le sexe des étoiles: dix stars dévoilent leurs secrets - Cineplex.com
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avril 2005 | vol. 4 | n o 3<br />
3.00 $ CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS No 40708019<br />
LE SEXE DES ÉTOILES: DIX STARS DÉVOILENT LEURS SECRETS
À L’AFFICHE DÈS LE 13 MAI
Visuel © 2004 Miramax Film Corp. Tous droits réservés. À<br />
À L’AFFICHE DÈS LE 1er AVRIL<br />
Version française de<br />
FRANK MILLER’S SIN CITY
R E P O R T A G E S<br />
14 ALEX GRAVEL<br />
Détrompez-vous: il n’a pas 16<br />
ans et demi <strong>com</strong>me la défunte<br />
série Watatatow a bien voulu nous<br />
<strong>le</strong> faire croire.<br />
16 ANDRÉ FORCIER<br />
L’enfant terrib<strong>le</strong> du cinéma<br />
québécois remet ça avec Les<br />
États-Unis d’Albert, son onzième<br />
long métrage.<br />
26 ASHTON KUTCHER<br />
Qu’on se <strong>le</strong> tienne pour dit: il<br />
faut dorénavant prendre Ashton<br />
Kutcher au sérieux.<br />
30 CLIVE OWEN<br />
Le charme britannique apprêté à<br />
la sauce BD...<br />
34 CE SOIR, ON STAR!<br />
Comment <strong>le</strong>s restos montréalais<br />
traitent-ils <strong>le</strong>s vedettes hollywoodiennes<br />
de passage dans la<br />
métropo<strong>le</strong>? Enquête exclusive de<br />
Famous Québec sur la question.<br />
6 PREMIÈRE VUE<br />
L’édito de notre rédacteur en chef.<br />
8 TENDANCES<br />
10 BOX-OFFICE<br />
Les nouvel<strong>le</strong>s du septième en <strong>com</strong>pagnie<br />
d’Anne-Marie Losique.<br />
12 PHOTO-SYNTHÈSE<br />
Vedettes vs paparazzis: qui va gagner?<br />
20 LES SORTIES<br />
Beauty Shop, Une histoire de Sin<br />
City, Sahara, Le Survenant.<br />
36 MODE<br />
Petit guide stylistique pour hommes<br />
en détresse.<br />
38 SHOPPING<br />
Le premier dimanche d’avril n’est<br />
pas que la journée officiel<strong>le</strong> du<br />
changement d’heure...<br />
40 BEAUTÉ<br />
Qu’est-ce que l’Aniston attitude?<br />
famous québec 4 | avril 2005<br />
Famous Québec | volume 4 | numéro 3<br />
14<br />
26 16<br />
R U B R I Q U E S<br />
42 VIDÉOS ET DVD<br />
44 MUSIQUE<br />
Nabi-A<strong>le</strong>xandre Chartier par<strong>le</strong> de<br />
parfums, de gar<strong>des</strong> du corps et de<br />
diplôme en ligne.<br />
45 HOROSCOPE<br />
46 LE DERNIER MOT<br />
Dix <strong>stars</strong> lèvent <strong>le</strong> voi<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>ur vie<br />
sexuel<strong>le</strong>.<br />
EN COUVERTURE<br />
22 LE SURVENANT<br />
Jean-Nicolas Verreault, Anick<br />
Lemay et Gil<strong>le</strong>s Renaud font un<br />
retour à la terre. Rencontre du<br />
troisième type au beau milieu<br />
d’un champs de blé d’inde.<br />
Textes: Emilie Vil<strong>le</strong>neuve et<br />
Jean-François Légaré<br />
Photo: Jocelyn Michel<br />
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première | vue |<br />
La vie en<br />
CROZE<br />
Il n’y a aucun doute: Marie-Josée Croze est une star. Sa consécration<br />
à Cannes en 2003 pour sa prestation de junkie dans Les<br />
Invasions barbares a bou<strong>le</strong>versé sa carrière. Dorénavant, la<br />
planète lui appartient. El<strong>le</strong> tourne!<br />
Plus que nul<strong>le</strong> part ail<strong>le</strong>urs, c’est la France qui l’a adoptée. Marie-<br />
Josée réside dorénavant dans la Vil<strong>le</strong> lumière où el<strong>le</strong> est ultra-courtisée.<br />
Les propositions ne manquent pas et <strong>le</strong> téléphone sonne souvent: l’an<br />
dernier, el<strong>le</strong> a enchaîné pas moins de quatre longs métrages. Quant à<br />
son futur, il semb<strong>le</strong> plus que parfait. El<strong>le</strong> interprétera notamment<br />
Clara Schumann chez Cristina Comencini et une espionne à la James<br />
Bond chez Steven Spielberg, dans un projet qui mettra en images la<br />
prise d’otages survenue aux Jeux Olympiques de Munich en 1972.<br />
L’Hexagone ne se lasse pas de la «jeune Canadienne». Studio, <strong>le</strong><br />
magazine-phare <strong>des</strong> cinéphages français, a écrit qu’el<strong>le</strong> était une<br />
actrice «plus que formidab<strong>le</strong>». D’ail<strong>le</strong>urs, la plupart <strong>des</strong> critiques ont<br />
été dithyrambiques à son égard.<br />
Il semb<strong>le</strong> toutefois y avoir «un revers à la médail<strong>le</strong>» d’un tel succès:<br />
«La moindre apparition de la lauréate est répertoriée sur Internet»,<br />
déplorait récemment l’hebdomadaire parisien L’Express. Le magazine<br />
nous apprend qu’el<strong>le</strong> a fait de la figuration dans <strong>des</strong> films américains<br />
et – oh malheur! – <strong>des</strong> séries de télé québécoise! Croze explique: «Au<br />
Québec, si l’on ne fait pas de figuration ni de télé, on crève la dal<strong>le</strong>.»<br />
Et vlan pour ses rô<strong>le</strong>s dans Chambres en vil<strong>le</strong> et dans Montréal PQ.<br />
Si la vie est dorénavant faste pour Marie-Josée Croze, <strong>le</strong>s réalisateurs<br />
d’ici n’y sont pas pour grand chose. El<strong>le</strong> reçoit peu d’offres du<br />
Québec et s’en plaint sans ambages à nos cousins: «J’ai l’impression<br />
que <strong>le</strong> public canadien ne me <strong>com</strong>prend pas toujours très bien»,<br />
explique-t-el<strong>le</strong> au Figaro.<br />
Il est vrai que Croze se fait plutôt rare chez nous. Outre <strong>le</strong>s apparitions<br />
pour promouvoir ses films, l’actrice est très rarement disponib<strong>le</strong><br />
pour <strong>le</strong>s médias québécois. Plusieurs de mes collègues journalistes<br />
ayant tenté de l’interviewer en France se sont vu refuser <strong>le</strong>urs deman<strong>des</strong><br />
d’entrevue.<br />
Il faut dire que <strong>le</strong>s médias du Québec ont dit de Marie-Josée Croze<br />
qu’el<strong>le</strong> était parfois bizarre, un peu brusque et que ses propos partaient<br />
dans tous <strong>le</strong>s sens. Est-ce vrai ou faux? Jugez-en par ses<br />
dernières déclarations au magazine Première: «Très jeune, je détestais<br />
[<strong>le</strong> cinéma]. Et pour cause. À la maison, je ne voyais que de mauvais<br />
films doublés en québécois. Quand j’ai découvert Bergman, Rohmer,<br />
Godard, je me suis dit: “Putain, c’est ça <strong>le</strong> cinéma!”»<br />
Tant d’absurdités me laissent perp<strong>le</strong>xe. Après tout, j’ai l’âge de Marie-<br />
Josée Croze. Comme <strong>des</strong> milliers de jeunes de notre génération, j’ai été<br />
transporté par <strong>le</strong> travail <strong>des</strong> cinéastes français, mais aussi par celui<br />
d’Américains <strong>com</strong>me Altman, Lynch et Stone ou encore de Québécois<br />
<strong>com</strong>me Arcand, Binamé et Lauzon. Certes, il n’y a pas de mal à saluer<br />
<strong>le</strong> cinéma de l’Hexagone. Mais doit-on tourner <strong>le</strong> dos à tout ce qu’il se<br />
fait de ce côté-ci de l’Atlantique? Madame Croze semb<strong>le</strong> aussi en vouloir<br />
aux films «doublés en québécois». Une traduction française est-el<strong>le</strong><br />
nécessairement meil<strong>le</strong>ure? Putain! C’est ça, Marie-Josée Croze?<br />
MATHIEU CHANTELOIS<br />
Rédacteur en chef et directeur de la publication<br />
mchantelois@fpmedia.ca<br />
famous québec 6 | avril 2005<br />
ÉDITEUR SALAH BACHIR<br />
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION MATHIEU CHANTELOIS<br />
RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ<br />
CONCEPTION GRAPHIQUE DANIEL CULLEN<br />
COORDONNATRICE MARNI WEISZ<br />
COLLABORATEURS SIMON CÔTÉ<br />
NABI-ALEXANDRE CHARTIER<br />
MARTIN GRENIER<br />
SIMONA LECLERC<br />
ANNE-MARIE LOSIQUE<br />
MATHIEU ST-ONGE<br />
BOB STRAUSS<br />
BOB THOMPSON<br />
EMILIE VILLENEUVE<br />
PHOTOGRAPHES VÉRONIQUE BONCOMPAGNI<br />
CHLOÉ DULUDE<br />
JOCELYN MICHEL<br />
RÉVISION JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ<br />
DIRECTRICE DE LA PRODUCTION SHEILA GREGORY<br />
FAMOUS QUÉBEC EST REPRÉSENTÉ PAR LES MÉDIAS FAMOUS PLAYERS<br />
VENTES PUBLICITAIRES<br />
QUÉBEC (514) 868-0005<br />
DIRECTRICE DES VENTES<br />
(QUÉBEC ET EST DU CANADA) SOPHIE JODOIN (POSTE 222)<br />
CHARGÉE DE COMPTES LISE MAJOR (POSTE 224)<br />
COORDONNATRICE AUX VENTES PATRICIA CARPENTIER (POSTE 223)<br />
TORONTO (416) 539-8800<br />
DIRECTEUR GÉNÉRAL ROBERT BROWN (POSTE 232)<br />
DIRECTEUR NATIONAL DES VENTES JOHN TSIRLIS (POSTE 237)<br />
DIRECTEUR COMMERCIAL ANTON KIM (POSTE 238)<br />
DIR. VENTES ET MARKETING<br />
(DIVISON MAGAZINES) BETH SCOTT (POSTE 249)<br />
CHARGÉS DES COMPTES JAMIE CRUVER (POSTE 224)<br />
BEN MUNGER (POSTE 235)<br />
ZOLTAN TOTH (POSTE 233)<br />
JENNA PATERSON (POSTE 243)<br />
COORDONNATRICE AUX VENTES CAROL BRATHWAITE (P. 256)<br />
COLOMBIE-BRITANNIQUE (604) 904-8622<br />
DIRECTRICE DES COMPTES DIANE RAJH<br />
PRAIRIES (403) 266-4412<br />
DIRECTRICE DES COMPTES ELIZABETH D’ARTOIS<br />
REMERCIEMENTS<br />
IVARS REISS TAMMY-LYNN ROBERT<br />
ROBB CHASE JEAN STINZIANI<br />
SCOTT GARDNER INGRID RANDOJA<br />
JOAN GRANT JEFF RUSH<br />
CATHY PROWSE ZAC VEGA<br />
SUSAN REGINELLI<br />
Famous Québec est publié <strong>dix</strong> fois par an par 1371327 Ontario Ltd.<br />
Le coût d’un abonnement annuel est de 21,45 $ (20 $ + TPS) au Canada.<br />
Les deman<strong>des</strong> d’abonnement et <strong>le</strong>s <strong>le</strong>ttres au courrier du <strong>le</strong>cteur doivent être<br />
envoyées par la poste à Famous Québec au 102, avenue Atlantic, bureau 100,<br />
Toronto (Ontario) M6K 1X9, par télécopieur au<br />
416-539-8511 ou par courriel à courrier@fpmedia.ca<br />
Convention de poste-publications N o 40708019<br />
Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à Famous Québec<br />
102, avenue Atlantic, bureau 100, Toronto (Ontario) M6K 1X9.<br />
100 000 exemplaires de Famous Québec sont distribués dans <strong>le</strong>s cinémas Famous<br />
Players et Alliance Atlantis. Famous Québec reçoit <strong>le</strong> matériel pour fins de<br />
publication. Toutefois, Famous Québec n’est pas responsab<strong>le</strong> du<br />
renvoi du matériel et <strong>des</strong> photographies non sollicités. Le contenu de Famous Québec<br />
ne peut être reproduit sans <strong>le</strong> consentement écrit de l’éditeur.<br />
Demande d’adhésion présentée à BPA International en janvier 2004.
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tous <strong>le</strong>s prix indiqués sont <strong>le</strong>s prix de détail canadiens suggérés. Les détaillants peuvent vendre à prix moindre et <strong>le</strong>s prix sont sujets à changement. Tous <strong>le</strong>s produits ne sont pas offerts dans tous <strong>le</strong>s établissements. Les produits peuvent différer<br />
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renseignements détaillés.
tendances |<br />
POLAR EXPRESS<br />
Les Québécois auront enfin droit à <strong>le</strong>ur<br />
premier polar sur grand écran! Adapté<br />
du roman On finit toujours par payer<br />
de Jean Lemieux, <strong>le</strong> film mettra en<br />
images l’enquête entourant un meurtre<br />
survenu aux Î<strong>le</strong>s-de-la-Made<strong>le</strong>ine.<br />
C’est Gabriel Pel<strong>le</strong>tier (l’homme derrière<br />
Karmina 1 et 2) qui sera chargé<br />
de la réalisation de ce long métrage<br />
dont <strong>le</strong> tournage est prévu pour l’été<br />
2006.<br />
Mais Pel<strong>le</strong>tier n’est pas <strong>le</strong> seul réalisateur<br />
à piger dans l’univers littéraire<br />
pour s’inspirer. On annonçait récemment<br />
la transposition sur pellicu<strong>le</strong> du<br />
best-sel<strong>le</strong>r The DaVinci Code de<br />
l’Américain Dan Brown, avec en<br />
vedette Tom Hanks et la bel<strong>le</strong> Audrey<br />
Tautou. Toujours du côté américain, on<br />
pourra bientôt voir Julianne Moore et<br />
Nicolas Cage dans Next, un thril<strong>le</strong>r de<br />
science-fiction adapté de la nouvel<strong>le</strong><br />
L’homme doré du romancier Philip K.<br />
Dick. Et <strong>le</strong> Québec est loin d’échapper<br />
à cette tendance: en mai, on débutera<br />
<strong>le</strong> tournage d’un film inspiré du roman<br />
Un dimanche à la piscine à Kigali de<br />
Gil Courtemanche, réalisé par Robert<br />
Favreau (Les Muses orphelines). Et<br />
devinez où <strong>le</strong> cinéaste Érik Canuel a<br />
déniché l’idée de son scénario pour Le<br />
Survenant, qui prend l’affiche ce moisci?<br />
Dans <strong>le</strong> roman éponyme rédigé par<br />
la Québécoise Germaine Guèvremont,<br />
bien sûr!<br />
2005: l’odyssée de Spielberg<br />
La dernière cérémonie <strong>des</strong> Oscars n’était pas encore terminée que déjà la machine à rumeurs<br />
concernant la prochaine cuvée s’était mise en bran<strong>le</strong>. Et selon plusieurs observateurs, la<br />
remise de l’an prochain pourrait être teintée d’une étrange impression de déjà vu. À qui la<br />
faute? Steven Spielberg, qui s’affaire à bouc<strong>le</strong>r deux méga-productions (War of the Worlds<br />
avec Tom Cruise et un autre film inspiré <strong>des</strong> attentats terroristes survenus aux Jeux<br />
Olympiques de Munich), tout juste à temps pour <strong>le</strong>s inscrire dans la prochaine course aux<br />
statuettes dorées. Résultat? Une cérémonie qui risque de ressemb<strong>le</strong>r grandement à cel<strong>le</strong> de<br />
1994, année où <strong>le</strong> cinéaste avait presque tout balayé avec deux de ses films, La Liste de<br />
Schind<strong>le</strong>r et Le Parc Jurassique (il avait notamment remporté <strong>le</strong>s trophées du meil<strong>le</strong>ur film<br />
et du meil<strong>le</strong>ur réalisateur). Bien sûr, rien n’est encore coulé dans <strong>le</strong> béton (attendons tout de<br />
même de voir <strong>le</strong>s productions en question…), mais l’on peut être certain de voir <strong>le</strong>s studios<br />
représentant Spielberg mettre <strong>le</strong> paquet pour vendre ses films aux membres de l’Académie.<br />
Alors retenez votre souff<strong>le</strong>! Mais <strong>com</strong>me la soirée risque d’être (encore une fois...) ennuyante,<br />
on vous donne <strong>le</strong> droit de laisser échapper un petit bâil<strong>le</strong>ment. Ou deux.<br />
TROUVEZ L’ERREUR<br />
Vous récitez par cœur <strong>le</strong>s répliques de<br />
Shrek et participez encore aux projections<br />
live du Rocky Horror Picture Show?<br />
Quel manque total d’originalité! Ne<br />
savez-vous donc pas que la nouvel<strong>le</strong><br />
façon d’apprécier <strong>le</strong> septième art n’est<br />
plus de répéter ad nauseam <strong>le</strong>s blagues<br />
de votre film favori, mais bien d’en traquer<br />
<strong>le</strong>s erreurs? C’est du moins l’avis de<br />
Jon Sandys, <strong>le</strong> webmestre britannique du<br />
site www.moviemistakes.<strong>com</strong>, où <strong>des</strong><br />
cinéphi<strong>le</strong>s du monde entier s’amusent à<br />
recenser <strong>le</strong>s fautes de <strong>le</strong>urs productions<br />
favorites.<br />
Au palmarès <strong>des</strong> pires erreurs de réalisation<br />
de l’année 2004 figure notamment<br />
la scène du train de Spiderman 2,<br />
famous québec 8 | avril 2005<br />
I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ<br />
War of the Worlds de Steven Spielberg<br />
dans laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> masque de l’homme<br />
araignée passe au noir pendant plusieurs<br />
secon<strong>des</strong> avant de reprendre ses cou<strong>le</strong>urs<br />
habituel<strong>le</strong>s. Un autre exemp<strong>le</strong>? Dans<br />
L’Effet papillon, un prisonnier partageant<br />
la cellu<strong>le</strong> d’Ashton Kutcher lit une copie<br />
du magazine Hust<strong>le</strong>r qui, dans un plan<br />
subséquent, devient un journal.<br />
Près de 4 000 films ont été passés au<br />
crib<strong>le</strong> par <strong>le</strong>s amateurs de cinéma qui ont<br />
dénombré pas loin de 47 000 erreurs. Et<br />
<strong>le</strong>s films québécois ne sont pas épargnés<br />
puisque deux d’entre eux se retrouvent<br />
sur <strong>le</strong> site: Karmina 2 et Séraphin: un<br />
homme et son péché, dans <strong>le</strong>quel on<br />
peut apparemment voir <strong>des</strong> membres de<br />
l’équipe technique à l’arrière plan d’une<br />
scène avec Benoît Brière. De quoi faire<br />
damner Char<strong>le</strong>s Binamé. Viande à chien!
Film d’ouverture<br />
<strong>com</strong>edia juste pour rire<br />
Mettant en vedette :<br />
Diane Krueger : Troie,<br />
Trésor national<br />
Guillaume Canet : La Plage<br />
François Berléand :<br />
Le Transporteur 1 et 2,<br />
Les Choristes<br />
<br />
«La Petite Lili s’impose <strong>com</strong>me une <strong>des</strong> plus gran<strong>des</strong><br />
réussites de MILLER» - Luc Perreault, La Presse<br />
Mettant en vedette :<br />
Ludivine Sagnier : La Piscine<br />
Julie Depardieu : Un long dimanche de fiançail<strong>le</strong>s<br />
Peut-on concilier sa vie d’homme,<br />
De femme et réussir sa vie de cinéma ?<br />
Peut-on choisir et l’art et la vie?<br />
Après<br />
«Le fabu<strong>le</strong>ux Destin d’Amélie Poulain»<br />
- Claudie Ossard<br />
présente<br />
Mettant en vedette :<br />
Claude Perron : Le Fabu<strong>le</strong>ux Destin d’Amélie Poulain<br />
Chantal Lauby : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre<br />
Rossy De Palma : Prêt-à-porter<br />
© 2005 Equinoxe Films et © 2005 Warner Bros.<br />
Entertainment Inc. Tous droits réservés.
ox-office |<br />
Joseph Gordon-Levitt, Jeffrey Licon et Michel<strong>le</strong> Trachtenberg<br />
EN BAS DE LA CEINTURE<br />
Vous souhaitez mettre tout <strong>le</strong> monde au parfum du prochain scanda<strong>le</strong><br />
cinématographique? Mentionnez <strong>le</strong> prochain film du réalisateur<br />
américain Gregg Araki. Intitulé Mysterious Skin, ce long<br />
métrage met en images l’histoire de deux jeunes différents qui se<br />
rencontrent par hasard pour mieux s’épau<strong>le</strong>r. Brady Corbet (Les<br />
Sentinel<strong>le</strong>s de l’air) interprète un jeune homme introverti et convaincu<br />
d’avoir été en<strong>le</strong>vé par <strong>des</strong> extraterrestres, alors que Joseph<br />
Gordon-Levitt (Dix choses que je déteste de toi) est quant à lui un<br />
arnaqueur séduisant et cruel vivant dans <strong>le</strong>s rues de New York. Ce<br />
film dur, présenté au dernier Festival du film de Londres, atterrira<br />
sur nos écrans plus tard cette année et promet d’alimenter <strong>le</strong>s discussions<br />
dans <strong>le</strong>s chaumières. C’est cru, parfois torride et souvent<br />
vio<strong>le</strong>nt. Au menu: une scène de viol extrêmement dérangeante et<br />
<strong>des</strong> jeux aussi morbi<strong>des</strong> qu’explosifs avec <strong>des</strong> feux d’artifice.<br />
CACHEZ CETTE POITRINE…<br />
Lorsqu’une jeune actrice demande à sa mère de l’ac<strong>com</strong>pagner à<br />
une séance de photos, c’est généra<strong>le</strong>ment pour l’aider à contenir<br />
<strong>le</strong>s stylistes trop portés sur <strong>le</strong>s décol<strong>le</strong>tés ou <strong>le</strong>s photographes<br />
friands de poses suggestives. Ce n’est toutefois pas <strong>le</strong> cas de la<br />
jolie Rosario Dawson (Une histoire de Sin City), qui décrivait<br />
récemment sa mère plutôt origina<strong>le</strong> au magazine Giant: «Si j’assiste<br />
à une séance de photos et qu’il n’y a aucun vêtement qui<br />
me fait, el<strong>le</strong> me dira un truc du genre “Pourquoi ne poses-tu pas<br />
tout simp<strong>le</strong>ment sans chandail en cachant ta poitrine avec tes<br />
bras?” Instinct charnel ou maternel? Cela reste à voir…<br />
LES NOUVELLES DU SEPTIÈME EN<br />
COMPAGNIE D’ANNE-MARIE LOSIQUE<br />
famous québec 10 | avril 2005<br />
Ne manquez pas Box-office, sur <strong>le</strong>s on<strong>des</strong> de MusiquePlus <strong>le</strong> vendredi à<br />
19 h 30 et de TQS <strong>le</strong> samedi à 9heures.<br />
LA QUESTION<br />
BOX-OFFICE<br />
Laquel<strong>le</strong> de ces vedettes a offert 20 000 dollars à une<br />
gymnaste américaine pour qu’el<strong>le</strong> puisse participer<br />
aux dernières qualifications olympiques?<br />
A) Pamela Anderson<br />
B) Paris Hilton<br />
C) Jennifer Aniston<br />
PROBLÈME DE TAILLE<br />
Si la rupture de Jennifer Aniston et Brad Pitt<br />
a rapporté beaucoup d’argent aux tabloïds<br />
américains, el<strong>le</strong> aura coûté une petite fortune<br />
au musée londonien Madame<br />
Tussauds. En effet, <strong>le</strong> célèbre établissement<br />
spécialisé dans <strong>le</strong>s statues de cire<br />
grandeur nature de personnalités<br />
publiques a dû remou<strong>le</strong>r la réplique du<br />
célèbre coup<strong>le</strong> qui, à l’origine, se tenait<br />
par la tail<strong>le</strong>. Montant de la facture: pas<br />
moins de 19 000 dollars. Il n’y a pas à<br />
dire, cette séparation aura coûté un bras…<br />
DU POIL DE LA BÊTE<br />
El<strong>le</strong> aime peut-être se mettre à poil, mais<br />
ne demandez pas à Pamela Anderson de<br />
supporter la vue de fourrures anima<strong>le</strong>s. En<br />
février dernier, la plantureuse actrice<br />
lançait à Las Vegas la première col<strong>le</strong>ction<br />
de sa nouvel<strong>le</strong> ligne de vêtements sans<br />
cuir ni fourrure. Alors qu’el<strong>le</strong> attendait<br />
pour regagner sa chambre, Pamela aurait<br />
refusé de monter à bord d’un ascenseur où<br />
se trouvait déjà une femme portant un<br />
vison. «Vous montez?» lui aurait demandé<br />
la dame au manteau. «Oui, mais pas avec<br />
vous, aurait sèchement répondu l’ex-Miss Baywatch. Débarassezvous<br />
d’abord de cette fourrure.»<br />
EN DENTS DE SCIE<br />
Les oreil<strong>le</strong>s chastes sont partout – même en Californie – et Paris<br />
Hilton l’a récemment appris à ses dépens. En patientant chez son<br />
dentiste de Beverly Hills, Paris tenait une conversation plutôt<br />
salée via son téléphone cellulaire. Offensée par ses propos, sa<br />
voisine se serait alors écriée: «Je sais très bien qui vous êtes, et<br />
ne réalisez-vous donc pas que <strong>le</strong>s gens ne veu<strong>le</strong>nt pas entendre<br />
vos propos dégoûtants? Autre chose: habil<strong>le</strong>z-vous pour l’amour<br />
de Dieu!» Hilton serait alors devenue toute rouge et, <strong>le</strong>s larmes<br />
aux yeux, serait partie en courant sans même recevoir son<br />
blanchiment dentaire mensuel. La pauvre…<br />
RÉPONSE: A) Pamela Anderson
photo-synthèse |<br />
PHOTO: YUJI OHSUGI / WIREIMAGE.COM<br />
DANS MA CAMÉRA<br />
Pas faci<strong>le</strong>, la vie de star. Surtout lorsqu'el<strong>le</strong> est parsemée de paparazzis. Mais il semb<strong>le</strong> que <strong>le</strong>s<br />
vedettes se soient passé <strong>le</strong> mot afin de prendre <strong>le</strong>s photographes à <strong>le</strong>ur propre jeu. Le stratagème?<br />
Fusil<strong>le</strong>r de <strong>le</strong>urs caméras <strong>le</strong>s vo<strong>le</strong>urs d'images. Vous en conviendrez, <strong>le</strong>s résultats sont un peu... clichés!<br />
Audrey Tautou<br />
famous québec 12 | avril 2005<br />
Lindsay Lohan<br />
Meryl Streep<br />
PHOTO: RONALD ASADORIAN / SPLASHNEWS / IPHOTO.CA<br />
PHOTO: MARIO ANZUONI / SPLASHNEWS / IPHOTO.CA
PHOTO: SPLASH / IPHOTO.CA<br />
PHOTO; PETERS / ALL ACTION / KEYSTONE PRESS<br />
Drew Barrymore<br />
Nick Stahl<br />
famous québec 13 | avril 2005<br />
Paul Walker<br />
Daryl Hannah<br />
PHOTO: 590 / MOST WANTED / KEYSTONE PRESS PHOTO: MICHAEL CAULFIED / WIREIMAGE.COM
étoi<strong>le</strong> |<br />
La route de Gravel<br />
Non, A<strong>le</strong>x Gravel n’a pas 16 ans et demi <strong>com</strong>me la défunte série Watatatow a voulu nous <strong>le</strong> faire croire.<br />
Il a 29 ans, trois enfants et vient de tourner son premier vrai rô<strong>le</strong> au cinéma. I EMILIE VILLENEUVE<br />
PHOTO: JOCELYN MICHEL WWW.7578.COM POUR FAMOUS QUÉBEC<br />
Famous Québec s’est rendu sur <strong>le</strong> plateau de C.R.A.Z.Y. par un<br />
bel après-midi de juin. C’était la première canicu<strong>le</strong> de l’été, il<br />
ventait à écorner <strong>le</strong>s bœufs et A<strong>le</strong>x Gravel, lui, choisissait d’instinct<br />
de s’asseoir au so<strong>le</strong>il, <strong>le</strong>s pieds sur <strong>le</strong> bitume, tout près de<br />
la rutilante voiture d’époque. Sous ses airs d’ado<strong>le</strong>scent, <strong>le</strong><br />
<strong>com</strong>édien est d’un naturel calme et posé, «un peu <strong>com</strong>me mon<br />
personnage, Antoine Beaulieu, <strong>le</strong> frère qui tempère <strong>le</strong>s autres,<br />
qui joue <strong>le</strong>s médiateurs».<br />
C’est que l’ambiance n’est pas toujours à la fête dans une<br />
fraterie de cinq garçons. Tout <strong>le</strong> monde <strong>le</strong> sait: <strong>le</strong>s gars, ça s’injurie,<br />
ça se chamail<strong>le</strong> et, parfois, ça en vient même aux poings.<br />
Voilà qui est loin de la réalité quotidienne de Gravel, un père de<br />
trois fil<strong>le</strong>ttes qui, dans ce film, est entouré d’une véritab<strong>le</strong> légion<br />
d’hommes. Ils sont en effet pas moins de 17 garçons à incarner<br />
<strong>le</strong>s frères Beaulieu à différents âges.<br />
famous québec 14 | avril 2005<br />
Une toute autre dynamique donc, surtout parce que Gravel est<br />
un produit de la télévision. Il est d’ail<strong>le</strong>urs mieux connu sous <strong>le</strong><br />
nom de John Tremblay, son personnage de Watatatow: «J’ai fait<br />
quatre ans avec la série. J’ai aussi fait un peu de cinéma, mais<br />
surtout <strong>des</strong> rô<strong>le</strong>s mineurs. À vrai dire, avoue-t-il en riant, j’ai toujours<br />
été coupé au montage! Mais cette fois, c’est la bonne. Ils<br />
pourront diffici<strong>le</strong>ment me réserver <strong>le</strong> même sort», termine-t-il en<br />
s’esclaffant, un rayon de so<strong>le</strong>il dans <strong>le</strong>s yeux.<br />
Après <strong>le</strong> tournage de C.R.A.Z.Y., A<strong>le</strong>x Gravel a tenu à passer<br />
un peu de temps à la maison: «Ma dernière n’a pas encore un<br />
an. Je voulais prendre une pause pour m’occuper de mes fil<strong>le</strong>s.»<br />
Il n’aura cependant pas pu jouer à la poupée bien longtemps. En<br />
janvier, il prenait encore la route, cel<strong>le</strong> du Nouveau-Brunswick<br />
cette fois, où il enseigne <strong>le</strong> théâtre. Mais il sera certainement de<br />
retour à Montréal pour la première du film <strong>le</strong> 27 mai.
LE RETOUR DU<br />
NEC PLUS ULTRA.<br />
« UN VRAI RÉGAL. »<br />
_ Manohla Dargis, THE NEW YORK TIMES<br />
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© 2005 Warner Bros. Entertainment Inc. Tous droits réservés.
tête | à | tête |<br />
PHOTO: JOCELYN MICHEL WWW.7578.COM POUR FAMOUS QUÉBEC<br />
La conquête de l’Ouest<br />
Huit ans après La Comtesse<br />
de Bâton Rouge, l’enfant<br />
terrib<strong>le</strong> du cinéma québécois<br />
remet ça. Pour son<br />
onzième long métrage,<br />
André Forcier nous présente<br />
Les États-Unis d’Albert.<br />
I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ<br />
famous québec 16 | avril 2005
tête | à | tête |<br />
« Un iconoclaste cohérent»: voilà<br />
<strong>com</strong>ment <strong>le</strong> réalisateur André<br />
Forcier aimerait que l’on se souvienne<br />
de lui dans 100 ans. L’homme,<br />
qui nous a conduit l’automne dernier à<br />
la recherche d’Elvis Pres<strong>le</strong>y avec<br />
Acapulco Gold, s’est toujours démarqué<br />
par son sty<strong>le</strong> surréaliste et la facture singulière<br />
de ses productions. Mais que<br />
l’on aime ou que l’on n’aime pas, au<br />
fond, André Forcier s’en fiche un peu.<br />
Ce qui <strong>com</strong>pte d’abord, c’est «d’être<br />
différent <strong>des</strong> autres et essayer de ne pas<br />
ennuyer <strong>le</strong>s gens. J’essaie de <strong>le</strong>s surprendre,<br />
mais sans <strong>le</strong>s dérouter.»<br />
Sans <strong>le</strong>s dérouter? Voilà une affirmation<br />
plutôt surprenante de la part d’un<br />
cinéaste qui a fait rimer toutes <strong>le</strong>s<br />
répliques de son Vent du Wyoming. «Je ne<br />
prends pas de cap d’acide en me <strong>le</strong>vant <strong>le</strong><br />
matin si ça peut te rassurer», lance-t-il<br />
entre deux éclats de rire, avant d’ajouter<br />
sur une note plus sérieuse: «C’est vrai<br />
que mes images sont souvent<br />
déroutantes, mais je m’organise toujours<br />
pour que l’on <strong>com</strong>prenne l’histoire du<br />
premier coup», explique-t-il avec <strong>le</strong> ton<br />
languissant qui a fait sa marque de <strong>com</strong>merce.<br />
Car l’homme est à l’image de<br />
son œuvre: spontané, réactionnaire, un<br />
tantinet bougonneux et muni d’une<br />
bonhomie attachante qui <strong>le</strong> rend<br />
généreux à l’égard de son interlocuteur.<br />
Une histoire inventée<br />
Près de huit ans se sont écoulés entre la<br />
sortie de La Comtesse de Bâton Rouge (en<br />
1997) et l’arrivée en sal<strong>le</strong>s <strong>des</strong> États-Unis<br />
d’Albert (prévue ce mois-ci). Il est vrai<br />
qu’André Forcier met souvent du temps<br />
à accoucher de ses films. Après 30 ans<br />
de carrière, il n’en est qu’à son onzième<br />
long métrage. «Je ne suis pas <strong>le</strong> seul à<br />
qui c’est arrivé, affirme-t-il. Je pourrais<br />
tourner <strong>des</strong> histoires rédigées par<br />
d’autres, mais pour moi, faire un film,<br />
c’est essayer de trouver une nouvel<strong>le</strong><br />
voie. Je me considère bêtement <strong>com</strong>me<br />
un artiste et je ne fais pas de différence<br />
entre l’écriture et <strong>le</strong> tournage. Il m’est<br />
déjà arrivé de “scrapper” l’un de mes<br />
scénarios qui avait reçu <strong>le</strong> financement<br />
nécessaire pour <strong>le</strong> tournage, mais que je<br />
n’aimais fina<strong>le</strong>ment pas.»<br />
Voilà qui est étonnant. Au cours de sa<br />
carrière, Forcier a dû croiser <strong>le</strong> fer à<br />
maintes reprises avec <strong>le</strong>s bail<strong>le</strong>urs de<br />
fond pour pouvoir réaliser ses scénarios.<br />
C’est d’ail<strong>le</strong>urs la principa<strong>le</strong> raison<br />
pour laquel<strong>le</strong> Les États-Unis d’Albert a<br />
mis autant de temps à voir <strong>le</strong> jour. Le<br />
film, qui devait initia<strong>le</strong>ment être tourné<br />
en anglais, a été refusé par <strong>le</strong> vo<strong>le</strong>t<br />
anglophone de Téléfilm Canada. Le<br />
cinéaste a donc dû se tourner vers<br />
l’équiva<strong>le</strong>nt francophone du programme<br />
fédéral pour obtenir du<br />
financement. Résultat: tous <strong>le</strong>s<br />
Américains <strong>des</strong> États-Unis d’Albert par<strong>le</strong>nt<br />
<strong>le</strong>… français! Mais Forcier n’était<br />
pas encore au bout de ses peines: «Les<br />
fonctionnaires francophones m’ont<br />
demandé de réécrire <strong>le</strong> film à plusieurs<br />
reprises parce qu’il ne correspondait<br />
pas à <strong>le</strong>urs supposées attentes. Ils m’ont<br />
font chier et ils m’ont surtout fait perdre<br />
beaucoup de temps.»<br />
Il faut dire que l’histoire est plutôt<br />
inusitée. En 1926, un jeune acteur<br />
québécois (Éric Bruneau), résolu à<br />
devenir la prochaine sensation<br />
d’Hollywood, décide de quitter la Bel<strong>le</strong><br />
Province pour tenter sa chance en<br />
Californie. Au cours de son périp<strong>le</strong>, il<br />
rencontre plusieurs personnages hauts<br />
en cou<strong>le</strong>ur dont un golfeur (Roy<br />
Dupuis) qui traverse <strong>le</strong> désert en pratiquant<br />
son sport favori, une passionara<br />
famous québec 18 | avril 2005<br />
mormone (Émilie Dequenne) qui<br />
défend la polyandrie et même Noé (!)<br />
qui vit dans une arche juchée au sommet<br />
d’un poteau. Le reste de la distribution<br />
est <strong>com</strong>plété par Céline<br />
Bonnier, la Française Andréa Ferréol et<br />
même Julie McC<strong>le</strong>mens et Geneviève<br />
Brouil<strong>le</strong>tte qui font <strong>des</strong> caméos.<br />
Les fonds nécessaires fina<strong>le</strong>ment en<br />
poche, Forcier a pu débuter son tournage<br />
au Mexique qui, pour <strong>des</strong> raisons<br />
budgétaires, a servi de décor au désert<br />
américain. Et <strong>com</strong>me <strong>le</strong> film est réalisé<br />
en coproduction avec la France et la<br />
Suisse, <strong>le</strong>s acteurs francophones s’expriment<br />
dans trois accents différents.<br />
Une véritab<strong>le</strong> tour de Babel qui illustre<br />
très bien l’importance de la langue<br />
dans l’œuvre du réalisateur: «La langue<br />
a joué avec moi. J’ai été é<strong>le</strong>vé à<br />
Greenfield Park et, à l’âge de 12 ans, je<br />
mélangeais l’anglais et <strong>le</strong> français. J’ai<br />
même été obligé de désapprendre l’un<br />
pour réapprendre l’autre. Peut-être<br />
qu’inconsciemment, ça m’a marqué.»<br />
Autre obsession du cinéaste: <strong>le</strong>s États-<br />
Roy Dupuis et Éric Bruneau Céline Bonnier<br />
Unis, pays mythique pour Forcier<br />
puisqu’il se retrouve présent dans <strong>le</strong><br />
titre de trois autres de ses long<br />
métrages: Kalamazoo, Le Vent du<br />
Wyoming et La Comtesse de Bâton Rouge.<br />
Son œuvre, «l’une <strong>des</strong> plus<br />
cohérentes du cinéma québécois»<br />
selon lui, en aura certainement marqué<br />
plus d’un. «Je ne gratte pas à droite et à<br />
gauche, <strong>com</strong>me d’autres <strong>le</strong> font. Des<br />
films <strong>com</strong>me Le Survenant ou Séraphin,<br />
je n’ai pas envie d’y toucher parce<br />
qu’on a déjà fait ça. On ne fait pas du<br />
cinéma pour mettre <strong>des</strong> choses en<br />
boîte, mais pour exprimer une vision.<br />
Et je suis incapab<strong>le</strong> de faire <strong>des</strong> <strong>com</strong>promis<br />
avec moi-même. Après tout, je<br />
suis mon premier spectateur.»
« Jim Carrey<br />
trouve avec <strong>le</strong> <strong>com</strong>te<br />
Olaf <strong>le</strong> rô ^ <strong>le</strong> parfait.»<br />
– Carla Meyer, San Francisco Chronic<strong>le</strong><br />
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AUX FILMS DU TEMPS<br />
1ER A VRIL<br />
BEAUTY SHOP<br />
AVEC: Queen Latifah, Dondre T. Whitfield<br />
RÉALISÉ PAR Bil<strong>le</strong> Woodruff<br />
Une femme se lance en affaires et<br />
achète un salon de beauté. El<strong>le</strong> hérite<br />
alors d’une cohorte de stylistes entêtées<br />
et d’une clientè<strong>le</strong> colorée. Mousses, gels<br />
et shampooings s’en donneront à cœur<br />
joie! Dommage pour <strong>le</strong>s postiches…<br />
UNE HISTOIRE DE SIN CITY<br />
AVEC: Josh Hartnett, Mar<strong>le</strong>y Shelton<br />
RÉALISÉ PAR Robert Rodriguez<br />
Sin City: la vil<strong>le</strong> aux mil<strong>le</strong> péchés.<br />
Corruption, meurtres, criminels… Trois<br />
histoires péril<strong>le</strong>uses se chevauchent dans<br />
cette ambiance funeste. Adaptation cinématographique<br />
<strong>des</strong> ban<strong>des</strong> <strong>des</strong>sinées de<br />
Frank Mil<strong>le</strong>r.<br />
8 A VRIL<br />
LES ÉTATS-UNIS D’ALBERT<br />
AVEC: Roy Dupuis, Céline Bonnier<br />
RÉALISÉ PAR André Forcier<br />
Un jeune Québécois part pour Hollywood<br />
avec l’intention de devenir la prochaine<br />
sensation au cinéma. Pour se faire, il<br />
doit d’abord traverser <strong>le</strong> désert où il fait<br />
la rencontre de plusieurs personnages<br />
hauts en cou<strong>le</strong>ur.<br />
SAHARA<br />
AVEC: Matthew McConaughey, Penélope Cruz<br />
RÉALISÉ PAR Breck Eisner<br />
À l’aventure! Sauver <strong>le</strong> monde entier<br />
d’une catastrophe devient ici <strong>le</strong> défi d’un<br />
chasseur de trésors et d’une médecin<br />
humanitaire. Ensemb<strong>le</strong>, ils tenteront<br />
d’élucider <strong>le</strong> mystère d’une terrib<strong>le</strong> plaie<br />
qui cause la mort de milliers d’Africains.<br />
famous québec 20 | avril 2005<br />
FEVER PITCH<br />
AVEC: Drew Barrymore, Jimmy Fallon<br />
RÉALISÉ PAR Bobby Farrelly<br />
Un homme est obsédé par l’équipe de<br />
baseball <strong>des</strong> Red Sox de Boston. Il tombe<br />
amoureux d’une jeune femme séduisante,<br />
mais la saison est sur <strong>le</strong> point de <strong>com</strong>mencer…<br />
À qui la faute lorsque tout va<br />
mal? Les deux se lancent la bal<strong>le</strong>.<br />
• SUR LES ÉCRANS DÈS LE 8 AVRIL<br />
THE BALLAD OF JACK<br />
AND ROSE<br />
AVEC: Daniel Day-Lewis, Catherine Keener<br />
RÉALISÉ PAR Rebecca Mil<strong>le</strong>r<br />
Pour la protéger du monde moderne, un<br />
père s’iso<strong>le</strong> dans une contrée lointaine<br />
avec sa fil<strong>le</strong> de 16 ans. Mais quand deux<br />
garçons emménagent, l’ado<strong>le</strong>scente voit<br />
naître en el<strong>le</strong> un vif désir sexuel. Une<br />
situation qui fera jaser papa.
PODIUM<br />
AVEC: Benoît Poelvoorde, Julie Depardieu<br />
RÉALISÉ PAR Yann Moix<br />
Un homme gagne sa croûte en imitant un<br />
chanteur <strong>des</strong> années 1970. Son ambition,<br />
au grand dam de sa femme, est de gagner<br />
<strong>le</strong> concours de la Nuit <strong>des</strong> sosies, diffusée<br />
en prime time à la télé. Pris entre son<br />
désir de gloire et l’amour réel pour sa<br />
femme, il lui faudra choisir.<br />
• SUR LES ÉCRANS DÈS LE 15 AVRIL<br />
22 A VRIL<br />
UN AMOUR COMME ÇA<br />
AVEC: Ashton Kutcher, Amanda Peet<br />
RÉALISÉ PAR Nigel Co<strong>le</strong><br />
Deux jeunes gens font connaissance<br />
dans un avion. Pendant sept ans, <strong>le</strong>s<br />
deux résistent à un désir réciproque,<br />
mais Cupidon décide que c’en est trop.<br />
Il aura visé juste!<br />
LE SURVENANT<br />
AVEC: J.-Nicolas Verreault, Anick Lemay<br />
RÉALISÉ PAR Érik Canuel<br />
Un beau soir d’automne, un étranger<br />
cogne à la porte d’une famil<strong>le</strong> du Chenal<br />
du Moine, près de Sorel. En échange de<br />
son travail, on l’accueil<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> village,<br />
où il bou<strong>le</strong>versera <strong>le</strong>s existences tranquil<strong>le</strong>s<br />
et tombe amoureux d’une <strong>des</strong><br />
habitantes. Inspiré du célèbre roman de<br />
Germaine Guèvremont.<br />
famous québec 21 | avril 2005<br />
L’INTERPRÈTE<br />
AVEC: Nico<strong>le</strong> Kidman, Sean Penn<br />
RÉALISÉ PAR Sydney Pollack<br />
Une interprète travaillant pour l’ONU<br />
découvre qu’il se mijote un <strong>com</strong>plot meurtrier:<br />
l’assassinat d’un dictateur africain.<br />
El<strong>le</strong> confie son secret à un agent du FBI<br />
qui l’aidera à mener une enquête.<br />
• SUR LES ÉCRANS DÈS LE 22 AVRIL<br />
29 A VRIL<br />
LE GUIDE GALACTIQUE<br />
AVEC: John Malkovich, Mos Def<br />
RÉALISÉ PAR Garth Jennings<br />
Des extraterrestres menacent de détruire<br />
la Terre. Deux amis décident alors de<br />
partir à la conquête de l’espace. Fidè<strong>le</strong><br />
caricature de l’œuvre du romancier<br />
Douglas Adams.<br />
XXX: STATE OF THE UNION<br />
AVEC: Ice Cube, Samuel L. Jackson<br />
RÉALISÉ PAR Lee Tamahori<br />
Un criminel se fait recruter par l’Agence<br />
de sécurité nationa<strong>le</strong> <strong>des</strong> États-Unis<br />
(NSA). Sa mission: déjouer un <strong>com</strong>plot<br />
qui vise à renverser <strong>le</strong> gouvernement<br />
américain. Détrompez-vous: ce film n’a<br />
pas été réalisé par Michael Moore!<br />
Textes et recherche: Simon Côté<br />
AMITYVILLE:<br />
LA MAISON DU DIABLE<br />
Avec: Ryan Reynolds, Melissa George<br />
Réalisé par Andrew Douglas<br />
L’histoire qui a fait maintes fois <strong>le</strong> tour du<br />
globe revient nous hanter ce printemps:<br />
George et Kathy Lutz emménagent dans<br />
une demeure habitée par <strong>des</strong> esprits<br />
maléfiques. Reprise du film de 1979.<br />
• SUR LES ÉCRANS DÈS LE 15 AVRIL
en | couverture |<br />
PHOTO: JOCELYN MICHEL WWW.7578.COM POUR FAMOUS QUÉBEC<br />
famous québec 22 | avril 2005<br />
Anick Lemay, Jean-Nicolas Verreault et Gil<strong>le</strong>s Renaud
Qui l’eût cru? Jean-Nicolas Verreault, Anick Lemay et Gil<strong>le</strong>s Renaud font un retour à la terre. Rencontre<br />
du troisième type au beau milieu d’un champs de blé d’inde. I EMILIE VILLENEUVE<br />
Dans la forêt, <strong>le</strong>s arbres sont nus. Dans <strong>le</strong> champs, <strong>le</strong>s épis<br />
ont séché sur <strong>le</strong>urs tiges. Au bout du chemin de terre,<br />
on aperçoit une croix blanche. Un peu plus loin se<br />
dressent un petit enclos dans <strong>le</strong>quel cohabitent paisib<strong>le</strong>ment<br />
pou<strong>le</strong>s et biquettes, et une maison de bois au toit mansardé.<br />
À droite, l’eau a fui <strong>le</strong> lit de la rivière et <strong>le</strong>s feuil<strong>le</strong>s couvrent<br />
presque toute la surface du liquide noirâtre. Tout devrait être<br />
en place pour <strong>le</strong> tournage d’une autre scène du Survenant. Et<br />
pourtant…<br />
«C’est un peu la panique, avoue <strong>le</strong> réalisateur Érik Canuel<br />
avant que <strong>le</strong>s acteurs arrivent. Il n’y a pas d’eau et nous<br />
devons tourner <strong>des</strong> scènes sur <strong>le</strong> canal. On a été obligé de<br />
créer <strong>des</strong> digues.» Malgré <strong>le</strong>s efforts déployés pour garder un<br />
niveau d’eau acceptab<strong>le</strong>, quelques heures plus tard, la barque<br />
du père Didace touchera <strong>le</strong> fond. Mais, n’ayez crainte, <strong>le</strong><br />
gars <strong>des</strong> vues va arranger ça. C’est la magie du septième art.<br />
Une magie qui prend beaucoup de temps à opérer.<br />
L’atmosphère s’allège dès que Jean-Nicolas Verreault<br />
arrive sur <strong>le</strong>s lieux. Érik Canuel crie «Action!» et <strong>le</strong> beau<br />
blond – roux pour l’occasion – lève sa hache dans <strong>le</strong>s airs et<br />
fend une bûche d’un seul coup. «Jean-Nicolas est l’un <strong>des</strong><br />
rares acteurs à transporter autant de mystère avec lui», siff<strong>le</strong><br />
Canuel après avoir lancé un «Coupez!» bien sonore.<br />
L’équipe de Famous Québec restera plus de sept heures sur<br />
<strong>le</strong> plateau du Survenant. Le temps de voir <strong>le</strong>s acteurs passer au<br />
maquillage, aux costumes, tourner plusieurs scènes puis,<br />
excédés et heureux, manger <strong>le</strong>s douceurs que <strong>le</strong>ur a préparées<br />
la cuisinière de plateau, Ana-Maria dite «la sorcière»,<br />
une petite femme d’origine brésilienne à qui tout <strong>le</strong> monde<br />
semb<strong>le</strong> vouer un amour sans borne.<br />
Autre coup de cœur de l’équipe: Anick Lemay. La jeune<br />
<strong>com</strong>édienne prête ses traits à Angélina Desmarais, cel<strong>le</strong> dont<br />
<strong>le</strong> Survenant tombera amoureux. «Mon personnage soutient<br />
la trame romantique du film. C’est quand même une bel<strong>le</strong><br />
histoire. Tout réside dans la subtilité: contrairement à aujourd’hui<br />
où l’on baise dès <strong>le</strong> premier soir, ils ne s’embrassent<br />
même pas, se frô<strong>le</strong>nt à peine.» Fraîcheur et spontanéité sont<br />
résolument au menu en ce bel avant-midi de l’automne<br />
dernier.<br />
À midi, nous allons à la rencontre de Gil<strong>le</strong>s Renaud qui<br />
incarne <strong>le</strong> père Didace. «C’est un magnifique coin de pays,<br />
claironne d’emblée l’acteur avec la voix chaude qu’on lui<br />
connaît. Quand on est arrivé ici, on voulait tous acheter la<br />
famous québec 23 | avril 2005<br />
terre et la maison, même si ce n’est qu’un décor.» Nous avons<br />
d’ail<strong>le</strong>urs osé ouvrir la porte de la maisonnette qui, effectivement,<br />
sert à entreposer <strong>des</strong> harnais, <strong>des</strong> pel<strong>le</strong>s et <strong>des</strong> canards<br />
morts à moitié plumés (Anick Lemay devra plumer l’autre<br />
moitié dans une scène).<br />
Gil<strong>le</strong>s Renaud semb<strong>le</strong> parfaitement à l’aise dans ce<br />
mélange de nature sauvage, de trompe-l’œil et, surtout, dans<br />
ce rô<strong>le</strong> magnifique que lui a offert Érik Canuel: «Il y a eu<br />
plusieurs projets d’adaptation cinématographique du<br />
Survenant. Vers l’âge de 30 ans, j’ai même été approché pour<br />
jouer <strong>le</strong> rô<strong>le</strong>-titre, mais l’entreprise est tombée à l’eau. Je<br />
n’aurais jamais cru que lorsque ce projet verrait enfin <strong>le</strong> jour,<br />
j’aurais l’âge de jouer <strong>le</strong> père Didace!» s’exclame l’acteur de<br />
61 ans. Il s’agissait pourtant du personnage qu’il préférait,<br />
«peut-être parce que, <strong>com</strong>me lui, je suis sensib<strong>le</strong> aux aventuriers<br />
sans pourtant en être un moi-même».<br />
La bourrasque<br />
Rappe<strong>le</strong>z-vous l’ouvrage de Germaine Guèvremont: <strong>le</strong><br />
Survenant apparaît un soir d’automne. Il bou<strong>le</strong>verse l’existence<br />
<strong>des</strong> habitants du Chenal du Moine puis, au mois de septembre<br />
suivant, il reprend <strong>le</strong> large. Le Survenant est aussi<br />
arrivé dans la vie d’Érik Canuel tel<strong>le</strong> une bourrasque: «Je ne<br />
pensais pas m’attaquer à ce genre de monument avant d’être<br />
vieux», confie <strong>le</strong> cinéaste.<br />
Pour Canuel, cette adaptation constituait un défi de tail<strong>le</strong>.<br />
Non seu<strong>le</strong>ment parce que d’autres transpositions avaient<br />
déjà été faites (pour la radio en 1947 et pour la télévision en<br />
1954), mais aussi à cause du débat médiatique qui entoure la<br />
surexploitation du genre. Un Homme et son péché, Aurore, Le<br />
Survenant... Il n’en fallait pas plus pour crier au manque<br />
d’imagination. «Mais il ne s’agit pas d’un film sur <strong>le</strong> misérabilisme,<br />
précise Jean-Nicolas Verreault. C’est plutôt un prétexte<br />
extraordinaire pour par<strong>le</strong>r de liberté et de tolérance<br />
face aux étrangers. Non pas <strong>des</strong> conditions dans <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s<br />
nos arrière-grands-parents vivaient au début du sièc<strong>le</strong><br />
dernier.»<br />
Il est plus de 17 heures lorsque notre photographe croque<br />
enfin <strong>le</strong>s visages <strong>des</strong> protagonistes du Survenant, tout juste<br />
avant qu’eux-mêmes ne croquent <strong>le</strong>s bons petits plats d’Ana-<br />
Maria. Érik Canuel <strong>le</strong> sait: «Il y a un vieil adage en cinéma qui<br />
dit que, quand tu as un bon kraft [cuisinier], tu as un plateau<br />
heureux.» Un constat qui s’impose de soi.
en | couverture |<br />
contraste étonne. Diffici<strong>le</strong> de croire<br />
qu’Anick Lemay ait pu troquer <strong>le</strong>s<br />
talons griffés de son personnage de Tribu.<strong>com</strong> pour de<br />
rustiques sabots de fermière. Pourtant, sur <strong>le</strong> plateau<br />
du Survenant, l’actrice n’a eu d’autre choix que d’enfi<strong>le</strong>r<br />
une robe lacée jusqu’au cou, un changement qui<br />
semb<strong>le</strong> néanmoins lui plaire: «Je suis tannée de jouer<br />
<strong>le</strong>s mangeuses d’hommes. Fini <strong>le</strong>s pitounes!» rigo<strong>le</strong><br />
cel<strong>le</strong> que l’on a récemment pu voir dans Le Dernier<br />
tunnel et Maman Last Call.<br />
C’est probab<strong>le</strong>ment parce qu’el<strong>le</strong> a <strong>le</strong>s deux pieds<br />
bien ancrés sur <strong>le</strong> plancher <strong>des</strong> vaches qu’on lui a confié<br />
<strong>le</strong> rô<strong>le</strong> d’Angélina Beauchemin, une femme introvertie<br />
aux prises avec un handicap physique qui<br />
déforme sa démarche. «Un handicap, ça devait être<br />
un très gros problème en 1911. Au début du film, el<strong>le</strong><br />
ne fait rien d’autre qu’attendre la mort.» Lemay se<br />
renfrogne et demeure si<strong>le</strong>ncieuse un instant. «Je trouve<br />
ça effrayant qu’à 20 ans, on puisse vouloir attendre<br />
la mort», finit-el<strong>le</strong> par ajouter.<br />
Mais <strong>le</strong> mystérieux Survenant, qui s’éprend de la<br />
jeune Angélina, viendra la libérer de sa torpeur. «Je<br />
suis une fil<strong>le</strong> tota<strong>le</strong>ment romantique et cette histoirelà<br />
me fait capoter. En 1911, <strong>le</strong>s gens ne se touchaient<br />
pas, mais la passion était quand même toute là»,<br />
s’émerveil<strong>le</strong> l’actrice qui, pour pouvoir incarner son<br />
personnage au grand écran, a dû perdre plus de <strong>dix</strong><br />
kilos. «Mon esthéticienne m’a mis sur un régime et on<br />
a coupé <strong>le</strong>s sucres. Mais je me suis quand même gardé<br />
<strong>le</strong> droit de boire un verre de vin en rentrant chez moi<br />
<strong>le</strong> soir. Ça, c’est sacré!» – JF LÉGARÉ<br />
est un extraterrestre.<br />
C’est du moins ce que<br />
prétend Jean-Nicolas Verreault lorsqu’il décrit son personnage.<br />
Visib<strong>le</strong>ment fier d’incarner <strong>le</strong> colosse roux, l’acteur affirme se<br />
retrouver dans <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs véhiculées par celui à qui il prête ses<br />
traits: «C’est quelqu’un qui se fout de l’artifice et qui s’intéresse à<br />
l’essentiel, aux relations humaines. Il veut vivre dans l’instant<br />
présent et voyager, en partie pour conserver sa liberté.» Au fil de ses<br />
voyages, <strong>le</strong> Survenant se retrouve au Chenal du Moine, <strong>le</strong> visage<br />
brûlé par <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il avec, pour seul bagage, un baluchon contenant<br />
<strong>des</strong> objets que <strong>le</strong>s habitants du village n’ont jamais vus.<br />
«Contrairement à ce que l’on peut croire, il s’agit d’une histoire on<br />
ne peut plus contemporaine. C’est un film sur l’acceptation de la<br />
différence et, personnel<strong>le</strong>ment, je ne trouve pas <strong>le</strong>s gens beaucoup<br />
plus ouverts qu’au début du sièc<strong>le</strong>.»<br />
Si l’histoire du Survenant captive encore <strong>le</strong> Québec après 60 ans,<br />
Verreault, lui, continue à tenir <strong>le</strong> public québécois en ha<strong>le</strong>ine.<br />
Après une brûlante performance dans la série Jack Carter et deux<br />
rô<strong>le</strong>s au cinéma l’an dernier (<strong>le</strong>s tiè<strong>des</strong> Dans l’œil du chat et Je n’aime<br />
que toi), on retrouve un Jean-Nicolas plus vrai que nature, dans un<br />
décor on ne peut plus sauvage. D’ail<strong>le</strong>urs, «<strong>le</strong> gars de vil<strong>le</strong> que je<br />
suis se prend à aimer de plus en plus se retrouver dans <strong>le</strong> bois».<br />
Mais est-il prêt à troquer <strong>le</strong> manteau de cuir pour la chemise à carreaux?<br />
«Non! Si je me retrouve en campagne, ce sera avec ma veste<br />
de cuir sur <strong>le</strong> dos!» – E. VILLENEUVE<br />
famous québec 24 | avril 2005
dos, on dirait une petite fil<strong>le</strong>. Deux lour<strong>des</strong> tresses<br />
lui fendent <strong>le</strong> dos jusqu’aux fesses et sa robe<br />
lui donne l’air d’une poupée. El<strong>le</strong> se retourne et <strong>le</strong>s traces de l’enfance<br />
sont encore là. Les grands yeux de Catherine Trudeau fouil<strong>le</strong>nt<br />
discrètement <strong>le</strong>s recoins de l’âme de son interlocuteur et distraitement<br />
l’horizon.<br />
À 29 ans, on retrouve la <strong>com</strong>édienne de La Loi du cochon, L’Ange de<br />
Goudron et de la série télé Tabou emprisonnée dans un serre tail<strong>le</strong> et <strong>des</strong><br />
jupes dont <strong>le</strong> poids est diffici<strong>le</strong> à supporter. Ses yeux gourmands, el<strong>le</strong><br />
<strong>le</strong>s prête cette fois à Alphonsine Beauchemin, «la femme d’Amab<strong>le</strong>, la<br />
brue du père Didace. Une jeune femme orpheline, discrète, qui ne<br />
veut pas prendre de place et qui s’avère incapab<strong>le</strong> de tenir maison, de<br />
faire <strong>le</strong> train, <strong>le</strong> ménage, de s’occuper <strong>des</strong> hommes, mais surtout, de<br />
concevoir un enfant». Décidément, <strong>le</strong> rapport de l’actrice avec la fertilité<br />
est <strong>des</strong> plus intéressants: «J’ai vraiment un drô<strong>le</strong> de karma! Dans<br />
Un Homme et son péché, je suc<strong>com</strong>be à un avortement, dans La Loi du<br />
cochon, je donne mon bébé en adoption et là, dans Le Survenant, je n’arrive<br />
pas à devenir enceinte!» Mais l’arrivée du grand roux va changer<br />
la vie de Phonsine. «Il va amener “l’ail<strong>le</strong>urs” au Chenal du Moine. Il va<br />
rire dans la maison <strong>des</strong> Beauchemin, alors que personne n’y a jamais<br />
ri.» Et, qui sait, peut-être Le Survenant marquera-t-il <strong>le</strong> cours de la carrière<br />
de Catherine Trudeau… – E. VILLENEUVE<br />
famous québec 25 | avril 2005<br />
: il y a un bout<br />
de temps déjà<br />
que ce nom résonne dans <strong>le</strong> milieu du cinéma<br />
québécois. Grâce à Érik, bien sûr, qui enchaîne<br />
depuis trois ans succès par-<strong>des</strong>sus succès. Mais<br />
aussi grâce à Nicolas Canuel, «<strong>le</strong> frère de<br />
l’autre» <strong>com</strong>me il <strong>le</strong> dit lui-même, acteur qui<br />
s’impose peu à peu <strong>com</strong>me une figure de premier<br />
plan avec <strong>des</strong> rô<strong>le</strong>s <strong>com</strong>me <strong>le</strong> Père Pivot<br />
dans Sur <strong>le</strong> seuil, Vincent Savard dans Le Dernier<br />
tunnel ou encore Beau-Blanc de-Froi dans Le<br />
Survenant, «un fouineux qui cherche constamment<br />
à savoir ce que <strong>le</strong>s autres racontent pour<br />
al<strong>le</strong>r <strong>le</strong> rapporter», explique l’interprète.<br />
Canuel prévient toutefois <strong>le</strong>s nostalgiques de la<br />
série origina<strong>le</strong> que son Beau-Blanc sera fort différent<br />
de celui personnifié par Marc «Sol»<br />
Favreau, qui avait fait connaître <strong>le</strong> personnage<br />
en 1957: «Dans la série, il n’était pas très vite, il<br />
bégayait. Ce n’est pas vraiment l’interprétation<br />
que je voulais en donner. J’ai essayé de col<strong>le</strong>r<br />
davantage à ce qu’il est dans <strong>le</strong> roman.»<br />
Après Nez Rouge et Le Dernier tunnel, Le<br />
Survenant est la troisième collaboration<br />
«notab<strong>le</strong>» entre Érik et Nicolas, eux qui avaient<br />
«déjà travaillé ensemb<strong>le</strong> à l’époque où [ils<br />
étaient] étudiants», poursuit celui qui était aussi<br />
<strong>le</strong> bum Éric St-Amand dans la télésérie Temps dur.<br />
Une question nous brû<strong>le</strong> cependant <strong>le</strong>s lèvres:<br />
connaissent-ils <strong>des</strong> frictions lors de ces expériences<br />
de travail <strong>com</strong>munes? Après tout, il s’agit<br />
de deux frères… «Pas du tout. On s’est parlé<br />
longtemps avant <strong>le</strong> début du tournage et Érik est<br />
très bon pour diriger ses acteurs.» C’est maman<br />
Canuel qui doit être fière… – JF LÉGARÉ<br />
PHOTOS: JOCELYN MICHEL WWW.7578.COM POUR FAMOUS QUÉBEC
entrevue |<br />
Ashton Kutcher et Amanda Peet<br />
famous québec 26 | avril 2005
on<br />
badine avec<br />
l’humour<br />
Nous voilà prévenus: il faut dorénavant prendre Ashton Kutcher au sérieux. Cela ne l’empêche toutefois<br />
pas de récidiver avec la nouvel<strong>le</strong> <strong>com</strong>édie romantique Un Amour <strong>com</strong>me ça. I SIMON CÔTÉ<br />
Sa bel<strong>le</strong> gueu<strong>le</strong> aurait pu nuire à sa cause. Après tout,<br />
<strong>com</strong>bien de sex-symbols ont défilé dans <strong>le</strong> ciel hollywoodien<br />
sans jamais être pris au sérieux? Mais Ashton<br />
Kutcher n’est pas une étoi<strong>le</strong> filante. Le boy-toy de Demi<br />
Moore a préféré miser sur sa crédibilité plutôt que sur son<br />
apparence pour se tail<strong>le</strong>r, au fil <strong>des</strong> ans, une réputation<br />
d’acteur, d’animateur et de producteur respecté. Le secret<br />
derrière tant de succès? Un redoutab<strong>le</strong> instinct pour <strong>le</strong>s<br />
bonnes décisions et un intarissab<strong>le</strong> désir de s’amuser.<br />
C’est d’ail<strong>le</strong>urs ce qui l’aurait motivé à quitter la télésérie<br />
américaine That ’70s Show, après sept saisons de collaboration<br />
qui l’ont propulsé au rang de superstar. De sa résidence de Los<br />
Ange<strong>le</strong>s, Kutcher explique, <strong>le</strong> plus sérieusement du monde:<br />
«Je veux prendre part à <strong>des</strong> projets qui me gardent motivé.»<br />
Peu à peu, à mesure que l’entrevue téléphonique progresse,<br />
Kutcher laisse transparaître un côté sage que peu de gens connaissent.<br />
Derrière l’image d’éternel ado<strong>le</strong>scent qui se dégage<br />
de l’acteur de 27 ans se cache un homme réfléchi qui sait prendre<br />
du recul pour mieux revenir en force.<br />
Kutcher reste tout de même conscient que ses fans adorent<br />
<strong>le</strong> voir jouer la <strong>com</strong>édie. Dans Un Amour <strong>com</strong>me ça, qui prend<br />
l’affiche ce mois-ci, l’acteur de 1,89 mètre poursuit dans cette<br />
direction, tout en s’éloignant progressivement de l’humour<br />
faci<strong>le</strong> et gras auquel il nous avait habitués. Le film met en<br />
famous québec 27 | avril 2005<br />
images l’histoire de deux jeunes gens qui font connaissance<br />
dans un avion. Pendant sept ans, <strong>le</strong>s deux résistent à un désir<br />
réciproque avant de céder peu à peu à <strong>le</strong>urs vrais sentiments.<br />
Si <strong>le</strong> film emprunte à la <strong>com</strong>édie romantique traditionnel<strong>le</strong>,<br />
Kutcher tente d’en faire valoir <strong>le</strong>s différences: «Il y a un peu<br />
plus d’esprit. C’est une exploration du temps. Existe-t-il vraiment<br />
un bon moment pour être avec quelqu’un? demande-t-il.<br />
C’est aussi une façon de nous faire réaliser à quel point nous<br />
sommes parfois aveug<strong>le</strong>s, que la personne rêvée est peut-être<br />
tout près et que nous l’ignorons parfois <strong>com</strong>plètement.»<br />
C’est l’actrice Amanda Peet (Identité, Le Nouveau voisin) qui<br />
incarne la bel<strong>le</strong> de Kutcher. «El<strong>le</strong> est la personne la plus professionnel<strong>le</strong>,<br />
la plus généreuse et la plus attentionnée avec<br />
qui j’ai travaillé», affirme Kutcher. Il faut un peu de jugeote<br />
pour arriver à de tel<strong>le</strong>s fins. Mais devant autant de projets,<br />
quels sont ses buts créatifs?<br />
Kutcher et sa Demi<br />
«J’essaie d’être <strong>le</strong> moins possib<strong>le</strong> centré sur moi-même et de<br />
m’attarder davantage aux autres», affirme-t-il sagement.<br />
Décidément, Demi Moore ne pouvait pas demander mieux.<br />
«Je veux utiliser tous <strong>le</strong>s moyens à ma disposition pour aider <strong>le</strong>s<br />
gens à s’aimer plus. Si nous adoptions cette attitude en tout<br />
temps, nous irions beaucoup mieux.»
entrevue |<br />
<br />
<br />
Avec ces bel<strong>le</strong>s paro<strong>le</strong>s, on peut<br />
faci<strong>le</strong>ment mesurer l’influence que la<br />
Kaba<strong>le</strong>, cette tradition issue du<br />
judaïsme, a eu sur <strong>le</strong> jeune acteur. Et<br />
si plusieurs considère ce courant<br />
<strong>com</strong>me la dernière folie spirituel<strong>le</strong><br />
d’Hollywood, Kutcher, lui, pose un<br />
regard critique sur la doctrine à<br />
laquel<strong>le</strong> Demi Moore l’a initié: «Je ne<br />
suis pas du genre à avoir peur de<br />
quelque chose simp<strong>le</strong>ment parce que<br />
je ne sais pas de quoi il s’agit. J’ai<br />
donc tenté d’en apprendre plus.»<br />
Cette pratique viendrait-el<strong>le</strong> <strong>com</strong>b<strong>le</strong>r<br />
un vide laissé par une transition trop<br />
abrupte dans la vie de l’acteur? Peutêtre.<br />
Après tout, Kutcher était un simp<strong>le</strong><br />
étudiant en biochimie avant d’entreprendre<br />
une carrière internationa<strong>le</strong><br />
de mannequin. Avant sa participation<br />
au concours Fresh Faces of Iowa, il était<br />
fils de fermier et menait une vie rangée.<br />
Du jour au <strong>le</strong>ndemain, Kutcher est<br />
parti pour New York, où on <strong>le</strong> paya <strong>des</strong><br />
KUTCHER, KID KODAK<br />
Bien avant That ‘70s Show, bien avant<br />
L’Effet papillon et surtout bien avant Demi<br />
Moore, Ashton Kutcher était un p’tit gars<br />
de l’Iowa voulant tenter sa chance au pays<br />
de Calvin K<strong>le</strong>in et de Jean-Paul Gaultier.<br />
Ces clichés, issus de sa toute première<br />
séance de photos professionnel<strong>le</strong>, ont été<br />
pris alors qu’il n’avait que 16 ans. Bon<br />
d’accord, on repassera pour <strong>le</strong> sty<strong>le</strong>, mais<br />
n’est-il tout de même pas à croquer?<br />
famous québec 28 | avril 2005<br />
sommes extravagantes pour se faire<br />
prendre en photo.<br />
Mais devenir coup sur coup<br />
sex-symbol, acteur fétiche et <strong>com</strong>pagnon<br />
de Demi Moore n’est pas si faci<strong>le</strong>. Les<br />
tabloïds ont d’ail<strong>le</strong>urs été longtemps<br />
obsédés par sa relation avec l’actrice de<br />
quinze ans son aîné. «Le respect de ma<br />
vie privée et de ses frontières ont été<br />
dépassés. Je ne voudrais jamais censurer<br />
la presse, mais est-ce qu’al<strong>le</strong>r au<br />
restaurant ou faire du ski constitue une<br />
nouvel<strong>le</strong>? Est-ce vraiment nécessaire?»<br />
Demi Moore vaut-el<strong>le</strong> alors vraiment<br />
la peine de s’exposer à toutes ces<br />
in<strong>com</strong>modités? «El<strong>le</strong> est sensationnel<strong>le</strong>,<br />
fantastique», s’exclame-t-il sans aucune<br />
hésitation. Alors, <strong>le</strong> mariage, c’est pour<br />
quand? «C’est une question <strong>com</strong>plètement<br />
impertinente», répond-il en riant<br />
cha<strong>le</strong>ureusement. On ne badine pas<br />
avec l’amour…<br />
Propos recueillis par Bob Strauss
encontre |<br />
Clive Owen et Rosario Dawson<br />
famous québec 30 | avril 2005
Le<br />
bien<br />
et <strong>le</strong> mâ<strong>le</strong><br />
Il ne fallait pas avoir peur de se<br />
décoiffer pour plonger dans <strong>le</strong>s<br />
quartiers sordi<strong>des</strong> d’Une histoire<br />
de Sin City. Mais est-ce un<br />
«Bond» dans la bonne direction<br />
pour Clive Owen? I MARTIN GRENIER<br />
famous québec 31 | avril 2005<br />
Suave écrivain devenu dea<strong>le</strong>r dans<br />
Croupier, éclatant Roi Arthur,<br />
médecin sophistiqué dans<br />
Intime… Diffici<strong>le</strong> de dissocier <strong>le</strong> nom de<br />
Clive Owen du mot «élégance». Ta<strong>le</strong>nt,<br />
charme et sty<strong>le</strong> qui ont permis au<br />
Britannique de 40 ans de décrocher,<br />
pour Intime, sa première nomination<br />
aux Oscars cette année.<br />
Avec ce type de casting, on <strong>com</strong>prend<br />
la surprise de l’acteur devant la proposition<br />
du réalisateur Robert Rodriguez<br />
(Espions en herbe, Desperado) l’invitant à<br />
joindre la distribution d’Une histoire de<br />
Sin City, adaptation de la bande <strong>des</strong>sinée<br />
sombre et décoiffante de Frank<br />
Mil<strong>le</strong>r. Bien qu’interpellé, Owen hésite<br />
d’abord: «Quand j’ai reçu l’appel m’informant<br />
que Robert Rodriguez voulait<br />
que je sois dans <strong>le</strong> film, je me souviens<br />
de m’être dit: “Quel<strong>le</strong> étrange proposition”»<br />
avoue l’interprète depuis un<br />
hôtel de Los Ange<strong>le</strong>s.<br />
Doté d’un budget de 40 millions de<br />
dollars, Une histoire de Sin City amalgame<br />
trois histoires noir et blanc du célèbre<br />
bédéiste Mil<strong>le</strong>r. Les cinéphi<strong>le</strong>s sont<br />
plongés dans la vulnérabilité d’un<br />
bouillant quartier urbain où règnent <strong>le</strong><br />
crime et <strong>le</strong> vice. Cet univers sinistre<br />
grouil<strong>le</strong> de personnages plus grands<br />
que nature: criminels et crétins,<br />
sauvages et salauds, prostituées et parasites,<br />
carnivores et canniba<strong>le</strong>s. Même<br />
<strong>le</strong>s yeux b<strong>le</strong>us angéliques d’Elijah Wood<br />
tombent dans la dépravation. Dans une<br />
tentative apparente de se défaire de<br />
l’image de hobbit qui traîne depuis la<br />
trilogie du Seigneur <strong>des</strong> Anneaux, Wood<br />
incarne un tueur en série mutant et<br />
canniba<strong>le</strong>. Transformation extrême.<br />
Mais revenons à Clive Owen. Sans<br />
accepter <strong>le</strong> rô<strong>le</strong>, l’acteur londonien<br />
continue de se montrer curieux devant<br />
la singularité de l’aventure proposée.<br />
Après tout, Rodriguez avait déjà<br />
exploré, en 1996, ce mélange d’action,<br />
d’humour et d’horreur dans La Nuit la<br />
plus longue, film de vampires n’ayant<br />
toutefois pas drainé <strong>le</strong>s fou<strong>le</strong>s. Mais <strong>le</strong><br />
réalisateur tenait un as dans sa manche.<br />
Outre l’univers magnifiquement<br />
inspiré de l’œuvre de Mil<strong>le</strong>r, on pouvait<br />
désormais <strong>com</strong>pter sur la technologie<br />
numérique pour enrichir visuel<strong>le</strong>ment<br />
ce monde glauque et éthéré. Malgré<br />
tout, Owen se faisait toujours prier. Il<br />
poursuit: «On m’a envoyé un montage<br />
de cinq minutes pour me montrer de<br />
quoi <strong>le</strong> film aurait l’air.» Quelques<br />
semaines plus tard, Rodriguez lui fait<br />
parvenir <strong>le</strong> livre The Big Fat Kill dans<br />
<strong>le</strong>quel se trouve <strong>le</strong> personnage de
encontre |<br />
<br />
<br />
Dwight <strong>le</strong> dur à cuire. L’acteur découvre alors un protagoniste<br />
beaucoup moins étrange que la société tordue dans<br />
laquel<strong>le</strong> il évolue. «Je l’ai lu, puis nous en avons discuté, se<br />
souvient-il. Puis, Robert Rodriguez m’a appris que Benicio<br />
Del Toro serait dans <strong>le</strong> film. J’ai immédiatement accepté!»<br />
Owen s’est donc métamorphosé en Dwight, photographe<br />
drapé de cuir ayant mail<strong>le</strong> à partir avec un assassin revanchard<br />
(Del Toro) et deux prostituées canniba<strong>le</strong>s.<br />
Les deux autres parties du scénario d’Une histoire de Sin City,<br />
The Customer is Always Right et That Yellow Bastard, mettent<br />
respectivement en scène Josh Hartnett en employé de service<br />
et Bruce Willis en policier cardiaque. Ce dernier doit affronter<br />
un monstre morbide (Nick Stahl) qui partage la même<br />
affection que lui pour une jolie strip-teaseuse (Jessica Alba).<br />
Criminels et<br />
crétins, sauvages<br />
et salauds,<br />
prostituées et parasites,<br />
carnivores<br />
et canniba<strong>le</strong>s.<br />
Même <strong>le</strong>s yeux<br />
b<strong>le</strong>us angéliques<br />
d’Elijah Wood<br />
tombent dans la<br />
dépravation.<br />
Une brute du nom de Marv (Mickey Rourke) sert de lien<br />
entre <strong>le</strong>s trois histoires du film. Son but: retracer l’assassin de<br />
sa fiancée prostituée.<br />
Voici donc un mélange impitoyab<strong>le</strong>ment salace qui reflète<br />
avec justesse <strong>le</strong> ton de la bande <strong>des</strong>sinée de Frank Mil<strong>le</strong>r, la<br />
nudité en moins. En effet, <strong>le</strong> bédéiste et Rodriguez craignaient<br />
que l’on ne frappe <strong>le</strong> film d’une interdiction aux 17 ans et<br />
moins ce qui, croient-ils, aurait été suicidaire pour <strong>le</strong> box-office.<br />
Jeu d’enfant<br />
Avant d’être l’acteur populaire que l’on connaît, Clive Owen<br />
grandit à Coventry, en Ang<strong>le</strong>terre. Il vit entouré de ses quatre<br />
frères, de sa mère et de son père jusqu’au jour où ce dernier,<br />
travaillant pour <strong>le</strong> chemin de fer britannique, <strong>le</strong>s abandonne.<br />
Malgré <strong>le</strong>s moments diffici<strong>le</strong>s, Owen sait ce qu’il veut faire de<br />
sa vie: jouer. Pour plusieurs, ce choix de carrière semb<strong>le</strong> tout<br />
simp<strong>le</strong>ment irréaliste et intangib<strong>le</strong> pour quelqu’un<br />
provenant d’un quartier pauvre. «Mais je n’ai jamais souhaité<br />
faire autre chose», se souvient-il.<br />
À l’éco<strong>le</strong>, il enchaîne <strong>le</strong>s pièces de théâtre et <strong>le</strong>s <strong>com</strong>édies<br />
musica<strong>le</strong>s: «J’ai incarné Artful Dodger dans Oliver!» lance-t-il.<br />
Son enthousiasme pour <strong>le</strong>s planches s’intensifie. Il peaufine<br />
son art à la Royal Academy of Dramatic Arts de Londres et, plus<br />
tard, au sein de la troupe du Young Vic Theatre.<br />
En 1990, son rô<strong>le</strong> dans la populaire série télé britannique<br />
famous québec 32 | avril 2005<br />
Chancer <strong>le</strong> fait fina<strong>le</strong>ment sortir de l’ombre. Mais ce n’est qu’en<br />
1998, avec Croupier, que l’acteur devient payant aux yeux<br />
d’Hollywood. Il joint alors la distribution d’Un week-end à<br />
Gosford Park de Robert Altman (2001), du thril<strong>le</strong>r La Mémoire<br />
dans la peau (2002) aux côtés de Matt Damon puis, coup de<br />
grâce l’an dernier, il obtient <strong>le</strong> rô<strong>le</strong>-titre dans Le Roi Arthur.<br />
Nul doute que sa récente collaboration avec Robert<br />
Rodriguez, dont il applaudit l’enthousiasme et la polyva<strong>le</strong>nce,<br />
l’a emballé: «C’est quelqu’un de très sympathique et<br />
de très impressionnant. Il fait absolument tout: <strong>le</strong> tournage,<br />
<strong>le</strong> montage, la caméra, l’éclairage, la musique.» Owen sourit<br />
et ajoute: «Et c’est <strong>le</strong> plus merveil<strong>le</strong>ux <strong>des</strong> cuisiniers!»<br />
Une histoire de Sin City a été tourné à Austin, au Texas, dans<br />
<strong>le</strong>s quartiers généraux de Rodriguez. Soucieux de respecter<br />
scrupu<strong>le</strong>usement la bande <strong>des</strong>sinée de Frank Mil<strong>le</strong>r, on filma<br />
dans <strong>des</strong> studios vi<strong>des</strong>, devant <strong>des</strong> écrans verts, ce qui a permis<br />
aux arrière-plans gorgés d’effets spéciaux d’être ajoutés<br />
par la suite.<br />
Fils de pub<br />
Rare phénomène pour un acteur hollywoodien (sauf en<br />
Asie), Clive Owen donne aussi dans la publicité. BMW <strong>le</strong> met<br />
en vedette dans une série de huit films publicitaires<br />
branchés, signés par <strong>des</strong> réalisateurs de renom tels Ang Lee<br />
(Hulk), Wong Kar-Wai (2046) et John Woo (Mission: impossib<strong>le</strong><br />
2). Cette juxtaposition de voitures luxueuses et du charme<br />
sophistiqué de l’acteur renforce la rumeur voulant qu’on <strong>le</strong><br />
pressente pour devenir <strong>le</strong> prochain James Bond. Il continue<br />
de démentir une tel<strong>le</strong> assertion: «Ce que j’en pense? répondil<br />
en riant tout bas. Je n’y pense pas vraiment. Je n’y pense<br />
jamais. Le bruit au sujet de James Bond court depuis un<br />
moment. C’est tout. J’ai appris depuis longtemps à ne pas<br />
perdre mon temps à m’attarder à ces choses-là.»<br />
Entre-temps, Owen préfère vivre une vie tranquil<strong>le</strong> à<br />
Londres, loin <strong>des</strong> projecteurs, auprès de sa femme, l’actrice<br />
Sarah Jane Fenton et de <strong>le</strong>urs deux jeunes fil<strong>le</strong>s. Comme un<br />
agent secret en attente de sa prochaine mission…<br />
Propos recueillis par Bob Thompson
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Une collaboration de<br />
LE FORFAIT « LE SURVENANT »<br />
COMPREND :<br />
• une nuitée pour deux personnes<br />
en occupation doub<strong>le</strong> à l'Auberge<br />
de la Rive dans la région de Sorel-Tracy<br />
• <strong>le</strong> souper et <strong>le</strong> petit-déjeuner<br />
• une paire de bil<strong>le</strong>ts de croisière<br />
dans <strong>le</strong>s î<strong>le</strong>s de Sorel<br />
• une paire de bil<strong>le</strong>ts au Théâtre du<br />
Chenal-du-Moine<br />
• un panier de produits régionaux<br />
• une paire de jumel<strong>le</strong>s pour ne rien<br />
manquer <strong>des</strong> merveil<strong>le</strong>s de la<br />
biosphère du Lac-Saint-Pierre<br />
reconnue par l'UNESCO<br />
• un laissez-passer doub<strong>le</strong> pour <strong>le</strong> film<br />
• la trame sonore du film<br />
• <strong>le</strong> livre de Germaine Guèvremont<br />
« Le Survenant ».<br />
*L’ensemb<strong>le</strong>-cadeau <strong>com</strong>prend <strong>le</strong> livre, la trame<br />
sonore et un laissez-passer doub<strong>le</strong>.<br />
La page promotionnel<strong>le</strong> est publiée dans <strong>le</strong> magazine<br />
FAMOUS QUÉBEC du mois d’avril 2005. Le tirage<br />
aura lieu <strong>le</strong> 25 avril 2005. Les règ<strong>le</strong>ments de la promotion<br />
sont disponib<strong>le</strong>s chez Alliance Atlantis Vivafilm.
à | la | carte |<br />
Cesoir,<br />
on star!<br />
Vous êtes en charmante <strong>com</strong>pagnie dans un chic restaurant de la Main. Tout à coup, bran<strong>le</strong>-bas de<br />
<strong>com</strong>bat: votre serveur s’approche et vous intime l’ordre de déguerpir. Que se passe-t-il? Un incendie?<br />
Un tsunami? Non, c’est Robert De Niro qui a choisi de piquer votre tab<strong>le</strong>. I MATHIEU ST-ONGE<br />
Restaurant Globe PHOTOS: CHLOÉ DULUDE POUR FAMOUS QUÉBEC<br />
famous québec 34 | avril 2005<br />
Bienvenue dans l’univers merveil<strong>le</strong>ux <strong>des</strong> restaurants<br />
movie-friendly de Montréal. Ainsi appel<strong>le</strong>-t-on – jargon<br />
oblige – une poignée d’établissements branchés qui<br />
traitent <strong>le</strong>s vedettes hollywoodiennes aux petits oignons. Mais<br />
attention: on retrouve aussi dans la métropo<strong>le</strong> quelques institutions<br />
à la fois haut de gamme et «anti-glamour» que <strong>le</strong>s<br />
<strong>stars</strong> ne dédaignent pas pour autant.<br />
RESTO-DISCO-LOUNGE: <strong>com</strong>me Paris et New York<br />
Véritab<strong>le</strong>s références en matière de jet-set, <strong>le</strong> Globe et <strong>le</strong><br />
Buona Notte ont acquis au fil <strong>des</strong> ans de soli<strong>des</strong> réputations<br />
auprès <strong>des</strong> gens de l’industrie hollywoodienne. De Leonardo<br />
DiCaprio à Kevin Spacey, en passant par Hal<strong>le</strong> Berry et<br />
Penélope Cruz, peu de <strong>stars</strong> de passage à Montréal oublient<br />
d’al<strong>le</strong>r faire la fête dans l’un ou l’autre de ces lieux de prestige<br />
de la Main.<br />
Ce qui attire tant cette célébrissime clientè<strong>le</strong>? Tout est mis<br />
en œuvre pour plaire aux étoi<strong>le</strong>s du septième art: ils y retrouvent<br />
la même ambiance festive qu’à Londres, New York ou<br />
Paris. Car ces réputés établissements sont à l’image <strong>des</strong><br />
vedettes qui <strong>le</strong>s fréquentent: ils savent jouer sur plusieurs<br />
tab<strong>le</strong>aux. Restaurants à la cuisine raffinée en début de soirée,<br />
ils se métamorphosent peu à peu en bar lounge, proposant<br />
meil<strong>le</strong>urs DJs live, piste de danse endiablée et éclairage coloré.<br />
Experts consacrés dans l’art de plaire aux plus excentriques,<br />
<strong>le</strong> Buona Notte et <strong>le</strong> Globe opèrent d’emblée une<br />
stricte sé<strong>le</strong>ction de la clientè<strong>le</strong> appelée à fréquenter, ne<br />
serait-ce qu’un instant, <strong>le</strong> cerc<strong>le</strong> très restreint et convoité <strong>des</strong><br />
dieux hollywoodiens. Il n’est d’ail<strong>le</strong>urs pas rare que <strong>des</strong><br />
gar<strong>des</strong> du corps undercover soient assis aux tab<strong>le</strong>s environnantes<br />
pour veil<strong>le</strong>r à la sécurité et à la tranquillité de<br />
Monsieur Aff<strong>le</strong>ck ou de Madame Barrymore. Et si ces<br />
derniers ont un retard de trois heures sur <strong>le</strong>ur réservation à<br />
cause d’un pépin sur <strong>le</strong> plateau de tournage, soyez sûrs que<br />
<strong>le</strong> maître d’hôtel ne <strong>le</strong>ur fera pas de scène…<br />
Les clubs movie-friendly ne manquent jamais à <strong>le</strong>ur devoir<br />
d’hôtes. Au Buona Notte, on se plie aux goûts particuliers de<br />
Robert De Niro qui affectionne une mozzarella au lait de bufflonne<br />
que l’on fait venir d’Italie spécia<strong>le</strong>ment pour lui. Le<br />
Globe n’est pas en reste: on y fait <strong>des</strong> pieds et <strong>des</strong> mains pour<br />
contenter la végétarienne invétérée Ash<strong>le</strong>y Judd qui se fait<br />
toujours un devoir de <strong>com</strong>mander ce qui n’est pas au menu.
Voulant répéter et étendre <strong>le</strong>ur formu<strong>le</strong> à succès ail<strong>le</strong>urs en<br />
vil<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s propriétaires du Globe et du Buona Notte ont depuis<br />
donné naissance au chic Time Supper Club dans <strong>le</strong> Vieux<br />
Montréal ainsi qu’au non moins huppé Rosalie, où l’on a récemment<br />
pu voir festoyer la nouvel<strong>le</strong> coqueluche d’Hollywood<br />
Hugh Jackman. Un seul autre resto-disco-lounge digne de ce<br />
nom semb<strong>le</strong> échapper à ce monopo<strong>le</strong>: <strong>le</strong> fameux Newtown<br />
appartenant à Jacques Vil<strong>le</strong>neuve, notre vedette à nous.<br />
HAUT DE GAMME ANTI-GLAMOUR: spécialité montréalaise<br />
Si certains grands restaurants n’ont rien à faire <strong>des</strong> chichis et<br />
<strong>des</strong> flaflas, cela n’a jamais empêché un Tom Cruise ou une<br />
Jodie Foster d’y réserver une tab<strong>le</strong>, bien au contraire. Car<br />
nombreuses sont <strong>le</strong>s <strong>stars</strong> qui, après une journée de tournage,<br />
préfèrent vivre une authentique expérience culinaire<br />
plutôt que d’al<strong>le</strong>r se faire étince<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s pail<strong>le</strong>ttes jusqu’aux<br />
petites heures du matin. Et pour cel<strong>le</strong>s-là, la métropo<strong>le</strong> possède<br />
quelques atouts gastronomiques dont <strong>le</strong>s réputations<br />
ont traversé <strong>le</strong>s frontières.<br />
Il peut toutefois arriver aux vedettes <strong>le</strong>s plus adulées d’y<br />
recevoir quelques franches <strong>le</strong>çons d’humilité. Encore récemment,<br />
<strong>le</strong> très vénérab<strong>le</strong> Toqué! aurait refusé de donner à la<br />
dernière minute une tab<strong>le</strong> à la diva Fanny Ardant: Madame<br />
n’avait qu’à réserver à l’avance <strong>com</strong>me tout <strong>le</strong> monde,<br />
vedettes <strong>com</strong>prises. Mais la palme d’or de l’anti-glamour va<br />
sans l’ombre d’un doute au très classique L’Express. Aucune<br />
folie égocentrique d’acteurs en mal d’attention n’y est<br />
tolérée. George Clooney et Samuel L. Jackson, entre autres<br />
<strong>stars</strong> qui s’y sont sustentées, y reçoivent la même attention<br />
que vous et moi.<br />
Restaurant L’Express<br />
Restaurant Buona Notte<br />
famous québec 35 | avril 2005<br />
Autre secret bien gardé: la Maison de Pierre du Calvet. Ce<br />
bâtiment historique transformé en auberge-restaurant n’a<br />
jamais cessé d’attirer <strong>le</strong>s personnalités <strong>le</strong>s plus hautes en<br />
cou<strong>le</strong>ur. Peu chaude aux soirées disco lounge, Angelina Jolie<br />
en a fait son lieu de prédi<strong>le</strong>ction entre ses journées de tournage<br />
pour Le Vo<strong>le</strong>ur de vies. L’authenticité de la Maison et la<br />
cuisine personnalisée de son chef ont éga<strong>le</strong>ment fait craquer<br />
<strong>le</strong>s plus grands, du pointil<strong>le</strong>ux Robert De Niro au défunt<br />
Marlon Brando.<br />
Parlant de fine cuisine personnalisée, on ne peut passer à<br />
côté du Da Emma et du Da Vinci, deux restaurants inscrits<br />
dans la plus pure tradition de la gastronomie italienne. Johnny<br />
Depp a tel<strong>le</strong>ment apprécié son expérience au Da Emma qu’il<br />
a invité <strong>le</strong>s propriétaires à visiter <strong>le</strong> plateau de tournage de<br />
Fenêtre secrète. D’ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> Da Vinci serait davantage italianfriendly<br />
que movie-friendly. La preuve? Habituel<strong>le</strong>ment fermé <strong>le</strong><br />
dimanche, ce ristorante s’est récemment empressé d’ouvrir ses<br />
portes et ses fourneaux pour contenter un seul client. Devinez<br />
qui? Eh oui, Robert De Niro!<br />
TOP 5 - RESTOS STAR-FRIENDLY<br />
Buona Notte (3518 boul. Saint-Laurent)<br />
Rosalie (1232 rue de la Montagne)<br />
Globe (3455 boul. Saint-Laurent)<br />
Newtown (1476 rue Crescent)<br />
Time Supper Club (997 rue Saint-Jacques Ouest)<br />
TOP 5 - HAUT DE GAMME ANTI-GLAMOUR<br />
L’Express (3927 rue Saint-Denis)<br />
La Maison de Pierre du Calvet (405 rue de Bonsecours)<br />
Toqué! (900 place Jean-Paul Riopel<strong>le</strong>)<br />
Da Emma (777 rue de la Commune)<br />
Da Vinci (1180 rue Bishop)
mode |<br />
Burberry, printemps-été 2005<br />
famous québec 36 | avril 2005<br />
PHOTO: LIVIO VALERIO / KEYSTONE PRESS<br />
La<br />
mâ<strong>le</strong><br />
éducation<br />
Allons, messieurs: plus d’excuses!<br />
Avec <strong>le</strong>s tendances<br />
estiva<strong>le</strong>s qui fi<strong>le</strong>nt dans toutes<br />
<strong>le</strong>s directions, même <strong>le</strong>s plus<br />
vendus aux sempiternels<br />
«gougounes-bermudascamiso<strong>le</strong>»<br />
y trouveront <strong>le</strong>ur<br />
<strong>com</strong>pte. Petit guide stylistique<br />
pour hommes en détresse.<br />
I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ<br />
Il y a une dizaine d’années, Kurt<br />
Cobain revêtait une robe afin de<br />
pimenter une performance de<br />
Nirvana. Sidéré, <strong>le</strong> <strong>des</strong>igner Marc<br />
Jacobs en venait alors à la conclusion<br />
qu’absolument n’importe quoi –<br />
même une toi<strong>le</strong>tte féminine – pouvait<br />
fringuer un homme de manière élégante.<br />
À condition, bien sûr, d’assortir<br />
<strong>le</strong> bon mec au bon accoutrement.<br />
Voilà qui résume bien <strong>le</strong> vent de<br />
folie qui souff<strong>le</strong> sur la saison<br />
printemps-été 2005. Du glam rock<br />
(Dior, D&G) aux preppies (Paul Smith,<br />
Burberry), en passant par <strong>le</strong> rose (Jil<br />
Sander), <strong>le</strong> blanc (Va<strong>le</strong>ntino) et <strong>le</strong><br />
chapeau (Prada, Armani), n’importe<br />
qui peut s’habil<strong>le</strong>r avec n’importe<br />
quoi. Seu<strong>le</strong> consigne: savoir doser<br />
pour ne pas verser dans <strong>le</strong> ridicu<strong>le</strong>.<br />
Sinon, on s’arme d’un peu d’imagination<br />
et, de grâce, on laisse <strong>le</strong> t-shirt<br />
Budweiser à la maison…<br />
En technicolor<br />
Cessons d’avoir peur et pensons en<br />
cou<strong>le</strong>urs: <strong>le</strong>s teintes franches font un<br />
retour en force et l’on serait fou de s’en<br />
passer. En rayures vibrantes sur <strong>le</strong>s<br />
polos, en tartans vifs sur <strong>le</strong>s pantalons<br />
ou en nuances voyantes sur <strong>le</strong>s<br />
mocassins, <strong>le</strong>s pigments se déclinent<br />
dans presque tous <strong>le</strong>s tons pour donner<br />
un look à craquer de «p’tit-gars-pastrop-sage».
Glamour glam rock<br />
Bon, d’accord: la pa<strong>le</strong>tte arc-en-ciel n’est pas pour tout <strong>le</strong><br />
monde. Heureusement pour <strong>le</strong>s amateurs de noir, certains créateurs<br />
continuent de piger dans <strong>le</strong> glam rock <strong>des</strong> années 1980.<br />
Hedi Slimane, directeur artistique chez Dior Homme, emprunte<br />
même au grunge <strong>des</strong> années 1990: silhouette et jeans étroits,<br />
manteaux raccourcis en cuir, t-shirts vintage que l’on préfère<br />
dans <strong>le</strong>s teintes foncées et longs foulards en tricot qui ajoutent<br />
une touche romantique à l’ensemb<strong>le</strong>. Pour une allure de dandy<br />
savamment négligée, on <strong>com</strong>mence par une chemise que l’on<br />
laisse dépasser à moitié du pantalon, on enfi<strong>le</strong> un veston tuxedo<br />
et, cerise sur <strong>le</strong> sunday, on <strong>com</strong>plète avec une bouc<strong>le</strong> défaite.<br />
Beck n’a qu’à bien se tenir.<br />
La vie en rose<br />
Pourquoi pensez-vous que la fameuse Panthère a connu tant de<br />
succès? Ce n’est pas pour rien que l’on en fait même un remake:<br />
<strong>le</strong> rose est partout! Pour s’imprégner de l’air du temps, ajoutonsen<br />
une touche sur nos <strong>com</strong>p<strong>le</strong>ts sévères. Cravates, chemises,<br />
vestons et même sur <strong>le</strong>s chaussures: vous serez cool jusqu’au<br />
bout <strong>des</strong> épines.<br />
Preppy? Youppi!<br />
Les inconditionnels de La Société <strong>des</strong> poètes disparus vont en<br />
jubi<strong>le</strong>r de plaisir. Le look écolier s’offre un retour fracassant avec,<br />
<strong>com</strong>me porte-étendards, <strong>le</strong>s griffes Burberry et Paul Smith qui<br />
réinventent <strong>le</strong>s classiques<br />
du preppy britannique:<br />
chemises à larges rayures<br />
colorées, vestons voyants,<br />
pantalons cintrés et tricots<br />
old school. Pour finir, on se<br />
noue une cravate blanche<br />
autour du cou, on se glisse<br />
un cartab<strong>le</strong> sous <strong>le</strong> bras et<br />
on lisse ses cheveux avec<br />
un peu de brillantine pour<br />
une allure parfaitement<br />
studieuse.<br />
Denim,<br />
denim, denim<br />
Soupir de soulagement: nul<br />
besoin de balancer son<br />
vieux jeans confortab<strong>le</strong> à la<br />
poubel<strong>le</strong>. Cet été, <strong>le</strong>s créateurs<br />
Domenico Dolce et<br />
Stefano Gabbana ont décidé<br />
de prouver une fois de plus<br />
que <strong>le</strong> denim ne se démode<br />
pas. Vintage, roulé<br />
jusqu’aux genoux, lavé à la<br />
pierre ou usé à la corde, <strong>le</strong><br />
jeans affirme une fois de<br />
plus sa suprématie. Chez<br />
D&G, on <strong>le</strong> porte avec un<br />
polo, un chandail matelot,<br />
un blazer b<strong>le</strong>u ou en cuir<br />
tanné avec une inscription I<br />
Marc by Marc Jacobs Love Denim.<br />
PHOTO: ANDREW MATUSIK / WIREIMAGE.COM<br />
PHOTO: RANDY BROOKE / WIREIMAGE.COM<br />
famous québec 37 | avril 2005<br />
Michael Kors<br />
Chapeau!<br />
Tête à chapeau ou pas, c’est l’incontournab<strong>le</strong> de la saison. Que<br />
l’on préfère <strong>le</strong> sty<strong>le</strong> Al Capone de Prada, <strong>le</strong> pêcheur d’Armani<br />
ou <strong>le</strong> béret de Miu Miu, il est partout. Et puis, connaissez-vous<br />
une meil<strong>le</strong>ure façon pour se protéger d’une insolation?
shopping |<br />
Lesheures<br />
Le premier dimanche d’avril n’est pas seu<strong>le</strong>ment la journée officiel<strong>le</strong><br />
du changement d’heure, c’est aussi cel<strong>le</strong> du changement<br />
de montre! Et c’est tant mieux. Car s’il est vrai qu’il serait plus<br />
Ouh la la! Les années 1930 s’offrent<br />
un retour à la fois glamour et<br />
sexy avec la Malice Dior D’Trick.<br />
Le génie de la célèbre griffe<br />
parisienne s’illustre une fois de<br />
plus avec cette montre sertie d’un<br />
rang de per<strong>le</strong>s détachab<strong>le</strong> qui,<br />
selon <strong>le</strong>s occasions, peut aussi<br />
être porté seul (1 115 $, disponib<strong>le</strong><br />
chez Birks et certains bijoutiers).<br />
En collaboration avec Tiger Woods, TAG Heuer a élaboré une<br />
montre spécia<strong>le</strong>ment conçue pour <strong>le</strong>s golfeurs professionnels<br />
(ou ceux qui prétendent l’être). Faite de titane, d’acier inoxydab<strong>le</strong><br />
et de silicone ultra-légers, el<strong>le</strong> porte <strong>le</strong> logo de Tiger<br />
Woods sur <strong>le</strong> cadran et, <strong>com</strong>b<strong>le</strong> de bonheur, sa signature au<br />
dos du boîtier (1 495 $ en édition limitée, tagheuer.<strong>com</strong> pour <strong>le</strong>s<br />
points de vente).<br />
famous québec 38 | avril 2005<br />
sage – et beaucoup plus économique – d’avancer l’heure sur la<br />
montre que l’on possède déjà, il y a toujours une bonne excuse<br />
pour s’en procurer une nouvel<strong>le</strong>. I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ<br />
L’élégance façon DKNY: brace<strong>le</strong>t en acier inoxydab<strong>le</strong>,<br />
cadran noir et aiguil<strong>le</strong>s argent. On <strong>com</strong>plète avec un<br />
tail<strong>le</strong>ur acheté chez Chanel… ou chez Winners, selon<br />
son budget (160 $, disponib<strong>le</strong> chez La Baie, Sears et certains<br />
bijoutiers indépendants).<br />
Avec cette Tandem de Roots, votre<br />
homme pourra toujours vous donner<br />
l'heure juste... à la canadienne!<br />
Brace<strong>le</strong>t de cuir aussi disponib<strong>le</strong> en<br />
brun (150 $, boutiques Roots).<br />
L’esprit rebel<strong>le</strong> à<br />
même son<br />
poignet! La<br />
Dior 66 est toute<br />
indiquée pour<br />
cel<strong>le</strong>s qui<br />
préfèrent la motocyc<strong>le</strong>tte<br />
au carrosse<br />
de<br />
Cendrillon, tout en<br />
conservant une<br />
touche de luxe qui<br />
ferait frémir <strong>le</strong><br />
prince de Gal<strong>le</strong>s.<br />
Il n’y a pas de<br />
doute: on adore<br />
Dior! (1 055 $,<br />
disponib<strong>le</strong> chez<br />
Birks et certains<br />
bijoutiers).<br />
Avec ses accents vert<br />
lime et son brace<strong>le</strong>t en<br />
cuir gaufré, cette montre<br />
DKNY est l’accessoire<br />
idéal pour tous vos cocktails<br />
estivaux. À agencer<br />
avec un martini ou une<br />
flûte de champagne<br />
(145 $, disponib<strong>le</strong><br />
chez La Baie,<br />
Sears et certains<br />
bijoutiers<br />
indépendants).
Toute en tons pastel, cette<br />
jolie Burberry souff<strong>le</strong>ra la<br />
délicatesse sur votre<br />
garde-robe estiva<strong>le</strong> en<br />
entier (485 $, disponib<strong>le</strong><br />
chez Holt Renfrew et certains<br />
bijoutiers).<br />
À l’occasion du 40 e anniversaire<br />
de la fameuse Carrera qui a fait<br />
sa réputation, TAG Heuer lançait<br />
l’an dernier une réédition de cette<br />
montre mythique disponib<strong>le</strong> en<br />
deux modè<strong>le</strong>s. Ici: tachymètre noir<br />
avec <strong>com</strong>pteurs argent sur cadran<br />
noir (3 300 $, tagheuer.<strong>com</strong> pour <strong>le</strong>s<br />
points de vente).<br />
Fatiguée de la vieil<strong>le</strong> Timex de<br />
votre copain? Vous pouvez la<br />
balancer à la poubel<strong>le</strong>: cette<br />
Diesel la remplacera à merveil<strong>le</strong><br />
avec son brace<strong>le</strong>t en<br />
cuir noir et son cadran phosphorescent<br />
(165 $, disponib<strong>le</strong><br />
chez La Baie, Sears et certains<br />
bijoutiers).<br />
Avec ce chronographe<br />
Burberry, plus d’excuse pour<br />
arriver en retard. Et tant qu’à<br />
être ponctuel<strong>le</strong>, autant l’être<br />
avec classe: son brace<strong>le</strong>t en cuir<br />
et en lainage tressé vous donnera<br />
juste ce qu’il faut de chic<br />
néo-hippie pour impressionner<br />
(825 $, disponib<strong>le</strong> chez Holt<br />
Renfrew et certains bijoutiers).<br />
famous québec 39 | avril 2005<br />
Un in-con-tourna-b<strong>le</strong><br />
pour toutes <strong>le</strong>s fashionistas<br />
qui se respectent, ce<br />
brace<strong>le</strong>t en argent sterling<br />
Burberry <strong>com</strong>pte <strong>dix</strong> breloques<br />
(dont <strong>le</strong> fameux «B» de la maison),<br />
en plus d’un petit cadran<br />
portatif. L’heure du raffinement a<br />
sonné (695 $, disponib<strong>le</strong> chez Holt<br />
Renfrew et certains bijoutiers).
eauté |<br />
PHOTO: WIREIMAGE.COM<br />
Les paparazzis immortalisent <strong>le</strong> moindre<br />
de ses pas: Jennifer mange.<br />
Jennifer rit. Jennifer sort avec Brad.<br />
Jennifer laisse Brad. Indéniab<strong>le</strong>ment,<br />
Aniston fascine l’Amérique.<br />
Née en Califonie d’une famil<strong>le</strong> d’origine<br />
grecque, l’actrice de 36 ans a<br />
<strong>com</strong>mencé à étudier <strong>le</strong> jeu à l’âge tendre<br />
de 11 ans. Sacrée reine du petit<br />
écran pour son rô<strong>le</strong> dans Friends en<br />
1994, el<strong>le</strong> part à la conquête du septième<br />
art quatre ans plus tard. Les rô<strong>le</strong>s<br />
s’enchaînent: L’Object de mon affection,<br />
Rock Star, The Good Girl, Bruce <strong>le</strong> tout puissant<br />
et Polly et moi. Pas de frasque, pas de<br />
grand éclat, mais un enthousiasme évident<br />
de la part du public américain –<br />
<strong>des</strong> femmes notamment – qui trouvent<br />
chez Aniston une beauté accessib<strong>le</strong> et<br />
une simplicité désarmante.<br />
Qui n’a pas un jour découpé une<br />
photo de la bel<strong>le</strong> et demandé à son coiffeur<br />
de faire de sa tête une réplique<br />
identique de cel<strong>le</strong> de l’actrice? Baptisée<br />
The Rachel Cut, la coiffure d’Aniston a<br />
fait l’envie de toutes dès <strong>le</strong>s tous débuts<br />
de Friends.<br />
Malgré la mort de la série, notre inclination<br />
pour Jennifer et son look de girl<br />
ttitude<br />
Aniston<br />
next door semb<strong>le</strong> se poursuivre. Égérie<br />
de la sobriété, l’actrice n’hésite pas à<br />
arborer <strong>le</strong> jeans et la<br />
gougoune <strong>le</strong>s soirs<br />
de gala. S’il <strong>le</strong> faut,<br />
c’est Prada, Chanel,<br />
Dolce & Gabbana,<br />
Helmut Lang ou<br />
Calvin K<strong>le</strong>in, mais<br />
seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s<br />
Qui a dit que <strong>le</strong> sty<strong>le</strong><br />
morceaux <strong>le</strong>s plus simp<strong>le</strong>s de la col<strong>le</strong>c-<br />
n’était pas qu’une question tion. Et <strong>des</strong> lignes douces et naturel<strong>le</strong>s,<br />
d’attitude? I EMILIE VILLENEUVE<br />
s’il vous plaît. Et pendant qu’on y est,<br />
<strong>des</strong> noirs, <strong>des</strong> camaïeux et <strong>des</strong> blancs,<br />
de préférence.<br />
Bref, en voici une que <strong>le</strong> retour en<br />
force du débardeur blanc doit réjouir.<br />
Voilà déjà deux ans qu’el<strong>le</strong> l’apprête à<br />
toutes <strong>le</strong>s sauces. La suggestion Famous<br />
Québec pour adopter l’Aniston attitude?<br />
Le tank à bretel<strong>le</strong>s croisées American<br />
Apparel que l’on porte en toute occasion.<br />
Un peu d’autobronzant, une<br />
couche de mascara brun-noir (Pro Lash,<br />
faux cils pro de MAC), un simp<strong>le</strong> gloss<br />
sur <strong>le</strong>s lèvres et <strong>le</strong> tour est joué. Il ne<br />
vous manque plus qu’une <strong>des</strong>tination.<br />
Pourquoi pas <strong>le</strong> cinoche? Dès <strong>le</strong> 15<br />
avril, Jennifer Aniston tient <strong>le</strong> haut de<br />
l’affiche dans Rumour Has It, aux côtés<br />
de Mark Ruffalo, Kevin Costner et<br />
Kathy Bates.<br />
famous québec 40 | avril 2005
eauté |<br />
PHOTO: WIREIMAGE.COM<br />
Les paparazzis immortalisent <strong>le</strong> moindre<br />
de ses pas: Jennifer mange.<br />
Jennifer rit. Jennifer sort avec Brad.<br />
Jennifer laisse Brad. Indéniab<strong>le</strong>ment,<br />
Aniston fascine l’Amérique.<br />
Née en Califonie d’une famil<strong>le</strong> d’origine<br />
grecque, l’actrice de 36 ans a<br />
<strong>com</strong>mencé à étudier <strong>le</strong> jeu à l’âge tendre<br />
de 11 ans. Sacrée reine du petit<br />
écran pour son rô<strong>le</strong> dans Friends en<br />
1994, el<strong>le</strong> part à la conquête du septième<br />
art quatre ans plus tard. Les rô<strong>le</strong>s<br />
s’enchaînent: L’Object de mon affection,<br />
Rock Star, The Good Girl, Bruce <strong>le</strong> tout puissant<br />
et Polly et moi. Pas de frasque, pas de<br />
grand éclat, mais un enthousiasme évident<br />
de la part du public américain –<br />
<strong>des</strong> femmes notamment – qui trouvent<br />
chez Aniston une beauté accessib<strong>le</strong> et<br />
une simplicité désarmante.<br />
Qui n’a pas un jour découpé une<br />
photo de la bel<strong>le</strong> et demandé à son coiffeur<br />
de faire de sa tête une réplique<br />
identique de cel<strong>le</strong> de l’actrice? Baptisée<br />
The Rachel Cut, la coiffure d’Aniston a<br />
fait l’envie de toutes dès <strong>le</strong>s tous débuts<br />
de Friends.<br />
Malgré la mort de la série, notre inclination<br />
pour Jennifer et son look de girl<br />
ttitude<br />
Aniston<br />
next door semb<strong>le</strong> se poursuivre. Égérie<br />
de la sobriété, l’actrice n’hésite pas à<br />
arborer <strong>le</strong> jeans et la<br />
gougoune <strong>le</strong>s soirs<br />
de gala. S’il <strong>le</strong> faut,<br />
c’est Prada, Chanel,<br />
Dolce & Gabbana,<br />
Helmut Lang ou<br />
Calvin K<strong>le</strong>in, mais<br />
seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s<br />
Qui a dit que <strong>le</strong> sty<strong>le</strong><br />
morceaux <strong>le</strong>s plus simp<strong>le</strong>s de la col<strong>le</strong>c-<br />
n’était pas qu’une question tion. Et <strong>des</strong> lignes douces et naturel<strong>le</strong>s,<br />
d’attitude? I EMILIE VILLENEUVE<br />
s’il vous plaît. Et pendant qu’on y est,<br />
<strong>des</strong> noirs, <strong>des</strong> camaïeux et <strong>des</strong> blancs,<br />
de préférence.<br />
Bref, en voici une que <strong>le</strong> retour en<br />
force du débardeur blanc doit réjouir.<br />
Voilà déjà deux ans qu’el<strong>le</strong> l’apprête à<br />
toutes <strong>le</strong>s sauces. La suggestion Famous<br />
Québec pour adopter l’Aniston attitude?<br />
Le tank à bretel<strong>le</strong>s croisées American<br />
Apparel que l’on porte en toute occasion.<br />
Un peu d’autobronzant, une<br />
couche de mascara brun-noir (Pro Lash,<br />
faux cils pro de MAC), un simp<strong>le</strong> gloss<br />
sur <strong>le</strong>s lèvres et <strong>le</strong> tour est joué. Il ne<br />
vous manque plus qu’une <strong>des</strong>tination.<br />
Pourquoi pas <strong>le</strong> cinoche? Dès <strong>le</strong> 15<br />
avril, Jennifer Aniston tient <strong>le</strong> haut de<br />
l’affiche dans Rumour Has It, aux côtés<br />
de Mark Ruffalo, Kevin Costner et<br />
Kathy Bates.<br />
famous québec 40 | avril 2005
dvd | vidéo |<br />
PETIT ÉCRAN<br />
Notre petit guide de ce que vous devez voir et avoir<br />
5 A VRIL<br />
ELEKTRA<br />
AVEC: Jennifer Garner, Terence Stamp<br />
RÉALISÉ PAR Rob Bowman<br />
Une meurtrière a pour mission de liquider<br />
un père et sa fil<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> se lie plutôt d’amitié<br />
avec eux et <strong>le</strong>s protège d’assassins sanguinaires.<br />
Suite très attendue de Daredevil.<br />
SPANGLISH:<br />
J’EN PERDS MON LATIN<br />
AVEC: Adam Sand<strong>le</strong>r, Téa Leoni<br />
RÉALISÉ PAR James L. Brooks<br />
Une jeune Mexicaine immigre aux États-<br />
Unis et se déniche un boulot de gouvernante<br />
dans une famil<strong>le</strong> troublée.<br />
12 A VRIL<br />
HÔTEL RWANDA<br />
AVEC: Don Chead<strong>le</strong>, Sophie Okonedo<br />
RÉALISÉ PAR Terry George<br />
Un hôtelier sauve la vie de milliers de<br />
Rwandais en <strong>le</strong>ur prêtant refuge lors du<br />
génocide de 1994. Performance à<br />
couper <strong>le</strong> souff<strong>le</strong> de Don Chead<strong>le</strong> dans<br />
ce film inspiré d’une histoire vraie.<br />
GÉNÉRATION CHUCKY<br />
AVEC: Jennifer Tilly, Brad Dourif<br />
RÉALISÉ PAR Don Mancini<br />
La petite terreur en salopette se rend à<br />
Hollywood et ramène (une fois de plus)<br />
ses parents à la vie. Cinquième film de<br />
LE RETOUR DE DANNY OCEAN<br />
famous québec 42 | avril 2005<br />
LA MAUVAISE ÉDUCATION<br />
AVEC: Gael Garcia Bernal, Javier Camara<br />
RÉALISÉ PAR Pedro Almodovar<br />
Deux garçons découvrent l’amour, <strong>le</strong> cinéma<br />
et la peur dans une éco<strong>le</strong> religieuse<br />
au début <strong>des</strong> années 1960. Présenté en<br />
ouverture du dernier festival de Cannes,<br />
ce film poursuit la tradition du génie<br />
créatif d’Almodovar au grand écran. Una<br />
película qui frappe. À voir!<br />
• CHEZ VOUS DÈS LE 12 AVRIL<br />
AVEC: George Clooney, Brad Pitt<br />
RÉALISÉ PAR Steven Soderbergh<br />
Trois ans après <strong>le</strong> braquage d’un casino de Las Vegas, un clan de vo<strong>le</strong>urs professionnels<br />
se fait prendre. Le propriétaire du casino dérobé tient à revoir la cou<strong>le</strong>ur de son<br />
argent… et rapidement!<br />
• CHEZ VOUS DÈS LE 12 AVRIL
la série et un incontournab<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s<br />
amateurs de Tilly et Chucky.<br />
LA PEUR DU LOUP<br />
AVEC: Kevin Bacon, Kyra Sedgwick<br />
RÉALISÉ PAR Nico<strong>le</strong> Kassell<br />
Après 12 ans d’incarcération pour<br />
pédophilie, un homme regagne sa liberté.<br />
Il mène une vie irréprochab<strong>le</strong>, mais<br />
doit faire face à ses anciens démons.<br />
19 A VRIL<br />
LA NAISSANCE<br />
AVEC: Nico<strong>le</strong> Kidman, Cameron Bright<br />
RÉALISÉ PAR Jonathan Glazer<br />
Une jeune veuve s’apprête à épouser un<br />
nouvel homme. Les choses se gâtent<br />
lorsqu’el<strong>le</strong> rencontre un garçon de <strong>dix</strong><br />
ans qui prétend être la réincarnation de<br />
son premier mari…<br />
LES DÉSASTREUSES AVENTURES<br />
DES ORPHELINS BAUDELAIRE<br />
AVEC: Jim Carrey, Meryl Streep<br />
RÉALISÉ PAR Brad Silberling<br />
Un onc<strong>le</strong> malveillant adopte ses trois<br />
neveux après la mort de <strong>le</strong>urs parents.<br />
Parce qu’il s’intéresse davantage à <strong>le</strong>ur<br />
fortune qu’à <strong>le</strong>ur bonheur, il <strong>le</strong>ur fait<br />
vivre une panoplie d’aventures abracadabrantes.<br />
Textes et recherche: Simon Côté<br />
LE SECRET DES POIGNARDS VOLANTS<br />
AVEC: Andy Lau, Ziyi Zhang<br />
RÉALISÉ PAR Zhang Yimou<br />
En 859, <strong>le</strong> gouvernement chinois doit lutter contre <strong>des</strong> rebel<strong>le</strong>s tenaces. Deux guerriers<br />
ont alors pour mission de capturer <strong>le</strong> chef du pire groupe ennemi. Acteurs brillants,<br />
scénario sensib<strong>le</strong>, casca<strong>des</strong> extrêmes et mouvements qui fendent l’air sont au<br />
rendez-vous. À couper <strong>le</strong> souff<strong>le</strong>!<br />
• CHEZ VOUS DÈS LE 19 AVRIL<br />
famous québec 43 | avril 2005<br />
BLADE 3: LA TRINITÉ<br />
AVEC: Wes<strong>le</strong>y Snipes, Kris Kristofferson<br />
RÉALISÉ PAR David S. Goyer<br />
Des vampires font croire au FBI que<br />
Blade massacre <strong>des</strong> humains. Une fois<br />
<strong>le</strong>s autorités à ses trousses, <strong>le</strong>s démons<br />
mordent dans l’occasion d’envahir la<br />
planète et de ressusciter <strong>le</strong> plus puissant<br />
d’entre eux: Dracula. Conclusion de la<br />
bloody trilogy.<br />
• CHEZ VOUS DÈS LE 26 AVRIL
musique |<br />
DUFF À HARVARD<br />
La vedette de Lizzie McGuire et Une histoire de Cendrillon, Hilary Duff, a été admise à l’université<br />
Harvard où el<strong>le</strong> étudiera… en ligne. Sur son site Internet, el<strong>le</strong> déclare d’ail<strong>le</strong>urs: «Je<br />
suis très excitée de retourner à l’éco<strong>le</strong>. Les cours en ligne sont très cool!» La blonde star<br />
pourra ainsi assister à ses classes même si el<strong>le</strong> est sur la route ou en tournage.<br />
TIERSEN À TOUTE ALLURE<br />
Depuis la parution de L’Absente, en 2001,<br />
Yann Tiersen n’a pas chômé. L’an dernier,<br />
il signait un album à quatre mains avec<br />
Shannon Wright; en 2003, il enregistrait<br />
un disque live et la trame sonore d’Au<br />
revoir Lénine! Malgré tous ces projets, <strong>le</strong><br />
musicien breton a trouvé <strong>le</strong> temps de travail<strong>le</strong>r<br />
sur du nouveau matériel et <strong>com</strong>plète<br />
actuel<strong>le</strong>ment la réalisation d’un<br />
disque doub<strong>le</strong> (CD et DVD), intitulé Les<br />
Retrouvail<strong>le</strong>s, qui devrait être prêt en mai.<br />
Pour se faire, <strong>le</strong> <strong>com</strong>positeur de la populaire<br />
musique du film Le Fabu<strong>le</strong>ux <strong>des</strong>tin<br />
d’Amélie Poulain s’est entouré <strong>des</strong><br />
meil<strong>le</strong>urs: Liz Fraser (Cocteau Twins), Jane<br />
NABI-ALEXANDRE CHARTIER PARLE DE PARFUMS,<br />
DE GARDES DU CORPS ET DE DIPLÔME EN LIGNE.<br />
Birkin, Dominique A et Myossec. Le DVD<br />
est quant à lui réalisé par Aurélie Duboy<br />
qui explique que «l’idée est de retranscrire<br />
tout <strong>le</strong> processus créatif de manière<br />
simp<strong>le</strong> et crue; <strong>le</strong> tout en plans séquence,<br />
quasi sans montage».<br />
BOB ET LA ZIZIQUE<br />
Dans la revue personnel<strong>le</strong> de son Never<br />
Ending Tour, Bob Dylan s’attaque vio<strong>le</strong>mment<br />
aux groupes rock contemporains et<br />
remet <strong>le</strong>ur pertinence en question.<br />
L’artiste de 63 ans écrit à <strong>le</strong>ur sujet: «Les<br />
groupes qui dominent présentement <strong>le</strong>s<br />
palmarès et que l’on encense <strong>com</strong>me <strong>le</strong>s<br />
sauveurs du rock’n’roll ne sont en fait que<br />
famous québec 44 | avril 2005<br />
<strong>des</strong> amateurs […]. Si j’étais né à <strong>le</strong>ur<br />
époque, je ne penserais même pas à faire<br />
de la musique. Je deviendrais probab<strong>le</strong>ment<br />
mathématicien ou architecte.»<br />
UN AIR DE FAMILLE<br />
Décidément, <strong>le</strong>s membres de la famil<strong>le</strong><br />
Jackson semb<strong>le</strong>nt déterminés à assurer une<br />
retraite confortab<strong>le</strong> à <strong>le</strong>urs avocats! Janet<br />
fait en effet l’objet d’une poursuite de 120<br />
millions de dollars pour «négligence dans<br />
l’embauche de ses gar<strong>des</strong> du corps».<br />
Léonard Salati affirme avoir été tabassé,<br />
étranglé et jeté dans <strong>le</strong>s escaliers par <strong>le</strong>s<br />
gar<strong>des</strong> du corps de Mme Jackson alors qu’il<br />
tentait de s’infiltrer dans la section V.I.P.<br />
du Marquee Club, à New York, pour remettre<br />
un message à la star. Le <strong>com</strong>b<strong>le</strong> dans<br />
toute cette histoire: l’homme avait véritab<strong>le</strong>ment<br />
été invité par la chanteuse!<br />
EFFLUVES DE STARS<br />
Après Céline Dion, Britney Spears et<br />
Jennifer Lopez, c’est au tour de la<br />
chanteuse canadienne Shania Twain de<br />
lancer sa fragrance. «Comme <strong>le</strong> fait une<br />
chanson, une odeur évoque un souvenir,<br />
crée une ambiance et inspire une émotion»,<br />
déclare la superstar du country qui a<br />
confié à la <strong>com</strong>pagnie Stetson Fragrances<br />
la tâche d’élaborer son parfum.<br />
SHOWS DEVANT<br />
Le 2 avril, <strong>le</strong>s New Found Glory enflammeront<br />
<strong>le</strong> Spectrum de Montréal.<br />
Les nostalgiques de la pop-é<strong>le</strong>ctro <strong>des</strong><br />
années 1980 ne voudront pas manquer<br />
<strong>le</strong> passage de Duran Duran <strong>le</strong> 6 avril<br />
prochain au Centre Bell.<br />
Le 7 avril, l’increvab<strong>le</strong> Cher et <strong>le</strong>s inimitab<strong>le</strong>s<br />
Village Peop<strong>le</strong> séviront ensemb<strong>le</strong><br />
sur la scène du Centre Bell.<br />
Ce sera <strong>le</strong> tour <strong>des</strong> récipiendaires du<br />
Grammy de la révélation de l’année,<br />
Maroon 5, à faire vibrer <strong>le</strong>s tympans de<br />
<strong>le</strong>urs fans au Centre Bell <strong>le</strong> 11 avril.<br />
La première gagnante d’American Idol,<br />
Kelly Clarkson, sera à la sal<strong>le</strong> Wilfrid<br />
Pel<strong>le</strong>tier de la Place <strong>des</strong> Arts <strong>le</strong> 21 avril.<br />
Nabi anime PLUS SUR COMMANDE sur <strong>le</strong>s on<strong>des</strong> de<br />
MusiquePlus du lundi au vendredi à 17 heures.
star | système |<br />
AVRIL<br />
2005<br />
| SIMONA LECLERC<br />
Taureau<br />
21 AVRIL >> 22 MAI<br />
Cessez de jong<strong>le</strong>r avec vos spéculations<br />
mora<strong>le</strong>s. De toute façon, vous ennuyez votre<br />
entourage avec vos concepts abstraits. Il est<br />
temps de re<strong>des</strong>cendre sur Terre, chers<br />
Taureaux. Prenez une vraie décision pour<br />
changer. COULEUR: chili con carne.<br />
Gémeau<br />
23 MAI >> 21 JUIN<br />
«Je ne suis pas plus intelligent que <strong>le</strong>s<br />
autres, disait Albert Einstein. Je ne fais<br />
que m’attarder plus longtemps aux problèmes.»<br />
Voilà ce qu’il faut faire, chers<br />
Gémeaux: se concentrer plus longuement<br />
sur <strong>le</strong>s difficultés... Croyez-moi. Les vraies<br />
solutions vous sauteront aux yeux.<br />
COULEUR: b<strong>le</strong>u méditation.<br />
Cancer<br />
22 JUIN >> 22 JUILLET<br />
À cette période de l’année, l’hémisphère<br />
Nord reçoit en moyenne 15 minutes de<br />
so<strong>le</strong>il supplémentaires par semaine. De<br />
quoi vous remonter <strong>le</strong> moral et vous pousser<br />
à ac<strong>com</strong>plir vos désirs <strong>le</strong>s plus profonds.<br />
L’été approche, très chers Cancers.<br />
Courage. COULEUR: mimosa bien alcoolisé.<br />
Lion<br />
23 JUILLET >> 22 AOÛT<br />
Si, un jour, vous devenez millionnaire ou<br />
si, dans 100 ans, une secte décide de<br />
vous vénérer <strong>com</strong>me son dieu, cela sera<br />
sans doute grâce aux questions que vous<br />
vous poserez ce mois-ci. Prenez votre<br />
temps: <strong>le</strong>s réponses changeront votre vie.<br />
COULEUR: hydromel.<br />
Vierge<br />
23 AOÛT >> 22 SEPTEMBRE<br />
Darwin avait raison: il n’y a que <strong>le</strong>s plus<br />
forts qui finissent par survivre. Continuez<br />
dans cette voie. Non seu<strong>le</strong>ment survivrezvous,<br />
vous dominerez! Voilà qui vous<br />
changera. COULEUR: poivre noir.<br />
Bélier<br />
21 MARS >> 20 AVRIL<br />
L’utilisation d’une tronçonneuse peut causer de sérieuses b<strong>le</strong>ssures si l’on ne sait pas<br />
s’en servir correctement. Même chose pour <strong>le</strong>s relations amoureuses. Apprenez l’art de<br />
vivre en coup<strong>le</strong>: cela vous évitera bien <strong>des</strong> ennuis. COULEUR: rouge passion.<br />
Roy Dupuis est né à Amos, <strong>le</strong> 21 avril 1963.<br />
Balance<br />
23 SEPTEMBRE >> 22 OCTOBRE<br />
Ce mois-ci, vous tirerez votre éping<strong>le</strong> du<br />
jeu grâce aux mots que vous ne prononcerez<br />
pas, grâce aux décisions que vous<br />
reporterez et grâce aux gestes que vous<br />
ne poserez pas. La contemplation est parfois<br />
la plus efficace <strong>des</strong> actions. Ne l’oubliez<br />
pas. COULEUR: brun encens.<br />
Scorpion<br />
23 OCTOBRE >> 21 NOVEMBRE<br />
Avril est un mois d’introspection. Et pour<br />
vous aider, vous entendrez souvent ce que<br />
<strong>le</strong>s gens pensent de vous au cours <strong>des</strong><br />
prochaines semaines. Attention toutefois<br />
à l’obésité de l’ego: rien de pire pour vous<br />
frapper la tête contre <strong>des</strong> cadrages de<br />
porte trop étroits. COULEUR: rose humilité.<br />
Sagittaire<br />
22 NOVEMBRE >> 22 DÉCEMBRE<br />
Britney Spears sera votre «Sagittaire du<br />
mois». Pas à cause de son excentricité, ni<br />
de son choix douteux de mari, mais bien<br />
parce que depuis quelque temps, el<strong>le</strong> se<br />
contrefiche de ce que <strong>le</strong>s gens peuvent<br />
penser d’el<strong>le</strong>. Faites pareil.<br />
COULEUR: bloody mary.<br />
famous québec 45 | avril 2005<br />
Capricorne<br />
23 DÉCEMBRE >> 20 JANVIER<br />
Comprenez-vous la différence entre <strong>le</strong>s<br />
concepts de répression et de suppression?<br />
Voyez la nuance: en réprimant <strong>le</strong>s choses,<br />
vous ne faites que <strong>le</strong>s remettre à plus<br />
tard. Essayez plutôt la suppression pure<br />
et simp<strong>le</strong> de vous soucis. Vous serez<br />
soulagé. COULEUR: brun.<br />
Verseau<br />
21 JANVIER >> 19 FÉVRIER<br />
Cessez de vous tourmenter! Ou alors <strong>le</strong>s<br />
ong<strong>le</strong>s que vous rongez si frénétiquement<br />
finiront par disparaître! Vous savez, une<br />
visite chez votre esthéticienne ne fait pas<br />
que soigner votre manucure français, el<strong>le</strong><br />
permet d’oublier momentanément vos<br />
soucis. Vous devriez essayer. COULEUR:blanc.<br />
Poissons<br />
20 FÉVRIER >> 20 MARS<br />
«Enivrez-vous, écrivait Baudelaire. De vin,<br />
de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais<br />
enivrez-vous!» Baudelaire n’était pas que<br />
<strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur représentant du mouvement<br />
symboliste, il savait aussi faire la fête.<br />
Suivez son exemp<strong>le</strong>: peut-être deviendrezvous<br />
une légende. COULEUR: champagne.
<strong>le</strong> | dernier | mot |<br />
PHOTO: WIREIMAGE.COM<br />
PARIS HILTON<br />
«Toute femme qui se respecte<br />
devrait avoir quatre animaux dans<br />
sa vie: un vison dans son placard,<br />
une jaguar dans son garage, un<br />
tigre dans son lit et un crétin qui<br />
paie pour tout.»<br />
famous québec 46 | avril 2005<br />
DIX<br />
STARS<br />
LÈVENT LE<br />
VOILE SUR LEUR<br />
VIE SEXUELLE<br />
KEVIN COSTNER «Lorsque j’étais plus jeune, je<br />
couchais toujours avec <strong>des</strong> sluts [sic]. Je ne dis pas cela<br />
méchamment. C’est un petit mot d’amour.»<br />
PAMELA ANDERSON «Faire l’amour en me réveillant<br />
m’a aidé à surmonter mes nausées matina<strong>le</strong>s. Je me suis rendue<br />
<strong>com</strong>pte que je pouvais être heureuse et vomir en même<br />
temps.»<br />
JIM CARREY «Donner du plaisir à quelqu’un d’autre,<br />
c’est beaucoup mieux que se satisfaire soi-même. Par contre,<br />
il est vrai que si l’on utilise sa main gauche, c’est <strong>com</strong>me si<br />
l’on était avec une autre personne.»<br />
ROBERT DOWNEY JR. «Plusieurs de mes amis me<br />
décrivent <strong>com</strong>me un bisexuel excentrique et ça me va. Je<br />
pense que tout <strong>le</strong> monde est bisexuel.»<br />
STING «Quand j’ai dit que j’avais fait l’amour pendant sept<br />
heures grâce au yoga tantrique, cela <strong>com</strong>prenait aussi <strong>le</strong><br />
temps passé au restaurant et au cinéma.»<br />
SOPHIA LOREN «Le sex appeal, c’est quelque chose<br />
que l’on ne possède qu’à 50 %. L’autre moitié, c’est la partie<br />
que <strong>le</strong>s gens croient que l’on a.»<br />
CATHERINE ZETA-JONES «La seu<strong>le</strong> chose<br />
meil<strong>le</strong>ure que de faire l’amour, c’est de faire l’amour en<br />
mangeant du chocolat.»<br />
FARRAH FAWCETT «Dieu a donné deux atouts aux<br />
femmes: l’intuition et la féminité. Utilisée correctement, la<br />
<strong>com</strong>binaison <strong>des</strong> deux a rendu la plupart <strong>des</strong> hommes que j’ai<br />
rencontrés <strong>com</strong>plètement fous.»<br />
PROPOS RECUEILLIS PAR SUSAN GRANGER<br />
Traduits de l’anglais par Jean-François Légaré
64 configurations <strong>des</strong> sièges, plancher utilitaire lavab<strong>le</strong> d’un coup d’éponge, et entrée auxiliaire pour <strong>le</strong>cteur<br />
MP3 ou autre support numérique. Le très polyva<strong>le</strong>nt E<strong>le</strong>ment de Honda. Jusqu’où ira-t-il pour vous ?<br />
Ensemb<strong>le</strong> Y à quatre roues motrices représenté. ©2005 Honda Canada Inc. honda.ca