Transmission d'entreprise : les clés de la réussite ... - CCI Rennes

EKO numérO 16 - SEPTEmBrE - OCTOBrE 2010 www.rennes.cci.fr
16
Le magazine en diReCt des entRepRises
dossier
Transmission
d’entreprise : les clés
de la réussite Pages 16-19
commerce, tourisme et territoires
Vers une meilleure utilisation de
l’éclairage commercial Page 10
métiers et compétences
Les Grands Moulins de Rennes
forment des personnes
en reconversion Page 12
CCi Rennes bRetagne
EKO numérO 16 www.rennes.cci.fr

L’effi cacité mutualiste…
07/10
- DirCom - Paris. 75015 - Blomet rue 143, : social Siège - 671 224 442 RNM n° Mutualité, la de Code du II livre du dispositions aux soumise mutuelle
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son expertise à plus
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Transmettre
et pérenniser
d’ici à 2015, en Bretagne, les enjeux de la transmission
et reprise d’entreprise des pme et tpe seront primordiaux
pour l’économie du territoire. Le phénomène du « papy
boom » implique que 7 000 entreprises bretonnes de 5 à
200 salariés seront à céder suite au départ à la retraite de
leurs dirigeants. cela représente 140 000 emplois directs.
ce constat a évidemment une incidence directe sur le
maintien des savoir-faire et des centres de décision, sur
la vitalité économique des territoires et de l’emploi.
il apparaît donc essentiel de bien préparer cette étape
singulière dans la vie d’un chef d’entreprise qu’il s’agisse
du cédant ou du repreneur. sur ce point les chiffres sont
explicites : à terme le taux d’échec est de 7 % dans le
cadre d’une reprise familiale, 25 % dans le cadre d’une
reprise interne par les salariés, 45 % pour une reprise
par un tiers, et quelquefois 60 % si le tiers ne connaît
pas le secteur d’activités de l’entreprise qu’il rachète.
une cession d’entreprise doit être anticipée 3 à 4 ans avant
la vente effective et être organisée stratégiquement.
À l’aube des Journées régionales de la création
d’entreprise qui auront lieu les 14 et 15 octobre 2010,
et pour répondre à ce contexte économique mouvant,
la cci rennes Bretagne a souhaité consacrer le dossier
d’eko à cette problématique, en permettant de donner
un éclairage sur le contexte, sur l’accompagnement mis
en place et sur les acteurs concernés par le sujet.
édito 03
enfin, dans ce numéro de rentrée, nous vous invitons
à découvrir les entreprises dont les démarches
économiques sont de plus en plus « durables ». À la
fois grâce à leur capacité d’innovation qui devrait leur
permettre de s’adapter aux nouveaux marchés ou de
répondre aux nouveaux besoins des consommateurs,
mais aussi à travers leur démarche écologique,
notamment dans leur recherche d’économie d’énergie
ou de certification de qualité qui en font des entreprises
responsables et citoyennes.
par leur ténacité, les entrepreneurs bretons en font
la septième région économique française, le taux de
chômage reste nettement en dessous de la moyenne
nationale et la propension au développement
international ouvre de nouvelles perspectives
économiques. La cci rennes Bretagne, par cette
publication, souhaite valoriser les initiatives de ceux
et celles qui travaillent au quotidien à dynamiser et
à créer la richesse économique de ce territoire et
à s’inscrire à leurs côtés au quotidien pour mettre
en place des actions d’animation et de soutien
économique leur permettant d’assurer leur croissance
et leur développement.
Guy canu - président
eko magazine n°16

DINAN
02 96 85 02 00
SAINT-MALO
02 99 19 01 19
CESSON-SÉVIGNÉ
02 99 83 40 00

inteRnational
SERSIA rêve d’Amérique 14
DossieR
Transmission d’entreprise :
les clés de la réussite 16
Pme seRvices inDustRies
Qualité : des audits croisés pour un regard neuf
et un échange de bonnes pratiques
cci Rennes bretagne
2, avenue de la préfecture
cs 64204 - 35042 rennes cedex
tél. : 02 99 33 66 66
Fax : 02 99 33 24 28
infoplus@rennes.cci.fr
www.rennes.cci.fr
éditeur cci rennes Bretagne
Directeur de la publication Guy canu
Rédacteur en chef Jean-pierre appert
Rédaction pour Potion magique
anne-Laure Grosmolard
Laurence postic
stéphanie Hussenot-Guilloux
marlène piasco
Photos Bruno panchèvre - potion magique
conception / Réalisation
potion magique - rennes
numéro issn : 0987-3678
régie publicitaire :
potion magique 0 811 60 23 20
imprimé à 26 000 exemplaires
sur papier recyclé
20
06 Réseaux
themavision, un véritable travail d’experts !
07 adeL fédère les équipements
de loisirs du département
08 innovation
L’innovation globale, une stratégie gagnante
09 un nouveau départ pour rapid Kicoll
10 commeRce, touRisme et teRRitoiRes
Vers une meilleure utilisation
de l’éclairage commercial
11 La réserve et l’escale oceania souhaitent
optimiser leur consommation d’énergie
12 métieRs et comPétences
Les Grands moulins de rennes forment
des personnes en reconversion
13 Le Bachelor de l’esc rennes school of Business
bien adapté aux attentes des entreprises
14 inteRnational
sersia France rêve d’amérique
15 Les cuirs de daytona à la
conquête du marché allemand
16 DossieR
Transmission
d’entreprise : les clés
de la réussite
20 Pme seRvices inDustRies
Qualité : des audits croisés pour un regard neuf
et un échange de bonnes pratiques
21 oPPoRtunités
Le marché d’intérêt régional : un lieu unique
pour favoriser et réguler le commerce entre
grossistes et détaillants
clic-services : les entreprises B to B
ont désormais leur annuaire
22 baRomètRe
23 actualités
sommaire 05
eko magazine n°16

06 réseaux BretaGne
«
François Frette, Fédération Nationale de l’Industrie
et du Commerce en Gros des Viandes :
C
ela fait un an que nous utilisons
Themavision et nous sommes très
satisfaits de ce partenariat ». pour
François Frette, de la FnicGV,
themavision est devenu un outil
incontournable. La plate-forme accessible par
internet a créé une véritable dynamique un sein
de la filière viande. « Tout seuls, nous n’aurions
pas pu obtenir un tel résultat. En plus de la
veille classique qui est réalisée - tendances du
marché, innovations, contexte concurrentiel -
des dossiers thématiques ciblés sont proposés
tous les trimestres. Nos adhérents y trouvent
ainsi des informations à l’échelle mondiale sur
des segments très spécifiques. ».
« Nos partenaires font remonter leurs
préoccupations et les experts de
Themavision recherchent les infos,
les rassemblent puis les décryptent.
Nous n’avons plus qu’à les diffuser. »
une collaboration rendue possible grâce à
dominique Langlois, président de la FnicGV,
Vice-président de la cci rennes Bretagne et
pdG de sVa Jean rozé. « Il était indispensable de
met tre en réseau ces informations. Themavision
eko magazine n°16
permet aux PME d’avoir accès à un service de
qualité, avec une réelle valeur ajoutée. ».
atout non négligeable du dispositif : ce sont
les membres de la Fédération nationale,
essentiellement des pme, qui décident des
thèmes qui seront abordés. « Nos partenaires
font remonter leurs préoccupations et les
experts de Themavision recherchent les
infos, les rassemblent puis les décryptent.
Nous n’avons plus qu’à les diffuser. » explique
François Frette qui anime la plate-forme.
Les bénéfices du dispositif sont perceptibles à
plusieurs niveaux. tout d’abord, il a permis aux
gens de la profession de se fédérer. « Grâce à
ces informations, un réseau de responsables
marketing a vu le jour. Les acteurs du lobbying
de la viande sont maintenant structurés et
clairement identifiés. »
Grâce à son travail en partenariat avec la
FnicGV, themavision montre la voie en termes
d’innovations, de nouvelles tendances et
constitue un élément central dans la stratégie
agroalimentaire. « Ce service, bien que récent,
s’avère déjà très performant. C’est une chance
pour la filière viande », conclut dominique
Langlois. mP
« Themavision,
un véritable
travail
d’experts ! »
themavision est une plate-forme d’informations
stratégiques proposée gratuitement par la cci
rennes Bretagne aux entrepreneurs via internet.
un outil de veille en plein essor, qui est de plus en plus
apprécié des professionnels. À l’image de la Fédération
nationale de l’industrie et du commerce en Gros
des Viandes - la FnicGV - qui a décidé de s’en
servir pour animer sa communauté d’entreprises.
La CCi Rennes Bretagne réalise un travail
d’expertise et de veille stratégique sur
9 marchés porteurs d’avenir pour l’économie
bretonne, accessible sur www.themavision.fr :
- Chaîne alimentaire
- TiC
- Commerce et territoires
- Éco-activités
- Logistique
- Plaisance
- Pme Services industries
- Tourisme
- Véhicules et mobilité
Les analyses prospectives de Themavision
permettent aux entreprises d’anticiper
sur l’évolution de leur cœur de métier, de
développer des offres innovantes et de se
positionner sur des marchés à fort potentiel
de croissance.
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sur www.themavision.fr

ADEL fédère
les équipements de loisirs
du département
est tout d’abord
de nous connaître pour
«
pouvoir monter des
projets en commun
L’objectif
en mutualisant nos
moyens ». mickaël trévilly est
président de l’adeL depuis 3 ans
mais fait partie du réseau depuis
sa création. pour ce dirigeant
d’équipement de loisirs – le
Labyrinthe du corsaire de saintmalo
– cette association possède
de précieux atouts. « Bien sûr cela
nous permet de réduire les coûts.
Dès qu’une action est montée
à plusieurs, comme la mise en
place de présentoir avec des minicartes
publicitaires, cela est moins
onéreux. Mais plus généralement,
certains projets n’auraient pas
pu voir le jour sans l’association,
comme des actions de formation
en langues étrangères ou en
secourisme ».
autre domaine qui a pu être
amélioré grâce à ce regroupement,
la réalisation d’audits qualité et
environnement. L’adeL fait appel
à des personnes extérieures
qui proposent leurs services à
l’ensemble du groupe. « Cela
nous permet de prendre du recul,
d’avoir une expertise sur les sites,
d’améliorer la façon dont nous
accueillons le public. Au final, nos
offres sont plus pertinentes. »
L’adeL compte aujourd’hui une
vingtaine d’adhérents et sa
départementalisation est un
franc succès. des entreprises de
toute l’ille-et-Vilaine ont répondu
présentes - enigma parc de Janzé,
le château de Fougères, les
Jardins de Brocéliande, le nouveau
parc de la mi-Forêt à Liffré, le
Grand aquarium de saint-malo -,
preuve qu’il y a un réel besoin
du secteur de se structurer. une
démarche qui fait écho à un
travail déjà entamé au niveau
régional. « L’ADEL fait partie de
l’ABEL, l’Association Bretonne des
Equipements de Loisirs. Chaque
département breton possède son
association – celle du Finistère a
été créée il y a un an et demi, des
Côtes-d’Armor il y a tout juste un
an -, les ADEL du 35 et du 56 sont
les plus anciennes. Nous sommes
en ordre de marche et nous
sommes donc capables de mener
des actions à plusieurs niveaux ».
parmi les actions menées grâce à
l’aBeL, une carte régionale éditée
à plus de 200 000 exemplaires,
indiquant les campings, les hôtels
et les parcs de loisirs. une carte
diffusée dans les commerces et les
offices du tourisme de la région.
pour une cotisation de moins de
cent euros par an, les structures
peuvent bénéficier d’un dispositif
qu’elles adaptent à leurs besoins.
« Si certains membres veulent
mener une action spécifique,
comme participer à un salon du
tourisme, ils créent une commission
de travail et mutualisent leurs
moyens. Le bilan de leur action est
ensuite présenté à l’ensemble des
structures. Ce sera le cas à la fin
de la saison touristique pour faire
le bilan de l’été ». mP
BretaGne - iLLe-et-ViLaine réseaux 07
créée en 2000 sous l’impulsion de la cci du pays de saint-malo, l’association des équipements
de Loisirs de Haute-Bretagne regroupait jusqu’à présent les structures situées autour du
bassin malouin. depuis le mois de janvier, l’adeL s’est ouverte à l’ensemble du département.
parmi les nouveaux venus dans le réseau, les Jardins de Brocéliande et le château de Fougères.
« Cela nous permet de
prendre du recul, d’avoir
une expertise sur les sites,
d’améliorer la façon dont
nous accueillons le public.
Au final, nos offres sont
plus pertinentes. »
mickaël trévilly, Président de l’ADEL et Dirigeant de l’équipement
de loisirs « le Labyrinthe du Corsaire » de Saint-Malo
Plus d’informations sur :
www.loisirsbretagne35.com
eko magazine n°16

08 innoVation BretaGne
«
L’innovation globale,
une stratégie gagnante
souvent observée d’un point de vue purement technologique, l’innovation
se conçoit à tous les niveaux de l’entreprise : produits, marchés, organisation,...
appréhendée de façon globale, elle devient un atout indéniable pour l’entreprise.
E
n France on associe trop souvent
innovation et technologie. Or la logique
d’innovation, à l’échelle européenne
et surtout depuis le traité de
Lisbonne, est globale et intéresse
aussi bien les marchés, les produits que les
organisations. En bref, tout ce qui génère de la
valeur pour l’entreprise, pour le client et pour
la société. Dès lors qu’une entreprise se lance
dans un processus d’innovation globale, elle
se donne les chances de s’adapter au marché
et à son écosystème extrêmement volatil. Elle
se différencie et améliore sa compétitivité. »
ainsi Hervé daniel, directeur de créativ,
centre européen d’entreprise et d’innovation,
introduit-il ses propos relatifs à l’innovation.
eko magazine n°16
« L’innovation est surtout
le fruit de la réflexion d’un
dirigeant et de son équipe »
Jean-luc blot, Vice-Président de Créativ
depuis 1994, lui et son équipe de conseillers
multidisciplinaires accompagnent les entreprises
désireuses de se développer. ils aident
les dirigeants à appréhender les évolutions de
leurs marchés (éco-enjeux, vieillissement de la
population, internet des objets, nouvelles mobilités,
globalisation…) et à cerner les pistes
d’innovation et de développement accessibles
à leur entreprise. « L’innovation est surtout le
fruit de la réflexion organisée et méthodique
d’un dirigeant et de son équipe, complète Jean-
Luc Blot, Vice-président de créativ. Dès lors
que ceux-ci sont capables de se remettre en
cause ! »
« Nous assistons
à une accélération des
mutations de marchés »
Quels que soient le secteur d’activité et la
taille de l’entreprise, créativ privilégie une
approche pragmatique. « Nous assistons à
une accélération des mutations de marchés,
confie Hervé daniel. Depuis deux ans, la crise a
encore accentué ces phénomènes. Il est difficile
pour les dirigeants d’anticiper les marchés de
demain. Nous sommes là pour leur apporter de
la visibilité, les stimuler. » pour Jean-Luc Blot,
nul doute, il faut aller de l’avant même quand
tout va bien… voire « surtout quand tout va
bien ». et de poursuivre : « Si le dirigeant attend
les difficultés, il aura tendance à se renfermer
sur lui-même quand bien même l’ouverture aux
autres devient primordiale. Il vaut donc mieux
anticiper afin d’avoir, le cas échéant, tous les
éléments en main quand l’entreprise se trouve
contrainte de prendre un virage à 180 degrés. »
car innover est une démarche de moyen terme.
Les projets nécessitent un investissement
immatériel et matériel sur 18-24 mois en
moyenne avant de récolter les premiers fruits.
Les conseillers de créativ placent le dirigeant
au cœur de cette démarche stratégique.
« C’est lui le premier expert, confirme Jean-Luc
Blot. Lui qui connaît le mieux son entreprise
et sa capacité à innover. Nous l’aidons surtout
à initier la démarche en identifiant les enjeux
Hervé Daniel, Directeur de Créativ
et en lui donnant des pistes concrètes pour
avancer. Ensuite, il sait qu’il peut compter sur
Créativ pour interagir et l’accompagner tout au
long du projet. »
pour Loïc mallejac, dirigeant de rapid Kicoll
(voir ci-contre), l’innovation globale est une
stratégie forcément gagnante dès lors qu’elle
remporte l’adhésion et qu’elle mise sur la
participation de l’équipe en place. « de toute
façon, une entreprise qui ne souhaite pas se
développer est une entreprise qui – un jour ou
l’autre – recule », conclut-il. alG
Contact : Hervé Daniel
Tél. : 02 99 23 79 00
Mail : contact@ceei-creativ.asso.fr
Site : www.ceei-creativ.asso.fr

S
ans doute le rachat
d’une entreprise est-il
une occasion propice au
changement. pour autant,
cela ne va pas de soi et
dépend avant tout de la volonté du
chef d’entreprise et de son équipe.
« Cela ne remet pas en cause la
société telle qu’elle a existé mais
témoigne de stratégie différente.
Quand j’ai acquis Rapid Kicoll,
j’avais dans l’idée de la faire évoluer,
notamment pour qu’elle atteigne
une taille suffisante pour investir
de nouveaux marchés et faire face
à la concurrence, argumente Loïc
malléjac. Mais cela nécessite de
prendre tout en compte et de mener
des actions sur de multiples points…
pour une meilleure cohérence - et
donc une pérennité assurée - de la
démarche. »
selon le gérant de la sarL, cette
stratégie passait avant tout par
une meilleure organisation de
l’entreprise. À commencer par le
stock et la gestion des commandes.
« Pour limiter l’emprise du stockage
et moins impacter la trésorerie,
mes prédécesseurs privilégiaient
de petites commandes fréquentes,
poursuit-il. J’ai opté pour le choix
inverse. Des commandes plus
importantes me donnent davantage
de pouvoir de négociation sur les
prix. Mais, en plus, la crise a changé
le comportement de certains de
mes clients qui font appel à nous
de façon plus urgente. Il faut donc
être davantage réactif. Ce qui est
difficile si l’on n’a pas les produits
sous la main. »
des produits sur lesquels l’entreprise
joue la carte de l’innovation
en travaillant étroitement avec
ses fournisseurs, afin de mieux répondre
aux besoins de ses clients.
L’entreprise a aussi décidé de codifier
différemment ses produits
et références. « Cela ne semble
pas grand-chose vu de loin, mais
c’est un travail énorme et relativement
dangereux. Il faut y associer
BretaGne - iLLe-et-ViLaine - pays de rennes innoVation 09
loïc malléjac, Dirigeant de Rapid Kicoll
Un nouveau départ
pour Rapid Kicoll
rachetée en 2009 par Loïc malléjac, rapid Kicoll est spécialisée dans la fourniture de tuyaux flexibles
sertis pour les industries agroalimentaire, cosmétique, chimique ou pharmaceutique. L’entreprise
se réorganise entièrement pour se développer et attaquer de nouveaux marchés. seule chose
immuable : son rapport privilégié avec ses clients, de plus en plus nombreux.
toute l’équipe pour que chacun
s’y retrouve. Nous sommes partis
d’une feuille blanche et avons
revu l’ensemble des noms des familles
de produits afin que cela soit
plus logique, plus simple de fonctionnement
et, surtout, évolutif.
Désormais, nous pouvons nous appuyer
sur cette nouvelle base pour
les dix ans à venir. »
« Quand j’ai acquis Rapid
Kicoll, j’avais dans l’idée de
la faire évoluer, notamment
pour qu’elle atteigne une
taille suffisante pour investir
de nouveaux marchés et
faire face à la concurrence. »
mais l’innovation globale passe
aussi par quelques changements
de cap qu’il faut être capable
d’accepter avec souplesse. décidé
à doper son service commercial,
Loïc malléjac imaginait, à son
arrivée, embaucher rapidement
une nouvelle personne. Finalement,
un « simple » changement d’organisation
du service a suffi. « Nous
avons choisi de faire évoluer
certaines personnes et de les
mettre à 100 % sur la partie
commerciale. Cela a du sens pour
l’entreprise et pour mes salariés. »
désormais, rapid Kicoll est prête
pour attaquer de nouveaux marchés,
notamment à l’export, elle
qui compte une majorité - 70 % -
de ses clients dans le grand ouest.
des clients qu’elles continuent
d’accompagner. « C’est une des
seules choses que nous n’avons
pas modifiée, confie Loïc malléjac.
Nous sommes reconnus pour être
proches de nos clients qui, grâce
à nos capacités d’innovation – plus
techniques celles-ci – peuvent
compter sur nous pour répondre
au mieux à leurs demandes même
très spécifiques. » et de conclure :
« Notre nouvelle organisation nous
permettra de renforcer cette valeur
ajoutée. » alG
eko magazine n°16

10 commerce, tourisme et territoires BretaGne - iLLe-et-ViLaine
Vers une meilleure
utilisation de
l’éclairage
commercial
L’enjeu est de taille : l’éclairage est un outil d’aide à la vente et un
levier pour réaliser des économies d’énergie. explications avec
cyril ihssan, président de l’opmec et daniel Guillotin, directeur
de l’agence Locale de l’énergie du pays de rennes.
«
actuel de l’éclairage des
commerces de proximité est souvent
désuet. Il est peu utilisé, peu attractif
et énergivore », regrette cyril ihssan,
L’état
président de l’observatoire pour la
promotion et la modernisation de l’éclairage
du commerce en France (opmec). or, c’est un
outil fondamental. « L’éclairage sert à localiser
le lieu de vente, à montrer que le commerce
est ouvert, à donner une ambiance, à structurer
l’espace, à guider le client mais aussi à valoriser
les produits, les mettre en scène ou encore à
donner envie de rester, de toucher, de goûter,
d’essayer… et d’acheter » note l’expert. en
d’autres termes, l’éclairage impacte directement
l’acte d’achat. « C’est un véritable outil d’aide à
la vente », affirme cyril ihssan. de nombreuses
études marketing l’ont démontré : l’amélioration
de l’éclairage d’un point de vente peut entraîner
une hausse de son chiffre d’affaires allant jusqu’à
30 %. « Mais pour réussir son éclairage en terme
d’efficacité commerciale, il n’y a pas une bonne
solution mais plusieurs, insiste le président de
l’observatoire, qui accompagne le secteur vers
un éclairage adapté, performant et durable. Il
faut le réfléchir et l’adapter à l’activité comme à
la sensibilité du commerçant. »
si l’éclairage est un outil phare du marketing point
de vente, il est également un levier pour réaliser
des économies d’énergie et baisser les coûts
d’exploitation. « La part de la consommation
énergétique liée à l’éclairage varie, selon l’activité,
de 35 % (avec métiers de bouche) à plus de 50 %
(hors métiers de bouche), informe cyril ihssan.
Il est souvent possible de diminuer par 2 et plus
cette consommation ». des chiffres confirmés
par daniel Guillotin, qui mène depuis un an des
eko magazine n°16
diagnostics éclairage dans des commerces du
territoire répartis sur quatre sites (centre-ville de
châteaugiron, cœur de ville de rennes, cap malo
et zone d’activité de Liffré).
L’amélioration de l’éclairage d’un point
de vente peut entraîner une hausse de
son chiffre d’affaires allant jusqu’à 30%
« C’est une opération expérimentale de maîtrise
de la demande en électricité portée par le
Pays de Rennes, menée en partenariat avec
l’Ademe, la Région et les fabricants de matériel
d’éclairage (Philips, OSRAM, Easy Lum), explique
le directeur de l’agence Locale de l’énergie du
pays de rennes (aLe). Elle vise à observer ce que
représente le coût de l’éclairage dans la facture
énergétique totale du commerce afin de détecter
cyril ihssan, Président de l’Observatoire pour
la Promotion et la Modernisation de l’Eclairage
du Commerce en France.
Daniel Guillotin, Directeur de l’Agence Locale
de l’Énergie du Pays de Rennes.
les économies réalisables en terme d’énergie et
de développement durable ». et de conclure :
« L’objectif est de conseiller et d’apporter des
solutions, souvent simples, au commerçant
pour qu’il réduise sa consommation énergétique
et donc sa facture ». il s’agit aussi d’adapter
l’éclairage aux évolutions réglementaires
européennes et aux déclinaisons nationales qui
en résultent. sHG
Atelier Éclairage
dans les commerces
Lundi 27 Septembre 2010 à 9h30
à la CCi Rennes Bretagne - Rennes
mardi 28 Septembre 2010 à 9h30
à la Délégation interconsulaire -
Redon
Quels sont les outils existants pour
réaliser des économies d’énergie ?
Votre identité peut-elle être
mieux véhiculée par certains éclairages ?
Inscriptions auprès d’Infoplus
Tél. : 02 99 33 66 66
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pour savoir comment s’y prendre, le restaurant et l’hôtel ont recours au diagnostic éclairage. sébastien Blot,
patron de La réserve, et Fanny charpentier, assistante de direction de l’établissement hôtelier, en parlent.
«
est important,
voire primordial,
pour un commerce. »
sébastien Blot, patron
L’éclairage
du restaurant La réserve
à rennes, en a bien conscience.
« Il créé une ambiance, le valorise,
attire l’œil et donc les clients,
avance-t-il. Mais pas facile, lorsque
l’on n’y connaît pas grand-chose,
de trouver le meilleur éclairage. »
aussi, quand le restaurateur entend
parler de la démarche « diagnostic
éclairage » menée dans le pays
de rennes, il se porte candidat.
« Nous avons dû remplir une enquête
de consommation d’énergie,
répertoriant le type de lampes et
d’appareils électriques utilisés
(ordinateurs, appareils électroménagers
mais aussi industriels pour
la préparation et le stockage des
aliments…), avant de recevoir dans
nos locaux un expert de l’Agence
Locale de l’Énergie pour faire le bi-
BretaGne - iLLe-et-ViLaine - pays de rennes commerce, tourisme et territoires 11
La Réserve et l’Escale Oceania souhaitent
optimiser leur
consommation d’énergie
sébastien blot (à gauche) et son équipe, Restaurant La Réserve à Rennes, et Fanny charpentier, Assistante de direction de l’hôtel Oceania
lan de notre éclairage et étudier la
physionomie de l’espace, racontet-il.
Prochaine étape : la restitution
des conclusions de son analyse et
de ses conseils ».
« Nous nous apprêtons à
rénover la salle à l’étage,
[…] Une excellente occasion
pour nous d’améliorer
la qualité de l’éclairage
tout en consommant
moins d’énergie. »
des recommandations que sébastien
Blot entend bien prendre en
compte. « Nous nous apprêtons à
rénover la salle à l’étage, confie-t-il.
Une excellente occasion pour nous
d’améliorer la qualité de l’éclairage
tout en consommant moins d’énergie.
» car bien sûr l’objectif premier
du commerçant est de réduire sa
facture d’électricité, qui peut mon-
ter parfois jusqu’à 1 800 euros tous
les deux mois. « Et en consommant
moins et mieux, nous effectuons
ainsi un geste pour la planète.
Nous devenons éco-responsables
et montrons à nos clients notre
implication dans les démarches
environnementales qui les préoccupent.
Notre établissement y
participait déjà d’une certaine manière
avec son label Restaurant du
terroir ».
« […] de nombreuses
technologies de pointe
ont été installées pour
optimiser la consommation
d’électricité liée à l’éclairage,
tels que des détecteurs de
lumière, des économiseurs
d’énergie dans les chambres
ou encore un minuteur
pour notre enseigne »
une démarche à laquelle contribue
également l’hôtel escale
oceania de rennes cap malo.
« Le bâtiment a été construit en
2008 selon les normes HQE (Haute
Qualité Environnementale),
explique Fanny charpentier, assistante
de direction de l’hôtel.
Dans ce cadre, de nombreuses
technologies de pointe ont été
installées pour optimiser la
consommation d’électricité liée à
l’éclairage, tels que des détecteurs
de lumière, des économiseurs
d’énergie dans les chambres ou
encore un minuteur pour notre
enseigne ».
alors pourquoi recourir à un
diagnostic éclairage ? « Car il est
toujours intéressant de voir ce
que l’on peut encore apporter de
plus pour économiser davantage
d’énergie ». sHG
eko magazine n°16

12 métiers et compétences BretaGne - iLLe-et-ViLaine - pays de rennes
Les Grands Moulins
de Rennes forment des
personnes en reconversion
m. et mme Fauchoux (à droite), M. et Mme Bouetard et M. Chevrel (en arrière-plan).
D
ans un contexte économique délicat,
les Grands moulins de rennes,
exploitants de la marque Banette,
proposent à des hommes et des
femmes en reconversion d’acquérir
un savoir-faire unique en boulangerie, à travers
l’école Banette. cette formation, à la fois
concrète et prestigieuse, a été créée en 1993 par
un groupement de meuniers navrés de constater
une pénurie de repreneurs en boulangerie.
depuis, chaque année, les Grands moulins de
rennes sélectionnent des candidats motivés
par la reprise ou la création d’une boulangerie
artisanale. ces derniers participeront à l’une
des cinq cessions annuelles de l’école basée à
Briare, dans le Loiret. « Nous avons été sollicités
par la cellule de reclassement de PSA, raconte
Jean-marc chevrel, salarié des Grands moulins
de rennes et représentant de la marque Banette
pour les secteurs sud-35 et 44. Là, j’ai rencontré
M. Fauchoux qui m’a semblé extrêmement
intéressé ».
et pourtant, après vingt ans passés dans des
fonctions d’encadrement et de contrôle qualité,
rien ne prédisposait l’ex-salarié de psa à
devenir boulanger… « J’ai d’abord fait un bilan
de compétences qui a confirmé que j’avais les
eko magazine n°16
capacités pour gérer ma propre affaire. Pour le
reste, je crois que c’est une question de rencontre.
J’ai aimé les valeurs d’authenticité et l’approche
des Grands Moulins de Rennes », explique Jean-
Louis Fauchoux. « Comme nous avons choisi
de parrainer M. Fauchoux, explique Jean-marc
chevrel, nous avons pris en charge 40 % des
frais de sa formation et nous sommes engagés à
l’aider pour la recherche du fonds de commerce,
le montage du dossier financier et l’assistance
technique et commerciale à l’installation ». et
c’est ainsi qu’il a entamé en août 2009 à l’école
Banette une formation diplômante de six mois,
agréée par l’état : quatre mois d’acquisition des
bases et de pratique, suivis de deux mois de stage
pour une mise en situation réelle de fabrication.
Soutien jusqu’à l’installation
« C’est une formation où l’on est très vite
confronté à la réalité du métier dans tous ces
aspects, y compris le marketing, la gestion,
la réglementation pour lesquels des modules
spécifiques sont dispensés. À chaque étape,
l’école et le meunier ont su trouver une réponse
à chacune de mes interrogations. Je me suis senti
écouté », tient à préciser Jean-Louis Fauchoux, qui
est sorti diplômé en janvier 2010.
Les Grands moulins de
rennes, qui fabriquent et
approvisionnent en farine une
clientèle d’artisans boulangers
sur le grand ouest, intègrent la
filière jusqu’au point de vente
en parrainant des élèves de
l’école Banette. parmi eux,
Jean-Louis Fauchoux, ancien
salarié de psa, a bénéficié
de cet accompagnement et
d’une formation de six mois
qui lui permet aujourd’hui de
s’installer comme boulanger.
Le futur boulanger a décidé de pousser
encore plus loin l’exigence, en complétant sa
formation par une découverte de deux mois
en pâtisserie, puis un mois chez m. Bouetard,
un ex-élève de l’école qui s’est installé.
« Ce sont autant de retours bruts d’expériences
qui vous forgent », assure-t-il. pour autant, tout
ne fait que commencer car ce qui se profile
est un vrai changement de vie ; une aventure
professionnelle, financière et familiale.
« Avec mon épouse, nous avons vendu notre
maison pour reprendre une boulangerie à
Campénéac (56) ».
et Jean-marc chevrel explique les dessous de ce
choix : « L’avantage d’avoir un parrain comme les
Grands Moulins, c’est de pouvoir bénéficier d’un
réseau. Nous avons orienté M. Fauchoux et son
épouse vers ce fonds de commerce qu’un client
souhaitait céder, car c’est tout à fait le genre
d’affaires qui, par sa clientèle, sa localisation,
ses perspectives, convient bien aux élèves
Banette ».
depuis le 3 août dernier, la boulangerie Fauchoux
fabrique du pain à l’ancienne avec des méthodes
modernes de mise en valeur des produits, selon
l’esprit Banette. une reconversion réussie vers
le plus noble des métiers. lP

Créé à la rentrée 2009,
l’iBpm (international
Bachelor programme
management) de l’esc
rennes school of
Business accueille 67 étudiants
dans sa première promotion.
parmi eux, camille Le meur,
19 ans, qui a choisi cette formation
en connaissance de cause : « J’ai
toujours voulu faire du commerce.
Après mon Bac ES, je cherchais une
formation professionnalisante et
internationale délivrant un diplôme
reconnu dans le monde entier. Le
Bachelor de l’ESC Rennes School of
Business répondait parfaitement
à mes attentes », assure la
jeune femme, entrée à l’esc en
septembre dernier. premier niveau
de reconnaissance des diplômes
en europe, le Bachelor s’inscrit
dans le Lmd (Licence-masterdoctorat)
au niveau bac+3. camille
a donc trois ans pour apprendre en
marchant et se former à devenir
un manageur opérationnel qui
met en œuvre sur le terrain les
stratégies dont les entreprises ont
de plus en plus besoin. « Et le fait
de partir en stage dès la première
année d’étude est déjà une étape
primordiale », confirme camille
Le meur qui ajoute qu’elle n’a pas
échappé à « l’écueil d’un grand
nombre d’étudiants, cherchant à
tout prix un stage dans les grandes
entreprises, alors que les PME
peuvent proposer des missions plus
variées et accorder assez vite leur
confiance ». c’est en tout cas ce
qu’a vécu l’étudiante quand elle est
arrivée en janvier dernier en stage
chez comptanoo, où elle a fait du
marketing, de la communication et
du commercial.
Formation
professionnalisante et
internationale
pme basée à cesson-sévigné,
comptanoo est spécialisée dans la
distribution de logiciels et de services
en ligne destinés aux entrepreneurs,
aux associations et à la profession
BretaGne - iLLe-et-ViLaine - pays de rennes métiers et compétences 13
Le Bachelor de l’ESC Rennes School
of Business bien
adapté aux
attentes des
entreprises
aurélie vérité, Responsable
de la promotion des ventes de la
société Comptanoo et
camille le meur, étudiante.
éditeur de services et logiciels de gestion collaboratifs à destination des petites entreprises
et associations, la société comptanoo a accueilli en stage camille Le meur, une étudiante de
la première promotion de l’iBpm, le Bachelor de l’esc rennes school of Business. L’occasion
de vérifier la pertinence de cette nouvelle formation par rapport aux attentes des entreprises.
comptable. responsable de la
promotion des ventes dans la société
d’une vingtaine de salariés, aurélie
Vérité a été pendant deux mois la
responsable de stage de camille :
« J’avoue qu’elle m’a surprise tant
elle a été rapidement opérationnelle,
sans se laisser déstabiliser quand
elle prospectait. C’est lié à son
caractère bien entendu, mais aussi
à sa formation. On ne louera jamais
assez les avantages de l’alternance ».
et ce n’est pas l’étudiante qui dira
le contraire puisqu’elle estime
avoir été « vite intégrée » : « Très
vite, je me suis vue confier la vente
des logiciels, de la prospection, à
la négociation jusqu’à la relation
clients. J’ai même eu la chance de
participer activement au Salon des
Entrepreneurs en février à Paris.
Ce qui m’a aussi permis d’affiner
mon projet professionnel. Je sais
aujourd’hui que j’ai envie de travailler
en B to B », explique-t-elle. modeste,
camille Le meur, attendra la fin de
l’entretien pour avouer que c’est elle
qui a vendu la première formation
réalisée sur site pour un logiciel tpe,
de comptanoo… « J’étais face à un
client qui voulait un petit logiciel tout
simple. Mais en m’entretenant avec
lui de manière plus approfondie, je
me suis aperçue qu’il avait en fait
d’autres besoins et que la société
pouvait lui proposer un logiciel
adapté, un peu plus complexe,
nécessitant une petite formation
mais qui correspondait exactement
à ce qu’il espérait ». regards
complices entre l’étudiante et sa
responsable de stage qui estime
que « si la vente a été faite, c’est qu’il
y a eu une bonne compréhension
des attentes du client que Camille
a su reformuler ». pour sa deuxième
année à l’esc rennes school of
Business, l’étudiante en iBpm
entend renforcer ses compétences
en communication dans le cadre de
l’alternance et cherchera à coup sûr
une « entreprise à taille humaine
qui permette d’être autonome et
d’appliquer toute la palette des
connaissances apprises en cours ».
lP
eko magazine n°16

14 internationaL
Julien cothenet, Directeur commercial de SERSIA France
rêve d’Amérique
SERSIA France
Le premier exportateur français de génétique bovine et caprine, situé dans la banlieue rennaise, alimente
déjà 70 pays. une présence significative aux états-unis manque encore à son réseau international. une
lacune que sersia espère combler, grâce notamment aux progrès réalisés dans la génomique.
L
a charolaise, Limousine, Holstein,
normande. Voici les plus célèbres des
17 races de bovins exportées un peu
partout dans le monde, par sersia
France. exportées oui, mais pas de
n’importe qu’elle façon puisque le groupe est
spécialisé depuis 49 ans dans l’export de doses
de semences de taureaux. « Nous faisons
de la sélection sur descendance, mais sans
manipulation génétique. Parmi des centaines de
milliers de veaux nés tous les ans chez les éleveurs
adhérents à nos programmes, nous sélectionnons
uniquement les meilleurs de chaque race qui, au
terme d’un processus de sélection long de 5 ans,
débouchera sur la mise en production de 10 à
20 nouveaux taureaux par an et par race. Ces
semences sont utilisées par des éleveurs du
monde entier via notre réseau de distribution. »
explique Julien cothenet, directeur commercial
de sersia France. « SERSIA ne s’occupe que
des marchés export. Nous nous appuyons sur
4 partenaires privilégiés, qui sont 4 des plus
importantes coopératives* françaises du domaine
et qui possèdent, toutes réunies 650 taureaux
de 17 races (laitières et à viande) et 60 boucs
de 2 races ». parmi ces coopératives, crévia,
le leader de la sélection et de la reproduction
en race bovine, dont fait partie urceo, basé à
rennes. Via sersia, ce sont ainsi près d’1 million
de doses de semences et un millier d’embryons
qui sont vendus dans le monde chaque année.
même si sersia France a réussi à s’imposer sur
*Créavia (URCEO), UCATRC, Midatest, UALC
eko magazine n°16
les 5 continents, il lui reste un marché de taille
à décrocher, celui des états-unis. pour réussir
à signer des contrats, le groupe propose des
produits de plus en plus pointus (semences Haute
Fertilité, sélection de taureaux sans cornes, ventes
d’embryons sexés…) et mise sur la r&d.
« Un testage traditionnel prend 5 ans.
Le processus est très long. Grâce à cette
technique [la sélection assistée par
marqueurs], nous allons gagner du temps
grâce à une simple analyse d’ADN »
en 10 ans, les partenaires de sersia ont investi
20 millions d’euros dans la sélection assistée par
marqueurs pour les évaluations génomiques.
pour augmenter leur compétitivité vis-à-vis des
américains, les européens ont mis en commun
leurs bases de recherches sur les gènes de
taureaux. ainsi la France, l’allemagne, les pays-
Bas, le danemark et la suède possèdent le
génotypage de 16 000 taureaux. Face à elles,
l’alliance américano-canadienne n’en a « que »
12 000. mais concrètement, qu’est-ce que cela
signifie ? « Un testage traditionnel prend 5
ans. Le processus est très long. Grâce à cette
technique, nous allons gagner du temps grâce
à une simple analyse ADN ». une méthode qui
devrait révolutionner le métier de la génétique
animale, même si elle n’en est encore qu’à ses
balbutiements. À l’occasion du space, sersia
France et ses partenaires ont présenté à leurs
clients venus du monde entier les premiers
taureaux issus de la génomique. mP
4 novembre 2010,
1re édition de Cap à
l’international,
Forum de recrutement
organisé par Pôle emploi Bretagne et le
World Trade Center Rennes Bretagne,
Ubifrance et eures, l’opération Cap à
l’international est un événement destiné
aux entreprises qui souhaitent recruter
des profils à l’international et à des
candidats à la recherche de missions
ou de postes à l’international.
au programme du 4 novembre,
de 13h30 à 18h : rendez-vous entre
entreprises-candidats, échanges avec
des experts sur le Vie (Volontariat
international entreprise) et l’expatriation
de collaborateurs, des spécialistes
« filières », partages d’expériences.
Cette manifestation, parrainée par
alain glon, Président du groupe glon
est réalisée avec le partenariat des
maisons de l’emploi de Bretagne, du
medef Bretagne, de la CgPme Bretagne,
Bretagne international, CCi international
Bretagne et de l’institut de Locarn.
Contact et inscription : Anne Leseur
Tél. : 02 99 33 63 66 - aleseur@rennes.cci.fr
www. capalinternational.com

internationaL 15
Les cuirs de Daytona à la
conquête du marché allemand
vincent chrétien, Co-gérant de Daytona Legend 73
Il est impossible de vendre aussi bien en
«
Suisse et de ne pas réussir en Allemagne ».
Vincent chrétien, co-gérant de daytona
Legend 73 en est convaincu. ses produits
ont leur place outre-rhin, une ouverture
vers l’export motivée par les bons résultats
obtenus sur le marché suisse. il y a tout juste un
an, daytona décrochait sa première commande
en terre helvète. depuis, leur nombre a été
multiplié par deux. une aventure très récente
mais qui connaît un départ canon, notamment
grâce à un partenariat avec une grosse
enseigne. « Daytona Legend 73 est licencié
Kaporal, spécialisé dans la jeanerie. Avec
Laurent, mon associé nous avons eu une chance
énorme. Kaporal nous a ouvert son fichier
clients qui compte 1 200 entreprises. Grâce à
cela, nous avons gagné 10 ans à l’export. » une
aubaine pour ces deux amis, qui avaient déjà
eu un passé et une certaine expérience dans le
monde du vêtement de cuir.
« Il n’y a plus de volumes, tout le monde
achète un petit peu. Nous couvrons
donc toutes les plages du marché, des
jeaneries aux magasins spécialisés
moto, en passant par les fourreurs »
« Grâce à Kaporal, nous avons notre ticket
d’entrée dans des jeaneries un peu partout
en France et dans le monde. Cela nous permet
ensuite de faire connaître notre marque,
Daytona ». un privilège qui ne dispense pas les
deux entrepreneurs de devoir prospecter des
clients dans des salons, le plus souvent à paris
ou Berlin.
après trois ans d’existence, daytona Legend 73
compte déjà en France près de 120 clients
et livrent 30 000 pièces par an. des blousons
et manteaux créés à rennes par Laurent
et commercialisés ensuite par Vincent. des
produits qui sont proposés à une large gamme
de magasins. « Cela s’impose. Il n’y a plus de
volumes, tout le monde achète un petit peu.
Nous couvrons donc toutes les plages du
marché, des jeaneries aux magasins spécialisés
moto, en passant par les fourreurs ». créées à
rennes, les pièces sont fabriquées au pakistan.
un choix stratégique ? « Nous achetons des
produits finis à des usines partenaires basées
à Karachi. Cela permet de partager les risques.
Elles ont nos modèles - il en existe entre 200 et
300 - elles produisent les pièces nécessaires.
Le tout est envoyé par containers en avion.
Tout est réexpédié par nos soins à nos clients,
toujours par avion au départ de Rennes. »
un dispositif qui semble porter ses fruits
puisqu’en 2 ans et demi le chiffre d’affaires de
daytona est passé de 300 000 à 2,4 millions
d’euros. pour répondre à une demande
grandissante, les locaux bretons sont en cours
d’extension. plus de 600 m 2 supplémentaires
pour permettre de stocker davantage. « La plus
depuis 3 ans, daytona
Legend 73 crée et vend des
blousons et manteaux de cuir
sur la France entière. après
une belle percée en suisse
l’an dernier, les dirigeants se
lancent à l’assaut du marché
allemand et comptent bien
faire des émules en russie.
un beau challenge pour cette
entreprise dont l’export ne
représente pour le moment que
2 % de son chiffre d’affaires.
grosse partie de nos ventes s’effectue encore
sur Paris, mais d’ici quelques années nous
espérons bien être sur des marchés étrangers
de façon pérenne ». mP
Rendez-vous de
l’international :
les nouveaux incoterms
le 23 novembre 2010
CCi international vous invite au prochain
atelier « Les nouveaux incoterms
2010 » qui se déroulera à la CCI Rennes
Bretagne le 23 novembre de 9h à 12h.
Les incoterms 2000 (international
Commercial Terms) cèdent la place à une
nouvelle version fin 2010, avec une mise
en application au 1er janvier 2011.
au programme de l’atelier animé par
Claude Cagnoncle, conseiller Trade
Finance Products Support au Crédit
agricole (Paris) : état des lieux des
incoterms actuels, présentation des
nouveaux incoterms, adaptation à la
conteneurisation, répartition des frais
de chargement et déchargement…
Contact et inscription :
Sylvie Le Dirac’h-Appert
sappert@rennes.cci.fr
Tél. : 02 99 33 66 51
eko magazine n°16

16 dossier
eko magazine n°16
Transmission
d , entreprise :
les clés de la réussite
C
haque année en France,
environ 60 000 entreprises
changent de main.
une chose est sûre, en
Bretagne, les enjeux de la transmission
et reprise des pme et tpe
sont plus que jamais d’actualité.
en effet, d’ici 2015, plus de
7 000 entreprises bretonnes de
5 à 200 salariés (représentant
140 000 emplois directs) seront
à reprendre en raison du départ
à la retraite de leurs dirigeants.
ce constat n’est évidemment pas
sans incidence sur le maintien
des savoir-faire et des centres
de décision, de même que sur
la vitalité du tissu économique,
des territoires et de l’emploi. il
apparaît donc primordial de bien
préparer cette étape singulière

dans la vie d’un chef d’entreprise.
Le dirigeant cédant doit
se poser les bonnes questions :
est-ce le bon moment pour céder
mon entreprise ? suis-je prêt à
arrêter de travailler ou à changer
d’activité ? Quel est mon
projet personnel après la cession
et comment organiser ma
vie d’après ? comment parler de
ma cession à mon entourage ?
Quelle relation ai-je envie de
garder avec mon entreprise ?
sans oublier l’approche fiscale
ou la question sensible de la valorisation
de l’entreprise.
Anticiper 3 à 5 ans avant
afin de profiter pleinement de
sa retraite, le dirigeant doit
s’assurer de céder son entreprise
dans les meilleures conditions et
pour cela, savoir s’entourer de
conseils. il faut d’abord prendre le
temps de s’informer, de préparer
et d’anticiper tous les aspects de
la transmission. or, une cession
se prépare 3 à 5 ans en amont,
tout en sachant que la perspective
d’une cession ne doit pas conduire
à lever le pied, bien au contraire
car il est nécessaire de vendre une
entreprise performante ! La cci
rennes Bretagne, comme toutes les
cci bretonnes, développe depuis
plusieurs années une expertise
sur la transmission d’entreprise :
en 2009, elle a accompagné 62
cessions réalisées en ille-et-
Vilaine. Les dirigeants souhaitant
préparer leur départ peuvent ainsi
prendre des informations en toute
confidentialité grâce une formule
d’ateliers pratiques confidentiels et
d’entretiens indi viduels animés par
des consultants, experts du sujet.
ils peuvent aussi prendre rendezvous
à titre individuel avec le
conseiller transmission de la cci.
d’autres soirées thématiques plus
ouvertes favorisent en outre le
par t age d’expér iences (c f. encadré
animations transmission).
Bourse d’opportunités
régionales
L’étape suivante est bien souvent
la mise en vente de son entreprise,
la sélection d’un repreneur
avec toutes les négociations qui
permettront de concrétiser enfin
la vente de l’entreprise. il est
important que le dirigeant essaie
d’avoir un regard objectif sur la
valeur de son entreprise (même
si ça n’est pas évident) et qu’il
fasse évaluer sa société en toute
impartialité par un tiers expert.
attention, une survalorisation
de l’entreprise peut faire perdre
plusieurs mois dans le processus
de cession…
il ne faut pas non plus négliger
le fait que le repreneur n’achète
pas un passé mais un futur qui lui
assurera un moyen d’existence et
un retour sur investissement. pour
cela, les cci de Bretagne ont mis
en œuvre, avec de nombreux partenaires
professionnels du conseil
et de la transmission, le dispositif
« reprendre en Bretagne ® » avec
une bourse d’offres de cessions régionales
consultables gratuitement
sur internet. premier site régional
de reprise et transmission d’entreprise,
www.reprendre-bretagne.fr
accueille plus de 8 000 visiteurs par
mois et permet d’accéder à plus de
1 500 offres de cession « commerce
et industrie » déposées chaque
année.
sauf exception, le parcours de
cession est rarement linéaire. Le
dirigeant multipliera bien souvent
les rencontres avec les repreneurs
potentiels afin de sélectionner son
ou ses successeurs. il souhaitera
d’abord choisir son repreneur pour
sa capacité à assurer la pérennité de
l’entreprise, plutôt que de privilégier
« un gros chèque ». Le processus de
transmission peut être long (de 12
à 18 mois en moyenne avec la mise
en œuvre de toute l’orchestration
technique, juridique puis financière).
Le dirigeant doit donc anticiper.
L’accompagnement du repreneur
après la cession (sur un mois à un
an) a pour objectif le transfert de
l’expérience professionnelle du chef
d’entreprise à son successeur ; un
« tuilage » qui favorisera la réussite
du processus. selon les types de reprise
(interne, externe ou familiale
– cf. portraits ci-après), trois types
de collaboration peuvent s’envisager
: l’ancien dirigeant pourra
être salarié, devenir le consultant
de l’entreprise reprise ou encore
convenir d’un tutorat avec le repreneur.
mais il peut également
décider de tourner complètement
la page…
transmission d’entreprise : Les cLés de La réussite dossier 17
après le départ définitif de leur entreprise,
certains anciens dirigeants
deviennent bénévoles dans des associations
telles que le cra (cédants
et repreneurs d’affaires), les pFi
(plate-forme France initiative),
eGee (entente des Générations
pour l’emploi et l’entreprise),
ecti (echanges et consultations
techniques internationaux)…
pour investir financièrement, ils
peuvent devenir Business angel,
seuls ou au sein d’une association
comme Logoden participation à
rennes. cela consiste à investir
dans une entreprise son propre
argent mais aussi ses compétences,
son expérience, son réseau
relationnel et une partie de son
temps.
une autre façon de contribuer
encore à la dynamique économique
locale tout en profitant de sa
retraite… lP
JRCE, les 14 et 15 octobre 2010
La 13 e édition des Journées régionales de la création et reprise
d’entreprise se tiendra les 14 et 15 octobre, au parc-expo de
rennes-saint Jacques. plus de 120 exposants sont attendus lors
de ce rendez-vous incontournable pour tous ceux qui désirent
entreprendre, se développer, reprendre ou transmettre une
entreprise dans l’ouest.
Programme détaillé sur www.jrce.org.
Animations
Transmission
de la CCI Rennes
Bretagne
dirigeants d’entreprises, si vous
souhaitez préparer en toute
discrétion votre future cession,
venez assister aux ateliers
pratiques préparés par des experts.
Les prochains auront lieu le 20
septembre (les étapes-clés de la
cession) et le 25 octobre (comment
optimiser vos revenus après la
cession ?), de 18h30 à 20 h.
si vous désirez échanger avec tous
les acteurs de la cession-reprise,
venez vous informer lors des soirées thématiques,
organisées sous forme de table-ronde. La prochaine se tiendra
le 22 novembre, de 18 h à 20 h, autour du thème suivant :
combien vaut mon entreprise ?
Programme consultable sur www.rennes.cci.fr
Contact : Isabelle Granger,
Conseiller transmission CCI Rennes Bretagne
Tél. : 02 99 33 66 66
Mail : igranger@rennes.cci.fr
eko magazine n°16

18 dossier transmission d’entreprise : Les cLés de La réussite Reprise collective
serge langlais, entouré de ses repreneurs
D
epuis la création de transp servi ouest
en 1995, serge Langlais travaillait au
développement et à la reconnaissance
d’un savoir-faire professionnel dans
le domaine du transport commercial
et industriel. après quinze ans de bons et loyaux
services, il a décidé de céder ses parts à trois cadres
de la société : stéphanie Vannier, assistante
de direction ; patrick dubois, responsable d’exploitation
et moïse sepulveda, agent de traitement.
en s’adressant à des salariés connaissant bien les
rouages de l’entreprise pour y être employés depuis
plus de dix ans, le gérant pense assurer la
pérennité de la société. mais les choses ne sont
pas si simples… « Nous étions tous les trois très
motivés, explique stéphanie Vannier, mais il nous
manquait des compétences en développement
commercial », affirme-t-elle. ce qu’a également
rapidement identifié serge Langlais. Heureux
concours de circonstance, Gabriel Brousse vient de
quitter une pme rennaise où il était directeur d’exploitation
et commercial. c’est la pièce manquante !
À partir de là, tout s’accélère. « Début janvier 2010,
j’ai commencé à travailler sur les dossiers et nous
avons écrit un mémoire tous les quatre, scellant nos
engagements financiers individuels (à hauteur de
30 % de l’investissement demandé) et mettant en
avant les points forts et projets de la société », se
eko magazine n°16
Transp Servi Ouest : une reprise
à quatre « avec le cœur et les tripes »
souvient Gabriel Brousse. et les atouts de transp
servi ouest ne manquent pas : adaptabilité et réactivité,
distribution non sous-traitée et une qualité de
travail exceptionnelle avec moins de 1 % de litige !
seulement voilà, 2009 a été marquée par la crise et
la décision difficile de diminuer le nombre d’heures
de travail des salariés (pour éviter de licencier) et
d’arrêter quelques activités moins rentables. « Nous
sommes allés proposer notre dossier à Oséo (établissement
public chargé de soutenir l’innovation et
la croissance des PME) qui, après un échange tendu
destiné à tester notre motivation, a donné son accord
favorable dès le lendemain pour nous apporter 50 à
70 % de garantie. Oséo nous a également conseillé
de constituer avec la CCI un dossier de demande de
prêts d’honneur dans le cadre du NACRE (Nouvel
Accompagnement pour la Création et la Reprise
d’Entreprise) et du BRIT (Bretagne Reprise Initiative
Transmission) », souligne le quatuor. Le mois de mars
2010 sera décisif puisque stéphanie, patrick, moïse
et Gabriel passent en commission rennes initiative
devant un parterre d’experts. « J’appréhendais,
raconte Gabriel Brousse. Nous avons exposé notre
projet tous les quatre avec nos tripes et notre cœur.
Et notre dossier est passé. Visiblement, ils y ont été
sensibles ». après le soulagement, place au travail :
une constitution de holding avait déjà été anticipée ;
la signature a eu lieu le 31 mars.
Nouveaux locaux fin 2010
aujourd’hui, la société de 40 salariés semble
sauvée. preuve de bonne santé : de nouveaux
clients ont été intégrés dès février et sept
personnes recrutées depuis avril ! Gabriel Brousse
est en train de réussir son pari en développant
la force de frappe commerciale de transp servi
ouest qui ambitionne d’atteindre d’ici trois ans
3 millions d’euros de chiffre d’affaires et un effectif
de 45 salariés. de leur côté, moïse, stéphanie et
patrick reconnaissent que « rien de cela n’aurait
été possible sans l’arrivée de Gabriel », même
s’ils ont toujours travaillé main dans la main. tous
trois se sentent « plus investis », y voient « une
opportunité professionnelle », sans oublier « la
fierté d’avoir sauvé des emplois ». particularité
des quatre associés : ils sont tous co-gérants à
égalité, marquant ainsi leur envie de travailler
pour le bien commun. il passera par la fidélisation
de la clientèle, l’amélioration des coûts de
production, une stratégie de développement
multi-axes, et par une couverture nationale et
non plus seulement sur le grand ouest. enfin, les
co-gérants ont pris la décision de « déménager
pour la fin de l’année 2010 vers des locaux de
800 m2 plus adaptés au transport, avec aire de
stationnement pour les poids lourds et surtout
des possibilités de stockage ». lP
Laboratoire Actuadent : une transmission père-fils
Locomotive parmi les gros
laboratoires de prothèse dentaire,
actuadent et sa quinzaine de
salariés s’apprêtent à vivre
une petite révolution. Gilles
chatellard, le gérant des lieux
depuis 1993, se prépare à céder
ses parts à son fils Jérôme,
34 ans. une transmission de
père à fils qui met en lumière
le choc des générations…
société de transport implantée à Bruz, transp servi ouest a connu ces
derniers mois une histoire à la fois mouvementée et remarquable. À la
fin de l’année 2009, serge Langlais, Gérant de la société, décidait de
céder son entreprise à ses trois plus proches collaborateurs, rapidement
rejoints par un directeur d’exploitation et commercial expérimenté.
S
uccéder à son père n’est déjà pas chose
facile mais quand, en plus, celui-ci a été
« meilleur ouvrier de France » et reste
reconnu dans la profession, la pression
monte d’un cran pour Jérôme chatellard,
34 ans. Gilles, son père, est arrivé en 1965 comme
jeune apprenti dans un laboratoire rennais créé
deux ans plus tôt. L’homme a de la volonté et de
l’ambition. il gravit les échelons de la profession,
s’associant dès 1977 avec ses anciens employeurs,
puis s’émancipant en reprenant en 1993 la gérance
de l’entreprise. en 1995 par fusion, celle-ci prend
le statut de sarL au nom d’actuadent, intégrée à
un réseau de correspondants sur le grand ouest.
Gérée au quotidien par Gilles chatellard, la struc-
Jérôme et Gilles chatellard, le futur et l’actuel
dirigeant du Laboratoire Actuadent

Reprise extérieure
Librairie Le Failler :
La même passion du livre
Véritable institution rennaise, la librairie Le Failler a changé de main
au printemps dernier mais pas de nom. Les nouveaux gérants,
dominique Fredj et son épouse, ont la même passion du livre
longtemps exercée à paris et l’envie de faire fructifier ce trésor qu’est
la dernière librairie généraliste indépendante de rennes.
depuis le 2 mai 2010, la librairie Le Failler, 48 e
librairie de France avec 3,7 millions de chiffre
d’affaires, a été reprise par un couple de passionnés
: dominique Fredj et son épouse, Valérie
Hanich, loin d’être des bleus dans le milieu des
libraires. « Depuis quelques années, nous souhaitions
avoir une affaire à nous, après quatorze
ans passés au sein de la Fnac à des postes clés.
Il y a un an et demi, nous avons été contactés
par l’ADELC (Association pour le développement
de la librairie de création) nous annonçant qu’il
y avait des possibilités de transmission, notamment
avec cette librairie indépendante rennaise.
C’est ainsi que nous avons rencontré M. Le Failler
pour la première fois en juillet 2009. Le courant
est tout de suite passé et nous avons trouvé la
librairie magnifique », se souvient dominique
Fredj. « Un bon emplacement, une belle image
de marque et tout de même de nombreux défis
à relever, il n’en fallait pas tant pour nous motiver
! », poursuit-il. malgré tout, rien n’était gagné
à l’époque. dominique Fredj a travaillé pendant
plusieurs mois sur les chiffres, analysant les
tableaux de bord, la trésorerie, s’entourant de
conseils d’avocats rennais et d’un cabinet d’expertise
comptable local. « Ce que je voulais,
c’était une assise solide. Pour construire le bu-
ture compte une quinzaine de salariés qualifiés et
est implantée sur 400 m 2 . mais voilà que l’homme
orchestre commence à penser à la transmission…
paradoxalement, à l’époque, son fils Jérôme, n’est
pas sur les rangs alors qu’il travaille au sein du
laboratoire : « Après mon CAP de prothésiste dentaire,
j’ai passé mon BTM (Brevet Technique des
Métiers) puis mon BTMS avec une spécialisation
en gestion d’entreprise car je voulais monter mon
propre labo… Concours de circonstance, quand
j’ai fini mes études, le secteur du châssis métallique
s’est libéré dans le labo de mon père. Je m’y
suis fait la main mais j’avais toujours la même
idée en tête », raconte-t-il. un repreneur extérieur
potentiel se présente alors mais, ironie du sort,
ne veut reprendre le laboratoire qu’avec Jérôme !
« Finalement, nous n’étions pas sur la même longueur
d’ondes et le projet a échoué. Alors, j’ai été
siness plan, j’ai même suivi en décembre 2009
une formation au sein de la CCI qui m’a beaucoup
servi, complétée par une étude purement commerciale
nous permettant de présenter en mars
2010 un pré-projet aux banques et de bénéficier
de prêts d’honneur par le biais de la CCI, de
Rennes Initiative et du réseau Entreprendre ».
Transmission d’un savoir-faire
et d’une histoire
même quand tout semble se présenter favorablement,
dominique Fredj garde en mémoire « une
période sensible car une transmission, ce n’est
pas uniquement la transmission d’une entreprise,
c’est aussi la transmission d’un savoir-faire
et d’une histoire ». il est vrai que cette librairie
n’est pas n’importe quelle librairie à rennes…
créée en 1925, elle a changé plusieurs fois de
propriétaire (cheminant dans les années 1960,
Le Failler en 1984) mais a toujours conservé « un
côté caverne d’ali Baba » que confirment ses
85 000 références ! alors que le monde de l’édition
a énormément évolué ces dernières années,
le trésor change une nouvelle fois de main. une
main experte qui a bien l’intention de faire de
cette librairie « un lieu de vie, un lieu de débats
et de rencontres avec les auteurs, en accord
rattrapé par ma passion pour ce métier », poursuit
Jérôme chatellard.
Choc des générations
Loin d’être seulement le fils de son père, Jérôme
chatellard a pris très au sérieux ce projet, en
suivant grâce à la cci rennes Bretagne une formation
pce « profession chef d’entreprise » de
septembre 2009 à mai 2010, à raison d’une session
ciblée par mois (marketing, comptabilité…).
« Du coup, j’arrive à m’affirmer beaucoup plus
mais je suis toujours pour l’instant à 80 % dans la
production », fait-il remarquer sous l’œil complice
de son père, avant d’ajouter : « Oui, j’ai encore
besoin de lui. C’est une vraie encyclopédie ! Il va
m’accompagner pendant 3 à 5 ans, le temps d’arriver
à se détacher, lui aussi… ». un face à face
père-fils entre défi et admiration, taquineries et
transmission d’entreprise : Les cLés de La réussite dossier 19
Dominique Fredj, repreneur de la librairie Le Failler
avec l’intensité de la vie culturelle rennaise »,
souligne dominique Fredj qui tient beaucoup
au « supplément d’âme que peut apporter une
librairie indépendante où les libraires ont encore
une liberté éditoriale et décident de ce qu’ils veulent
voir dans les rayons ». L’enseigne conserve
d’ailleurs tous les employés de la maison qui
ont en moyenne de 20 à 43 ans d’ancienneté…
Librairie de fidélité mais aussi de modernité,
elle doit relever quelques défis majeurs auxquels
s’attellent ses 17 salariés : « D’ici la fin de
l’année, nous allons moderniser le système informatique,
développer les rayons jeunesse et BD,
réorganiser le rez-de-chaussée pour donner plus
d’espace à la littérature et bien entendu créer un
site web marchand (avec un volet consacré au
livre numérique) », conclut dominique Fredj. La
librairie Le Failler tourne à coup sûr une nouvelle
page de son histoire. lP
Reprise familiale
inquiétudes, qui illustre en tout cas parfaitement
le choc de deux générations qui ne voient pas forcément
le métier de la même façon. Question de
contexte, comme le confirme Gilles chatellard :
« Aujourd’hui, c’est vrai qu’il y a d’autres modes
de fonctionnement. Il faut savoir prendre des risques.
Je sais que Jérôme va vouloir faire plus de
démarchage, par exemple. En tout cas, il y a tout
un système sur lequel il pourra s’appuyer et heureusement,
le chiffre d’affaires est stable depuis
trois ans. Si ça avait été un repreneur extérieur,
j’aurais presque été soulagé. Vous voyez ce que
je veux dire… Je ne veux pas lui retransmettre
une galère ». pas de danger de ce côté, le père
et le fils se donnent du temps pour préparer au
mieux cette reprise en famille. d’ici la fin de
l’année 2010, Jérôme devrait avoir racheté une
partie des parts de l’entreprise. lP
eko magazine n°16

20 pme serVices industries BretaGne - iLLe-et-ViLaine - pays de rennes
Qualité : des audits croisés
pour un regard neuf et un échange
de bonnes pratiques
L a
qualité est devenue au fil des ans
un enjeu majeur du management et
d’une bonne gestion. panaget, l’un des
plus importants fabricants français de
parquets installé à Bourgbarré et redon,
l’a compris. La pme bretonne, créée en 1929 puis
rachetée en 1995 par le groupe allemand mdB,
s’est lancée depuis déjà plusieurs années dans
l’élaboration d’une démarche qualité. en quoi
consiste-t-elle ? « C’est un processus rigoureux
d’amélioration continue qui a pour objet de
faire prospérer l’entreprise, consolider son
fonctionnement interne et satisfaire ses clients,
explique thomas Bisilliat donnet, responsable
Qualité-sécurité-environnement chez panaget.
C’est un véritable projet d’entreprise participatif
qui doit être porté par la direction et impliquer
tout le personnel. Il donne la possibilité à la
direction d’identifier les points forts et faibles de
son organisation et de l’adapter en conséquence
afin d’accroître ses performances générales ».
c’est donc une démarche qui s’impose. et qui
a conduit le créateur de parquets à obtenir la
certification iso 9001. « La société a également
souhaité s’inscrire dans une démarche
environnementale en décrochant la certification
eko magazine n°16
thomas bisilliat Donnet, Responsable Qualité-Sécurité-Environnement chez Panaget
Le créateur de parquets panaget, installé à Bourgbarré, a tenté l’expérience organisée
par la cci rennes Bretagne. À la clef, un principe de réciprocité entre entreprises.
PEFC, propre à la filière bois, insiste thomas
Bisilliat donnet. Son objectif est de garantir à
nos clients que les parquets qu’ils achètent
proviennent de forêts gérées durablement ».
« Le fonctionnement est simple,
[…] il se fonde sur un principe de
réciprocité : vous auditez deux entités
participantes à l’opération, et en retour
votre société est elle-même auditée ».
pour contrôler la qualité de ses produits, de ses
services et de ses processus ou encore vérifier
la bonne mise en application et l’efficacité
des méthodes et pratiques préconisées par
son service qualité, panaget a recours aux
différents audits complémentaires (audits
externes ou internes). et participe également
aux audits croisés qualité organisés par la cci
rennes Bretagne. « C’est un peu comme un
audit interne, précise thomas Bisilliat donnet.
Toutes les entreprises de la circonscription étant
certifiées ISO 9001, ayant une démarche qualité
et ayant suivi une formation d’auditeur, peuvent
en bénéficier ». Le fonctionnement ? « Il est
simple, atteste le responsable qualité. Il se fonde
sur un principe de réciprocité : vous auditez deux
entités participantes à l’opération, et en retour
votre société est elle-même auditée ». Le choix
du référentiel et du périmètre de l’audit croisé
impute à l’entreprise auditée.
« Panaget a ainsi opté récemment pour un
audit croisé de la direction, de la conception
et de la sécurité. Trois services qui n’avaient
pas été vérifiés depuis longtemps », confie le
responsable. « Les audits croisés représentent
pour l’entreprise une excellente opportunité pour
bénéficier d’un regard nouveau et objectif sur
son système qualité, mais aussi pour échanger
avec d’autres responsables qualité sur leurs
expériences respectives et partager ainsi les
« bonnes pratiques ». Ils préparent aussi les
entreprises à l’audit réel », conclut-il.
près de 37 entreprises du territoire ont déjà participé
depuis 2003 à ces audits croisés qui ont
lieu une fois par an. sHG
Plus d’information sur les audits croisés
Contact : Patrick Guillotin
Tél. : 02 99 33 66 66
Mail : pguillotin@rennes.cci.fr

opportunités 21
Le Marché d’Intérêt Régional :
un lieu unique pour favoriser et réguler le
commerce entre grossistes et détaillants
depuis son origine en 1979, la cci rennes Bretagne gère le marché
d’intérêt régional (mir). elle veille notamment à l’entretien des bâtiments,
commercialise les espaces et organise des opérations de promotion.
Le mir joue à rennes métropole un rôle primordial
dans l’approvisionnement du commerce de détail
et des métiers de bouche, il assure l’interface
entre les fournisseurs et les détaillants.
aujourd’hui, 25 entreprises y sont présentes :
6 grossistes en fruits et légumes, 4 poissonniers,
mareyeurs, 9 maraîchers, 2 sociétés de services,
1 bar-restaurant et 3 entrepôts générant un
chiffre d’affaires commun de 23 826 K€.
Le marché de gros quant à lui est dédié à la
distribution des produits alimentaires frais, il
regroupe des opérateurs en un lieu unique et
permet ainsi de favoriser la concurrence, d’offrir
aux acheteurs un accès quotidien à toute la gamme
des produits mis en marché, d’adapter les cours à
l’offre et la demande, de garantir la transparence
des transactions, d’organiser la logistique et de
rechercher des synergies en créant des services
communs. tous les opérateurs du marché sont
d’ailleurs soumis aux mêmes normes d’hygiène
et de sécurité alimentaire.
c’est d’ailleurs tout l’intérêt de la concentration
des activités en un lieu unique qui permet
d’organiser les circuits de commercialisation.
économiquement, cette organisation permet de
créer des circuits logistiques adaptés, plus courts,
de réduire les coûts et les temps de transport
et d’optimiser la qualité des marchandises,
c’est aussi une action concrète en faveur du
développement durable.
cette concentration physique des produits
est dans l’intérêt des consommateurs car
elle permet de réduire les coûts d’achat grâce
à une logistique optimisée et offre une grande
diversité de choix en un lieu unique.
pour développer le mir, la cci rennes Bretagne
identifie les nouveaux métiers et les nouvelles
activités pour les accueillir sur le site. elle
travaille également à construire une image de
marque positive de l’organisation et à maintenir
les liens de proximité avec les pme qu’il s’agisse
des fournisseurs ou des détaillants.
Contact : Patricia Giffard - Responsable MIR
Tél. : 02 99 33 66 17
Mail : pgiffard@rennes.cci.fr
pour identifier le bon fournisseur de services et trouver des informations précises sur l’offre de chaque société, les
entreprises peuvent désormais se connecter sur www.clic-services-bretagne.fr, le site des cci de Bretagne.
clic-services, lancé en 2009 référence désormais 26 000 fournisseurs de services bretons B to B. La recherche
est simple et gratuite et s’effectue par domaine d’activités ou par zone géographique à partir d’une commune,
d’un code postal ou d’une carte. Les données sont mises à
jour par les cci de Bretagne et enrichies par les entreprises
utilisatrices.
Chiffres Clés
23 826 K€ de chiffres d’affaires
300 acheteurs
13 800 tonnes de fruits et légumes
830 tonnes de poissons et coquillages
Clic-services : les entreprises B to B
ont désormais leur annuaire
Les chambres de commerce et d’industrie
de Bretagne proposent aux entreprises un
repérage des compétences du territoire.
Contact : Françoise Montiège,
Responsable PME Services Industries
Tél. : 02 99 33 66 66 -
Mail : fmontiege@rennes.cci.fr
eko magazine n°16

22 Baromètre
eko magazine n°16
le commeRce
De Détail De la
ciRconscRiPtion De la
cci Rennes bRetaGne
C’est le nombr e
d e c o m m e r c e s
de détail au 1er 7 554
juillet 2010.
60 % de ces établissements sont
implantés sur rennes métropole
et 20 % sur le centre-ville de
rennes. Le secteur hébergement
- restauration compte à lui seul
2 200 établissements soit 29 %
du total.
+ 180 000 m²
Le plancher commercial des grandes surfaces
de la circonscription de la cci rennes Bretagne
a augmenté de 24 % au cours des 5 dernières
années soit 180 000 m² supplémentaires.
cette croissance bénéficie davantage aux
grandes surfaces spécialisées (+ 31 %) qu’aux
grandes surfaces alimentaires comme les
hypermarchés et les supermarchés (+ 9 %).
+ 6 %
+ 170
e n t r e j u i n 2 0 0 9 e t m a i 2 0 1 0 , on
recense 1 004 immatriculations et 830
radiations de commerces, soit un solde
net de 170 établissements supplémentaires.
42 %
C’est la part des reprises dans les
immatriculations de commerces, un
taux nettement supérieur à la moyenne des autres
secteurs (8 %). Les autres motifs d’immatriculation sont
les créations pures (45 % contre 65 % pour les autres
secteurs) et les transferts physiques d’activités (13 %
contre 26 %).
31 105
C’est le nombre d’emplois salariés
des commerces de détail. cela représente
14 % des salariés travaillant dans les entreprises de la
circonscription de la cci rennes Bretagne.
au cours des 5 dernières années, l’emploi dans les commerces s’est
développé plus rapidement sur notre territoire qu’en moyenne nationale
(+ 6 % contre + 4 %). La forte croissance démographique dynamise le
commerce. elle profite en particulier à l’emploi des commerces d’équipement
de la maison (+ 18 %) et d’équipement de la personne (+ 16 %).

manaGement en PéRioDe De cRise, innoVation
manaGériaLe et nouVeLLes ressources immatérieLLes
au serVice des entreprises
Le 3 novembre à 14 h à la préfecture de région, Breizh conseil, chambre professionnelle du conseil en
Bretagne et courants porteurs Bretagne, réseau d’entrepreneurs bretons, vous proposent une journée
sur le thème du management innovant. comment améliorer la compétitivité des entreprises et cultiver
l’innovation tous azimuts en intégrant de nouveaux modes de management ? Quel rôle et quelle place
pour le conseil dans l’accompagnement des entreprises ?
intervenants : Henri savall, directeur d’iseor
(centre de recherche en sciences de gestion)
et Bernard Leblanc-Halmos, consultant en communication.
témoignage de pascal pasquier, directeur général du Groupe
Brioche pasquier.
contact et inscription : breizh conseil
tél. : 02 99 67 12 81 - mail : contact@breizh-conseil.org
ateLier transmission « étaPes-clés De la cession :
quelle mission conFieR à vos conseils ? »
La cci rennes Bretagne organise le 20 septembre un atelier de la transmission sur le thème :
« étapes-clés de la cession : quelle mission confier à vos conseils ? »
La cession de l’entreprise est une évolution importante dans la vie professionnelle mais également
personnelle. comment préparer ou mettre en œuvre sa transmission, savoir quand et à quel conseil
s’adresser pour pouvoir prendre les bonnes décisions…
patrick cadel, du cabinet artémis entreprises, adhérent du syndicat synextrans deux avocats
spécialistes du cabinet Fidal pour l’ordre des avocats de rennes, maître Jean-François obejero et
maître olivier du teilleul, répondront à ces questions afin d’aider les entreprises à planifier certaines
étapes-clés dès aujourd‘hui.
atelier réservé aux dirigeants d’entreprises - nombre de places limité à 20 pour permettre la
confidentialité et la qualité des échanges.
contact : isabelle Granger - tél. : 02 99 33 66 62 – mail : igranger@rennes.cci.fr
inscription en ligne sur www.rennes.cci.fr
semaine « envie
d’entreprendre en
Pays De ReDon et
bRetaGne suD »
du 20 au 27 noVemBre
La délégation de la cci rennes Bretagne
à redon participe à la 3e édition de la
semaine « envie d’entreprendre en
pays de redon et Vilaine » organisée
par la medefi, du 20 au 27 novembre.
cet événement est destiné à favoriser
la culture entrepreneuriale sur le
pays, faciliter la création d’activités
et faire connaître les dispositifs de
soutien et d’accompagnement à la
création d’entreprises. au cours de
cette semaine, de nombreuses actions
seront réalisées sur l’ensemble du
pays de redon et Bretagne sud avec la
collaboration des acteurs du territoire
concernés par la création d’activités.
en 2009, la manifestation avait
accueilli plus de 300 participants.
contact : Fabienne tarrada
tél. 02 99 33 66 66
consultation du programme sur
www.medefi.fr
3 e éDition De la semaine Des
entRePRises De seRvices b to b en
bRetaGne du 15 au 19 noVemBre 2010
Les cci de Bretagne lancent
la 3 e édition de la semaine
des entreprises de services
B to B et vous proposent un
programme de 25 conférences
et ateliers.
ces rencontres dédiées aux
entreprises de services et aux « utilisateurs » de prestations de
services ont pour objectif de mieux faire connaître ce secteur
et de partager des méthodes et des outils pour développer la
performance des entreprises.
pour 2010, la cci rennes Bretagne propose 6 conférences qui se
dérouleront sur les sites de rennes, Vitré ou redon : externaliser
certaines fonctions de l’entreprise ; Le lean dans les services ;
La sous-traitance dans les marchés publics ; internet, outil de
développement ; comment répondre à un appel d’offres public ;
améliorer sa performance grâce aux clubs et réseaux.
contact : Françoise montiège - tél. : 02 99 33 66 66
mail : fmontiege@rennes.cci.fr
information et inscription en ligne sur
www.semaine-entreprises-services.com
PRoGRamme
www.rennes.cci.Fr
inFo pLus - téL. 02 99 33 66 66
infoplus@rennes.cci.fr
actuaLités 23
24 sePtembRe 2010
tRaininG bReakFast
Petit-déjeuner organisé de 8 h à 9 h 30
par le WTC Rennes Bretagne et destiné
aux dirigeants et collaborateurs
d’entreprises qui souhaitent parfaire la
présentation en anglais de leur société
et de leurs produits. La rencontre sera
animée par des formateurs anglophones
du Centre d’Etudes des Langues (CEL).
con tac t : anne Leseur
m a il : aleseur@rennes.cci.fr
28 sePtembRe 2010
L’introduCtion en bourse :
avantaGes et limites
Atelier de la performance co-animé
par Khalid El Badraoui et Emmanuel
de la Burgade, Professeurs assistants
au département Finance et opération
de l’Esc Rennes School of Business.
con tac t : catHerine Benoit
m a il : catherine.benoit@esc-rennes.fr
26 octobRe 2010
soiRée Des nouveaux entRePReneuRs
Soirée dédiée aux nouveaux
entrepreneurs, qui viennent de créer
ou de reprendre une entreprise.
Présentation des services et prestations
que la CCI Rennes Bretagne met
à leur disposition pour développer
leur entreprise, intégrer les réseaux
d’entreprises, innover, anticiper,...
Un moment privilégié pour échanger
entre nouveaux entrepreneurs et
avec d’autres chefs d’entreprises.
con tac t : natHaLie LaHeLLec
m a il : nlahellec@rennes.cci.fr
9 novembRe 2010
soiRée PaRRainaGe
Deux fois par an, la CCI Rennes
Bretagne et l’association Rennes
Initiative organisent des soirées
parrainage afin de mettre en relation
des jeunes entrepreneurs avec des chefs
d’entreprise expérimentés. Ce dispositif
offre aux jeunes entrepreneurs la
possibilité dans leur première année
d’activité, de bénéficier de l’appui et du
réseau d’un chef d’entreprise confirmé
ainsi que de gagner en notoriété.
con tac t : natHaLie LaHeLLec
m a il : nlahellec@rennes.cci.fr
15 novembRe 2010
caFé-concePt viP
Séance de créativité interactive
autour des tendances de
consommation hors domicile.
Avec Bernard Boutboul, Gira Conseil
Sur réservation uniquement, nombre
de places limité (25 participants)
con tac t : caroLe Lossouarn
m a il : clossouarn@rennes.cci.fr
pour consuLter L’ensemBLe du
proGramme 2010, connectez-Vous
sur www.Rennes.cci.FR
eko magazine n°16