ou la stupéfiante histoire d'un tango enflammé - Bilbobasso
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COMPAGNIE<br />
POLAR<br />
OU LA STUPÉFIANTE HISTOIRE D’UN TANGO ENFLAMMÉ<br />
1
PRESENTATION<br />
La Compagnie ................................................... 3<br />
Spectacle «A Fuego Lento» ............................... 3<br />
POLAR<br />
Notes d’intentions ........................................... 4<br />
Scénario ............................................................ 5<br />
Equipe artistique .............................................. 6<br />
L’écriture dramaturgique ................................. 8<br />
• l’époque, le lieu<br />
• thèmes abordés<br />
• influences narratives<br />
La musique ....................................................... 10<br />
La danse ........................................................... 11<br />
• le Tango<br />
• <strong>la</strong> Danse-Théâtre<br />
• le Geste<br />
Le feu ................................................................ 12<br />
• le <strong>la</strong>ngage<br />
• <strong>la</strong> tension<br />
• <strong>la</strong> lumière<br />
Diffusion des spectacles ................................. 13<br />
Partenaires ........................................................ 15<br />
Contact ............................................................. 15<br />
2<br />
PRÉSENTATION
LA COMPAGNIE<br />
<strong>Bilbobasso</strong> est une compagnie de spectacle<br />
vivant créée en 2006 à Besançon par Hervé<br />
Perrin et Delphine Dartus (deux comédiens<br />
issus de <strong>la</strong> Compagnie La Sa<strong>la</strong>mandre) dans<br />
le but de diffuser le spectacle A Fuego Lento.<br />
Contrairement à <strong>la</strong> signification de son titre « A<br />
feu d<strong>ou</strong>x », ce spectacle n’a pas mijoté lentement,<br />
les ingrédients étaient déjà t<strong>ou</strong>s là : le feu, que<br />
n<strong>ou</strong>s pratiquons beauc<strong>ou</strong>p avec La Sa<strong>la</strong>mandre,<br />
<strong>la</strong> Musique, des années de conservatoire (…) et<br />
le Tango Argentin qui n<strong>ou</strong>s dévore depuis nos<br />
premiers pas.<br />
Leur réunion n<strong>ou</strong>s a amené à créer A Fuego Lento,<br />
un spectacle d’Am<strong>ou</strong>r, de Tango et de Feu, duo<br />
de 30 minutes qui est présenté auj<strong>ou</strong>rd’hui dans<br />
de nombreux festivals en France et en Europe.<br />
LA COMPAGNIE<br />
A:FUEGO:LENTO<br />
UN SPECTACLE<br />
D’AMOUR,<br />
DE TANGO<br />
ET DE FEU<br />
Histoire d’une rencontre étince<strong>la</strong>nte entre<br />
deux êtres aux âmes incendiaires qui<br />
s’attirent, s’envoûtent et se déchirent au<br />
son de <strong>la</strong> contrebasse et de l’accordéon.<br />
Force, élégance et volupté accompagnent<br />
cette performance où se mêlent art du feu<br />
et pratique endiablée de l’une des danses<br />
les plus sensuelles, le <strong>tango</strong> argentin. Un<br />
spectacle sur l’am<strong>ou</strong>r fait de f<strong>la</strong>mmes et<br />
de danse, un duo de lumière original et<br />
détonnant, une création qui se sublime...<br />
à feu d<strong>ou</strong>x !<br />
N<strong>ou</strong>s s<strong>ou</strong>haitons continuer à interroger<br />
et approfondir l’alliance entre le Tango<br />
Argentin, <strong>la</strong> Musique et l’art du Feu dans <strong>la</strong><br />
Rue, p<strong>ou</strong>r ce<strong>la</strong> n<strong>ou</strong>s agrandissons l’équipe.<br />
N<strong>ou</strong>s avons rassemblé des comédiens<br />
danseurs musiciens et f<strong>ou</strong>s de feu aut<strong>ou</strong>r<br />
du projet « Po<strong>la</strong>r » le spectacle-enquête.<br />
3
POLAR<br />
OU LA STUPÉFIANTE HISTOIRE D’UN TANGO ENFLAMMÉ<br />
NOTES<br />
D’INTENTION<br />
Ce spectacle fixe et nocturne est créé par 5 comédiens,<br />
danseurs, musiciens.<br />
L’originalité de ce travail réside dans le mé<strong>la</strong>nge des<br />
genres.<br />
La rencontre a lieu au carref<strong>ou</strong>r du roman noir, du<br />
cinéma muet et du cabaret.<br />
Elle f<strong>ou</strong>le les pavés du théâtre de rue, bien emmit<strong>ou</strong>flée<br />
dans son manteau de nuit.<br />
Elle est fracassante et explose en une multitude<br />
d’étincelles, de jeux de f<strong>la</strong>mmes, rappe<strong>la</strong>nt les pr<strong>ou</strong>esses<br />
des magiciens du feu.<br />
Elle a le vague à l’âme et n<strong>ou</strong>s emporte sur un océan de<br />
musiques métissées.<br />
P<strong>ou</strong>r finir, comme elle est élégante et voluptueuse,<br />
passionnée et tapageuse, elle se fait dans un grand<br />
t<strong>ou</strong>rbillon de danse, en talons et costume mêlés de<br />
sueur et de p<strong>ou</strong>ssière.<br />
À des choix esthétiques, à un mé<strong>la</strong>nge de références se<br />
j<strong>ou</strong>ant des clichés, s’aj<strong>ou</strong>te une intrigue à rés<strong>ou</strong>dre, une<br />
trame dans <strong>la</strong>quelle se confrontent des personnalités<br />
aux caractères bien trempés.<br />
La construction de l’intrigue est basée sur le suspens<br />
et les rebondissements. Les s<strong>ou</strong>pçons sont nombreux,<br />
l’évidence trompeuse et le rythme frénétique. Le<br />
spectateur mène l’enquête malgré lui : au fil des indices<br />
et faux-semb<strong>la</strong>nts, il chemine irrésistiblement vers <strong>la</strong><br />
résolution de l’affaire.<br />
4
SCENA R IO<br />
La première scène est une mystérieuse scène de crime,<br />
mystérieuse car <strong>la</strong> scène se dér<strong>ou</strong>le s<strong>ou</strong>s vos yeux mais on<br />
ne connaît pas l’identité de l’assassin car n’est présente<br />
sur scène que… <strong>la</strong> victime, une Jeune Femme. Puis on<br />
remonte dans les dernières 24h de <strong>la</strong> vie de cette Jeune<br />
Femme p<strong>ou</strong>r essayer de comprendre le p<strong>ou</strong>rquoi du<br />
comment. On déc<strong>ou</strong>vre son univers, le quotidien d’un<br />
cabaret où vibrent chaque soir les accords mineurs d’un<br />
ensemble musical, tribu de mélomanes rescapés de <strong>la</strong> vie.<br />
À <strong>la</strong> tête du gr<strong>ou</strong>pe et sans un mot, <strong>la</strong> Patronne au piano<br />
mène <strong>la</strong> danse.<br />
Le Contrebassiste broie du noir alors que <strong>la</strong> Chanteuse<br />
à <strong>la</strong> voix envoûtante charmerait même une salle vide. À<br />
ce<strong>la</strong> s’aj<strong>ou</strong>te une petite frappe, un jeune mec à l’allure de<br />
Gangster, fils de <strong>la</strong> patronne qui fait beauc<strong>ou</strong>p de bruit<br />
p<strong>ou</strong>r rien. T<strong>ou</strong>t ce petit monde se côtoie, s’aime et se<br />
déchire. Mais ce j<strong>ou</strong>r-là quelque chose va basculer.<br />
Un coffre-fort, <strong>la</strong>rcin du gangster fait son apparition,<br />
attisant les convoitises… L’envie allume une f<strong>la</strong>mme<br />
dans l’œil de chacun, les masques tombent peu à peu.<br />
On entrevoit dans chaque situation les enjeux, les<br />
embr<strong>ou</strong>illes, les inimitiés, les secrets. Au travers de cette<br />
épreuve apparaît <strong>la</strong> nature des liens tissés, ceux qui se<br />
brisent, qui se créent par intérêt <strong>ou</strong> se renforcent par<br />
am<strong>ou</strong>r. La tension monte.<br />
On s’interroge sur les mobiles, on croit avoir t<strong>ou</strong>t<br />
compris…<br />
P<strong>ou</strong>r le reste c’est une surprise…<br />
Po<strong>la</strong>r, résidence de création 2010<br />
5
L’EQUIPE:ARTISTIQUE<br />
HERVÉ PERRIN<br />
Silh<strong>ou</strong>ette é<strong>la</strong>ncée, faciès à l’origine incertaine, caractère<br />
bien trempé s<strong>ou</strong>s des allures de singe sage, Hervé Perrin est<br />
un de ceux-là que l’on croise rarement dans <strong>la</strong> rue sans se<br />
ret<strong>ou</strong>rner. Sa conception du spectacle vivant se veut comme<br />
le personnage, extrémiste, t<strong>ou</strong>t terrain et grandiose sinon<br />
rien. On le reconnaît parmi les artistes de <strong>la</strong> rue comme<br />
« le déchaineur des enfers ». Il est l’un des fondateurs de <strong>la</strong><br />
Sa<strong>la</strong>mandre, compagnie de spectacle de rue dont l’<strong>histoire</strong><br />
se forge aut<strong>ou</strong>r de <strong>la</strong> maîtrise des arts du feu, de <strong>la</strong> danse et<br />
du théâtre. Tête brûlée parmi les allumés de <strong>la</strong> Sa<strong>la</strong>mandre,<br />
il doit son exigence à sa rencontre avec Tapa Sudana, maître<br />
de masque balinais qui lui apporte une vision profonde de<br />
<strong>la</strong> vie et de sa représentation théâtrale. Sa pratique du Si<strong>la</strong>t,<br />
Kung Fu indonésien avec Pali Penfornis le plonge dans le<br />
s<strong>ou</strong>ffle et le m<strong>ou</strong>vement. Sa re<strong>la</strong>tion vibrante depuis déjà 10<br />
ans avec sa Contrebasse lui enseigne <strong>la</strong> rigueur, <strong>la</strong> justesse<br />
et …<strong>la</strong> patience. Puis le Tango Argentin s’est tr<strong>ou</strong>vé sur<br />
sa r<strong>ou</strong>te, à défaut de p<strong>ou</strong>voir le dominer, il va tenter de<br />
devenir son humble serviteur et de lui rester fidèle, fidèle,<br />
fidèle, fidèle…<br />
DELPHINE DARTUS<br />
Il existe deux Delphine Dartus ; il y a celle de t<strong>ou</strong>s les<br />
j<strong>ou</strong>rs et celle de quelques fois <strong>la</strong> nuit tombée.<br />
De jeune maman passe-part<strong>ou</strong>t d<strong>ou</strong>ce et attentive, elle se<br />
réincarne aisément s<strong>ou</strong>s vos yeux en amante impatiente,<br />
tapageuse et susceptible. Qui aurait cru que <strong>la</strong> Delphine<br />
« sweat-shirt / vieilles baskets / cheveux en bataille » troque<br />
un j<strong>ou</strong>r son gilet en <strong>la</strong>ine contre « mascara / talons hauts /<br />
raie sur le côté » p<strong>ou</strong>r un <strong>tango</strong> !<br />
Ce serait donc ça « assumer sa féminité » ? Eternelle insatis-<br />
6<br />
faite, en proie au d<strong>ou</strong>te, elle sera rongée par le trac jusqu’à<br />
<strong>la</strong> dernière seconde avant de se jeter à corps perdu dans<br />
l’arène. Entre ces deux personnages on tr<strong>ou</strong>vera p<strong>ou</strong>rtant<br />
des passerelles ; dans t<strong>ou</strong>s les cas elle est b<strong>ou</strong>leversée par <strong>la</strong><br />
poésie du geste, admire le talent de <strong>la</strong> parole et c<strong>ou</strong>rt après<br />
<strong>la</strong> représentation de l’émotion profonde, nue.<br />
Et <strong>la</strong> grâce. C’est avec grâce qu’elle cherche son chemin,<br />
valse d’un paysage à l’autre à bord du bus de La Sa<strong>la</strong>mandre,<br />
ose quelques <strong>tango</strong>s sur son accordéon, tangue au sein de<br />
sa petite famille et danse, danse, danse, danse…<br />
YOHANNA BIOJOUT<br />
Grande. Oui, Yohanna Bioj<strong>ou</strong>t est une belle grande jeune<br />
femme à <strong>la</strong> crinière b<strong>ou</strong>clée qui parc<strong>ou</strong>rt le monde à <strong>la</strong><br />
recherche du danseur qui sera à sa hauteur. Elle n’<strong>ou</strong>blie<br />
pas p<strong>ou</strong>r autant de lever les yeux sur les paysages nombreux<br />
qu’elle traverse, son album est impressionnant… La<br />
méditation c’est en Inde, le yoga en Thaï<strong>la</strong>nde, les sushi au<br />
Japon, le chant à Venise, et le Tango…en Argentine, voyons !<br />
Mais comme il se tr<strong>ou</strong>ve part<strong>ou</strong>t un petit coin de p<strong>la</strong>ncher<br />
p<strong>ou</strong>r danser, v<strong>ou</strong>s tr<strong>ou</strong>verez t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs dans sa panoplie du<br />
parfait r<strong>ou</strong>tard une petite paire de fins escarpins. N<strong>ou</strong>s
L’EQUIPE:ARTISTIQUE<br />
avons affaire là à un vrai caractère. Déterminée, volontaire,<br />
fonceuse, elle n’a pas l’habitude de perdre son temps et il<br />
faut se lever tôt p<strong>ou</strong>r faire le t<strong>ou</strong>r de ses compétences qui<br />
sont nombreuses. Elle chante (école Roy Hart et IACP),<br />
danse (Tango, danse contact, butô), débat (constamment<br />
et avec n’importe qui), écrit, met en scène (création de<br />
<strong>la</strong> parade « Passage » de <strong>la</strong> cie La Sa<strong>la</strong>mandre), dessine,<br />
construit des choses en métal <strong>ou</strong> en bois <strong>ou</strong> en fil de fer,<br />
des choses qui r<strong>ou</strong>lent <strong>ou</strong> qui s’accrochent <strong>ou</strong> qui flottent<br />
(école d’arts appliqués Olivier de Serre), étudie le corps<br />
humain et du c<strong>ou</strong>p fait des massages extraordinaires,<br />
enseigne le <strong>tango</strong> et le yoga et cuisine divinement <strong>la</strong> tarte<br />
Tatin (recette de sa Grand-mère). Passionnée des extrêmes<br />
elle cherche sa voie du milieu.<br />
PATRICE MEISSIREL<br />
Dans l’univers du Tango parisien, il entre n’importe où<br />
comme entrent en scène les grands tangueros, à <strong>la</strong> fois<br />
discrets et remarqués. La cigarette au coin du bec, l’air<br />
ténébreux, main dans <strong>la</strong> poche ; pas un mot. Protocole<br />
oblige, ici on parle d’abord avec les yeux.<br />
Patrice Meissirel est un danseur de Tango argentin de <strong>la</strong><br />
n<strong>ou</strong>velle génération, créatif, constamment en recherche<br />
du pas qui déj<strong>ou</strong>e <strong>la</strong> gravitation et rep<strong>ou</strong>sse les limites de<br />
l’équilibre à deux. Sa façon de pénétrer dans l’espace, sa<br />
manie de p<strong>la</strong>cer ce petit contretemps que personne n’aurait<br />
pu p<strong>la</strong>cer là, juste là où <strong>la</strong> danse se met à raconter, sont témoins<br />
de son expérience dans le Théâtre de Rue qu’il a pratiqué avec<br />
le Théâtre R<strong>ou</strong>ge à T<strong>ou</strong>rs. Mime, masque, <strong>la</strong> précision et le<br />
travail corporel priment. Il n’est pas adepte des pr<strong>ou</strong>esses de<br />
démonstration, il vise plus haut, veut confronter son <strong>tango</strong><br />
aux autres arts, en interroger le côté spectacu<strong>la</strong>ire, j<strong>ou</strong>er avec<br />
le p<strong>ou</strong>voir d’attraction qu’exercent ses pas sur un public.<br />
C’est ce qui l’amène à créer une petite forme en trio « Tango<br />
à géométrie variable », rencontre entre <strong>la</strong> danse contact, les<br />
arts martiaux, <strong>la</strong> danse contemporaine, le théâtre et le <strong>tango</strong>.<br />
Désir d’amener le <strong>tango</strong> « ailleurs », de l’explorer, de le<br />
décortiquer, de le triturer et de raconter ce qui n<strong>ou</strong>s tient t<strong>ou</strong>s<br />
par les tripes : le sexe, <strong>la</strong> mort, les rires, l’am<strong>ou</strong>r, <strong>la</strong> baston….<br />
CATHERINE ROY<br />
Am<strong>ou</strong>reuse de <strong>la</strong> vie, elle trimballe son bonheur part<strong>ou</strong>t<br />
avec elle, ça déborde par son s<strong>ou</strong>rire et ses yeux si bril<strong>la</strong>nts<br />
qu’ils illuminent l’horizon. Catherine Roy est musicienne.<br />
Pianiste depuis sa tendre enfance, le conservatoire et sa<br />
l<strong>ou</strong>rde formation au répertoire c<strong>la</strong>ssique n’auront pas eu<br />
raison de sa liberté et de sa spontanéité, au contraire :<br />
c’est avec ce bagage qu’elle va se t<strong>ou</strong>rner naturellement au<br />
gré des rencontres vers des musiques ethniques. Klezmer,<br />
musiques et danses traditionnelles de l’Est <strong>ou</strong> orientale.<br />
Catherine est une des fondatrices de <strong>la</strong> Compagnie La<br />
Sa<strong>la</strong>mandre dont elle s’est éloignée p<strong>ou</strong>r faire son chemin<br />
en portant son piano t<strong>ou</strong>t contre son cœur orné de belles<br />
bretelles. Au sein du gr<strong>ou</strong>pe « Les pêcheurs de perles » et<br />
notamment de son chanteur iraquien Mohamed Alnuma.<br />
, dans des trios endiablés, visitant le monde des Balkans à<br />
l’Amérique du Sud, <strong>ou</strong> accompagnant des chanteuses aux<br />
multiples sensibilités ; lyrique, jazz, chansons françaises,<br />
poésie…des espaces où émergent <strong>la</strong> beauté, le partage.<br />
Au fil du temps elle a <strong>la</strong>issé ses racines s’enfoncer dans une<br />
contrée reculée de <strong>la</strong> Drôme où elle cultive un art de vivre<br />
simplement et pleinement avec des êtres chers dans un<br />
cadre exceptionnel.<br />
S<strong>ou</strong>vent par nuit c<strong>la</strong>ire, assise au piano elle improvise.<br />
7
L’ECRITURE<br />
DRAMATURGIQUE<br />
QUE LE PUBLIC AIME, HAÏSSE, QU’IL SOIT RÉVOLTÉ OU RASSURÉ OU TOUT À LA FOIS, NOUS LE VOULONS<br />
AVEC NOUS, ACCROCHÉ COMME À UN LIVRE QUE L’ON DÉVORE PARCE QU’IL NOUS PARLE, QU’IL NOUS A<br />
ATTRAPÉ AUX TRIPES ET NOUS DÉLIVRE UNE HISTOIRE PASSIONNANTE, PASSIONNÉE.<br />
VOILÀ NOTRE OBJECTIF : ÉCRIRE UN LIVRE VIVANT ET CAPTIVANT.<br />
L’ÉPOQUE, LE LIEU<br />
Ou n<strong>ou</strong>s tr<strong>ou</strong>vons-n<strong>ou</strong>s et en quelle année ? Il serait<br />
difficile au spectateur de répondre avec certitude…<br />
Dans un film de Hitchcock des années 40?<br />
Dans les faub<strong>ou</strong>rgs d’un Rome fellinien?<br />
À Buenos Aires ?<br />
À Chicago ?<br />
Mêlés à une aventure de gangsters des années 20?<br />
8<br />
À vrai dire, p<strong>ou</strong>rquoi ne serions-n<strong>ou</strong>s pas au croisement<br />
de t<strong>ou</strong>tes ces réalités, réunies par une même ambiance de<br />
mystère, de combines, de marché noir et de braquage de<br />
banques….<br />
Un lieu en bordure du monde, à <strong>la</strong> fois sauvage et raffiné<br />
où se croisent mauvais garçons et femmes fatales, chaque<br />
personnage étant porteur d’un univers particulier se<br />
révé<strong>la</strong>nt au fil de l’<strong>histoire</strong>.<br />
Ainsi ce n’est pas <strong>la</strong> précision du lieu et du temps mais leur<br />
poésie qui n<strong>ou</strong>s importe.<br />
THÈMES ABORDÉS<br />
Avec comme point de départ, un certain romantisme de <strong>la</strong><br />
pègre dans un contexte évoquant le roman policier. N<strong>ou</strong>s<br />
traversons certains clichés, les explorons, les dét<strong>ou</strong>rnons.<br />
• La bande, <strong>la</strong> clique, <strong>la</strong> «famiglia» : le cercle restreint de<br />
ceux que l’on côtoie chaque j<strong>ou</strong>r, <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce qu’on y occupe,<br />
les gestes, les petites habitudes. T<strong>ou</strong>t ce que les corps disent<br />
sans les mots.<br />
• Masculin et Féminin… Archétypes : Les codes et stratégies<br />
de séduction. Se j<strong>ou</strong>er de ces symboles, en montrer <strong>la</strong> force,<br />
<strong>la</strong> beauté mais aussi les limites, les artifices, comme un<br />
élégant château de cartes s<strong>ou</strong>fflé par le vent.<br />
• L’humain avec ses peurs, son arrogance, sa capacité à se<br />
compliquer <strong>la</strong> vie, son incapacité à être ce qu’il est, à aimer<br />
ce qu’il a… Porter un regard plein d’hum<strong>ou</strong>r sur cet être :<br />
à <strong>la</strong> fois pathétique et attendrissant, génial et imparfait.<br />
• L’am<strong>ou</strong>r !!! et aut<strong>ou</strong>r… La possessivité, le désir, <strong>la</strong><br />
jal<strong>ou</strong>sie, le p<strong>ou</strong>voir.
INFLUENCES NARRATIVES<br />
Film policier, film de gangster <strong>ou</strong> film noir ?<br />
Film policier désigne un genre cinématographique qui<br />
met en scène généralement <strong>la</strong> résolution d’une enquête<br />
par un policier <strong>ou</strong> un détective en mettant s<strong>ou</strong>vent en<br />
avant de manière prononcée les rôles de criminels <strong>ou</strong><br />
de délinquants. Exemples : Public enemies de Michael<br />
Mann. Le Dahlia noir de Brian de Palma. Nikita de Luc<br />
Besson…<br />
Le film de gangster est un s<strong>ou</strong>s-genre du film policier<br />
qui se distingue par le fait que le criminel j<strong>ou</strong>e le premier<br />
rôle. Le genre puise ses origines dans le crime organisé<br />
américain des années 1920 et ses héros comme Al<br />
Capone. Le contexte historique est celui de <strong>la</strong> prohibition,<br />
de <strong>la</strong> grand dépression, etc.. exemples Réservoir Dog de<br />
Tarantino. The usual suspect . Les Incorruptibles de Brian<br />
de Palma. Bonnie and Clyde…<br />
Le film noir met généralement en scène un personnage<br />
emprisonné dans des situations qui ne sont pas de son<br />
fait et acculé à des décisions désespérées. Le meurtre <strong>ou</strong> le<br />
crime, l’infidélité, <strong>la</strong> trahison, <strong>la</strong> jal<strong>ou</strong>sie et le fatalisme sont<br />
des thèmes privilégiés. Le film noir tr<strong>ou</strong>ve sa particu<strong>la</strong>rité<br />
en ce que le mystère ent<strong>ou</strong>re jusqu’à l’explication finale<br />
les motifs du p<strong>ou</strong>rsuivant <strong>ou</strong> <strong>la</strong> personne du p<strong>ou</strong>rsuivi,<br />
du tueur <strong>ou</strong> de <strong>la</strong> personne tuée. C’est le plus s<strong>ou</strong>vent<br />
<strong>la</strong> curiosité du spectateur que l’auteur cherche à exciter :<br />
l’intrigue est alors <strong>la</strong> pièce maîtresse du film. Exemples : 8<br />
femmes de François Ozon. La règle du jeu de Renoir. Le<br />
crime était presque parfait d’Alfred Hitchcock. L’ultime<br />
razzia d’Orson Welles. B<strong>ou</strong>levard du crépuscule de Billy<br />
Wilder.<br />
T<strong>ou</strong>s les personnages de notre <strong>histoire</strong> sont plus <strong>ou</strong> moins<br />
l<strong>ou</strong>ches… On ne peut p<strong>ou</strong>rtant pas <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sser dans <strong>la</strong> case<br />
« gangster » car le cœur de l’intrigue n’est pas un « c<strong>ou</strong>p » à<br />
réussir <strong>ou</strong> un voy<strong>ou</strong> à venger. Bien qu’un meurtre ait lieu et<br />
que chaque spectateur se prenne un peu p<strong>ou</strong>r un détective,<br />
le héros n’est pas l’enquêteur, le terme « policier » ne serait<br />
donc pas t<strong>ou</strong>t à fait juste. N<strong>ou</strong>s sommes plus proche du<br />
film noir, où une spirale d’événements vont p<strong>ou</strong>sser un <strong>ou</strong><br />
plusieurs personnages à commettre l’irréparable.<br />
9
10<br />
LA MUSIQUE<br />
LA MUSIQUE EST ESSENTIELLE À LA NARRATION. ELLE SOULÈVE, ENVOÛTE, TIRAILLE, AJOUTE DU SENS<br />
AU MOUVEMENT ET DU POIDS AU SILENCE. FIL TENDU ENTRE INTENTION ET ACTION, ELLE OCCUPE UNE<br />
PLACE PARTICULIÈRE. DANS NOTRE TRAVAIL, ELLE EST SOUVENT LE POINT DE DÉPART D’UNE SCÈNE ET<br />
TOUJOURS LE LIEN QUI UNIRA LES AUTRES OUTILS. L’UNIVERS MUSICAL, BIEN QU’HÉTÉROCLITE (RAGTIME,<br />
CLASSIQUE, MUSIQUES SLAVES, JAZZ…) EST FORTEMENT IMPRÉGNÉ DE TANGO.<br />
Po<strong>la</strong>r, résidence de création 2010
LA DANSE<br />
PUISQUE NOUS NOUS DONNONS LA CONTRAINTE DU SILENCE, IL NOUS FAUT DIRE SANS MOTS, RACONTER<br />
SANS PAROLES.<br />
UNE DÉMARCHE NOUS DIT TOUT D’UN PERSONNAGE, UN CORPS À CORPS ÉCLAIRE UNE RELATION ET LA<br />
CADENCE DES PAS NOUS LIVRE UN ÉTAT D’ÂME. LA DANSE SERA NOTRE ALPHABET, NOTRE « MATIÈRE À<br />
RACONTER » MALLÉABLE À L’INFINI.<br />
UNE DANSE DU QUOTIDIEN, IMPRÉGNÉE DE L’EXPRESSIONNISME DES FILMS MUETS DE LA FORCE<br />
ÉMOTIONNELLE DU TANGO ARGENTIN ET DE L’HUMOUR SAUVAGE DE LA DANSE CONTEMPORAINE.<br />
LE TANGO<br />
Le <strong>tango</strong> argentin est un virus qui se transmet par simple<br />
contact. Il attaque l’organisme des pieds aux oreilles en<br />
imp<strong>la</strong>ntant un sentiment de manque incurable qui ne<br />
s’apaise qu’au son du bandonéon.<br />
Il va sans dire que n<strong>ou</strong>s sommes n<strong>ou</strong>s-même dans un état<br />
de très avancé et que n<strong>ou</strong>s avons à coeur de contaminer<br />
les popu<strong>la</strong>tions.<br />
C’est une danse remarquable par le <strong>la</strong>rge panel de<br />
sentiments qu’elle est capable de susciter chez les<br />
danseurs comme chez ceux qui les regardent. On parle<br />
d’étreinte universelle. Deux corps se consacrent l’un à<br />
l’autre dans une tenue s<strong>ou</strong>veraine et une concentration<br />
extrême. On marche sur un fil, l’équilibre est fragile, <strong>la</strong><br />
communication passe par d’infimes pressions, micro<br />
m<strong>ou</strong>vements qui assaillent de t<strong>ou</strong>te part p<strong>ou</strong>r emporter<br />
les pas au fond du temps. On ferme les yeux p<strong>ou</strong>r y voir<br />
plus c<strong>la</strong>ir.<br />
Le <strong>tango</strong> argentin est grave, inquiétant, tragique, cruel,<br />
sérieux, mortel, léger, trépidant, cadencé, enragé, rieur,<br />
insolite, vivant. S<strong>ou</strong>vent utilisé dans une forme très<br />
conventionnelle, il est ravi de sortir de ses habitudes.<br />
LA DANSE–THÉÂTRE<br />
La danse-théâtre n’est pas du théâtre dansé <strong>ou</strong> de <strong>la</strong> danse<br />
j<strong>ou</strong>ée. Elle est danse parce que musicale dans le sens où <strong>la</strong><br />
gestion du temps et des silences y constitue une musique<br />
audible <strong>ou</strong> visible. Elle est théâtre parce qu’elle permet<br />
soit à des personnages d’exister et de s’exprimer, soit à des<br />
situations « dramatiques » de se dér<strong>ou</strong>ler sur le p<strong>la</strong>teau.<br />
Elle est t<strong>ou</strong>t ce<strong>la</strong> <strong>ou</strong> contient un peu de chaque paramètre.<br />
L’artiste interprète est alors acteur et danseur à <strong>la</strong> fois,<br />
sans être tenu à un style chorégraphique spécifique ni<br />
à un jeu théâtral déterminé. En é<strong>la</strong>rgissant le contexte<br />
d’écriture théâtrale <strong>ou</strong> chorégraphique aux deux arts<br />
voire davantage, ce mé<strong>la</strong>nge de genres permet d’utiliser<br />
le corps de l’acteur et sa présence, son regard et sa<br />
personnalité. Dans notre cadre, <strong>la</strong> danse- théâtre est<br />
une façon d’aborder <strong>la</strong> chorégraphie de t<strong>ou</strong>s les éléments<br />
gestuels qui n’appartiennent ni au <strong>tango</strong> ni au burlesque.<br />
LE GESTE<br />
La technique gestuelle des films muets n<strong>ou</strong>s permet de<br />
« zoomer » sur certains passages, de donner plus d’ampleur<br />
à une action, en procédant à une sorte d’arrêt sur image.<br />
Elle passe par divers effets : travailler l’expression des<br />
visages, grandir les gestes s’arrêter sur une posture,<br />
exagérer une attitude. La distance qu’elle instaure entre<br />
réalité et fiction <strong>la</strong>isse p<strong>la</strong>ce à l’hum<strong>ou</strong>r révé<strong>la</strong>nt t<strong>ou</strong>t le<br />
burlesque d’une situation.<br />
11
12<br />
LE FEU<br />
NOTRE PARCOURS NOUS A PERMIS DE DÉVELOPPER UN LANGAGE FAIT DE FLAMMES. LE FEU EST UN<br />
ÉLÉMENT QUE NOUS CONNAISSONS BIEN, NOUS LE CÔTOYONS DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES.<br />
NOUS AVONS VOULU NOUS LAISSER SURPRENDRE ET ABORDER CETTE MATIÈRE SOUS UN AUTRE ANGLE.<br />
C’EST POURQUOI NOUS AVONS PLACÉ LA « MISE EN FEU » DU SPECTACLE COMME ULTIME ÉTAPE DE<br />
CRÉATION. EN CENTRANT NOS RECHERCHES SUR LE JEU, LA MUSIQUE ET LA DANSE NOUS CRÉONS UNE<br />
NOUVELLE APPROCHE DONC DE NOUVELLES FORMES.<br />
LE LANGAGE<br />
T<strong>ou</strong>t comme <strong>la</strong> danse et <strong>la</strong> musique, le feu est p<strong>ou</strong>r n<strong>ou</strong>s<br />
un élément dramaturgique. Il peut appuyer de multiples<br />
propos, tant sa symbolique est <strong>la</strong>rge, on peut parler de<br />
poésie du feu (cf. La Psychanalyse du feu de Gaston<br />
Bache<strong>la</strong>rd).<br />
Chaque qualité de f<strong>la</strong>mme raconte une <strong>histoire</strong> particulière :<br />
Un embrasement progressif, une explosion s<strong>ou</strong>daine, une<br />
cascade d’étincelles… sont autant de métaphores par<strong>la</strong>nt<br />
d’am<strong>ou</strong>r <strong>ou</strong> de colère. Chaque personnage peut se révéler<br />
à travers elles dans un <strong>la</strong>rge éventail d’émotions.<br />
LA TENSION<br />
Un autre aspect symbolique du feu ici n<strong>ou</strong>s intéresse :<br />
Le danger.<br />
Puisque <strong>la</strong> mort est présente dés <strong>la</strong> première scène, on<br />
évolue dans un univers où chaque seconde compte, où<br />
chaque n<strong>ou</strong>velle étape est une négociation entre <strong>la</strong> vie<br />
et <strong>la</strong> mort.<br />
Au milieu des f<strong>la</strong>mmes, le m<strong>ou</strong>vement se fait danse de<br />
l’extrême, on j<strong>ou</strong>e… avec le feu.<br />
LA LUMIÈRE<br />
Enfin, le feu est éc<strong>la</strong>irage.<br />
N<strong>ou</strong>s avons s<strong>ou</strong>vent j<strong>ou</strong>é avec cette seule s<strong>ou</strong>rce de<br />
lumière, profitant de l’ambiance mystérieuse qu’elle<br />
installe et des jeux d’apparition et de disparition qu’elle<br />
provoque. P<strong>ou</strong>r ce projet, n<strong>ou</strong>s v<strong>ou</strong>lions appuyer l’aspect<br />
cinématographique et créer des effets de relief en<br />
développant l’éc<strong>la</strong>irage.<br />
L’éc<strong>la</strong>irage électrique bien composé, s<strong>ou</strong>tient un jeu<br />
d’acteur plus minimaliste, et s<strong>ou</strong><strong>la</strong>ge le besoin de<br />
rendement au niveau des autres <strong>ou</strong>tils (musique- danse-<br />
feu- danse- musique- feu- feu- danse). On peut à partir<br />
de là simplement « être » en scène et développer l’écriture<br />
du feu non p<strong>ou</strong>r n<strong>ou</strong>s éc<strong>la</strong>irer mais p<strong>ou</strong>r étayer notre<br />
propos. La narration s’en tr<strong>ou</strong>ve plus subtile.
DIFFUSION DES SPECTACLES<br />
A FUEGO LENTO<br />
2008<br />
Semana santa cultural, Bilbao (Espagne)<br />
Festival des Nuits Romanes, Abbaye de St-Savin<br />
Centre culturel Athéna, Soirée d’<strong>ou</strong>verture<br />
de <strong>la</strong> saison 2008, Auray<br />
Namur en Mai Festival des Arts forains, Namur<br />
(Belgique)<br />
Karavaan 2008, Theater op de Markt, Eksel (F<strong>la</strong>ndre)<br />
Fête des arts du cirque, Annecy<br />
Teatro y Artes de Calle, Festival international des arts de <strong>la</strong><br />
rue, Val<strong>la</strong>dolid (Espagne)<br />
Fête de <strong>la</strong> ville, Festival des arts de <strong>la</strong> rue, Bagnolet<br />
Tôt <strong>ou</strong> t’arts, Festival des arts de <strong>la</strong> rue,<br />
Gex, Versonnex et Perron<br />
Oerol, Festival international de musique<br />
et de spectacle vivant, Terschelling (Pays-Bas)<br />
Lézards de <strong>la</strong> rue, Luchapt et Lussac<br />
Festa major, Terrassa (Espagne)<br />
Theater terras, Amersfoort (Pays-Bas)<br />
Fête des artistes, Festival international<br />
de théâtre de Rue, Chassepierre (Belgique)<br />
Castel en Fête Festival des arts de <strong>la</strong> rue, Beauraing<br />
(Belgique)<br />
Jardin des délices, Herinckhave (Pays-Bas)<br />
Fire i festes, Festival international de spectacle<br />
de Rue, Gandia (Espagne)<br />
Les saltimbanques de Noël, Cherb<strong>ou</strong>rg-Octeville<br />
Winterse sfeeravond, Brugges (F<strong>la</strong>ndre)<br />
2009<br />
Objectif Rue, Arles<br />
Bal<strong>la</strong>de Nocturne, Samatan<br />
Nuit du Chapel<strong>ou</strong>, Murat<br />
Ouverture du festival Zwart, Zwolle (PB)<br />
Festival international des arts de <strong>la</strong> rue, Manchester (UK)<br />
Fête de l’Estuaire, Port Maubert<br />
Festival Parade(s), Nanterre<br />
Le mystère des lumières, Petit C<strong>ou</strong>ronne<br />
Fiesta San Jose, Leòn (Esp)<br />
Reuring, Purmerend (PB)<br />
Le C<strong>la</strong>p de fin, St André de Cubzac<br />
Festival Rues et v<strong>ou</strong>s, Rions<br />
La Nuit des Musées, Ename (Be)<br />
Les z’accros de ma rue, Nevers<br />
Coté C<strong>ou</strong>r, Coté Jardin, Bernay<br />
Sorties de Bain, Granville<br />
Les Z’estivales, Le Havre<br />
Les Grimaldines, Grimaud<br />
Les Jeudis de Perpignan<br />
La Strada Bremen (All)<br />
Animatienen-Tienen lightning, Tirlemont (Be)<br />
Les Unes fois d’un Soir, Lessines (Be)<br />
Internationaal Straatkunsten Festival, Mol (Be)<br />
Les Effervescentes, Ba<strong>la</strong>ruc-les-Bains<br />
Besançon (autoproduction)<br />
Fête de <strong>la</strong> science, Pa<strong>la</strong>iseau<br />
Noëls Enchanteurs, Lorient<br />
Théâtre A T<strong>ou</strong>t Age, Quimper<br />
2010<br />
Bruxelles<br />
Pierrefontaine-les-Varans (25)<br />
Fête de <strong>la</strong> rue frontière, Metz (57)<br />
Mai des Arts en Pays de Mor<strong>la</strong>ix (29)<br />
Besançon (25) Fête de Montrapon<br />
Festival Les Zaccros d’ma Rue, Nevers (58)<br />
St Amand de Boixe (33)<br />
Festival les Z’estivales, Le Havre (76)<br />
Festival Sorties de bain, Granville (50)<br />
Arènes de Grand<br />
Ris<strong>ou</strong>l (05)<br />
Orcières (05)<br />
Bagnoles de l’Orne (61)<br />
Winschoten (PB)<br />
40 ans de <strong>la</strong> centrale EDF de Cordemais (16)<br />
Clôture de Whatch this Space Festival, Théatre National<br />
Londres<br />
Les Escapades, Théâtre l’Al<strong>la</strong>n, scène nationale de<br />
Montbéliard<br />
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DIFFUSION DES SPECTACLES<br />
14<br />
POLAR<br />
2010<br />
Audinc<strong>ou</strong>rt (25) Avant-première de Po<strong>la</strong>r<br />
au théâtre de l’Unité<br />
Festival « Les Zaccros d’ma Rue » Nevers (58)<br />
Festival « les Z’estivales » Le Havre (76)<br />
Festival « Sorties de bain » Granville (50)<br />
FAR de Mor<strong>la</strong>ix (29)<br />
Le Relecq-Kerhuon (29)<br />
Ouverture « Festiv’hauts » Briançon (05)<br />
Ouverture de saison » IDDAC » le B<strong>ou</strong>scat (33)<br />
PRESSE<br />
MIX, SELECTION CRITIQUE<br />
PAR THIERRY VOISIN (TTT),<br />
SUPPLÉMENT TÉLÉRAMA<br />
DU 18 NOVEMBRE 2009.<br />
Il n’y a pas de plus belle preuve que le <strong>tango</strong> est<br />
une danse de feu et d’am<strong>ou</strong>r que ce spectacle<br />
exceptionnel de <strong>Bilbobasso</strong>. Un duo sensuel, et peu<br />
sensé, entre un homme et une femme. Un duel<br />
charnel entre deux pyromanes de l’am<strong>ou</strong>r, dont les<br />
pas enf<strong>la</strong>mment le sol.<br />
Ils marchent, t<strong>ou</strong>rnent ensemble, les yeux plongés<br />
dans le regard de l’autre. Ils forment ce rêve délicieux<br />
que chacun d’entre n<strong>ou</strong>s fait quand il rencontre son<br />
alter ego. Petit à petit, «A fuego lento», les am<strong>ou</strong>reux<br />
s’inventent un quotidien extraordinaire, à l’écart du<br />
monde, bercé par les notes d’Horacio Salgán. La<br />
contrebasse en est jal<strong>ou</strong>se, mais c’est tant pis p<strong>ou</strong>r<br />
elle! Elle n’a qu’à profiter de ce spectacle élégant et<br />
sublime, majestueux et rare.<br />
Thierry Voisin<br />
PRESSE<br />
LE FEU DE LA RENCONTRE<br />
AMOUREUSE, EST RÉPUBLICAIN,<br />
5 OCTOBRE 2009.<br />
La compagnie <strong>Bilbobasso</strong> danse l’am<strong>ou</strong>r. Tango,<br />
contrebasse, accordéon p<strong>la</strong>ce d’Arènes.<br />
Il danse avec sa contrebasse, serré, sensuel. Elle<br />
arrive, chaussures de feu, elle illumine l’espace,<br />
l’embrase d’un regard. Lui, Hervé Perrin, silh<strong>ou</strong>ette<br />
é<strong>la</strong>ncée, présence magnétique. Elle, Delphine<br />
Dartus, femme d<strong>ou</strong>ce et attentive, muée en amante<br />
impatiente, tapageuse et susceptible. Eux viennent de<br />
<strong>la</strong> Compagnie La Sa<strong>la</strong>mandre, ses spectacles de rue<br />
et de feu. Ensemble ils ont l’intime qui n’appartient<br />
qu’à eux, et ce spectacle, A Fuego Lento. Elle a<br />
imposé entre eux <strong>la</strong> grâce du <strong>tango</strong>. De l’exigence<br />
de <strong>la</strong> contrebasse (Hervé Perrin j<strong>ou</strong>e dans l’orchestre<br />
philharmonique de Besançon), il sait <strong>la</strong> rigueur, <strong>la</strong><br />
justesse, <strong>la</strong> patience, adepte du t<strong>ou</strong>t-terrain, il <strong>la</strong> suit.<br />
Le <strong>tango</strong> est leur <strong>la</strong>ngage, violence extrême, tendresse<br />
infinie. Ensemble, ils content l’instant de <strong>la</strong> rencontre,<br />
ses reculs, ses audaces, quand les corps parlent avant<br />
les mots. Fil ténu, lien invisible, l’attraction chavire,<br />
b<strong>ou</strong>scule, déséquilibre, et le pas envers et contre les<br />
f<strong>la</strong>mmes intérieures, reste sûr, avance droit. Le <strong>tango</strong><br />
serait-il idéal p<strong>ou</strong>r dire le sens dessus dess<strong>ou</strong>s des sens?<br />
Le <strong>tango</strong> avec ses codes invisibles, <strong>la</strong> marche et les<br />
pages sur les contre-temps avec le corps entier p<strong>ou</strong>r<br />
tenir l’autre, le guider, l’emporter. Duel, duo, fusion<br />
dans les f<strong>la</strong>mmes en gardiennes, en promesses d’enfer.<br />
Le <strong>tango</strong> et son s<strong>ou</strong>ffle r<strong>ou</strong>ge du Rio de <strong>la</strong> P<strong>la</strong>ta, ses<br />
rituels ancestraux, ses nostalgies aux creux des ventres<br />
mêlés aux désirs inass<strong>ou</strong>vis.<br />
<strong>Bilbobasso</strong> promène ses spectacles s<strong>ou</strong>s les horizons<br />
bas d’Allemagne, de Hol<strong>la</strong>nde, de Belgique, <strong>ou</strong> sur les<br />
p<strong>la</strong>ces étoilées d’Espagne, <strong>la</strong> compagnie, née en 2006,<br />
n’avait pas encore tr<strong>ou</strong>vé le temps de s’arrêter un peu à<br />
Besançon. C’est donc une première. Cadeau.<br />
Catherine Chaillet
PARTENAIRES<br />
AIDE À LA CRÉATION ET ACCUEIL EN RÉSIDENCE<br />
L’Atelier 231, Centre National des Arts de <strong>la</strong> Rue de Sotteville-lès-R<strong>ou</strong>en<br />
Le F<strong>ou</strong>rneau, Centre National des Arts de <strong>la</strong> Rue de Bretagne<br />
Association A<strong>la</strong>rue, Festival Les Z’accros d’ma rue de Nevers<br />
SOUTIEN À LA CRÉATION<br />
Conseil général du D<strong>ou</strong>bs<br />
Conseil régional de Franche-Comté<br />
ACCUEIL EN RÉSIDENCE<br />
La Roche du Trésor, Centre d’accueil et de loisir, Pierrefontaine-les-Varans<br />
L’ancienne mine, Mairie d’Arles sur Tech<br />
Théâtre de l’Unité, Audinc<strong>ou</strong>rt.<br />
COMPAGNIE<br />
Les Bains D<strong>ou</strong>ches - 1, rue de l’école - 25 000 Besançon<br />
Tél : 03 81 83 53 65 - Mobile : 06 78 58 04 28<br />
Mail : compagnie@bilbobasso.com<br />
www.bilbobasso.com<br />
N° Licence d’entrepreneur du Spectacle : 2-1026215<br />
N° Siret : 490 351 855 00021<br />
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