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B. Kubler (1964, 1966, 1970), G. Dunoyer de Segonzac (1969) et J. Esquevin (1969, 1970).
Cette technique utilise la mesure de la cristallinité de l'illite et le rapport des deux
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premiers pics à 10 et 5 A pour évaluer l'intensité de la diagenèse et du métamorphisme
dans une formation. Nous avons reporté, sur le diagramme d'Esquevin (fig. 21) les résul­
tats d'analyse des 31 échantillons argileux provenant des coupes de Tichilît el Beida
(Ti), E-n-Deibîssa (En) et Toueijigjît (To) ; ces résultats peuvent s'interpréter comme
sui t :
Le groupe de Tichilît el Beida a subi des recristallisations diagénétiques for­
tes l'indice moyen, de l'ordre de 6, le place dans· le domaine inférieur de la diagenè­
se, alors que les échantillons des niveaux inférieurs prélevés à l'Ouest tombent dans
l'anchizone supérieure du fait probablement de l'enfouissement ou de la proximité du con­
tact majeur chevauchant des Mauritanides centrales avec l'avant-pays plissé. Ceci confir­
me les impressions de terrain et l'étude pétrograpfiique.
Cette phase est réduite dans le groupe de Ticfiilît el Beida essentiellement dé­
tritique. Elle est principalement représentée par de la silice dans les formations TEBS
et par des carbonates dans TEB 5, TEB 1.
Les carbonates se présentent en grains réguliers en L.M. de 20 à 40 11 dans les
petits lits et "miches" de calcaires sUteux de TEH: 1. La si·lice est sous forme de quartz
cryptocristallin dans les· sile-xites· argileuses ou de petits· cristaux automorphes, trans­
lucides, néoformés dans les siltstones,
Les sulfates font défaut. Les phosphates sont présents dans les silexi tes argi­
leuses soit à l'état diffus, soit bien cristallisés.
Le fer, sous forme de goethite, d'hématite, se présente en fines granulations
disséminées dans la roche.
Conclusions
Les caractères pétrographiques communs de ces argilitites finement litées, ver­
tes, plus ou moins siliceuses et feldspathiques sont donc:
- l'importance des minéraux argileux qui traduisent, pour l'essentiel, un hérita­
ge à partir d'un socle,
- le faible pourcentage des détritiques grossiers,
- la présence quasi-constante des carbonates et des phosphates.
Ces différents caractères sont identiques à ceux déjà observés par Deynoux (1980)