Antoine Blondin UN SINGE EN HIVER

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d’une défaillance physique que l’autre semblait avoir parfaitement surmontée, et se sentit prêt à s’enfoncer à son côté au cœur de la Chine révoltée, à retourner comme matelas les bouges de Shanghai, à se faire respecter surtout. Quand on était respecté, tout était plus facile ; il n’était pas trop tard pour y songer plutôt que de continuer à se livrer à des grimaces devant la glace. Il tenta de donner forme aux bouffées de sérieux qui lui montaient à la tête, nuées sans cesse dissipées qui lui coulaient pourtant du plomb dans le cerveau. — Et ta femme ? dit-il. Elle va m’en vouloir. — Ne parle pas de ça en patrouille, demanda Quentin. Le souci de Suzanne intervenait rarement durant ses bordées. Il n’était pas de ces sensitives qui se remuent la tripe devant le fait accompli. Un peu plus tôt, quand le sentiment l’avait empoigné qu’il était en train de lui faire de la peine, il s’en était débarrassé en estimant que sa longue retraite lui laissait suffisamment de crédit à la banque conjugale pour qu’il s’autorisât à se vautrer dans cette nuit. Il était déjà très saoul. Maintenant, la mine farouche, il guidait son copain Gabriel à travers une jungle qui était peut-être le parc municipal, parmi des fougères arborescentes qui rappelaient des réverbères, évitant des tuyaux d’arrosage lovés comme des boas. — Objectif ? interrogea Fouquet. — Blangy, dans la Somme, répondit-il. Il faut que je te présente à mon père. À partir d’un certain moment, tous les chemins
conduisent au père, mort ou vivant. — Rassure-toi, ajouta-t-il. On fera des étapes. Oublieux du rythme cyclique qui gouverne une cuite bien administrée, le jeune homme fut surpris de retrouver son mentor dans le brouillard le plus épais et, par un mouvement de compensation, s’efforça de rassembler quelques lambeaux de raison. — C’est impossible, Albert, je ne peux pas m’éloigner d’ici. Quentin s’arrêta et le prit par le revers de son veston. — Tu as envie de me plaquer, toi. Tu seras porté déserteur. — Mais non, vieux, mais j’ai une mission à remplir, moi aussi. — On va la remplir ensemble. Il ne paraissait pas décidé à lâcher Fouquet. Ils tergiversèrent longtemps. — C’est ma fille, tu comprends, il faut que j’aille la chercher. — Eh bien, on va y aller ensemble. Où est-ce qu’elle est cette fille, en perdition ? Quelque chose soufflait à Fouquet qu’il était trop tard pour se rendre au cours Dillon et que la pente était dangereuse ; en même temps, il se disait qu’en prévenant Marie, il pourrait sans doute la remmener le lendemain. Rien n’était entièrement compromis. Le lendemain, tout s’arrangeait toujours. On pouvait s’en bercer.
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seconde lorsque le travail serait a
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Suzanne avait eu la sagesse de ne j
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Bientôt l’aube déployait ses fi
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son oreille le pouls métallique de
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maître d’Extrême-Orient » qu
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distinguait des différences entre
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de vingt-quatre heures. On s’atte
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Cette phrase banale, aumône de pal
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de bonheur dans la maison. Puis, de
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— N’y va pas, dit-elle. Quentin
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par terre ? — Je me suis battu av
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qu’à sept heures, déclara Fouqu
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cette conversation très naturelle.
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dit : « Il est saoul. » — Non,
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— Je vous éteins ? demanda-t-il
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compliqué auquel je sacrifie par r
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CHAPITRE II Roulé en boule sur son
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voir. Cela m’étonnerait qu’il
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amoureux que l’heure du dîner s
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derrière… Personne n’a jamais
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— Tu me fais peur, disait-elle en
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illet ?… Certainement, j’en ava
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dont l’âme me restait acquise. C
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phares démasquaient des villas fer
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paliers : l’esprit n’achoppe su
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sécher. Elle ne l’a jamais plus
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défilé des voyageurs. Mais j’ai
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système imaginaire, Marie cessait
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— Et voilà, reprend-il, fume la
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Elle bêtifiait par timidité, évi
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une sorte de régime. — Première
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out de laquelle il croyait apercevo
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CHAPITRE III Un gendarme aux gants
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déchiffrant sur Fouquet les signes
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Rien de grave en somme, aucune de c
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du retour d’un pas qui ne trouve
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jeunesse au cœur miroitant qu’un
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— Ouvrez plutôt un sanatorium. V
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— Ce sont les tables retenues.
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vite maniaque. Depuis qu’il prena
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où elle en avait le droit. À trav
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doit aller à Tigreville. Il n’au
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admirablement conservée, duveteuse
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L’idée première de Fouquet avai
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chambre qu’elle partageait avec c
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— You can speak directly to me.
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— Alors, vous ne savez pas ce qui
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elle se tourne vers son amie, est d
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etenu comme un aveu ; il a seulemen
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soir tombant, fouillant du regard c
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convalescence dans l’ombre de la
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— Tu as juré que tu parviendrais
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nous, dit-il. — Ça se saurait, f
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CHAPITRE IV Fatigué de se pencher
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des feux. La vieille Jeanne, d’ab
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accomplie dans les compagnies où i
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crochetée à vif du côté de sa n
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Albert, je t’en supplie, ne te la
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errances sur la falaise, le rêve d
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venues de Fouquet qui ne voulait pa
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le temps de se dire : « Il y a plu
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d’ajouter à la statue de Quentin
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