MEMOIRE MAFOUO RAISSA - L'ENS

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OPI 2 : Identifier les aspects communs à plusieurs cultures. OPI 3 : Dégager l’importance du texte 20 mn 10mn II-Aspects interculturels -Le thème Le thème principal ici est celui de la création. En effet, l’histoire de la création du monde est présente dans toutes les sociétés et la majorité, comme les Grecs, pense que c’est Dieu qui en est l’auteur. -L’espace Un ensemble de lieux évoqués rapproche ce mythe de la réalité des autres sociétés. Ce sont entre autres : le monde, la mer, le ciel, la terre, montagnes rocheuses… Ces aspects permettent de comprendre qu’il n’y a pas que du surnaturel dans les mythes. III-Importance du texte Ce texte nous a permis d’apprendre pourquoi et comment le monde fût créé selon les Grecs. Nous avons également noté que même s’il y a du surnaturel dans cette histoire, il s’y trouve également des aspects réels que nous rencontrons dans notre société. Livre de conte Livre de conte -Vous a-t-on déjà parlé de la création du monde ? Où ? N’a-ton créé le monde que chez les Grecs ? -Relevez tous les lieux évoqués dans ce texte. Les connaissez-vous ? Peut-on les trouver au Cameroun ? -À partir de ces éléments, peut-on encore dire qu’il n’y a que du surnaturel dans les mythes ? -Qu’avez-vous appris de nouveau à partir de ce texte ? Que pouvons-nous conclure ? Réponses attendues -Oui -Dans la Bible / à l’église -Non on a créé le monde partout. -Les élèves relèvent les lieux évoqués dans le texte. . -Il n’y a pas que du surnaturel dans les mythes. Il y a aussi des aspects vrais et connus des autres -Les élèves relèvent ce qui leur a paru nouveau et proposent une conclusion au récit. Quels sont donc les aspects que vous connaissez dans cette histoire ? Lisez le conte « Artémis » et relevez tous les aspects qu’on retrouve dans votre culture.
Si l’on reconnaît généralement l’école comme le lieu où la transmission des connaissances permet de combattre l’ignorance, il est notable que cette institution prépare l’individu à l’intégration sociale. La société reposant sur un système de fonctions spécifiques ou particulières, l’école est propice pour préparer les enfants à mieux s’accepter et s’adapter aux difficultés et changements relatifs au contact avec l’extérieur. Le recours à la notion de compétence renouvelle la définition des objectifs pédagogiques, lesquels s’inscrivent au confluent de la maîtrise des savoirs disciplinaires et d’un ensemble d’habiletés à mobiliser adéquatement suivant la compétence attendue et clairement spécifiée. À partir de ces fiches pédagogiques, nous voulons montrer que l’accent n’est plus à mettre sur l’acquisition des connaissances théoriques, mais sur une meilleure intégration des apprentissages. Au-delà de la connaissance que l’élève pourra avoir des particularités respectives des contes et des mythes, des aspects qui les caractérisent en profondeur, ils devront pouvoir explorer le volet culturel. Ce dernier ne leur permettra pas uniquement de s’ouvrir au monde en découvrant des pratiques relatives aux autres, mais aussi de se rendre compte qu’on peut s’identifier à travers des cultures considérées comme différentes des nôtres. Leur hiérarchisation devrait donc être remise en cause au profit du désir mutuel de s’enrichir et partager sans pour autant perdre les identités particulières. Ce troisième chapitre s’est essentiellement consacré sur les voies et moyens permettant aux élèves de concevoir l’unité dans la diversité culturelle. Comme nous l’avons mentionné précédemment, les cours de lecture suivie s’étendent sur environ 27 séances auxquelles s’ajoutent les différentes évaluations séquentielles. Bien que l’on ne dispose que d’une séance d’une heure par semaine, il n’est pas question de multiplier les contes à étudier, mais d’exploiter en profondeur chaque récit. Il a été constaté à cet effet que l’ampleur des contes étudiés n’en assure pas une meilleure exploitation chez les apprenants. Nous avons ainsi montré comment l’enseignant peut opérer un choix de contes et y appliquer une étude selon les aspects qu’ils présentent et conformément aux différents objectifs séquentiels et intermédiaires. Une séance est donc consacrée à la compréhension générale du conte, notamment à la détermination des différents personnages, de leurs actions, des différents lieux qu’ils parcourent. Ces éléments permettent ainsi de produire un résumé du conte pour en dégager éventuellement la leçon de morale. Ces exercices sont évidemment précédés d’une bonne lecture dirigée par l’enseignant. La deuxième séance, telle que nous l’avons organisée, s’investit dans l’étude des aspects culturels relatifs à la société dans laquelle le conte a vu le jour, car dans l’étude de ces récits, l’identité culturelle doit être mise en évidence. Par la suite, nous avons relevé les aspects communs à plusieurs cultures pour que les apprenants se sentent 63
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