contribution a l'etude de la pollution par les gaz d'echappement d ...
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<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 500°C dans un four divisé en <strong>de</strong>ux <strong>par</strong>ties dont <strong>la</strong> première est <strong>de</strong>stinée à une simple<br />
opération <strong>de</strong> mise en haute température voulue et <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième, le réacteur proprement dit.<br />
(DOMINIQUE, F. et col., 1998/DURUPTHY, A. et col., 2001)<br />
b- Le craquage catalytique<br />
En craquage catalytique, <strong>la</strong> transformation se fait sous pression <strong>de</strong> 1 atmosphère et à une<br />
température <strong>de</strong> 450 °C. Cette transformation fait intervenir un catalyseur dont le silico-aluminate<br />
naturel ou synthétique. Un tel catalyseur favorise et déclenche le craquage <strong>de</strong>s liaisons « carbone-<br />
carbone », surtout cel<strong>les</strong> qui se trouvent au centre <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaîne carbonée. Le procédé <strong>de</strong> craquage<br />
catalytique donne le même ren<strong>de</strong>ment d’essence dont <strong>la</strong> qualité est plus améliorée. (DOMINIQUE,<br />
F. et col., 1998/DURUPTHY, A. et col., 2001)<br />
c- L’hydrocraquage<br />
L’hydrocraquage est un procédé catalytique évitant <strong>la</strong> production <strong>de</strong> coke et permettant<br />
d’empêcher l’accumu<strong>la</strong>tion d’oléfine <strong>par</strong> l’hydrogénation. L’opération se fait sous une haute<br />
pression <strong>de</strong>100 atmosphères environ. Le catalyseur utilisé est à base d’un aci<strong>de</strong> fort : aci<strong>de</strong><br />
fluorhydrique associé à un catalyseur d’hydrogénation tel que le nickel (tous <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux déposés sur<br />
un support d’alumine). Ce procédé ne donne ni formation <strong>de</strong> coke ni formation <strong>de</strong> fuel lourd. Plutôt,<br />
on a une formation d’essence lour<strong>de</strong>, <strong>de</strong> <strong>gaz</strong>ole, ou <strong>de</strong> kérosène. La coupe produite ne présente que<br />
très peu d’hydrocarbures insaturées et d’hydrocarbures aromatiques. (DOMINIQUE, F. et col.,<br />
1998/DURUPTHY, A. et col., 2001)<br />
2- LES PROCEDES DE REFORMING (REFORMAGE)<br />
Le rôle <strong>de</strong> procédés <strong>de</strong> reforming est d’améliorer l’indice d’octane (N.O) <strong>de</strong> l’essence. On<br />
utilise donc <strong>de</strong> l’essence lourd C7 à C20. Ces procédés utilisent <strong>les</strong> mêmes principes que ceux <strong>de</strong><br />
cracking avec <strong>de</strong>s charges à proportions et à natures différentes. Le premier procédé <strong>de</strong> reforming<br />
utilisé était un reforming thermique <strong>de</strong> synthèse qui utilise l’augmentation <strong>de</strong> pression à 40<br />
atmosphères à une température <strong>de</strong> 500°C. (DOMINIQUE, F. et col., 1998/DURUPTHY, A. et col.,<br />
2001)<br />
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