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A une époque où la mode est aux travaux courts et "pointus" le mémoire
de thèse d'Etat en géologie régionale apparaît à beaucoup, du fait de sa longueur et de
son coût, comme un "monstre préhistorique".
Et pourtant en voici encore un ...
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Mais au stade actuel du développement de la géologie en Afrique et de la formation
de ses cadres, n'est-il pas nécessaire de compléter un capital, encore trop modeste, de
données analytiques et, pour ce faire de former les hommes nécessaires à cette oeuvre,
c'est-à-dire des géologues "généralistes" ?
Le but de ce mémoire est de soulever plus de problèmes qu'il n'en résout et par là
même, je l'espère, de fournir de captivants sujets d'étude à des collègues plus spécialisés.
Ce travail, fruit d'une entreprise personnelle, doit cependant beaucoup à la
formation que j'ai essentiellement acquise auprès de Géologues français travaillant en
Afrique.
Cette formation a débuté en 1958 au Laboratoire de Géologie de l'Université de
Dakar dont les Responsables étaient alors les Professeurs Tessier, Rocci et Dars. C'est
à ceux-ci que je dois ma vocation de géologue qui s'est par la suite confirmée au fil du
temps avec mon passage à l'Ecole Nationale Supérieure de Géologie de Nancy, à la Direction
des Mines et de la Géologie du Sénégal puis à l'Université.
C'est en 1965 que J. Sougy, alors Directeur du Laboratoire de Géologie de Dakar
m'accueillit comme assistant au sein de son "équipe de géologie ouest-africaine" et me
proposa de participer à la découverte des Mauritanides hercyniennes. Je lui suis très
reconnaissant de m'avoir efficacement initié au travail de terrain en région désertique,
de m'avoir constamment fourni l'infrastructure matérielle indispensable, notamment en
m'admettant dans l'équipe du Laboratoire associé au CNRS 132 "Etudes géologiques ouest­
africaines", et surtout d'avoir assumé, tout au long de la rédaction de ce mémoire, un
travail exemplaire de correction et de critique. Un grand merci.