03.07.2013 Views

Introduction à la prothèse conjointe

Introduction à la prothèse conjointe

Introduction à la prothèse conjointe

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>Introduction</strong> <strong>à</strong> <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong> <strong>conjointe</strong><br />

I <strong>Introduction</strong><br />

La <strong>prothèse</strong> <strong>conjointe</strong> est une forme particulière de l'appareil<strong>la</strong>ge prothétique dentaire qui<br />

se caractérise par <strong>la</strong> conjonction ou des artifices prothétiques des organes dentaires<br />

préparés.<br />

II Définition<br />

La <strong>prothèse</strong> <strong>conjointe</strong> encore appelée <strong>prothèse</strong> partielle fixée consiste en <strong>la</strong> restauration<br />

ou remp<strong>la</strong>cement d'une ou plusieurs dents, en prenons pour support les dents naturelles<br />

tout en les conservant.<br />

III Notions fondamentales en <strong>prothèse</strong> <strong>conjointe</strong> et définition des termes<br />

employés<br />

III.A. Pilier<br />

C'est une dent où <strong>la</strong> racine naturelle en bouche est utilisée comme support d'une<br />

<strong>prothèse</strong> fixée, ce pilier peut être extrême lorsqu'il est en regard du segment édenté ou<br />

intermédiaire lorsque l'édentation se trouve de part et d'autre.<br />

III.B. Taille<br />

Décortication ou préparation coronaire périphérique, c'est l'élimination de toute <strong>la</strong> couche<br />

d'émail et d'une plie de <strong>la</strong> dentine par usure <strong>à</strong> l'aide d'une instrumentation spécifique.<br />

III.C. Moignon (préparation)<br />

C'est le reliquat d'une couronne dentaire clinique après préparation coronaire<br />

périphérique, c'est dans le résultat d'une taille, c'est-<strong>à</strong>-dire ce qui reste <strong>à</strong> <strong>la</strong> fin de <strong>la</strong> dent<br />

pilier.<br />

III.D. Dépouille<br />

C'est l'inclinaison des parois d'une préparation qui en permet <strong>la</strong> prise d'empreinte et le<br />

démou<strong>la</strong>ge selon un axe sans fracture ni déformation du matériel, on dit que les parois<br />

de <strong>la</strong> préparation sont convergentes vers <strong>la</strong> face occlusale, cette convergence ne doit pas<br />

être exagérée, l'angle de ces parois est entre 6 et 10° (pour faciliter l'insertion et <strong>la</strong><br />

désinsertion de l'empreinte de l'empreinte et par <strong>la</strong> suite de <strong>la</strong> coiffe)<br />

III.E. Axe d'insertion<br />

C'est <strong>la</strong> direction selon <strong>la</strong>quelle une <strong>prothèse</strong> est mise en p<strong>la</strong>ce et déposée sans<br />

difficulté.<br />

III.F. Ancrage (couronne prothétique)<br />

C'est le dispositif de <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong> <strong>conjointe</strong> qui recouvre le pilier, c'est l'élément de <strong>la</strong><br />

<strong>prothèse</strong> <strong>conjointe</strong> restaurant une couronne dentaire préa<strong>la</strong>blement préparée, il est<br />

utilisé soit comme restauration unitaire soit comme moyens d'ancrage d'un pont.


III.G. La travée (<strong>la</strong> pontique, pontic)<br />

Correspond aux dents artificielles qui remp<strong>la</strong>cent les dents perdues, <strong>la</strong> travée occupe<br />

l'espace habituel occupé par <strong>la</strong> dent naturelle et permet de restaurer <strong>la</strong> fonction.<br />

III.H. Limite cervicale d'une préparation (LC)<br />

C'est <strong>la</strong> ligne marquant du côté cervical, <strong>la</strong> fin de <strong>la</strong> préparation, cette ligne peut revêtir<br />

différentes formes cliniques (simple tracée, congé ou un épaulement), selon le type<br />

d'ancrage, comme cette limite peut être située différemment par rapport <strong>à</strong> <strong>la</strong> gencive<br />

marginale, elle peut être supra, juxta ou infra-gingivale.<br />

III.I. Rapports de l'ancrage<br />

III.I.a. Avec <strong>la</strong> préparation<br />

La couronne prothétique doit s'encastrer sur le moignon avec le maximum de précision,<br />

cette précision doit se retrouver au niveau de <strong>la</strong> limite cervicale où il ne doit exister<br />

aucun hiatus, de plus, <strong>la</strong> gencive marginale et <strong>la</strong> papille interdentaire ne doivent être ni<br />

agressées ni comprimées.<br />

III.I.b. Avec les dents naturelles (adjacentes)<br />

Le point de contact interdentaire doit être rétabli avec les couronnes dentaires<br />

adjacentes.<br />

III.I.c. Avec les dents antagonistes (naturelles ou artificielle)<br />

Il doit y avoir des rapports de force maximales avec ces antagonistes, l'engrainement<br />

fonctionnel et physiologique constitue le but même de toute constitution prothétique<br />

(même les restaurations esthétiques devront satisfaire aux impératifs fonctionnelles)<br />

III.J. Scellement<br />

Opération de <strong>la</strong>boratoire qui consiste <strong>à</strong> fixer de façon intime <strong>à</strong> l'aide d'un film de ciment,<br />

un ancrage sur sa préparation, il constitue l'ultime étape d'une restauration <strong>conjointe</strong>, il<br />

est d'abord provisoire puis définitif.<br />

IV C<strong>la</strong>ssification des différents types d'encrages<br />

IV.A. Ancrages coronaires<br />

IV.A.a. Couronnes de recouvrement total: couronne de revêtement, ou coiffe<br />

C'est un artifice de restauration et de rétention scellé sur toute <strong>la</strong> surface d'un moignon<br />

coronaire, ces couronnes reproduisent l'anatomie de <strong>la</strong> dent en tenant compte de<br />

l'occlusion et des contacts proximaux (exemple: CIV, couronne coulée, CCM...)<br />

IV.A.b. Couronne coulée (CC)<br />

C'est une couronne de revêtement complète en alliage coulé <strong>à</strong> partir d'une maquette en<br />

cire, elle est peut esthétique, réservée aux dents postérieure pulpées ou non-pulpées,<br />

elle constitue un excellent pilier de bridge.<br />

IV.A.c. Couronne <strong>à</strong> incrustation vestibu<strong>la</strong>ire (CIV)


C'est une couronne de revêtement totale possédant un élément cosmétique vestibu<strong>la</strong>ire<br />

en résine et en céramique destiné a masquer le métal pour des raisons esthétiques,<br />

indiquée sur une dent pulpée ou non, siégeant dans <strong>la</strong> région antérieure, pour <strong>la</strong> limite<br />

cervicale: c'est un épaulement vestibu<strong>la</strong>ire et un congé lingual.<br />

IV.A.d. Couronne Jacket<br />

C'est une couronne de revêtement totale en général en résine ou céramique utilisée<br />

comme restauration unitaire des dents antérieure surtout pour ses qualités esthétiques.<br />

La limite cervicale est un épaulement périphérique (<strong>la</strong>rge décortication).<br />

IV.A.e. CCM<br />

C'est un couronne de revêtement total sur <strong>la</strong>quelle par un procédé spécial de cuisson de<br />

<strong>la</strong> céramique, on masque <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire ou <strong>la</strong> totalité de <strong>la</strong> couronne, <strong>la</strong> limite<br />

coronaire est un épaulement ou épaulement+congé.<br />

IV.B. Couronnes de recouvrement partiel<br />

Ces coiffes respectent les faces vestibu<strong>la</strong>ires des dents, elles contournent les faces<br />

linguales, proximales et occlusales des dents.<br />

IV.B.a. Les On<strong>la</strong>ys<br />

(On: sur, Lay: poser)<br />

Couronne 3/4 et 4/5, c'est des couronnes métalliques partielles coulées recouvrant tout<br />

ou une partie de <strong>la</strong> face linguale (incisive ou canine) et de <strong>la</strong> face occlusale (mo<strong>la</strong>ires et<br />

prémo<strong>la</strong>ires) ainsi que les faces proximales d'une dent en général pulpée en rétablissant<br />

des rapports de contiguïté et d'antagoniste, seule <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire est préservée pour<br />

des raisons esthétiques , ces on<strong>la</strong>ys comporte des éléments destinés <strong>à</strong> accroître leur<br />

résistance et leur rétention (Slice-cut, les rainures, cannelures, tenons dentinaires et<br />

épaulement) peuvent être utilisés comme ancrage de bridge.<br />

IV.B.b. Les In<strong>la</strong>ys<br />

Incrustation métallique intra-coronaire, blocs métallique au rapport biface reproduisant <strong>la</strong><br />

morphologie de <strong>la</strong> dent ainsi que ces rapports d'antagonisme et de contiguité.<br />

IV.C. Ancrages corono-radicu<strong>la</strong>ires<br />

Couronne de substitution car elle se substitue <strong>à</strong> <strong>la</strong> couronne dentaire qui n'existe plus.<br />

IV.C.a. Couronne Davis<br />

En résine ou en porce<strong>la</strong>ine, s'agrégeant sur une racine par un tenon radicu<strong>la</strong>ire calibré<br />

sur <strong>la</strong>quelle elle sera scellée, c'est une restauration unitaire sur dents en général<br />

antérieures dépulpés très dé<strong>la</strong>brées.<br />

IV.C.b. Couronne Richmond<br />

Comporte une infrastructure qui est le tenon radicu<strong>la</strong>ire, de longueur, d'épaisseur et de<br />

forme codifiée et d'une chape sertissant les moignons et une suprastructure représentée<br />

par une facette vestibu<strong>la</strong>ire cosmétique et d'un talon lingual coulé, cette restauration est<br />

utilisée comme restauration unitaire ou ancrage de bridge.<br />

IV.C.c. In<strong>la</strong>ys care


L'infrastructure de <strong>la</strong> couronne Richmond va supporter un moignon métallique qui sera<br />

recouvert par une CIV, CCM ou pas une couronne Jacket.<br />

IV.D. Bridges<br />

C'est un artifice prothétique qui s'agrège aux organes dentaires visant au remp<strong>la</strong>cement<br />

des dents absentes afin d'assurer <strong>la</strong> fonction, le pont le plus simple c'est lorsqu'on a<br />

absence d'une dent, il doit avoir au minimum deux piliers<br />

Pour pouvoir insérer et désinsérer facilement un pont, il doit exister un parallélisme entre<br />

les différents piliers.<br />

Dans un pont:<br />

• Les dents préparées en vue de supporter le pont sont les points d'appuis ou piliers.<br />

• Les éléments du pont qui viennent s'agréger sur les piliers et les reconstitutions sont<br />

les moyens d'ancrage du pont.<br />

• La travée du pont franchie l'espace édenté et remp<strong>la</strong>ce les dents absentes.<br />

• Les dents actifs constituants <strong>la</strong> travée sont appelées les dents intermédiaires ou<br />

intermédiaires de pont.<br />

• La portée du pont est définie par le nombre d'intermédiaires (courte, moyenne et<br />

longue portée).<br />

Examen clinique et p<strong>la</strong>n de traitement en <strong>prothèse</strong><br />

<strong>conjointe</strong><br />

I Examen clinique d'un patient en vue d'une <strong>prothèse</strong> <strong>conjointe</strong><br />

Avant de commencer toute construction en <strong>prothèse</strong> <strong>conjointe</strong>, il est impératif qu'un<br />

diagnostic soit posé, il se fera grâce <strong>à</strong> un examen général et <strong>à</strong> un examen buccal.<br />

I.A. Interrogatoire ou anamnèse<br />

S'il existe le moindre doute sur l'état général de santé du patient, un médecin doit être<br />

consulté (patient présentant une allergie aux métaux, patient souffrant de trouble cardiovascu<strong>la</strong>ire,<br />

pas d'adrénaline qui augmente le rythme cardiaque et <strong>la</strong> pression artérielle)<br />

Il faut évaluer <strong>la</strong> motivation du patient et son hygiène bucco-dentaire.<br />

Il faut être attentif <strong>à</strong> ses exigences esthétiques.<br />

Rechercher des troubles de l'ATM.<br />

I.B. Examen de <strong>la</strong> cavité buccale<br />

Plusieurs points sont <strong>à</strong> considérer:<br />

• Hygiène orale du patient, présence de tartre<br />

• Evaluation de l'état général des dents, malpositions, rotations, caries, mobilités <strong>à</strong><br />

rechercher.<br />

Toute influence doit être révéler, l'état parodontal, le parodonte sera examiner de près<br />

(recherche de poches parodontale), recherche <strong>la</strong> présence de récession gingivale<br />

• Testes de vitalité pulpaire, examen des obturation et des reconstitution (les maintenir<br />

ou les refaire)<br />

• Zones ou segment édenté doivent être palpés et examinés<br />

• Les rapports des arcades entre-elles seront noté, étudier les rapports occlusaux<br />

(recherche des facettes d'usure ou abrasion)<br />

Cet examen buccal, sera complété par un examen radiographique.


II Bi<strong>la</strong>n radiographique<br />

L'examen radiographique complet est indispensable, il permet de mettre en évidence:<br />

• Les caries proximales récidivantes sous obturations.<br />

• Présence de lésion apicale.<br />

Toute pathologie péri-apicale doit être traitée et stabilisé avant <strong>la</strong> taille.<br />

• Apprécier <strong>la</strong> qualité du traitement endodontique.<br />

• Le niveau osseux est apprécié surtout autour des dents supports.<br />

• Le volume, <strong>la</strong> forme, <strong>la</strong> longueur et l'orientation des racines (une racine courte est<br />

contre indiquée comme pilier)<br />

• Le volume et l'emp<strong>la</strong>cement de <strong>la</strong> chambre pulpaire (s'il est important: risque de<br />

perforation pulpaire lors de <strong>la</strong> taille)<br />

• Présence éventuelle de dents incluses, de racines, de fragments radicu<strong>la</strong>ires.<br />

• Appréciation des tissus de soutien, é<strong>la</strong>rgissement de l'espace desmodontal est <strong>à</strong> relier <strong>à</strong><br />

un contact prématuré ou <strong>à</strong> un trauma occlusal.<br />

III P<strong>la</strong>n de traitement<br />

Il est fonction de l'examen clinique, certaines décisions seront réservées en attendant le<br />

résultat du traitement préprothétique.<br />

III.A. Etude des mou<strong>la</strong>ges de diagnostic<br />

Les modèles sont indispensables pour avoir une vue d'ensemble sur les possibilités<br />

thérapeutiques, ils sont réalisés <strong>à</strong> partir d'empreinte fidèle <strong>à</strong> l'alginate, mais les surfaces<br />

occlusales ne doivent pas comporter de bulles.<br />

III.B. Traitement préprothétique<br />

III.B.a. Amélioration de l'état buccal<br />

Informer le patient des méthodes et des règles d'hygiène bucco-dentaire, faire un<br />

détartrage.<br />

III.B.b. Les traitements chirurgicaux<br />

Extraction pour les racines résiduelles, régu<strong>la</strong>risation des crêtes édentés, exérèse des<br />

exostoses si elles sont douloureuses et épineuses.<br />

III.B.c. Traitements endodontiques<br />

Traitement de toutes les dents cariées, reprise de traitement endodontique douteux,<br />

traitement cana<strong>la</strong>ire des dents mortifiées, reconstitution des dents dépulpées et dé<strong>la</strong>brés.<br />

III.B.d. Traitement orthodontique<br />

En général, il s'agit de traitement mineur, réduction des dents mobiles.<br />

III.B.e. Equilibration pré-prothétique<br />

III.C. Traitement préprothétique proprement dit<br />

Il doit passer par l'évaluation des dents supports, tout élément prothétique doit pouvoir<br />

supporter les forces occlusales constantes auxquelles il est soumis surtout lorsqu'il s'agit<br />

de réaliser un bridge car les contraintes s'exerçant au niveau des dent absentes sont<br />

transmises aux points d'appui par l'intermédiaire des connections et des moyens<br />

d'encrage.


Lorsqu'on aura <strong>à</strong> réaliser un pont ou un bridge de courte, moyenne, ou longue portée<br />

(bridge polygonal), ce pont peut être entièrement métallique (coulé), peut être mixte<br />

avec des éléments cosmétiques en résine ou céramique,<br />

On doit:<br />

III.C.a. Déterminer le nombre de dents support<br />

Le nombre de dents support est fonction de leur situation sur l'arcade, l'augmentation du<br />

nombre de pilier améliore l'équilibre et <strong>la</strong> rétention du bridge.<br />

Pour ROY, il existe 5 p<strong>la</strong>ns,<br />

un p<strong>la</strong>n incisif (2 centrales et 2 <strong>la</strong>térales)<br />

2 p<strong>la</strong>n canin et<br />

2 p<strong>la</strong>ns prémolo-mo<strong>la</strong>ires<br />

Dans le cas d'une reconstitution <strong>conjointe</strong>, l'immobilité des dents dépend de l'utilisation<br />

des piliers choisis dans divers p<strong>la</strong>ns de ROY.<br />

III.C.b. Choix des dents supports<br />

Se fait en fonction du coefficient masticatoire, des dents absentes et des dents piliers.<br />

Loi de Duchange: "<strong>la</strong> somme des coefficient masticatoires des dents piliers doit être<br />

supérieur ou égale <strong>à</strong> <strong>la</strong> somme des coefficient masticatoire des dents absentes"<br />

Coefficients 2 1 4 3 3 6 6 4~5<br />

A.supérieure 1 2 3 4 5 6 7 8<br />

A.inférieure 1 2 3 4 5 6 7 8<br />

Coefficients 1 1~2 4 3 3 6 6 4~5<br />

III.C.c. Valeur du pilier<br />

- Elle est fonction de sa hauteur coronaire, une dent courte est plus rétentive qu'une dent<br />

haute<br />

- La valeur du pilier est fonction de <strong>la</strong> forme de <strong>la</strong> racine, une racine <strong>la</strong>rge dans le sens<br />

vestibulo-lingual est ap<strong>la</strong>ti dans le sens mésio-distal est plus favorable qu'une racine <strong>à</strong><br />

section circu<strong>la</strong>ire.<br />

Pour les pluri-radiculés, une dent <strong>à</strong> racine divergente est préférable et constitue un<br />

meilleur encrage qu'une dent dont les racines sont fusionnées.<br />

- La valeur du pilier dépend aussi du rapport corono-radicu<strong>la</strong>ire, il concerne <strong>la</strong> longueur<br />

coronaire extra-osseuse d'une part et <strong>la</strong> longueur radicu<strong>la</strong>ire intra-osseuse d'autre part<br />

Le rapport couronne-racine le plus favorable pour une dent devant servir d'appui pour un<br />

bridge est de 2/3 (<strong>la</strong> racine doit être 2 fois plus longue), le rapport 1/1 est le minimum<br />

acceptable.<br />

- La hauteur prothétique au niveau du segment édenté doit être suffisante en occlusion<br />

pour <strong>la</strong> travée du bridge.<br />

III.C.d. Type d'ancrage<br />

L'ancrage est <strong>la</strong> partie du bridge qui se scelle sur <strong>la</strong> dent pilier ou le moignon, l'ancrage<br />

est choisi en fonction de <strong>la</strong> dent support qui peut être pulpée (on<strong>la</strong>ys) ou dépulpée.<br />

Pour les dents pulpées, ancrage <strong>à</strong> recouvrement partiel on<strong>la</strong>ys<br />

Pour les dents dé<strong>la</strong>brées: ancrage intra-coronaire, type in<strong>la</strong>y, couronne ou Richmond.<br />

L'indication ou <strong>la</strong> contre indication dépend de:<br />

La morphologie<br />

La rétention exigée par le bridge


De <strong>la</strong> vitalité pulpaire<br />

De l'importance du secteur édenté<br />

De <strong>la</strong> situation de <strong>la</strong> dent sur l'arcade au niveau antérieur ou postérieur.<br />

IV Différents temps de l'exécution d'un bridge<br />

• Recherche de l'axe d'insertion.<br />

• Préparation d'une <strong>prothèse</strong> provisoire conçue en fonction des décortications.<br />

• Taille des dents piliers suivant l'axe d'insertion choisi et suivant le choix de l'ancrage.<br />

• Prise d'empreinte des préparations <strong>à</strong> l'aide d'é<strong>la</strong>stomère.<br />

• Mise en p<strong>la</strong>ce des <strong>prothèse</strong>s provisoire pour maintenir le niveau d'occlusion et pour<br />

éviter les agressions thermiques et chimiques des moignons.<br />

• Coulée de <strong>la</strong> couronne métallique.<br />

• Mise en articu<strong>la</strong>teur semi-adaptable pour sculpture de l'armature en cire.<br />

• Essayage de l'armature en bouche: vérifier l'ajustage cervical au niveau des <strong>la</strong> limite<br />

cervicale, sa rétention et son occlusion.<br />

• Mise en p<strong>la</strong>ce du revêtement cosmétique au <strong>la</strong>boratoire (résine ou céramique)<br />

• Essayage en bouche du bridge terminé.<br />

• Scellement provisoire.<br />

• Scellement définitif si tout va bien.<br />

V Les imp<strong>la</strong>nts dentaires<br />

Actuellement, ils rep<strong>la</strong>cent les bridges, d'imp<strong>la</strong>ntologie enveloppe tous se qui ne peut<br />

être réaliser par les méthodes c<strong>la</strong>ssiques<br />

V.A. Indications<br />

• Stabilisation des <strong>prothèse</strong>s complètes<br />

• Obtenir des points d'appuis postérieurs chez l'édenté<br />

• Disposer d'un pilier supplémentaire lorsqu'un bridge de longue portée ne peut être<br />

réalisé<br />

V.B. Contre-indications : sont d'ordre médical<br />

• Diabétique<br />

• Cardiopathe<br />

• Tares sanguines<br />

• Psychopathes<br />

VI Conclusion<br />

En <strong>prothèse</strong> <strong>conjointe</strong>, il ne s'agit pas uniquement de remp<strong>la</strong>cer les dents perdues mais<br />

de conserver les dents naturelles restantes.<br />

La couronne coulée: étapes cliniques<br />

I Définition<br />

La couronne coulée ou couronne métallique de revêtement est un artifice prothétique qui<br />

consiste <strong>à</strong> recouvrir entièrement <strong>la</strong> partie coronaire d'une dent préa<strong>la</strong>blement taillée <strong>à</strong><br />

l'aide d'une instrumentation spécifique afin de lui redonner une morphologie adaptée <strong>à</strong><br />

ses besoins.


II Concept actuel de <strong>la</strong> couronne coulée<br />

Historiquement, le concept de <strong>la</strong> couronne coulée a connu une évolution très lente (près<br />

de deux siècles) avant d'aboutir <strong>à</strong> <strong>la</strong> forme actuelle.<br />

De nos jours <strong>la</strong> technique rigoureusement codifiée, obéit <strong>à</strong> des règles c<strong>la</strong>ires et suit des<br />

étapes cliniques et de <strong>la</strong>boratoire simples et est de mise en oeuvre facile.<br />

Cette re<strong>la</strong>tive facilitée est le résultat d'une meilleure connaissance des principes<br />

biologiques et mécaniques et des progrès dans <strong>la</strong> technique des matériaux et du<br />

matériel.<br />

III Avantages et inconvénients<br />

• Un seul inconvénient: inesthétique (métal)<br />

Par contre, de nombreux avantages:<br />

• Résistante, solide<br />

• bien tolérée par <strong>la</strong> gencive marginale<br />

• Peu muti<strong>la</strong>nte pour les tissu dentaire<br />

• Coût peu élevé<br />

• Construction au <strong>la</strong>boratoire facile<br />

IV Indications et contre indications<br />

La couronne coulée est indiquée aussi bien sur les dents pulpés que sur les dents<br />

dépulpés<br />

IV.A. Indications<br />

- Principalement indiquée pour protéger les tissus dentaires reconstituées avec des parois<br />

fragile (cavités complexes)<br />

- Améliorer <strong>la</strong> fonction occlusale sur une dent postérieur dont <strong>la</strong> face occlusale n'engrène<br />

pas physiologiquement avec les antagonistes (malposition)<br />

- Indiquée comme support de crochet en <strong>prothèse</strong> partielle adjointe <strong>à</strong> titre préventif dans<br />

une bouche sensible <strong>à</strong> <strong>la</strong> carie<br />

- Pour restaurer <strong>la</strong> face occlusale des dents égressées dont <strong>la</strong> hauteur doit être réduite<br />

(rétablissement d'un p<strong>la</strong>n d'occlusion)<br />

- Indiquée comme moyen d'ancrage de ponts (Bridge) et comme support d'attachement<br />

intra- ou extra-coronaire dans le cas de liaison avec des <strong>prothèse</strong>s adjointes.<br />

IV.B. Contre-indications<br />

- Lésions apicales ou péri-apicales difficiles <strong>à</strong> traiter et <strong>à</strong> stabiliser<br />

- Lésions intra-radicu<strong>la</strong>ires (furcations) surtout maxil<strong>la</strong>ire car <strong>à</strong> <strong>la</strong> mandibule,<br />

l'hémisection de <strong>la</strong> dent permet de garder l'une des deux racines.<br />

- Lyse osseuse diminuant le rapport couronne clinique-racine.<br />

- Parodontolyse non stabilisée.<br />

- Reconstitutions importantes sur des racines faibles ou courtes.<br />

- Fractures radicu<strong>la</strong>ires en bec de flûte (pointue) absence de l'herméticité.<br />

- Dans le cas d'une hauteur coronaire faible au sein d'une occlusion serrée.<br />

- Dans le voisinage d'une dent incluse en évolution ou surnuméraire.<br />

V Facteurs cliniques<br />

V.A. Examen clinique<br />

Minutieux et complet, il permettra de noter:


• La résistance et le volume des parois résiduelles (si <strong>la</strong> dent est cariée)<br />

• Les rapports de <strong>la</strong> dent sur l'arcade avec les dents adjacentes et antagonistes, en<br />

occlusion de convenance et lors des mouvements excentrés (<strong>la</strong>téralité et protrusion)<br />

• Le degré de mobilité de <strong>la</strong> dent et <strong>la</strong> qualité de <strong>la</strong> sertissure (manchon) gingivale<br />

périphérique (gencive marginale)<br />

• La position de <strong>la</strong> dent sur l'arcade (égression ou version, usure)<br />

V.B. Examen radiographique<br />

Un cliché rétro-alvéo<strong>la</strong>ire demeure obligatoire car il nous informera sur <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion<br />

couronne-racine, sur <strong>la</strong> qualité des obturations cana<strong>la</strong>ires éventuelles si <strong>la</strong> dent est<br />

dévitalisée, des zones apicales et péri-apicales, <strong>la</strong> furcation, sur <strong>la</strong> disposition et le<br />

volume de <strong>la</strong> chambre pulpaire<br />

Cette radiographie nous renseigne également sur <strong>la</strong> présence de dents incluses, de<br />

racines résiduelles, de fractures radicu<strong>la</strong>ires, de niveau de <strong>la</strong> longueur des racines ainsi<br />

que sur <strong>la</strong> trabécu<strong>la</strong>tion de l'os alvéo<strong>la</strong>ire (<strong>la</strong> qualité).<br />

V.C. Examen des modèles d'études<br />

Les modèles d'étude permettront d'affiner le protocole opératoire, de juger le<br />

parallélisme de l'axe d'insertion de <strong>la</strong> ou des couronnes, le niveau et <strong>la</strong> forme des collets<br />

et surtout <strong>la</strong> morphologie de <strong>la</strong> dent considérée.<br />

La mise en occlusion des deux modèles entre les mains, nous renseigne sur <strong>la</strong> qualité de<br />

l'engrainement au niveau de <strong>la</strong> dent concernée surtout du côté lingual.<br />

VI La préparation clinique<br />

La préparation (<strong>la</strong> taille) consiste <strong>à</strong> réduire les surfaces coronaires cliniques d'un certain<br />

volume de tissu (émail, dentine) afin de les séparer des dents adjacentes et antagonistes<br />

pour y interposer l'élément prothétique.<br />

Pour <strong>la</strong> couronne coulée, cette réduction est économe (alliages beaucoup plus résistant<br />

sous de faibles épaisseurs)<br />

La technique de préparation actuelle résulte de l'évolution actuelle, des progrès dans <strong>la</strong><br />

technique des instrument, en effet, le remp<strong>la</strong>cement des instrument diamantés de forme<br />

cylindriques par des fraises diamantée coniques et en carbure de tangstène (fraises <strong>à</strong><br />

finir ou <strong>à</strong> polir) a été le facteur déterminant de <strong>la</strong> rigueur et de <strong>la</strong> facilité de <strong>la</strong> technique,<br />

<strong>la</strong> conicité des ces fraises prédétermine <strong>la</strong> dépouille de <strong>la</strong> préparation.<br />

Ajoutant <strong>à</strong> ce<strong>la</strong> que les fraises nouvelles sont présentes pour réaliser des limites<br />

cervicales oblongue en congé tout en respectant <strong>la</strong> gencive marginale grâce <strong>à</strong> leurs tailles<br />

et leur profil.<br />

Ce congé ogival permet d'obtenir une restauration de forme régulière bien adaptée (par<br />

rapport <strong>à</strong> <strong>la</strong> gencive marginale) sans créer de sur contour.<br />

VI.A. Technique de taille de <strong>la</strong> dent<br />

Nous prenons <strong>la</strong> mo<strong>la</strong>ire inférieure comme modèle, l'instrumentation sera citée selon <strong>la</strong><br />

phrase de <strong>la</strong> taille et de <strong>la</strong> face considérée.<br />

• Si <strong>la</strong> dent est vitale, une anesthésie locorégionale est pratiquée tout au long de <strong>la</strong> taille.<br />

Il faut travailler selon l'axe d'insertion choisis sous refroidissement par eau pulsé pour<br />

éviter de nuire <strong>à</strong> <strong>la</strong> santé des tissus surtout pulpaires (risque de nécrose)<br />

VI.A.a. Réduction des faces proximales<br />

La qualité d'un moignon réside surtout dans <strong>la</strong> préparation de faces proximales<br />

(rétention), ces faces proximales ne doivent pas être trop de dépouille (3 <strong>à</strong> 5°)


La taille consiste <strong>à</strong> supprimer les point de contacts avec les dents voisines ainsi que les<br />

bombés anatomiques de ces faces.<br />

Pour ce faire, une frase, tronconique fine montée sur turbine amorce <strong>la</strong> réduction<br />

verticale dans un sens vestibulo-lingual puis dans un sens linguo-vestibu<strong>la</strong>ire jusqu'<strong>à</strong> <strong>la</strong><br />

suppression du point de contact mésial puis distal.<br />

En aucun cas, les dents voisines ne doivent être touchées sinon, protection par une<br />

matrice métallique.<br />

Une fraise conique plus grosse donnera ensuite l'orientation générale des faces mésiales<br />

et distales en augmentant <strong>la</strong> séparation avec les dents adjacentes et en fixant le degré<br />

de convergence vers <strong>la</strong> face occlusale (dépouille) de 3 <strong>à</strong> 10° en fonction de <strong>la</strong> hauteur<br />

coronaire.<br />

VI.A.b. Réduction de <strong>la</strong> face occlusale<br />

A pour objectif de désengréner cette face occlusale en créant un espace suffisant, 1mm<br />

par rapport aux dents antagonistes pour l'épaisseur du métal.<br />

On peut utiliser pour cette réduction, une meulette (fraise ____) diamontée sera dirigée<br />

vers le centre de <strong>la</strong> face occlusale (sillon mésio-distal) en respectant l'inclinaison des<br />

cuspides (pente cuspidienne), les passages successifs de <strong>la</strong> fraise mésio-distalement, du<br />

côté vestibu<strong>la</strong>ire et du côté lingual doivent aboutir <strong>à</strong> une réduction uniforme qui garde<br />

l'apparence générale de l'inclinaison concave de <strong>la</strong> face occlusale.<br />

VI.A.c. Réduction des faces vestibu<strong>la</strong>ires et linguales<br />

Les angles de raccordement vestibulo-mesial et vestibulo-lingual et les angles linguomésiales<br />

et linguo-distales sont arrondis <strong>à</strong> l'aide de <strong>la</strong> fraise conique <strong>à</strong> bout rond<br />

réunissant ainsi les faces vestibu<strong>la</strong>ires et linguales au faces proximales.<br />

VI.A.d. Chaufrainer des bords externes de <strong>la</strong> face occlusale<br />

Le bord périphérique de <strong>la</strong> face occlusale, <strong>la</strong> réunissant au faces <strong>la</strong>térales (VL, MD) sera<br />

chaufeiner et arrondi <strong>à</strong> l'aide de <strong>la</strong> fraise conique <strong>à</strong> bout arrondi, le chaufrein sera plus<br />

<strong>la</strong>rge sur le versant externe des cuspides d'appui (vestibu<strong>la</strong>ires pour <strong>la</strong> mo<strong>la</strong>ire<br />

inférieure) ceci pour avoir une morphologie correcte de <strong>la</strong> couronne coulée.<br />

VI.A.e. Finition de <strong>la</strong> limite cervicale<br />

La fraise conique <strong>à</strong> bout rond ou une fraise conique oblongue <strong>à</strong> bout arrondi permettront<br />

de finir <strong>la</strong> limite cervical sous forme de congé (ou quart de rond) <strong>à</strong> un niveau juxtagingival<br />

du côté vestibu<strong>la</strong>ire (si <strong>la</strong> hauteur coronaire est suffisante) du côté vestibu<strong>la</strong>ire,<br />

linguale et au niveau des faces proximales ainsi le congé sera périphérique d'une <strong>la</strong>rgeur<br />

comprise entre 0.4 <strong>à</strong> 0.6mm.<br />

VI.A.f. Polissage du moignon<br />

Les surfaces taillées sont rugueuses (tirage lors de <strong>la</strong> prise d'empreinte). Leurs polissage<br />

est indispensable et se fera avec des fraises <strong>à</strong> finir en carbure de tangstène multi<strong>la</strong>me,<br />

puis <strong>à</strong> l'aide de cônes et de meulettes en caoutchouc ou en silicone (sur contre angle)<br />

utilisée sans refroidissement.<br />

VI.B. Couronne provisoire<br />

Le moignon qu'il soit pulpé ou non, doit être protégé par une couronne provisoire qui<br />

protégera les tissus dentaire meurtrit (agressée) du milieu salivaire, et qui évitera les<br />

mouvements des moignons et des dents voisines, qui maintiendra les limites gingivales <strong>à</strong><br />

leurs niveau et même les comprimes légèrement pour everser <strong>la</strong> gencive marginale et


permetre dans une séance ultérieure (2 <strong>à</strong> 3 jours après) une empreinte précise de <strong>la</strong><br />

limite cervicale.<br />

Cette protection provisoire s'obtient:<br />

• <strong>à</strong> l'aide de couronne métallique préfabriquée (ION-3M) en alliage Sn-Ag.<br />

• <strong>à</strong> l'aide de couronne en résine polycarboxy<strong>la</strong>te préformée.<br />

VII Prise d'empreinte<br />

Les matériaux <strong>à</strong> empreinte actuels de <strong>la</strong> famille des é<strong>la</strong>stomères (polyéthers, Thiocols<br />

silicones) permettent d'obtenir d'excellentes empreinte dans <strong>la</strong> précision et <strong>la</strong> stabilité<br />

dimensionnelle, sachant que l'empreinte <strong>à</strong> pour but de fournir une bonne définition et<br />

une bonne lecture des limites et des formes cervicales.<br />

Nous ne citerons comme technique d'empreinte que <strong>la</strong> WASH-TECHNIC ou technique de<br />

l'empreinte rebasée, dans une séance de prise d'empreinte directe globale, de l'arcade<br />

inférieure comportant le moignon, puis une empreinte de l'arcade antagoniste aux<br />

alginates.<br />

VII.A. Empreinte globale directe (WASH-TECH)<br />

Après dépose de <strong>la</strong> couronne provisoire, il faut nettoyer soigneusement le moignon et le<br />

sulcus si l'éversion gingivale par <strong>la</strong> couronne provisoire est insuffisante, le<br />

positionnement d'un fil imprégné d'une solution astringente et hémostatique au fond du<br />

sillon gingival dentaire permet d'obtenir en deux minutes, cette é<strong>la</strong>rgissement du sulcus<br />

permettra au matériaux <strong>à</strong> empreinte de fuser au del<strong>à</strong> de <strong>la</strong> limite cervicale (congé) pour<br />

donner une réplique exacte.<br />

VII.B. Empreinte rebasée (OPTOSIL-COLTOFLAX)<br />

Le principe de l'empreinte rebasée est simple.<br />

Une première empreinte <strong>à</strong> l'aide d'un é<strong>la</strong>stomère de haute viscosité, chargé dans un<br />

porte empreinte de série est effectuée.<br />

Après prise complète, l'empreinte est retirée, elle est rincée, contrôlée puis ses bords<br />

sont raccourcis.<br />

La <strong>la</strong>nguette marginale gingivale du moignon est éliminée au bistouri et des évents<br />

(ouvertures) <strong>la</strong>téraux d'évacuation sont créés en partant des faces vestibu<strong>la</strong>ires et<br />

linguales de <strong>la</strong> préparation.<br />

Le moignon et l'empreinte sont séchés, puis l'é<strong>la</strong>stomère de basse viscosité ou fluide ou<br />

light (type Xantopren bleu ou Delicron) est d'abord injecté <strong>à</strong> l'aide d'une seringue<br />

spéciale dans l'empreinte puis sur le moignon en bouche et autour des limites cervicales<br />

(méthode pour injection)<br />

De nouveau, l'empreinte est rep<strong>la</strong>cée en bouche et centrée avec précision sur l'arcade,<br />

elle sera maintenue par une pression digitale assez forte pendant quelques secondes.<br />

La prise d'empreinte du matériau de rebasage dure 4 <strong>à</strong> 6 minutes.<br />

L'empreinte sera alors retirée, rincée puis séchée.<br />

VII.C. L'empreinte antagoniste<br />

Une empreinte de l'arcade antagoniste est prise <strong>à</strong> l'alginate, elle permettra de construire<br />

au <strong>la</strong>boratoire <strong>la</strong> couronne coulée en position occlusale physiologique aussi bien en PIM<br />

qu'en excentrée.<br />

VIII Scellement<br />

La couronne coulée, après essayage en bouche est retouches éventuelles, doit être


scellée d'abord provisoirement <strong>à</strong> l'aide de ciment provisoire (ZnO, TEMP-BOND) durant<br />

une semaine.<br />

ہ l'issue, le scellement définitif peut intervenir grâce <strong>à</strong> un ciment aux verres ionomères<br />

enrichi au fluor qui actuellement est le matériau de choix pour <strong>la</strong> fixation définitive des<br />

ancrages sur les moignons surtout pulpés (et dépulpés)<br />

La couronne coulée: étapes de <strong>la</strong>boratoire<br />

I Coulée de l'empreinte rebasée<br />

I.A. But<br />

Comprenant le moignon, son but doit conduire <strong>à</strong> l'obtention d'un modèle précis d'où il est<br />

possible de détacher un modèle positif unitaire appelé également DIE (Dé pour les<br />

français) correspondant <strong>à</strong> <strong>la</strong> préparation.<br />

Celui ci, exactement positionné par rapport aux dents adjacentes et antagonistes pourra<br />

être détaché du modèle global facilitant ainsi <strong>la</strong> sculpture en cire de <strong>la</strong> couronne surtout<br />

au niveau des faces proximales et des limites cervicales.<br />

I.B. Technique<br />

Du plâtre dur (Vel-Mix-Stone) est coulé dans l'empreinte sur un vibreur, il est de<br />

consistance épaisse, pour permettre de lui adjoindre immédiatement une tige de<br />

positionnement en métal ou en p<strong>la</strong>stique appelée (Dowel-PIN ou PIN) dans l'axe du<br />

moignon, on coule ainsi <strong>la</strong> moitié de <strong>la</strong> hauteur de l'empreinte en dépassant les collets<br />

des dents de 2 <strong>à</strong> 3mm.<br />

Avant que le plâtre ne durcisse, on p<strong>la</strong>ce des morceaux de trombones dans cette<br />

première partie du socle.<br />

Après durcissement, on verni au regard du moignon et on termine <strong>la</strong> coulée du socle<br />

proprement dite jusqu'<strong>à</strong> dépasser le sommet du PIN recouvert d'une boule de cire.<br />

La taille du socle se fera jusqu'<strong>à</strong> apparition de <strong>la</strong> cire qu'on éliminera, on sépare alors le<br />

MPU du modèle <strong>à</strong> l'aide d'une scie fine, on pousse alors sur l'extrémité du PIN pour<br />

libérer le MPU.<br />

II Coulée de l'empreinte antagoniste<br />

Elle est coulée en plâtre dur sur un vibreur afin d'éliminer toutes les bulles d'air.<br />

Le modèle antagoniste doit être net sans irrégu<strong>la</strong>rités de surface surtout au niveau des<br />

faces occlusales engainantes avec le MPU.<br />

III Sculpture de <strong>la</strong> maquette en cire<br />

Par <strong>la</strong> technique de <strong>la</strong> cire ajoutée, permet d'obtenir une reproduction anatomique et<br />

fonctionnelle parfaite de <strong>la</strong> face occlusale de <strong>la</strong> couronne.<br />

Le DIE sortit de sa logette est verni et <strong>la</strong> maquette est sculptée face par face avec de <strong>la</strong><br />

cire <strong>à</strong> In<strong>la</strong>y type II, jusqu'<strong>à</strong> reproduction de <strong>la</strong> morphologie de <strong>la</strong> mo<strong>la</strong>ire supérieure <strong>à</strong><br />

savoir: le point de contact mésial et distal, crêtes marginal, face occlusale, bombés<br />

<strong>la</strong>téraux, l'engrainement avec les dents antagonistes est affiné aussi bien en OIM qu'en<br />

occlusion excentrée.<br />

La limite cervicale périphérique (congé) sera l'objet d'une attention particulière.<br />

La maquette est ensuite soigneusement lissée et dégraissée (avec l'alcool ou au mercryl<br />

<strong>la</strong>urylé).


Une tige de coulée (en p<strong>la</strong>stique, en cire ou en métal) est fixée sur le sommet d'une<br />

cuspide linguale.<br />

La maquette est retirée du MPU pour être mise en revêtement.<br />

IV Mise en revêtement<br />

IV.A. Préparation du cylindre<br />

La couronne coulée sera confectionnée en alliage Ni-Chrome, de ce fait, <strong>la</strong> mise en<br />

revêtement utilisera un revêtement <strong>à</strong> liant phosphate, elle se fait de préférences sous<br />

vide.<br />

La maquette en cire est fixée sur un socle métallique ou en cire et <strong>la</strong> tige de coulée est<br />

p<strong>la</strong>cée dans une cavité ménagé <strong>à</strong> <strong>la</strong> partie supérieure de ce socle, <strong>la</strong> paroi interne du<br />

cylindre est tapissée d'une feuille de matériau é<strong>la</strong>stique qui servira d'amortisseur contre<br />

lequel le revêtement vient s'appuyer lors de son expansion.<br />

Le socle est p<strong>la</strong>cé <strong>à</strong> <strong>la</strong> partie inférieure du cylindre, <strong>la</strong> maquette en cire se retrouvant au<br />

centre du cylindre.<br />

IV.B. Coulée du revêtement<br />

Le revêtement est préparé, de préférence sous vide en respectant les proportions<br />

eau/poudre indiqués sur le mode d'emploi, le remplissage du cylindre se fera sur un<br />

vibreur.<br />

IV.C. Coulée du métal<br />

Après durcissement total du revêtement (2 <strong>à</strong> 3h) le cylindre est déshydraté dans un four<br />

froid au départ et dont on fait monter <strong>la</strong> température jusqu'<strong>à</strong> 800°C en 1h <strong>à</strong> peu près.<br />

On <strong>la</strong>isse déshydrate environ 2h <strong>à</strong> cette température afin d'éliminer toute trace de cire et<br />

en préchauffant le cylindre en même temps.<br />

La coulée métallique proprement dite, peut être faite et s'effectuer de préférence sur une<br />

fronde a induction sous vide.<br />

V Finition et polissage<br />

La couronne coulée est dégagée du revêtement puis passée <strong>à</strong> <strong>la</strong> sableuse pour éliminer<br />

toutes les particules de ce revêtement.<br />

Elle est surfacée a l'aide de meulettes en résine de couleur différente et de fraises fines<br />

pour les sillons occlusaux, des meulettes en caoutchouc ou en silicone permettent<br />

d'obtenir un près polissage.<br />

Le bril<strong>la</strong>nt final est obtenu <strong>à</strong> l'aide de petites bossettes et feutre ou en peau de chamois.<br />

VI Conclusion<br />

Depuis plus de 100 ans, <strong>la</strong> couronne coulée a traversé le temps avec l'assurance d'un<br />

ancrage solide et résistant, son coût peu élevé allié a des qualités mécaniques et<br />

fonctionnelles pérennes en font jusqu'<strong>à</strong> nos jours une coiffe de choix.


La couronne céramo-métallique<br />

I <strong>Introduction</strong><br />

De nos jours, le coût élevé des métaux précieux, p<strong>la</strong>cent <strong>la</strong> réalisation de <strong>la</strong> couronne<br />

céramo-métallique sur métaux non -précieux parmi les sujets d'actualités.<br />

Le procédé de <strong>la</strong> céramo-métallique s'inspire de <strong>la</strong> technologie industrielle d'émail<strong>la</strong>ge au<br />

four des métaux.<br />

Le matériaux céramo-métallique qui peut être assimilé a un composite est formé d'une<br />

armature métallique sur <strong>la</strong>quelle sont cuitent les poudres de porce<strong>la</strong>ine dentaire.<br />

II Définition<br />

La couronne céramo-métallique est composée d'une couche de matériau fixée <strong>à</strong> un coiffe<br />

métallique de faible épaisseur appelé "Cupule" qui s'agrège sur <strong>la</strong> préparation.<br />

Elle est utilisée sous deux aspects:<br />

• Comme type CIV où seule <strong>la</strong> facette vestibu<strong>la</strong>ire est en résine.<br />

• Ou comme type Jackette ou <strong>la</strong> couronne est entièrement recouverte de céramique.<br />

III Indications et contre-indications<br />

III.A. Indications<br />

• Sur dents antérieures et postérieures lorsque l'esthétique prime.<br />

• Sur les dents pulpés et dépulpées:


• Dent Dépulpés ayant subit une décoloration consécutive <strong>à</strong> <strong>la</strong> dévitalisation.<br />

• Dents vivantes: les propriétés physique de <strong>la</strong> céramique sont telles qu'elles forment un<br />

excellent iso<strong>la</strong>nt et protègent <strong>la</strong> pulpe contre les chocs thermiques.<br />

• Peut servir comme restauration individuelle ou comme ancrage de bridge.<br />

III.B. Contre-indications<br />

• Lorsque <strong>la</strong> dent est mince dans le sens vestibulo-linguale, <strong>la</strong> taille de l'épaulement<br />

risque de provoquer <strong>la</strong> mortification pulpaire.<br />

• Présence de troubles parodontaux.<br />

IV Avantages et inconvénients<br />

IV.A. Avantages<br />

• La couronne céramo-métallique doit son succès au fait qu'elle remplie toutes les<br />

impératifs pour une restauration dentaire réussite.<br />

• La couronne céramo-métallique remplie les impératifs esthétiques les plus rigoureuses.<br />

• Si son indication est respectée et si <strong>la</strong> dent a été correctement préparée, elle<br />

représente une des meilleures restaurations pour le maintien de <strong>la</strong> vitalité pulpaire.<br />

• La couronne céramo-métallique allie <strong>la</strong> solidarité, résistance et <strong>la</strong> précision de l'ajustage<br />

d'un élément prothétique coulé <strong>à</strong> <strong>la</strong> qualité esthétique de <strong>la</strong> céramique.<br />

• La porce<strong>la</strong>ine lorsqu'elle est correctement cuite, elle est <strong>la</strong> mieux respectée par les<br />

tissus mous environnants.<br />

• La couronne céramo-métallique aura une durée de vie plus grade que <strong>la</strong> couronne<br />

Jacket car <strong>la</strong> cupule métallique donne <strong>à</strong> l'ensemble une résistance supérieure <strong>à</strong> celle du<br />

matériau cosmétique utilisé seul.<br />

• La céramique est bien tolérée par les tissus gingivaux a condition de faire un bon<br />

g<strong>la</strong>çage.<br />

IV.B. Inconvénients<br />

• Fragilité du matériaux: <strong>la</strong> porce<strong>la</strong>ine cuite est friable et plus sujette <strong>à</strong> <strong>la</strong> fracture lorsque<br />

l'épaisseur n'est pas respectée, cependant lorsque <strong>la</strong> céramique est p<strong>la</strong>cée de façon<br />

correcte, elle est capable de supporter des forces considérables.<br />

• La céramique nécessite un meu<strong>la</strong>ge important de toute <strong>la</strong> surface coronaire, <strong>la</strong><br />

réalisation de l'épaulement atteint 1.2 <strong>à</strong> 1.5mm se qui peut entraîner un risque de<br />

mortification.<br />

• La dureté du matériau cosmétique peut entraîner plus ou moins <strong>à</strong> long terme des<br />

lésions parodontales de <strong>la</strong> dent supportant <strong>la</strong> couronne céramo-métallique ou des dents<br />

antagonistes si l'occlusion n'est pas équilibrée.<br />

• La dureté peut entraîner aussi l'usure des dents antagonistes car le matériau céramique<br />

est plus dur et plus résistant que l'or et l'émail.<br />

V Formes du contour des préparations<br />

Qu'il s'agit de n'importe quel dent, <strong>la</strong> succession des différents temps opératoires est<br />

pratiquement <strong>la</strong> même, seule varie <strong>la</strong> forme et <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur de <strong>la</strong> limite cervicale, celle ci<br />

sera située <strong>à</strong> un niveau gingival différent suivant <strong>la</strong> dent et selon <strong>la</strong> face de cette dent.<br />

V.A. Préparation d'une incisive centrale supérieure pulpée devant recevoir une couronne<br />

céramo-métallique<br />

V.A.a. Préparation des épaulements


C'est une préparation a épaulement périphérique.<br />

1 L'épaulement vestibu<strong>la</strong>ire<br />

Perpendicu<strong>la</strong>ire au moignon, sera impérativement d'une <strong>la</strong>rgeur de 1 <strong>à</strong> 1.2mm, de façon<br />

<strong>à</strong> ménager l'espace nécessaire <strong>à</strong> l'épaisseur de <strong>la</strong> cupule métallique et <strong>à</strong> <strong>la</strong> couche du<br />

matériau utilisé.<br />

2 Les épaulements proximaux<br />

Large de 0.6 <strong>à</strong> 0.8mm rejoignent l'épaulement lingual supra-gingival d'une <strong>la</strong>rgeur de 1 <strong>à</strong><br />

2mm.<br />

V.A.b. Taille de <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire<br />

La face vestibu<strong>la</strong>ire est taillée selon deux p<strong>la</strong>ns, un cervical et un incisive pour éviter<br />

toute lésion pulpaire et pour avoir une épaisseur égale du matériau prothétique au niveau<br />

de cette face d'au moins un millimètre.<br />

On commence par <strong>la</strong> réalisation de rainures d'orientation sur <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire-cervicale<br />

et vestibu<strong>la</strong>ire-incisive (le bord incisif) avec une fraise diamantée <strong>à</strong> bout p<strong>la</strong>t.<br />

Ces rainures respectent les deux directions de <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ires.<br />

Les unes sont parallèles a <strong>la</strong> moitié cervical et les autres a <strong>la</strong> moitié incisive, leur<br />

profondeur est d'environ 1.2mm.<br />

La réduction du bord incisive sur une hauteur de 2mm se fait avec <strong>la</strong> fraise diamantée<br />

conique <strong>à</strong> bout p<strong>la</strong>t parallèlement <strong>à</strong> sa direction initiale.<br />

Une diminution insuffisante du bord incisive altère <strong>la</strong> translucidité de l'élément<br />

prothétique, <strong>la</strong> mise de dépouille de <strong>la</strong> région incisive de <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire se fait avec<br />

<strong>la</strong> même fraise, <strong>la</strong> surface est ap<strong>la</strong>nie <strong>à</strong> partir des rainures d'orientations.<br />

On procède de façon analogue pour <strong>la</strong> partie gingivale avec aménagement de<br />

l'épaulement cervical, <strong>la</strong> fraise est tenue parallèlement <strong>à</strong> l'axe de <strong>la</strong> dent et suit l'anneau<br />

gingival sans l'abîmer.<br />

L'épaulement est taillé a angle droit par rapport a <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire.<br />

La réduction vestibu<strong>la</strong>ire s'étend jusqu'aux angles proximo-linguaux dépassant le point<br />

de contact de 1mm en direction pa<strong>la</strong>tine où <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur de l'épaulement sera de 0.6 <strong>à</strong><br />

0.8mm.<br />

L'épaulement sera descendu <strong>à</strong> son niveau définitif sous-gingival de 5 <strong>à</strong> 6/10mm de<br />

profondeur pour des raisons esthétiques.<br />

On utilisera une fraise <strong>à</strong> épaulement de Scha نr <strong>à</strong> parois lisses et d'extrémités abrasives.<br />

V.A.c. Taille de <strong>la</strong> face pa<strong>la</strong>tine et <strong>la</strong> face proximale<br />

Se fait selon deux p<strong>la</strong>ns:<br />

• Taille de <strong>la</strong> partie cingu<strong>la</strong>ire <strong>à</strong> l'aide d'une fraise diamantée cylindrique <strong>à</strong> bout p<strong>la</strong>t tenu<br />

parallèlement <strong>à</strong> <strong>la</strong> partie cervicale de cette face, le tier cervical du moignon forme un<br />

anneau cylindrique constituant <strong>la</strong> principale zone de rétention.<br />

• La concavité pa<strong>la</strong>tine sera réduite en respectant l'anatomie dentaire avec une petite<br />

roue diamantée jusqu'a obtenir un espace de 0.7mm avec l'antagoniste.<br />

L'accès au faces proximales est obtenu avec une fraise diamantée fine et longue, <strong>la</strong> fraise<br />

a congé diamanté accentue l'épaulement sur les faces linguales et proximales, les parois<br />

axiales sont polis avec <strong>la</strong> fraise <strong>à</strong> finir.<br />

Les angles incisifs sont adoucis avec <strong>la</strong> fraise f<strong>la</strong>mme pour permettre un profil arrondi <strong>à</strong><br />

<strong>la</strong> cupule <strong>à</strong> leur niveau.<br />

V.B. Préparation d'une dent cuspidée devant recevoir une couronne céramo-métallique


La préparation de <strong>la</strong> couronne céramo-métallique doit être faite en tenant compte de <strong>la</strong><br />

différence de réduction de <strong>la</strong> dent.<br />

V.B.a. Taille de <strong>la</strong> face occlusale<br />

Réduction uniforme de 2mm par rapport aux dents antagonistes. Cette face est taillée en<br />

respectant <strong>la</strong> forme anatomique (pan vestibu<strong>la</strong>ire et pan lingual). Si <strong>la</strong> face occlusale est<br />

destinée <strong>à</strong> être recouverte de métal seul, <strong>la</strong> réduction sera de 1mm.<br />

V.B.b. Taille de <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire<br />

La réduction doit aller jusqu'<strong>à</strong> <strong>la</strong> face proximale et dépasser le point de contact proximal,<br />

elle sera réduite de 1 <strong>à</strong> 1.5mm.<br />

La préparation comporte un épaulement vestibulo-proximal se raccordant au niveau des<br />

faces proximales sous le point de contact avec un congé pa<strong>la</strong>tin moins muti<strong>la</strong>nt.<br />

V.B.c. Taille de <strong>la</strong> face proximale<br />

Elles seront misent de dépouille avec une fraise diamantée fine.<br />

V.B.d. Taille de <strong>la</strong> face pa<strong>la</strong>tine<br />

Elle sera mise de dépouille, le chaufrein cervical pa<strong>la</strong>tin se raccorde aux chaufreins<br />

proximaux.<br />

Si <strong>la</strong> face proximale doit être recouverte de céramique, <strong>la</strong> limite cervicale sera un<br />

épaulement.<br />

V.B.e. Finition de <strong>la</strong> préparation<br />

Arrondir tous les angles et arrêtes, régu<strong>la</strong>riser l'épaulement avec un ciseau a émail et<br />

vérifier son niveau sous gingival du côté vestibu<strong>la</strong>ire.<br />

V.B.f. Prise d'empreinte du moignon<br />

Sera identique <strong>à</strong> celle pour <strong>la</strong> couronne coulée.<br />

Empreinte unitaire <strong>à</strong> <strong>la</strong> bague de cuivre ou <strong>la</strong> Wash Tech.<br />

Le but de <strong>la</strong> coulée de cette empreinte est d'obtenir un modèle positif unitaire (MPU)<br />

La couronne céramo-métallique (suite)<br />

VI Formes de contour des infrastructures<br />

L'infrastructure est un facteur essentiel dans <strong>la</strong> couronne céramo-métallique, sa forme du<br />

contour intervient dans <strong>la</strong> qualité du résultat final.<br />

La forme du contour des infrastructures de <strong>la</strong> couronne céramo-métallique doit tenir<br />

compte:<br />

• De l'étendu des surfaces métalliques <strong>à</strong> recouvrir de porce<strong>la</strong>ine.<br />

• Du volume de l'alliage sous jacent aux matériaux cosmétique.<br />

• De <strong>la</strong> situation des contacts dento-dentaires.<br />

• De <strong>la</strong> jonction métal-céramique.<br />

VI.A. Alliages utilisés pour <strong>la</strong> restauration céramo-métallique<br />

Peuvent se diviser en deux catégories: précieux et non-précieux.<br />

L'or est le métal de base des alliages nobles, on lui adjoint du p<strong>la</strong>tine, du radium, du<br />

pal<strong>la</strong>dium, qui sont des agents durcissants, du Fer, de l'étain qui provoquent l'apparition<br />

d'oxyde susceptible de se lier chimiquement <strong>à</strong> <strong>la</strong> céramique.


Malgré des agents durcissants, les qualités métalliques des alliages précieux restent<br />

faibles, nous avons été amener <strong>à</strong> utiliser autres alliages <strong>à</strong> base de Ni et Cr.<br />

Les meilleures qualités mécaniques de ces alliages permettent de réduire l'épaisseur de<br />

l'infrastructure métallique des couronnes céramo-métalliques.<br />

La solidité de l'infrastructure métallique est fonction du métal utilisé, il doit être rigide, ne<br />

doit pas se déformer ni durant l'é<strong>la</strong>boration de <strong>la</strong> construction, ni lorsqu'il est soumis au<br />

forces occlusales.<br />

Toute flexion de <strong>la</strong> cupule métallique provoque des contraintes dans les couches<br />

cosmétiques pouvant entraîner <strong>la</strong> fracture de <strong>la</strong> céramique.<br />

L'épaisseur du métal sera 3 <strong>à</strong> 4/10 de mm si <strong>la</strong> coque est réalisée en alliage précieux et<br />

de 1 <strong>à</strong> 2/10ème de mm si elle est réalisée en alliage NiCr.<br />

VI.B. Pour les dents antérieures<br />

L'infrastructure métallique recouvre toute <strong>la</strong> préparation, <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur du bandeau<br />

métallique lingual est déterminée par l'impact des dents antagonistes qui devra se situer<br />

soit sur le métal soit sur <strong>la</strong> céramique loin de <strong>la</strong> jonction des 2 matériaux.<br />

L'épaulement vestibu<strong>la</strong>ire ne sera pas recouvert de métal dans un but esthétique.<br />

VI.C. Pour les dents cuspidées<br />

Les contacts occlusaux doivent s'établir sur les surfaces métalliques <strong>à</strong> l'arcade maxil<strong>la</strong>ire,<br />

<strong>la</strong> céramique intéresse <strong>la</strong> face et les pointes cuspidiennes vestibu<strong>la</strong>ires et le 1/3 du<br />

versant interne des cuspides guides.<br />

En général, <strong>la</strong> face occlusale des cuspides céramo-métallique destinées aux dents<br />

mandibu<strong>la</strong>ires devrait être métalliques.<br />

Pour <strong>la</strong> première prémo<strong>la</strong>ire, le recouvrement cosmétique peut être plus important et<br />

s'étendre sur <strong>la</strong> moitié mésiale de <strong>la</strong> surface occlusale, si les rapports occlusaux le<br />

permettent.<br />

Par contre, les faces proximales des dents cuspidées sont métalliques.<br />

VI.D. Mode opératoire et protocole de cuisson de <strong>la</strong> céramique sur l'infrastructure<br />

métallique<br />

VI.D.a. Maquette en cire de l'infrastructure<br />

Dans un premier temps, <strong>la</strong> maquette en cire est conçue aux formes exactes de <strong>la</strong><br />

reconstitution, puis les surfaces <strong>à</strong> reconstruire du matériau sont réduites.<br />

Seule cette façon de procéder permet d'avoir <strong>la</strong> continuité entre l'alliage et <strong>la</strong> porce<strong>la</strong>ine<br />

sur les faces proximales et linguales.<br />

La cire est d'abord appliquée sur le MPU couvert d'une couche de séparateur, puis<br />

l'ensemble est reporté sur le modèle de travail, les faces axiales et les points de contacts<br />

proximaux sont modelés et les contacts dento-dentaires recherchés.<br />

Si <strong>la</strong> maquette intéresse une dent antérieure, <strong>la</strong> hauteur du bord incisif est diminuée de<br />

1.5mm.<br />

Ensuite <strong>la</strong> cire est retirée avec un scalpel pour parfaire l'adaptation des bords avec un<br />

brunissoir chauffé.<br />

Avec un compas, on vérifie l'épaisseur de cire qui doit être de 0.4 <strong>à</strong> 0.5mm.<br />

Après finitions, faire une coulée c<strong>la</strong>ssique.<br />

Un essai clinique de <strong>la</strong> cupule permet de vérifier l'adaptation des bords, de procéder aux<br />

retouches et <strong>à</strong> l'ajustement occlusales.<br />

VI.D.b. e<strong>la</strong>boration de <strong>la</strong> porce<strong>la</strong>ine


Les poudres de porce<strong>la</strong>ine dentaire se composent de Silis, alumine alcalin et foudon.<br />

Pour cette porce<strong>la</strong>ine-émail dentaire, les qualités retenues sont les suivantes:<br />

• Adhérence au métal sur lequel on le fond.<br />

• Résistance aux agents physiques et chimiques du milieu buccal.<br />

• Sa tolérance parfaite pour les tissus mous.<br />

• Aptitude <strong>à</strong> produire fidèlement l'aspect de <strong>la</strong> dent naturelle.<br />

• Résistance aux contraintes mécaniques augmentée et complexes de l'appareil<br />

manducation.<br />

• Manipu<strong>la</strong>tion simple et compatible avec les techniques et le matériel.<br />

• Prix le plus bas possible.<br />

• Choix de <strong>la</strong> teinte<br />

La satisfaction du patient ne peut être obtenue que si l'opérateur a pris en compte les<br />

états des surfaces et <strong>la</strong> forme des dents, pour ce<strong>la</strong>, on utilise un teinter préconisé par le<br />

fabriquant de <strong>la</strong> céramique, <strong>la</strong> teinte doit être choisie avant <strong>la</strong> préparation.<br />

Il faut supprimer toutes les interférences avec le choix de <strong>la</strong> teinte (lumière...)<br />

Il faut nettoyer et polir les dents de référence, le choix doit être effectué <strong>à</strong> <strong>la</strong> lumière du<br />

jour et rapidement afin d'éviter toute fatigue visuelle.<br />

Identifier <strong>la</strong> teinte de <strong>la</strong> partie cervicale puis de <strong>la</strong> partie occlusale et <strong>la</strong> translucidité du<br />

bord incisif.<br />

VI.D.c. Préparation de <strong>la</strong> cupule métallique<br />

L'infrastructure est décapée pendant 20 minutes par une solution d'acide-fluor-hydrique <strong>à</strong><br />

52% contenu dans un bac de nettoyage aux ultrasons, puis elle est rincée <strong>à</strong> l'eau distillée<br />

bouil<strong>la</strong>nte pendant 10 minutes dans un bac aux ultrasons.<br />

ةviter ensuite le contact avec les mains.<br />

VI.D.d. Cuisson de <strong>la</strong> céramique au four électrique<br />

1 e<strong>la</strong>boration de <strong>la</strong> couche d'opaque<br />

L'é<strong>la</strong>boration de l'élément cosmétique débute par l'é<strong>la</strong>boration d'une couche d'opaque<br />

dentaire, le but étant de masquer le métal, elle assure aussi <strong>la</strong> liaison entre l'élément<br />

cosmétique et l'infrastructure.<br />

Elle est réalisée en mé<strong>la</strong>ngeant de <strong>la</strong> poudre avec de l'eau distillée en consistance fluide.<br />

Elle est mise en p<strong>la</strong>ce avec un pinceau lorsque l'épaisseur atteint 0.5mm, l'armature est<br />

introduite dans le four <strong>à</strong> 600° puis portée rapidement a 980° sous vide se qui va bloquer<br />

l'oxydation.<br />

Ensuite application d'une 2ème couche d'opaque de consistance crémeuse avec le<br />

pinceau.<br />

On procède <strong>à</strong> <strong>la</strong> cuisson sous vide de 650 <strong>à</strong> 980° puis <strong>la</strong> pièce est sortie du four et<br />

refroidie <strong>à</strong> <strong>la</strong> température ambiante.<br />

2 Cuisson de <strong>la</strong> dentine et de l'émail<br />

La pâte de porce<strong>la</strong>ine dentine est préparée de façon analogue, elle est appliquée sur<br />

l'opaque avec un pinceau, les pâtes colorées en rose pour <strong>la</strong> dentine et en bleu pour<br />

l'émail, ceci pour pouvoir contrôler <strong>la</strong> répartition des couches, ces couleurs disparaissent


pendant <strong>la</strong> cuisson, <strong>la</strong> condensation se fait par vibration <strong>à</strong> l'aide d'ultrasons.<br />

Après condensation, <strong>la</strong> céramique dentine est sculpté en tenant compte de <strong>la</strong> rétraction<br />

du volume pendant <strong>la</strong> cuisson et <strong>la</strong> morphologie de <strong>la</strong> dent, ensuite un séchage est<br />

réalisé <strong>à</strong> l'entrée du four pendant 3 minutes.<br />

3 Cuisson sous vide par température préconisée par le fabriquant (950 <strong>à</strong> 1010°)<br />

Après cuisson de 7 dentines, une autre couche d'émail est appliquée de <strong>la</strong> même façon<br />

en contrô<strong>la</strong>nt <strong>la</strong> sculpture de <strong>la</strong> dent et en tenant compte de l'occlusion.<br />

4 Dégrossissage et ajustage de <strong>la</strong> couronne<br />

Il s'agit de <strong>la</strong> suppression de l'excès de porce<strong>la</strong>ine et p<strong>la</strong>tine autour de <strong>la</strong> région cervicale<br />

avec une meulette.<br />

Si le point est présent, <strong>la</strong> couronne peut être utilisée sur <strong>la</strong> dent préparée pour vérifier<br />

son ajustage, sa forme, ses points de contacts et son occlusion.<br />

Quand les impératifs de forme et occlusales sont satisfaisants, <strong>la</strong> couronne mise au four<br />

pour le g<strong>la</strong>çage final qui est le temps final de l'é<strong>la</strong>boration de <strong>la</strong> couronne céramométallique<br />

acquis un aspect bril<strong>la</strong>nt.<br />

VII Scellement de <strong>la</strong> couronne céramo-métallique<br />

La couronne est <strong>à</strong> nouveau mise en p<strong>la</strong>ce sur <strong>la</strong> dent et essayée pour son ajustage<br />

définitif, al dent et <strong>la</strong> couronne seront soigneusement séchées.<br />

La couronne céramo-métallique est scellée provisoirement avec un ciment a base de ZnO<br />

pendant une semaine puis définitivement avec un ciment <strong>à</strong> l'oxyde phosphate de zinc.<br />

Pour aider <strong>à</strong> l'enlèvement d'excès de ciment de surface externe après scellement de <strong>la</strong><br />

couronne, imbiber une boulette de coton avec une huile très fine et hybrifier les surfaces<br />

externes vérifiées.<br />

Juste avant le départ du patient, appliquer avec des massages légers un astringent faible<br />

sur <strong>la</strong> gencive.<br />

La couronne <strong>à</strong> incrustation vestibu<strong>la</strong>ire<br />

I Définition<br />

C'est <strong>la</strong> couronne a recouvrement total portant sur sa face vestibu<strong>la</strong>ire un élément<br />

esthétique en porce<strong>la</strong>ine ou en résine <strong>à</strong> des fins esthétiques.<br />

L'élément cosmétique est un masque é<strong>la</strong>boré par cuisson de poudre de porce<strong>la</strong>ine dans <strong>la</strong><br />

logette ménagé sur <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire de <strong>la</strong> structure métallique coulée.<br />

II Avantages<br />

• La couronne <strong>à</strong> incrustation vestibu<strong>la</strong>ire rempli les impératifs mécaniques tout en<br />

préservant l'intégrité de <strong>la</strong> dent et <strong>la</strong> vitalité de <strong>la</strong> dent préparée (robustesse et<br />

rétentivité)<br />

• La couronne <strong>à</strong> incrustation vestibu<strong>la</strong>ire <strong>à</strong> <strong>la</strong> solidité d’une couronne a recouvrement<br />

métallique et permet de rétablir l'esthétique.<br />

• Elle peut être réalisé avec le matériau de notre choix, précieux ou non.<br />

• Elle satisfait <strong>la</strong> plupart des patients.


• Bien ajustée ; elle est bien tolérée par <strong>la</strong> gencive.<br />

• Elle est peu coûteuse pour une restauration esthétique.<br />

III Inconvénients de <strong>la</strong> CIV en résine<br />

• Absence d'adhérence de <strong>la</strong> résine au métal sous jacent: risque de descellement des<br />

facettes.<br />

• Vieillissement de <strong>la</strong> résine et sa coloration par infiltration.<br />

• Usure rapide sous l'influence du brossage ou des crochets d'une <strong>prothèse</strong> partielle<br />

adjointe.<br />

IV Indications et utilisations<br />

• Toute reconstitution prothétique unitaire ou plurale des dents antérieures supérieures<br />

et inférieures et sur les prémo<strong>la</strong>ires.<br />

• Dentes vivantes cariées après traitement endodontiques.<br />

• Des fractures quand <strong>la</strong> fracture n'est pas importante.<br />

• Sur dent pulpée qui a chargé de teinte.<br />

• Sert d'encrage de pont.<br />

• Support d'attachement.<br />

V Contre indications<br />

• En cas de lésions apicales non traités.<br />

• En cas de parodontolyses non stabilisées.<br />

• En cas de fractures sous-gingivales.<br />

• Sur dent dévitalisée et fortement dé<strong>la</strong>brés.<br />

• Mobilité importante.<br />

• Dents jeunes <strong>à</strong> pulpe volumineuse car <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion est importante.<br />

• Lors de <strong>la</strong> création de l'épaulement vestibu<strong>la</strong>ire.<br />

VI Préparation de <strong>la</strong> dent<br />

Nous avons quelques critères <strong>à</strong> respecter permettront de contrôler si le meu<strong>la</strong>ge de <strong>la</strong><br />

dent est correct et si <strong>la</strong> préparation est capable de recevoir une couronne solide,<br />

esthétique et fidèle a <strong>la</strong> forme originale de <strong>la</strong> dent.<br />

En divers endroits de <strong>la</strong> surface a meuler, on pratique des masques a <strong>la</strong> fraise diamantée<br />

a <strong>la</strong> profondeur voulu (quelques mm) puis ou diminuer <strong>la</strong> surface entière guidée par ces<br />

points de repère.<br />

VI.A. Face vestibu<strong>la</strong>ire sur incisive centrale supérieure<br />

Préparation des rainures de référence vestibu<strong>la</strong>ires sur <strong>la</strong> partie incisive et cervicale:<br />

ponts réalisées avec une fraise diamantée conique <strong>à</strong> bout p<strong>la</strong>t, <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire de<br />

l'incisive est réduite selon deux p<strong>la</strong>ns, un cervical et un incisif pour éviter toute lésion<br />

pulpaire et pour avoir une épaisseur égale du matériau prothétique sur cette face.<br />

Réduction de <strong>la</strong> partie incisive de <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire en éliminant les pans d'émail<br />

restantes entre les différentes rainures de référence.<br />

Réduction de <strong>la</strong> partie cervicale vestibu<strong>la</strong>ire et aménagement de l'épaulement<br />

vestibu<strong>la</strong>ire et des mép<strong>la</strong>ts proximaux: fraise diamantée conique <strong>à</strong> bout p<strong>la</strong>t est tenue<br />

parallèlement au p<strong>la</strong>n cervico-vestibu<strong>la</strong>ire et suit l'anneau gingival sans l'abîmer,<br />

l'épaulement est taillée <strong>à</strong> angle droit par rapport a <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire et se prolonge sur<br />

les faces proximales au del<strong>à</strong> des points de contact pour se terminer en chaufrein sur <strong>la</strong><br />

face pa<strong>la</strong>tine, cet épaulement est d'abord taillé <strong>à</strong> un niveau juxta-gingival puis descendu<br />

<strong>à</strong> son niveau définitif sous gingival de 5 <strong>à</strong> 6/10 de mm de profondeur pour des raisons


esthétiques.<br />

Finition de l'épaulement: fraise <strong>à</strong> épaulement de choix <strong>à</strong> parois lisses et a extrémité<br />

abrasive.<br />

VI.B. Face pa<strong>la</strong>tine<br />

VI.B.a. Réduction de <strong>la</strong> face cingu<strong>la</strong>ire<br />

Fraise diamantée a bout arrondis, le chaufrein est taillé d'emblée a son niveau définitif.<br />

La fraise est tenue parallèlement <strong>à</strong> <strong>la</strong> partie cervicale de cette face, le chaufrein s'étend<br />

des faces proximales jusqu'a rencontrer l'épaulement, le 1/3 cervical du moignon forme<br />

un anneaux cylindrique qui constitue <strong>la</strong> principale zone de rétention de <strong>la</strong> CIV au niveau<br />

des incisives et canines.<br />

VI.B.b. Réduction de <strong>la</strong> concavité postérieure<br />

L’épaisseur <strong>à</strong> réduire dépend des rapports occlusaux avec les dents antagonistes, il faut<br />

mé<strong>la</strong>nger un espace suffisant pour l'épaisseur du métal (2mm)<br />

VI.B.c. Taille du bord libre<br />

ہ <strong>la</strong> fin de <strong>la</strong> taille, le bord libre incisif doit être p<strong>la</strong>t et incliné en direction pa<strong>la</strong>tine pour<br />

les dents supérieure et en direction vestibu<strong>la</strong>ire pour les dents inférieures.<br />

Dans le cas d'une canine, il faut respecter les deux pans de <strong>la</strong> pointe cuspidienne.<br />

VII Finitions, contrôle et polissage de <strong>la</strong> préparation<br />

Il faut arrondir tous les angles et arrêtes.<br />

Vérifier que <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire est en retrait par rapport aux dents voisines.<br />

Régu<strong>la</strong>riser l'épaulement <strong>à</strong> l'aide d'un ciseau <strong>à</strong> émail et vérifier son niveau vestibu<strong>la</strong>ire<br />

sous-gingival.<br />

Faire le polissage comme pour <strong>la</strong> couronne coulée.<br />

Avant de libérer le patient, il faut protéger <strong>la</strong> préparation avec une coiffe provisoire pour<br />

rétablir l'esthétique et <strong>la</strong> fonction.<br />

LA COURONNE DE JACKET (clinique)<br />

I-DEFINITION<br />

La couronne jacket est une couronne <strong>à</strong> recouvrement total de <strong>la</strong> partie coronaire d'une<br />

dent donnant <strong>à</strong> <strong>la</strong> dent déficiente un aspect naturel, c'est une restauration unitaire<br />

réalisée sur les dents antérieures pulpées et dépulpées.<br />

• La couronne jacket peut être en résine, qui est un mé<strong>la</strong>nge de poudre de<br />

polymètacry<strong>la</strong>te de méthyle et de liquide qui est de l'acétone cyanhydrique cuite en<br />

moufle.<br />

• La couronne jacket peut être en thermorésine cuite en étuve sous-vide.<br />

• La couronne jacket peut être en céramique, <strong>la</strong> poudre contient du feldspath du quartz<br />

et du kaolin mouillée par de l'eau distillée cuite dans un four <strong>à</strong> céramique.<br />

II -AVANTAGES ET INCONVENIENTS<br />

II.A. AVANTAGES


II.A.a. DE LA COURONNE JACKET EN CERAMIQUE (PORCELAINE)<br />

• Remplit les impératifs esthétiques les plus rigoureux car il y a présence de matériau<br />

cosmétique.<br />

• Peut se p<strong>la</strong>cer sur les dents pulpées et dépulpées, correctement préparée, elle<br />

représente une des meilleures restaurations pour le maintien de <strong>la</strong> vitalité pulpaire.<br />

• La porce<strong>la</strong>ine bien cuite est bien tolérée par les tissus mous environnants.<br />

• Conservation parfaite de <strong>la</strong> teinte et de <strong>la</strong> forme, elle se rapproche par sa translucidité<br />

et sa teinte de <strong>la</strong> dent naturelle et ne subit aucun changement en bouche.<br />

II.A.b. DE LA COURONNE JACKET EN RESINE<br />

• Cliniquement, les restaurations en résine ont prouvé leurs biocompatibilités si <strong>la</strong> dent a<br />

été convenablement préparée.<br />

• La résine acrylique <strong>à</strong> une plus grande é<strong>la</strong>sticité que <strong>la</strong> porce<strong>la</strong>ine, elle peut se mettre<br />

sous de faibles épaisseurs, absorbe les chocs.<br />

• La taille va être minime et moins muti<strong>la</strong>nte.<br />

II.B. INCONVENIENTS<br />

II.B.a. DE LA COURONNE JACKET EN PORCELAINE<br />

• La porce<strong>la</strong>ine est un matériau fragile.<br />

• La porce<strong>la</strong>ine cuite est friable et plus sujette <strong>à</strong> <strong>la</strong> fracture sous de faibles épaisseurs.<br />

• Lorsque <strong>la</strong> couronne jacket est entièrement en porce<strong>la</strong>ine, elle est peu résistante, on<br />

utilise le plus fréquemment de <strong>la</strong> céramique renforcée par de l'alumine qui <strong>la</strong> rend plus<br />

résistante.<br />

II.B.b. DE LA COURONNE JACKET EN RESINE<br />

• La résine devient poreuse si elle n'est pas bien manipulée.<br />

• Si <strong>la</strong> restauration est soumise <strong>à</strong> une pression continue, elle se déforme, ce qui entraîne<br />

une perte des contours et des zones de contacts proximaux.<br />

• Abrasion rapide du matériau.<br />

• À <strong>la</strong> longue, il y a infiltration sous <strong>la</strong> résine, ce qui provoquera un changement de<br />

forme.<br />

III-INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS<br />

Avant de poser l'indication d'une coiffe en céramique, il faut prendre en considération <strong>la</strong><br />

situation de <strong>la</strong> dent sur l'arcade, sa morphologie et ses rapports dento-dentaires.<br />

III.A. INDICATIONS<br />

• Indiquée lorsque les impératifs esthétiques priment.<br />

• Sur les dents antérieures supérieures et inférieures pulpées ou dépulpées ayant subi<br />

une décoloration consécutive <strong>à</strong> une mortification ou dévitalisation.<br />

• Sur dents atteintes d'une importante carie proximale ou du collet apparent et dont le<br />

traitement endodontique a échoué.<br />

• Sur dents fracturées sans mise <strong>à</strong> nu de <strong>la</strong> pulpe.<br />

• Sur dents inesthétiques (dysp<strong>la</strong>sies ou dystrophies)<br />

• Surtout indiquée chez les patients âgés car elle exige une taille importante et <strong>la</strong><br />

chambre pulpaire doit être alors réduite (dans le cas de couronne jacket en porce<strong>la</strong>ine)<br />

• La couronne jacket en résine est indiquée pour les jeunes patients dont <strong>la</strong> chambre<br />

pulpaire est <strong>la</strong>rge et chez les patients ayant une occlusion très serrée.


III.B. CONTRE INDICATIONS<br />

• Quand les dents sont trop minces dans le sens vestibulo-lingual car l'épaulement<br />

périphérique fragilise <strong>la</strong> dent.<br />

• Dans le cas d'une couronne clinique courte, car une fois <strong>la</strong> taille terminée, <strong>la</strong><br />

préparation sera peu rétentive.<br />

• Dans le cas d'une occlusion en bout <strong>à</strong> bout en raison de l'importance des efforts sur les<br />

dents antérieures.<br />

• La couronne jacket en porce<strong>la</strong>ine doit être évitée dans le cas d'une occlusion trop basse<br />

(supraclusion)<br />

• En aucun cas, <strong>la</strong> couronne jacket ne peut servir d'encrage au niveau d'un bridge.<br />

IV-TAILLE DE LA COURONNE JACKET<br />

Un examen clinique minutieux est indispensable avant de poser l'indication d'une<br />

couronne jacket.<br />

IV.A. TAILLE DE LA FACE VESTIBULAIRE<br />

On utilise une fraise cylindrique diamantée, légèrement tronconique montée sur turbine.<br />

Comme pour <strong>la</strong> couronne céramo-métallique, des rainures d'orientation sont creusées sur<br />

<strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire selon deux directions: une cervicale et une incisive pour jouer avec<br />

l'importance de <strong>la</strong> réduction de <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire:<br />

Trois rainures profondes de 1mm seront parallèles au 1/3 cervical.<br />

Deux rainures profondes de 2mm seront parallèles aux deux tiers incisifs.<br />

La face vestibu<strong>la</strong>ire de <strong>la</strong> préparation doit présenter ces deux orientations afin de<br />

permettre une épaisseur du matériau compatible avec un bon résultat esthétique et sans<br />

faire courir de risque de lésion pulpaire.<br />

On régu<strong>la</strong>rise <strong>la</strong> surface de <strong>la</strong> moitié incisive en supprimant <strong>la</strong> substance dentaire<br />

restante entre les rainures, <strong>la</strong> réduction sera d'environ 2mm.<br />

La réduction d'un mm de <strong>la</strong> partie cervicale sera faite de <strong>la</strong> même manière avec une<br />

fraise diamantée <strong>à</strong> bout p<strong>la</strong>t.<br />

L'extrémité de <strong>la</strong> fraise diamantée trace <strong>la</strong> limite cervicale en forme d'épaulement.<br />

La <strong>la</strong>rgeur de l'épaulement est d'un mm, il sera sous-gingival et perpendicu<strong>la</strong>ire <strong>à</strong> l'axe<br />

de <strong>la</strong> dent.<br />

À <strong>la</strong> fin de <strong>la</strong> taille, si l'on regarde tangentiellement <strong>la</strong> préparation, <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire de<br />

<strong>la</strong> dent réduite doit s'inscrire en retrait dans le profil des dents adjacentes prises comme<br />

références<br />

IV.B. REDUCTION DES FACES PROXIMALES ET CREATION DES EPAULEMENTS<br />

PROXIMAUX :<br />

On utilise une fraise diamantée longue et fine, on supprime les points de contact et les<br />

bombés proximaux, en p<strong>la</strong>çant <strong>la</strong> fraise au niveau de <strong>la</strong> limite émail dentine et<br />

parallèlement <strong>à</strong> l'axe de <strong>la</strong> dent.<br />

On crée les épaulements proximaux dans le prolongement de l'épaulement vestibu<strong>la</strong>ire,<br />

les faces mésiale et distale sont rendues de dépouille et convergentes vers le bord libre.<br />

IV.C. TAILLE DE LA FACE PALATINE<br />

IV.C.a. CREATION DE L'EPAULEMENT PALATIN<br />

Réalisé <strong>à</strong> l'aide de <strong>la</strong> fraise diamantée déj<strong>à</strong> utilisée pour <strong>la</strong> réduction de <strong>la</strong> face


vestibu<strong>la</strong>ire, il est taillé d'emblée <strong>à</strong> son niveau définitif en tenant <strong>la</strong> fraise parallèle au 1/3<br />

cervical de <strong>la</strong> dent.<br />

Cet épaulement, <strong>la</strong>rge de 0.8 <strong>à</strong> 1mm est étendu autour des angles linguo-proximaux<br />

l'unissant avec les autres épaulements ainsi le 1/3 cervical de <strong>la</strong> préparation forme un<br />

anneau cylindrique et constitue <strong>la</strong> principale zone de rétention de <strong>la</strong> future couronne<br />

jacket.<br />

IV.C.b. REDUCTION DE LA CONCAVITE PALATINE<br />

Se fait <strong>à</strong> l'aide d'une fraise diamantée par des mouvements de va et vient mésiodistaux.<br />

L'épaisseur réduite dépend des rapports d'occlusion existants entre <strong>la</strong> dent préparée et<br />

les dents antagonistes.<br />

Celle ci doit être suffisante, cette zone aura une forme concave dans le sens horizontal et<br />

vertical.<br />

IV.C.C. REDUCTION du bord incisif<br />

Toujours réalisée après taille des faces vestibu<strong>la</strong>ire et pa<strong>la</strong>tine, sera de 1.5 <strong>à</strong> 2mm.<br />

À <strong>la</strong> fin de <strong>la</strong> préparation, le bord incisif doit être biseauté obliquement, de bas en haut<br />

en direction pa<strong>la</strong>tine pour les dents supérieures et du côté vestibu<strong>la</strong>ire pour les dents<br />

inférieures.<br />

IV.D. CONTROLE DE LA PREPARATION<br />

S'assurer que <strong>la</strong> réduction du moignon soit suffisante pour répondre aux exigences<br />

esthétiques et mécaniques de <strong>la</strong> couronne jacket.<br />

Le moignon doit être de dépouille et parallèle au grand axe de <strong>la</strong> dent.<br />

Epaulement bien situé et continu.<br />

Vérifier les rapports d'occlusion: espace-libre suffisant entre le bord occlusal de <strong>la</strong><br />

préparation et le bord incisif des dents antagonistes dans toutes les positions d'occlusion.<br />

Les angles de raccordement entre les différentes faces sont arrondis.<br />

IV.E. FINITION DE LA PREPARATION<br />

Se fait avec des petites vitesses:<br />

IV.E.a. FINITION DE L'EPAULEMENT<br />

Pour régu<strong>la</strong>riser les surfaces de l'épaulement, on utilise les limes de Bastion et des<br />

ciseaux <strong>à</strong> émail, il doit y avoir des continuités entre les différents épaulements.<br />

L'épaulement ne doit présenter <strong>la</strong> moindre irrégu<strong>la</strong>rité.<br />

De profil, l'angle de raccordement avec le moignon doit être a angle droit.<br />

IV.E.b. FINITION DU MOIGNON<br />

Tous les angles vifs seront adoucies et arrondis, finir les différentes faces et les angles de<br />

raccordement avec l'instrument approprié.<br />

Le moignon est poli pour obtenir une empreinte plus fine de <strong>la</strong> préparation.<br />

IV.F. PRISE D'EMPREINTE<br />

Cette dernière étape sera identique <strong>à</strong> celle des autres coiffes.<br />

IV.G. FIN.<br />

Envoyer l'empreinte au <strong>la</strong>boratoire, adjoindre <strong>la</strong> teinte de <strong>la</strong> céramique ou de <strong>la</strong> résine<br />

choisie, il faut protéger le moignon en passant le vernis approprié et en mettant en p<strong>la</strong>ce,<br />

un coiffe provisoire qui va maintenir l'occlusion et protéger le moignon contre les<br />

agressions chimiques et thermiques.


Elle va soutenir <strong>la</strong> gencive marginale et éviter qu'elle ne prolifère.<br />

Le ciment utilisé aura une action sédative sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ie dentinaire.<br />

LA COURONNE DE JACKET (<strong>la</strong>boratoire)<br />

I -INTRODUCTION<br />

La coulée de l'empreinte se fait de <strong>la</strong> même manière.<br />

Le but de cette coulée est d'obtenir un MPU ou DIe amovible dans l'ensemble du métal.<br />

II -ÉLABORATION DE LA COURONNE JACKET EN PORCELAINE<br />

II.A. PORCELAINE<br />

Se présente sous forme de poudre mé<strong>la</strong>ngée <strong>à</strong> l'eau distillé, elle constitue une pâte, qui<br />

après avoir été façonné <strong>à</strong> <strong>la</strong> forme de <strong>la</strong> dent <strong>à</strong> restaurer sera cuite au four.<br />

Ces opérations nécessitent un support qui doit reproduire fidèlement le moignon, ce sera<br />

une feuille métallique (matrice)<br />

II.B. ÉTAPES DE LA CONFECTION<br />

II.B.a. CONFECTION DE LA MATRICE DE PLATINE SUR LE DIE<br />

Destiner <strong>à</strong> supporter <strong>la</strong> porce<strong>la</strong>ine au cours de <strong>la</strong> cuisson.<br />

1-Qualité de ce métal<br />

• Doit êtr <strong>la</strong>miné en feuilles minces de 2/10 mm.<br />

• Ne pas s'oxyder pendant <strong>la</strong> cuisson.<br />

• Ne pas contracter <strong>la</strong> liaison avec <strong>la</strong> céramique.<br />

• Avoir un point de fusion supérieur <strong>à</strong> celui de <strong>la</strong> céramique.<br />

C'est le p<strong>la</strong>tine qui sera le plus souvent employé, son point de fusion est de 1700°.<br />

2-Confection de <strong>la</strong> matrice proprement dite<br />

La feuille de p<strong>la</strong>tine est appliquée étroitement sur le MPU, l'affrontement des deux<br />

portions va s'effectuer sur les faces proximales.<br />

Supprimer les excès de p<strong>la</strong>tine en ménageant une surface suffisante pour former les plis<br />

de fermeture au moyen de plis Ferbnantier.<br />

La matrice est ensuite brunie <strong>à</strong> l'aide du brunissoir, le passage au four de 1700°,<br />

débarrasser <strong>la</strong> matrice de toutes les impuretés organiques et provoquer un recuit du<br />

p<strong>la</strong>tine.<br />

II.B.b. APPLICATION ET CUISSON DE LA COUCHE OPAQUE<br />

Elle joue un rôle de masque en présence d'un moignon décoloré ou reconstitué, si <strong>la</strong> dent<br />

est vivante, son usage est moins systématique.<br />

La matrice en p<strong>la</strong>ce sur le DIE, <strong>la</strong> poudre de porce<strong>la</strong>ine opaque mé<strong>la</strong>ngée avec de l'eau


distillée forme une pâte crémeuse.<br />

Cette pâte est portée et étalée sur <strong>la</strong> matrice avec pinceau en mince couche.<br />

La pâte est condensée par vibration, se qui provoque l'étalement de <strong>la</strong> pâte, l'élimination<br />

des bulles d'air et amener l'excès d'eau en surface.<br />

Éponger cet excès d’eau avec papier absorbant.<br />

Après mode<strong>la</strong>ge, <strong>la</strong> porce<strong>la</strong>ine opaque est lissée au pinceau.<br />

La matrice est ensuite dégagé du Die, et mise <strong>à</strong> sécher dans un four <strong>à</strong> céramique sous<br />

vide <strong>à</strong> une température de 1120°.<br />

II.B.c. ÉLABORATION DE LA SUPRA-STRUCTURE<br />

1-Première cuisson<br />

La matrice supportant <strong>la</strong> porce<strong>la</strong>ine opaque est rep<strong>la</strong>cé sur le MPU, le Die est rep<strong>la</strong>cée sur<br />

le modèle et les dents adjacentes sont vernies.<br />

La porce<strong>la</strong>ine dentine est appliquée par dessus <strong>la</strong> couche opaque: deux couleurs ont été<br />

choisis, pâte rose pour <strong>la</strong> dentine et pâte bleu pour l'émail, ces couleurs permettent au<br />

céramistes de contrôler <strong>la</strong> répartition des couches.<br />

Par des rapports successifs, le céramiste construit une dent uniquement en porce<strong>la</strong>ine<br />

dentine.<br />

Le volume est augmenté dans le sens vestibulo-lingual, le bord libre sera situé au même<br />

niveau que <strong>la</strong> dent homologue.<br />

Au niveau du bord libre, on découpe <strong>la</strong> porce<strong>la</strong>ine dentine ___ pour pouvoir ajouter<br />

ultérieurement de <strong>la</strong> porce<strong>la</strong>ine émail qui va compléter <strong>la</strong> construction.<br />

Tous les contours sont modérément exagérés en prévision du retrait qui accompagne <strong>la</strong><br />

cuisson.<br />

Les bords mésial et distal débordent légèrement.<br />

La surface de <strong>la</strong> couronne-jacket est lissée avec un pinceau<br />

Pour un bord libre très translucide, on creuse celui-ci du côté lingual et comble <strong>la</strong><br />

gouttière obtenue avec porce<strong>la</strong>ine transparente.<br />

Le DIE supportant <strong>la</strong> jacket est dégagé du modèle et les faces proximales sont<br />

retouchées.<br />

La couronne-jacket sur son support est mise <strong>à</strong> sécher.<br />

2 Deuxième cuisson<br />

Après <strong>la</strong> première cuisson, le volume de <strong>la</strong> masse est diminué, sa forme est imparfaite,<br />

elle est remise sur le MPU, on procède <strong>à</strong> d'autres apports de porce<strong>la</strong>ine pour effectuer les<br />

corrections nécessaires puis <strong>la</strong> deuxième cuisson est effectuée.<br />

À ce stade, <strong>la</strong> couronne-jacket peut être essayée afin d'apprécier en bouche sa forme et<br />

sa teinte.<br />

L'opérateur peut procédé <strong>à</strong> des retouches, <strong>à</strong> savoir: sculpture des détails, les surfaces<br />

sont adoucit <strong>à</strong> l'aide de meulette...<br />

II.B.d.GLAÇAGE<br />

C'est le temps final de l'é<strong>la</strong>boration par lequel <strong>la</strong> Jacket obtient en surface un aspect<br />

bril<strong>la</strong>nt. La g<strong>la</strong>çure est mé<strong>la</strong>ngée avec un liquide spécial fournit par le fabriquant de <strong>la</strong><br />

glycérine puis elle est étalée.<br />

La couronne est mise <strong>à</strong> sécher <strong>à</strong> l'entrée du four ensuite introduite pour <strong>la</strong> cuisson.


II.B.e. ENLEVEMENT DE LA MATRICE PALATINE<br />

La couronne-jacket est trempée dans l'alcool ou l'eau chaude ce qui diminue l'adhérence<br />

du plâtre <strong>à</strong> <strong>la</strong> porce<strong>la</strong>ine.<br />

Avec des présels fines, les bords sont détachés puis par des mouvements de torsion et<br />

traction, <strong>la</strong> matrice est étirée.<br />

Des petits fragment de p<strong>la</strong>tine peuvent demeurir, on les enlève avec des instruments<br />

fins.<br />

L'adaptation de <strong>la</strong> couronne-jacket sur le DIE est contrôlée.<br />

II.B.f. SCELLEMENT DE LA COURONNE<br />

Une fois <strong>la</strong> p<strong>la</strong>tine enlevée, <strong>la</strong> couronne doit être mise en p<strong>la</strong>ce sur le moignon et essayée<br />

pour ajustage définitif.<br />

Teinte du ciment ayant été choisis _____.<br />

On charge <strong>la</strong> jacket de ciment et on scelle.<br />

Après prise du ciment, supprimer les excès de toutes les régions cervicales.<br />

Les re<strong>la</strong>tions fonctionnelles sont a nouveau vérifiées.<br />

III ÉLABORATION DE LA COURONNE-JACKET EN RESINE<br />

Quelque soit <strong>la</strong> résine (thermo ou auto), <strong>la</strong> préparation se fait de <strong>la</strong> même façon, seul le<br />

mode de cuisson changera.<br />

III.A. TECHNIQUE DE PREPARATION<br />

Sur le MPU, <strong>la</strong> couronne-jacket est sculpté en cire bleue <strong>à</strong> In<strong>la</strong>ys redonnant <strong>à</strong> <strong>la</strong> dent sa<br />

morphologie définitive en tenant compte des dents adjacentes pour les contacts<br />

proximales et des dents antagonistes pour l'occlusion.<br />

La cire est finie au niveau de <strong>la</strong> limite cervicale où il doit y avoir une bonne adaptation.<br />

III.B. MISE EN MOUFLE<br />

Comme pour <strong>la</strong> couronne coulée, après ébouil<strong>la</strong>ntage, <strong>la</strong> cire bleue est éliminée, le plâtre<br />

du moufle est verni <strong>à</strong> chaud.<br />

La poudre de <strong>la</strong> résine sera choisie en fonction de <strong>la</strong> teinte de <strong>la</strong> dent.<br />

La résine sera préparée, bourrée dans le moufle, puis pressée.<br />

La polymérisation sera différente:<br />

• Pour <strong>la</strong> résine polymétacry<strong>la</strong>te, <strong>la</strong> cuisson se fera dans l'eau en augmentant <strong>la</strong><br />

température progressivement.<br />

• Pour <strong>la</strong> thermo., elle se fera dans <strong>la</strong> cocotte.<br />

III.C. ESSAYAGE<br />

La couronne-jacket est dégrossit et polie, l'essayage en bouche se fera minutieusement,<br />

contrôler l'occlusion.<br />

III.D. SCELLEMENT EN BOUCHE<br />

LA COURONNE RICHMOND (part1)<br />

I-DEFINITION<br />

La couronne <strong>à</strong> tenon radicu<strong>la</strong>ire appartient <strong>à</strong> <strong>la</strong> famille des couronnes de substitution.


C'est une couronne prothétique qui consiste <strong>à</strong> remp<strong>la</strong>cer entièrement <strong>la</strong> partie coronaire<br />

d'une dent, généralement très dé<strong>la</strong>brée, en prenant appui sur un tenon radicu<strong>la</strong>ire. Donc<br />

c’est une restauration corono-radicu<strong>la</strong>ire.<br />

Une petite chape métallique entière ou partielle entoure le p<strong>la</strong>teau cervical dentaire et<br />

elle est réunie au tenon radicu<strong>la</strong>ire.<br />

Cette Chape ou collerette métallique sert d'élément de rétention secondaire et s'oppose<br />

aux mouvements de rotation et de bascule.<br />

Le tenon radicu<strong>la</strong>ire et <strong>la</strong> chape cervicale constituent l'infrastructure de <strong>la</strong> couronne<br />

Richmond.<br />

Sur cette infrastructure, on construit <strong>la</strong> couronne qui comprend un support métallique et<br />

un revêtement esthétique, c'est <strong>la</strong> suprastructure.<br />

II-INDICATIONS<br />

Les principales indications sont:<br />

-Dé<strong>la</strong>brement de <strong>la</strong> couronne par carie<br />

-Fractures coronaires importantes<br />

-Changement de teinte après dévitalisation ou mortification.<br />

-Dysp<strong>la</strong>sie très avancée au sein d’une occlusion serrée (impossibilité de réaliser une<br />

couronne de revêtements complète)<br />

-Dans le cas d’une dent mince chez un broximane<br />

-lorsque <strong>la</strong> couronne de Richmond est bien conçue et bien ajustée, elle constitue une<br />

restauration de très grande résistance ; c’est <strong>la</strong> raison pour <strong>la</strong> quelle on l’utilise dans les<br />

restaurations unitaire et comme pilier de bridge surtout dans <strong>la</strong> région antérieure.<br />

III-CONTRE-INDICATIONS<br />

Intéresse <strong>la</strong> racine et l'espace périapical, donc <strong>la</strong> Richmond est contre indiquée en cas<br />

de :<br />

• Racines courtes, racines très coudées<br />

• Fractures radicu<strong>la</strong>ires<br />

• Rhisalyses<br />

• Perforations radicu<strong>la</strong>ires<br />

• Lésions apicales et péri-apicales non stabilisées (granulomes, kystes, desmodontites)<br />

• Mobilité importante (parodontolyse)<br />

IV-EXAMEN CLINIQUE ET RADIOGRAPHIQUE<br />

A.EXAMEN CLINIQUE<br />

Systématique et minutieux, il permet d'apprécier:<br />

-La position de <strong>la</strong> dent ou de <strong>la</strong> partie coronaire restante sur l'arcade.<br />

-Son épaisseur dans le sens vestibulo-lingual.<br />

-Ses rapports proximaux.<br />

-Son articulé (normal, bout <strong>à</strong> bout, inversé)<br />

-Sa mobilité éventuelle.<br />

-À l'examen gingival, noter <strong>la</strong> coloration de <strong>la</strong> gencive, son degré de rétraction, <strong>la</strong><br />

présence d'une gingivite marginale ou de poches parodontales.<br />

-L’exploration du sillon gingivo-dentaire cervical permettant de noter le bombé de <strong>la</strong><br />

dent, <strong>la</strong> présence de tartre ou de poches parodontales.<br />

Aucune restauration ne sera entreprise avant le traitement et <strong>la</strong> stabilisation des lésions<br />

existantes.


B.EXAMEN RADIOGRAPHIQUE<br />

Une radiographie rétro-alvéo<strong>la</strong>ire est obligatoire car elle permet de nous renseigner sur:<br />

• L'intégrité de l'espace péri-apical.<br />

• Sur <strong>la</strong> qualité de l'obturation cana<strong>la</strong>ire.<br />

• Sur <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur, <strong>la</strong> forme, le diamètre, <strong>la</strong> courbure de <strong>la</strong> racine.<br />

• Une éventuelle atrophie alvéo<strong>la</strong>ire, des réactions cémentaires, des rhisalyses.<br />

V-SOINS PREPROTHETIQUES<br />

A.TRAITEMENT RADICULAIRE (CANALAIRE)<br />

La racine étant le point d'appui principal de <strong>la</strong> Richmond, elle doit être traitée d'une<br />

manière satisfaisante, stérilisation et obturation jusqu'<strong>à</strong> l'apex.<br />

Les canaux radicu<strong>la</strong>ires incomplètement traités seront repris (stérilisation et obturation<br />

jusqu'<strong>à</strong> l'apex et tout ce<strong>la</strong> sous contrôle radiologique)<br />

Les lésions apicales (fistules, granulomes) seront traités et satbilisées.<br />

B.LES SOINS GINGIVAUX<br />

La qualité de <strong>la</strong> sertissure gingivale est très importante, les soins gingivaux habituels<br />

(détartrage ou un curetage gingival) si nécessaire seront faits.<br />

VI-ÉTAPES CLINIQUES DE LA PREPARATION<br />

A.REDUCTION CORONAIRE<br />

*Instrumentations :<br />

-Pointes diamantées cylindriques ou cylindro-conique montées sur turbines ;<br />

-Meulettes diamantées ;<br />

-Disques diamantés.<br />

a.PREMIERE PHASE: REDUCTION DE LA HAUTEUR CORONAIRE<br />

1-Lorsque <strong>la</strong> dent naturelle est entière avec une petite meulette diamantée, <strong>la</strong> réduction<br />

s’opère du bord libre jusqu’<strong>à</strong> 1 <strong>à</strong> 2mm au dessus du rebord gingival.<br />

2-La réduction peut s’effectuer avec un disque diamanté. On coupe <strong>la</strong> couronne<br />

dentinaire en partant l’extrémité mésiale du bord libre jusqu’<strong>à</strong> <strong>la</strong> partie distale (proximale<br />

opposée) <strong>à</strong> 1mm du rebord gingival. Ce qui reste de <strong>la</strong> couronne est ensuite réduit avec<br />

une meulette diamentée.<br />

3-On peut réduire <strong>la</strong> couronne <strong>à</strong> l’aide de <strong>la</strong> turbine ; <strong>la</strong> réduction commencera par le<br />

bord libre <strong>à</strong> l’aide d’une ……………………………….. en faisant des mouvements de va et vient<br />

du bord mésial au bord distal.<br />

b.DEUXIEME PHASE: TAILLE DU PLATEAU CERVICAL<br />

Avec une petite pointe diamantée, on réduit le p<strong>la</strong>teau de telle sorte que celui-ci sort<br />

perpendicu<strong>la</strong>irement <strong>à</strong> l’axe de <strong>la</strong> dent.<br />

c.TROISIEME PHASE : TAILLE DE LA FACE PALATINE<br />

Il faut avoir une face pa<strong>la</strong>tine de dépouille, <strong>la</strong> réduction se fera avec une pointe


diamantée orientée parallèlement <strong>à</strong> l'axe du canal radicu<strong>la</strong>ire.<br />

d.QUATRIEME PHRASE: TAILLE DU PAN VESTIBULAIRE<br />

En partant d'une ligne mésio-distale passant par le centre du canal radicu<strong>la</strong>ire, on taille <strong>la</strong><br />

partie vestibu<strong>la</strong>ire en pente douce vers le rebord gingival, jusqu'<strong>à</strong> un niveau sous-gingival<br />

0.5mm <strong>à</strong> peu près (taille en bec de flûte)<br />

e.CINQUIEME PHASE: POLISSAGE DE LA PREPARATION<br />

À l'aide de meulette en caoutchouc.<br />

B.ALESAGE DU CANAL<br />

L'é<strong>la</strong>rgissement du canal peut se faire:<br />

• Soit <strong>à</strong> l'aide d'instruments manuels (Broches ou râpes)<br />

• Soit <strong>à</strong> l'aide d'instruments rotatifs (forets)<br />

• Les deux méthodes sont le plus fréquemment combinées<br />

a.OBTURATION RECENTE<br />

Si l'obturation cana<strong>la</strong>ire est récente et si on a p<strong>la</strong>cé un cône de gutta, il suffit de retirer le<br />

cône puis d'aléser avec les broches de Kerr ou râpes n° 5 et n° 6<br />

jusqu'au 2/3 du canal (le contrôle radiographique est nécessaire)<br />

Le 1/3 apical doit être hermétique (pour éviter <strong>la</strong> dissolution du matériau d'obturation)<br />

b.OBTURATION ANCIENNE<br />

Si l'obturation cana<strong>la</strong>ire a été faite sans cône de gutta ; on recherche d'abord une zone<br />

de moindre résistance et <strong>à</strong> l'aide d'une sonde droite, on retire ce qui se situe <strong>à</strong> l'entrée<br />

du canal <strong>à</strong> l’aide d’une fraise boule (c’est une méthode lente mais sure). On commence<br />

ensuite un alésage manuel progressif avec une broche de Kerr ou une râpe tout en<br />

contrô<strong>la</strong>nt visuellement <strong>la</strong> quantité de ce qui est retiré et qui doit être un produit<br />

d'obturation.<br />

On peut également désobturer avec une fraise boule après avoir bien situé l'entrée<br />

cana<strong>la</strong>ire et en contrô<strong>la</strong>nt toujours le matériau retiré.<br />

Pour vérifier si on a suffisamment désobturé, une broche de Kerr est mise dans le canal<br />

(<strong>la</strong> rondelle en caoutchouc située sur le mandrin) le stop est glissé jusqu'<strong>à</strong> l'entrée<br />

cana<strong>la</strong>ire<br />

La broche est retirée et mise sur <strong>la</strong> radiographie pour vérifier l'importance de <strong>la</strong><br />

désobturation.<br />

Après ce<strong>la</strong>, on é<strong>la</strong>rgit le canal avec des instruments rotatifs et des forêts (instruments<br />

tranchants), l'é<strong>la</strong>rgissement manuel préa<strong>la</strong>ble va servir de guide naturel au forêt.<br />

On préfère les forêts <strong>à</strong> pointe mousse non tranchante et aux bords <strong>la</strong>téraux tranchants, il<br />

existe des boites avec des fôrets de différents diamètres ainsi que des tenons<br />

préfabriqués.<br />

On é<strong>la</strong>rgira donc le canal suivant le tenon choisi et suivant le diamètre de <strong>la</strong> racine.<br />

En règle générale:<br />

• l'alésage doit se faire sur les 2/3 de <strong>la</strong> hauteur de <strong>la</strong> racine.<br />

• La longueur du tenon radicu<strong>la</strong>ire doit être au moins égale <strong>à</strong> <strong>la</strong> hauteur de <strong>la</strong> couronne <strong>à</strong><br />

reconstituer.<br />

• La <strong>la</strong>rgeur du canal alésé doit être égale au 1/3 du diamètre mésiodistal de <strong>la</strong> racine.<br />

Ceci pour permettre une rétention maximale et une répartition optimale des contraintes<br />

que subira <strong>la</strong> Richmond.


C.TAILLE DE L'AVANT TROU<br />

Lorsque l'alésage est terminé, on pratique un moyen de rétention secondaire en<br />

é<strong>la</strong>rgissant l'entrée du canal radicu<strong>la</strong>ire en entonnoir <strong>à</strong> l'aide de fraise fissure.<br />

On peut même créer une encoche en V sur <strong>la</strong> paroi vestibu<strong>la</strong>ire afin de stabiliser le tenon<br />

radicu<strong>la</strong>ire (pas de mouvements de rotation)<br />

Cet avant trou constitue également un renforcement de <strong>la</strong> qualité de <strong>la</strong> liaison mécanique<br />

entre tenon radicu<strong>la</strong>ire et chape métallique.<br />

LA COURONNE RICHMOND (part2)<br />

VII-PRISE D'EMPREINTE<br />

Il s'agit de prendre d'abord l'empreinte du logement radicu<strong>la</strong>ire pour recevoir le tenon<br />

radicu<strong>la</strong>ire ; puis de prendre l'empreinte de situation de toute l'arcade qui comporte le<br />

moignon et enfin l'empreinte de l'arcade antagoniste.<br />

A.EMPREINTE DU CANAL<br />

Le canal doit être nettoyé <strong>à</strong> l'aide d'alcool puis asséché, lubrifiez le avec <strong>la</strong> vaseline, le<br />

matériau utilisé pour <strong>la</strong> prise d'empreinte du logement cana<strong>la</strong>ire est soit de <strong>la</strong> cire bleue<br />

<strong>à</strong> In<strong>la</strong>y, soit des é<strong>la</strong>stomères type silicone.<br />

A.1. À L'AIDE DE LA CIRE BLEUE A INLAY<br />

Dans le cas de <strong>la</strong> cire bleue <strong>à</strong> In<strong>la</strong>y, on fait couler <strong>la</strong> cire autour d'une broche de Kerr fine<br />

ou d'un tire-nerf enrobé de quelques fibres de coton et on prend l'empreinte du canal.<br />

L'empreinte obtenue doit être lisse et nette, dans le cas contraire, on corrige l'alésage et<br />

on reprend l'empreinte.<br />

A.2. À L'AIDE DE SILICONE<br />

Dans le cas de silicone <strong>à</strong> basse viscosité (méthode moderne), le silicone choisie doit être<br />

de consistance fluide, il est injecté dans le canal <strong>à</strong> l'aide d'une seringue (méthode par<br />

injection)<br />

On introduit ensuite dans le canal un tuteur en matière p<strong>la</strong>stique pour soutenir le<br />

matériau <strong>à</strong> empreinte avant que ce dernier ne durcisse.<br />

A.3. EMPREINTE AUX ELASTOMERES DE SYNTHESE<br />

On prend une empreinte du logement cana<strong>la</strong>ire <strong>à</strong> l'aide d'un é<strong>la</strong>stomère fluide par<br />

injection, puis on prend une empreinte de situation de toute l'arcade intéressée aux<br />

é<strong>la</strong>stomères lourds (haute viscosité ex: Optosil)<br />

Cette dernière sera rebasée avec une couche de matériau de basse viscosité au niveau<br />

du moignon.*<br />

A.4.UTILISATION DE TENONS PREFABRIQUES<br />

Ces tenons ajustés en métal doivent correspondre <strong>à</strong> <strong>la</strong> longueur et <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur de <strong>la</strong><br />

logette cana<strong>la</strong>ire.<br />

Ils sont calibrés avec l'instrument d'alésage rotatif (le forêt)<br />

Ces tenons existent dans le commerce sous diverses formes.<br />

Les plus rétentifs et les moins traumatisants sont les tenons cylindro-coniques.


B.EMPREINTE DU MOIGNON<br />

Empreinte <strong>à</strong> <strong>la</strong> bague de cuivre ajustée sur <strong>la</strong> partie cervicale permet de prendre<br />

l’empreinte du moignon soit <strong>à</strong> <strong>la</strong> pâte thermop<strong>la</strong>stique soit <strong>à</strong> l’aide d’un silicone.<br />

Rarement utilisée depuis l'apparition des nouveaux matériaux de grande précision<br />

Le tenon ou l'empreinte du logement cana<strong>la</strong>ire est p<strong>la</strong>cée dans le canal, <strong>la</strong> bague chargée<br />

du matériau <strong>à</strong> empreinte est p<strong>la</strong>cée dans l'axe de <strong>la</strong> préparation et celui du tenon, elle<br />

sera également retirée dans l'axe de <strong>la</strong> préparation puis contrôlée.<br />

Elle doit être nette et reproduisant fidèlement tous les détails de <strong>la</strong> préparation, le tenon<br />

doit être solidaire <strong>à</strong> l'empreinte sans aucune mobilité.<br />

Cette empreinte unitaire <strong>à</strong> <strong>la</strong> bague de cuivre peut être soit:<br />

• Coulée au plâtre dur pour l'obtention du modèle positif unitaire ou DIE<br />

• Soit elle est remise en p<strong>la</strong>ce sur le moignon avec tenon dans son logement et prise<br />

d'empreinte de situation par dessus <strong>à</strong> l'aide d'alginate (méthode moderne).<br />

Une empreinte de l'arcade antagoniste sera également effectuée, <strong>à</strong> l'alginate.<br />

VIII-ESSAYAGE CLINIQUE DU TENON ET PLATEAU CERVICAL<br />

Le tenon solidaire de <strong>la</strong> chape cervicale métallique doit s'insérer dans son logement par<br />

frottement doux et occuper toute <strong>la</strong> longueur de ce logement.<br />

De même <strong>la</strong> chape doit sertir parfaitement le moignon dentaire.<br />

Il faut vérifier <strong>à</strong> ce niveau les rapports d’occlusion dans toutes les positions.<br />

Il est possible de vérifier <strong>à</strong> l'aide d'une radiographie si le tenon occupe entièrement son<br />

logement cana<strong>la</strong>ire.<br />

On choisit <strong>la</strong> teinte du revêtement cosmétique (résine ou céramique) et on renvoie le<br />

tout au <strong>la</strong>boratoire.<br />

IX -DENT PROVISOIRE OU PROTHESE TRANSITOIRE<br />

Elle doit préfigurer rigoureusement <strong>la</strong> reconstitution prothétique terminale sauf en qualité<br />

de matériau elle doit :<br />

-Rétablir l’esthétique<br />

-Respecter le parodonte et même permettre sa cicatrisation<br />

-Etre occluso-adapté.<br />

Comment prépare-t-on cette couronne provisoire ?<br />

On prend une dent du commerce ou une couronne creuse en polycarbonate que l’on<br />

ajuste sur le moignon.<br />

On p<strong>la</strong>ce un tenon préfabriqué de dimensions bien choisies, dans le logement cana<strong>la</strong>ire ,<br />

on charge <strong>la</strong> coiffe provisoire de résine auto polymérisable et on <strong>la</strong> repositionne dans<br />

l’axe de <strong>la</strong> racine jusqu’<strong>à</strong> prise de <strong>la</strong> résine .<br />

On retire le tout, c'est-<strong>à</strong>-dire que le tenon doit être solidaire de <strong>la</strong> coiffe.<br />

On élimine les excès puis ou <strong>la</strong> scelle <strong>à</strong> l’aide d’un ciment provisoire.<br />

Cette couronne et son tenon portent le nom de ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;<br />

X -DENT PROVISOIRE :<br />

Durant <strong>la</strong> confection de <strong>la</strong> Richmond au <strong>la</strong>boratoire on doit protéger le moignon avec une<br />

couronne provisoire (c’est une dent du commerce ou couronne creuse en polycarbonate)<br />

qui supporte un tenon préfabriqué de dimension bien choisie.<br />

Elle sera scellée <strong>à</strong> l’aide d’un ciment provisoire (<strong>la</strong> couronne Davis)<br />

XI-INCIDENTS ET ACCIDENTS


A. LE DESCELLEMENT :Les raisons peuvent être:<br />

a. UNE RETENTION INSUFFISANTE<br />

Soit par un tenon trop court, soit par une coiffe cervicale mal adaptée (il faut refaire<br />

toute <strong>la</strong> couronne)<br />

b. UN DESEQUILIBRE OCCLUSAL<br />

La <strong>prothèse</strong> a été conçue et scellée en tenant compte de <strong>la</strong> seule position<br />

d'intercuspidation maximale, et elle est mobilisée lors de toutes les excursions<br />

mandibu<strong>la</strong>ires, ce défaut est corrigé par une équilibration occlusale.<br />

B. PROBLEMES RADICULAIRES<br />

a. LA PERFORATION RADICULAIRE<br />

Au moment de l'alésage. Elle devrait être rare si toutes les précautions énoncées pour<br />

l'alésage sont observées.<br />

Pour détecter <strong>la</strong> perforation, les signes sûrs sont <strong>la</strong> sensation de piqûre, suivie d'un<br />

suintement sanguin.<br />

Une fois réalisée, <strong>la</strong> perforation doit être traitée par obturation <strong>à</strong> l'eugénate, mise en<br />

observation de <strong>la</strong> dent et reprise de <strong>la</strong> préparation cana<strong>la</strong>ire dans une direction correcte.<br />

Selon <strong>la</strong> situation de perforation, le pronostic sera variable<br />

• Perforation dans le 1/3 apical qui tourne mal pendant sa surveil<strong>la</strong>nce peut être traitée<br />

par résection apicale.<br />

• Perforation dans le 1/3 moyen: pronostic moins bon.<br />

b. FRACTURE RADICULAIRE<br />

Se produit presque toujours suite <strong>à</strong> une mauvaise conception (tenon mal adapté)<br />

1-Fracture du tiers apical<br />

Tenon trop épais dans le tiers apical, faire une résection apical et réfection de <strong>la</strong><br />

Richmond si le point de vue mécanique le permet (hauteur radicu<strong>la</strong>ire suffisante)<br />

2-Fracture du 1/3 moyen: extraction<br />

3-Fracture du 1/3 cervical<br />

S'il y a possibilité de pratiquer une gingivectomie sans compromettre <strong>la</strong> résistance<br />

générale de <strong>la</strong> dent, celle-ci peut être conservée.<br />

4-Fractures du tenon: peut être due <strong>à</strong>:<br />

• Une insuffisance du diamètre du tenon.<br />

• Une mauvaise qualité de l'alésage.<br />

• Fatigue du métal par chocs et micro chocs.<br />

• Le tenon fracturé doit être retiré sans fragiliser <strong>la</strong> racine.<br />

XII-ÉTAPES DE LABORATOIRE<br />

A. PREMIERE METHODE<br />

Coulée métallique du tenon radicu<strong>la</strong>ire.


Mise en revêtement dans un cylindre et coulée métallique comme pour une couronne<br />

coulée.*<br />

Essayage du tenon coulé et prise d'empreinte de situation de toute l'arcade (étape<br />

clinique)<br />

Coulée de l'empreinte de situation, sur le modèle obtenu (le DIE)* on sculpte en cire<br />

bleue <strong>la</strong> coiffe cervico-radicu<strong>la</strong>ire l'infrastructure cervicale et le talon lingual (étape<br />

<strong>la</strong>boratoire)<br />

Coulée métallique de l'infrastructure (tenon radicu<strong>la</strong>ire + chape cervicale et le talon<br />

lingual ou pa<strong>la</strong>tin)<br />

Essayage clinique de l'ensemble: tenon+coiffe+talon lingual ou pa<strong>la</strong>tin.<br />

Réalisation de <strong>la</strong> facette cosmétique vestibu<strong>la</strong>ire en résine ou céramique (<strong>la</strong>boratoire) et<br />

polissage de l’ensemble de <strong>la</strong> couronne de substitution.<br />

Cette méthode facilite l’ajustage du tenon radicu<strong>la</strong>ire sans interférence de <strong>la</strong> coiffe<br />

cervico-radicu<strong>la</strong>ire.<br />

B. DEUXIEME METHODE<br />

Empreinte du logement cana<strong>la</strong>ire , sculpture de <strong>la</strong> coiffe cervico-radicu<strong>la</strong>ire et du talon<br />

lingual, puis coulée métallique de l’ensemble.<br />

Essai clinique de l'ensemble, tenon+chape et talon lingual.<br />

Réalisation de <strong>la</strong> facette cosmétique vestibu<strong>la</strong>ire et polissage de l'ensemble de <strong>la</strong><br />

couronne de substitution.<br />

XIII- SCELLEMENT DE LA RICHMOND<br />

Le logement cana<strong>la</strong>ire et le p<strong>la</strong>teau cervical dentaires sont soigneusement nettoyés puis<br />

asséchés.<br />

Le ciment de scellement (<strong>à</strong> l’oxyphosphate de Zn) de consistance fluide est déposé<br />

d'abord <strong>à</strong> l'intérieur du canal <strong>à</strong> l'aide d'un lentulo ou une broche de Kerr puis sur le tenon<br />

et l'intrados de <strong>la</strong> chape métallique.<br />

La Richmond est mise en p<strong>la</strong>ce par pression douce.<br />

Le patient est prié de serrer les dents pendant quelques minutes durant lesquelles on se<br />

pressera d'éliminer les excès du ciment au niveau du collet gingival.<br />

La couronne de Richmond appartient <strong>à</strong> <strong>la</strong> famille des couronnes de substitutions.<br />

Les limites cervicales<br />

I-<strong>Introduction</strong><br />

Il existe des rapports étroits entre le parodonte qui est un élément de soutien des dents<br />

et les restaurations prothétiques <strong>conjointe</strong>s:<br />

• Ces restaurations ne doivent pas traumatiser le parodonte.<br />

• Elle doit permettre une meilleure prophy<strong>la</strong>xie.<br />

• La gencive libre ou versant gingival n'adhère pas aux collets des couronnes, elles y sont<br />

séparées par un espace virtuel qui est le sillon gingivo-dentaire, elle est limitée du côté<br />

radicu<strong>la</strong>ire par l'attache épithéliale.<br />

• Cette zone est particulièrement fragile quelques soit le mode de finition choisi, il faudra<br />

éviter <strong>la</strong> compression de <strong>la</strong> gencive libre.<br />

• La limite cervicale ne doit pas atteindre ou dépasser l'attache épithéliale qui constitue le<br />

fond du sillon gingivo-dentaire ou sulcus.<br />

II -Buts<br />

• Elles permettent d'augmenter l'épaisseur des matériaux prothétiques utilisés


• Elles permettent d'obtenir des joints dent-<strong>prothèse</strong> parfaits<br />

• Elles permettent aux prothésistes de bien visualiser <strong>la</strong> limite de <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong>.<br />

III -Instrumentation<br />

A. Instrumentation rotative<br />

• On utilise des fraises de Schaer <strong>à</strong> bord lisse et <strong>à</strong> section terminale abrasive p<strong>la</strong>te,<br />

utilisée pour faire des épaulements.<br />

• On utilise des fraises coniques ou demi-sphériques pour faire le chanfrein.<br />

• On utilise des fraises diamantées cylindriques, des points montés diamantés<br />

cylindriques et des points diamantés montés en forme de f<strong>la</strong>mme.<br />

B. Instrumentation <strong>à</strong> main<br />

• Les ciseaux <strong>à</strong> émail<br />

• La lime de Bastion<br />

IV -Rapports limites cervicales-gencive marginale<br />

Dans le p<strong>la</strong>n axial, les rapports entre les bords marginaux des préparations et <strong>la</strong> gencive<br />

libre marginale peuvent être de 3 ordres:<br />

A. Limite cervicale supra-gingivale ou sus-gingivale<br />

Elle ne présente aucun contact avec le parodonte marginale, l'émail situé au del<strong>à</strong> de<br />

cette limite est exposé <strong>à</strong> <strong>la</strong> carie, le joint dent préparée-<strong>prothèse</strong> est visible, ces limites<br />

sont indiquées chez les sujets résistants <strong>à</strong> <strong>la</strong> carie et ayant une hauteur coronaire de <strong>la</strong><br />

dent support importante.<br />

Elle est indiquée également sur les dents postérieures, l'avantage de ces limites qu'elles<br />

permettent un brossage prophy<strong>la</strong>ctique.<br />

B. Limite cervicale gingivale ou juxta-gingivale<br />

Cette préparation cervicale n'entraîne pas de lésions des tissus marginaux de<br />

recouvrement et présente en plus l'avantage d'être accessible au brossage.<br />

Elles sont indiquées pour les patients sensibles aux parodontopathies.<br />

C. Limite cervicale infra-gingivale ou sous-gingivale<br />

C'est <strong>la</strong> limite admise dans <strong>la</strong> plupart des cas.<br />

Le bord cervical de <strong>la</strong> préparation n'est pas en contact direct avec le milieu buccal (pas<br />

de rétention alimentaire) ces limites sont indiquées pour les dents antérieures sur leurs<br />

faces vestibu<strong>la</strong>ires, ces limites sont également indiquées chez les patients ayant une<br />

couronne cliniquement courte et sur les dents légèrement dé<strong>la</strong>brées.<br />

V -Formes cliniques des limites cervicales<br />

A. Ligne de finition<br />

C'est une finition douce.<br />

Ses avantages:<br />

• La préparation est moins muti<strong>la</strong>nte<br />

• Facilité d'exécution<br />

Ces inconvénients:<br />

• Minceur du métal sous-jacent qui peut donc se déformer <strong>à</strong> ce niveau, cette ligne de


finition ne permet pas l'utilisation de matériau cosmétique.<br />

L'indication<br />

• Indiquée pour <strong>la</strong> préparation de type Richmond<br />

• Indiquée pour les fractures corono-radicu<strong>la</strong>ires en biseau<br />

• Indiquée pour les bords proximaux cervicaux des in<strong>la</strong>ys.<br />

B. Chaufrein ou congé<br />

Le chaufrein est une émulsion de <strong>la</strong> ligne de finition, <strong>la</strong> fraise de Schaer a extrémité<br />

hémisphérique permet d'obtenir une limite ayant <strong>la</strong> forme d'une courbe concave formant<br />

un 1/4 de cercle.<br />

Ces avantages:<br />

• Limite peu muti<strong>la</strong>nte.<br />

• Indéformabilité du métal sus-jacent.<br />

• Tracé périphérique régulier.<br />

• Elle considère un point de repère pour technicien qui délimitera ainsi <strong>la</strong> préparation.<br />

• Le chaufrein est entamé sus-gingivalement, puis descendu <strong>à</strong> un niveau sous-gingivale<br />

de 3/10 <strong>à</strong> 4/10 de mm, parfois il est juxta- ou sus-gingival.<br />

• Il peut être biseauté comme il peut être adjoint <strong>à</strong> un petit épaulement.<br />

C. L'épaulement<br />

Il s'agit d'un rebord périphérique cervical pour <strong>la</strong> Jacket, d'un rebord partiel pour <strong>la</strong> CIV.<br />

Il peut être droit ou obtus, en général, il va de 110° <strong>à</strong> 140° par rapport <strong>à</strong> <strong>la</strong> paroi axiale<br />

de <strong>la</strong> surface préparée.<br />

L'épaisseur varie de 6/10 <strong>à</strong> 12/10 de mm.<br />

Il est entamé <strong>à</strong> un niveau sus-gingival puis descendu.<br />

a. Couronne Jacket<br />

En céramique, en résine ou en céramo-alumineuse, l'absence d'armature métallique<br />

entraîne ici, un épaulement périphérique d'une épaisseur d'un mm.<br />

Exécution:<br />

Pointe montée conique <strong>à</strong> un niveau sous-gingival d'abord, puis on lui fait suivre le niveau<br />

sous-gingival dans <strong>la</strong> partie proximale puis a un niveau plus bas encore dans <strong>la</strong> région<br />

lingual. La <strong>la</strong>rgeur de cette limite est de 1mm dans <strong>la</strong> zone vestibu<strong>la</strong>ire et linguale.<br />

L'épaulement est un angle droit, on l'obtient <strong>à</strong> l'aide de <strong>la</strong> fraise de Schaer <strong>à</strong> bout p<strong>la</strong>t<br />

puis des ciseaux <strong>à</strong> émail. On utilise pour finir <strong>la</strong> lime <strong>à</strong> Bastion.<br />

b. La couronne céramo-métallique<br />

Nous avons une superposition d'une couche de métal, d'une minceur d'opaque et d'une<br />

épaisseur de céramique, ce qui nécessite une décortication plus importante des tissus<br />

dentaires vestibu<strong>la</strong>ires.<br />

1 -Épaulement sur les dents antérieures<br />

L'épaulement vestibu<strong>la</strong>ire sous-gingival d'angle droit de 10/10 <strong>à</strong> 12/10 de mm de <strong>la</strong>rgeur<br />

selon l'épaisseur de <strong>la</strong> dent, l'épaulement s'amincie au niveau des faces proximales pour<br />

se terminé en chanfrein sur les faces linguales.<br />

La limite mésiale de l'épaulement sera plus près de <strong>la</strong> face linguale que sa limite distale.<br />

2 -Épaulement sur les dents postérieures<br />

Épaulement vestibu<strong>la</strong>ire sous-gingival <strong>à</strong> angle de 10/10 de mm.


L'angle externe de l'épaulement est chaufreiné <strong>à</strong> 45° sur une hauteur de 2/10 <strong>à</strong> 3/10 de<br />

mm.<br />

Le biseau est un excellent moyen de raccrochement avec <strong>la</strong> ligne de finition chaufreinée<br />

qui fait suite <strong>à</strong> l'épaulement.<br />

3 -Exécution<br />

L'épaulement sera entamé dès <strong>la</strong> décortication vestibu<strong>la</strong>ire <strong>à</strong> un niveau sous-gingival <strong>à</strong><br />

l'aide d'une fraise tronconique diamantée ou en carbure de tungstène.<br />

Il sera amené jusqu'<strong>à</strong> ces limites proximales, puis terminer <strong>à</strong> l'aide de <strong>la</strong> fraise <strong>à</strong><br />

l'épaulement.<br />

Il est régu<strong>la</strong>risé et descendu <strong>à</strong> sa limite sous-gingivale avec <strong>la</strong> fraise <strong>à</strong> l'épaulement.<br />

4 -Finition<br />

À l'aide des ciseaux <strong>à</strong> émail, et des limes de bastion N°4 et 6, le chaufrein faisant suite <strong>à</strong><br />

l'épaulement sera entamé <strong>à</strong> <strong>la</strong> fraise conique n°3 ou n°6 et terminer <strong>à</strong> <strong>la</strong> fraise <strong>à</strong><br />

chaufrein de Schaer et ce <strong>à</strong> un niveau supra-gingival.<br />

VI -La rétraction gingivale<br />

Le but est d'obtenir dans l'empreinte <strong>la</strong> réplique exacte de <strong>la</strong> ligne de finition de <strong>la</strong><br />

préparation au niveau du sillon gingivo-dentaire en permettant au matériau <strong>à</strong> empreinte<br />

de passer au del<strong>à</strong> de <strong>la</strong> limite cervicale, pour ce<strong>la</strong>, on a plusieurs techniques de<br />

rétraction:<br />

A. Rétraction chimique<br />

Inséré dans le sillon gingivo-dentaire, un fil de coton imprégné d'une ou plusieurs<br />

substances chimiques dont l'action peut être vasoconstrictrice, aspergeante ou<br />

hémostatique.<br />

Après nettoyage et hémostase préa<strong>la</strong>ble de <strong>la</strong> gencive avec de l’eau oxygénée on<br />

procédera <strong>à</strong> l'insertion des fils rétracteurs.<br />

S'il existe un sulcus profond, <strong>la</strong> gencive marginale déj<strong>à</strong> décollée ne pose pas de difficulté<br />

pour être rétractée, c'est plus difficile quand le parodonte est sain.<br />

B. Procédés mécaniques<br />

Ces procédés agissent par <strong>la</strong> suppression du contour gingival par le moyen d'un tube de<br />

cuivre, d'une coiffe ou d'une couronne d'aluminium chargé de Gutta-percha ramollie <strong>à</strong> <strong>la</strong><br />

f<strong>la</strong>mme, cette couronne p<strong>la</strong>cée sur <strong>la</strong> préparation sera <strong>la</strong>issée <strong>à</strong> demeure 24 <strong>à</strong> 48h.<br />

C. Procédés chirurgicaux<br />

On utilise des bistouris sous anesthésie locale et <strong>la</strong> cicatrisation se fait au bout de 10 <strong>à</strong><br />

15jours.[i]<br />

Le traitement des empreintes<br />

I Impératifs auxquels doit obéir un modèle<br />

L'empreinte des préparations doit être traités avec soin pour que les efforts consentis<br />

par le praticien ne soient pas inutiles, le modèle tiré de cette empreinte doit:<br />

• Être exempte de bulles surtout au niveau des limites cervicales<br />

• Ne doit présenter aucune déformation


• Doit être préparé pour permettre l'accès aux limites cervicales lors de l'é<strong>la</strong>boration des<br />

maquettes en cire<br />

• Il doit représenter toute l'arcade car c'est lui qu'on p<strong>la</strong>ce sur l'articu<strong>la</strong>teur, il doit<br />

ay avoir des rapports très précis avec l'antagoniste.<br />

• Les MPU intéressant les préparations doivent être amovibles, c'est-<strong>à</strong>-dire qu'il faut<br />

qu'ils puissent s'enlever et se remettre <strong>à</strong> volonté sur le modèle, cette amovibilité du MPU<br />

permettra au prothésiste de faire <strong>la</strong> finition de <strong>la</strong> maquette en cire.<br />

II Les principaux matériaux du traitement<br />

II.A. Traitement par coulée de plâtre<br />

Ce sont des plâtres dentaires dérivés du Gibbs, les plâtre pierre synthétique sont<br />

constitués de sulfates de Ca++ synthétique, <strong>la</strong> préparation du plâtre peut être manuelle<br />

(bol+spatule) ou mécanique (le mé<strong>la</strong>nge se fait <strong>à</strong> l'aide d'un vibreur sous vide)<br />

Le plâtre est déposé par petite quantité <strong>à</strong> des extrémités de l'empreinte et le plâtre fera<br />

son chemin autour de l'empreinte, le démou<strong>la</strong>ge se fait <strong>à</strong> 2h après.<br />

Il faut utiliser du plâtre très dur tel que:<br />

• Le Dantsite<br />

• Vel Mix, et le<br />

• Fugirock<br />

II.B. Traitement par galvanop<strong>la</strong>stie<br />

C'est un mou<strong>la</strong>ge électrolytique donnant des objets métalliques.<br />

II.B.a. Principe du traitement<br />

Consiste <strong>à</strong> obtenir un MPU <strong>à</strong> partir d'une empreinte rendue conductrice sur <strong>la</strong>quelle<br />

s'effectue le dépôt métallique (éléctroposition)<br />

À <strong>la</strong> fin, nous obtenons une copie métallique dont l'extérieur reproduit <strong>la</strong> préparation.<br />

Les dépôts obtenues: Ag, Cu, Ni<br />

II.B.b. Traitement proprement dit<br />

Préparation des surfaces afin de les rendre capable de recevoir le métal électro-déposé.<br />

Électrodéposition proprement dite est électrolytique<br />

Remplissage de l'empreinte destiné <strong>à</strong> soutenir <strong>la</strong> pellicule de métal et <strong>à</strong> matérialiser les<br />

autres éléments de l'arcade.<br />

L'instal<strong>la</strong>tion de <strong>la</strong> galvanop<strong>la</strong>stie:<br />

Il faut une cuve avec deux électrodes (une positive et l'autre<br />

négative) et une solution de sulfate de Cu, pendant que l'anode se dissout, <strong>la</strong> cathode<br />

reçoit le dépôt de Cu, <strong>la</strong> cathode correspond en fait <strong>à</strong> l'empreinte rendue conductrice.<br />

Elle recevra le cuivre libéré par l'anode.<br />

II.C. Traitement par résine époxy<br />

Les résines synthétiques utilisées comme matériau de mou<strong>la</strong>ge ont des propriétés<br />

variables, elles présentent une stabilité bidimensionnelle équivalente au matériau déposé.<br />

Les résines époxy présentant une haute viscosité qui les prédisposent <strong>à</strong> <strong>la</strong> formation de<br />

bulles d'air, c'est pourquoi, <strong>la</strong> méthode prévoit <strong>la</strong> coulée de l'empreinte par<br />

centrifugation.


II.D. Traitement par <strong>la</strong> technique de fractionnement<br />

Le modèle de travail obtenu par cette technique se compose d'un ou plusieurs<br />

MPU intégrés dans un modèle de situation représentant les autres éléments de<br />

l'arcade.<br />

Le MPU est fixé dans le modèle de travail par une tige de cuivre conique ou par<br />

des tenons en acier inoxydables présentant des mép<strong>la</strong>ts axiaux.<br />

Caractéristiques du MPU, un MPU doit:<br />

• Pouvoir être remp<strong>la</strong>cé sans équivoque dans le modèle de travail<br />

• Il doit être stable même lorsqu'on retourne le modèle<br />

• Le modèle de travail avec le MPU doit pouvoir être monté sur articu<strong>la</strong>teur.<br />

• Les MPU destinés aux reconstitutions plurales doivent être parallèles entre<br />

eux.<br />

Il existe deux systèmes pour obtenir ces MPU:<br />

• Premier: les tiges de repositionnement métalliques (Dowell-pins)<br />

• Deuxième:<br />

• Les dispositifs Die-lock<br />

• Le système Pindex.<br />

II.D.a. Technique par fractionnement par Dowellpins<br />

1 Premier temps<br />

La partie rétentive du pin métallique (partie striée) est incorporée dans une première<br />

couche de matériau de remplissage (plâtre dur ou résine) dont le niveau doit dépasser<br />

d'environ 3mm l'empreinte des dents.<br />

2 Deuxième temps<br />

Après durcissement, un socle au plâtre est réalisé.<br />

Le positionnement du Dowell-pins se fait selon deux possibilités:<br />

• Soit, il est p<strong>la</strong>cé directement dans le centre de préparation, dans le plâtre encore mou,<br />

après <strong>la</strong> première coulée.<br />

• Soit, il est p<strong>la</strong>cé dans l'empreinte avant <strong>la</strong> coulée du plâtre grâce <strong>à</strong> un système de<br />

maintien très simple représenté par une invisible pince <strong>à</strong> cheveux et des épingles.<br />

- Le Dowell-pins est maintenu entre les deux bras de l'invisible au dessus de l'empreinte<br />

de <strong>la</strong> préparation, elle même stabilisée par l'emploi d'aiguilles et de cire col<strong>la</strong>nte.<br />

- On coule le plâtre dans l'empreinte jusqu'<strong>à</strong> englober l'extrémité strié du Dowell-Pins.<br />

- Des trombones sont dans le plâtre mou entre les Dowell-Pins, ils servent de moyens de<br />

rétention au socle.<br />

- La prise du plâtre est terminée, les épingles et les invisibles sont retirés et une boulette<br />

de cire est p<strong>la</strong>cée <strong>à</strong> l'extrémité de chaque Dowell-Pins, elle sert de repère (extrémité du<br />

Dowell)<br />

- Le plâtre autour des tiges de repositionnement est enduit d'une couche séparatrice<br />

(vernis), ceci permettra <strong>la</strong> désinsertion des MPU du modèle de travail.<br />

- On coule ensuite une deuxième partie du plâtre jusqu'au rebord de l'empreinte.<br />

- Une foi le plâtre durci, le modèle est désinséré de l'empreinte, il est meulé.<br />

- Rechercher les boulettes de cire et les supprimer.<br />

- À l'aide d'une scie de ....., on scie les faces mésiales et distales de chaque MPU, ces


traits de scie sont légèrement convergents vers le bas du modèle pour faciliter leur<br />

désinsertion.<br />

- Taper doucement avec le manche d'un instrument, sur l'extrémité du Dowell-Pins, pour<br />

libérer les MPU<br />

- Finir <strong>la</strong> préparation de <strong>la</strong> base du MPU avec une <strong>la</strong>me n°25n<br />

- mettre <strong>la</strong> ligne de finition avec un crayon rouge.<br />

II.D.b. Technique de fractionnement par Die-Lock<br />

Consiste <strong>à</strong> couler du plâtre Pierre dans un moule en p<strong>la</strong>stique démontable, puis on y<br />

incorpore <strong>la</strong> base du modèle de travail préparé et taillé.<br />

Une fois le plâtre durci, le moule est démonté, le modèle est fracturé en fonction du<br />

nombre de préparation.<br />

II.D.c. Le système de Pindex<br />

C'est un appareil qui consiste <strong>à</strong> creuser des puits grâce <strong>à</strong> des perceuses minces d'un<br />

système de localisation ponctuelle par spot lumineux, ces puits sont forés en regard de <strong>la</strong><br />

préparation, <strong>à</strong> l'intérieur des puits, on colle de Dowell-pins.<br />

Une fois qu'ils sont fixés, on précède au fractionnement du modèle.<br />

Intermédiaire de pont pountic travée<br />

I <strong>Introduction</strong><br />

C'est <strong>la</strong> travée du pont qui franchit l'espace édenté et remp<strong>la</strong>ce les dents manquantes,<br />

elle est reliée aux<br />

ancrages par des connexions rigides ou soudures.<br />

Selon <strong>la</strong> longueur de pountic et de l'importance de l'édentation on a 2 sortes de bridges<br />

de courte ou de<br />

longues portée.<br />

II Buts<br />

• Restaurer <strong>la</strong> fonction et éventuellement l'esthétique.<br />

• Sauvegarder ou du moins ne pas être <strong>à</strong> l'origine de <strong>la</strong> dégradation des tissus avec<br />

lesquels il est en<br />

rapport.<br />

• L'intégration biologique de l'intermédiaire de bridge est essentiellement liée d'une part<br />

<strong>à</strong> sa morphologie,<br />

<strong>à</strong> <strong>la</strong> nature du matériau utilisé et des contraintes exercées au niveau des dents absentes<br />

par l'intermédiaire<br />

des connexions et des moyens d'ancrage.<br />

III Morphologie des intermédiaires de pont<br />

La forme des travées doit être envisagée en fonction des facteurs morphologiques et<br />

physiologiques des<br />

crêtes gingivales, en fonction des facteurs d'hygiène, facteurs mécanique et enfin<br />

facteurs esthétiques.<br />

Une foie assurée lors de <strong>la</strong> réalisation de <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong>, <strong>la</strong> confection prothétique doit


pouvoir respecter:<br />

• La morphologie de <strong>la</strong> surface en contact<br />

• Une bonne morphologie occlusale<br />

• Une bonne morphologie axiale<br />

• Le tout étant associé <strong>à</strong> l'utilisation de matériau qui ne présente pas d'agression au<br />

niveau tissu<strong>la</strong>ire, et d'autre part un bon état de surface de ses matériaux<br />

IV Impératifs auxquels doit répondre <strong>la</strong> forme de <strong>la</strong> travée<br />

On a 2 exigences fondamentales :<br />

• doit permettre une autostimu<strong>la</strong>tion des tissus grâce au maximum de contact de <strong>la</strong><br />

<strong>la</strong>ngue, les joues, les<br />

lèvres et même les aliments peuvent exercer au niveau de ses tissus.<br />

• faciliter le nettoyage par les procédés usuels d'hygiène (procédés mécaniques).<br />

• <strong>la</strong> pérennité de l'intermédiaire de bridge est fonction du matériau utilisé<br />

• Ne pas agresser les tissus environnants.<br />

• Esthétiques.<br />

• L'épaisseur de travée doit avoir une épaisseur suffisante en fonction de l'alliage utilisé<br />

et <strong>la</strong> longueur de<br />

<strong>la</strong> travée (travée longue doit être plus épaisse).<br />

• La résistance de <strong>la</strong> travée est proportionnelle.<br />

V Morphologie externe<br />

L'intermédiaire de pont est en rapport avec les tissus différents:<br />

• Face occlusale répondant aux dents antagonistes;<br />

• Faces proximales répondant aux moyens d'ancrage et aux dents supports;<br />

• Face gingivale répondant <strong>à</strong> <strong>la</strong> crête;<br />

• Face vestibu<strong>la</strong>ire et linguale répondant respectivement aux joues et <strong>à</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue.<br />

V.A.Rapport avec les dents antagonistes<br />

Le rétablissement des rapports occlusaux avec les antagonistes va permettre de restituer<br />

l'efficacité masticatoire et de maintenir <strong>la</strong> stabilité de l'occlusion.<br />

Cette morphologie des surfaces doit être conditionnée d'une part par les mouvements<br />

fonctionnels de <strong>la</strong> mandibule et d'autre part par <strong>la</strong> morphologie des dents antagonistes.<br />

L'objectif majeur étant de diriger et de répartir les efforts sur les tissus du parodonte<br />

profond des dents piliers.<br />

On doit réaliser ou analyser l'angu<strong>la</strong>tion cuspidienne qui est en rapport avec l'age, type<br />

constitutionnel (type facial) et l'adjonction antérieure.<br />

Cette angu<strong>la</strong>tion doit correspondre <strong>à</strong> celle des dents antagonistes mais c'est le guide<br />

antérieur qui conditionne véritablement <strong>la</strong> hauteur, l'orientation des cuspides sur un<br />

articu<strong>la</strong>teur semiadaptable.<br />

Il faudrait analyser <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur des tables occlusales d'une manière générale, on préconise<br />

de diminuer le diamètre vestibulo-lingual des tables occlusales pour limiter l'importance<br />

des forces appliquées lors de <strong>la</strong> mastication qui va leur diminuer l'affaiblissement<br />

parodontal des dents piliers, cependant <strong>la</strong> diminution de <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur des tables on aura <strong>la</strong><br />

diminution de surplomb, on va avoir une morsure de joues ou création de zone propre <strong>à</strong><br />

l'accumu<strong>la</strong>tion de p<strong>la</strong>que.<br />

V.B.Les rapports avec les dents adjacents<br />

Pour éviter toute déformation ou fracture, il va falloir:<br />

• Majeurer l'épaisseur de l'ancrage en regard de <strong>la</strong> travée.


• Établir un <strong>la</strong>rge contact travée ancrage tout en dégageant l'embrasure pour <strong>la</strong> rendre<br />

plus accessible au nettoyage.<br />

• Veiller <strong>à</strong> ce que <strong>la</strong> travée soit de section suffisante pour éviter toute déformation ou<br />

fracture.<br />

V.C.Du point de vue de morphologie axiale<br />

Les faces vestibu<strong>la</strong>ires et linguales doivent avoir un profil convexe, les faces proximales<br />

doivent délimiter des embrasures <strong>la</strong>rges et facilement accessibles.<br />

La surface de contact avec l'élément voisin aux ancrages ne doit pas dépasser <strong>la</strong> zone de<br />

1/3 occlusal et 1/3 moyen pour permettre l'accès au nettoyage.<br />

V.D.Les rapports avec <strong>la</strong> crête édentée<br />

L'intermédiaire de bridge ne doit pas créer d'action mécanique directe, le contact avec <strong>la</strong><br />

crête doit être réduit et sans pression.<br />

Il ne doit pas créer d'agression mécanique directe ou indirecte par l'intermédiaire de<br />

rétention de p<strong>la</strong>que, cette rétention doit être minimisée par une surface polie et d'autre<br />

part <strong>la</strong> morphologie doit permettre le nettoyage par des embrasures maximum dégagées.<br />

VI Différents types d'intermédiaire de bridge<br />

Selon <strong>la</strong> nature de rapports avec <strong>la</strong> crête édentée, on distingue 3 types :<br />

VI.A.Supra muqueux<br />

Forme c<strong>la</strong>ssique<br />

Cette arche, pour limiter <strong>la</strong> flexion va présenter une section dite pentagonale.<br />

Après, <strong>la</strong> liaison est renforcée pour augmenter <strong>la</strong> résistance = arche plus robuste.<br />

Stein indique pour crête mandibu<strong>la</strong>ire très résorbée une forme ovoïde d'intermédiaire<br />

mais dont <strong>la</strong> pointe reste toujours <strong>à</strong> distance.<br />

Espace disponible suffisant<br />

Réservé aux secteurs <strong>la</strong>téraux mandibu<strong>la</strong>ires<br />

La face située en regard de <strong>la</strong> crête est convexe pour faciliter le nettoyage Sont les plus<br />

hygiénique mais qui ne sont pas esthétique.<br />

VI.B.Juxta muqueux<br />

Deux formes principales:<br />

VI.B.a.Type ovoïde<br />

En forme d'oeuf ou d'obus, intrados convexe, faible étendu de contact avec <strong>la</strong> crête,<br />

dégagement des embrasures, facile <strong>à</strong> nettoyer, bien toléré.<br />

Inconvénients :<br />

• Face vestibu<strong>la</strong>ire dans sa partie cervicale n'est pas toujours alignée avec les dents<br />

adjacentes, ne sont pas très esthétique<br />

• Utilisés pour les dents mandibu<strong>la</strong>ires.<br />

VI.B.b.Type selle<br />

Selle c<strong>la</strong>ssique/selle modifiée ne concerne que <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire.<br />

La surface de contact est de faible étendue.<br />

La face gingivale est convexe l'embrasure est <strong>la</strong>rgement ouverte du coté linguale.<br />

Hygiène assez aisée surtout utilisée lorsque <strong>la</strong> crête n'est pas très résorbée = secteurs<br />

antérieures et <strong>la</strong>téraux.<br />

VI.C.Infra muqueux


À proscrire, <strong>la</strong>rge surface de contact avec <strong>la</strong> crête, difficulté de nettoyage --> engendre<br />

l'inf<strong>la</strong>mmation.<br />

VII Matériaux utilisés<br />

Métallique précieux, non précieux, résine, porce<strong>la</strong>ine<br />

Il doit être inaltérable, ne doit pas s'oxyder sous l'influence de salive et <strong>la</strong> flore buccale<br />

L'intégration de votre intermédiaire est liée <strong>à</strong> <strong>la</strong> nature du matériau utilisé en plus de <strong>la</strong><br />

morphologie<br />

• La porce<strong>la</strong>ine g<strong>la</strong>cée étant un matériau de choix or des études ont montrés aussi bien<br />

l'or et <strong>la</strong> résine, <strong>la</strong> céramique étaient bien tolérés s'ils étaient également polis<br />

• Par contre l'intermédiaire en résine lui <strong>à</strong> <strong>la</strong> longue dégage une odeur fétide du fait de <strong>la</strong><br />

dégradation de <strong>la</strong> surface par les bactéries buccales. (Problème reste posé)<br />

Dans tous les cas il faut éviter de p<strong>la</strong>cer <strong>la</strong> jonction des 2 matériaux au contact de <strong>la</strong><br />

muqueuse<br />

L'intermédiaire doit se rapprocher de <strong>la</strong> forme des dents naturelles pour favoriser<br />

l'esthétique.<br />

Les <strong>prothèse</strong>s provisoires<br />

I <strong>Introduction</strong><br />

Pendant le dé<strong>la</strong>i nécessaire <strong>à</strong> l'é<strong>la</strong>boration de <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong>, il est indispensable que <strong>la</strong> ou<br />

les dents préparées soient protégées et que le patient puisse bénéficier d'un certain<br />

confort.<br />

Pour <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce des <strong>prothèse</strong>s provisoires, le praticien influence favorablement le<br />

résultat final et peut établir un climat de confiance avec le patient.<br />

II Définition<br />

La <strong>prothèse</strong> provisoire appelée aussi <strong>prothèse</strong> d'attente ou <strong>prothèse</strong> temporaire<br />

bénéficie des mêmes qualités et avantages que <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong> terminée définitive,<br />

seulement, elle ne dure pas dans le temps.<br />

La <strong>prothèse</strong> provisoire est destinée <strong>à</strong> protéger une ou plusieurs dents devant être<br />

couronnées dans l'attente d'une <strong>prothèse</strong> définitive.<br />

Le but de <strong>prothèse</strong> provisoire est de restaurer l'équilibre biologique, fonctionnel,<br />

esthétique et psychiques du patient depuis le début des préparations des dents<br />

d'appuie, jusqu'<strong>à</strong> <strong>la</strong> pose de <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong> définitive.<br />

III Impératifs auxquels doit répondre une <strong>prothèse</strong> provisoire<br />

Les <strong>prothèse</strong>s provisoires doivent répondre aux exigences suivantes:<br />

III.A. Protection pulpaire<br />

• Le matériau utilisé ne doit pas transmettre les écarts de température.<br />

• Les bords doivent être suffisamment épais et bien adaptées pour éviter l'infiltration de<br />

<strong>la</strong> salive.<br />

III.B. Stabilité<br />

La dent préparée ne doit ni égresser, ni se dép<strong>la</strong>cer, une variation de sa position<br />

imposerait des retouches lors du scellement et parfois même <strong>la</strong> réfection de <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong>.


III.C. Fonction occlusale<br />

Elle est rendue possible par <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong> provisoire, elle assure le bien-être au<br />

patient et évite tout dép<strong>la</strong>cement de <strong>la</strong> dent.<br />

III.D. Hygiène aisée<br />

Le matériau et <strong>la</strong> morphologie de <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong> provisoire doivent permettre un<br />

nettoyage facile.<br />

III.E. Non agression de <strong>la</strong> gencive marginale par le bord cervical<br />

S'il y a blessure du liseré gingival par le bord cervical de <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong> provisoire,<br />

l'inf<strong>la</strong>mmation peut favoriser une réaction hyperp<strong>la</strong>sique ou pour le moins un saignement<br />

lors de <strong>la</strong> séance du scellement.<br />

Le volume marginal de <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong> provisoire ne doit pas être insuffisant, ceci favorise le<br />

processus de prolifération tissu<strong>la</strong>ire.<br />

III.F. Solidité et rétention<br />

La <strong>prothèse</strong> provisoire doit résister aux forces auxquelles elle est soumise sans se<br />

fracturer, ni se desinsérer.<br />

Éviter aussi de l'endommager lors de sa dépose de façon <strong>à</strong> pouvoir <strong>la</strong> réutiliser si<br />

nécessaire.<br />

III.G. Esthétique<br />

Les exigences esthétiques intéressent les secteurs antérieurs et les prémo<strong>la</strong>ires.<br />

IV Différents moyens de réalisation d'une <strong>prothèse</strong> provisoire<br />

Les moyens de réalisation d'une <strong>prothèse</strong> provisoire sont nombreux et dépendent du<br />

matériau utilisé.<br />

La dent provisoire peut être obtenue par mou<strong>la</strong>ge ou <strong>à</strong> partir d'éléments préfabriqués:<br />

coiffe ou celluloïd ou polycarbonate, coquilles en p<strong>la</strong>stique transparent celluloïd ou<br />

polycarbonate, couronnes métalliques anatomiques préformées.<br />

IV.A. Dent provisoire en résine acrylique obtenue par mou<strong>la</strong>ge<br />

La résine semble être le matériau de choix pour réaliser les <strong>prothèse</strong>s provisoires:<br />

• La résine imite bien <strong>la</strong> dent naturelle<br />

• Facile <strong>à</strong> manipuler<br />

• Suffisamment solide<br />

• Imperméable aux fluides buccaux<br />

Pour <strong>la</strong> protection pulpaire et <strong>la</strong> précision de l'ajustage, il est préférable d'avoir recours <strong>à</strong><br />

<strong>la</strong> technique indirecte.<br />

Mettre en contact de <strong>la</strong> résine avec de <strong>la</strong> dentine fraîchement taillée peut conduire <strong>à</strong> des<br />

irritations en raison de l'exothermie de prise du matériau et de l'agression chimique due<br />

aux monomères.<br />

La <strong>prothèse</strong> provisoire confectionnée par auto-mou<strong>la</strong>ge doit être désinserée<br />

avant le durcissement de <strong>la</strong> résine.<br />

Sinon, en raison de <strong>la</strong> rétraction du matériau lors de <strong>la</strong> polymérisation, il est<br />

impossible de le faire.<br />

D'autre part, si <strong>la</strong> prise se poursuit sans support, <strong>la</strong> dent provisoire se déforme<br />

et son ajustage est beaucoup moins bon.


Une étude portant sur l'adaptation marginale de <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong> provisoire montre<br />

que l'ajustage peut être amélioré d'environ 70% si leur réalisation n'est pas<br />

faite directement en bouche.<br />

Avant de réaliser une <strong>prothèse</strong> provisoire par auto-mou<strong>la</strong>ge, il faut rétablir <strong>la</strong><br />

morphologie externe de l'élément dentaire qui doit être taillé (<strong>la</strong> surface occlusale et<br />

axiales si elles sont dé<strong>la</strong>brées)<br />

L'intrados quand <strong>à</strong> lui, est modelé <strong>à</strong> partir d'une réplique de <strong>la</strong> préparation.<br />

• Réalisation de <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong> provisoire<br />

1 Première étape: l'empreinte<br />

Prendre une empreinte <strong>à</strong> l'alginate de l'arcade dentaire concernée <strong>à</strong> partir du modèle de<br />

diagnostic ou directement en bouche.<br />

2 Deuxième étape:<br />

Préparation clinique de <strong>la</strong> dent (taille pour obtenir le moignon)<br />

3 Troisième étape:<br />

On prend une empreinte <strong>à</strong> l'alginate de <strong>la</strong> préparation clinique.<br />

On coule cette empreinte avec du plâtre <strong>à</strong> prise rapide.<br />

Après durcissement du plâtre, le modèle est taillée de façon <strong>à</strong> supprimer les régions<br />

correspondant <strong>à</strong> <strong>la</strong> muqueuse, mais au moins une dent adjacente <strong>à</strong> <strong>la</strong> préparation doit<br />

être conservée de chaque coté.<br />

4 Quatrième étape: Confection de <strong>la</strong> <strong>prothèse</strong> provisoire proprement dite:<br />

• Enduire le modèle de <strong>la</strong> préparation d'un vernis et <strong>la</strong>isser sécher<br />

• Mé<strong>la</strong>nger <strong>la</strong> poudre de résine et le liquide dans un godet avec une spatule <strong>à</strong> ciment.<br />

• Couler <strong>la</strong> résine dans <strong>la</strong> pré-empreinte <strong>à</strong> l'alginate de façon <strong>à</strong> remplir le volume<br />

coronaire de <strong>la</strong> dent intéressée.<br />

• Le modèle comportant <strong>la</strong> préparation est rep<strong>la</strong>cé dans <strong>la</strong> préempreinte.<br />

Il est maintenu sous une pression axiale qui n’en doit pas être excessive.<br />

L'enfoncement excessif du modèle donnera une <strong>prothèse</strong> provisoire<br />

trop fine.<br />

• Les excès de résine sont supprimés, l'ensemble préempreinte+ modèle est maintenu<br />

par un é<strong>la</strong>stique, le tout est <strong>la</strong>issé dans l'eau chaude environ 5 minutes.<br />

• Lorsque <strong>la</strong> résine a durci, l'é<strong>la</strong>stique est retiré et le modèle en plâtre désinséré de<br />

l'empreinte.<br />

La <strong>prothèse</strong> provisoire est récupérée.<br />

• On nettoie l'intrados de <strong>la</strong> couronne provisoire des débris de plâtre avec <strong>la</strong> pointe d'un<br />

couteau de <strong>la</strong>boratoire.<br />

Les excès de résine au niveau cervical sont supprimés avec un disque en carborundum.<br />

Le bord cervical est ensuite poli avec un disque en papier de verre.<br />

5ème étape: mise en p<strong>la</strong>ce et scellement<br />

La <strong>prothèse</strong> est mise en bouche sur le moignon.<br />

Les rapports occlusaux sont vérifiés avec du papier <strong>à</strong> articuler.<br />

Les contacts prématurés sont ensuite polis.<br />

Le scellement se fait avec un ciment <strong>à</strong> base d'eugénol oxyde de zinc (on y incorpore une<br />

petite quantité de vaseline pour en réduire <strong>la</strong> dureté et faciliter <strong>la</strong> désinsertion <strong>à</strong> <strong>la</strong><br />

séance suivante)<br />

La couronne provisoire étant scellée, on élimine tous les excès de ciment pouvant se


trouver dans les régions proximales ou dans le sillon gingivo-dentaire avec une sonde et<br />

1 fil de soie dentaire.<br />

IV.B. Bridge provisoire en résine<br />

Le bridge provisoire d'une part, maintient les dents intéressées, d'autre part permet au<br />

patient de s'habituer <strong>à</strong> avoir <strong>à</strong> nouveau une dent dans l'espace édenté.<br />

• Préparation du bridge provisoire<br />

1 Première étape<br />

Prise d'empreinte de l'arcade concernée (comportant l'édentation) et coulée du modèle<br />

de diagnostic (ou d'étude)<br />

2 Deuxième étape<br />

Mise en p<strong>la</strong>ce d'une dent de commerce sur le modèle d'étude au niveau de l'espace<br />

édenté.<br />

La dent absente peut être reconstituée sur le modèle d'étude par une maquette en cire.<br />

3 Troisième étape<br />

Prise d'empreinte du modèle d'étude ainsi préparé. L'empreinte est conservée dans un<br />

tissu imbibé d'eau.<br />

4 Quatrième étape<br />

Préparation des piliers du bridge.<br />

5 Cinquième étape<br />

Après finition des préparations, prendre une empreinte <strong>à</strong> l'alginate et <strong>la</strong> coulée en plâtre<br />

a prise rapide.<br />

Le modèle obtenu est taillé puis vernis.<br />

6 Sixième étape<br />

- Préparer de <strong>la</strong> résine comme précédemment, <strong>la</strong> coulée dans <strong>la</strong> préempreinte du modèle<br />

d'étude préparé.<br />

- La résine doit remplir le volume coronaire des dents intéressées même les dents <strong>à</strong><br />

remp<strong>la</strong>cer.<br />

- Le modèle comportant les préparations est rep<strong>la</strong>cé dans cette préempreinte<br />

et maintenu sous pression.<br />

- Enlever les excès de résine, l'ensemble est ensuite maintenu avec<br />

un é<strong>la</strong>stique, mettre dans l'eau chaude pendant 5 minutes.<br />

- Lorsque <strong>la</strong> résine a durci, séparer le bridge du modèle, meuler les excès de résine.<br />

- L'intermédiaire du bridge (c'est <strong>à</strong> dire <strong>la</strong> dent remp<strong>la</strong>cée) est retouchée de façon <strong>à</strong> avoir<br />

une selle hygiénique.<br />

- L'intermédiaire du bridge doit avoir le même contour que ce soit au niveau du bridge<br />

provisoire ou permanent.<br />

Ceci permet au patient de s'habituer <strong>à</strong> <strong>la</strong> forme de l'élément de remp<strong>la</strong>cement et d'avoir<br />

une hygiène dentaire aisée.<br />

7 Septième étape<br />

• Contrôle et correction de l'occlusion<br />

• Adaptation marginale<br />

• Scellement avec de l'oxyde de zinc eugénol


IV.C. Couronne provisoire pour dent antérieure <strong>à</strong> partir d'un moule en<br />

polycarbonate<br />

Les couronnes en polycarbonate permettent <strong>la</strong> réalisation de dents provisoires<br />

acceptables pour les secteurs antérieurs.<br />

Cependant, il est nécessaire de procéder <strong>à</strong> des modifications importantes concernant leur<br />

morphologie peu adaptée.<br />

Si ces rectifications ne sont pas apportées, on court le risque que des surplombs<br />

cervicaux causent des lésions du parodonte marginal.<br />

Pour pouvoir remodeler <strong>la</strong> couronne provisoire et <strong>la</strong> rendre rétentive, il faut <strong>la</strong> rebaser<br />

avec de <strong>la</strong> résine acrylique et ceci est fait sur un modèle en plâtre, de<br />

<strong>la</strong> préparation dentaire pour éviter toute agression pulpaire.<br />

IV.C.a. Première étape<br />

Une empreinte de <strong>la</strong> préparation terminée est prise, <strong>la</strong> couler en plâtre <strong>à</strong> prise rapide.<br />

IV.C.b. Deuxième étape<br />

Déterminer l'espace mésiodistal et choisir <strong>la</strong> couronne provisoire correspondante.<br />

IV.C.c. Troisième étape<br />

• Ajustage de <strong>la</strong> couronne choisie sur <strong>la</strong> préparation ou le modèle<br />

• Tracer le contour gingival au crayon sur <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire de<br />

<strong>la</strong> préparation.<br />

• L'excès de <strong>la</strong> longueur est supprimé avec une meulette jusqu'au repère cervical tracé.<br />

La couronne est a nouveau essayée sur <strong>la</strong> préparation et le bord des faces proximales<br />

retouché si nécessaire.<br />

IV.C.d. Quatrième étape<br />

Vernir le modèle comportant <strong>la</strong> préparation, <strong>la</strong>isser sécher.<br />

IV.C.e. Cinquième étape<br />

• Préparer <strong>la</strong> résine dans un godet et remplir <strong>la</strong> couronne en polycarbonate de résine<br />

• P<strong>la</strong>cer le tout sur le modèle de <strong>la</strong> préparation en faisant s’échapper les excès de<br />

matériau acrylique au niveau des bords cervicaux.<br />

• Après polymérisation, récupérer <strong>la</strong> couronne provisoire et supprimer les excès<br />

cervicaux <strong>à</strong> l'aide d'un disque.<br />

IV.C.f. Sixième étape<br />

P<strong>la</strong>cer <strong>la</strong> couronne provisoire sur <strong>la</strong> préparation et vérifier les rapports occlusaux avec du<br />

papier <strong>à</strong> articuler.<br />

Toutes les faces touchées devront être polies avant le scellement avec un ciment <strong>à</strong><br />

l'oxyde de zinc eugénol. (Faces touchées: face linguale, le bord incisif)<br />

IV.D. Prothèse provisoire sur dent dépulpée<br />

On peut utiliser une couronne en polycarbonate que l'on remplit de résine et dans<br />

<strong>la</strong>quelle on p<strong>la</strong>ce un tenon radicu<strong>la</strong>ire métallique préfabriqué choisi en fonction de <strong>la</strong><br />

longueur et de <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur du logement cana<strong>la</strong>ire préparé.<br />

Le scellement se fait <strong>à</strong> l'aide d'un ciment <strong>à</strong> l'oxyde de zinc eugénol.<br />

IV.E. Couronnes métallique anatomique préformées


Les fractures cuspidiennes <strong>à</strong> traiter en urgence sont une des indications<br />

majeures des couronnes métalliques préformées.<br />

Celles l<strong>à</strong> permettent de protéger les dents fracturées et d'éviter l'irritation de<br />

<strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue et des muqueuses.<br />

Ce procédé consiste en 5 étapes:<br />

IV.E.a. Première étape<br />

Réduction <strong>à</strong> minimum de <strong>la</strong> dent (être pour une couronne coulée)<br />

IV.E.b. Deuxième étape<br />

Mesure du diamètre mésiodistal de <strong>la</strong> dent <strong>à</strong> reconstruire et choix de <strong>la</strong> couronne<br />

correspondante.<br />

IV.E.c. Troisième étape<br />

Essai et adaptation des bords marginaux et polissage des zones retouchées.<br />

Supprimer les excès de métal au niveau cervical jusqu'<strong>à</strong> ce que <strong>la</strong> couronne soit adaptée<br />

parfaitement.<br />

IV.E.d. Quatrième étape<br />

P<strong>la</strong>cer <strong>la</strong> couronne sur <strong>la</strong> dent et vérifier les rapports d'occlusion avec du papier <strong>à</strong><br />

articuler.<br />

Les rectifications sont faites en dehors de <strong>la</strong> bouche.<br />

IV.E.e. Cinquième étape<br />

Scellement avec un ciment <strong>à</strong> l'oxyde de zinc eugénol.<br />

Les excès seront supprimés avant prise complète du ciment.<br />

V Conclusion<br />

Les restaurations provisoires se distinguent des restaurations définitives par <strong>la</strong> nature du<br />

matériau utilisé pour les confectionner.<br />

Les principes qui régissent leur réalisation sont identiques.<br />

Les empreintes en <strong>prothèse</strong> <strong>conjointe</strong><br />

I <strong>Introduction</strong><br />

Impératifs auxquels doit obéir une empreinte:<br />

• Une empreinte doit être une réplique exacte de l'intégrité de <strong>la</strong> préparation.<br />

Elle doit concerner également les régions de contre-dépouille se trouvant au del<strong>à</strong> des<br />

limites cervicales pour permettre au praticien et au technicien de <strong>la</strong>boratoire une<br />

réappréciation sans équivoque des lignes de finition.<br />

• Les dents et les tissus adjacents doivent également être enregistrés pour permettre <strong>la</strong><br />

mise en rapport des maxil<strong>la</strong>ires supérieurs et inférieur et l'établissement d'une<br />

morphologie axiale appropriée.<br />

• L'empreinte des préparations ne doit comporter aucun défaut surtout au niveau des


limites cervicales.<br />

• L'empreinte dans tous les cas doit être coulée immédiatement, <strong>la</strong> précision ne sera que<br />

meilleure.<br />

II Mise en condition gingivale<br />

Une reconstitution prothétique ne doit s'envisager que dans un contexte sain (gingival)<br />

dépourvu de tout signe inf<strong>la</strong>mmatoire.<br />

La présence d'une inf<strong>la</strong>mmation même légère compromet sérieusement les résultats.<br />

L'ajustage précis des bords prothétiques est essentiel pour éviter les récidives de carie ou<br />

l'irritation de <strong>la</strong> gencive marginale.<br />

Pour ces raisons, l'empreinte doit être extrêmement précise au niveau des limites<br />

cervicales<br />

Quand celles-ci sont juxta ou sous-gingivale, il faudra procéder <strong>à</strong> l'é<strong>la</strong>rgissement<br />

temporaire du sulcus, é<strong>la</strong>rgissement qui permettra <strong>la</strong> diffusion du matériau <strong>à</strong> l'intérieur<br />

du sillon afin d'enregistrer ces limites.<br />

Aucune trace d'humidité ne doit exister au niveau du sillon, ceci se traduira par un<br />

manque de matériau.<br />

II.A. Techniques de mise en condition gingivale<br />

La rétraction gingival est obtenu <strong>à</strong> l'aide d'un fil rétracteur empreigné de substance<br />

chimique dont l'action s'ajoute <strong>à</strong> l'action mécanique du fil, <strong>la</strong> pression exercée sur <strong>la</strong> paroi<br />

gingival du sillon supprime le suintement sulcu<strong>la</strong>ire.<br />

Les substances les plus souvent utilisée pour empreigné le fil rétracteur sont:<br />

• L'adrénaline <strong>à</strong> 8%<br />

• L'alun (sulfate d'Al et de K)<br />

L'adrénaline qui a une action vasodi<strong>la</strong>tatrice provoque une rétraction temporaire des<br />

tissus gingivaux.<br />

Au niveau d'un sillon sain, l'adrénaline est sans danger.<br />

Par contre, sur une surface gingivale di<strong>la</strong>cérée, l'accélération du rythme cardiaque et<br />

l'augmentation de <strong>la</strong> pression sanguine sont indiscutables, c'est pour ce<strong>la</strong>, chez les<br />

cardiopathes et les allergiques <strong>à</strong> l'adrénaline et dans le cas d'hyperthyroïdie, on préfère<br />

utiliser l'Alun.<br />

L'adrénaline étant formellement contre-indiquée.<br />

II.B. Matériel nécessaire <strong>à</strong> <strong>la</strong> rétraction gingivale<br />

• Pompe <strong>à</strong> salive<br />

• Ciseaux<br />

• Présels<br />

• Miroir<br />

• Sonde<br />

• Spatule en matériaux p<strong>la</strong>stique<br />

• Rouleaux de cotons<br />

• Fil rétracteur<br />

II.C. Rétraction gingivale proprement dite<br />

• Le quadrant concerné par l'empreinte doit être parfaitement séché, une pompe <strong>à</strong>


salive est mise en p<strong>la</strong>ce, <strong>la</strong> préparation est isolée avec du coton.<br />

• On coupe 5cm de cordonnet rétracteur<br />

• Câbler le cordonnet pour le rendre aussi fin que possible<br />

• Former une boucle autour de <strong>la</strong> préparation et en tenir les extrémités tendues entre le<br />

pouce et l'index.<br />

• Commencer <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce du cordonnet en le poussant dans le sulcus sur <strong>la</strong> face<br />

mésiale de <strong>la</strong> dent. Il doit être retenu sur <strong>la</strong> face distale pour aider sa mise en p<strong>la</strong>ce Lors<br />

de l'enfoncement du cordonnet sous <strong>la</strong> crête gingivale, l'instrument doit être dirigé vers<br />

<strong>la</strong> portion du fil déj<strong>à</strong> p<strong>la</strong>cée.<br />

Si <strong>la</strong> pression s'exerce dans l'autre sens, on risque de le désinsérer.<br />

Il est parfois nécessaire de maintenir le cordonnet avec un autre instrument.<br />

Pour faciliter <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce sous-gingivale du cordonnet, l'instrument doit être orienté<br />

vers <strong>la</strong> racine de <strong>la</strong> dent.<br />

Si l'instrument pousseur est tenu parallèle <strong>à</strong> l'axe radicu<strong>la</strong>ire, le cordonnet est p<strong>la</strong>qué<br />

contre <strong>la</strong> paroi gingivale du sulcus et repoussée.<br />

• Couper les excès de longueur du fil au niveau interdentaire.<br />

• Les extrémités du cordonnet se recouvrent sur <strong>la</strong> face mésiale.<br />

Vérifier que l'instrument est bien dirigé contre le cordonnet déj<strong>à</strong> p<strong>la</strong>cé (ici vers <strong>la</strong> face<br />

distale)<br />

II.D. L'éléctrochirurgie<br />

Dans certaines conditions cliniques, l'utilisation du fil rétracteur ne suffit pas, il peut<br />

exister des signes inf<strong>la</strong>mmatoires même discrets qui entraîne des hémorragies obligeant<br />

le praticien <strong>à</strong> différer <strong>la</strong> prise de l'empreinte.<br />

La limite cervicale parfois proche de l'attache épithéliale peut nous obliger de faire<br />

l'éléctrosection des tissus gingivaux pour permettre l'accès aux lignes de finition et<br />

contrôler l'hémostase.<br />

III Les matériaux <strong>à</strong> empreintes<br />

Plusieurs types de matériaux s'offrent a nous, le choix se fait en fonction de <strong>la</strong><br />

convenance personnel du praticien dans <strong>la</strong> facilité de manipu<strong>la</strong>tion et aussi du prix,<br />

On a plusieurs familles:<br />

• Les hydrocolloïdes réversibles<br />

• Les é<strong>la</strong>stomères de synthèse (polysulfures, é<strong>la</strong>stomères siliconés)<br />

• Les polyéthers<br />

(Voire tableau1)<br />

Les é<strong>la</strong>stomères sont de nos jours les plus utilisés, ils sont commercialisés sous forme:<br />

• Haute (lourde)<br />

• Moyenne (regu<strong>la</strong>r)<br />

• Basse (light) viscosité.<br />

IV Les techniques d'empreintes<br />

IV.A. Les techniques par guidage unitaire<br />

IV.A.a. Les coffrages métallo-résineux


La technique est basée sur une mise en condition particulière d'un tube en cuivre qui va<br />

permettre d'enregistrer de manière quasi-parfaire les limites cervicales.<br />

Son principal inconvénient réside dans <strong>la</strong> difficulté de sa réalisation.<br />

• Technique<br />

On p<strong>la</strong>ce un tube sur le moignon, sur <strong>la</strong> partie supérieure du tube, on p<strong>la</strong>ce de <strong>la</strong> cire, <strong>la</strong><br />

cire est refoulée <strong>à</strong> l'intérieur du tube jusqu'<strong>à</strong> le remplir.<br />

On p<strong>la</strong>ce ensuite de <strong>la</strong> résine auto- sur <strong>la</strong> face supérieure du tube.<br />

Avant que <strong>la</strong> résine ne durcisse, on fait fermer le patient en intercuspidation maximale,<br />

l'indentement de <strong>la</strong> dent antagoniste permettra de retrouver l'occlusion lors de <strong>la</strong> mise en<br />

articu<strong>la</strong>teur.<br />

L'ensemble: tube de cuivre + résine = coffrage métallo-résineux (CMR) Ce coffrage est<br />

désinséré, <strong>la</strong> cire interne retirée, on introduit ensuite <strong>à</strong> l'intérieur du CMR un é<strong>la</strong>stomère<br />

de haute viscosité, cet é<strong>la</strong>stomère sera rebasé par un é<strong>la</strong>stomère de "basse viscosité", le<br />

ou les coffrages étant en p<strong>la</strong>ce, le praticien injecte un é<strong>la</strong>stomère de basse viscosité<br />

autour du tube pendant que l'assistante charge un porte-empreinte de série garnie d'un<br />

é<strong>la</strong>stomère de haute viscosité.<br />

Le praticien prendra l'empreinte de situation où se trouve le ou les CMR et on passe <strong>à</strong> <strong>la</strong><br />

coulée au <strong>la</strong>boratoire.<br />

IV.A.b. Les chapes porte-empreinte<br />

La technique est simi<strong>la</strong>ire au CMR sauf que dans ce cas, il s'agit de chape en résine<br />

réalisée au <strong>la</strong>boratoire sur les moignons <strong>à</strong> partir d'une empreinte préliminaire faire <strong>à</strong><br />

l'alginate.<br />

IV.B. Les techniques sans guidage unitaire<br />

Ils sont les plus utilisés car ils sont de réalisation facile.<br />

IV.B.a. Technique du double mé<strong>la</strong>nge<br />

Un é<strong>la</strong>stomère siliconés commercialisé sous forme de deux pâtes (base + catalyseur)<br />

La stabilité dimensionnelle n'est pas bonne, donc il faut les couler immédiatement.<br />

• Technique<br />

Sur un modèle issu d'une empreinte <strong>à</strong> l'alginate, on confectionne un porte-empreinte-<br />

individuel, il ne doit pas y avoir un contact entre <strong>la</strong> préparation et le PEI.<br />

Le praticien insère le fil rétracteur dans le sillon et on p<strong>la</strong>ce <strong>la</strong> pompe <strong>à</strong> salive pour<br />

assécher le champ opératoire.<br />

L'aide d'une assistante est indispensable.<br />

Sur une p<strong>la</strong>que de verre, on dispose de 4cm de base et 4cm de catalyseur d'un silicone<br />

de basse viscosité.<br />

Sur une autre p<strong>la</strong>que de verre, on met 4cm de base et 4cm de catalyseur de silicone de<br />

moyenne viscosité servira de garnir le PEI.<br />

Le chargement du matériau dans <strong>la</strong> seringue et dans le PEI se fera simultanément, le<br />

praticien retire le fil, injecte le basse viscosité autour des préparations et dans le sulcus.<br />

Une fois terminée, il donne <strong>la</strong> seringue <strong>à</strong> l'assistante qui lui remet le PEI chargé du<br />

matériau de moyenne viscosité, il l'insère sur l'arcade et maintien une pression pendant 8


<strong>à</strong> 10 minutes.<br />

La prise d'é<strong>la</strong>stomère est jugée suffisante lorsqu'un instrument rebondit sans <strong>la</strong>isser de<br />

trace (é<strong>la</strong>sticité parfaite)<br />

L'empreinte est alors désinsérée d'un geste sec pour éviter toute déformation.<br />

On rince, on élimine les tracés de salive et de sang et on assèche.<br />

Pour l'antagoniste, <strong>la</strong> prise d'empreinte est réalisée <strong>à</strong> l'alginate.<br />

IV.B.b. Wash technique<br />

Elle consiste <strong>à</strong> utiliser un é<strong>la</strong>stomère de haute viscosité qui sera rebasé avec un<br />

é<strong>la</strong>stomère de basse viscosité après <strong>la</strong> dépose du fil rétracteur.<br />

L'é<strong>la</strong>stomère de haute viscosité est chargé dans le porte-empreinte de série<br />

conventionnel, on prend l'empreinte de toute l'arcade.<br />

Les alvéoles <strong>la</strong>issés par <strong>la</strong> préparation seront agrandis <strong>à</strong> l'emploi d'un bistouri.<br />

L'empreinte sera ensuite rebasé par un matériau de basse viscosité.<br />

La prise d'empreinte de haute viscosité dure poussera le matériau de basse viscosité <strong>à</strong><br />

l'intérieur du sulcus, ce qui permettra un bon enregistrement des<br />

limites cervicales même si celles-ci sont sous-gingivales. C'est <strong>la</strong> technique <strong>la</strong> plus<br />

utilisée <strong>à</strong> cause du gain de temps.<br />

(Tableau1)<br />

Famille de<br />

matériaux<br />

Hydrocolloïdes<br />

réversibles<br />

É<strong>la</strong>stomères de<br />

synthèse<br />

polysulfures.<br />

Marque Avantages Inconvénients<br />

Hydrocolloïd<br />

(Kerr)<br />

• Rubberloid<br />

(Van<br />

R.)<br />

• Surgident<br />

(Lactonal)<br />

• Coeflex<br />

(Coe)<br />

• Perm<strong>la</strong>stic<br />

(Kerr)<br />

• Néo-Plex<br />

(Lactonal)<br />

• Pas besoin de<br />

porte-empreinte<br />

individuel<br />

• Légère<br />

humidité<br />

tolérée dans le<br />

sillon<br />

gingivo-dentaire<br />

• Propre et<br />

agréable<br />

• Facile <strong>à</strong> couler<br />

• Peu coûteux<br />

• Ne nécessite<br />

pas rie<br />

matériel<br />

particulier<br />

• Grande<br />

résistance<br />

Nécessite un dispositif<br />

de conditionnement<br />

• L'empreinte doit être<br />

coulée immédiatement<br />

• Limites cervicales<br />

difficilement lisibles<br />

Matériau fragile au<br />

niveau<br />

du sillon gingivodentaire<br />

• Possibilité de brûler<br />

le<br />

patient si le matériau<br />

est<br />

mal manipulé.<br />

• Nécessite un<br />

porteempreinte<br />

individuel.<br />

• Hydrophobe, donc<br />

absolue nécessite d'un<br />

sillon gingivo-dentaire


É<strong>la</strong>stomères de<br />

synthèse<br />

silicone<br />

(standard)<br />

É<strong>la</strong>stomères de<br />

synthèse<br />

silicone très<br />

haute Viscosité<br />

et<br />

rebasés<br />

• Etasticon<br />

(Kerr)<br />

• Jelcorre<br />

(Caulk)<br />

• SIR<br />

(Sterndent)<br />

• Citricon<br />

(Kerr)<br />

• Xantopren<br />

et<br />

• Oplosil<br />

(Unitek)<br />

au niveau du<br />

sillon<br />

girgivo-dentaire<br />

• Lecture facile<br />

des<br />

limites<br />

cervicales.<br />

• La coulee du<br />

modèle peut<br />

être<br />

différée.<br />

• Peut être traité<br />

par<br />

électrodéposition<br />

d'argent.<br />

• Possibite de<br />

réaliser<br />

plusieurs<br />

modèles <strong>à</strong> partir<br />

de <strong>la</strong><br />

même<br />

empreinte.<br />

• Ne nécessite<br />

pas de<br />

matériel<br />

particulier.<br />

• Grande<br />

résistance<br />

au niveau du<br />

sillon<br />

gingivo-dentaire<br />

• Lectures<br />

faciles des<br />

limites<br />

cervicales<br />

• Odeur et<br />

aspect<br />

agréables.<br />

• Ne nécessite<br />

pas de<br />

porte-empreinte<br />

• Ne nécessite<br />

pas de<br />

matériel<br />

particulier<br />

• Grande<br />

rigoureusement sec.<br />

• Les contre-dépouilles<br />

importantes doivent<br />

être<br />

comblées.<br />

• Odeur critiquable.<br />

• Tâches indélébiles.<br />

• Nécessité de grandes<br />

précautions lors de <strong>la</strong><br />

coulée des modèles.<br />

• Nécessité d'un<br />

porteempreinte<br />

individuel.<br />

• L'empreinte doit être<br />

coulée<br />

immédiatement.<br />

• Hydrophobe donc<br />

absolue nécessité d'un<br />

sillon rigoureusement<br />

sec<br />

• Conservation<br />

difficile.<br />

• Nécessité de grandes<br />

précautions lors de <strong>la</strong><br />

coulée des modèles.<br />

• L'empreinte doit être<br />

coulée<br />

immédiatement.<br />

• Hydrophobe, donc<br />

absolue nécessité d'un<br />

sillon gingivo-dentairs<br />

rigoureusement sec.<br />

• Conservation difficile


Polyéther<br />

I/Définition<br />

• Impregum<br />

(Premier)<br />

• Polygel<br />

(Caulk)<br />

résistance<br />

au niveau du<br />

sillon<br />

gingivo-dentaire<br />

• Lecture facile<br />

des<br />

limites<br />

cervicales.<br />

Odeur et aspect<br />

agréables<br />

• Ne nécessite<br />

pas de<br />

matériel<br />

particulier<br />

• Lecture facile<br />

des<br />

limites<br />

cervicales.<br />

• Prise rapide<br />

• Stabilité<br />

dimensionnelle<br />

supérieure.<br />

• La coulée de<br />

l'empreinte peut<br />

être<br />

différée<br />

• Possibilité de<br />

réaliser<br />

plusieurs<br />

modèles <strong>à</strong> partir<br />

de <strong>la</strong><br />

même<br />

empreinte<br />

In<strong>la</strong>ys-On<strong>la</strong>ys<br />

• Nécessité de grandes<br />

précautions lors de <strong>la</strong><br />

coulée des modèles.<br />

• Coûteux.<br />

• Se déforme<br />

facilement<br />

• Nécessité d'un<br />

porteempreinte<br />

individuel<br />

• Les contre-dépouilles<br />

importantes doivent<br />

être<br />

comblées<br />

• Nécessite de grande<br />

précautions lors de <strong>la</strong><br />

coulée des modèles<br />

• Coûteux.<br />

Les in<strong>la</strong>ys sont des pièces prothétiques intra coronaires réalisés sur dents dé<strong>la</strong>brées. Ils<br />

sont en alliage coulé (or), en résine composite ou en céramique mordancée. Les on<strong>la</strong>ys<br />

sont des constructions extra coronaires recouvrant partiellement <strong>la</strong> couronne dentaire, en<br />

préservant les faces saines de <strong>la</strong> dent.<br />

II/Indications


II.A.Indications des In<strong>la</strong>ys<br />

• Restaurations de choix pour dents vivantes postérieures présentant des caries<br />

occlusales, cervicales et proximales<br />

• En cas de fracture fermée d'un bord ou d'un angle des incisives.<br />

• Supports d'appuis occlusaux, ou d'attachements en <strong>prothèse</strong> partielle.<br />

• Bonne hygiène buccale<br />

II.B.Indications des On<strong>la</strong>ys<br />

• Pour économiser les tissus sains de <strong>la</strong> dent au lieu de <strong>la</strong> couronner entièrement<br />

• Le volume pulpaire doit permettre l'extension en profondeur de <strong>la</strong> préparation (pour les<br />

rainures et les puits)<br />

• Si <strong>la</strong> couronne de <strong>la</strong> dent est haute l'on<strong>la</strong>y sera rétentif, si <strong>la</strong> couronne, est courte <strong>la</strong><br />

rétention est amoindrie.<br />

• L'on<strong>la</strong>ys peut être utilisé comme pilier de bridge de courte portée.<br />

Exemple : 2 on<strong>la</strong>ys sur les faces pa<strong>la</strong>tines de <strong>la</strong> centrale et de <strong>la</strong> canine pour remp<strong>la</strong>cer<br />

une <strong>la</strong>térale absente<br />

• Le parodonte doit être sain, l'hygiène satisfaisante.<br />

III/Contre indications<br />

• Hygiène buccale insuffisante.<br />

• Les in<strong>la</strong>ys en alliage coulé (or) sont contre indiqués lorsque <strong>la</strong> hauteur, le volume de <strong>la</strong><br />

dent et <strong>la</strong> taille de <strong>la</strong> cavité sont insuffisants.<br />

• Actuellement grâce aux possibilités offertes par <strong>la</strong> céramique ce problème ne se pose<br />

plus.<br />

• Les habitudes para fonctionnelles et l'usure excessive de <strong>la</strong> denture contre indiquent <strong>la</strong><br />

réalisation des in<strong>la</strong>ys et on<strong>la</strong>ys.<br />

IV/Avantages<br />

• Traditionnellement l'or était considéré comme matériau idéal pour l'in<strong>la</strong>ys et l'on<strong>la</strong>ys (<strong>à</strong><br />

<strong>la</strong> fois mou et résistant)<br />

• Les résines composites et les céramiques ont un excellent pouvoir de reproduction de <strong>la</strong><br />

teinte (couleur)<br />

• Possibilité de col<strong>la</strong>ge aux tissus dentaires.<br />

• Adhérence <strong>à</strong> <strong>la</strong> denture et l'émail.<br />

• Remp<strong>la</strong>cent <strong>la</strong> substance dentaire et renforcent en même temps <strong>la</strong> dent restaurée.<br />

• La rigidité et <strong>la</strong> résistance et égale ou supérieure <strong>à</strong> celle de dents saines.<br />

V/Inconvénients<br />

• Risque de mortification pulpaire<br />

• La réalisation est longue<br />

• Risque de fracture de <strong>la</strong> céramique avant sa mise en p<strong>la</strong>ce<br />

• Risque d'abrasion des dents antagonistes lorsqu'il est en céramique


• Inesthétique lorsqu'il est en alliage coulé<br />

• Restaurations coûteuses<br />

• Le choix du matériau dépend de <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur de <strong>la</strong> cavité si elle est supérieure <strong>à</strong> 2mm :<br />

céramique, si elle est inférieure <strong>à</strong> 2mm = résine composite<br />

VI/Préparation de <strong>la</strong> dent pour in<strong>la</strong>y<br />

VI.A.Cavité d'in<strong>la</strong>y en métal coulé<br />

La taille respecte les principes de B<strong>la</strong>ck et s'étend aux tissus sains pour obtenir une<br />

rétention par friction, les angles internes sont vifs et aigues, le fond est p<strong>la</strong>t, <strong>la</strong> ligne de<br />

finition occlusale est biseautée.<br />

Cette taille exige une extension prophy<strong>la</strong>ctique pour éviter les récidives des caries <strong>à</strong> <strong>la</strong><br />

jonction in<strong>la</strong>ys émail.<br />

Pour ce problème et celui de l'esthétique les in<strong>la</strong>ys et on<strong>la</strong>ys en métal coulé (or) sont<br />

pratiquement abandonnés pour les in<strong>la</strong>ys on<strong>la</strong>ys en céramique mordancée ou en résine<br />

composite.<br />

VI.B.Cavité d'in<strong>la</strong>y en céramique mordancée, c<strong>la</strong>sse I de BLACK<br />

VI.B.a)Carie et dentine ramollie<br />

La carie et <strong>la</strong> dentine ramollie sont éliminées, <strong>la</strong> forme de cavité doit être <strong>la</strong> plus<br />

conservatrice possible et doit permettre l'insertion de <strong>la</strong> restauration.<br />

VI.B.b)Le p<strong>la</strong>ncher pulpaire<br />

Dans sa région centrale, il est parallèle aux p<strong>la</strong>ns des versants internes des cuspides pour<br />

obtenir une épaisseur de céramique uniforme dans toute <strong>la</strong> restauration.<br />

VI.B.c)Les parois axiales<br />

Elles doivent être légèrement divergentes pour permettre <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce et <strong>la</strong> dépose<br />

de <strong>la</strong> restauration.<br />

VI.B.d)La ligne de finition<br />

Le bord cavo-superficiel occlusal doit être un congé en forme de gouttière ou de quart de<br />

rond pour un scellement efficace et un maximum d'esthétique (teinte) on utilise une<br />

fraise boule diamantée.<br />

Les angles internes sont arrondies pour toujours éviter <strong>la</strong> fracture de <strong>la</strong> céramique<br />

taillées par une fraise tronconique <strong>à</strong> extrémité p<strong>la</strong>te et angles arrondies, ces fraises sont<br />

spécifiques pour in<strong>la</strong>y on<strong>la</strong>y (type CI n°4, 5, 6)<br />

VI.C.In<strong>la</strong>y de c<strong>la</strong>sse II et c<strong>la</strong>sse III<br />

Au niveau des mo<strong>la</strong>ires il faut limiter <strong>la</strong> cavité <strong>à</strong> <strong>la</strong> dimension de <strong>la</strong> carie, il n'est pas<br />

forcément nécessaire de supprimer les surfaces de contact proximales.


Il faut toujours déterminer une forme de résistance définitive, l'axe d'insertion, <strong>la</strong><br />

position et <strong>la</strong> forme de <strong>la</strong> limite marginale.<br />

Les parois vestibu<strong>la</strong>ires et linguales sont ap<strong>la</strong>ties pour éliminer les contre dépouilles et<br />

permettra <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce de <strong>la</strong> restauration.<br />

C<strong>la</strong>sse III: <strong>la</strong> même que pour une cavité c<strong>la</strong>ssique, <strong>la</strong> forme du contour est limitée <strong>à</strong><br />

l'étendue <strong>la</strong>térale de <strong>la</strong> carie.<br />

VI.D.In<strong>la</strong>y de c<strong>la</strong>sse IV<br />

La céramique peut remp<strong>la</strong>cer les bords incisif, les faces proximales de <strong>la</strong> dent et présente<br />

une résistance beaucoup plus importante = que <strong>la</strong> résine composite.<br />

La ligne de fracture est régu<strong>la</strong>risé perpendicu<strong>la</strong>irement aux faces linguales et<br />

vestibu<strong>la</strong>ires de <strong>la</strong> dent, <strong>la</strong> limite vestibu<strong>la</strong>ire est biseautée sut tout le long.<br />

Sur les dents maxil<strong>la</strong>ires du coté pa<strong>la</strong>tin, on réalisera un mini congé en 1/4 de rond car<br />

l'émail est plus épais que sur les incisives mandibu<strong>la</strong>ires où le joint sera vif.<br />

VI.E.L'in<strong>la</strong>y de c<strong>la</strong>sse V<br />

Ces cavités posaient un problème de rétention de l'obturation qui est actuellement réglé<br />

par les composites.<br />

VII/L'on<strong>la</strong>y<br />

L'on<strong>la</strong>y en alliage coulé (or ou métal) est réalisé sur des faces pa<strong>la</strong>tines des dents en<br />

s'ancrant dans des rainures ou des puits taillés dans l'émail et <strong>la</strong> denture, il est utilisé<br />

pour un bridge de courte portée antérieur pour préserver les autres faces de <strong>la</strong> dent.<br />

Une facette en céramique (on<strong>la</strong>y) peut être réalisée sur <strong>la</strong> face vestibu<strong>la</strong>ire des dents<br />

pour renforcer une dent et améliorer <strong>la</strong> teinte.<br />

Avec <strong>la</strong> céramique mordancée, on peut <strong>à</strong> <strong>la</strong> fois obturer une cavité et restaurer une face<br />

dé<strong>la</strong>brée: c'est donc un in<strong>la</strong>y-on<strong>la</strong>y.<br />

La création d'une cuspide en céramique en occlusion avec l'antagoniste peut entraîner<br />

l'usure de <strong>la</strong> dent naturelle, lorsque l'on<strong>la</strong>y est nécessaire un contact très réduit ou<br />

absent sera établi avec <strong>la</strong> céramique, on évitera les zones soumises aux forces occlusales<br />

importantes.<br />

La taille terminée, les préparations sont finies, un fond de cavité verre ionomère<br />

polymérisable sera p<strong>la</strong>cé au fond de <strong>la</strong> cavité <strong>à</strong> une épaisseur suffisante pour ne pas<br />

craqueler pendant le mordançage.<br />

VIII/Préparation du parodonte marginal<br />

Pour des empreintes précises, il est indispensable de préparer les tissus parodontaux au<br />

niveau de <strong>la</strong> face proximale pour les in<strong>la</strong>ys et au niveau juxta gingival ou supra gingival<br />

pour les on<strong>la</strong>ys.<br />

La rétraction gingivale se fera soit par éléctrochirurgie soit avec des cordonnets<br />

imprégnés de solutions astringentes.<br />

Ce cordonnet reste en p<strong>la</strong>ce 7 minutes, il doit être humidifié <strong>à</strong> l'eau avant d'être retiré<br />

pour ne pas déchirer l'épithélium jonctionnel.


IX/Techniques d'empreintes<br />

Les matériaux utilisés sont les mêmes que ceux, utilisés pour les empreintes de <strong>prothèse</strong><br />

fixées tel que les polysulfures, polyéthers, et les polysiloxanes (silicones polymérisant par<br />

addition)<br />

Ces matériaux bénéficient, d'amélioration constante et doivent reproduire <strong>la</strong> réplique<br />

exacte de <strong>la</strong> préparation.<br />

Techniques:<br />

Lorsqu'un polysulfure est utilisé, le matériau de haute viscosité est p<strong>la</strong>cé dans un PEI.<br />

Lorsqu'un polysiloxane est utilisé, le matériau <strong>à</strong> très haute viscosité (Putty) est p<strong>la</strong>cé<br />

dans un PE de commerce, le matériau (light) léger, est injecté directement dans le sulcus<br />

et sur <strong>la</strong> préparation <strong>à</strong> l'aide d'un pistolet auto mé<strong>la</strong>ngeur.<br />

Après polymérisation du matériau l'empreinte est désinsérée et examinée pour vérifier <strong>la</strong><br />

reproduction des détails de surface et de <strong>la</strong> région marginale.<br />

L'empreinte est désinfectée sans provoquer de déformation.<br />

Prendre l'empreinte de l'antagoniste<br />

Enregistrement de l'occlusion<br />

X/Choix de <strong>la</strong> couleur<br />

Sélectionner une couleur légèrement plus c<strong>la</strong>ire et <strong>la</strong> foncer avec le composite de col<strong>la</strong>ge.<br />

Le céramiste a besoin des renseignements sur <strong>la</strong> coloration des fissures, des sillons, <strong>la</strong><br />

texture de <strong>la</strong> dent, <strong>la</strong> translucidité et sur l'occlusion.<br />

XI/Restauration provisoire<br />

La restauration provisoire doit stabiliser les rapports occlusaux existant et protéger les<br />

dents préparées de toute agression.<br />

Il y'a plusieurs méthodes pour <strong>la</strong> préparer, de <strong>la</strong> résine auto polymérisable est préparée<br />

de consistance fluide et coulée dans un moule thermoformé (vacuform) qui est positionné<br />

sur les dents préparées, préa<strong>la</strong>blement lubrifiées pour faciliter <strong>la</strong> désinsertion, on retire<br />

et on rep<strong>la</strong>ce plusieurs fois pour éviter les modifications pulpaires, l'in<strong>la</strong>y en résine est<br />

dégrossi poli et scellé provisoirement avec un ciment sans eugénol pour ne pas nuire <strong>à</strong> <strong>la</strong><br />

polymérisation du col<strong>la</strong>ge.<br />

XI.A.Méthodes de <strong>la</strong>boratoire<br />

Les in<strong>la</strong>ys sont é<strong>la</strong>borés sur un modèle positif unitaire (M P U) en matériau réfractaire.<br />

Le maître-modèle obtenu en cou<strong>la</strong>nt les empreintes au plâtre Pierre avec les pins de<br />

positionnement est p<strong>la</strong>cé dans un moule où on injecte un matériau vinyle polysiloxane<br />

pour obtenir un duplicata après retrait du modèle et des MPU, le matériau réfractaire<br />

(revêtement) est coulé dans cette Nouvelle empreinte ainsi on obtient des préparations<br />

en matériau réfractaire.<br />

XI.B.Montage de <strong>la</strong> céramique<br />

• Le MPU en matériau réfractaire est dégazé pour éliminer les pollutions organiques.<br />

• Le MPU est immergé dans l'eau distillée avant le montage de <strong>la</strong> céramique.


• Les bords et les faces <strong>la</strong>térales de <strong>la</strong> cavité sont recouverts d'une mince couche d'un<br />

mé<strong>la</strong>nge translucide de céramique pour fermer toutes les porosités.<br />

• Le p<strong>la</strong>ncher pulpaire est recouvert d'une fine couche de dentine opaque après cuisson<br />

au four, le MPU est trempé dans l'eau distillée.<br />

• Montage du corps de <strong>la</strong> restauration (dentine) selon <strong>la</strong> taille de <strong>la</strong> restauration les<br />

couches de céramique sont montées par ajouts successifs, plus les couches sont fines<br />

moins il y'a de fissures, elles sont <strong>à</strong> chaque fois cuites au four.<br />

• La couche finale est montée avec une porce<strong>la</strong>ine émail (0,5 mm) plus translucide de<br />

façon <strong>à</strong> restaurer tous les détails anatomiques <strong>la</strong> dent.<br />

• Après cuisson finale <strong>la</strong> sculpture finale est réalisée avec des pointes diamantées ou en<br />

carbure de tungstène.<br />

• Coloration et g<strong>la</strong>çage.<br />

Une fois <strong>la</strong> couche de g<strong>la</strong>çage et des maquil<strong>la</strong>nts sont appliqués sur <strong>la</strong> restauration, tous<br />

les détails sont reproduits puis cuisson au four.<br />

Après refroidissement on élimine par sab<strong>la</strong>ge avec des billes de verre le matériau<br />

réfractaire, le tout est contrôlé sur le MPU en plâtre Pierre (Contrôler les contacts<br />

proximaux, l'adaptation marginale) en bouche après mordançage des surfaces d'appui de<br />

l'in<strong>la</strong>y, contrôle de l'adaptation parfaite, de l'occlusion, de <strong>la</strong> teinte.<br />

L'in<strong>la</strong>y ou l'on<strong>la</strong>y sont polis après col<strong>la</strong>ge en bouche par une résine composite de col<strong>la</strong>ge<br />

photo polymérisable.<br />

Bien sur il y'a d'autres techniques pour réaliser ces in<strong>la</strong>ys et on<strong>la</strong>ys au <strong>la</strong>boratoire tel que<br />

<strong>la</strong> céramique coulée, <strong>la</strong> céramique pressée.<br />

Ces techniques évoluent rapidement.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!