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SPORTS Le GGlobbe && MMed - mardi 20 novembre
LNH
IInn mmeemmoorriiaamm: Les Nordiques de Québec
Chers lecteurs, il me fait plaisir de faire mon
grand retour cette semaine avec un sujet qui
risque de toucher quelques cordes demeurées
sensibles, les feu Nordiques qui ont autrefois
représenté fièrement notre chère ville avant de
plier bagage pour les Etats-Unis où ils sont
devenus l’Avalanche du Colorado en 1995.
Les Nordiques accèdent à la LNH en 1979
grâce au travail acharné du président Marcel
Aubut, eux qui appartenaient au préalable à
l’Association Mondiale de Hockey. C’était le
début d’un parcours très pénible pour l’équipe
qui en 16 saisons va manquer les séries 7 fois et
sera éliminée 5 fois en première ronde des
éliminatoires avec un gros total de 0 coupe
Stanley.
La direction promet pendant de nombreuses
années un avenir teinté de rose en fondant tous
ses espoirs sur les jeunes joueurs talentueux que
les Nordiques repêchent année après année.
Pendant ce temps, à l’autre bout de la 20, le
Canadien n’en fini plus d’accumuler les coupes
Stanley et les victoires par l’entremise de
vedettes comme Guy Lafleur et Patrick Roy.
La direction des Nordiques avait effectivement
raison en affirmant que l’avenir de l’équipe
était très prometteur. En 1995, l’équipe déménage
au Colorado et gagne la première Coupe
Stanley de son histoire. Les amateurs de
Québec ont ainsi supporté les jeunes joueurs
pendant de longues et difficiles saisons avant
que leur talent n’aille éclore aux Etats-Unis.
Les gérants des Nordiques avaient fait un travail
de recrutement incroyable en sélectionnant
des joueurs de premier plan de la ligue
8
nationale.
Yves Stéphane Noah
Y’était-tu bon, le but d’Alain Côté ?
En 1987, l’équipe repêche en première ronde un
jeune centre de 18 ans en provenance de la
Colombie-Britannique qui deviendra le capitaine
et meilleur marqueur de l’histoire de
l’équipe, Joe Sakic. Quand il signait des autographes
à Place Laurier, on était loin de s’imaginer
qu’il s’agissait d’une future étoile de la
Ligue Nationale.
Éric Lindros a connu une histoire spéciale, lui
qui a été repêché au tout 1er rang en 1991 par
les Nordiques en provenance des Generals
d’Oshawa où il venait de connaître une saison
de 57 matchs, 71 buts et 149 points. Il a tout
simplement refusé de se présenter au camp des
Nordiques ce qui a véritablement fait rager le
directeur général. Cette décision de refuser de
venir à uébec lui a valu la réputation d’antifrancophones
et de nombreuses huées chaque
fois qu’il a joué au centre Bell. Les Nordiques
l’ont échangé aux Flyers de Philadelphie en
retour de plusieurs joueurs dont Peter Forsberg,
un Suédois qui a également connu une carrière
florissante.
Au regard de cette pléiade de joueurs talentueux,
on ne peut s’empêcher de rêver à ce
qui serait arrivé si on avait gardé l’équipe dans
le quartier Limoilou au Colisée Pepsi. Une
chose est certaine, le Canadien aurait eu la vie
beaucoup plus difficile avec tous ces joueurs
étoiles dans la capitale.
Voici quelques vedettes passées par Québec: