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Ostracodes du Dévonien moyen et supérieur du Tafilalt (Maroc).

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48 J.-G. Casier <strong>et</strong> al. / Revue de micropaléontologie 53 (2010) 29–51<br />

à mi-longueur <strong>et</strong> plus grande épaisseur située un peu en arrière<br />

de la mi-longueur. En vue dorsale, sub-elliptique avec des bords<br />

antérieur <strong>et</strong> postérieur régulièrement courbés. La charnière est<br />

légèrement invaginée. La surface des valves est très finement<br />

striée.<br />

Rapport <strong>et</strong> différences : l’espèce est très proche de<br />

Tubulibairdia marhoumaensis Casier, 1983 (= Microcheilinella<br />

(Tubulibairdia) lundini Becker, 1989), dont elle possède<br />

l’ornementation particulière constituée de très fines rides. Elle<br />

se distingue de c<strong>et</strong>te espèce par l’absence de crête dans le secteur<br />

médio- <strong>et</strong> postéroventral de la valve droite ainsi que par la<br />

charnière qui est beaucoup moins invaginée.<br />

Extension stratigraphique : extrême somm<strong>et</strong> de l’Eifélien<br />

<strong>et</strong> base <strong>du</strong> Famennien.<br />

Remarque : la forme larvaire figurée par Milhau (1996)<br />

provient de l’Ou Driss dans le Mai’der (<strong>Maroc</strong>). En Algérie,<br />

Tubulibairdia tafilaltensis nov. sp. est aussi connue dans le<br />

somm<strong>et</strong> de la formation de Teferguenite (Givétien) <strong>et</strong> dans la<br />

base de la formation de Marhouma (Frasnien) exposées dans la<br />

coupe <strong>du</strong> km 30, située dans la Saoura (Casier, 1985).<br />

Tubulibairdia sp. B. (Planche 4, Fig. 16).<br />

Remarque : Tubulibairdia sp. B se distingue de Tubulibairdia<br />

tafilaltensis nov. sp. par un plus grand allongement <strong>et</strong> un<br />

bord dorsal de la valve droite rectiligne.<br />

Microcheilinella sp. A. (Planche 5, Fig. 3(a, b)).<br />

Remarque : la variabilité au sein des espèces appartenant<br />

au genre Microcheilinella Geis, 1933, est telle qu’en l’absence<br />

d’un nombre suffisant de spécimens, il est difficile de trancher.<br />

Les Microcheilinella sp. 1 Le Fèvre, 1963 signalés par Milhau<br />

(1996 : Fig. 4, 6, Pl. 2, Fig. 19) sont rapportés ici à Microcheilinella<br />

sp. A.<br />

Super-famille BAIRDIACEA Sars, 1988<br />

Famille ACRATIIDAE Gründel, 1962?<br />

Famenella sp. A, aff. inflexa L<strong>et</strong>hiers <strong>et</strong> Casier, 1999.<br />

(Planche 4, Fig. 13).<br />

Remarque : quelques carapaces <strong>et</strong> fragments de carapaces<br />

appartiennent à une espèce proche de Famenella inflexa de la<br />

base <strong>du</strong> Famennien de Montagne Noire. Famenella sp. A se<br />

distingue par un bord postérieur presque droit, alors qu’il est<br />

régulièrement courbé chez Famenella inflexa.<br />

Famille BAIRDIIDAE Sars, 1888<br />

Bairdia n. sp. A, aff. trigona Blumenstengel, 1965. (Planche<br />

5, Fig. 4(a, b)).<br />

Remarque : l’espèce se distingue de Bairdia trigona par un<br />

secteur médian en dépression.<br />

Bairdia sp. A. (Planche 5, Fig. 5(a, b)).<br />

Remarque : plusieurs espèces attribuées au genre Bairdia<br />

McCoy, 1844, dont B. obliqua Rozhdestvenskaja, 1972, présentent<br />

une morphologie similaire à celle de Bairdia sp. A. L’état<br />

de conservation de nos spécimens est tel qu’il n’est pas possible<br />

de trancher.<br />

Bairdiacypris sp. A. (Planche 5, Fig. 6(a, b)).<br />

Ordre MYODOCOPIDA Sars, 1866<br />

Sous-ordre MYODOCOPINA Sars, 1866<br />

Super-famille ENTOMOZOACEA Pˇribyl, 1951<br />

Famille ENTOMOZOIDAE Pˇribyl, 1951<br />

Richterina (Volkina) zimmermanni (Volk, 1939) var. fine.<br />

(Planche 5, Fig. 7).<br />

Entomozoe (Nehdentomis) nehdensis Matern, 1929. (Planche<br />

5, Fig. 8(a, b)).<br />

Entomozoe (Nehdentomis) cf. nehdensis Matern, 1929.<br />

(Planche 5, Fig. 9(a, b)).<br />

Remarque : il s’agit peut-être d’une forme juvénile d’E. (N.)<br />

nehdensis, <strong>et</strong> il pourrait en être de même pour les Entomozoe<br />

(Nehdentomis) sp. A signalés <strong>et</strong> figurés par Casier (1983 : Pl. 2,<br />

Fig. 4) <strong>du</strong> Famennien de la Saoura (Sahara algérien).<br />

Entomozoe (Nehdentomis) sp. B, aff. tenera (Gürich, 1896).<br />

(Planche 5, Fig. 10).<br />

Remarque : un moule interne d’une valve présente une<br />

morphologie similaire à celle d’Entomozoe (N.) tenera<br />

mais elle se distingue par une ornementation beaucoup plus<br />

fine.<br />

Entomozoe (Nehdentomis) sp. C. (Planche 5, Fig. 11).<br />

Remarque : un moule interne d’une valve appartenant au<br />

sous-genre Nehdentomis Matern, 1929, est caractérisé par une<br />

ornementation concentrique composée de p<strong>et</strong>ites rides formant<br />

des chevrons <strong>du</strong> côté antérieur.<br />

Ordre ERIDOSTRACA Adamczak, 1976<br />

Cryptophyllus sp. ind<strong>et</strong>. (Planche 5, Fig. 12).<br />

6. Biostratigraphie<br />

Des zones appartenant à la zonation basée sur les M<strong>et</strong>acopina<br />

<strong>et</strong> à celle basée sur les Entomozoacea sont reconnues dans le<br />

<strong>Tafilalt</strong>.<br />

6.1. Zonation basée sur les M<strong>et</strong>acopina<br />

Les échantillons EA-400, 401 <strong>et</strong> 403 récoltés dans la coupe<br />

d’El Atrous, <strong>et</strong> BT-69 récolté dans la coupe de Bou Tchrafine,<br />

contiennent Favulella lecomptei. C<strong>et</strong>te espèce qui donne<br />

son nom à une zone de M<strong>et</strong>acopina dans la partie <strong>moyen</strong>ne<br />

<strong>du</strong> Frasnien, est reconnue en Europe, de l’Espagne (Gozalo,<br />

1994) à la Pologne (Zbikowska, 1983). De plus, l’échantillon<br />

BT-56 contient Polyzygia beckmanni beckmanni. C<strong>et</strong>te sousespèce<br />

donne aussi son nom à une zone de M<strong>et</strong>acopina instituée<br />

par L<strong>et</strong>hiers (1974) dans ce qui était considéré à l’époque<br />

comme la base <strong>du</strong> Frasnien. C<strong>et</strong>te zone chevauche en fait la<br />

limite Givétien/Frasnien depuis que c<strong>et</strong>te dernière est fixée<br />

par l’apparition de l’espèce de conodont Ancyrodella rotun-

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