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MEMOIRE MAFOUO RAISSA - L'ENS

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divinités sont aujourd’hui l’apanage des mortels qui combattent les fléaux et se mettent à l’abri des<br />

dangers. 59<br />

2.1.1.5 Intérêt de l’œuvre<br />

L’intérêt de ce recueil réside dans le plaisir que l’on prend à découvrir et à s’imprégner des<br />

récits les plus célèbres de la mythologie grecque. Les plus petits la découvrent et les plus grands la<br />

remémorent car ces histoires palpitantes et les aventures des héros entrainent le lecteur dans un<br />

monde surnaturel et merveilleux. À partir de ces récits, les Grecs s’imprègnent non seulement des<br />

origines de leur création, mais aussi de leur culture tout en nous permettant de les découvrir.<br />

2.1.2- « Les Chants de la forêt»<br />

2.1.2.1- Contexte de production<br />

Les Chants de la forêt est un recueil de contes et de chantes-fables de Lucien ANYA NOA. Ce<br />

dernier est considéré comme un patriarche béti qui a laissé à la postérité, à travers ses nombreuses<br />

réalisations, un héritage de plusieurs natures. Il a participé à la fondation du séminaire Saint Paul de<br />

Mbalmayo et il a fondé le collège Noa de cette même ville. Prêtre et écrivain de son état, il est<br />

considéré comme un intellectuel aussi bien par ses activités pastorales que par ses œuvres aussi<br />

nombreuses que variées. Nous avons entre autres Les énigmes béti, Les berceuses béti, Le cœur dans<br />

la culture béti, Les béti en quête de la mer… On se rend compte que ces œuvres ont en commun le<br />

terme «béti»; ce qui implique qu’elles présentent, sous ses différentes formes, les aspects relatifs à la<br />

culture de ce groupe ethnique. Les Chants de la forêt ne sont pas en marge. Les personnages, leurs<br />

actions, les lieux, et les différents attributs sont ceux de ce peuple dont ANYA NOA veut exprimer<br />

les aspects et valeurs culturelles. C’est pour cette raison que dans l’avant-propos de cette œuvre,<br />

Sévérin Cécile ABEGA affirme que:<br />

Ce sont là des animaux de la grande forêt équatoriale, parce que ces contes nous viennent des<br />

peuples de la forêt du Sud Cameroun. Ils nous familiarisent avec ces animaux que nous ne<br />

connaissons pas toujours, mais surtout ils les animent en leur donnant un aspect humain<br />

conforme au trait de caractère qu’ils personnifient. 60<br />

2.1.2.2- Structure externe et interne<br />

Du point de vue externe, on note la présence d’un schéma sur la première de couverture qui a<br />

la forme d’un carré, lequel est subdivisé en quatre dont deux en couleur noire symbolisant sans<br />

doute les mystères cachés de la forêt. Les deux autres tendent au beige et se rapprochent plus de la<br />

59 L. N. Biteene, L’Enseignement-apprentissage des cultures par le conte en classe de 6 e au secondaire, le cas de «Les<br />

contes du Cameroun» de C. Binam Bikoi et E. Soundjock et «Contes et légendes de la mythologie grecque» de C.<br />

Pouzadoux, op.cit., p. 42.<br />

60 S. C. Abega in Les Chants de la forêt de L. Anya Noa, Yaoundé, Afrédit, (Avant-propos).<br />

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