téléchargement le livret du colloque - Chemin faisant

COLLOQUE «CHEMIN FAISANT»
AGRICULTURE DURABLE
ET NOUVEAUX OUTILS DE REGENERATION DU VIVANT
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Une invitation au cheminement – par Chemin Faisant
Le Colloque «Chemin Faisant»
Agriculture durable et nouveaux outils de régénération du vivant
Programme
journée de samedi
journée de dimanche
Les acteurs Limousins de l’agriculture durable
Les thématiques développées durant le colloque
La terre, organisme vivant
Les biophotons
Le Bois Raméal Fragmenté
Les roches paramagnétiques
Une nouvelle approche de l’eau
L’ « information » ou signature fréquentielle de charge
Ormus
Le réseau d’expérimentation « Chemin Faisant »
Les intervenants
Bernard RONOT
Christian GANA
Jacky DUPETY
Bernard CHARRET
Notes personnelles

Une invitation au cheminement
par Frédéric GANA – Président de l’association L’Eau à la Bouche - Chemin Faisant
Avant d’entrer dans le vif du sujet qui nous rassemble
aujourd’hui, il nous est apparu important de revenir en
arrière, quelques années plus tôt, sur les motivations
qui ont contribué à l’émergence de ce colloque et plus
largement au projet « Chemin Faisant ». La description
de notre parcours avec Tifenn donnera également du
sens à la manière dont le colloque se structure et à
la nature du contenu qui y sera développé durant ces
deux journées.
A l’origine de ce tour de France des producteurs, on
retrouve une passion pour la cuisine et la gastronomie.
Passion qui a évolué au fil des années vers une
réflexion plus globale sur l’alimentation et sur notre rapport au vivant, végétal, animal et
humain. Ce voyage nous a mené durant six mois sur les routes de France à la rencontre de
plus de 80 producteurs et artisans des métiers de bouche respectueux de l’environnement
et de la dignité humaine : Agrobiologistes, biodynamistes, acteurs du réseau agriculture
durable, agroécologistes, expérimentateurs de pratiques novatrices comme le Bois Raméal
Fragmenté, représentants du réseau Semences Paysannes, d’AMAP, de magasins de producteurs,
de filières de commerce équitable nord-sud et/ou local...
Les fourneaux et l’assiette ont été notre porte d’entrée vers la terre et vers ceux qui la
cultivent.
Le syndrome du gastronome «responsable»
Pour un gastronome, un bon aliment est un aliment qui a bon goût, c’est tout. Cependant,
pour nous, cette question s’est complexifiée peu à peu et de nombreux autres facteurs ont
fait leur apparition pour évaluer la qualité d’un aliment.
Parmi ces critères, l’aspect social, environnemental et sanitaire sont devenus prédominants.
C’est un peu comme si la Planète se réduisait progressivement jusqu’à tenir entièrement
dans notre assiette à chaque repas, comme si nous invitions tous les intervenants de
la chaîne alimentaire à notre table. Et à vrai dire, le tableau n’était pas réjouissant...
Entre un africain malnutri et maintenu sous dépendance des cultures d’exportation, un
éleveur piégé par un système intensif dont il ne sait plus sortir, un agriculteur sous le joug
des centrales d’achat et des circuits longs, une horde de transporteurs pour acheminer tout
ce beau monde, un scientifique dans son laboratoire en train de chercher à rendre une
semence stérile, un autre dans le labo d’à côté en train de mettre au point de nouvelles
molécules «biocides» pour «protéger» les plantes, et cerise sur le gâteau, un trader en train
de négocier les cours des matières premières. Bref tout cela finissait par donner au contenu
de l’assiette un arrière-goût amer…
La dimension environnementale et sanitaire saute évidemment aux yeux : réduction massive
de la biodiversité, érosion et stérilisation des sols, usage de produits biocides pour cultiver
la vie, impact des activités humaines sur le réchauffement climatique, crises sanitaires
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à répétition et développement de maladies environnementales dites de « civilisation »…
Et le gastronome, avec son seul bon goût, fini par prendre du plomb dans l’aile !
C’est comme ça que nous avons commencé à chercher quelques réponses pour nous
alimenter de manière plus responsable. Renouer avec le bon goût des produits de saison,
cueillis à maturité et bon marché, dénicher des produits cultivés naturellement sans
produits biocides, découvrir sa région par la consommation de produits locaux, donner
du sens à l’échange par le commerce équitable, mettre un visage derrière les produits que
l’on consomme...
Bref, face au non sens d’un système mortifère, nous avons cherché notre bon sens à nous.
Et c’est bien difficile quand on habite à Paris...
Outre cette empathie pour la Planète et les différents règnes vivants qu’elle héberge, notre
curiosité et notre intuition nous ont amenés à porter un regard critique sur la diététique
et la nutrition moderne, exclusivement basées sur des principes mécanistes (on compte les
molécules) et thermiques (on compte les calories). L’alimentation se limiterait-elle à cela ?
Quelque chose pourtant devait bien différencier une céréale, un légume ou un fruit cultivé
sans pesticide d’un autre cultivé avec des biocides, un cultivé avec amour d’un autre cultivé
sans sentiment... Mais comment aller au-delà des glucides, des lipides, des protéines.
Comment aller au-delà des calories. Comment évaluer la vie dans l’aliment ? Comment
définir la vitalité du vivant cultivé et élevé ?
Cette « qualité », absente des discours et des programmes nutritionnels, prend bientôt une
part de plus en plus importante dans notre cheminement. Cette vitalité est pour nous ce
qui distingue les éléments inanimés des êtres animés ! Personne ne parle de vitalité des
aliments alors que nous consommons des végétaux, des animaux, donc des êtres vivants !
Où la vie est-elle donc passée si personne n’en parle plus en bout de chaîne ?
Et puis où sont donc passés les humains, les paysans, les artisans, qui participent de cette
longue chaîne de la vie ? Lorsque l’on habite en ville, comme la grande majorité de la
population, il faut avoir de bons yeux pour les voir, même s’ils nous apparaissent parfois,
sur de belles étiquettes, dans les rayonnages des hypermarchés de banlieue !
Cette « absence » nous est devenue suffisamment oppressante pour que bientôt, le besoin
émerge de rencontrer ces femmes et ces hommes qui sont en amont de la chaîne alimentaire
et à qui nous devons notre subsistance, notre vitalité.
Besoin d’humain, de terre, de retrouver le sens de l’alimentation et de la relation que
l’on entretient avec les êtres vivants qui participent de notre alimentation quotidienne :
végétaux, animaux et humains.
Le tour de France des producteurs pouvait commencer.
Chemin Faisant...
Six mois de voyage, plus de 80 rencontres et 19 pratiques agricoles innovantes recensées.
Pas de doute, pour nous l’agriculture « durable » sera naturelle et diversifiée, chacun devant
pouvoir appréhender la technique correspondant à son parcours personnel et à son
niveau d’entendement. Les réponses sont déjà là, en pratique ou bien en germe. Sans
parler de celles qui restent à inventer.

Très vite, de rencontre en rencontre, s’est affirmée pour nous la nécessité de permettre à
toutes ces personnes de se rencontrer et de partager leurs expériences respectives. L’isolement
que l’exigence de l’activité agricole impose ne permet pas facilement aux agriculteurs
de pouvoir échanger sur leurs pratiques malgré l’intérêt que nous découvrions alors
pour ce genre de partage.
En tous cas, l’idée d’organiser un rassemblement des producteurs « Chemin Faisant » était
dans l’air…
Regards croisés sur la Fertilité
Le voyage terminé, nous prenions conscience que les deux citadins hors-sol que nous
étions avaient trouvé des racines, leurs racines ! Sensation plutôt plaisante à tout dire…
et nous retrouvions également le père de Fred, Christian GANA, dont les travaux et les
recherches s’organisaient tout à coup autour du lien vivant à la terre !
Etonnante synchronicité qui subitement donnait un nouveau sens à notre voyage. Surpris
l’un comme l’autre des trésors récoltés par chacun, l’évidence était devant nous : le rassemblement
que nous envisagions de réaliser serait aussi le moment de partager ce regard
original sur le vivant.
Par ailleurs, durant notre voyage, nous avons rencontré de nombreuses associations non
agricoles dont les actions avaient comme support la terre et une recherche de sens dans la
relation que l’on entretient avec elle.
Ainsi, nous prenions conscience que la terre et les activités qui lui sont liées n’étaient plus
seulement réservées aux seuls agriculteurs et qu’il devenait salutaire pour l’humanité dans
son ensemble de retrouver un lien plus juste avec l’humus et avec l’humain.
Aussi pour nous, les réponses aux grands enjeux démographiques, écologiques, sociaux, et
philosophiques auxquels l’agriculture mondiale et nos sociétés sont confrontées, devront
s’élaborer avec la collaboration de toutes les bonnes volontés, dans la convergence et la
synergie de regards et de pratiques diversifiés.
C’est dans cet état d’esprit que nous avons souhaité vous faire partager à travers ce colloque
notre regard original de citadins, gastronomes, sur l’agriculture et l’alimentation afin
de partager ensemble une réflexion sur les principes qui régissent le vivant et les processus
de la fertilité.
Nous vous invitons durant ces deux journées à cheminer dans l’intimité du vivant, les yeux
et le cœur grand ouverts, comme nous l’avions fait lors de notre voyage.
Nous sommes très heureux, honorés, de partager ce week-end avec vous, courtisans de la
vie. Et nous tenons à remercier chaleureusement Raphaëlle de Seilhac, paysanne que nous
avions rencontrée lors de notre étape limousine, de rendre ce moment possible et de nous
accueillir si généreusement dans sa belle demeure devenue ferme.
Nous adressons un très grand merci également à Bernard Charret et à toute son équipe qui
nous font le plaisir de nous offrir une cuisine vivante et gastronomique, pour que l’agriculture
n’oublie pas son objet : cultiver la vie et nourrir les hommes !
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Le Colloque «Chemin Faisant»
Agriculture durable et nouveaux outils de régénération du vivant
11h00 Accueil des participants
12h30 Repas tiré du sac
Le Programme
Samedi 25 mars 2006
14h00 Ouverture du colloque par Chemin Faisant
14h30 Présentation des travaux d’acteurs locaux engagés dans une démarche
d’agriculture durable
15h15 Témoignage de Bernard RONOT
(agriculteur céréalier ancien productiviste reconverti à la biodynamie)
Le parcours de Bernard Ronot est emblématique de notre époque. Depuis la traction
animale à une agriculture intensive et productiviste jusqu’à la conversion, à 55 ans, à la
biodynamie, il nous éclaire sur les motivations qui ont entraîné des millions d’agriculteurs
dans la voie technologique et vers un déracinement des pratiques.
16h00 Pause
16h30 Mise en perspective des recherches récentes sur le vivant (Christian GANA)
- La complexité : un nouveau paradigme
- Les biophotons et l’Eau
(présentation des travaux du professeur D. Schweitzer sur le rôle de l’eau)
Nous savions déjà que la Lumière est fondamentale pour toute forme de vie sur Terre. Le
biophysicien Fritz-Albert Popp nous apprend qu’elle joue également un rôle central dans les
processus moléculaires invisibles. Elle est la base de tous les processus vitaux.
17h45 Échange
18h30 Apéritif
19h30 Buffet préparé par Bernard Charret
restaurateur aux «chandelles gourmandes» à Larçay (37)
21h00 Soirée festive (musique - contes - projections)
Vos instruments et talents sont les bienvenus !
L’Exposition photographique VOIX DE LA TERRE, réalisée à la suite du tour de France des
producteurs Chemin Faisant, sera présentée durant toute la durée du colloque.

Le Colloque «Chemin Faisant»
Agriculture durable et nouveaux outils de régénération du vivant
9h00 Accueil
Le Programme
Dimanche 26 mars 2006
9h30 Présentation de la journée
9h45 Témoignage de Jacky Dupety – maraîcher sur Bois Raméal Fragmenté
Projection d’un film + exposé
Le BRF est une pratique agricole originale qui s’appuie sur l’observation de la formation de
l’humus dans la forêt. Expérimentée depuis plus de 25 ans au Québec, elle permet de limiter
l’irrigation, les traitements sanitaires, le travail du sol tout en augmentant les rendements !
Jacky Dupety exerce cette méthode depuis 2 ans sur le Causse du Lot.
10h20 Échange
10h45 La Terre vivante - par Christian GANA
- Présentation des travaux du Professeur Callahan sur les terres parama-
gnétiques et leur rôle dans la croissance et la vitalité des plantes.
- Présentation d’Ormus
11h45 Échange
12h30 Déjeuner - repas préparé par Bernard Charret
14h30 Présentation des expérimentations menées cet hiver ainsi que de
nouveaux outils de régénération du vivant
15h30 Un réseau d’expérimentation. Pour quoi faire ?
15h45 Pause
16h15 Proposition d’organisation d’un réseau d’expérimentation
Fourniture d’échantillons pour expérimentations
17h15 Clôture du colloque par Chemin Faisant
L’Exposition photographique VOIX DE LA TERRE, réalisée à la suite du tour de France des
producteurs Chemin Faisant, sera présentée durant toute la durée du colloque.
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Les acteurs Limousins de l’agriculture durable
A l’intérieur du Réseau d’Agriculture Durable du Limousin, 4 structures coopèrent :
- L’ARDEAR (Association de Développement de l’Emploi Agricole et Rural),
- la FRCIVAM (Fédération Régionale des Centres d’Initiatives pour la Valorisation de
l’Agriculture et du Milieu rural du Limousin),
- Les établissements publics agricoles,
- Gablim (Groupement des AgroBiologistes du LIMousin),
Mais en quelque sorte, l’agriculture durable ne met pas en avant les standards du développement,
du progrès ou de la réussite sociale :
- elle n’encourage pas les investissements de plus gros matériels ;
- elle s’oppose à l’augmentation incessante de la taille des exploitations ;
- elle permet de laisser du temps à l’implication sociale des producteurs sur leur territoire.
Or l’agriculture durable devrait être le minimum de ce que les consommateurs sont en
droit d’attendre de la filière agricole.
L’exemple des CIVAM
Les Civam sont des groupes impliqués dans la réalisation de projets collectifs divers portés
par des ruraux pour promouvoir un développement durable et solidaire : construire des
systèmes de vente solidaires, promouvoir des fermes économes et autonomes, privilégier
les productions et les filières locales courtes, échanger et participer à l’éducation à l’environnement
et à la citoyenneté sont les orientations des projets actuels portés par les
Civam du Limousin.
Ces orientations s’inscrivent dans les grands objectifs définis par le mouvement d’éducation
populaire CIVAM créé dans les années cinquante.
La FRCIVAM Limousin en particulier
Concrètement, les actions de la Fédération Régionale consistent à :
- accompagner les groupes, dans la construction de leur projet collectif,
- construire des références, et s’engager dans une diffusion active d’autres façons de travailler
et de vivre à partir des expériences de terrain.
C’est une fédération d’associations qui s’engagent à agir pour le développement durable
de l’agriculture et du milieu rural.
L’esprit des CIVAM c’est :
- d’être un acteur qui participe au maintien de campagnes vivantes, en gardant une vision
globale du milieu qui n’est pas qu’agricolo-agricole,
- le souci de l’humain, la solidarité,
- une approche de territoire plus qu’une approche de filière,
- le souci de former des éco-citoyens responsables de la société,
- une notion de groupe, de collectif.

4 associations en action
4 associations sont actuellement fédérées à la FRcivam Limousin.
Lo Sanabao
Une démarche collective, pour qu’un matériau qui se veut « écologique » soit issu d’une
production agricole citoyenne.
L’objectif est de construire, en Limousin, une filière locale courte de valorisation du chanvre.
En particulier, de produire du chanvre utilisable dans le bâtiment puisqu’il s’agit d’un
éco-matériau renouvelable, capteur de CO2.
Idées Fermes
Une volonté : faire découvrir des métiers, des savoir-faire, participer à l’éducation à l’environnement
et à la citoyenneté, faire vivre nos territoires ruraux.
Des hommes et des femmes, acteurs de leur territoire, participent à l’éducation à l’environnement
et à la citoyenneté en ouvrant leur ferme. Regroupés autour de la charte
« idées fermes », ils proposent, à tout groupe, un accueil sur leur lieu de vie et de travail.
Le Panier Paysan de Haute-Corrèze
Un collectif fondé sur la confiance, le travail en commun, l’entraide…
De la solidarité :
C’est une forme de commerce équitable, où on devient «consom’acteur» en participant
au développement ou à l’installation d’agriculteurs, sur des structures à taille humaine,
autonomes économiquement.
Du lien social :
- Des rencontres entre consommateurs et avec les producteurs
- Des visites de fermes, des moments conviviaux…
- Un bulletin de liaison « les Brèves de Panier »
De la transparence dans la production et l’échange :
les producteurs présentent leur exploitation et leur mode de production, leurs coûts, dans
une démarche d’agriculture durable.
Un engagement des producteurs :
Ils participent solidairement à l’organisation, et/ou au budget en fonction des ventes
(4% des ventes par le Panier en 2004).
Ils s’inscrivent dans une démarche d’agriculture durable, de transparence.
Un engagement des consommateurs :
Tout consommateur au panier paysan est gratuitement adhérent à l’association (et invité à l’AG).
Les «consom’acteurs» peuvent participer aux réunions de travail. Ils peuvent s’acquitter
d’une cotisation de membre actif (à partir de 5€ en 2005) afin d’aider au développement
de l’association.
Une démarche citoyenne qui a notamment pour bases :
Une responsabilité dans l’avenir de l’agriculture et de l’alimentation.
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Le respect de l’environnement et des ressources locales.
La pérennisation de certains savoir-faire traditionnels, en relation au terroir.
Un travail sur la réduction des emballages et du circuit des transports de marchandises
(économe en énergie et déchets) avec l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de
l’Energie.
Une solidarité avec les producteurs du «Sud» par le moyen du commerce équitable…
La recherche de solutions économiques, dans le respect de l’environnement et de l’équité sociale.
«Produire sans détruire», pour nous et pour les générations futures.
L’ADAPA
Avoir des exploitations plus économes et plus autonomes par une meilleure gestion de l’herbe.
Ce projet a comme objectif d’utiliser le plus possible, dans nos élevages, la ressource en
herbe comme ressource alimentaire par la gestion de l’herbe en paddock.
Mieux valoriser son herbe par le pâturage tournant, c’est :
- ne pas la gaspiller pour gagner en autonomie et donc en économie en valorisant au
maximum sa surface,
- économiser sur les achats de concentrés et permettre une baisse du bilan azoté et énergétique
de l’exploitation,
- favoriser la proportion de légumineuses dans les prairies car leur restitution azotée est
d’importance et gratuite.
2 groupes en émergence
Construction d’un échange ville-campagne
Faire découvrir un territoire, un mode de vie, un métier ; découvrir d’autres cultures par
l’échange de territoire ville-campagne.
Un groupe d’agriculteurs et de ruraux corréziens et cantaliens accueillent des enfants de
Sartrouville pendant les vacances. La finalité du projet est de créer un véritable échange
entre adultes par l’organisation de moments conviviaux : rencontres sur les thèmes de la
cuisine, de la musique...
Mise en place de filières bois énergie paysannes
Construire des filières bois énergie paysannes locales pour favoriser l’utilisation de cette
ressource renouvelable et contribuer au maintien des exploitations agricoles.
Promouvoir l’utilisation du bois énergie, ressource renouvelable, est un objectif prioritaire
du projet. Des agriculteurs se sont déjà regroupés pour acquérir collectivement une
déchiqueteuse destinée à alimenter leur chaudière. Le projet se poursuit avec la volonté
de développer un marché pour cette ressource et de développer son utilisation auprès de
non agriculteurs et des collectivités locales.
Contact FRCivam Limousin : 05 55 26 07 99

LES THÉMATIQUES DÉVELOPPÉES
DURANT LE COLLOQUE
La Terre, organisme vivant
-
Les Biophotons
-
Le Bois Raméal Fragmenté
-
Les Roches paramagnétiques
-
Une nouvelle approche de l’eau
-
L’ «Information»
ou signature fréquentielle de charge
-
ORMUS
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La Terre, organisme vivant
L’hypothèse Gaïa
De nombreux philosophes anciens, Platon et les stoïciens par exemple, considéraient le
cosmos comme un être vivant. Pour nous Occidentaux, depuis Descartes, il n’est qu’une
machine.
Dans la mythologie grecque, Gaia est le nom de la déesse Terre. C’est aussi le nom d’une
hypothèse nous invitant à assimiler l’ensemble terre-atmosphère à un organisme vivant.
Le taux d’oxygène de l’atmosphère n’a pas toujours été de 21%, ce sont les végétaux qui
dans la longue histoire de la vie sur terre l’ont élevé à ce niveau. On sait aussi que ce niveau
d’oxygène qui convient si bien à la vie ambiante est le résultat d’une autorégulation
de la biosphère ressemblant à s’y méprendre à l’homéostasie, cette caractéristique des
organismes vivants grâce à laquelle, après un stress, ils retrouvent d’eux-mêmes leur équilibre.
Outre les plantes vertes, les insectes, de nombreux micro-organismes marins ainsi que
tous les animaux participent à cette complexe auto-régulation.
C’est à la suite d’observations de ce genre que James
Lovelock, chimiste britannique a formulé l’hypothèse
Gaia, selon laquelle l’ensemble terre-atmosphère
possède les caractéristiques essentielles des êtres
vivants. Son hypothèse est que la biomasse
modifie les conditions de vie de la planète
afin de rendre celle-ci plus hospitalière,
l’Hypothèse Gaïa relie cette notion
d’ «hospitalité» à l’homéostasie.
Cette hypothèse est ensuite reprise par
la microbiologiste américaine Lynn
Margulis laquelle définit la Théorie
Gaïa comme une revendication purement
scientifique reposant sur la
reconnaissance de processus homéostatiques
et homéorhétiques s’appliquant
à l’ensemble de la biosphère terrestre.
Un système en homéostase tend vers un
équilibre caractérisé par des paramètres
constants, tandis qu’un système homéorhétique
se caractérisera par un comportement dynamique
de type ondulatoire, oscillant autour d’un état stable
sans y converger.
Co-auteur de l’Hypothèse Gaïa originelle, Lynn Margulis soutient que la Terre n’est pas
homéostatique mais homéorhétique : en d’autres termes, que les composants atmosphérique,
hydrosphérique et lithosphérique sont régulés autour de points homéostatiques, mais
que ces points changent au cours du temps... Gaïa serait une symbiose vue de l’espace.
Ni James Lovelock, ni Lynn Margulis ne prétendent avoir trouvé la réponse à toutes les
questions qu’ils ont soulevées - depuis le taux d’oxygène dans l’air jusqu’aux taux de sel

dans la mer - mais ils affirment avec d’autres, que c’est seulement dans le cadre de l’hypothèse
Gaia que les bonnes questions peuvent être posées. Il reste dans ce cas, comme dans
celui des organismes, à faire la recherche fine qui permettra d’obtenir des réponses à la fois
de plus en plus précises et de mieux en mieux articulées entre elles.
Imposteur pour les uns, génie pour les autres, Jeremy Narby quant à lui nous présente
dans son livre « Le serpent cosmique », une hypothèse selon laquelle les ADN des êtres
vivants seraient interconnectés et communiqueraient entre eux au moyen de «biophotons,
« c’est a dire en émettant des signaux lumineux cohérents, comme dans les fibres optiques
de nos technologies » ceci ayant pour conséquence de mettre en lumière et de rendre
cohérent le concept Gaïa de Lovelock et Lynn Margullis en en expliquant le mécanisme
de fonctionnement. Il existerait un réseau global des ADN terrestres, ils dialogueraient
au moyen des biophotons. Toutes les régulations vitales planétaires s’appuieraient sur
cette interconnection fondamentale, qui commence tout juste à être mise en lumière.
Il semble vraisemblable que le vivant, découlant de la première cellule-mère, soit resté
connecté, au-delà des mutations de formes, à l’Intelligence immanente au cœur même
de la nature.
Somme toute, Lovelock, il y a trente ans, a décrit l’entité Gaïa dans son langage, celui de
la chimie physique. Les découvertes récentes sur le langage lumineux de l’ADN viennent
renforcer sa théorie et permettent de la décrire au travers d’une perspective nouvelle.
La Terre, organisme vivant 11

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Les biophotons
Les cellules des organismes vivants communiquent entre
elles par l’échange de lumière ultra-ténue porteuse d’informations
et porteuse de vie nommée « biophotons «.
Travaux du biophysicien Fritz Albert Popp sur le rayonnement
cellulaire.
En 1922 le biologiste Alexander Gurwitsch fit une découverte
novatrice. Il plaça deux jeunes racines d’oignons
l’une près de l’autre, et il se rendit compte que les cellules
de l’un des oignons vers lesquelles était dirigée l’extrémité
de la racine de l’autre se divisèrent particulièrement
intensément et précisément à cet endroit. Le phénomène
ne se produisait pas lorsqu’une vitre, qui absorbe la lumière
UV, séparait les bulbes. Un verre de quartz neutre
par contre ne produisait aucun effet.
Gurwitsch découvrit que les radicelles des oignons communiquaient
entre elles sous terre grâce à des émissions
de rayonnements de type ultraviolets. Cette communication
déterminait une modification de la multiplication
cellulaire dans la radicelle de l’oignon voisin. Gurwitsch
appela cette radiation «radiation mitogénétique» (cette
découverte était tellement extraordinaire pour l’époque
que Gurwitsch fut traité de faussaire et traîné dans la
boue par la plupart des biologistes de l’avant-guerre).
50 ans plus tard le biophysicien F.A. Popp et son équipe
de chercheurs confirmaient expérimentalement cette
hypothèse. Les cellules humaines, animales et végétales
émettent bien de la lumière, appelée biophotons. Ces
cellules sont ainsi en mesure d’échanger des informations
même à grande distance. Cet échange d’informations
justifie une autre expérience étonnante qui ressemblait
à une des expérience de la période de jeunesse de
Gurwitsch :
Deux verres avec du sang frais de porc sont placés l’un
à côté de l’autre. Dans un des verres est versé goutte à
goutte un agent pathogène, le sang réagit en formant
des anticorps. Rien de surprenant ! Cependant ce qu’il
est possible d’observer ensuite en laboratoire, c’est que
le sang dans le second verre produit également des anticorps,
quoiqu’aucun agent pathogène n’ait été ajouté.
Exception faite lorsqu’une paroi opaque à la lumière sépare
les deux verres. Dans ce cas, aucun anticorps ne se
forme dans le second verre.
En 1976, il fut possible de prouver sans l’ombre d’un
doute, avec des détecteurs de photons très sensibles, que
c’est bien la lumière qui est à l’origine de la transmission
des signaux. Il est vrai que l’intensité de cette lumière est
Eau du robinet de Londres
Eau du robinet de Londres énergisée
avec un biocataliseur
Photos réalisées par le Pr. Schweitzer
avec un microscope à fond noir
©http://www.equilibra.uk.com/schweitzer.shtml
De 1999 à 2005 l’institut International
de Biophysique a tenu 6 Conférences internationales
sur la Biophotonique et les
biophotons en partenariat avec d’autres
institutions situées en Allemagne, Autriche,
Russie, Japon, Hollande, Italie, Israël,
Inde, Suisse…
La prochaine université d’été se tiendra
du 13 au 18 août 2006 :
International Institute of Biophysics
Station Hombroich
Kapellener Strasse
D-41472 Neuss, Germany
Tel.: +49 - (0)2182 - 825131
Fax: +49 - (0)2182 - 825132
E-mail: iib@lifescientists.de

extrêmement faible, comparable à celle d’une bougie éloignée de 10 km. Cependant elle
a une qualité qui est déterminante pour la transmission de l’information. Elle rayonne à
vrai dire d’une manière non chaotique, mais avec des phases stables, comme la lumière
laser. L’expression réservée en physique pour un degré d’ordre élevé des ondes lumière
est ”cohérence”. Ce n’est que grâce à cette cohérence que par exemple des informations
spatiales se laissent enregistrer sur un objet au moyen d’un hologramme et finalement
deviennent à nouveau visibles.
De nombreuses expériences menées en Allemagne, en Pologne, au Japon et en Chine
confirmèrent cette théorie, ouvrant un nouveau chapitre menant à une compréhension
élargie des processus biologiques car ce champ lumineux joue ici un rôle capital. Ce champ
lumineux apparaît comme étant le véritable organisme de contrôle du champ moléculaire.
En effet tout semble indiquer que cette lumière stockée au plus profond de la vie cellulaire
des organismes vivants tient une place fondamentale dans la régulation des processus
vitaux. Fritz-Albert Popp et son équipe pensent que les biophotons commandent l’action
des hormones, des enzymes et de nombreuses autres substances présentes dans la cellule.
Ceci constituant une clé permettant l’explication et la compréhension de nombreux mécanismes
et phénomènes encore mystérieux, comme l’homéopathie ou l’acupuncture.
Il ressort des études récentes menées par F.A. Popp et ses collaborateurs, que toute alimentation
digne de ce nom doit comprendre une partie «vivante» importante, c’est-à-dire
un milieu dans lequel des biophotons sont encore «stockés» et donc transférables à l’organisme
récepteur.
L’organisme, en mangeant des fruits et légumes frais, consomme aussi de la lumière sous
forme de biophotons. «Nous sommes tous des dévoreurs de lumière», nous dit Popp.
La recherche sur les biophotons suscitée par Fritz-Albert Popp n’en est qu’à ses débuts.
Peut-être changera-t-elle un jour la compréhension que l’homme a de la nature et de
l’univers.
Bibliographie :
- Biologie de la Lumière – Bases scientifiques du rayonnement cellulaire ultra-faible – Dr F.A. Popp
- Biophotons - Jiin-Ju Chang, Joachim Fisch, Fritz-Albert Popp
- Recent Advances in Biophoton Research and Its Applications - F. A. Popp
- Electromagnetic Bio-Information - F. A. Popp
- Bioelectrodynamics and Biocommunication - Mae-Wan Ho, Fritz Albert Popp
- What Is Life?: Scientific Approaches and Philosophical Positions - Hans-Peter P. Durr,
Wolfram Schommers, Fritz Albert Popp
- Rainbow and the Worm: The Physics of Organisms - Mae-WAN Ho
- Energy and Information Transfer in Biological Systems: How Physics Could Enrich Biological
Understanding - Francesco Musumeci, Mae-Wan Ho, Larissa Brizhik
Liens Internet :
http://www.lifescientists.de/index.htm
http://www.biophotonik.de/
Les biophotons 13

14
Le Bois Raméal Fragmenté (BRF)
B.R.F. est un acronyme pour Bois Raméaux Fragmentés.
C’est une méthode naturelle d’origine canadienne de régénération
et de remise en état des sols, par l’utilisation
des rameaux de bois verts d’essences de feuillus, qui sont
fragmentés (broyés), puis épandus et incorporés aux premiers
centimètres du sol.
Ils proviennent des parties de l’arbre, les branches, brindilles
et feuilles riches en nutriments, sucres, protéines,
celluloses et lignines qui ont tous un rôle précis et spécifique
dans la constitution et le maintien des sols fertiles.
En anglais, on évoque désormais le ‘Ramial Chipped
Wood’ (RCW) et en espagnol le ‘Madera Rameal Fragmentada’
ou MRF.
Le B.R.F. est une accélération du processus pédogénétique
en oeuvre dans la forêt, c’est une nourriture naturelle
pour le sol qui permet de limiter le besoin en eau, le
recours aux biocides et aux traitements phytosanitaires,
aucun apport d’azote supplémentaire n’est nécessaire.
Les végétaux cultivés sont d’excellente qualité, se conservent plus
longtemps, et présentent une immunité renforcée. Les chercheurs
classent les BRF dans la catégorie des «Aggradeurs», en mesure de
contrer la dégradation des sols et d’impulser leur régénération.
Cette technique d’aggradation des sols a été développée par un
groupe de chercheurs canadiens dirigé par le professeur Gilles Lemieux
de l’Université de Laval au Québec voilà plus de 25 ans.
Le Bois Raméal Fragmenté est aujourd’hui pratiqué dans de nombreux
pays du monde avec des résultats étonnants.
OBSERVATIONS D’ORDRE AGRONOMIQUE
- un impact à court, moyen et long terme sur la structure globale
du sol, son métabolisme et sa biologie.
- différents travaux de recherche ont révélé une économie appréciable de l’eau et un impact
qualitatif sur les eaux de surface. Après un an, un sol traité au BRF peut infiltrer 3 fois
plus d’eau grâce à la macro-porosité.
- une augmentation de la valeur du pH de 0,4 à 1,2 dans les sols acides et une diminution
de 2,0 dans le cas des sols alcalins.
- une augmentation de la production de phosphatases, acides ou alcalines selon les cas,
permettant aux cultures d’avoir accès au phosphore inaccessible autrement.
- cette technique ne nécessite aucun apport d’azote supplémentaire.
- les BRF peuvent réduire la dépendance des cultures aux divers biocides en établissant un
équilibre micro-biologique dans la gestion des nutriments dans le milieu.
- la pérennité d’un sol fertile peut être assurée à un coût peu élevé, par la culture à proximité
d’arbres et arbustes qui assureront les BRF nécessaires à des applications d’entretien.
Cette considération fait du BRF un nouveau levier pour le maintien des bocages.

- La technique BRF permet aussi de lutter contre l’érosion des sols. Elle améliore la gestion
de la dynamique de l’azote, et selon les pratiques, permet de valoriser les effluents d’élevage
en champs en évitant la pollution aux nitrates.
IMPACT SUR LE SOL D’UN APPORT B.R.F.
Lorsque l’on étudie le sol de plus prêt on se rend compte que l’on a affaire à un écosystème
complexe qui se régule lui-même. On se rend compte aussi que les organismes du sol
jouent un rôle prépondérant dans l’acheminement des éléments nutritifs vers la plante.
Dans ce contexte, le B.R.F. doit être vu comme un aliment énergétique et structurant pour
la vie du sol.
L’apport de B.R.F. peut stimuler fortement la méso-faune (augmentation de l’ordre de
500% après un an).
Paradoxalement, une fois le système biologique de cyclage des nutriments mis en place
(1 an en conditions tempérées), on constate que le B.R.F. apporte beaucoup d’azote au
sol. De plus, une partie importante de cet azote est facilement assimilable par les plantes.
Les sols traités aux B.R.F. ne présentent généralement pas de carence en oligoéléments.
QUE PEUT-ON ATTENDRE DU B.R.F. SUR LES CULTURES ?
- Des économies considérables en eau d’irrigation :
Ces économies sont dues à la capacité de rétention d’eau
de l’humus formé (jusque 20 fois son poids) et à la capacité
d’accumulation et de gestion de l’eau par les organismes
du sol. Les champs traités sont donc moins sensibles
à la sécheresse.
- une augmentation de la biomasse des tomates de l’ordre
de 1000 % au Sénégal et de 300 % dans le cas des
fraises au Canada. La production du maïs a augmenté de
400 % dans les essais en Côte d’Ivoire et en République
Dominicaine. Au Canada, l’augmentation de la teneur en
matière sèche des pommes de terre a été de l’ordre de 30 % et la qualité des
tubercules s’est manifestée par une meilleure conservation.
- une amélioration sensible des qualités organoleptiques des fruits et légumes.
- une réduction des maladies (liée à divers mécanismes de prédation et de concurrence des
micro-organismes entre eux et par un renforcement de la résistance naturelle de végétaux
bien alimentés).
Les informations présentées ici sont essentiellement issues des deux documents suivants :
- « le bois raméal fragmenté : la clé de la fertilité durable du sol » - Par G. Lemieux & D. Germain,
publication n°129 – Janvier 2001, 2ème édition de mars 2002 – Edité par le Groupe de Coordination sur les
Bois Raméaux – Université de Laval, Dpt. des sciences du Bois et de la Forêt, Québec – Canada G1K 7P4.
- « Plus de carbone pour nos sols » - Par Benoît Noël – Centre des Technologies agronomiques Strée-
Modave, Belgique – Collection ‘L’agriculture de demain’, Ministère de la région Wallone – 2005.
Ces documents sont téléchargeables sur Internet, notamment via www.ctastree.be et www.aggra.org
Un reportage est visionnable sur le site www.cheminfaisant2005.net
Contact en France pour renseignements et formations :
Monsieur Jacky Dupety - agriculteur sur B.R.F.
Ferme du Pouzat - 46320 Livernon
Tél : 05 65 40 46 98 - Courriel : dupety.family@wanadoo.fr - http://fermedupouzat.free.fr/
Le Bois Raméal Fragmenté
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Les roches paramagnétiques
Le Paramagnétisme
Le Professeur Philip Callahan, PHD, est l’auteur de 14
livres et de plus de 200 articles. Il est généralement
considéré outre Atlantique ainsi qu’en Australie et en
Nouvelle Zélande comme la personnalité influente de
l’agriculture durable. Ses recherches sur les insectes et
sur les rayonnements infrarouges constituent une étape
importante dans la compréhension du lien existant
entre la croissance des végétaux et la pression causée Roche volcanique : Basalte
par les insectes nuisibles. Les plus récentes recherches et
découvertes du Dr Callahan sur le paramagnétisme
commencent à être largement acceptées. Le paramagnétisme en agriculture est une puissante
force de croissance qui améliore le développement des racines et stimule le développement
des micro-organismes.
Sa profonde capacité d’observation le conduisit à découvrir l’émission par les plantes
d’ondes infrarouges amplifiées par les molécules de leur parfum. Les plantes en bonne
santé émettent un signal différent de celles qui sont en mauvaise santé. Seules les plantes
en mauvaise santé sont parasitées par les insectes qui utilisent leurs antennes pour détecter
la source de ces molécules. Cette découverte importante fut largement ignorée des
entomologistes et des agriculteurs mais les militaires furent plus rapides à percevoir sa
signification. En effet, le missile téléguidé par la chaleur a été développé sur la base des
résultats de cette découverte.
Le Professeur Phil Callahan a découvert l’importance de cette force nommée paramagnétisme.
Une substance est dite paramagnétique lorsqu’elle acquiert une aimantation de
même sens que le champ magnétique dans lequel on la plonge, mais elle perd cette aimantation
lorsqu’on la sort du champ. Ces susbtances ont un effet important sur la fertilité et
la vitalité des organismes vivants.
La roche volcanique est une source importante de matériel paramagnétique. La poussière
minérale volcanique en poudre est une source excellente pour les micro-organismes du
sol, de nombreuses études récentes indiquent qu’elle améliore la conductivité électromagnétique
du sol.
Comme nous dit le Professeur Callahan : « Oui, la force paramagnétique est une lumière
émise par des roches pour les racines. La roche est actuellement un récepteur collectant le
magnétisme provenant du cosmos et elle le restitue aux racines. Si vous prenez de la roche
paramagnétique et que vous l’apportez au laboratoire du Dr Popp en Allemagne, pour
être mesurée avec son appareil qui compte les photons pendant un temps donné, vous
trouverez qu’une roche hautement paramagnétique émet 2 000 à 4 000 photons. Si vous
mélangez cette roche avec du compost biologique, l’émission passe de 2000 à 4 000 photons
à 400 000 photons. Maintenant éclairez les racines. Les racines sont des conductrices
d’ondes comme les antennes des insectes. Si vous nettoyez les racines et les éclairez par de
la lumière, elles conduiront les ondes comme des fibres optiques. Le Dr Popp a un appareil
de 100 000 $ pour mesurer la lumière sous forme de photons. Je mets en évidence le phénomène
avec un appareil de 200 $ qui s’appelle une camera à très petite ouverture. Vous
percez juste un trou dans le bouchon de l’objectif de la lentille et enregistrez la roche avec
une caméra dans le noir total. Après trois semaines vous développez un film qui montrera

des lumières avec les couleurs de l’arc-en-ciel. Il a si peu de photons émis que vous devez
laisser la caméra là pendant trois semaines pour obtenir un résultat, mais si le film est sensible
à la lumière et si vous la laisser assez longtemps, vous obtiendrez une image. C’est la
preuve irréfutable que la roche paramagnétique produit de la lumière. »
Bibliographie :
Secrets of the Soil : New Solutions for Restoring Our Planet - Peter Tompkins
Innovative, non traditional, & spiritual agriculture methods.
Nature’s Silent Music - Philip S. Callahan
Ireland’s round towers, magic spots, relationship between the land & people.
Paramagnetism: Rediscovering Nature’s Secret Force of Growth - Philip S. Callahan
Effects of low-frequency forces upon soils, plants, people.
Ancient Mysteries Modern Visions: The Magnetic Life of Agriculture - Philip S. Callahan
How ancient practices relate to paramagnetic forces.
Liens Internet :
PHIL CALLAHAN, THE GURU OF PARAMAGNETISM
http://froebuck.home.texas.net/newpage3.htm
ORMUS, Paramagnetism and Soil Health
http://www.biodynamics.com/discussion/_disc1/000000a0.htm
Paramagnetism
http://members.tripod.com/%7Epoetpiet/guest_appearances/paramagnetism.htm
Living Soil - transforming geology into biology - biological approaches to soil fertility
http://www.championtrees.org/topsoil/index.htm
Les Roches Paramagnétiques
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Une nouvelle approche
de l’eau
Pour les Anciens, l’eau représente un principe sacré de
valeur universelle.
Dans nombre de cosmogonies l’eau sert à la création
ou la recréation du monde après des déluges, comme
dans la Bible ou les Métamorphoses d’Ovide (lettre 1,
chant 3). On retrouve ces mythes fondateurs en Nouvelle
Calédonie ou chez les Dogons entre autres. L’eau
possède une symbolique reconnue de tous, et commune
à toutes les civilisations.
Dans notre monde moderne la réalité de l’eau se résume
souvent à sa formule chimique : H2O, et pourtant,
peut-on réduire la connaissance de cette substance à
une simple formule chimique ?
Nous sommes constitués de 70% d’eau en poids et
de plus de 96% en nombre de molécules ! Il en est de
même pour la Terre.
Deux facteurs majeurs déterminent le rendement, la
qualité, la résistance à la maladie dans l’agriculture, ce
sont la qualité du sol et la qualité de l’eau. Dans notre
société matérialiste, le sol et l’eau, sources essentielles
de subsistance, sont devenus des produits de consommation
dépourvus d’âme. Nos sols ont été progressivement
appauvris en carbone et minéraux nécessaires
à la production d’une nourriture riche et vivante dotée
d’une immunité renforcée. De même, l’eau, sang de la
planète, a été dégradée, et est toujours maltraitée et
dévaluée, souvent sous prétexte que cet élément, soit
disant inerte sans goût et sans vie, peut être purifié ou
décontaminé à volonté.
Pourtant, sous l’impulsion de certains chercheurs, une
réalité différente de l’eau émerge. Cette approche
considère la molécule d’eau comme étant le plus petit
aimant qui soit, avec toutes les conséquences électro-
dynamisation de l’eau par Vortex
cristal de glace de l’Antartique
Eau de Lourdes
Les photos des cristaux d’eau ont été
réalisées par Masaru EMOTO. ©IHM
magnétiques que ce fait engendre.
De nouvelles perspectives voient le jour dans le traitement physique de l’eau avec des
répercutions pratiques en agriculture, dans l’industrie, sur le plan domestique et la santé.
Les observations et comptes rendus des nombreux résultats issus de ces technologies se
comptent par milliers dans le monde entier. Même si celles-ci sont issues d’approches
différentes et parfois opposées. Il n’en demeure pas moins que les utilisateurs de ces eaux
vivifiées, structurées ou dynamisées constatent les mêmes effets :

- augmentation de la durée de conservation
- meilleur goût
- fréquent accroissement de la douceur au goût
- augmentation de la clarté apparente
- augmentation éventuelle de la sensation de bien-être
- accroissement éventuel de la fraîcheur, du goût et de la durée de conservation des aliments
(fruits, légumes, pain, boissons… etc)
- amélioration éventuelle de la croissance et de la luxuriance des plantes
- économie de produits d´entretien grâce à l’augmentation du pouvoir de solubilité
- retourne dans l´environnement sous forme structurée, ce qui est bénéfique pour la nature
- beaucoup d´animaux sont particulièrement attirés par l´eau structurée
Bibliographie :
Le Chaos sensible - Théodor Schwenk - Éditions Triades
Mieux comprendre l’Eau – A. Wilkens – M.Jacobi – W. Schwenk – Éditions Triades
Le Génie de Viktor Schauberger : ...Et si la pénurie d’eau et d’énergie était un faux problème...
- Alick Bartholomew, David Bellamy – Éditions Le Courrier du Livre
Au coeur de l’eau - l’eau ultra colloïdale et ses mystères - Richard Haas – Bio Espace Éditions
L’eau et la vie – Roger Durand – Opera Éditions
Messages de l’Eau - Masaru Emoto - Éditions ALTERNATURE
Messages de l’Eau Volume 2 - Masaru Emoto - Éditions ALTERNATURE
Le Pouvoir Guérisseur de l’eau - Masaru Emoto – Jürgen Fliege – Éditions Guy Trédaniel
Living Energies: Exposition of Concepts Viktor Schauberger - Callum Coats
Living Energies: The Schauberger’s Work With Trees, Light, Air, and Water - Callum Coats
Energy Evolution - de Viktor Schauberger, Callum Coats
The Fertile Earth: Nature’s Energies in Agriculture, Soil Fertilisation and Forestry - de Viktor
Schauberger, Callum Coats
Liens Internet :
http://www.lsbu.ac.uk/water/
http://vortexscience.com/
http://www.frank.germano.com/viktorschauberger.htm
http://www.grander.com/fr/
http://www.implosionresearch.com/
http://www.waterflow.net/
http://www.h-longevity.net/eng/1.shtml
http://soulinvitation.com/water/water.html
http://www.livingwater.org.uk/home.asp
http://www.digibio.com/cgi-bin/node.pl?lg=fr&nd=n1
Une nouvelle approche de l’eau 19

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L’ « information »
ou signature fréquentielle de charge
Beaucoup furent troublés par ce film passé sur ARTE dans lequel
on voyait un chercheur indépendant, Roland Plöcher, parcourir la
Suisse et l’Autriche afin de nettoyer des lacs et traiter le lisier avec
une technique non conventionnelle. Il disait « qu’il cherchait à redonner
à l’eau la capacité de s’autonettoyer ».
Le recours à des soins non conventionnels, qui a stoppé le cours
d’une grave maladie en 1980, a éveillé chez R. Plöcher un intérêt
intérieur pour le nouveau et le révolutionnaire. Il en a conclu que
« ce qui guérit l’humain devrait être également bénéfique à la nature ! ».
Lui, le mécanicien, a commencé à fouiller dans le travail de Wilhelm
Reich et d’autres chercheurs. Pendant qu’il commençait à expérimenter
avec des dispositifs la transmission des configurations vibratoires
d’énergie, il a continué sa recherche, étudiant les concepts complexes
présentés par Nicola Tesla ou George Lakhovsky.
Après des années de recherche et d’expérimentation,
Plöcher a développé les méthodes et le matériel qui
sont le noyau de son système d’énergie à ce jour, qui
n’est basé ni sur la « méthode d’orgone « de Reich, ni
sur le magnétisme ou l’électromagnétisme.
L’application expérimentale a d’abord confirmé que
le système fonctionnait. Il a déposé les tubes programmés
pour l’oxygénation d’un étang obstrué par
les algues. Deux semaines plus tard, il reçut un appel
téléphonique du propriétaire tout excité, demandant
: «comment avez-vous fait ? Les algues ont disparu !».
Roland Plöcher a été agréablement surpris, et le sentiment
que tous ses efforts avaient été récompensés l’a
incité à poursuivre la recherche et le développement
de ses produits. Plöcher s’installa en Suisse et commença
le traitement de plusieurs eaux superficielles, y
compris le port du lac Genève, du Lac De Joux, et la
Roland Plöcher
Image extraite du film :
«Une incroyable histoire d’eau» diffusé
sur ARTE il y a une dizaine d’année.
Ici, Plöcher rempli des sacs de poudre
de roche «informée» selon son système
d’énergie
réserve d’eau potable du Lac Des Bre. Les résultats furent très positifs ; cependant, comme
c’est encore le cas pour beaucoup d’idées révolutionnaires à travers l’histoire, elles rencontrèrent
résistance et scepticisme.
Pourtant, Jacqueline BOUSQUET (Docteur ès Science, Biologie, Biophysique et Chercheur honoraire
au C.N.R.S.) nous dit :
« Au moment où l’on découvre que l’action des molécules physiques passerait par l’émission
d’un spectre de radiations, ce qui confirme l’action de l’homéopathie, on continue à ignorer
que la vie est faite de vibrations qui déterminent des formes porteuses d’informations
immatérielles telles que la pensée...

Il est probable et même certain que l’effet Plöcher est dû au transfert d’une information
sous forme d’une radiation (onde électromagnétique) qui est ensuite fixée sur un matériau
déterminé. Comme tout l’existant est un système émetteur-récepteur, le nouveau matériau
ne peut qu’émettre ce qu’il est devenu.
Nous savons aujourd’hui que les travaux de Benveniste ont été reconnus et reproduits par
d’autres Laboratoires. Les « informations » des molécules pharmaceutiques transmises à
l’eau ont pu être envoyées via Internet et affecter des structures biologiques sensibles. Benveniste
avait prédit que l’on pourrait stocker toutes les activités de tous les médicaments sur
un CD-ROM et les utiliser ensuite avec un ordinateur. Tous ces temps sont venus et il n’est
pas anti-scientifique de penser que Plöcher aurait pu avant l’heure utiliser ces propriétés
pour « dépolluer » ou améliorer l’état vibratoire d’un support.
Les faits sont là et ils sont têtus !!! Cela marche !!! Même s’il est difficile de passer d’une
pratique à une théorie, il semble que nous pouvons et nous devons le faire facilement
grâce à la reconnaissance des champs informationnels qui structurent la matière et qui au
moyen de leur propriété de savoir perdre ou recevoir de l’information, permettent des
« transmutations » ou permettent de manifester des propriétés dépassant de très loin leur
aspect physique. »
Nombre de systèmes aujourd’hui utilisent des poudres (silice, quartz, craie, sulfate de magnésie
etc…) qui ont subi un traitement vibratoire bien précis. Une fréquence est fixée sur
un support quel qu’il soit. Ce support est ensuite dilué dans l’eau. Celle-ci est activée par
un mouvement de rotation provoquant un vortex afin de transmettre la dite fréquence
à l’eau.
En pratique ce genre de poudre peut être utilisé sur des petites réserves d’eau pour lutter
contre les phénomènes d’euthrophisation. D’autres peuvent être utilisées aussi afin de
stimuler l’oxygénation du milieu racinaire au semis ou en cours de culture.
Plus de 10 années de pratique ont montré la bonne efficacité de ces techniques.
Bibliographie :
Le Système d’Énergie Plöcher – Impulsion pour penser différemment
Liens Internet :
Site de Jacqueline Bousquet :
http://www.arsitra.org/documents/pafiledb.php?action=category&id=2
L’ «information» ou signature fréquentielle de charge 21

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ORMUS
Le terme ORME’s a été utilisé pour la première fois par David
Hudson. David Hudson a appelé les matériaux qu’il a découvert
ORME pour : Orbitally Rearranged Monoatomic Elements. Il
déposa par la suite de nombreux brevets pour les recherches et
les applications de ses nouveaux éléments pour l’agriculture, la
santé et l’industrie.
Leur particularité principale est que lorsque ces éléments métalliques
du goupe platine se trouvent à l’état Monoatomique, ils
perdent leurs caractéristiques de métal et acquièrent certaines
caractéristiques des céramiques dont la supraconductivité et la
superfluidité à température ambiante.
Ces éléments une fois extraits, assument une forme non-toxique,
extrêmement stable, anti-calorique, chimiquement inerte et facilement
assimilable. Physiquement ils peuvent adopter la forme
d’une poudre cristalline, une forme liquide ou huileuse.
De nombreux chercheurs ont mis en évidence que leurs effets
caractéristiques ne sont pas dus aux réactions chimiques de notre
corps, mais proviennent d’un effet énergétique. De leur point de
vue les éléments ORMUS permettent simplement l’émergence
dans notre monde à trois dimensions d’une forme d’intelligence
vivante manifestation de l’énergie vitale universelle, décrite au
travers de nombreuses traditions du passé, sous des termes aussi
divers que Ch’i, Prana ou Ether.
Cette énergie augmente de manière significative le niveau d’organisation,
de régulation et de régénération des organismes vivants
au niveau cellulaire, psychique et mental.
Nous savons aujourd’hui que ces éléments monoatomiques, sont
partout dans la nature. Ils sont, dans l’Air que nous respirons,
dans l’Eau que nous buvons, dans la Terre que nous cultivons.
Par la mise en œuvre de processus développés par certains chercheurs,
ou redécouvert de traditions antiques tel que l’alchimie,
ces éléments peuvent être extraits de roches volcaniques paramagnétiques,
de l’eau douce, de l’eau de mer, de sels de mer,
ou de l’air.
Certains de ces processus sont très simples et peuvent être mis en
œuvre par tous, d’autres exigent un équipement de laboratoire.
Liens Internet :
http://www.subtleenergies.com/ormus/
http://www.halexandria.org/dward772.htm
Ormus - Précipité obtenu par
la méthode humide

Le réseau d’expérimentation « Chemin Faisant »
Nous envisageons ce colloque comme la première étape d’un cycle.
Notre regard extérieur nous place au croisement des différentes approches agricoles et
alimentaires respectueuses du vivant et nous souhaitons continuer à tisser du lien et permettre
la rencontre de disciplines et d’individus qui se connaissent mal mais qui pourraient
contribuer à l’enrichissement et à l’évolution de leurs activités respectives.
Ce colloque est pour nous un pari. Celui de considérer que les travailleurs de la terre,
les courtisans du vivant, doivent pouvoir s’approprier les techniques les plus innovantes
avant que l’industrie ne les accapare et les dévoient de leur objet comme cela est arrivé
trop souvent dans l’histoire, les semences étant l’exemple le plus actuel.
Nous savons tous que l’agriculture doit se révolutionner dans les années à venir pour faire
face aux enjeux démographiques, climatiques, et écologiques qui nous font face.
Quitte à devoir opérer une révolution dans notre rapport à la terre, pourquoi ne pas
mettre en oeuvre dès aujourd’hui les techniques qui seront admises par tous demain ?
Pourquoi continuer à puiser et dénaturer les ressources naturelles que nous savons finies
alors que la connaissance de la réalité énergétique de la Planète nous permet aujourd’hui
de n’en utiliser que l’information ?
Ces nouveaux outils peuvent permettre à une agriculture économe et autonome d’émerger,
dans le respect du biotope planétaire et de la dignité humaine. L’agriculture «durable»
que nous appelons de nos voeux ne devra plus seulement être propre, elle devra aussi permettre
dans le même temps la régénération des ressources et une production hautement
qualitative sur le plan de la vitalité des aliments.
De nombreux pays commencent à s’approprier ces outils, dans leurs hôpitaux, dans leur
agriculture voire pour certains usages domestiques. La France connaît des freins culturels,
une forte inertie au changement et des lobbies puissants qui l’empêchent de s’approprier
ces techniques nouvelles. C’est aussi notre héritage des «Lumières» et d’une vision matérialiste
du monde. C’est pourquoi nous sommes convaincus qu’il faut mettre en oeuvre ces
techniques sur le terrain et permettre ainsi leur émergence par la pratique, en montrant
l’efficacité et la crédibilité de ces approches innovantes.
C’est la raison pour laquelle nous souhaitons initier avec les participants qui seraient volontaires
un réseau d’expérimentation de ces nouveaux outils de régénération, en France
et dans le Monde, afin de pouvoir définir des modalités d’applications précises en fonction
de chaque production agricole dans des conditions de terroirs et climats spécifiques.
Ces résultats seront partagés au travers d’un site internet d’information avec toute la communauté
internationale qui travaille sur ces approches du vivant.
Les recherches dans ces matières marginales que sont la mécanique et la physique quantique,
la biophysique, l’étude des propriétés de l’eau, du magnétisme terrestre, des biophotons
et plus largement des principes qui régissent le vivant, en sont à leur prémisses. Mais
les potentialités sont très importantes et commencent à dessiner le contour d’une nouvelle
approche du vivant, de l’agriculture et de notre relation à la terre.
Nous vous proposons d’y travailler ensemble.
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Les intervenants
Bernard RONOT
agriculteur céréalier, ancien productiviste reconverti à la biodynamie - (Côte d’Or)
Nous avons rencontré Bernard Ronot au mois d’août 2005 sur
sa ferme de Chazeuil en Côte d’or. Son parcours est emblématique
de notre époque. Il nous éclaire sur les motivations qui
ont entraîné des millions d’agriculteurs dans la voie technologique
et vers un déracinement des pratiques. Après avoir exercé
avec zèle une agriculture chimique et technologique intensive,
Bernard rencontre les personnes qui l’amèneront, à 55 ans, à
reconsidérer son rapport à la terre et à convertir son exploitation
à la biodynamie.
Aujourd’hui à la retraite, c’est son fils Alain qui a repris l’exploitation
en agriculture biologique. Bernard poursuit avec lui un travail sur les semences
paysannes et sur les variétés anciennes de céréales.
Christian GANA
Chercheur indépendant sur l’homme, la terre, l’eau et les outils de régénération du vivant.
Retraité de la Fonction Publique (responsable informatique) - (Hauts-de-Seine)
Christian s’intéresse à l’homme dans sa complexité et dans sa
spécificité depuis plus de 30 ans. Cette quête de sens l’amène à
la rencontre de différentes traditions, à l’animation de groupes
de travail, d’émissions de radio dans lesquelles il interviewe de
nombreuses personnalités de référence en matière de philosophie
et de santé alternative.
Depuis 1996, il s’intéresse à l’eau et à son rôle fondamental
dans l’organisation des êtres vivants. La découverte des propriétés
méconnues de cet élément essentiel à la vie et pourtant si peu étudié l’amène à
échanger et à croiser les travaux de nombreux scientifiques en pointe sur ces domaines
marginaux de recherche.
La reconnaissance des propriétés de résonnance, de structuration, de dynamisation de
l’eau conduisent bientôt Christian au développement et à la mise au point d’outils de
régénération du vivant.
Son parcours libre et son approche originale lui permettent de mettre en perspective les
travaux de nombreux scientifiques partout sur la planète et d’acquérir une connaissance
fine et un regard global sur les principes qui régissent le vivant et qui lui permettent de se
régénérer.
Ces derniers mois, son travail s’est focalisé sur le lien à la terre et le retour de Chemin Faisant
lui apporte des réponses et des propositions pour des applications agricoles concrètes.

Jacky DUPETY
maraîcher sur Bois Raméal Fragmenté - (Lot)
Nous avons rencontré Jacky sur sa ferme en mai 2005 puis en
janvier 2006. Il y exerce depuis 2 ans une pratique agricole innovante,
le Bois Raméal Fragmenté, qui lui permet de cultiver
tomates, courgettes, carottes, et autres légumes sur le Causse du
Lot, sans irrigation, sans traitements, sans travail du sol et avec
de très bons rendements !
«Néorural», il s’installe sur le Causse du Lot après une formation
en agriculture biologique à la Ferme de Sainte-Marthe. Après
quelques recherches sur internet, il tombe sur un site canadien
qui parle d’aggradation des sols par le B.R.F. C’est le coup de foudre ! Jacky ingurgite
toute la littérature sur le sujet et met en oeuvre le bois fragmenté quelques semaines plus
tard afin de réaliser son rêve : faire un grand jardin sur le Causse.
Après deux années d’expérimentations et des résultats plus que surprenants, les voisins
jusque-là sceptiques commencent à l’imiter...
Bernard CHARRET
Cuisinier – Restaurant les Chandelles gourmandes - (Indre et Loire)
44, rue Nationale – 37270 à Larçay – Tél : 02 47 50 50 02 – Ouaibe : chandelles-gourmandes.fr
Bernard Charret est chef cuisinier et l’un des plus fervents adhérents
et défenseurs des « Cuisineries Gourmandes » qui constituent
aujourd’hui un réseau de restaurateurs reconnus par une
certification officielle pour la qualité de leur démarche.
« Généralement, la traçabilité est un terme industriel qui se traduit
en une suite de chiffres et de codes barres. Pour moi, « cuisinerie
gourmande » table tourangelle, c’est une liste de noms
et d’adresses de Touraine mais pas seulement : la réalité d’une
salade, d’un poisson, d’un morceau d’agneau se traduit par un
nom, un lieu-dit, mais aussi par une personnalité avec un visage,
une façon de faire et surtout une volonté de bien faire.
Je suis convaincu que c’est grâce à nos maraîchers, pêcheurs
professionnels, éleveurs, que nous pouvons préserver la gestuelle
du Cuisinier métier/passion. Nous avons besoin de leurs mains
et de leur bon sens pour garder et exercer les nôtres. Ils sont notre raison d’être et nous
sommes leur aboutissement : quel que soit le talent du cuisinier, qu’il soit artiste ou non,
son assiette est la résultante de toutes les qualités des hommes qui ont participé à chacun
des éléments qui la composent, du temps qu’ils ont donné, de leurs savoirs, de leurs soucis
peut-être et de leurs émotions sûrement !»
Avec les « Cuisineries Gourmandes », c’est tout un concept de gastronomie responsable qui
émerge : une restauration respectueuse des producteurs, un approvisionnement en local
pour les produits frais, la transformation des matières premières sur place, la transparence
d’une cuisine de terroir pour les clients et... de la dignité pour les cuisiniers !
Les intervenants
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NOTES PERSONNELLES

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Ce colloque est organisé par :
L’Association «L’Eau à la Bouche pour une alimentation responsable»
au travers de son projet «Chemin Faisant» porté par Tifenn Hervouët et Frédéric Gana
avec la généreuse complicité de Raphaëlle de Seilhac, paysanne à Vitrac sur Montane
et de Bernard Charret, restaurateur aux Chandelles gourmandes à Larçay (37)
www.cheminfaisant2005.net
Retrouvez sur le site internet «Chemin Faisant» des portraits de producteurs,
des fiches sur des pratiques agricoles innovantes et durables,
des reportages vidéo et audio réalisés auprès de producteurs,
suivez les travaux du réseau d’expérimentation,
les prochains rendez-vous avec Chemin Faisant,
et inscrivez-vous à la lettre d’information...
Chemin Faisant - Frédéric GANA et Tifenn HERVOUËT
Tél : 06 09 42 49 73 - Courriel : cheminfaisant@loalabouche.org