MEMOIRE MAFOUO RAISSA - L'ENS

4.1.3- Sur le plan intellectuel
Si les contes sont un univers qui peut être connu des apprenants, il faut noter que plusieurs
obstacles de compréhension sont inhérents à la lecture des mythes. Pour cette raison, ils ne disposent
pas d’assez de connaissances pour entrer de façon autonome dans ces récits. L’étude des aspects
culturels et interculturels permet ainsi d’actualiser l’œuvre auprès des élèves et leur permettre de
s’imprégner de la part du merveilleux, du réel et de l’imaginaire dans l’œuvre.
Par ailleurs, les apprenants comprennent que si les histoires des contes se déroulent
généralement à une époque lointaine, il n’en demeure pas moins qu’elles traitent des préoccupations
actuelles et la nature des personnages et les espaces sont purement symboliques. Par contre, le
mythe se situe dans un espace clairement défini ayant une valeur symbolique et se déroulant en
dehors du temps historique. Ils sont de ce fait révélateurs des conflits qui bousculent la psyché
humaine. Ils offrent une tentative de réponse aux questions universelles, une réponse d’ordre
symbolique. 66 Ce qui permet donc à l’élève de faire la part des choses entre le réel et l’imaginaire.
4.2- Vérification des hypothèses
Notre étude a été faite à la suite d’un ensemble de questionnements, lesquels nous ont permis
de formuler des hypothèses de recherche qu’il est nécessaire de rappeler pour déterminer si elles se
vérifient ou non. Notre hypothèse principale était la suivante ;
« Une étude orientée des contes adaptée aux attentes des apprenants conduirait à un relativisme des
différences culturelles ». Cette hypothèse nous a permis d’en formuler d’autres dont :
- « Les élèves de 6 e aiment les contes sans nécessairement maîtriser l’aboutissement ou la visée de
son étude ».
- « L’étude des aspects culturels contenus dans un conte désintéresse les apprenants qui
n’appartiennent pas à la culture en question ».
Pour vérifier ces hypothèses, nous avons convoqué le test du Chi-deux. Étant donné un
échantillon de n observations, pouvons-nous dire qu’il soit issu d’une distribution théorique donnée
? Le test du Chi-deux de Pearson permet de répondre à cette question. En général, la distribution
observée s’écarte toujours plus ou moins de la distribution théorique. Le problème est alors de
savoir dans quelle mesure les écarts entre la distribution observée et la distribution théorique
peuvent être dû au seul fait du hasard. Si les écarts sont faibles, nous déciderons que l’échantillon de
66 Http://sara.oropao.com.//2010/06/23/contes-et-legendes-la-mythologie-grecque-de-Claude-Pouzadoux, (02/02/2012 à
14h16).
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