ou la stupéfiante histoire d'un tango enflammé - Bilbobasso

COMPAGNIE
POLAR
OU LA STUPÉFIANTE HISTOIRE D’UN TANGO ENFLAMMÉ
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PRESENTATION
La Compagnie ................................................... 3
Spectacle «A Fuego Lento» ............................... 3
POLAR
Notes d’intentions ........................................... 4
Scénario ............................................................ 5
Equipe artistique .............................................. 6
L’écriture dramaturgique ................................. 8
• l’époque, le lieu
• thèmes abordés
• influences narratives
La musique ....................................................... 10
La danse ........................................................... 11
• le Tango
• la Danse-Théâtre
• le Geste
Le feu ................................................................ 12
• le langage
• la tension
• la lumière
Diffusion des spectacles ................................. 13
Partenaires ........................................................ 15
Contact ............................................................. 15
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PRÉSENTATION

LA COMPAGNIE
Bilbobasso est une compagnie de spectacle
vivant créée en 2006 à Besançon par Hervé
Perrin et Delphine Dartus (deux comédiens
issus de la Compagnie La Salamandre) dans
le but de diffuser le spectacle A Fuego Lento.
Contrairement à la signification de son titre « A
feu doux », ce spectacle n’a pas mijoté lentement,
les ingrédients étaient déjà tous là : le feu, que
nous pratiquons beaucoup avec La Salamandre,
la Musique, des années de conservatoire (…) et
le Tango Argentin qui nous dévore depuis nos
premiers pas.
Leur réunion nous a amené à créer A Fuego Lento,
un spectacle d’Amour, de Tango et de Feu, duo
de 30 minutes qui est présenté aujourd’hui dans
de nombreux festivals en France et en Europe.
LA COMPAGNIE
A:FUEGO:LENTO
UN SPECTACLE
D’AMOUR,
DE TANGO
ET DE FEU
Histoire d’une rencontre étincelante entre
deux êtres aux âmes incendiaires qui
s’attirent, s’envoûtent et se déchirent au
son de la contrebasse et de l’accordéon.
Force, élégance et volupté accompagnent
cette performance où se mêlent art du feu
et pratique endiablée de l’une des danses
les plus sensuelles, le tango argentin. Un
spectacle sur l’amour fait de flammes et
de danse, un duo de lumière original et
détonnant, une création qui se sublime...
à feu doux !
Nous souhaitons continuer à interroger
et approfondir l’alliance entre le Tango
Argentin, la Musique et l’art du Feu dans la
Rue, pour cela nous agrandissons l’équipe.
Nous avons rassemblé des comédiens
danseurs musiciens et fous de feu autour
du projet « Polar » le spectacle-enquête.
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POLAR
OU LA STUPÉFIANTE HISTOIRE D’UN TANGO ENFLAMMÉ
NOTES
D’INTENTION
Ce spectacle fixe et nocturne est créé par 5 comédiens,
danseurs, musiciens.
L’originalité de ce travail réside dans le mélange des
genres.
La rencontre a lieu au carrefour du roman noir, du
cinéma muet et du cabaret.
Elle foule les pavés du théâtre de rue, bien emmitouflée
dans son manteau de nuit.
Elle est fracassante et explose en une multitude
d’étincelles, de jeux de flammes, rappelant les prouesses
des magiciens du feu.
Elle a le vague à l’âme et nous emporte sur un océan de
musiques métissées.
Pour finir, comme elle est élégante et voluptueuse,
passionnée et tapageuse, elle se fait dans un grand
tourbillon de danse, en talons et costume mêlés de
sueur et de poussière.
À des choix esthétiques, à un mélange de références se
jouant des clichés, s’ajoute une intrigue à résoudre, une
trame dans laquelle se confrontent des personnalités
aux caractères bien trempés.
La construction de l’intrigue est basée sur le suspens
et les rebondissements. Les soupçons sont nombreux,
l’évidence trompeuse et le rythme frénétique. Le
spectateur mène l’enquête malgré lui : au fil des indices
et faux-semblants, il chemine irrésistiblement vers la
résolution de l’affaire.
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SCENA R IO
La première scène est une mystérieuse scène de crime,
mystérieuse car la scène se déroule sous vos yeux mais on
ne connaît pas l’identité de l’assassin car n’est présente
sur scène que… la victime, une Jeune Femme. Puis on
remonte dans les dernières 24h de la vie de cette Jeune
Femme pour essayer de comprendre le pourquoi du
comment. On découvre son univers, le quotidien d’un
cabaret où vibrent chaque soir les accords mineurs d’un
ensemble musical, tribu de mélomanes rescapés de la vie.
À la tête du groupe et sans un mot, la Patronne au piano
mène la danse.
Le Contrebassiste broie du noir alors que la Chanteuse
à la voix envoûtante charmerait même une salle vide. À
cela s’ajoute une petite frappe, un jeune mec à l’allure de
Gangster, fils de la patronne qui fait beaucoup de bruit
pour rien. Tout ce petit monde se côtoie, s’aime et se
déchire. Mais ce jour-là quelque chose va basculer.
Un coffre-fort, larcin du gangster fait son apparition,
attisant les convoitises… L’envie allume une flamme
dans l’œil de chacun, les masques tombent peu à peu.
On entrevoit dans chaque situation les enjeux, les
embrouilles, les inimitiés, les secrets. Au travers de cette
épreuve apparaît la nature des liens tissés, ceux qui se
brisent, qui se créent par intérêt ou se renforcent par
amour. La tension monte.
On s’interroge sur les mobiles, on croit avoir tout
compris…
Pour le reste c’est une surprise…
Polar, résidence de création 2010
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L’EQUIPE:ARTISTIQUE
HERVÉ PERRIN
Silhouette élancée, faciès à l’origine incertaine, caractère
bien trempé sous des allures de singe sage, Hervé Perrin est
un de ceux-là que l’on croise rarement dans la rue sans se
retourner. Sa conception du spectacle vivant se veut comme
le personnage, extrémiste, tout terrain et grandiose sinon
rien. On le reconnaît parmi les artistes de la rue comme
« le déchaineur des enfers ». Il est l’un des fondateurs de la
Salamandre, compagnie de spectacle de rue dont l’histoire
se forge autour de la maîtrise des arts du feu, de la danse et
du théâtre. Tête brûlée parmi les allumés de la Salamandre,
il doit son exigence à sa rencontre avec Tapa Sudana, maître
de masque balinais qui lui apporte une vision profonde de
la vie et de sa représentation théâtrale. Sa pratique du Silat,
Kung Fu indonésien avec Pali Penfornis le plonge dans le
souffle et le mouvement. Sa relation vibrante depuis déjà 10
ans avec sa Contrebasse lui enseigne la rigueur, la justesse
et …la patience. Puis le Tango Argentin s’est trouvé sur
sa route, à défaut de pouvoir le dominer, il va tenter de
devenir son humble serviteur et de lui rester fidèle, fidèle,
fidèle, fidèle…
DELPHINE DARTUS
Il existe deux Delphine Dartus ; il y a celle de tous les
jours et celle de quelques fois la nuit tombée.
De jeune maman passe-partout douce et attentive, elle se
réincarne aisément sous vos yeux en amante impatiente,
tapageuse et susceptible. Qui aurait cru que la Delphine
« sweat-shirt / vieilles baskets / cheveux en bataille » troque
un jour son gilet en laine contre « mascara / talons hauts /
raie sur le côté » pour un tango !
Ce serait donc ça « assumer sa féminité » ? Eternelle insatis-
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faite, en proie au doute, elle sera rongée par le trac jusqu’à
la dernière seconde avant de se jeter à corps perdu dans
l’arène. Entre ces deux personnages on trouvera pourtant
des passerelles ; dans tous les cas elle est bouleversée par la
poésie du geste, admire le talent de la parole et court après
la représentation de l’émotion profonde, nue.
Et la grâce. C’est avec grâce qu’elle cherche son chemin,
valse d’un paysage à l’autre à bord du bus de La Salamandre,
ose quelques tangos sur son accordéon, tangue au sein de
sa petite famille et danse, danse, danse, danse…
YOHANNA BIOJOUT
Grande. Oui, Yohanna Biojout est une belle grande jeune
femme à la crinière bouclée qui parcourt le monde à la
recherche du danseur qui sera à sa hauteur. Elle n’oublie
pas pour autant de lever les yeux sur les paysages nombreux
qu’elle traverse, son album est impressionnant… La
méditation c’est en Inde, le yoga en Thaïlande, les sushi au
Japon, le chant à Venise, et le Tango…en Argentine, voyons !
Mais comme il se trouve partout un petit coin de plancher
pour danser, vous trouverez toujours dans sa panoplie du
parfait routard une petite paire de fins escarpins. Nous

L’EQUIPE:ARTISTIQUE
avons affaire là à un vrai caractère. Déterminée, volontaire,
fonceuse, elle n’a pas l’habitude de perdre son temps et il
faut se lever tôt pour faire le tour de ses compétences qui
sont nombreuses. Elle chante (école Roy Hart et IACP),
danse (Tango, danse contact, butô), débat (constamment
et avec n’importe qui), écrit, met en scène (création de
la parade « Passage » de la cie La Salamandre), dessine,
construit des choses en métal ou en bois ou en fil de fer,
des choses qui roulent ou qui s’accrochent ou qui flottent
(école d’arts appliqués Olivier de Serre), étudie le corps
humain et du coup fait des massages extraordinaires,
enseigne le tango et le yoga et cuisine divinement la tarte
Tatin (recette de sa Grand-mère). Passionnée des extrêmes
elle cherche sa voie du milieu.
PATRICE MEISSIREL
Dans l’univers du Tango parisien, il entre n’importe où
comme entrent en scène les grands tangueros, à la fois
discrets et remarqués. La cigarette au coin du bec, l’air
ténébreux, main dans la poche ; pas un mot. Protocole
oblige, ici on parle d’abord avec les yeux.
Patrice Meissirel est un danseur de Tango argentin de la
nouvelle génération, créatif, constamment en recherche
du pas qui déjoue la gravitation et repousse les limites de
l’équilibre à deux. Sa façon de pénétrer dans l’espace, sa
manie de placer ce petit contretemps que personne n’aurait
pu placer là, juste là où la danse se met à raconter, sont témoins
de son expérience dans le Théâtre de Rue qu’il a pratiqué avec
le Théâtre Rouge à Tours. Mime, masque, la précision et le
travail corporel priment. Il n’est pas adepte des prouesses de
démonstration, il vise plus haut, veut confronter son tango
aux autres arts, en interroger le côté spectaculaire, jouer avec
le pouvoir d’attraction qu’exercent ses pas sur un public.
C’est ce qui l’amène à créer une petite forme en trio « Tango
à géométrie variable », rencontre entre la danse contact, les
arts martiaux, la danse contemporaine, le théâtre et le tango.
Désir d’amener le tango « ailleurs », de l’explorer, de le
décortiquer, de le triturer et de raconter ce qui nous tient tous
par les tripes : le sexe, la mort, les rires, l’amour, la baston….
CATHERINE ROY
Amoureuse de la vie, elle trimballe son bonheur partout
avec elle, ça déborde par son sourire et ses yeux si brillants
qu’ils illuminent l’horizon. Catherine Roy est musicienne.
Pianiste depuis sa tendre enfance, le conservatoire et sa
lourde formation au répertoire classique n’auront pas eu
raison de sa liberté et de sa spontanéité, au contraire :
c’est avec ce bagage qu’elle va se tourner naturellement au
gré des rencontres vers des musiques ethniques. Klezmer,
musiques et danses traditionnelles de l’Est ou orientale.
Catherine est une des fondatrices de la Compagnie La
Salamandre dont elle s’est éloignée pour faire son chemin
en portant son piano tout contre son cœur orné de belles
bretelles. Au sein du groupe « Les pêcheurs de perles » et
notamment de son chanteur iraquien Mohamed Alnuma.
, dans des trios endiablés, visitant le monde des Balkans à
l’Amérique du Sud, ou accompagnant des chanteuses aux
multiples sensibilités ; lyrique, jazz, chansons françaises,
poésie…des espaces où émergent la beauté, le partage.
Au fil du temps elle a laissé ses racines s’enfoncer dans une
contrée reculée de la Drôme où elle cultive un art de vivre
simplement et pleinement avec des êtres chers dans un
cadre exceptionnel.
Souvent par nuit claire, assise au piano elle improvise.
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L’ECRITURE
DRAMATURGIQUE
QUE LE PUBLIC AIME, HAÏSSE, QU’IL SOIT RÉVOLTÉ OU RASSURÉ OU TOUT À LA FOIS, NOUS LE VOULONS
AVEC NOUS, ACCROCHÉ COMME À UN LIVRE QUE L’ON DÉVORE PARCE QU’IL NOUS PARLE, QU’IL NOUS A
ATTRAPÉ AUX TRIPES ET NOUS DÉLIVRE UNE HISTOIRE PASSIONNANTE, PASSIONNÉE.
VOILÀ NOTRE OBJECTIF : ÉCRIRE UN LIVRE VIVANT ET CAPTIVANT.
L’ÉPOQUE, LE LIEU
Ou nous trouvons-nous et en quelle année ? Il serait
difficile au spectateur de répondre avec certitude…
Dans un film de Hitchcock des années 40?
Dans les faubourgs d’un Rome fellinien?
À Buenos Aires ?
À Chicago ?
Mêlés à une aventure de gangsters des années 20?
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À vrai dire, pourquoi ne serions-nous pas au croisement
de toutes ces réalités, réunies par une même ambiance de
mystère, de combines, de marché noir et de braquage de
banques….
Un lieu en bordure du monde, à la fois sauvage et raffiné
où se croisent mauvais garçons et femmes fatales, chaque
personnage étant porteur d’un univers particulier se
révélant au fil de l’histoire.
Ainsi ce n’est pas la précision du lieu et du temps mais leur
poésie qui nous importe.
THÈMES ABORDÉS
Avec comme point de départ, un certain romantisme de la
pègre dans un contexte évoquant le roman policier. Nous
traversons certains clichés, les explorons, les détournons.
• La bande, la clique, la «famiglia» : le cercle restreint de
ceux que l’on côtoie chaque jour, la place qu’on y occupe,
les gestes, les petites habitudes. Tout ce que les corps disent
sans les mots.
• Masculin et Féminin… Archétypes : Les codes et stratégies
de séduction. Se jouer de ces symboles, en montrer la force,
la beauté mais aussi les limites, les artifices, comme un
élégant château de cartes soufflé par le vent.
• L’humain avec ses peurs, son arrogance, sa capacité à se
compliquer la vie, son incapacité à être ce qu’il est, à aimer
ce qu’il a… Porter un regard plein d’humour sur cet être :
à la fois pathétique et attendrissant, génial et imparfait.
• L’amour !!! et autour… La possessivité, le désir, la
jalousie, le pouvoir.

INFLUENCES NARRATIVES
Film policier, film de gangster ou film noir ?
Film policier désigne un genre cinématographique qui
met en scène généralement la résolution d’une enquête
par un policier ou un détective en mettant souvent en
avant de manière prononcée les rôles de criminels ou
de délinquants. Exemples : Public enemies de Michael
Mann. Le Dahlia noir de Brian de Palma. Nikita de Luc
Besson…
Le film de gangster est un sous-genre du film policier
qui se distingue par le fait que le criminel joue le premier
rôle. Le genre puise ses origines dans le crime organisé
américain des années 1920 et ses héros comme Al
Capone. Le contexte historique est celui de la prohibition,
de la grand dépression, etc.. exemples Réservoir Dog de
Tarantino. The usual suspect . Les Incorruptibles de Brian
de Palma. Bonnie and Clyde…
Le film noir met généralement en scène un personnage
emprisonné dans des situations qui ne sont pas de son
fait et acculé à des décisions désespérées. Le meurtre ou le
crime, l’infidélité, la trahison, la jalousie et le fatalisme sont
des thèmes privilégiés. Le film noir trouve sa particularité
en ce que le mystère entoure jusqu’à l’explication finale
les motifs du poursuivant ou la personne du poursuivi,
du tueur ou de la personne tuée. C’est le plus souvent
la curiosité du spectateur que l’auteur cherche à exciter :
l’intrigue est alors la pièce maîtresse du film. Exemples : 8
femmes de François Ozon. La règle du jeu de Renoir. Le
crime était presque parfait d’Alfred Hitchcock. L’ultime
razzia d’Orson Welles. Boulevard du crépuscule de Billy
Wilder.
Tous les personnages de notre histoire sont plus ou moins
louches… On ne peut pourtant pas la classer dans la case
« gangster » car le cœur de l’intrigue n’est pas un « coup » à
réussir ou un voyou à venger. Bien qu’un meurtre ait lieu et
que chaque spectateur se prenne un peu pour un détective,
le héros n’est pas l’enquêteur, le terme « policier » ne serait
donc pas tout à fait juste. Nous sommes plus proche du
film noir, où une spirale d’événements vont pousser un ou
plusieurs personnages à commettre l’irréparable.
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LA MUSIQUE
LA MUSIQUE EST ESSENTIELLE À LA NARRATION. ELLE SOULÈVE, ENVOÛTE, TIRAILLE, AJOUTE DU SENS
AU MOUVEMENT ET DU POIDS AU SILENCE. FIL TENDU ENTRE INTENTION ET ACTION, ELLE OCCUPE UNE
PLACE PARTICULIÈRE. DANS NOTRE TRAVAIL, ELLE EST SOUVENT LE POINT DE DÉPART D’UNE SCÈNE ET
TOUJOURS LE LIEN QUI UNIRA LES AUTRES OUTILS. L’UNIVERS MUSICAL, BIEN QU’HÉTÉROCLITE (RAGTIME,
CLASSIQUE, MUSIQUES SLAVES, JAZZ…) EST FORTEMENT IMPRÉGNÉ DE TANGO.
Polar, résidence de création 2010

LA DANSE
PUISQUE NOUS NOUS DONNONS LA CONTRAINTE DU SILENCE, IL NOUS FAUT DIRE SANS MOTS, RACONTER
SANS PAROLES.
UNE DÉMARCHE NOUS DIT TOUT D’UN PERSONNAGE, UN CORPS À CORPS ÉCLAIRE UNE RELATION ET LA
CADENCE DES PAS NOUS LIVRE UN ÉTAT D’ÂME. LA DANSE SERA NOTRE ALPHABET, NOTRE « MATIÈRE À
RACONTER » MALLÉABLE À L’INFINI.
UNE DANSE DU QUOTIDIEN, IMPRÉGNÉE DE L’EXPRESSIONNISME DES FILMS MUETS DE LA FORCE
ÉMOTIONNELLE DU TANGO ARGENTIN ET DE L’HUMOUR SAUVAGE DE LA DANSE CONTEMPORAINE.
LE TANGO
Le tango argentin est un virus qui se transmet par simple
contact. Il attaque l’organisme des pieds aux oreilles en
implantant un sentiment de manque incurable qui ne
s’apaise qu’au son du bandonéon.
Il va sans dire que nous sommes nous-même dans un état
de très avancé et que nous avons à coeur de contaminer
les populations.
C’est une danse remarquable par le large panel de
sentiments qu’elle est capable de susciter chez les
danseurs comme chez ceux qui les regardent. On parle
d’étreinte universelle. Deux corps se consacrent l’un à
l’autre dans une tenue souveraine et une concentration
extrême. On marche sur un fil, l’équilibre est fragile, la
communication passe par d’infimes pressions, micro
mouvements qui assaillent de toute part pour emporter
les pas au fond du temps. On ferme les yeux pour y voir
plus clair.
Le tango argentin est grave, inquiétant, tragique, cruel,
sérieux, mortel, léger, trépidant, cadencé, enragé, rieur,
insolite, vivant. Souvent utilisé dans une forme très
conventionnelle, il est ravi de sortir de ses habitudes.
LA DANSE–THÉÂTRE
La danse-théâtre n’est pas du théâtre dansé ou de la danse
jouée. Elle est danse parce que musicale dans le sens où la
gestion du temps et des silences y constitue une musique
audible ou visible. Elle est théâtre parce qu’elle permet
soit à des personnages d’exister et de s’exprimer, soit à des
situations « dramatiques » de se dérouler sur le plateau.
Elle est tout cela ou contient un peu de chaque paramètre.
L’artiste interprète est alors acteur et danseur à la fois,
sans être tenu à un style chorégraphique spécifique ni
à un jeu théâtral déterminé. En élargissant le contexte
d’écriture théâtrale ou chorégraphique aux deux arts
voire davantage, ce mélange de genres permet d’utiliser
le corps de l’acteur et sa présence, son regard et sa
personnalité. Dans notre cadre, la danse- théâtre est
une façon d’aborder la chorégraphie de tous les éléments
gestuels qui n’appartiennent ni au tango ni au burlesque.
LE GESTE
La technique gestuelle des films muets nous permet de
« zoomer » sur certains passages, de donner plus d’ampleur
à une action, en procédant à une sorte d’arrêt sur image.
Elle passe par divers effets : travailler l’expression des
visages, grandir les gestes s’arrêter sur une posture,
exagérer une attitude. La distance qu’elle instaure entre
réalité et fiction laisse place à l’humour révélant tout le
burlesque d’une situation.
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LE FEU
NOTRE PARCOURS NOUS A PERMIS DE DÉVELOPPER UN LANGAGE FAIT DE FLAMMES. LE FEU EST UN
ÉLÉMENT QUE NOUS CONNAISSONS BIEN, NOUS LE CÔTOYONS DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES.
NOUS AVONS VOULU NOUS LAISSER SURPRENDRE ET ABORDER CETTE MATIÈRE SOUS UN AUTRE ANGLE.
C’EST POURQUOI NOUS AVONS PLACÉ LA « MISE EN FEU » DU SPECTACLE COMME ULTIME ÉTAPE DE
CRÉATION. EN CENTRANT NOS RECHERCHES SUR LE JEU, LA MUSIQUE ET LA DANSE NOUS CRÉONS UNE
NOUVELLE APPROCHE DONC DE NOUVELLES FORMES.
LE LANGAGE
Tout comme la danse et la musique, le feu est pour nous
un élément dramaturgique. Il peut appuyer de multiples
propos, tant sa symbolique est large, on peut parler de
poésie du feu (cf. La Psychanalyse du feu de Gaston
Bachelard).
Chaque qualité de flamme raconte une histoire particulière :
Un embrasement progressif, une explosion soudaine, une
cascade d’étincelles… sont autant de métaphores parlant
d’amour ou de colère. Chaque personnage peut se révéler
à travers elles dans un large éventail d’émotions.
LA TENSION
Un autre aspect symbolique du feu ici nous intéresse :
Le danger.
Puisque la mort est présente dés la première scène, on
évolue dans un univers où chaque seconde compte, où
chaque nouvelle étape est une négociation entre la vie
et la mort.
Au milieu des flammes, le mouvement se fait danse de
l’extrême, on joue… avec le feu.
LA LUMIÈRE
Enfin, le feu est éclairage.
Nous avons souvent joué avec cette seule source de
lumière, profitant de l’ambiance mystérieuse qu’elle
installe et des jeux d’apparition et de disparition qu’elle
provoque. Pour ce projet, nous voulions appuyer l’aspect
cinématographique et créer des effets de relief en
développant l’éclairage.
L’éclairage électrique bien composé, soutient un jeu
d’acteur plus minimaliste, et soulage le besoin de
rendement au niveau des autres outils (musique- danse-
feu- danse- musique- feu- feu- danse). On peut à partir
de là simplement « être » en scène et développer l’écriture
du feu non pour nous éclairer mais pour étayer notre
propos. La narration s’en trouve plus subtile.

DIFFUSION DES SPECTACLES
A FUEGO LENTO
2008
Semana santa cultural, Bilbao (Espagne)
Festival des Nuits Romanes, Abbaye de St-Savin
Centre culturel Athéna, Soirée d’ouverture
de la saison 2008, Auray
Namur en Mai Festival des Arts forains, Namur
(Belgique)
Karavaan 2008, Theater op de Markt, Eksel (Flandre)
Fête des arts du cirque, Annecy
Teatro y Artes de Calle, Festival international des arts de la
rue, Valladolid (Espagne)
Fête de la ville, Festival des arts de la rue, Bagnolet
Tôt ou t’arts, Festival des arts de la rue,
Gex, Versonnex et Perron
Oerol, Festival international de musique
et de spectacle vivant, Terschelling (Pays-Bas)
Lézards de la rue, Luchapt et Lussac
Festa major, Terrassa (Espagne)
Theater terras, Amersfoort (Pays-Bas)
Fête des artistes, Festival international
de théâtre de Rue, Chassepierre (Belgique)
Castel en Fête Festival des arts de la rue, Beauraing
(Belgique)
Jardin des délices, Herinckhave (Pays-Bas)
Fire i festes, Festival international de spectacle
de Rue, Gandia (Espagne)
Les saltimbanques de Noël, Cherbourg-Octeville
Winterse sfeeravond, Brugges (Flandre)
2009
Objectif Rue, Arles
Ballade Nocturne, Samatan
Nuit du Chapelou, Murat
Ouverture du festival Zwart, Zwolle (PB)
Festival international des arts de la rue, Manchester (UK)
Fête de l’Estuaire, Port Maubert
Festival Parade(s), Nanterre
Le mystère des lumières, Petit Couronne
Fiesta San Jose, Leòn (Esp)
Reuring, Purmerend (PB)
Le Clap de fin, St André de Cubzac
Festival Rues et vous, Rions
La Nuit des Musées, Ename (Be)
Les z’accros de ma rue, Nevers
Coté Cour, Coté Jardin, Bernay
Sorties de Bain, Granville
Les Z’estivales, Le Havre
Les Grimaldines, Grimaud
Les Jeudis de Perpignan
La Strada Bremen (All)
Animatienen-Tienen lightning, Tirlemont (Be)
Les Unes fois d’un Soir, Lessines (Be)
Internationaal Straatkunsten Festival, Mol (Be)
Les Effervescentes, Balaruc-les-Bains
Besançon (autoproduction)
Fête de la science, Palaiseau
Noëls Enchanteurs, Lorient
Théâtre A Tout Age, Quimper
2010
Bruxelles
Pierrefontaine-les-Varans (25)
Fête de la rue frontière, Metz (57)
Mai des Arts en Pays de Morlaix (29)
Besançon (25) Fête de Montrapon
Festival Les Zaccros d’ma Rue, Nevers (58)
St Amand de Boixe (33)
Festival les Z’estivales, Le Havre (76)
Festival Sorties de bain, Granville (50)
Arènes de Grand
Risoul (05)
Orcières (05)
Bagnoles de l’Orne (61)
Winschoten (PB)
40 ans de la centrale EDF de Cordemais (16)
Clôture de Whatch this Space Festival, Théatre National
Londres
Les Escapades, Théâtre l’Allan, scène nationale de
Montbéliard
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DIFFUSION DES SPECTACLES
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POLAR
2010
Audincourt (25) Avant-première de Polar
au théâtre de l’Unité
Festival « Les Zaccros d’ma Rue » Nevers (58)
Festival « les Z’estivales » Le Havre (76)
Festival « Sorties de bain » Granville (50)
FAR de Morlaix (29)
Le Relecq-Kerhuon (29)
Ouverture « Festiv’hauts » Briançon (05)
Ouverture de saison » IDDAC » le Bouscat (33)
PRESSE
MIX, SELECTION CRITIQUE
PAR THIERRY VOISIN (TTT),
SUPPLÉMENT TÉLÉRAMA
DU 18 NOVEMBRE 2009.
Il n’y a pas de plus belle preuve que le tango est
une danse de feu et d’amour que ce spectacle
exceptionnel de Bilbobasso. Un duo sensuel, et peu
sensé, entre un homme et une femme. Un duel
charnel entre deux pyromanes de l’amour, dont les
pas enflamment le sol.
Ils marchent, tournent ensemble, les yeux plongés
dans le regard de l’autre. Ils forment ce rêve délicieux
que chacun d’entre nous fait quand il rencontre son
alter ego. Petit à petit, «A fuego lento», les amoureux
s’inventent un quotidien extraordinaire, à l’écart du
monde, bercé par les notes d’Horacio Salgán. La
contrebasse en est jalouse, mais c’est tant pis pour
elle! Elle n’a qu’à profiter de ce spectacle élégant et
sublime, majestueux et rare.
Thierry Voisin
PRESSE
LE FEU DE LA RENCONTRE
AMOUREUSE, EST RÉPUBLICAIN,
5 OCTOBRE 2009.
La compagnie Bilbobasso danse l’amour. Tango,
contrebasse, accordéon place d’Arènes.
Il danse avec sa contrebasse, serré, sensuel. Elle
arrive, chaussures de feu, elle illumine l’espace,
l’embrase d’un regard. Lui, Hervé Perrin, silhouette
élancée, présence magnétique. Elle, Delphine
Dartus, femme douce et attentive, muée en amante
impatiente, tapageuse et susceptible. Eux viennent de
la Compagnie La Salamandre, ses spectacles de rue
et de feu. Ensemble ils ont l’intime qui n’appartient
qu’à eux, et ce spectacle, A Fuego Lento. Elle a
imposé entre eux la grâce du tango. De l’exigence
de la contrebasse (Hervé Perrin joue dans l’orchestre
philharmonique de Besançon), il sait la rigueur, la
justesse, la patience, adepte du tout-terrain, il la suit.
Le tango est leur langage, violence extrême, tendresse
infinie. Ensemble, ils content l’instant de la rencontre,
ses reculs, ses audaces, quand les corps parlent avant
les mots. Fil ténu, lien invisible, l’attraction chavire,
bouscule, déséquilibre, et le pas envers et contre les
flammes intérieures, reste sûr, avance droit. Le tango
serait-il idéal pour dire le sens dessus dessous des sens?
Le tango avec ses codes invisibles, la marche et les
pages sur les contre-temps avec le corps entier pour
tenir l’autre, le guider, l’emporter. Duel, duo, fusion
dans les flammes en gardiennes, en promesses d’enfer.
Le tango et son souffle rouge du Rio de la Plata, ses
rituels ancestraux, ses nostalgies aux creux des ventres
mêlés aux désirs inassouvis.
Bilbobasso promène ses spectacles sous les horizons
bas d’Allemagne, de Hollande, de Belgique, ou sur les
places étoilées d’Espagne, la compagnie, née en 2006,
n’avait pas encore trouvé le temps de s’arrêter un peu à
Besançon. C’est donc une première. Cadeau.
Catherine Chaillet

PARTENAIRES
AIDE À LA CRÉATION ET ACCUEIL EN RÉSIDENCE
L’Atelier 231, Centre National des Arts de la Rue de Sotteville-lès-Rouen
Le Fourneau, Centre National des Arts de la Rue de Bretagne
Association Alarue, Festival Les Z’accros d’ma rue de Nevers
SOUTIEN À LA CRÉATION
Conseil général du Doubs
Conseil régional de Franche-Comté
ACCUEIL EN RÉSIDENCE
La Roche du Trésor, Centre d’accueil et de loisir, Pierrefontaine-les-Varans
L’ancienne mine, Mairie d’Arles sur Tech
Théâtre de l’Unité, Audincourt.
COMPAGNIE
Les Bains Douches - 1, rue de l’école - 25 000 Besançon
Tél : 03 81 83 53 65 - Mobile : 06 78 58 04 28
Mail : compagnie@bilbobasso.com
www.bilbobasso.com
N° Licence d’entrepreneur du Spectacle : 2-1026215
N° Siret : 490 351 855 00021
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