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ETHNO-HERPETOLOGIE et MITHOLOGIE<br />
ajoutant à la fayeur qu'inspire la présence du reptile, l'enivre, lui ôte l'usage de ses membres,<br />
suspend ses mouvements, anéantit ses forces, la plonge dans une sorte d'abattement, et la livre sans<br />
défense à l'animal vorace et carnassier" (Oeuvres du Comte de Lacépède, comprenant l'Histoire<br />
Naturelle <strong>des</strong> Quadrupè<strong>des</strong> Ovipares, <strong>des</strong> Serpents, <strong>des</strong> Poissons et <strong>des</strong> Cétacés, Paris, Pillot, 1832,<br />
vol. IV, t. 1, pp 262-263).<br />
88: DUMEZIL (G.), 1924, Le Crime <strong>des</strong> Lemmiennes. Rites et Légen<strong>des</strong> du Monde Egéen, Paris,<br />
Librairie Orientaliste Paul Geuthner, 75 p. (notamment les pp 33-41).<br />
89 : Ce "fait-divers" est un thème légendaire qu'on retrouve également sous la plume <strong>des</strong> anciens herpétologues,<br />
comme dans le texte suivant, signé de Lacépède: "Il [Coluber torquatus] aime beaucoup<br />
le lait; les gens de la campagne prétendent qu'il entre dans les laiteries, et qu'il va boire celui qu'on y<br />
conserve. On assure même qu'on l'a trouvé quelquefois replié autour <strong>des</strong> jambes <strong>des</strong> vaches, suçant<br />
leurs mamelles avec avidité, et les épuisant au point d'en faire couler le sang. On a prétendu aussi<br />
que le serpent à collier entroit quelquefois par la bouche dans le corps de ceux qui dormoient<br />
étendus sur l'herbe fraîche, et qu'on l'en faisoit sortir en profitant de ce même goût pour le lait, et en<br />
l'attirant par la vapeur du lait bouilli que l'on approchoit de la bouche ou de l'anus de celui dans le<br />
corps duquel il s'étoit glissé. L'on peut voir, particulièrement, à ce sujet, dans les Mémoires <strong>des</strong><br />
Curieux de la Nature (Décade 1., observ. 190), une observation très détaillée du docteur Fromman,<br />
médecin de Franconie, et d'après laquelle on pourroit penser que, dans certaines circonstances, il<br />
seroit difficile de faire sortir le serpent par la bouche, sans risquer de faire étouffer celui qui l'auroit<br />
avalé" (Oeuvres du Comte de Lacépède, op. cit., vol. IV, t. 2, p. 96 et n. 2). Voir également<br />
Rabelais, Le Quart Livre, ch. XLIV: ''J'ay (dit frère Jan) aultresfois ouy dire que les serpens entré<br />
dedans l'estomach ne faict <strong>des</strong>plaisir aulcun, et soubdain retourne dehors si par les pieds on pend le<br />
patient, lui praesentant près la bouche un paeslon plein de lai ct chauld. - Vous (di st Pantagruel)<br />
l'avez ouy dire: aussi avoient ceulx qui vous l'on raconté. Mais tel remède ne feut oncques veu ne<br />
leu. Hippocrates, lib. V, Epid. escript le cas estre de son temps advenu et le patient subit estre mort<br />
par spasme et convulsion".<br />
90 : Lacépède remarque que "ce nom Dard a été donné à plusieurs serpents, tant de l'Ancien que du<br />
Nouveau Monde, à cause de la faculté qu'ils ont de s'élancer, pour ainsi dire, avec la rapidité d'une<br />
flèche" (cf. note précéd. : ibid., p. 238).<br />
91 : NITY ABODHANANDA (S.), 1967, Mythes et Religions de l'Inde, Paris, Maisonnneuve et Larose,<br />
204 p. (pp 30-31).<br />
92: FRAZER (J.-G.), 1984, Le Rameau d'Or, Paris, Laffont, 4 vol. (vol. J, pp15-16 et p. 379, n. 1).<br />
93 : MOREL (J.), 1971, Oursins fossiles perforés de la Saintonge, Bull. Soc. Préhb.t. Fr., t. 68, nO 9, pp<br />
281-288.<br />
94 : MOREL (1.) et GACHINA (J.), 1975, Nouveau oursins fossiles perforés de France, ibid., t. 72, n°<br />
2, pp 54-56.<br />
95 : COLLE (J.-R), 1962, Amulettes anciennes de Saintonge, ibid., t. 59, pp 317-319.<br />
96: COLLE (J.-R), s.l.n.d., Lesfusaïoles du Musée de Royan, 4 p.<br />
97 : A ce sujet, on complétera la bibliographie donnée par J.-G. Frazer (cf. n. 92) par les titres suivants:<br />
- CHARBONNEAU-LASSAY (L.), 1937, Le "Bestiaire du Christ". L'oursin et l"'Oeuf du Monde"<br />
<strong>des</strong> Anciens, Etu<strong>des</strong> Traditionnelles, nO 205, Janvier 1937, pp 10-18.<br />
- PEROT (F.), 1917, Les survivances de l'oursinfossUe, ibid., t. XIV, pp 100-102.<br />
- RAYMOND (P.), 1907, L'oursin fossile et les idées religieuses à l'époque préhistorique, Revue<br />
Préhistorique, II, pp 133-139.<br />
- LE ROUX (F.), 1967, Notes d'Histoire <strong>des</strong> Religions, Ogam, Tradition celtique, t. XIX, n° 5-6, pp<br />
495-504.<br />
- etc (pourraient être également cités <strong>des</strong> articles de Guébhard, Oakley, Saintyves ... )<br />
98 : BOURGEOIS (H.), La Vendée d'Autrefois, cité in : Sébil/ot, op. cil., t. II, p. 81 (cf. n. 49).<br />
99: BOCQUIER, notes manuscrites, Archives Départ. de la Vendée, 59-J-16-13.<br />
100: PINEAU (L.), 1892, Le Folk-Lore du Poitou, Paris, Leroux, 547 p. (pp 498,513-514,526-527).<br />
101 : PINEAU (L.), (ibidem, p. 526, n. 1), note à ce sujet que cette superstition existait du temps de<br />
Térence: Quod res post il/a monstra evenerunt mihi ! Introiil oe<strong>des</strong> ater alienus canis. Anguis in<br />
impluvium deciditde tegulis. Gallina cecinit .... (phormion, v. 705).<br />
102 : CARR (A.), 1964, Les reptiles, La Hague, Life, 192 p. (pp 149-150).<br />
103 : CILLEULS (J. <strong>des</strong>), s.l.n.d., Les remè<strong>des</strong> populaires du Saumurois. Revue sommaire et Etude<br />
comparative, Soc. <strong>des</strong> Lettres, Sc. et Arts du Saumurois, t.-à-p. de 24 p.<br />
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