Mag n°14 - Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux

a suivre
Hip Hop
danse
au fil d’avril
information et vie municipale
n° 14 • avril - juin 2011
rétrospective
Trois arts
pour un
bourgeois
dossier
Jeunesse :
agir et partager
histoire
Bruits
de rues

2
édito
Le mot du maire
Le 15 avril prochain je vous invite à la
réunion annuelle de présentation des
finances de la ville. Cette année nous
présenterons aussi le projet de la zone
d’activité commerciale et artisanale, ainsi
que les premières réflexions sur le rond
point des Carriers (ex Total).
Pour les élus de la majorité, venir à votre
rencontre est l’occasion de restituer les
résultats de leur action et de prolonger
ainsi leur travail quotidien, naturellement
moins visible. C’est aussi la meilleure façon
pour les habitants de s’assurer que ceux
qu’ils ont choisi exercent leur mandat au
service de l’intérêt général.
Nous y aborderons certains dossiers
incontournables et qui nous tiennent
à cœur, et tous ceux qui le souhaitent
pourront s’exprimer.
Pour vos élus c’est évidemment un
exercice très particulier. Non parce que
certains sujets seraient tabous ou gênants,
mais parce qu’il est parfois difficile de
synthétiser, même en quelques heures,
le travail considérable que représentent
l’administration quotidienne et la gestion
des projets d’une commune comme Saint-
Paul.
J’ai en tout cas la conviction que ces
rencontres répondent à un besoin qui
n’était jusqu’alors pas satisfait. Comment
pourrait-il en être autrement puisque cette
démarche, pourtant si simple, si naturelle
est si nécessaire à la démocratie.
La parole trouve enfin un espace pour
s’exprimer. Elle est alors exigeante, parfois
sévère, quelquefois encourageante.
D’autres fois encore, elle reflète une
incompréhension voire un malentendu sur
des thèmes sur lesquels certains manient
la désinformation et la manipulation.
Ces rendez-vous annuels, nous les
poursuivrons car ils sont aussi le
complément des nombreuses lettres
auxquelles je réponds chaque jour, et des
échanges que j’ai chaque semaine avec
tous ceux d’entre vous qui souhaitent me
rencontrer.
Ces réunions publiques sont aussi les
prémices d’une future série de rendez-vous
sur le réaménagement de l’entrée de la
ville, du futur quartier de la juiverie.
En avril prochain, le Conseil municipal
adoptera le budget supplémentaire 2011 et
les taux des taxes foncières et d’habitation.
Sans préjuger des chiffres ni de la décision
du Conseil municipal, je suis convaincu
que grâce à notre gestion très rigoureuse
au cours de l’année 2010, nous pourrons
encore une fois maintenir les taux actuels
d’imposition sans pour autant renoncer
aux investissements et aux ressources
nécessaires au bon fonctionnement de
notre ville.
L’ampleur de la crise économique actuelle
nous oblige à la prudence et à la solidarité.
Saint-Paul doit aussi regarder vers l’avenir :
elle doit dès aujourd’hui incarner et susciter
un réel dynamisme de projets, en se dotant
des équipements permettant de renforcer
sa vie socio-économique et commerçante,
son tourisme, la valeur de ses quartiers.
Soyez assurés de notre détermination à
accompagner tous ce processus de longue
haleine qui tend à maintenir Saint-Paul-
Trois-Châteaux dans le peloton de tête des
villes où il fait bon vivre.
> Jean-Michel Catelinois
Maire de Saint-Paul-Trois-Châteaux
Si vous ne recevez pas le magazine dans votre boîte aux lettres signalez-le au Guichet unique de la mairie.
Magazine municipal d’information / Directeur
de publication : Jean-Michel Catelinois / Maquette :
Kaligram / Service communication Ville de Saint-Paul-
Trois-Châteaux / Rédaction : Agence ELC2 et service
communication de la ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux
Photographies : Agence ELC2 / Service communication / Huguet
Volley-club / Conservatoire / Les Compagnons de la Pierre Blanche
Fête du livre de jeunesse / Auremar-fotolia / ACT / Les Toon’s
Distribution : ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux
N°14 / avril 2011 / Tirage : 4 5 0 0 e x .
Dépôt légal en cours. Numéro ISSN en cours
Réalisation & impression : GRAPHOT 26130 Saint-Paul-
Trois-Châteaux.
12 mm
Document labellisé
8 mm
Toutes les infos sur internet :
www.saintpaultroischateaux.fr
sommaire
À suivre À saint-paul
Chemin des arts en Tricastin 03
Fête des sources 03
Ateliers & Vitrines 03
Semaine du développement durable 03
Stage de peinture 04
Hip Hop 04
Fête de la musique 04
Forêts communales 05
Festival polynésien 05
Nuit de l’Eau 05
Nuit des musées 05
rétrospective
Le bourgeois gentilhomme 06
Fête du livre de jeunesse 06
Salon des vins et omelette aux truffes 07
Volley ball 07
Ateliers & Vitrines 07
Trophées de la communication 07
Gens d’ici
Portraits 08
dossier
Jeunesse : agir et partager 09
vie municipale
Saint-Paul en chiffres 12
Accueil de loisirs sans hébergement 12
Télévision numérique terrestre 12
vie économiQue
Le Tour de France 13
expression
Groupes politiques 14
histoire
Noms de rues 15
ecolopoint
Feu de position
« Attention, le feu part plus vite que l’on ne
pense rappellent sans cesse les pompiers ».
Avec les rayons du soleil qui passent au feu
vert, les jardiniers tout feu tout flamme
reprennent les activités de plein air. Faisant
feu de tout bois, ils coupent, nettoient,
ramassent. Le coup de feu de printemps
est là et avec lui la tentation d’incinérer
sans délais le tas qui désormais occupe
le terrain. Mais, surtout dans son jardin,
le coup de feu reste réglementé. Les feux
sont interdits en juillet et août, jugés dangereux
en février et mars (durant cette
période, tout brûlage doit 48 h avant, être
déclaré par écrit en mairie). Les autres périodes
laissent, sous la responsabilité du
propriétaire, le droit de brûler les déchets
de végétaux.

10 avril Balade culturelle
Grâce au Chemin des Arts
en Tricastin
Créé en 2006, ce pa rcou rs en
boucle relie les quatre communes
de La Garde Adhémar, Saint-Paul-
Trois-Châteaux, Saint-Restitut et
Clansayes.
Avant tout pédestre, balisé et labellisé
« chemin de petite randonnée » par le
Conseil général, il permet de découvrir des
panoramas, des sites et édifices, notamment
romans, et les galeries d’art contemporain
en activité sur les quatre communes.
Afin de le promouvoir, chaque année, une
randonnée particulière est organisée,
qu’il est possible de n’effectuer que
partiellement.
Le 10 avril prochain, vous pourrez petitdéjeuner
à Clansayes à 8 h 00, parcourir
l’itinéraire prévu en bénéficiant d’une
présentation des expositions qui seront
alors proposées dans les galeries d’art, sans
oublier le repas tiré du sac, les apéritifs
offerts, et pour ceux qui le souhaitent un
buffet campagnard (10 € sur réservation) à
Saint-Restitut.
18 juin Animations
les événements à ne pas manquer
Inscriptions et renseignements :
Olivier Mondon
archives@mairie-saintpaultroischateaux.fr
04 75 96 95 16
Fête des sources 18 juin,
à Saint-Restitut
Entre histoire vraie et fadaises, il est difficile
de savoir où est la vérité. Au diable l’histoire,
nous arrivons au spectacle du 18 juin, où
se rencontrent : un évêque, le marquis
de Montauban, un fontainier en colère,
Madame Sans Gêne et Napoléon 1 er . Les
villes de Saint-Paul-Trois-Châteaux et Saint-
Restitut se crêpent amicalement le chignon,
non pas à cause d’oignons, mais de chapons.
On dit que l’Empereur présent à Montélimar
viendra en terre tricastine pour arbitrer
l’affaire. C’est en tout cas ce que les élus des
deux villes, comédiens pour la circonstance,
joueront dans les rues de la belle voisine. En
avant-première le magazine dévoile la photo
du plus célèbre des Corses
Jean-Claude Monnier costumé pour la Fête des Sources
À suivre
À saint-paul
30 avril Ateliers & Vitrines
Marché à
l’ancienne
Après la guerre, témoignent Mesdames
Flandrin et Albin, octogénaires de la
Joie de vivre, les marchés du mardi
comptaient peu de commerçants.
M. Ode vendait des outils, il y avait
un marchand de lapins, un poissonnier,
deux bancs de légumes et de vêtements.
« Le renouveau du marché remonte à
Pâques 2009, un succès, 60 stands et
des animations dont la plus amusante
fût la balade des oies. » Cette année sera
l’occasion du 3 ème marché à l’ancienne
(samedi 30 avril). La ville réfléchit à une
étape encore plus ambitieuse : le retour
d’une foire commerciale et artisanale.
Renseignements :
Ateliers & Vitrines 04 75 96 65 70
1 er - 7 avril Environnement
Semaine du
développement
durable
Tri, enlèvement des ordures, déchetterie
et définition d’un contenu pour son
agenda 21, autant d’initiatives pour
la défense de l’environnement. La
municipalité s’associe à la semaine pour
le développement durable du 1 er au 7
avril. Jennifer Thomas ambassadrice
du tri confie, « élus et membres de la
commission souhaitent sensibiliser toute
la population. » Un stand municipal samedi
et mardi matin montrera comment mieux
faire son tri et jardiner sans pesticides.
Jean-Luc Lenoir adjoint en charge de
ce dossier lève un peu le voile sur les
temps forts, « un pique-nique “sans
déchets ”réunira les scolaires le mercredi
6 avril, une transhumance de brebis et un
nettoyage pastoral du bois de Piéjoux sont
prévus ». Programme complet sur le site
Internet de la ville.
3

4
À suivre
À saint-paul
9 & 10 avril
Stage de peinture
Impression
sur une palette
Roberto Minera et Renée Lindemann à Trecate
Peindre c’est simple et compliqué.
Entre l’enfant qui fait ses gammes avec
des couleurs appliquées à gros traits,
inscrivant sur le papier sa famille et le
maestro qui d’un coup de crayon trace
sur une feuille sans appréhension ni
arrêt un minotaure fabuleux, que de
travail. C’est un bout de cette passion
que l’ACT animée par Renée Lindemann
transmettra durant un stage de peinture
à l’huile (9 et 10 Avril) à une douzaine de
participants. L’ACT avait rencontré, fin
2010, Roberto Minera à l’occasion de
son salon où il était le peintre invité.
Le maître de Trecate ville jumelle de
Saint-Paul sera présent pour conseiller
les peintres locaux qui s’essayeront sur
le thème de l’impressionnisme italien,
à la salle Chausy. Devant la toile avec
pinceaux et couleurs, les stagiaires
auront en mémoire quelques maîtres
de l’impressionnisme qui sillonnèrent la
Provence : Cézanne, Gauguin, Matisse…
Renseignements :
assoc.act@laposte.net
les événements à ne pas manquer
8 & 9 avril Danse urbaine
Hip Hop
danse au
fil d’avril
Danse urbaine et langue française, le
métissage est à découvrir les 8 et 9 avril.
Actions à l’initiative de la ville, de la
Fédération des Œuvres Laïques (07 et 26),
de la MJC, de l’Université populaire et du
Festival du film. Les jeunes tournent sur
des têtes bien pleines, aux sons du beat, une
alchimie qui aurait pu être concoctée par
Béjart et Boris Vian, un détour qui décoiffe.
Offertes par la municipalité,
les rencontres du samedi 9,
à la MJC et à la salle Pommier :
• 16 h, atelier hip-hop (Mathias Thuladar).
• 17 h, à l’initiative de l’Université populaire,
conférence avec Lionel Fredoc (spécialiste
du hip-hop).
• 18 h 15, la Cie De Fakto pendant 35 minutes
se produit avec « La belle affaire », un
spectacle sur l’amitié.
La Fête de la musique a eu lieu pour
la première fois en France en Juin
1981. En 2011, on célèbre donc les 30
ans de ce super événement devenu
incontournable. Aujourd’hui, ce sont
800 000 musiciens et pas loin de 10
millions de spectateurs !
Saint-Paul tient sa place dans le concert des
initiatives. « Nous associons le plus possible
les répertoires français et la connaissance
des musiques d’ailleurs » explique Christine
Etuy, adjointe aux affaires culturelles.
L’élue dévoile les spectacles : Les Toon’s,
un trio 100% drômois. Ces fans de Freddy
Mercury et de Daniel Balavoine (thème de
• 20 h, des chorégraphies des jeunes
vainqueurs du « Tremplin hip-hop de la
Drôme » et des groupes de la MJC.
• 20 h 30, la Cie De Fakto propose un
spectacle alliant encore hip-hop et Brel
avec « J’arrive ».
Le vendredi 8, au ciné
• 20 h 30, « Yo también » un film espagnol
réalisé par Alvaro Pastor. Daniel, 34 ans,
trisomique diplômé universitaire débute
un emploi dans un centre social, il fait la
connaissance de la jeune Laura. Histoire
d’une amitié unique…
Guichet unique : 08000 26 130
21 juin Fête de la musique
Musique en tête,
chansons en fête
leur concert) mélangent avec bonheur un
son rock et chansons françaises. Ils gravent
leur premier CD en 2005. Le second groupe
se nomme Urs Karpatz et ils arrivent tout
droit de Roumanie. Des Tziganes, qui se
revendiquent Romanos. Christine Etuy, avec
malice, ne se prive pas de souligner, « après
la stigmatisation de l’an dernier vis-à-vis
de cette communauté, il n’est pas inutile
de souligner la richesse de cette culture. »
En mélangeant des talents nationaux et
internationaux la soirée sera belle.
Mardi 21 juin, 20 h, place du Marché
Samedi 25 juin, journée portes
ouvertes MJC

eté 2011 De nouveaux circuits de promenade
Forêts communales :
les belles collines
du Tricastin
La ville attache de l’importance
à l’amélioration de l’accueil dans les
5 bois communaux : Sainte-Juste,
Chanabasset, Châtillon, Piéjoux et
Chameau.
Jean-Luc Lenoir, le 1 er adjoint, revient sur les
relevés effectués par l’Office National des
Forêts (ONF), « à la suite d’une concertation
engagée avec les associations locales de
chasse, des randonneurs, de l’escalade, de
tourisme. Nous avons exposé les attentes
de la ville : amélioration et développement
de l’accueil, préservation des aspects
naturels, compréhension du territoire par
les randonneurs. » L’ONF souligne dans son
étude une série d’atouts :
• les panoramas ;
• les richesses écologiques, paysagères,
patrimoniales ;
• l’accessibilité et la proximité avec l’Office
de Tourisme, la Maison de la Truffe, les
établissements scolaires, les parkings…
Mais le site montre des faiblesses souligne
l’élu : « une mauvaise lisibilité, trop d’entrées,
informations inexistantes, sentiers qui
laissent à désirer. La sécurité et le confort
des parcours restent insuffisants. Il est aussi
3 - 5 juin Festival polynésien
Bois de Chanabasset.
essentiel de regrouper les stationnements sur
Saint Paul 2003 et Chausy, qui constituent
le départ des promenades. » Le programme
pluriannuel adopté à l’unanimité en Conseil
municipal prévoit un réseau de promenades
dans les 5 forêts, avec un entretien régulier
des végétaux, des facilités d’accès, un
accueil et de l’information. Jean-Luc Lenoir
souligne une idée forte, « créer du confort
pour se promener en forêt, tout en assurant
sa protection et son respect. » Les premiers
aménagements seront en place avant cet été,
avec la randonnée de la truffière historique
sur la colline du Chameau. Le Conseil
municipal des jeunes et les autres instances
de consultation donneront leurs avis sur les
projets prévus en 2012 et 2013 pour les bois
de Piéjoux, puis Sainte Juste.
Polynésie les trois châteaux
T u consu ltes Wi kipedia et tu
découvres : « La Polynésie française
qui se compose de 5 archipels et de
118 îles dont 67 habitées ».
L’archipel de la Société avec les Îles du
Vent et les Îles Sous-le-Vent, l’archipel des
Gambier et les îles Marquises… Tu ouvres
la fenêtre et les Iles campent sous les
remparts de Saint-Paul. Magie de ce rendezvous
annuel qui fait converger des milliers
de gens vers le Tricastin. Cette année, la
manifestation se tient en plein air et la
date coïncidera désormais avec l’Ascension.
C’est donc du 3 au 5 juin qu’il sera possible,
durant le Festival polynésien, de rencontrer
artisans, restaurateurs, tatoueurs venus
spécialement, pour donner un avant goût
d’été. Attention, le spectacle du samedi soir
s’annonce comme un reflet digne des rêves
que nous évoquent ces îles.
Inscriptions et renseignements Guichet unique en mairie
08000 26 130 (appel gratuit) et www.ville-saintpaultroischateaux.fr
2 avril Nuit de l’Eau
À suivre
À saint-paul
Une bouée pour
l’UNICEF et le Togo
Durant la manifestation de la Nuit
de l’Eau, la solidarité coule à flot.
« Les fonds récoltés permettent de
faire avancer les projets Unicef pour
l’approvisionnement en eau potable
et l’assainissement dans une dizaine
d’écoles du Togo » explique Stéphanie
Bakhtar, adjointe à la jeunesse. Le
samedi 2 avril (18 à 22 h) à Saint Paul
2003 en présence de Chloé Lavaly
membre du comité de soutien pour
UNICEF et aventurière du dernier Pékin-
Express, le Cercle Nautique Tricastin,
le Tricastin Plongée Club, le Tricastin
Triathlon Club et le personnel de Saint
Paul 2003, animeront diverses activités :
aquagym, jeux, baptême de plongée ;
des réjouissances qui permettent aux
aficionados de l’eau de plonger dans
la solidarité. L’adjointe remercie à
l’avance, « cette goutte d’eau solidaire
est particulièrement utile sur le terrain.
Merci à tous les bénévoles qui rendent
possible cette manifestation. »
14 mai Nuit des musées
Carte blanche
pour une nuit noire
6 ème édition de la manifestation
européenne de « La Nuit des musées ».
Le Musée d’archéologie ouvre gratuitement
ses portes aux familles pour
manipuler les tesselles colorées et
s’essayer à l’art des mosaïstes antiques.
Le samedi 14 mai, entre 19 h 30 et
22 h 30, il devient possible de suivre un
atelier consacré à l’étude des pavements
anciens. Une autre activité laisse place
à la réalisation « pour de vrai » d’une
mosaïque constituée de motifs imaginés
par les visiteurs. Les passionnés
regarderont le film de la découverte d’une
mosaïque de 108 m2 , dont une partie est
exposée au musée. De 22 h 30 à 0 h, place
à la traditionnelle visite commentée de
l’exposition « Tricastin devenu romain ».
Le patrimoine archéologique local se
visite de manière ludique et instructive,
l’occasion d’en apprendre un peu plus
sur nos ancêtres les Tricastini.
En savoir plus : 04 75 96 92 48 et
www.musat.fr
5

6
rétrospective retour sur ce qui s’est passé à Saint-Paul
18 mars Théâtre
Le Bourgeois présenté en mars reprenait
cette logique d’associer dans un même
spectacle les trois arts. La prestation en
Tricastin regroupait pour la représentation
les Compagnons de la Pierre Blanche, le
Conservatoire et les Amis de la danse. Une
coproduction fructueuse permettant de
mettre sur scène : 10 comédiens, 13 musiciens
et 12 danseuses. « Nous souhaitions être au
plus proche de la prestation de création »
explique François Dautry, directeur du
Conservatoire. Perrine Bernard, professeur de
musique ancienne précise : « la représentation
s’inscrivait parfaitement dans notre projet
mars À mai La Fête du livre de jeunesse
Ce n’est pas un mais six auteurs que le Sou
des Ecoles Laïques accueille en résidence. Six
auteurs de la même collection « Ceux qui ont
dit non » publiée par Actes Sud Junior. « Une
première, qui permettra un travail avec les
collèges, les lycées et quelques classes des
écoles primaires » souligne Marie-Agnès
Jobin, directrice de la Fête du livre. Projet
d’envergure, qui met en scène six auteurs, les
élèves et tout le public entre le 14 mars et le
28 mai, avec animations scolaires, débats ou
ateliers d’écriture. L’objectif est de proposer à
tous une réflexion autour de : « Et vous, à quoi
dites-vous non ? ». Les auteurs travailleront
à l’écriture de nouvelles sur le thème : « Non
à l’individualisme ». Oser dire non ! Parmi
les ouvrages écrits par les auteurs présents
notons des « Non » de gens célèbres, celui
d’Hugo sur la peine de mort, d’Olympe de
Gouges sur la discrimination contre les
femmes, de Nimrod sur la discrimination
raciale… Oui à cette résidence. L’idée : créer un
événement, faire vivre un territoire, inventer
des liens entre générations, fédérer
Trois arts pour
un bourgeois
Molière et Lully l’avait composé de concert, Pierre Beauchamp avait
assuré la chorégraphie. Nous étions au 17 ème siècle et Louis XIV assurait la
gouvernance de la France.
pédagogique. » Moins visible que la réussite
de ce Bourgeois, le travail des 500 élèves du
Conservatoire et des Amis de la danse, « 300
élèves et beaucoup de travail. Après cette
représentation, l’école de danse prépare les
examens pour permettre aux danseuses
d’aller encore plus loin, voire embrasser
une carrière » souligne Liliane Dantzer.
Petit bonus, les élèves de Notre Dame qui
travaillèrent l’oeuvre assistaient à la générale.
On comprend en filigrane que les deux
institutions ne forment pas des Tartuffes et
ne sont pas Avares de talents.
Six auteurs en résidence
Table ronde avec les auteurs lors de la Fête du livre
des publics, des structures et associations
autour d’une réflexion. Par exemple, dans
les établissements, le projet fera appel aux
matières enseignées. Marie-Agnès Jobin
explique : « Le projet mobilise l’éducation et
tous les tricastins. » Certaine de la qualité des
actions et de l’intérêt qu’elles suscitent, la
directrice conclut, « si tout se passe bien, les
nouvelles écrites par les auteurs en résidence
à St Paul, devraient être éditées avant la fin
de l’année. »

WeeK-end Vin et truffes
Des truffes pleins
les œufs !
Honneur aux festivités hivernales
avec un quart de siècle à célébrer.
Est-ce parce que ce mois compte moins de
jours qu’il est de tradition de rendre hommage
aux truffes, œufs et vin du coin ? « En plus
cette année, nous célébrions le quart de
siècle de la Maison de la Truffe du Tricastin »
indique Jean-Claude Monnier, Conseiller
municipal en charge des animations. Sous les
blancs chapiteaux dressés pour accueillir les
visiteurs les conversations allaient bon train.
Les 25 viticulteurs ont largement animé le
salon des vins. Quatre caisses sur un chariot,
un groupe d’amis des coteaux du Tricastin se
dirigent vers le parking Chausy. « RAS, c’est
mon fils qui conduit » plaisante l’homme en
confiant les clés à son gamin.
Rayonnement
Plusieurs milliers de personnes se dirigent
vers Saint-Paul-Trois-Châteaux. Le rendezvous
rayonne large. À la Maison de la Truffe,
une étude rapide sur la base de 355 chèques
émis montrait que 52 avaient pour signataires
sport Volley ball
Le club naît en 1981. Trente ans après
que se passe-t-il sous le filet ?
Jean-Paul Rolland rejoint le club en 1987. Il le
préside depuis une dizaine d’années. « Nous
vivons un bel essor. Une équipe d’anciens
joueurs de bon niveau me secondent. Nos
Dégustation lors du salon des vins
des habitants de Saint Paul, 55 un village
limitrophe, 80 un rayon de 50 km, 62 de 100
km et 86 plus de 100 km. Nous venons de
Marseille confient deux couples joyeusement
attablés devant leurs assiettes. « La truffe
reste un plaisir rare. Ici cette petite folie reste
abordable. Merci aux organisateurs et aux
poules, il se dit que vous cassez 12 000 œufs !
Respect pour les gallinacés » plaisantent-ils.
« Nous avons régulièrement des Belges, des
Nordistes et des gens du midi, » confirme
l’élu en charge de l’animation. Il se réjouit
surtout « du côté sympathique et bon enfant
qui caractérise ces manifestations. »
30 bougies pour le volley
résultats s’expliquent par ce travail commun »
explique le président. Le responsable égraine
les équipes du club : deux benjamins, une
minime filles, deux cadets (une filles, une
garçons). « Nos juniors jouent en séniors,
ils ont le niveau pour cette compétition »
commente Jean-Paul Rolland. Aujourd’hui,
avec 110 licenciés dont près de 80 jeunes, le
club a des ambitions. « Nous disposons d’une
école de volley depuis trois ans. Nous axons
le travail dans cette direction » insiste Jean-
Paul Rolland, devant la paëlla servie durant
l’anniversaire. Les bénévoles insistent, « nous
recrutons en permanence. Dites aux ados
de venir voir. L’expérience montre qu’aller
à un entraînement, c’est adopter l’activité ».
À vérifier : les séances de volley se déroulent
chaque lundi, mardi et vendredi à 18 h 30 au
gymnase du Resseguin.
rétrospective
5 février Ateliers & Vitrines
Bravo
les commerçants
La dynamique association
« Ateliers et Vitrines » tenait son
bal annuel le 5 février avec le
tirage au sort en fin de soirée.
Ils avaient promis de faire gagner une
Peugeot 107, c’est une cliente de la
quincaillerie Lenoir qui depuis le 5 février la
conduit. 2 ème édition et succès encore plus
éloquent que l’an dernier. 550 danseurs se
sont dandinés à Saint Paul 2003, bravo !
En compagnie de nombreux élus, de Jean-
Luc Lenoir 1er adjoint, de Jean-Michel
Catelinois, Françoise Fronton présidente
dira la satisfaction pour la participation à
la soirée. Les commerçants préparent déjà
d’autres actions, le marché à l’ancienne
(30 avril), les nocturnes cet été et en août
la 10 ème édition du marché des potiers.
trophées
de la communication
Votre magazine
récompensé
Deuxième place sur le podium
pour la ville de Saint-Paul-Trois-
Châteaux
19 janvier, rassemblée autour de Jean-
Michel Catelinois, l’équipe de la communication
Cathy Cooper, Aurore Alcalay,
Florence Exbrayat Beauchet, Joëlle
Lehmann. Une réception pour fêter un
nouveau succès de votre magazine. Il
arrive sur la 2 ème marche du podium des
magazines municipaux des villes de moins
de 10 000 habitants. La récompense est
décernée par les « Trophées de la communication
» qui tenaient séance à Marseille
fin novembre. Occasion également pour la
ville d’accrocher au veston de sa toile son
troisième @, sur une échelle qui en compte
cinq. « C’est votre journal, un magazine qui
parle de vous, une ville qui se parle à ellemême
et qui met les Tricastins en relation
entre eux » dira Jean-Michel Catelinois.
Avec Cathy Cooper, ils remercieront « celles
et ceux qui par leur travail, leur gentillesse,
leur disponibilité, permettent de mettre
à la une les talents des Tricastins. »
7

8
Gens d’ici
Rina Despeysse
Quand les rimes
s’expriment
des Tricastins qui font la ville
La dame égraine des vers ciselés et effilés
comme les aiguilles des montres de
l’horlogerie où elle passa 22 années. Rina
Despeysse découvre la versification à
l’occasion d’un hommage rendu à un ami.
Des phrases bien tournées, un auditoire
conquis, et Rina depuis soigne les mots qui
l’accompagnent sur le sentier de randonneuse
de la poésie. « Je retranscris sur des
feuilles libres et blanches, les thèmes qui
m’autorisent à broder, à escalader des espaces
de la vie » confie-t-elle. Voici un poème
présenté pendant l’atelier : écriture et lecture.
LA CHAPELLE
C’est une sculpture
Qui se dessine dans le ciel ;
Perchée sur son rocher,
Elle nous scrute et nous domine
Depuis des éternités.
C’est un petit joyau, laissé par nos aïeux
D’elle il ne reste que les murs,
Des impairs ont détruit son âme.
Elle tient bon au gré du temps,
Au fort Mistral de notre terroir.
Si l’envie nous vient de lui rendre visite,
Un chemin caillouteux, nous y invite
Et l’on s’aperçoit tout là-haut,
Que le spectacle est merveilleux.
Elle a tout le village à ses pieds,
Et un regard de tous côtés.
Elle nous sert de lampe de chevet,
Car le soir elle allume son phare de lumière,
Pour guider les égarés,
Ce qu’elle a toujours fait
Tout au long de sa longévité
Alexandre Vacherot
Le striker
de Saint-Paul
Un minime timide, un joueur titré. Dix
quilles à viser pour ce gamin de 12 ans.
Grand ou petit, le bowling consiste à
« dégommer » le plus de quilles avec deux
boules de plus de 10 kilos. À ce jeu Alexandre
Vacherot affiche de l’adresse. « Un talent
inné pour ce jeune
prodige » commente
son entraîneur Daniel
Dantzer. Première
place en benjamins,
idem en minimes, « en
« il remarque
les qualités
du gamin... »
2010 Alexandre a tout gagné : championnat,
critérium régional, interrégional, deuxième
minime français… » commente sa maman.
Lui, no comment ! Les capacités au bowling
devant sans doute faire appel au mental
plutôt qu’à l’oral.
Il présente son équipement : trois
énormes boules noires avec trois trous,
des chaussures spéciales. Il sourit et avoue
s’entraîner avec les séniors. C’est sa maman
qui affirme, « il bat régulièrement les
adultes. » Lui, no comment ! Le club fédère
12 jeunes et une quarantaine d’adultes.
Alexandre découvre le bowling avec Saint
Paul 2003. Un coup de foudre qui oblige
sa maman à l’accompagner d’autres fois.
À côté, un homme joue, il remarque les
qualités du gamin. C’est Daniel Dantzer,
l’entraîneur du club local. Une histoire
sportive commence, attention c’est de la
graine de champion.
Sébastien Steyer
L’Indiana Jones
des dinosaures
Tout petit déjà Sébastien dessinait avec son
grand père ces grands monstres terrifiants.
Il crapahute dans les collines voisines à la
recherche de trésors comme des dents de
requin ou ammonites qu’il collectionne
avec ferveur. « Moi, quand j’étais petit, pour
chaque petite dent placée sous l’oreiller,
c’était une statuette de dinosaure que
la petite souris m’apportait », confie-t-il
malicieusement. Sébastien n’est jamais
sorti de l’âge dinosaure : cette passion
d’enfant est restée intacte et lui a donné
l’énergie pour faire 9 années d’études
après le bac pour devenir paléontologue
chercheur CNRS affecté au Muséum
National d’Histoire Naturelle. Son bureau ?
Au choix, le Jardin des Plantes à Paris qu’il
regagne chaque lundi matin ou alors les
déserts de Zambie, Maroc, Afrique du
Sud, Laos. Là, c’est en tenue d’explorateur
qu’il part à la recherche d’indices sur des
reptiles géants qui vivaient avant les
dinosaures, c’est-à-dire il y a 300 millions
d’années. De vraies expéditions en convoi
de véhicules tout terrain pour sillonner
les régions où la topographie géologique
est favorable aux fossiles de cette époque
de la vie sur terre devenue la spécialité
de notre Indi. Un campement de base, des
explorations par équipes de deux jusqu’à la
découverte du trésor : parfois un squelette
entier de reptile visible à la surface de la
terre dont les tempêtes de sable ont fait
un parfait travail de mise à nue. Dernière
trouvaille ? Des fossiles de salamandres
géantes de 8 mètres de long ! Bientôt à
Saint-Paul Sébastien dédicacera son livre
illustré « La terre avant les dinosaures ».
« C’est important d’alimenter la passion
des enfants » affirme-t-il avec douceur.

Une politique jeunesse, c’est
d’abord un réseau d’acteurs dont
il s’agit d’assurer la cohérence des
actions sur le territoire. « La ville
doit être en capacité de favoriser
cette dynamique, de proposer,
d’impulser des initiatives qui ne
peuvent aboutir qu’en partenariat.
On ne peut pas agir tout seul,
les structures, les associations,
les institutions, les parents, les
jeunes eux-mêmes, doivent être
les maillons de cette chaîne.
Élue municipale, je ne peux, ni
ne veux décider seule ce qu’il
faut faire pour les jeunes. Si les
projets construits collectivement
prennent un peu de temps, ils
avancent et sont au bout du
compte, partagés. Pas un sprint,
une course en relais », explique
Stéphanie Bakhtar, adjointe à la
jeunesse. Point d’étape.
reportaGe
Jakim, Camille, Benjamin et Lola, jeunes musiciens de la MJC
Jeunesse :
agir et partager
MJC, nouveau cap
« Personne ne savait vraiment où allait le
navire », résume le directeur de la MJC. Si les
activités d’apprentissage et de loisirs fonctionnaient
bien, ni la mission globale de la
structure, ni le sens du projet d’animation
n’étaient perceptibles, en plus de dysfonctionnements
de gestion. « Il fallait avant tout
clarifier le projet associatif, et dessiner un
projet pédagogique. Aussi fin 2010, des réunions
ouvertes à tous ont permis d’établir les
premières pistes d’un projet associatif partagé
par tous. Une MJC doit s’inscrire comme
partenaire culturel sur un territoire, et rendre
possible l’accès à la culture pour tous, c’est sa
mission première ». Un objectif qui nécessitait
une réflexion avec le personnel, les administrateurs
et les bénévoles. « Nous avons
aussi clarifié les rôles : de la journée portes
ouvertes pour qu’à l’interne chacun découvre
les activités des autres, à la politique résolue
pour que les bénévoles soient adhérents de
la MJC. C’est indispensable, donner de son
temps pour donner du sens, à partir de valeurs
et d’un projet collectif. »
La nouvelle dynamique engagée se traduit
aussi en actions dans la MJC et hors les murs,
avec les partenaires locaux : permanence de
dossier
la mission locale deux fois par semaine ; mise
en place du forum de la jeunesse le 16 avril ;
scènes ouvertes chaque deuxième samedi du
mois, où les élèves et professeurs de la MJC,
les artistes locaux peuvent se produire en
spectacle devant un parterre de 80 places ;
MJC ouverte du lundi au samedi, enfin. En
matière d’accueil de loisirs, ou d’activités, la
MJC s’inscrit comme un partenaire de tous
les acteurs du territoire, « nous passons d’une
logique concurrentielle, à une recherche de
complémentarité. De la même manière, nous
travaillons à une véritable politique d’accueil,
une vision globale de la jeunesse, sur l’orientation
et la formation, et à ce titre nous nous
positionnons comme partenaire du futur PIJ
(Point d’information jeunesse, voir article),
dans une dynamique de réseau », insiste
Francisco Co Escobar. Gestionnaire rigoureux,
le directeur et son équipe s’attachent aussi à
assainir les finances de la structure.
En matière de comptabilité, l’année scolaire
a remplacé l’année civile, « ce qui permet une
vision globale sur les activités d’animation.
Nous avons également beaucoup travaillé à
rationnaliser la gestion des salaires, comme
les statuts du personnel. » Pour autant, la MJC
souffre encore d’un passif important, « nous
9

10
dossier
reportaGe Les travaux dans la ville
sommes confrontés à une réalité économique
qui contraint les envies d’évolution de projet,
chaque euro est compté. Sans le soutien
de la ville, on ne survivrait pas. Nous avons
obligation à trouver d’autres recettes. » De
nombreux projets animent l’équipe de la MJC :
radio associative sur internet, renforcement
des actions de prévention routière avec
l’association éponyme, implication dans
les grands évènements de la ville. « Aller
au-delà de la mise à disposition de locaux,
pour organiser des modules découvertes liés
aux multiples métiers du livre et du cinéma,
ouvrir les horizons des jeunes. C’est aussi
cela notre mission d’éducation populaire,
proposer des possibles. »
23 avril
Just Listen :
électro festival 3.0
Pour la troisième année, Saint-Paul accueillera
le 23 avril sa désormais très prisée
soirée électro. 900 résas l’an passé, et
du monde refusé. Manque de places. 45%
de Tricastins et alentours, 55% de fêtards
extérieurs. Un événement qui marche et
compte des fidèles. « Cette année, pour ne
pas refuser des entrées comme en 2010,
nous augmentons la capacité d’accueil,
avec une jauge à 1000 personnes, dans le
respect des normes de sécurité bien sûr »,
souligne Jean-Claude Monnier, Conseiller
municipal chargé de l’animation. Il ajoute
que comme pour chaque édition, des mesures
spécifiques sont prises en matière de
prévention et de sécurité routière. Des attentions
qui sont gages d’une grosse soirée
mais sans réveil difficile. Aucun incident à
signaler d’ailleurs lors des éditions précédentes.
Aussi, le 23 avril, de 22 h à 5 h du
matin, Saint Paul 2003 se métamorphose
en club électro. Au programme : Superpitcher,
Cebb, Benedetto & Farina, Bastien
Grine, Greg Delon, Joris Delacroix, Stef.K.
Renseignements : 08000 26130
(appel gratuit depuis un poste fixe)
jeunes musiciens de la MJC
Sandrine Sartre, animatrice PIJ
PIJ, inauguration
16 avril
Promis lors du premier Forum de la jeunesse,
le Point information jeunesse (PIJ) de Saint-
Paul ouvre ses portes le 14 mars. Destiné à
renseigner et orienter les jeunes Tricastins,
sans exclusion d’âge, sur tous les sujets possibles
(jobs d’été, loisirs/vacances, santé, logement,
droits, etc.), il permettra de trouver
la bonne adresse, le bon interlocuteur, quelle
que soit sa demande. « L’objectif avec ce PIJ,
qui n’a jamais existé sur la commune, c’est de
constituer un guichet unique pour tous les
jeunes et un outil de coordination de tous les
acteurs jeunesse. En résumé, vous avez une
question, vous vous rendez place Castellane
et on vous indique qui a la réponse et comment
le contacter », explique Sylvie Colonna,
responsable du service jeunesse. Inauguration,
samedi 16 avril, en amont du Forum de
la jeunesse.
Connexion jeunesse
SP3C Connexion
Jeunesse,
samedi 16 avril,
faites-vous entendre !
Samedi 16 avril 2011, avec et à la MJC, à 16 h,
les jeunes Tricastins sont de nouveau invités
à discuter avec le maire de la ville et l’équipe
municipale. Pas de questions interdites, un
discours franc, direct. L’occasion d’exprimer
ses attentes, son point de vue, de proposer
ses idées, ses projets, de témoigner de son
expérience. En 2008, le premier forum avait
déjà rassemblé de nombreux jeunes et donné
l’occasion d’engagements des élus vis-à-vis
des attentes exprimées : plus d’informations
sur les dispositifs existants, plus de concertation,
plus d’animations en direction de la jeunesse.
Trois souhaits qui ont rencontré des
traductions directes, avec la création du PIJ,
celle du Conseil municipal jeunes, ou Just Listen,
le festival électro (voir les 3 articles). Du
concret. « Nous avons besoin de continuer à
construire la ville, les projets de la ville, avec
les jeunes ; SP3C Connexion Jeunesse c’est un
moment privilégié pour dire ce qui fonctionne
et ce qui cloche. Chaque jeune, chaque acteur
jeunesse doit être persuadé qu’il a voix
au chapitre. Et qu’elle est entendue, pour peu
qu’il parle. Il n’y a jamais de réponse au silence
», souligne l’adjointe à la jeunesse.

Conseil municipal jeunes
Joëlle LEHMANN
Des apprentis au
service de la ville
On le sait, la loi n’accorde pas à une mairie de
compétence directe en matière de formation
et d’emploi des jeunes. Pour autant, il n’est
pas interdit d’agir avec ses moyens : en
jouant un rôle de coordination des acteurs
économiques du territoire et des structures
jeunesse, ce à quoi la ville s’emploie depuis
longtemps, ou pourquoi pas, en accueillant
en ses murs des apprentis, ce qui est tout
récent. Ce dispositif n’avait en effet jamais été
mis en œuvre à Saint-Paul. Depuis Octobre,
Clément aux espaces verts, Amandine en
comptabilité et Joëlle à la communication,
valident leur parcours de formation en
travaillant au service de la collectivité, leur
rémunération étant bien sûr fonction du
cadre réglementaire de l’apprentissage. Ce
qui nécessitait à la fois un encadrement
de la ville, et des missions non seulement
valorisables au niveau de leurs diplômes (en
l’espèce un Brevet de Technicien, un BTS et
une Licence Pro), mais inscrites dans le cursus
pédagogique et professionnalisant. Chose
faite. Un coup de pouce utile pour ces trois
jeunes, un coup de jeune pour les services,
une chance pour la ville.
Amandine RIVIÈRE
Conseil municipal
jeunes, un mandat
en marche
Le 2 février, les jeunes élus du CMJ siègeaient
à leur première assemblée plénière. Une
séance sous forme d’un tour consciencieux
des services municipaux qui permit aux
nouveaux Conseillers de poser de multiples
questions aux agents comme au Maire qui
leur servait de guide. Au-delà de la découverte
du fonctionnement de la ville, organigramme
et épais dossier sous le bras, on commença
de discuter du futur règlement intérieur, du
fonctionnement et du calendrier des prochaines
commissions. Les parents se déclarèrent
ravis aussi de l’expérience inédite. Les jeunes
représentants quant à eux, sont bien décidés
à se mettre sérieusement au travail pour être
entendus de leurs aînés du Conseil municipal.
C’est tout le mal qu’on leur souhaite !
dossier
3 questions, 3 réponses à :
Stéphanie Bakhtar
adjointe à la jeunesse
Quelles sont les initiatives en faveur de la
jeunesse qui ont illustré votre action ?
Ma délégation elle-même et le service
jeunesse, auparavant assimilés au scolaire,
témoignent de notre ambition comme de
notre réalisme : pour travailler, il fallait un
plan et des outils. Ensuite, je me réjouis de la
création et du développement de plusieurs
initiatives : le Conseil municipal jeunes, le
Forum de la jeunesse que nous reconduisons
cette année, qui a été l’occasion d’un
dialogue nourri et constructif, la brocante
juniors qui rencontre un vif succès et se
pérennise, la MJC, acteur essentiel de la
ville en matière de jeunesse, d’animation
culturelle, d’éducation populaire, la Nuit
de l’Eau, ou encore l’ouverture en mars,
du Point information jeunesse qui comble
un manque évident sur la commune. Le
travail en synergie a payé.
Animation et information ont marqué
les attentes exprimées lors du premier
Forum de la jeunesse, comment y avezvous
répondu ?
Il faut rester modeste, les jeunes par
définition ne sont pas captifs des politiques
publiques, et notre rôle principal doit se
concentrer à leur donner le plus d’outils
d’information possible. Ce pourquoi je
tenais absolument à l’ouverture du Point
information jeunesse. Des questions
de mise aux normes des locaux et de
labellisation ont notablement allongé les
délais de réalisation, je le regrette, pour
autant, il est aujourd’hui créé et il faudra
s’employer à le faire connaître.
Il vous reste du travail, donc ?
Agir au service de l’intérêt général, fûtil
jeune, est évidemment un chantier
permanent. En plus du PIJ, dont il faut que
les jeunes se saisissent, ce qui nécessitera
un travail partenarial avec les autres
structures jeunesse, nous allons nous
atteler à la création d’une base de données
« stages/jobs d’été », destinée aux jeunes de
tout niveau scolaire. Nous devons œuvrer
techniquement à davantage d’équité. Un
principe sur lequel il ne faut pas transiger.
11

12
vie
municipale ce que le Conseil municipal décide
Saint-Paul
en chiffres
1098, C’est le nombre total
de verbalisations effectuées par la
police municipale en 2010. Les agents
rédigeront 630 PV pour infractions
en zones bleues, 299 amendes pour
stationnement gênant. Sur les radars,
ils constateront et sanctionneront 76
excès de vitesse, en majorité supérieurs
de 5 à 20 km/h. Avec des effectifs
renforcés et des plages horaires plus
amples, la police municipale prépare
pour les réfractaires de la chaussée
une belle collection de « papillons ». A
méditer.
accueil de loisirs
sans héberGement
Démarrage
de la construction
du nouveau ALSH
La commune construit, dans un
espace situé entre le stade de
foot, l’école de danse et Saint Paul
2003, un centre de loisirs (ALSH).
Les travaux démarrent en ce moment
et devraient s’achever d’ici le milieu de
l’été. Le bâtiment de 800 m 2 accueillera
en journée, les enfants de Saint-Paul, le
mercredi et durant les vacances scolaires
à partir de 2013. L’échéance semble
lointaine, mais le bâtiment, durant dixhuit
mois, servira de lieu « tampon » pour
recevoir les enseignants et les enfants
de l’école maternelle et élémentaire du
Resseguin, qui en deux tranches sera
largement rénovée. A suivre...
télévision numériQue terrestre
TNT, changement
sans explosion
Bernard Decome et Chantal Bélézy
À partir du 14 juin, sur l’émetteur de Privas, la TNT c’est-à-dire
la télévision numérique terrestre arrivera sur vos écrans. Mode
d’emploi.
« Vous serez largement et régulièrement
informés de cette mise en place qui a déjà
commencé dans d’autres régions françaises
et qui se passe sans grosses difficultés »
expliquent ensemble Chantal Belezy et
Bernard Decome, élus en charge du dossier
à la ville. « Cet aménagement, pour recevoir
la télévision numérique et les nombreuses
chaînes qui s’y rattachent, mobilise le Syndicat
Intercommunal de Télévision qui rayonne
sur onze communes et trois départements »
précise Bernard Decome. Pour Chantal Belezy,
« il est très important de noter que l’arrivée de
la TNT remplace définitivement la diffusion
analogique reçue grâce aux antennes râteaux.
Si vous n’effectuez pas les changements, vous
ne recevrez plus la télévision. »
Qui recevra sans problème
Si votre téléviseur date des années 1981 à 2007,
il est équipé d’une prise péritel. Il suffira de
vous équiper d’un adaptateur et d’effectuer
un réglage de votre parabole ou antenne. Les
paraboles doivent être réorientées et vous
devrez en changer « la tête ».
Si l’achat de votre téléviseur se situe entre
2007 et aujourd’hui, il est pré-équipé de la TNT,
vous n’aurez qu’à rechercher les nouveaux
canaux des chaînes publiques et privées.
Qui ne recevra plus la télé
Si votre poste de télé est ancien, acheté
avant 1981, il n’est pas équipé de prise péritel
permettant de se raccorder aux nouveaux
réseaux. Vous devrez malheureusement
changer de télé ou vous en passer.
Un coût et un besoin
de spécialistes
Suivant les adaptations que vous devrez
effectuer, ces évolutions, même si vous ne
les avez pas souhaitées, ont un coût. Entre 20
et 50 euros pour l’achat d’un adaptateur. Au
minimum 280 euros pour une installation
nouvelle avec parabole, adaptateur TNTSAT
ou FRANSAT. Si vous souhaitez vous adresser à
un professionnel, vérifiez qu’il soit signataire
de la charte « Tous au numérique. » Dans tous
les cas, demandez un devis.
En savoir plus
Chantal Belezy et Bernard Decome confirment
« que la commune agira au maximum pour
accompagner ce changement imposé à
l’échelle nationale. Une réunion publique
sera organisée en présence de techniciens
et les habitants recevront des informations
personnalisées. »

economie Retombées du Tour de France
L’étape des saveurs
Le Tour de France fait escale
à Saint-Paul-Trois-Châteaux
les 18 et 19 juillet. Après Paris
Nice, le Dauphiné Libéré, la
Grande boucle pose ses valises
en terre tricastine. Signe
d’une bonne attractivité et de
valeurs populaires, la commune
endosse le maillot du meilleur
organisateur.
Une journée de repos et un départ, l’impact
pour la ville s’annonce important. Au-delà
du peloton, c’est une caravane, des centaines
de journalistes, 160 chaînes de télévision.
Claude Loverini, adjoint aux sports précise :
« Caravanes, accompagnateurs, coureurs,
soigneurs, assistances mécaniques et
médicales, ce sont entre 1200 et 1300
personnes qui se déplacent. » L’élu ajoute,
« ville de repos et de départ d’étape, ce
sont également entre 20 000 et 30 000
spectateurs qui, d’une façon, ou d’une autre,
et cela durant des heures, découvriront la
région et ses saveurs. »
Saint Paul, la belle adresse
Chaque année deux cent cinquante
communes tentent d’obtenir le passage
du Tour sur leur territoire. Saint-Paul a su
séduire les organisateurs. La Société du
Tour de France avait déjà testé les capacités
d’accueil, d’organisation et de sérieux de la
ville avec Paris Nice et le Dauphiné Libéré.
« L’accueil de grandes manifestations
populaires permet à la ville de poursuivre
trois grands objectifs » indique le maire. Jean-
Michel Catelinois les énumère : « Le sport de
tous, le sport de masse, trouve toujours un
renfort en rencontrant l’élite, le haut niveau.
En plus, et c’est décisif pour la commune,
nous présentons le Tricastin dans toutes ses
Jean-Philippe Rouveyrol et Claude Loverini
composantes, économiques et industrielles
et aussi nos atouts touristiques, les produits
du terroir. Enfin nous avons constaté, avec
les autres étapes de courses cyclistes, que
ce type d’animation permettait aux chefs
d’entreprises et décideurs économiques de
se rencontrer et de commercer ». Un coup
de publicité d’un bon rapport qualité prix, le
Conseil municipal a voté le budget nécessaire
de 55 000 euros à l’unanimité. Un éclairage
positif et des avantages que confirme
Nathalie Niéson, maire de Bourg-de-Péage,
qui accueillait le Tour l’an dernier. « La
notoriété gagnée est très importante. Il s’agit
d’une belle et grande fête, une animation de
très haut niveau entièrement gratuite. Elle
suscite un engouement massif. C’est aussi, et
cela m’a fortement marqué, une fierté pour
les habitants. Fierté de recevoir une telle
manifestation, et orgueil d’entendre parler
nationalement et très positivement de la
commune, sur les télés, sur les radios, dans
les journaux. »
Jean-Paul Olivier le 24 mai
Le tour permettra également aux passionnés
de participer à une conférence : « Les belles
histoires du tour » avec le journaliste vedette
d’Antenne 2 Jean-Paul Olivier dit « Paulo la
science » par les autres reporters. Il sera à
Saint Paul 2003 le mardi 24 mai à 21 h (entrée
gratuite).
vie économiQue
Départ
du Courreau
Jean-Philippe Rouveyrol du pôle
animation indique que « le mardi 19
juillet, c’est du Courreau que s’élanceront
les cyclistes en direction de Gap. La
ligne de départ sera matérialisée par
une banderole, et les manifestations
sportives et culturelles locales seront
labellisées : Saint-Paul 100 détours ! »
La commune « lance un appel pour
trouver une centaine de bénévoles,
pour travailler à l’organisation de cette
étape*, » avertit Claude Loverini. « Le
Courreau pour les coureurs » entendon
déjà en forme de clin d’œil. Dans la
France du début du XX e siècle, il fallait
être au mieux un grand fantaisiste, au
pire un fou charmant, pour imaginer
une course cycliste à travers tout le
pays. Géo Lefèvre, alors journaliste
à L’Auto, eût cette inspiration. Son
directeur, Henri Desgrange, eût l’audace
d’y croire, de le suivre et de parier gros
sur le Tour de France. Depuis le 1 er juillet
1903 le Tour existe, 2011, bienvenue à
Saint-Paul-Trois-Châteaux.
* Se renseigner et s’inscrire sur le site Internet de la ville.
13

14
expression des groupes politiques
Groupe de la majorité
Pourquoi l’intercommunalité :
La loi du 16 décembre 2010 relative à la
réforme des collectivités territoriales
impose aux communes de se structurer en
intercommunalité. Les futurs Établissements
Publics de Coopération Intercommunale
(EPCI) sont proposés et mis en place par les
communes et leurs élus. Quand l’entente
n’est pas possible, c’est le Préfet qui intervient
et impose sa vision de l’intercommunalité.
Pourquoi l’intercommunalité ? Tout
simplement pour développer la coopération
entre les communes et rassembler des
moyens souvent dispersés et insuffisants,
pour assurer un fonctionnement optimal
des services publics locaux, ou faire aboutir
des initiatives et des projets qui dépassent
souvent le seul cadre d’une commune.
En 2011, vos élus locaux vont décider du projet
intercommunal. Comment travaillent-ils ?
En premier lieu il y a une commission
municipale composée de 7 membres :
Groupe de l’opposition
Nous, Conseillers d’Opposition, nous sommes
choqués par la façon dont procède la Municipalité
à notre égard concernant le dossier
primordial de l’Intercommunalité qui se prépare
dans la confidentialité sans que nous
soyons informés et puissions communiquer
avec nos concitoyens.
Voilà bien du mépris pour eux et leurs représentants
en lesquels ils ont mis leur confiance
pour porter avis et conseil sur un sujet crucial
et d’avenir.
Nous réclamons catégoriquement et de toute
urgence que l’ensemble des Conseillers d’Opposition
soient régulièrement et démocratiquement
tenus informés des intentions et
décisions prises par la Municipalité dans ce
dossier.
5 de la majorité (JM. Catelinois, JL. Lenoir,
B. Decome, R. Entat, S. Terrasse) 2 de la
minorité (R. Garcia, M. Seux). A ce jour
cette commission a donné au Maire des
bases claires pour débattre avec les autres
communes. Le travail est rigoureux et
constructif.
Des réunions regroupent les 9 communes de
l’actuel Sivom , lequel constituait déjà lors de
sa création, il y a quarante ans, une avantgarde
d’intercommunalité. Ces réunions
à 9 enrichissent un projet élaboré par le
Maire de Saint-Paul sur les bases du mandat
donné par la commission municipale. Les
discussions ne sont pas simples , les craintes
nées du passage en intercommunalité sont
naturelles même si elles sont excessives.
Aujourd’hui les choses avancent et la
municipalité, avant la décision finale, ne
manquera pas d’informer et de demander
leurs observations aux Tricastins. Cette
Si l’Intercommunalité avance,
tant mieux mais pourquoi
dans le secret ?
De la part du Maire, une telle légèreté dans
la conscience que l’avenir de notre commune
concerne TOUS ses citoyens, relève soit de
la négligence soit d’une volonté délibérée
de passer outre les règles élémentaires du
fonctionnement démocratique de la vie publique.
Les Elus d’Opposition : M Duriaud, R Garcia,
V Gilot, F Limonta, A Roux, M Seux.
concertation sera suivie d’un débat et d’un
vote au Conseil Municipal.
Pour nous, le meilleur découpage aurait
été, c’est indéniable, les 14 communes des
deux cantons de Saint-Paul et Pierrelatte.
Elles forment un bassin de vie sociologique
et économique cohérent. Cet EPCI aurait
permis de développer encore plus nos villes,
d’engager une réflexion sur la mutualisation
de l’offre culturelle et de dynamiser le bassin
d’emploi. Ce choix n’a pas fait l’unanimité
dans un premier temps, nous travaillons
donc pour que l’intercommunalité soit
la plus efficace possible au service des
habitants des 9 communes du Sivom.
Les Conseillers Municipaux de la Majorité.
Conseils Conseil municipal municipaux
> Jeudi jeudi 17 14 décembre avril à 20 h
Concertation publique
> en mairie
Zone d’aménagement concertée
commerciale et ludique du Patis
Panneaux d’informations et
registre.
Réunion publique
> Vendredi 15 avril à 18 h 30
Saint Paul 2003
Finances, travaux,
ZAC commerciale et ludique.

Bruits de rues *
patrimoine Origine des noms des rues
Les Américains désignent les avenues avec
des chiffres, comme la 7ème Avenue, et se
réfèrent à l’Indépendance. En Angleterre,
l’accent est mis sur l’Empire britannique ; en
Allemagne, philosophes et compositeurs ; en
Italie, artisans de l’unification. En France, les
noms changent avec le temps et les
révolutions, les villes arborent une Rue de la
République, souvent héritière d’une Rue
Impériale.
Retour sur le passé
Les sociétés s’organisent, les artisans et les
négociants se structurent. Il devient important
de se repérer dans ses déplacements. Les
premières dénominations datent du Moyen
Âge. Espaces et lieux desservis sont primordiaux
(Abattoirs, Marché, Savonnerie, Abreuvoir,
Asile, Bois Mahon, Bollène…). Au XVIIème , la
dénomination fonctionnelle change pour des
noms de personnages politiques, artistes ou
notables (Molière, Colbert). A la révolution,
les célébrités laissent place aux valeurs
(Liberté, Egalité, Nation). Sous l’Empire, on
rappelle les victoires de l’empereur et
personnages militaires (Austerlitz, Masséna,
Maréchaux). Avec la révolution industrielle
apparurent les grands capitaines des
industries locales, Mendel, Mimard, Berliet.
Dans les années 1970, avec l’exode rural et les
premières vagues d’immigration, les cités se
coup d’œil sur notre passé
La rue est un espace de circulation, un lieu public qui autorise des
relations avec les autres. On descend dans la rue pour travailler,
se balader, commercer et même protester. Nos rues ne sont pas
anonymes, elles affichent leur nom. L’appellation savante de cette
coutume se nomme odonymie ou hodonymie. Voyage.
construisent à la chaîne, les responsables
puisent à toutes les sources, des quartiers
portent les noms de musiciens ou de
peintres… Depuis la deuxième guerre, jusqu’à
aujourd’hui, c’est un mélange de tendances :
historiques (Libération, De Gaulle, Delattre de
Tassigny, résistants) ; politiques (ville jumelles,
date des accords d’Évian) ; commémoratives
(Brassens, Brel) ; technologiques (Becquerel,
Curie, Ampère) ; évocatrices (alouettes, flots
bleus, gentiane…). Qui sait, dans quelques
années, peut-être rendrons-nous hommage
à Ipod, Macintosh, Airbus, Tgv, Ferrari…
Mais globalement, les baptêmes affichent un
certain machisme, les patronymes étant très
souvent ceux d’hommes.
Les noms drôles ou qui intriguent
Saint-Paul possède de ces rues aux noms si
délicieux.
Le trou du Cocu est sans doute la plus
malicieuse. La plaque sera si souvent volée
que la commune se résoudra à baliser le lieu
à la peinture. En piochant dans les archives
locales, nous apprenons que « ce mot en tant
que lieu ne semble apparaître que vers 1860.
Il indique le percement du rempart sud ».
Quant au Cocu ? Un évêque s’appelait le Coq.
En 1234, un bailli s’appelait Pons Cocus. Le
cadastre fait apparaître un Coqu. À moins
qu’il ne faille y voir la trace d’un cuisinier**
(coqus) de l’évêché, qui aux dires de Claude
Boisse, au XVIIème siècle traversait
régulièrement le passage entre son domicile
(chez les Dominicains) et l’évêché. Autre
histoire et memoire
hypothèse, la malice locale faisant d’un
passage initial celui du cocu sans nom.
Devalade, il s’agit, on s’en doutait de la
descente, de l’occitan « dévalar ».
Juiverie, au bon vouloir des évêques, la
commune abrita au Moyen Âge une
communauté juive. Nous ne savons pas
combien de temps cela dura.
Serre Blanc, en occitan le mot « Serra »
désigne la montagne allongée et comme
variante le plateau… Le Serre Blanc limite au
sud la dépression des Rouvières, à la frontière
de Bollène. En période d’extraction, les
poussières recouvraient de blanc la colline.
L a vé g é t at io n a c t u e l le f a i t m e ntir
l’appellation.
Les noms de rues disent la ville, à l’occasion
d’autres sujets historiques, nous explorerons
d’autres lieux.
* Documentations remerciements : Stéphane Gendron, La
Toponymie des voies romaines et médiévales : Les mots des
routes anciennes, éd. Errance, Paris, 2006. D. Badariotti, Les noms
de rues en géographie. Plaidoyer pour une recherche sur les
odonymes Éd. Armand Collin, mai-juin 2002. Sous la direction
de Jean-Claude Bouvier et Jean-Marie Guillon, La Toponymie
urbaine : significations et enjeux. l’Harmattan, 2001. Recueil
des noms de lieux/Saint-Paul-Trois-Châteaux et son terroir. Sté
d’Archéologie et d’histoire de St Paul.
** Cocina ou coquina (latin) lieu où l’on cuisine.
15

fête
21 JUIN
de la
Place du Marché
musique
20 h 00
22 h 00
LES TOONS
Hommage à Daniel Balavoine
URS KARPATZ
Voix et musiques tziganes
SAINT-PAUL
TROIS-CHÂTEAUX
CONCERTS GRATUITS
Renseignements :
08000 26130
(appel gratuit depuis un poste fixe)