1 - Icem

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A Woippy (57), « Pierre et Marie Curie Il))
L'idée de l'éclatement de la classe de perfectionnement a vu le
jour lors d'un stage autogéré en juin 1976 durant lequel nous
avons préparé la rentrée de septembre. Une classe de
perfectionnement dans une école de «Pédagogie moderne))
où le travail individualisé permet à chaque enfant
d'aller à son rythme semblait une ségrégation «gratuits»,
Mais j'étais là et deux solutions s'offraient à moi:
- ou prendre une classe dite «normale»,
- ou faire du souti en.
tout en conservant officiellement mon statut de C.A.E.I. Il
s'agissait d'une organisation interne et l'administration Il.D.E.N.,
I.D.E.N. EnI. Inad. et E.N.) nous donnait le feu vert.
Les collègues étant d'accord pour accueillir «mes» élèves c'est
la seconde solution qui fut adoptée.
C'est ainsi que le jour de la rentrée, j'ai expliqué aux enfants
qu'ils allaient retrouver leurs camarades des «autres» classes.
D'une façon générale d'ailleurs, cette solution les a satisfaits,
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eux aussI.
La répartition des élèves
dans les différents niveaux
Ma classe était composée de treize élèves (trois garçons et dix
filles (voir schéma ci-joint). .
Années de naissance des garçons: 66, 67, 67.
Années de naissance des filles : 65, 65, 65, 66, 67, 67, 68, 68, 68,
69.
Non seulement il fallait tenir compte du facteur «âge réel» mais
aussi du facteur (miveau de connaissances» afin que l'enfant ne
se retrouve pas de nouveau on situation d'échec. Un troisième
fa cteur entrait également en ligne de compte: la (mature» de la
classe d'accueil car notre école comporte six classes «pédagogie
moderne» et cinq du soutien si j'ose m'exprimer ainsi,
l'organisation de mes interventions, de concert avec mes
collègues.
Le ((recrutementll du soutien
Durant les premières semaines de classe, mes collègues ont été
attentifs aux enfants qui paraissaient avoir des «difficultés» et je
les ai «vus» individuellement : entretien, dessins, batterie de
connaissances (lecture, calcul) et j'ai pris contact plus amplement
avec les treize enfants qui auraient da constituer ma
classe. Durant trois semaines environ, j'ai vu une quarantaine
d'enfants de l'école.
Naturellement, il n'était pas question pour moi de suivre
quarante enfants. Il fallait donc faire un choix.
Après une concertation avec la psychologue responsable de
notre secteur qui a pu m'apporter un complément d'informations
sur certains enfants et en accord avec les collègues, il a
fallu faire un choix.
En concertation, il nous est apparu très vite que la notion de
soutien n'avait pas la même signification pour tout le monde.
Est-ce que soutien signifiait rattrapage ou était-ce une «aide»
beaucoup plus globale 7 N'était-ce pas une nouvelle «ségrégatioO)
7
C.M.1 1
C.E.2
« Eclatement» de la classe
de Perfectionnement,
'--__ septembre 1976 ----'
o filles
o garçons
+ année
de naissance
35