MEMOIRE MAFOUO RAISSA - L'ENS

appris les chants de la forêt" (08.11 %) ou des réponses relatives aux caractères des animaux (le
chat et la souris sont amusants ; certains animaux sont sages) (41.56%).
On comprend que la majorité ne s’attarde ou ne retient que les aspects relatifs au
déroulement de l’intrigue et très peu aux valeurs qu’elle véhicule. Les élèves ayant évoqués les
aspects culturels sont presque inexistants. Les éléments sur lesquels les professeurs s’attardent, selon
eux, sont le corpus (07.33%) le vocabulaire (08.22%), l’idée générale (21,78%), la leçon de morale
(24,44%). Cette variété de réponses montre que chaque élève se fait sa propre idée du cours et que
ce qui est évident pour l’enseignant ne l’est pas forcément pour eux, d’où la nécessité, de susciter
leur intérêt pour l’appréhension des aspects fondamentaux contenus dans ces récits pour un ancrage
culturel et une ouverture au monde. Cette nécessité s’impose d’autant plus que plusieurs élèves ne
manifestent pas particulièrement d’enthousiasme à apprendre une culture qui n’est pas la leur
(32%) ; d’autres ne pensent le faire que s’ils y sont obligés (45.33%), ce qui rejoint l’idée de
l’absence de désir manifeste.
Nous avons jugé important de séparer les résultats des statistiques obtenus par Lycée et les
réponses obtenues à la dernière question nous ont donné raison.
En effet, les élèves du CES Bilingue d’Edéa étant en majorité du Littoral, ont manifesté leur
désintéressement face aux aspects culturels contenus dans les contes au programme (68%). L’écart
entre ces résultats et ceux obtenus dans les autres Lycées dont les élèves sont en majorité du Centre
est notable. Nous avons de ce fait obtenu respectivement 34, 66% et 38% dans les Lycée d’Éfoulan
et de la Cité verte.
Ces derniers manifestent un peu plus de plaisir à étudier les aspects culturels des contes et
quelques-uns ont même précisé que leur intérêt ne s’applique qu’aux Chants de la forêt. Les
statistiques effectuées auprès des élèves révèlent donc que leur enthousiasme à suivre les cours sur
les contes est orienté ailleurs d’où la difficulté à atteindre les objectifs y afférant. En outre, l’intérêt
accordé aux cultures d’ailleurs est amoindri considérablement.
2.2.3.2- Cas des enseignants de français
Comme celui que nous avons adressé aux élèves, le questionnaire des enseignants ne tient pas
compte du genre car ce dernier n’a pas d’incidence directe sur les résultats attendus. Si nous avons
également constaté que certaines des réponses des élèves variaient en fonction de leur région et par
ricochet en fonction des établissements fréquentés, cette situation ne s’applique pas aux enseignants.
En effet, il n’y a pas d’écart pertinent entre les réponses venant d’enseignants d’établissements
différents. Ces derniers expriment en majorité leur plaisir à dispenser le cours de lecture suivie en 6 e
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