1982) Figure1 : Tour <strong>de</strong> distil<strong>la</strong>tion industrielle du pétrole brut (BAUTRAND, R., JAUBERT, A., 11
Dans <strong>la</strong> colonne <strong>de</strong> fractionnement, <strong>la</strong> pression est <strong>de</strong> 1 atmosphère et <strong>la</strong> température, 70°C en tête <strong>de</strong> colonne et 300°C au fond <strong>de</strong> celle-ci. Les hydrocarbures légers se trouvent donc à l’état <strong>gaz</strong>eux en tête <strong>de</strong> colonne (C1 à C6). Leur sé<strong>par</strong>ation est encore impossible. Par contre, <strong>les</strong> hydrocarbures intermédiaires (C7 à C20) sont bien sé<strong>par</strong>és (leurs températures d’ébullition sont comprises entre 70°C et 300°C). Ils vont donner <strong>de</strong>s coupes intermédiaires tels que <strong>de</strong>s essences lour<strong>de</strong>s, kérosène et gas-oil). Les hydrocarbures lourds forment le « résidu <strong>de</strong> distil<strong>la</strong>tion atmosphérique ». Ils sont à l’état liqui<strong>de</strong> à 300°C. Théoriquement, on peut former le fractionnement complet du brut en prolongeant <strong>la</strong> colonne avec en tête <strong>les</strong> <strong>gaz</strong> C1 à C4 qui bouillent en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 0°C et au fond <strong>de</strong> celle-ci le fuel lourd, <strong>de</strong> température d’ébullition à 500°C. Mais, dans <strong>la</strong> pratique, c’est impossible car il y a rupture <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong>s hydrocarbures avec dépôt carbonisé au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 350°C. (BOULAND, A. et col., 1997/DURUPTHY, A. et col., 2001/GUERNET, M. et col., 1990) En outre, une réfrigération en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 250°C nécessite <strong>de</strong>s ap<strong>par</strong>eils spéciaux. C’est <strong>la</strong> raison pour <strong>la</strong>quelle on pratique un fractionnement <strong>par</strong>tiel. Les fonctions issues du premier tri sont entraînées à <strong>de</strong>s distil<strong>la</strong>tions complémentaires. Les hydrocarbures légers C1 à C6 sont envoyés dans une colonne <strong>de</strong> distil<strong>la</strong>tion qui fonctionne sous 5 atmosphères. A cette pression, <strong>les</strong> vapeurs en tête <strong>de</strong> colonne sont constituées uniquement <strong>par</strong> <strong>de</strong>s hydrocarbures C1 à C4. Les hydrocarbures C5 et C6 sont récupérées au fond <strong>de</strong> <strong>la</strong> colonne : c’est l’essence légère. (BOULAND, A. et col., 1997/DURUPTHY, A. et col., 2001/GUERNET, M. et col., 1990) Le mé<strong>la</strong>nge <strong>gaz</strong>eux est rectifié dans une colonne sous pression <strong>de</strong> 18 atmosphères : le butane est ainsi isolé <strong>de</strong>s autres constituants, plus légers. Ces <strong>de</strong>rniers sont fractionnés sous pression <strong>de</strong> 30 atmosphères. Cette sé<strong>par</strong>ation d’hydrocarbures légers se fait dans <strong>de</strong>s colonnes successives sous une pression constante. L’extraction <strong>de</strong> l’éthane en <strong>de</strong>rnière colonne est possible en opérant à une température inférieure à sa température critique 32 °C. Par contre, le résidu ne peut être fractionné que sous vi<strong>de</strong> après avoir été réchauffé. Le vi<strong>de</strong> est obtenu <strong>par</strong> une aspiration du <strong>gaz</strong> à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s injecteurs à vapeurs qu’on met au sommet <strong>de</strong> <strong>la</strong> tour. La pression va diminuer jusqu’à 0,1 à 0,005 atmosphère. On en obtient <strong>les</strong> fuels légers et moyens. Les résidus sous vi<strong>de</strong> au fond <strong>de</strong> <strong>la</strong> colonne sont <strong>de</strong>s fuels lourds. Les distil<strong>la</strong>ts intermédiaires obtenus lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> première distil<strong>la</strong>tion doivent être, une fois <strong>de</strong> plus, distillés pour éliminer <strong>les</strong> produits trop vo<strong>la</strong>tils. Cette opération est une revaporisation ou stripping. (BOULAND, A. et col., 1997/DURUPTHY, A. et col., 2001/GUERNET, M. et col., 1990) Le soutirage avec une colonne annexe se fait dans <strong>de</strong>s petites colonnes <strong>la</strong>téra<strong>les</strong>. Au distil<strong>la</strong>t, on injecte <strong>de</strong> <strong>la</strong> vapeur d’eau surchauffée pour faire diminuer <strong>la</strong> pression <strong>par</strong>tielle <strong>de</strong>s hydrocarbures. Les coupes légères vont être donc vaporisées. L’élimination <strong>de</strong>s coupes légères 12
- Page 1 and 2: UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE N
- Page 3 and 4: SOMMAIRE INTRODUCTION…………
- Page 5 and 6: LISTE DE COURBES 1- Diagramme du cy
- Page 7 and 8: LISTE DE TABLEAUX 1- Les entreprise
- Page 9 and 10: 11- NAPHTE : liquide inflammable r
- Page 11 and 12: Première partie GENERALITES SUR LE
- Page 13 and 14: ils y restent emprisonnés pour for
- Page 15 and 16: 2-LA MANUTENTION DU BRUT PETROLIER
- Page 17 and 18: indispensable pour différencier le
- Page 19: Pour cela, on le chauffe dans un ba
- Page 23 and 24: dessus de 500°C dans un four divis
- Page 25 and 26: quantité peut être probablement e
- Page 27 and 28: la lame de cuivre d’une durée de
- Page 29 and 30: Deuxième partie LES CARBURANTS : A
- Page 31 and 32: Krypton (Kr) 1,0.10 -4 Hydrogène (
- Page 33 and 34: Figure 2 : Fonctionnement d’un mo
- Page 35 and 36: - Pour un cycle réel En réalité,
- Page 37 and 38: On obtient une courbe isobare (cour
- Page 39 and 40: A.O.A : Avance à l’ouverture de
- Page 41 and 42: Le monoxyde d’azote. Le monoxyde
- Page 43 and 44: Etant donné que les COV sont compo
- Page 45 and 46: Conditions de formation : - la temp
- Page 47 and 48: 09 Décembre 1921 et fut commercial
- Page 49 and 50: [Pb(NO3)2] préalablement séché
- Page 51 and 52: f- Mode opératoire (f1) : Séparat
- Page 53 and 54: (f4) : Titrage complexométrique à
- Page 55 and 56: CPb= 8,288 (6,6). 5,13.10-3 [1+0,00
- Page 57 and 58: a - Matériels et produits Becher d
- Page 59 and 60: (b5) : Ajustage du pH à un pH=10 (
- Page 61 and 62: e- Conclusion Tant qu’on utilise
- Page 63 and 64: 1 er stade : épandage et mélange
- Page 65 and 66: -Echantillon d’essence et de gazo
- Page 67 and 68: Interprétation : Ce tableau de ré
- Page 69 and 70: Troisième partie LUTTE CONTRE LA P
- Page 71 and 72:
Véhicules Diesel CATEGORIE MOYENNE
- Page 73 and 74:
poids supérieur ou égal à 3,500
- Page 75 and 76:
Les résultats des contrôles effec
- Page 77 and 78:
Figure 6: Mise en place de la sonde
- Page 79 and 80:
Appareil type PL Contrôle de l’o
- Page 81 and 82:
c- Les statistiques données par MI
- Page 83 and 84:
Véhicules visites Année 2003 Ann
- Page 85 and 86:
DATE Nombre de Nombre de véhicules
- Page 87 and 88:
- A toutes charges, à des vitesses
- Page 89 and 90:
mais à des proportions bien déter
- Page 91 and 92:
de la pollution par les gaz d’éc
- Page 93 and 94:
Fiche n°1 Classe : PREMIERE S Disc
- Page 95 and 96:
5 min. 10 min. et du gazole. 4- Mat
- Page 97 and 98:
5 min. c- Observation des résultat
- Page 99 and 100:
5min. 10 min. 15 min. la combinaiso
- Page 101 and 102:
Fiche n°2 Classe : PREMIERE S Disc
- Page 103 and 104:
5min. 5min. 15min. quantité de cha
- Page 105 and 106:
20min. b- Protocole opératoire 96
- Page 107 and 108:
15min. -Masse molaire de la paraffi
- Page 109 and 110:
Fiche n°3 Classe : PREMIERE S Disc
- Page 111 and 112:
10min. 5min. 5min. 10min. c- La tra
- Page 113 and 114:
5min. 5min. 10min. les êtres vivan
- Page 115 and 116:
CONCLUSION GENERALE Dans ce mémoir
- Page 117 and 118:
turbocompresseur, le moteur diesel.
- Page 119 and 120:
Pour cela, on traite la solution du
- Page 121 and 122:
- Xylénol orange Nom systématique
- Page 123 and 124:
a) Définition : ANNEXE 3 LES PLUIE
- Page 125 and 126:
f) Les effets de l’acidification