Pion f 156 - FRBE

comprennent les meilleurs joueurs du monde (seuls les 4 premiers joueurs
mondiaux étaient absents de cette compétition), il est clair que nos équipes belges
faisaient office de Petits Poucets mais la glorieuse incertitude du sport veut que
chaque match est à jouer et, à ce petit jeu, les Belges se sont (très) bien défendus.
Nos amis germanophones d’Eynatten, 16 ème équipe classée sur 34 au départ de la
compétition, terminent finalement à la 16 ème place, avec au passage quelques
belles performances individuelles. Quant aux joueurs de l’Echiquier amaytois, ils
réalisent également une belle performance en terminant 24 èmes (classés 27 èmes
au départ). J’épinglerai tout particulièrement la norme de MI de Jasper
Broekmeulen, 3 ème échiquier amaytois, ou encore le superbe match nul de Kévin
Noiroux face au GMI Postny (2647 Elo), qui valut une publication du GMI Luc
Winants dans la presse nationale.
Aux grincheux qui pourraient s’étonner du soutien financier de notre fédération
aux clubs francophones participant à cette compétition ou encore comparer la
Coupe d’Europe à n’importe quel autre Open international, j’opposerai mon
expérience personnelle vécue par deux fois avec les joueurs amaytois (Bulgarie en
2010 et Israël en 2012).
Tout d’abord, la Coupe d’Europe revêt un caractère symbolique : on n’y porte pas
seulement les couleurs de son T­shirt mais surtout celle d’un club et d’une
fédération. Ensuite elle permet, dans notre cas amaytois, aux joueurs du cru de
côtoyer les stars mondiales (une telle concentration est rare dans d’autres
tournois) soit devant l’échiquier, soit après la partie à l’analyse, ce qui offre une
expérience unique mais aussi motive les troupes durant le tournoi.
Durant cette période, c’est tout un club (et de nombreux extérieurs) qui a vibré
derrière ses joueurs à la lecture des comptes rendus quotidiens ou la visualisation
des parties « en live ». Par effet d’émulation, cela stimule les sympathisants à
progresser, çà donne « des étoiles » dans les yeux de nos jeunes joueurs qui un
jour s’y verraient bien, enfin cela motive chaque membre du comité pour œuvrer
plus encore pour l’essor du club.
Bref, ce sont des retombées positives durant de nombreuses semaines tant pour le
club, et sa vitalité, que dans la médiatisation (locale ou pas) de notre Noble Jeu.
Une Coupe d’Europe des clubs, ce n’est pas une fin en soi, c’est une étape qui
galvanise les membres d’un cercle et donne envie de progresser pour participer
déjà à la suivante !
Pour les membres de l’Echiquier amaytois, les choses sont claires, vivement la
prochaine !!!
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