Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Académie d’orchestre du 20 au 26 avril<br />
Concerts : les 26, 27 et 28 avril au Domaine de Sédières<br />
Frais de participation au stage : 90 €<br />
Encadrement Bafa – Bafd : Maryline Cébrian.<br />
Repas et hébergements pris en charge par l’Adiam Corrèze<br />
Inscription obligatoire<br />
Renseignements : Adiam -‐ 05 55 93 77 53 – adiam@cg19.fr<br />
www.odjc.fr<br />
EFFECTIF :<br />
Orchestre symphonique :<br />
1 piccolo, 3 flûtes, 2 hautbois, 1 cor anglais, 2 clarinettes, 1 clarinette basse, 1 saxo alto, 1 saxo ténor, 1 saxo<br />
baryton, 3 bassons, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, 1 tuba<br />
5 Percussions : 4 timbales, Xylophone, triangle, caisse claire, Cymbales, grosse caisse, wood-‐block, Tam...<br />
Piano, harpe et cordes (12 violons 1, 10 violons 2, 8 altos, 6 violoncelles, 4 contrebasses).<br />
Jazz ensemble :<br />
5 saxophones, 4 trompettes, 4 trombones, piano, basse, batterie.<br />
Crédits photos : Patrick Fabre<br />
Le Conseil Général et l’Adiam de la Corrèze<br />
en collaboration avec Forum Sinfonietta ensemble<br />
présentent<br />
L’<strong>ODJC</strong> <strong>2013</strong><br />
20 ans !<br />
Direction musicale : Jérôme Devaud<br />
Les Pins de Rome – Respighi<br />
Concerto pour Jazz band et orchestre symphonique – Liebermann<br />
Ferdinand -‐ Belloeil
Programme en trois parties<br />
En collaboration avec la Smac Des Lendemains Qui Chantent et le Jazz Ensemble de Tulle<br />
20 ans déjà… Quel anniversaire !<br />
Que d’œuvres, que de formes différentes. L’orchestre est à l’image de la création artistique : il<br />
a su évoluer, muter, se développer, et même voyager. Seul le but initial n’a pas changé :<br />
permettre aux jeunes musiciens corréziens de prendre part à une création ambitieuse et<br />
travailler avec rigueur dans un environnement convivial.<br />
Cela a été possible grâce au soutien indéfectible du Conseil Général depuis la création et de la<br />
ténacité de l’Adiam.<br />
L’Orchestre Départemental de Jeunes en Corrèze a parcouru de multiples horizons, musicaux<br />
ou géographiques : de Tosca à Shéhérazade en passant par Pierre et le Loup, 1812, Rapsody in<br />
Blue, l’Oiseau de feu, sans oublier les musiques de films et bien d’autres encore.<br />
De Brive, Tulle, Ussel, Sédières à Nuremberg, Barcelone, Florence, des aventures humaines<br />
peu communes au travers de 20 sessions de stages et 100 concerts, des parcours personnels et<br />
collectifs étonnants, un contrebassiste fidèle depuis le début, sans oublier Maryline, doctor és<br />
Bafa, qui vous attend de pied ferme. Voilà, c’est ça l’Odjc.<br />
Ëtes vous prêt à fêter cet anniversaire, à jouer de nouvelles pages d’une histoire qui continue<br />
de s’écrire et d’explorer de nouvelles voies ? C’est le programme que Jérôme et moi même<br />
vous proposons à tous !<br />
Henri Leboulleux<br />
1993-‐<strong>2013</strong><br />
Je repense avec émotion à chacune des 19 sessions passées…<br />
à tous les jeunes musiciens qui ont tenté l’aventure orchestrale,<br />
aux publics émerveillés par la beauté et la densité des moments partagés,<br />
à la diversité des répertoires travaillés, à la richesse des rencontres,<br />
au travail et à l’enthousiasme de chacun dans la préparation des œuvres,<br />
à l’engagement de tous au moment des concerts,<br />
au bonheur et à la fierté d’avoir vécu ensemble tant d’émotions inoubliables.<br />
Pour cette 20 ème session, il fallait une programmation à la hauteur du challenge musical chaque<br />
année remporté avec quel succès. Les envies étaient nombreuses et le choix fut difficile. Nous avons<br />
donc opté pour l’éclectisme avec un festin sonore en trois parties : classique, jazz et chanson<br />
française.<br />
En entrée, Orchestre en fête avec l’époustouflante œuvre de Respighi, Les Pins de Rome.<br />
En plat de résistance, une rencontre au sommet avec le Jazz Ensemble du Conservatoire de Tulle et<br />
le surprenant concerto de Lieberman. Enfin, en guise de dessert, une aventure loufoque et décalée à<br />
déguster sans modération avec l’équipe du projet « Ferdinand ».<br />
Les solistes de Forum Sinfonietta Ensemble auront à cœur d’accompagner avec efficacité et<br />
enthousiasme le travail technique et artistique de chacun pour permettre à tous de franchir en<br />
quelques jours seulement les multiples obstacles de ce programme ambitieux.<br />
J’espère vous avoir tous mis en appétit avec ce programme sucré-‐salé très relevé et je suis sûr que<br />
vous serez très nombreux à partager avec gourmandise le gâteau d’anniversaire.<br />
A très bientôt<br />
Jérôme Devaud<br />
-‐ Pins de la Villa Borghèse<br />
-‐ Pins près d’une catacombe<br />
-‐ Pins du Janicule<br />
-‐ Pins de la Via Appia<br />
Il est compositeur, musicologue et chef d’orchestre italien. En tant<br />
qu’arrangeur d’orchestre, il transcrit des œuvres de Bach, Monteverdi,<br />
Vivaldi et Rossini. Un critique appelle sa musique « nouvelle musique<br />
ancienne ». Respighi éprouve un profond amour pour le passé musical<br />
italien et rend hommages à des compositeurs oubliés. La Chaire de la<br />
composition de l’Académie Sainte Cécile de Rome lui est attribué en<br />
1913 et il est élu à l’Académie d’Italie en 1932.<br />
Dans ce qu'on a appelé la « renaissance » de la musique italienne,<br />
Respighi occupe une place importante. Il concilie une volonté de<br />
renouveau, de pureté, de rigueur avec une conception voluptueuse de<br />
son art et la fidélité au poème symphonique<br />
Les pins de Rome, poème symphonique (1924)<br />
Ottorino Respighi (1879-‐1936)<br />
Durée : 20 minutes<br />
Les « Pins de Rome » s’ouvre dans l’entrain endiablé d’enfants jouant dans les jardins de la villa<br />
Borghèse, avant de se retrouver soudain à l’entrée d’une catacombe d’où monte un plain-‐chant.<br />
« Les pins du Janicule » est un nocturne où chante un rossignol. L’aube se lève : sur la voie Appienne<br />
s’approche l’armée romaine, le triomphe du consul, qui gravit le Capitole au son des trompettes.<br />
Le langage de Respighi est agréablement et même savoureusement éclectique ; on peut le qualifier<br />
de post-‐romantique et impressionniste. L’orchestration est magistrale, gorgée de luxuriance et de<br />
sensualité. La musique s’inspire non seulement de Rimski-‐Korsakov – avec lequel il prit des cours de<br />
composition et d’orchestration – mais aussi de Richard Strauss, Debussy et, dans une certaine<br />
mesure Puccini.<br />
Atouts de l’œuvre<br />
Intérêt artistique de l’œuvre et diversité des 4 parties qui la composent<br />
Orchestration idéale et motivante pour tous les pupitres<br />
œuvre difficile mais jouable notamment pour les cordes<br />
Participation des cuivres du Jazz Ensemble pour le brass band qui intervient depuis la salle en<br />
conclusion de l’œuvre (passerelle iléale avec la pièce jazz qui suit)
Concerto pour Jazz band et orchestre symphonique (1954)<br />
Rolf Liebermann (1910-‐1999)<br />
Avec la participation du Jazz Ensemble du Conservatoire de Tulle – direction : Thierry Chèze.<br />
Effectif Jazz ensemble : saxophones, 4 trompettes, trombones, piano, basse, batterie<br />
Le problème de pouvoir combiner les deux ensembles fut solutionné de manière amusante par<br />
Liebermann : « L’orchestre de jazz sera utilisé comme l’équivalent du concertino préclassique,<br />
tandis que l’orchestre symphonique aura pour fonction d’accompagner et de fournir des épisodes<br />
intermédiaires ». Le concerto comporte huit mouvements, joués alternativement par l’orchestre et<br />
le groupe de jazz, réunis par l’utilisation d’une suite de douze notes.<br />
Le tremolo des cordes et les brefs motifs des cuivres dans l’Introduction instaurent une atmosphère<br />
quasi-‐impressionniste — c’est le domaine de l’orchestre symphonique, de même que le Scherzo I, le<br />
Scherzo II et l’Interludium.<br />
Dans les mouvements de jazz figurent trois danses. Jump est un swing, la sensuelle atmosphère d’un<br />
blues fait son apparition, encadrée, par les deux Scherzos et constituant ainsi le mouvement lent du<br />
concerto. Boogie-‐Woogie rend hommage à un style dû aux musiciens noirs de Chicago qui apparut<br />
au cours des premières décennies du XXème siècle. Enfin, dans le Mambo, les deux univers se<br />
réunissent pour une passionnante conclusion.<br />
Né à Zurich le 14 septembre 1910, il étudie le droit à l’université de Zurich et la musique en<br />
conservatoire privé avec José Berr de 1929 à 1933. Il travaille ensuite la direction d’orchestre auprès<br />
d’Hermann Scherchen, avant de devenir son assistant. Puis en 1940, il étudie la composition avec<br />
Vladimir Vogel.<br />
Il fut compositeur, homme de<br />
théâtre, chef d’orchestre,<br />
metteur en scène et producteur.<br />
Son humanité et son charisme<br />
lui valurent le respect,<br />
l’admiration et l’affection de ses<br />
collaborateurs qui l’appelaient<br />
« le Patron ». Il marqua son<br />
époque grâce à son action à la<br />
tête de l’Opéra de Hambourg et<br />
de celui de Paris. Pendant ces<br />
mandats, Liebermann ne<br />
compose plus et s’interdit de<br />
programmer ses œuvres malgré<br />
leur succès.<br />
Il meurt le 2 janvier 1999 à Paris.<br />
Nom: ……………………………………......….<br />
Prénom : ………………………………………..<br />
Né(e) le : …...…/…....…/…............…<br />
à ……………………………<br />
Num Sécurite sociale: ………………………………………<br />
Adresse : ………………………………….………….<br />
……………………………………..…………….........<br />
Code Postal : ………………<br />
Ville : ……………………………………………<br />
Téléphone : ………………………… / …………..……………<br />
Mail : ………………………………………....…<br />
Instrument : …………………………………………………………….<br />
Conservatoire : ………………………………………………………...<br />
Niveau : …………………………………………………………….<br />
Cycle : …………………………………………… Année : …………………<br />
Préparation CFEM ………………………CFEM obtenu : ……….………<br />
Préparation DEM ………………………DEM obtenu : …………………<br />
Le stage aura lieu du samedi 20 Avril au vendredi 26 avril <strong>2013</strong>.<br />
Trois concerts seront donnés au Domaine de Sédières, du 26 au 28 avril<br />
<strong>2013</strong>.<br />
Après con*irmation par courrier de mon admission, je m’engage à suivre<br />
l’intégralité du stage ainsi que toutes les répétitions et tous les concerts<br />
Le…………………<br />
Photo<br />
Document à retourner avant le 1 er mars <strong>2013</strong> à :<br />
ADIAM Corrèze<br />
Hôtel du département Marbot<br />
19005 TULLE CEDEX<br />
05 55 93 77 53 - adiam@cg19.fr
Ferdinand (2012)<br />
Création de Christophe Belloeil (auteur compositeur) & Marc Leroy (Arrangeur)<br />
Projet réalisé en collaboration avec Des Lendemains Qui Chantent<br />
FERDINAND, un spectacle de Christophe<br />
Belloeil et Marc Leroy, totalement transversal,<br />
musical et théâtral ! Mis en scène par Lylian<br />
Jolliot.<br />
Deux comédiens-‐musiciens, Monsieur Ut<br />
(Christophe Belloeil) et Doctor Hector (Marc<br />
Leroy), se partagent la scène. Le show navigue<br />
entre théâtre loufoque, chanson trash, mime<br />
déjanté et danse hip-‐hop.<br />
Ce projet à deux têtes nous conte, au gré de<br />
chansons cruelles et fantastiques, l'histoire de<br />
Ferdinand, jeune garçon fantasque et rêveur.<br />
Dans sa tête plein de musiques, de grands<br />
orchestres, des personnages inquiétants à<br />
l'image de ses peurs d'enfants qu'incarne<br />
Christophe Bell Œil sous les traits de Monsieur<br />
Ut, chanteur de l'extrême aux textes<br />
surréalistes et au visage bardé de blanc. Marc<br />
Leroy alias Docteur Hector, aussi chanteur,<br />
pianiste, organiste, clarinettiste, entouré<br />
d'objets du quotidien et d'une étrange machine<br />
boucleur, joue les gardes fous et faire-‐valoir à<br />
cet étrange Monsieur Ut. Crédit Photo : Eric Beaupère<br />
Les musiques actuelles s’invitent à l’Odjc pour fêter son anniversaire, les deux univers ne<br />
s’opposent pas, ils se renforcent l’un l’autre.<br />
L’orchestre va être confronté à un nouveau défi : accompagner le projet un peu fou de<br />
Christophe Belloeil. La difficulté : s’approprier la musique et la pensée de l’auteur pour<br />
donner une version symphonique du spectacle Ferdinand.<br />
Avec des arrangements inédits et originaux, le projet ressemblera à une recréation, gageons<br />
qu’il ait aussi des airs de récréation.