calcite,
recouvrant les fractures et les vides, sus-jacent aux brèches d’effondrement. Les fluides supergènes descendants ont
également été regroupés le long du système de karst hydrothermal en formation, donnant naissance aux brèches à
structure de sédiments de karst et aux sédiments de karst ayant une teneur pouvant atteindre un mètre d’épaisseur au
fond des cavernes. L’altération des roches hôtes est minimale et la teneur en sulfure est plus élevée. L’or, les sulfures
(l’arsénopyrite), le réalgar, l’orpiment, la pyrite et la calcite se sont déposés le long des fractures ainsi que sous forme de
remplissage matriciel. Les valeurs aurifères plus élevées sont reliées, sur le plan spatial, aux brèches intrusives (Bx4).
Les structures minéralisées sont fortement oxydées sur toute la profondeur des forages, à l’exception d’intervalles
mineurs non oxydés où la minéralisation primaire a été préservée.
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