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<strong>Généalogie</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
<strong>Famille</strong> <strong>DELIRY</strong><br />
16/03/2009 - Cyrille Deliry
PRÉHISTOIRE DE LIRY<br />
LIRIUS<br />
Il se trouve sur <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Liry, un site préhistorique remarquable <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnes.<br />
Deux pério<strong>de</strong>s principales sont distinguées :<br />
Âge <strong>de</strong> <strong>la</strong> Pierre polie<br />
LÉGENDE FAMILIALE<br />
Ce lieu est connu <strong>de</strong>s préhistoriens par <strong>la</strong> découverte en 1881, au nord du vil<strong>la</strong>ge, d'un ossuaire <strong>de</strong> l'âge <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
pierre polie (5000 ans avant J.C.). C'est <strong>la</strong> plus importante station néolithique découverte dans les Ar<strong>de</strong>nnes. Une fosse<br />
creusée dans <strong>la</strong> craie contenait une vingtaine <strong>de</strong> squelettes <strong>de</strong> différents âges avec un mobilier funéraire assez riche :<br />
haches en silex poli et emmanchées, grattoirs, polissoirs. Ces Hommes succè<strong>de</strong>nt à <strong>la</strong> race <strong>de</strong>s Cro Magnon.<br />
Pério<strong>de</strong> celte<br />
Une autre découverte a été faite en 1928, celle d'un cimetière celtique à 150 m <strong>de</strong> l'ossuaire néolithique. Dans<br />
24 tombes, creusées dans <strong>la</strong> craie, on a trouvé les squelettes, <strong>de</strong>s débris <strong>de</strong> vases, fers <strong>de</strong> <strong>la</strong>nce, épées <strong>de</strong> fer, anneaux,<br />
fibules, boucliers et bracelets. Ces objets sont déposés au musée <strong>de</strong> St Germain en Laye (réf. 78220 à 78229 et 78231 à<br />
78240).<br />
Personnage légendaire, Lirius ou Lerius, propriétaire et fondateur <strong>de</strong> <strong>la</strong> vil<strong>la</strong> romaine <strong>de</strong> Liriacum, en p<strong>la</strong>ce actuelle<br />
du vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Liry, situé à une cinquantaine <strong>de</strong> kilomètres <strong>de</strong> Reims i .
SEIGNEURS DE LIRY (X-XIÈ S.) ET VILLAGE DE LIRY (XI-XIVÈ S.)<br />
SEIGNEURS ET DAMES DE LIRY<br />
Les premiers seigneurs <strong>de</strong> Liry sont <strong>de</strong> puissants possesseurs terriens comme le montrent <strong>de</strong> nombreuses donations<br />
faites en 1190, 1218, 1221… { <strong>de</strong>s moines, aux Templiers ou { l’Abbaye St Denis… Une possession <strong>de</strong>s Templiers se<br />
trouvait sur Liry, néanmoins, outre cette indication, nous ne savons pas à quelle époque.<br />
Au XIème siècle le vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Liry est indiqué en <strong>la</strong>tin sous Lyreium en 1221 ou Lireium en 1223. Plus tard on trouve<br />
encore en <strong>la</strong>tin, Lireyum (1346).<br />
En français, il semble que ce soit <strong>la</strong> forme Lirey qui ait été utilisée primitivement. Dans un même acte en 1322 on<br />
trouve à <strong>la</strong> fois Lirey et Liry. La famille qui tire son nom du vil<strong>la</strong>ge se disait tantôt <strong>de</strong> Lire, tantôt <strong>de</strong> Liry.<br />
En 1345 le seigneur est Bertrand DE CERNAY et il y a à Liry environ 300 habitants.<br />
En 1449 le vil<strong>la</strong>ge a périclité comme presque tous ceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> région pendant <strong>la</strong> guerre <strong>de</strong> 100 ans. Le château est en<br />
ruines. Un titre en parle ainsi « moitié <strong>de</strong> masure sur <strong>la</strong>quelle vou<strong>la</strong>it avoir une maison seigneuriale <strong>la</strong>quelle est<br />
détruite ». Les ruines du château étaient encore visibles { l’est <strong>de</strong>s habitations avant <strong>la</strong> guerre <strong>de</strong> 1914-1918.<br />
L’église date du XIVè siècle.<br />
BONNE DE LAUNAY, DAME DE LIRY<br />
Elle apporte ce fief en 1495 { son mari, Aleaume d’AVERHOULT, seigneur <strong>de</strong> Lalobbe et Tourtelon, dont <strong>la</strong> stèle<br />
funéraire est toujours dans les environs.<br />
ROSETTE DE LIRY<br />
En 1560 Rosette DE LIRY épouse Antoine d’ESTOQUAY, seigneur <strong>de</strong> Mt St Martin.<br />
Elle avait pour armes « d’azur { <strong>la</strong> force d’argent, accompagnée <strong>de</strong> cinq étoiles d’or, <strong>de</strong>ux en chef et trois en point et<br />
surmontée d’un <strong>la</strong>mbal d’argent ».<br />
VILLAGE DE LIRY (XV-XXÈ S.)<br />
En 1773 <strong>la</strong> terre <strong>de</strong> Liry est en vente. Elle est achetée par J.B.Gilbert DE SAVIGNY, trésorier aux écuries du Roi.<br />
En 1791 une nouvelle mise en vente révèle que <strong>la</strong> propriété comprend une belle maison bourgeoise, 321 arpents <strong>de</strong><br />
terre, 37 <strong>de</strong> terre d’avoine, 68 en prés et un moulin { eau. Elle est loué 4800 livres.<br />
Les ruines du château étaient encore visibles { l’est <strong>de</strong>s habitations avant <strong>la</strong> guerre <strong>de</strong> 1914-1918. Liry a été<br />
longtemps <strong>la</strong> zone <strong>de</strong>s combats, notamment une position d’artillerie lour<strong>de</strong> alleman<strong>de</strong>, cible <strong>de</strong>s artilleurs français. La<br />
IVème Armée française est lors <strong>de</strong>s phases décisives <strong>de</strong> <strong>la</strong> première guerre, lors <strong>de</strong> l’offensive franco-américaine entre<br />
<strong>la</strong> Meuse et <strong>la</strong> Suippe (26 septembre au 3 octobre 1918), le 1 er octobre, à Vaulx-les-Moussons et aux abords <strong>de</strong> Liry.<br />
C’est <strong>de</strong> l{ qu’elle partira le 4 octobre au matin, { <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong> l’ennemi en retraite vers l’Aisne.<br />
Ensuite tout { été reconstruit… l’église est restaurée en 1924.
ABBÉ LOUIS DE LIRY (1617-1709)<br />
Né dans une localité inconnue en 1617.<br />
PÉRIODE DE LA FERTÉ MILON<br />
Curé <strong>de</strong> Marolles, vers <strong>la</strong> Ferté Milon sur <strong>la</strong> route <strong>de</strong> Meaux, pendant 52 ans. Bien que portant le nom <strong>de</strong> Liry, il n’est<br />
pas à proprement parler <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille, mais quelques éléments semblent indiquer que les Deliry <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ferté Milon le<br />
connaissaient… <strong>la</strong> fusion, non { juste dire <strong>de</strong> <strong>la</strong> particule, mais du « <strong>de</strong> » désignant l’origine <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille a pu se faire {<br />
cette époque.<br />
Décédé vraisemb<strong>la</strong>blement { <strong>la</strong> Ferté Milon en 1709, { l’âge <strong>de</strong> 92 ans, inhumé dans le chœur <strong>de</strong> l’église St Nico<strong>la</strong>s.<br />
SÉBASTIEN <strong>DELIRY</strong> (1631-1706)<br />
Né dans une localité inconnue en 1631. Nico<strong>la</strong>s <strong>DELIRY</strong> (1737-1709) semble être son frêre. Ce <strong>de</strong>rnier est décédé<br />
{ <strong>la</strong> Ferté Milon, localité où on retrouve l’Abbé Louis <strong>de</strong> Liry (1617-1709).<br />
Un fils connu : Jean (XVIIè s. - 1708).<br />
Décédé { l’âge <strong>de</strong> 75 ans le 21 décembre 1706 { <strong>la</strong> Ferté Milon.<br />
JEAN <strong>DELIRY</strong> (XVIIÈ S. - 1708)<br />
Né au XVIIè s. dans une localité inconnue, différente <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> son décès.<br />
Marié à Marguerite SUBTIL (XVIIè s. - 1712)<br />
Née au XVIIè s. dans une localité inconnue.<br />
Décédée à <strong>la</strong> Ferté Milon le 12 avril 1712.<br />
Huit enfants nés à <strong>la</strong> Ferté Milon dont le troisième est Jean, Louis (1698-1777).<br />
Décédé le 30 avril 1708 à <strong>la</strong> Ferté Milon.<br />
JEAN, LOUIS <strong>DELIRY</strong> (1698-1777)<br />
Né le 10 août 1698 à <strong>la</strong> Ferté Milon.<br />
Marié à Jeanne SEURE (1702-1761)<br />
Née en 1702 à <strong>la</strong> Ferté Milon.<br />
Décédée en 1761, vraisemb<strong>la</strong>blement à <strong>la</strong> Ferté Milon, âgée <strong>de</strong> 59 ans.<br />
Quatorze enfants dont 9 décédés en bas âge. Jean, Joseph ii (1722-1762) en est l’aîné, alors que notre ancêtre est<br />
Jean, Philippe (1736-1790) le 9 ème enfant.<br />
Décédé le 25 septembre 1777, vraisemb<strong>la</strong>blement à <strong>la</strong> Ferté Milon, âgé <strong>de</strong> 79 ans.<br />
JEAN, PHILIPPE <strong>DELIRY</strong> (1736-1790)<br />
Né le 30 décembre 1736 à <strong>la</strong> Ferté Milon.<br />
Marié à Marie, Ma<strong>de</strong>leine BOUVARD (XVIIIè s.)<br />
Peut-être née à St Gobain.<br />
Son père, Pierre BOUVARD est chirurgien { St Gobain, et sa sœur, Marie, Anne est mariée à Jean, Joseph,<br />
frère aîné <strong>de</strong> Jean, Philippe.<br />
Cinq enfants <strong>de</strong> 1766 { 1775 dont 4 n’ont survécu que quelques jours. Pas d’autres précisions, néanmoins <strong>de</strong>ux sont<br />
connus adultes : Louis, Etienne (1768-1849) et son frère dont on ne connaît que <strong>la</strong> génération suivante avec Joseph,<br />
Sébastien iii (1798-XIXè s.).<br />
Décédé le 23 octobre 1790 { l’âge <strong>de</strong> 54 ans.
LOUIS, ETIENNE <strong>DELIRY</strong> (1768-1849)<br />
Né le 13 octobre 1768 à <strong>la</strong> Ferté Milon, toutefois son acte <strong>de</strong> décès donne pour date <strong>de</strong> naissance celle du 28<br />
septembre 1768.<br />
Il est marchand tailleur, c'est-à-dire tailleur { son compte, maître tailleur d’habits.<br />
Marié à Geneviève, Henriette BRISSONNIER (1766-1845)<br />
Née le 2 janvier 1768, peut-être Bourq.<br />
Son père et Joseph BRISSONNIER, <strong>la</strong>boureur à Bourq et son oncle et frère <strong>de</strong> Joseph, Jacques BRISONNIER<br />
(1765- XIXè s.) est marchand <strong>de</strong> vin, domicilié à St Nico<strong>la</strong>s aux Bois (vers Coucy, Aisne). Ce <strong>de</strong>rnier est témoin<br />
au mariage <strong>de</strong> Victor, Zaccharie <strong>DELIRY</strong> (1805-1883) et Anne, Adé<strong>la</strong>ï<strong>de</strong> LORGUE (1807-1870) à Largny le 9<br />
mai 1827. Le témoin ne sait pas signer.<br />
Décédée le 5 avril 1845 à <strong>la</strong> Ferté Milon.<br />
Deux enfants connus : Louise, Juliette (1803-XIXè s.) iv et Victor, Zaccharie (1805-1883).<br />
Le couple habite { <strong>la</strong> Ferté Milon d’après l’acte <strong>de</strong> mariage en 1827 <strong>de</strong> leur fils Victor, Zaccharie.<br />
Décédé le 7 avril 1849 { <strong>la</strong> Ferté Milon, rue Chaussée (sa <strong>de</strong>meure) { l’âge <strong>de</strong> 81 ans.
VICTOR, ZACCHARIE <strong>DELIRY</strong> (1805-1883)<br />
Né le 2 juillet 1805 (an Treize, 14 Messidor à 11 h du soir) à <strong>la</strong> Ferté Milon v .<br />
PÉRIODE DE SOISSONS & DE LA BOULANGE<br />
Bou<strong>la</strong>nger au 10 P<strong>la</strong>ce du Grand Marché (plus tard, P<strong>la</strong>ce d'Armes et actuellement Grand' P<strong>la</strong>ce) à Soissons. La<br />
bou<strong>la</strong>ngerie existe toujours sous le n°8 Grand' P<strong>la</strong>ce.<br />
La Grand P<strong>la</strong>ce après le bombar<strong>de</strong>ment en 1914-18<br />
Les constructions nouvelles sur <strong>la</strong> Grand P<strong>la</strong>ce<br />
Marié à Anne, Adé<strong>la</strong>ï<strong>de</strong> LORGUE (1807-1870) à à Largny le 9 mai 1827, l’épouse étant alors mineure,<br />
avec pour témoins le cousin <strong>de</strong> son époux, Joseph, Sébastien (1789-XIXè s.), bou<strong>la</strong>nger, et, l’oncle <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
mère <strong>de</strong> son époux, Jacques BRISSONNIER (1763-XIXè s.), marchand <strong>de</strong> vin, ainsi que les <strong>de</strong>ux frères <strong>de</strong><br />
l’épouse, Charles, François LORGUE (1797-XIXè s.) et Pierre LORGUE, tous <strong>de</strong>ux maçons.<br />
Anne, Adé<strong>la</strong>ï<strong>de</strong> dite "Annette" est née le 28 mars 1807 à Largny (localité à 4 km <strong>de</strong> Villers Cotterêts) à 4h<br />
<strong>de</strong> l'après-midi.<br />
Son père Michel LORGUE (XVIII-XIXè s.) est maître maçon. Sur l'acte <strong>de</strong> mariage <strong>de</strong> sa fille, il ne sait pas<br />
signer.<br />
Sa mère est Marie, Anne, Victoire SIVRIERE (XVIII-XIXè s.). Nous connaissons par Jean, Pierre SIVRIERE<br />
(XVIII-XIXè s.), instituteur à Haramont (vers Largny), père ou frère <strong>de</strong> Marie, Anne, Victoire et témoin sur<br />
l'acte <strong>de</strong> naissance d'Anne, Adé<strong>la</strong>ï<strong>de</strong>.<br />
Elle est dite bou<strong>la</strong>ngère sur son acte <strong>de</strong> mariage.<br />
Décédée le 10 octobre 1870 à Soissons, âgée <strong>de</strong> 63 ans.<br />
Treize enfants, tous <strong>de</strong>venus adultes. Les enfants se séparent et quittent le plus souvent <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Soissons,<br />
essentiellement pour <strong>la</strong> région parisienne. On trouve dans l’ordre <strong>de</strong>s naissances Clémence vi (1828-XIXè s.), Eudoxie,<br />
Anne, Victoire vii (1830-1870), Victor viii (1831-1854), Henri, Hypolite ix (1834-1907), Victoire, Adé<strong>la</strong>ï<strong>de</strong> x (1835-<br />
1905), Maria xi (1836-XXè s.), Ernest, Auguste xii (1838-XXè s.), Ermine xiii (1839-XXè s.), Alphonse, Arthur xiv (1841-
1930), Léonie xv (1844-XXè s.), Albert, Gustave xvi (1845-XXè s.), Henri, Léon (1847-1912), Paul xvii (1849-vers<br />
1905/15) et peut-être un 14 ème enfant, B<strong>la</strong>nche, Marie xviii (1851-XXè s.). Le 12 ème enfant, Henri, Léon (1847-1912) est<br />
notre arrière-arrière grand-père.<br />
Les traditions orales transmises par les différentes branches <strong>de</strong>s familles issues <strong>de</strong> Victor, Zacharie (1805-1883) font<br />
toutes référence à cet aïeul comme l'inventeur du premier pétrin mécanique qui a tant sou<strong>la</strong>gé le <strong>la</strong>beur <strong>de</strong>s<br />
bou<strong>la</strong>ngers. En fait, c'est le fils du cousin <strong>de</strong> Victor : Joseph, Sébastien (1789-XIXè s.), nommé Félix (1812-1887), qui<br />
a déposé le brevet (en 1861) avec son propre fils, Félix, aussi (1836-1882). Notons que Joseph, Sébastien (1789-XIXè<br />
s.) est témoin au mariage <strong>de</strong> Victor, Zaccharie (1805-1883) le 9 mai 1827 et alors Félix (1812-1887) <strong>de</strong>vait être<br />
présent, à peine moins âgé que l'épousée.<br />
Décédé en 1883 { l’âge <strong>de</strong> 78 ans.<br />
HENRI, LÉON <strong>DELIRY</strong> (1847-1912)<br />
Né le 26 septembre 1847 à Soissons.<br />
Au moment <strong>de</strong> son mariage, il habite tout près <strong>de</strong> ses parents, 14 rue du Beffroy à Soissons, ce jusque vers 1880, puis 3<br />
rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Surchette et enfin Faubourg <strong>de</strong> Crise où il est <strong>de</strong>venu propriétaire.<br />
Sellier-carrossier à Soissons.<br />
Marié à Marie DESJARDINS (XIXè-XXè s.)<br />
Peut-être née à Vic sur Aisne, à une date inconnue.<br />
Modiste ou suivant les actes, marchan<strong>de</strong> <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>.<br />
Décédée à une date et dans une localité inconnue.<br />
Douze naissances entre 1870 et 1888, dont <strong>de</strong>s jumeaux morts-nés, plusieurs autres meurent nourrissons. 6 enfants<br />
parvenus à l'âge adulte. 3 filles qui se sont retrouvées à Paris du fait <strong>de</strong>s hostilités ; elles s'y sont mariées, mais sans<br />
avoir <strong>de</strong> postérité. Les 3 garçons sont Paul xix (1870-1920), Georges (1875-XXè s.) et Edgard xx (1885-XXè s.).<br />
Bien que re<strong>la</strong>tivement jeune à 65 ans, il apparaît sur une photo comme un patriarche orné d'une majestueuse barbe<br />
b<strong>la</strong>nche. La guerre a perturbé le partage <strong>de</strong> son héritage avec <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> sa maison à Soissons et <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> Vic<br />
sur Aisne (venant <strong>de</strong> son épouse ?). Le règlement <strong>de</strong>s dommages <strong>de</strong> guerre, un fils tué, un autre aveugle, un notaire <strong>de</strong><br />
Soissons en aurait profité pour faire traîner les choses, puis aurait versé une somme au mari d'une <strong>de</strong>s filles pour le<br />
faire taire, <strong>la</strong> somme di<strong>la</strong>pidée par ce <strong>de</strong>rnier, les autres enfants ou leurs ayant droit auraient été spoliés.<br />
Décédé le 1 er avril 1912 à Soissons, âgé <strong>de</strong> 65 ans.<br />
GEORGES <strong>DELIRY</strong> (1875-XXÈ S.)<br />
Né le 11 octobre 1875 à Soissons.<br />
D'abord ouvrier bou<strong>la</strong>nger, il <strong>de</strong>vient agriculteur à l'occasion <strong>de</strong> son mariage. Il reprend l'exploitation <strong>de</strong> ses beauxparents.<br />
Marie à Honorine DESENLIS (XIX-XXè s.)<br />
Née peut-être à Crépy en Valois à une date inconnue.<br />
Décrite comme une "Sainte femme". Seule enfant, ses parents sont propriétaires d'une ferme <strong>de</strong> 30 ha au<br />
hameau <strong>de</strong> Bellival <strong>de</strong> Gillocourt vers Crépy en Valois.<br />
Décédée à une date et dans une localité inconnues.<br />
Réformé et démobilisé en 1915, le ca<strong>de</strong>t <strong>de</strong> ses enfants naît 20 ans après l'aîné en 1917. Deux enfants nés au XIXème<br />
siècle, <strong>de</strong>ux enfants nés au XXème siècle. Pour l’ancien siècle on trouve Henri (1897-XXè s.) et Gabriel xxi (1899 ? - XXè<br />
s.).
HENRI <strong>DELIRY</strong> (1897-XXÈ S.)<br />
Né en 1897 dans une localité inconnue.<br />
PÉRIODE D’AILLEURS ET NULLE PART<br />
Dit imaginatif, peu pondéré, après un essai dit "infructueux" en Agriculture, il propose chez les avions Caudron un<br />
projet d'aile en <strong>de</strong>lta, à partir <strong>de</strong> 1928, il est chez Renault et habite Courbevoie au 187 bd St Denis, mésentente<br />
conjugale et vers 1940, il divorce <strong>de</strong> sa première femme. Il développe une importante exploitation agricole dans le<br />
Berry dans les années 1940-50 puis travaille dans <strong>la</strong> restauration sur <strong>la</strong> Côte d'Azur.<br />
Marié puis divorcé dans les années 1940.<br />
Quatre enfants du premier mariage nés entre 1920 et ( ?)<br />
Second mariage avec Anna KADZIOLKA (XXè-XXè s.)<br />
Née à une date inconnue à Cracovie (Pologne).<br />
Décédée à une date inconnue à Cannes.<br />
Trois enfants du second mariage : Patrice, Honoré (1941), Martine (vers 1945) et Philippe (vers 1955).<br />
PATRICE, HONORÉ <strong>DELIRY</strong> (1941)<br />
Né le 3 août 1941 à Villiers (Indre).<br />
Bou<strong>la</strong>nger, cuisinier, patron <strong>de</strong> restaurant... souvent dit "polytechnicien en art culinaire".<br />
Artiste peintre imperfectionniste.<br />
Marie à Jeannine, Emilienne PASTORET (1946)<br />
Née le 17 mai 1946 à Golfe Juan.<br />
Son père est Joseph PASTORET (XXè-XXè s.).<br />
Comptable <strong>de</strong> formation. Serveuse, patronne <strong>de</strong> restaurant... assistante maternelle.<br />
Après <strong>la</strong> Côte d'Azur, le couple voyage beaucoup : Paris, Bretagne (Brest et Nantes), Valence (Drôme), Canada<br />
(Montréal), retour à Valence, Annecy, Annecy le Vieux, Aoste (Isère)... puis Sommevoire.<br />
CYRILLE, HENRI, JOSEPH <strong>DELIRY</strong> (1964)<br />
Né le 26 juin 1964 à Cannes.<br />
Professeur Agrégé <strong>de</strong> Sciences <strong>de</strong> <strong>la</strong> Vie et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Terre.<br />
Il suit ses parents dans <strong>de</strong> multiples déménagements (après <strong>la</strong> Côte d'Azur, Paris, Bretagne (Brest et Nantes), Valence<br />
(Drôme), Canada (Montréal), retour à Valence, Annecy, Annecy le Vieux), et perpétue <strong>la</strong> tradition familiale<br />
récemment installée sur le sujet : Chambéry, Grenoble, Villiers sur Marne, retour à Grenoble, Crémieu (Isère), Aoste<br />
(Isère), Villeurbanne (Rhône), Aiguebelette le Lac (Savoie), Morestel, Montalieu et enfin Villette <strong>de</strong> Vienne.<br />
Passionné <strong>de</strong> Nature, il est Directeur <strong>de</strong> publication <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux revues (Sympetrum et La Niverolle) et animateur<br />
d'associations odonatologiques et ornithologiques. Auteur <strong>de</strong> diverses références et articles.<br />
Concepteur d'un site web très complet sur <strong>la</strong> Nature : Histoires bien naturelles du Grand Père Soulcie.<br />
Marie en novembre 2001, puis rapi<strong>de</strong>ment divorcé.<br />
Une fille née le 25 février 2002 : Héloïse, Joséphine, Ondine.
SITUATION DE SOISSONS & DE LA FERTÉ MILON
NOTES<br />
i Cette information s’est transmise par <strong>de</strong>s voies orales distinctes, sans subir <strong>de</strong> véritable divergence !<br />
ii Compléments disponibles à indiquer sur Jean, Joseph (1722-1762).<br />
iii Compléments disponibles à indiquer sur Jean, Sébastien (1798-XIXè s.).<br />
iv Louise, Juliette <strong>DELIRY</strong> est née le 26 mars 1803 à Villers Cotterêts ou à <strong>la</strong> Ferté Milon et décédée à une<br />
date inconnue.<br />
v La tradition orale donnait <strong>la</strong> naissance <strong>de</strong> Victor, Zaccharie (1805-1883) à Villers Cotterêts.<br />
vi Clémence <strong>DELIRY</strong> est née le 2 juin 1828 { Soissons. Mariée (lors d’un second mariage vraisemb<strong>la</strong>ble) le<br />
22 avril 1873.<br />
vii Eudoxie, Anne, Victoire <strong>DELIRY</strong> est née le 5 juin 1830 à Soissons. Célibataire, elle est modiste. Décédée<br />
le 1er janvier 1870 { l’âge <strong>de</strong> 40 ans dans une localité inconnue.<br />
viii Victor <strong>DELIRY</strong> est né le 17 décembre 1831 à Soissons. Décédé le le 27 juillet 1854 âgé <strong>de</strong> 23 ans dans<br />
l'hôpital militaire <strong>de</strong> Varna (alors en Turquie, actuellement en Bulgarie), au début <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre <strong>de</strong> Crimée.<br />
Ceci vaudra à son frère « Eugène », Henri, Hypolite (1834-1907) d'être dispensé <strong>de</strong> service militaire.<br />
ix Compléments disponibles à indiquer sur Henri, Hypolite, dit « Eugène » (1834-1907).<br />
x Victoire, Adé<strong>la</strong>ï<strong>de</strong>, dite « Henriette » <strong>DELIRY</strong> est née le 6 août 1835 à Soissons. Sans profession elle est<br />
marier à Léon LAGINIERE (1836/37-XXè s.) le 8 janvier 1869 à Soissons. Son époux est receveur municipal<br />
à Soissons. La mère <strong>de</strong> son époux née en 1819, est veuve lors du mariage. Elle est décédée en 1905, âgée <strong>de</strong><br />
70 ans. Nous ne savons pas si le couple a eu <strong>de</strong>s enfants.<br />
xi Maria <strong>DELIRY</strong> (1836-XXè s.) est née vraisemb<strong>la</strong>blement { Soissons, bien que l’état civil <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville n’en a<br />
pas <strong>de</strong> trace. Son existence est toutefois attestée par le recensement <strong>de</strong> 1841 qui <strong>la</strong> mentionne avec son âge :<br />
5 ans.<br />
xii Compléments disponibles à indiquer sur Ernest, Auguste (1838-XXè s.).<br />
xiii Ermine <strong>DELIRY</strong> est née à Soissons le 3 octobre 1839. On connaît guère plus <strong>de</strong> choses. Son décès<br />
survient à une date et dans une localité inconnue.<br />
xiv Compléments disponibles à indiquer sur Alphonse, Arthur (1841-1930).<br />
xv Léonie <strong>DELIRY</strong> est née le 3 septembre 1844 à Soissons. Elle aurait épousé un représentant en<br />
gramophones. Elle se serait installée à Paris. Nous ne savons pas si elle a eu <strong>de</strong>s enfants. Décédée à une date<br />
et dans une localité inconnue.<br />
xvi Compléments disponibles à indiquer sur Albert, Gustave (1845-XXè s.).<br />
xvii Compléments disponibles à indiquer sur Paul (1849-1905/15).<br />
xviii B<strong>la</strong>nche, Marie <strong>DELIRY</strong> (1851-XXè s.) est née le 28 septembre 1851, selon l’état civil { Soissons, fille <strong>de</strong><br />
Victor et <strong>de</strong> Anne. Par contre le recensement <strong>de</strong> 1856 n’en fait pas mention dans <strong>la</strong> famille et aucun acte <strong>de</strong><br />
décès n’existe entre <strong>la</strong> naissance et le recensement. Elle ne peut vraisemb<strong>la</strong>blement pas être confondue avec<br />
Maria (1836-XXè s.) dont le recensement fait état en 1841.<br />
xix Compléments disponibles à indiquer sur Paul (1870-1920).<br />
xx Edgard <strong>DELIRY</strong> (1885-XXè s.) est né le 9 mars 1885 dans une localité inconnue. Marié à une certaine<br />
Jeanne, ils ont un enfant prénommé aussi Edgard. Il attire <strong>la</strong> confiance du baron BAYENS qui désire monter<br />
une entreprise <strong>de</strong> taxis à Bombay et Calcutta (In<strong>de</strong>). Il est chargé <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en service <strong>de</strong> 300 taxis rouges<br />
"Charron" (In<strong>de</strong>). Il <strong>la</strong>isse femme et enfant et part dans cette aventure. Jeanne et Edgard (junior) son fils, le<br />
rejoignent 6 mois plus tard. Edgard (père) part à <strong>la</strong> guerre <strong>de</strong> 1914 et <strong>la</strong>isse sa famille à Calcutta aux soins<br />
<strong>de</strong> Fernand LEGRAND, un belge rencontré aux In<strong>de</strong>s et avec qui, il s'associe. Porté disparu le 11 avril 1915<br />
aux Eparges près <strong>de</strong> Verdun. Jeanne se remarie avec Fernand LEGRAND vers 1920. Ils reviennent en<br />
Europe quelques années plus tard et ils s’installent { Nimyr, près <strong>de</strong> Mons en Belgique. Fernand LEGRAND<br />
fait ensuite régulièrement <strong>de</strong>s voyages en In<strong>de</strong>s.<br />
xxi Gabriel <strong>DELIRY</strong> (1899 ? - XXè s.), mon grand oncle est né vers 1899 dans une localité inconnue.<br />
Agriculteur, il a repris l’exploitation familiale { Crépy en Valois. C’est ensuite un <strong>de</strong> ses gendres qui aurait<br />
continué l’exploitation. Il a eu <strong>de</strong>ux filles.