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Yvon Fontaine<br />
Un recteur animé<br />
par une grande passion<br />
NDLR - Natif de Saint-Louis-de Kent, Yvon Fontaine est le<br />
huitième recteur de l’Université de Moncton et le premier<br />
diplômé de l’institution à accéder à ce poste, qu’il occupe<br />
depuis 2000. Détenteur d’un baccalauréat en droit et<br />
d’un baccalauréat en sciences sociales de l’Université<br />
de Moncton, il a aussi obtenu une maîtrise en droit de<br />
l’Université de Toronto, en plus d’étudier un an à<br />
l’Université Paris 1 au niveau de la maîtrise en science<br />
politique. Au cours de sa carrière universitaire, ce professeur<br />
de droit a occupé diverses fonctions telles que<br />
vice-doyen et doyen de la Faculté de droit, directeur du<br />
Bureau de la coopération et des échanges internationaux,<br />
puis vice-recteur à l’enseignement et à la recherche.<br />
Depuis mai 2009, il est le président de l’Agence uni -<br />
ver sitaire de la Francophonie, un réseau mondial qui<br />
regroupe 700 établissements d’enseignement supérieur<br />
et de recherche répartie dans 80 pays.<br />
Quelles sont vos principales<br />
responsabilités comme<br />
recteur?<br />
Évidemment, le recteur d’une uni -<br />
versité est le premier respon sable<br />
de l’institution, donc je vois à<br />
assurer le respect de la mission de<br />
l’université. Je vois à sa planification<br />
et à son développement. Je<br />
vois aussi à l’ensemble de sa saine<br />
gestion, ce qui, dans une communauté<br />
universitaire, implique la<br />
gestion académique et la gestion<br />
administrative de l’institution. Je<br />
vois à sa bonne gouvernance et,<br />
évidemment, une de mes respon -<br />
sabilités importantes est celle des<br />
relations avec le public et l’exté -<br />
rieur. Je vois également au finan -<br />
ce ment de l’université et à sa<br />
saine gestion financière.<br />
À quel moment avez-vous<br />
décidé de faire carrière<br />
dans le milieu universitaire?<br />
Pour moi, ce n’était pas nécessairement<br />
un projet de carrière.<br />
J’ai terminé mes études en droit<br />
lorsque la Faculté de droit en était<br />
à ses débuts. C’est peut-être un<br />
peu immodeste, mais il y avait à<br />
l’époque une stratégie de la part<br />
de l’université pour recruter les<br />
meilleurs diplômés et pour les<br />
encourager à poursuivre des études<br />
graduées. On m’a approché et offert<br />
une bourse et c’est comme ça que<br />
j’ai commencé comme jeune professeur<br />
de droit et assumé ensuite<br />
diverses responsabilités.<br />
Vous êtes recteur depuis<br />
2000. Qu’avez-vous appris<br />
de cette expérience?<br />
D’abord, je crois que le milieu<br />
universitaire est une organisation<br />
très complexe. C’est une communauté<br />
en continuelle effervescence<br />
et elle se renouvelle continuellement.<br />
Les étudiants arrivent et<br />
repartent, alors que le corps professoral<br />
se renouvelle. C’est un milieu<br />
de formation des jeunes, mais aussi<br />
un milieu du nouveau savoir qui est<br />
très dynamique sur le plan intellectuel.<br />
C’est une communauté qui<br />
contribue beaucoup et qui est très<br />
exigeante. C’est une organisation<br />
où il y énormément de centres<br />
d’intérêt : les étudiants, le personnel,<br />
les diplômés, les gouvernements qui<br />
financent les universités, etc. L’uni -<br />
versité doit être en interaction continuelle<br />
avec ces différents groupes<br />
et à l’écoute de leurs attentes. Bref,<br />
être recteur est un projet en cons -<br />
tante évolution rempli de nouveaux<br />
défis et de nouvelles situations. Je<br />
suis toujours en quête de nouvelles<br />
Lorsqu’il arrive à son bureau, le recteur sait qu’il aura une journée<br />
bien remplie.<br />
expériences et c’est un milieu très<br />
dynamique en termes de gestion.<br />
Qu’est-ce qui vous fascine<br />
dans la vie universitaire?<br />
Évidemment, tout commence<br />
par les étudiants. Nous sommes<br />
dans un milieu où les jeunes ont<br />
un véritable désir d’apprendre et<br />
l’on voit l’évolution de ces jeunes<br />
pour leur apprentissage, leur<br />
développement intellectuel et<br />
leur passage à l’âge adulte. Ce qui<br />
est aussi très fascinant dans la vie<br />
universitaire est cette complexité<br />
de points de vue dans les débats.<br />
Pour moi, cela garde une vigueur<br />
à tous ceux qui la fréquentent. Il<br />
y a une diversité culturelle et linguistique.<br />
Dans le fond, l’université<br />
est une mosaïque du monde.<br />
Quelles sont les plus belles<br />
expériences que vous avez<br />
vécues?<br />
Il y a deux moments forts : à la<br />
rentrée lorsque les étudiants arri -<br />
vent pour une première fois, et au<br />
printemps lors de la collation des<br />
diplômes. C’est très touchant et ça<br />
nous ramène à la raison d’être de<br />
l’université et à sa mission.<br />
Quels sont les principaux<br />
défis à relever pour l’U de M?<br />
Le plus grand défi auquel l’université<br />
est confrontée n’est pas<br />
une nouveauté, il s’agit de la situa -<br />
tion démographique du Nouveau-<br />
Brunswick. L’Université de Moncton<br />
est d’abord et avant tout une uni -<br />
versité provinciale qui assure une<br />
présence pour les francophones et<br />
les <strong>Acadie</strong>ns. La démographie des<br />
jeunes est en chute libre et c’est<br />
probablement notre plus grand<br />
défi. Je crois que nous connaissons<br />
cette situation depuis plusieurs<br />
années et que nous avons déjà<br />
développé les stratégies néces -<br />
saires pour la contrer. L’université<br />
se voit comme une université réso -<br />
lument inscrite dans la francophonie<br />
internationale.<br />
Comment voyez-vous l’ins -<br />
titution d’ici cinq ans?<br />
Pas forcément différente de la façon<br />
suite en page 4<br />
LA VOIX DES AFFAIRES AOÛT 2010<br />
3
4<br />
dont elle est maintenant. Je crois<br />
qu’il y aura peut-être deux ou trois<br />
volets qui vont évoluer. Je pense que<br />
nous aurons une plus grande intensité<br />
au niveau de la recherche et je<br />
vois un programme important au<br />
niveau de la capacité de recherche<br />
de l’université. Un autre élément<br />
sera le volet international où nous<br />
serons beaucoup plus présents dans<br />
la francophonie internationale. Je<br />
sais que nous sommes capables de<br />
le réaliser même si nous sommes<br />
situés dans des petites villes.<br />
Quel est votre propre bilan<br />
du Championnat du monde<br />
junior en athlétisme de<br />
l’IAAF?<br />
Le championnat a été un immense<br />
succès, d’abord au niveau de l’organisation,<br />
des compétitions, de la visibi -<br />
lité et du rayonnement. Ce fut aussi un<br />
grand succès au niveau de la communauté<br />
immédiate puisqu’il a permis<br />
à beaucoup de gens de découvrir le<br />
campus. J’ai beaucoup circulé sur le<br />
campus durant les semaines précédant<br />
le championnat et j’ai vu beaucoup<br />
de fierté chez les membres du<br />
personnel. Les gens étaient fiers de la<br />
beauté du campus et d’être au centre<br />
du monde de l’athlétisme. Ceci vient<br />
confirmer encore une fois qu’une<br />
petite ville comme Moncton est capable<br />
de réaliser de grands évènements<br />
de classe mondiale, ce qui est très<br />
important pour une université.<br />
Parlez-nous des projets de<br />
construction en cours?<br />
Nous n’avons jamais eu autant d’investissements<br />
dans les infrastructures<br />
depuis les débuts de l’université.<br />
Depuis huit ou neuf ans et avec la<br />
construction du collège communautaire<br />
à notre campus d’Edmundston, il<br />
y a eu de 125 à 130 millions $ investis<br />
dans nos infrastructures en un véri -<br />
table grand projet d’investissements<br />
majeurs dans notre université. Nous<br />
avons développé une particularité<br />
avec beaucoup de projets en lien avec<br />
la communauté comme, par exemple,<br />
le stade à Moncton et la piscine ré -<br />
gionale à Shippagan. L’université veut<br />
s’ancrer dans sa communauté.<br />
Publié six fois par année<br />
(février, avril, juin, août, octobre et décembre)<br />
Comment voyez-vous le rôle<br />
de l’université sur le plan<br />
économique?<br />
Il comporte trois dimensions. L’uni -<br />
versité contribue au développement<br />
économique puisque nous sommes<br />
une institution qui développe le<br />
savoir. Notre institution et les autres<br />
universités sont le premier maillon<br />
de la chaîne économique du savoir.<br />
En deuxième lieu, nous devons continuer<br />
de faire tous les efforts de<br />
recherche qui se prêtent au trans fert<br />
technologique. Comme troisième<br />
volet, nous sommes une agence de<br />
développement économique importante.<br />
L’université est une communauté<br />
qui gagne des salaires, qui<br />
amène des étudiants avec toutes<br />
leurs retombées économiques, en<br />
plus des besoins des étudiants et du<br />
personnel.<br />
Quelles sont les forces et les<br />
faiblesses de l’éducation<br />
postsecondaire au Nouveau-<br />
Brunswick?<br />
Une de nos forces est que nous<br />
avons plusieurs institutions pour une<br />
petite province et l’on pourrait dire<br />
de façon générale que ces institutions<br />
ont des missions presque complémentaires.<br />
Pour une faiblesse,<br />
c’est peut-être que nous avons plu -<br />
sieurs institutions spécialisées qui<br />
ne sont pas nécessairement de très<br />
grandes institutions qui sont capables<br />
d’attirer de grands financement<br />
pour la recherche.<br />
Nous sommes plus fra giles de<br />
taille pour attirer une masse critique<br />
de recherche et, dans les<br />
domaines de pointe, il est plus difficile<br />
de concurrencer avec de<br />
plus grandes universités. Un autre<br />
facteur est le sous-financement par<br />
rapport à la mission. Les coûts<br />
pour offrir une formation postse -<br />
condaire ou collégiale sont importants<br />
et nous avons une capacité<br />
limitée comme province pour le<br />
financement.<br />
Quelle sont vos passions et<br />
vos loisirs?<br />
J’aimerais en avoir davantage! Au<br />
LA VOIX DES AFFAIRES AOÛT 2010 Yvon Fontaine...<br />
Éditeur-directeur général<br />
Francis Sonier 506 727-4444<br />
Directeur des ventes<br />
Gilles F. Haché 506 383-7433<br />
Resp. des projets spéciaux<br />
René Chiasson 506 395-4444<br />
Rédacteur des projets spéciaux<br />
Bertin Couturier 506 727-4421<br />
bcouture@rogers.com bcouturier@bellaliant.com<br />
Yvon Fontaine a assisté heureux à l’inauguration du nouveau<br />
stade sur le campus de Moncton et à l’ouverture du Championnat<br />
du monde junior en athlétisme de l’IAAF en juillet dernier, un<br />
évènement qualifié d’immense succès par le recteur.<br />
sujet de mes loisirs, j’aime beaucoup<br />
le tennis. J’adore également le<br />
jardinage et les fleurs. Je suis aussi<br />
un passionné de cuisine; j’aime<br />
beaucoup cuisiner, manger, parta -<br />
ger et recevoir autour d’une table.<br />
J’aime beaucoup voyager et découvrir<br />
différentes cultures.<br />
Y a-t-il un pays que vous<br />
aimeriez visiter?<br />
Je voyage beaucoup et je n’ai<br />
jamais compté le nombre de pays<br />
que j’ai visités. Comme président<br />
de l’Agence universitaire de la<br />
Francophonie, je vais en Afrique, en<br />
Asie, au Zagreb et en Europe. Mais<br />
si demain matin j’avais le loisir de<br />
me payer deux ou trois semaines<br />
de vacances, je partirais en Égypte.<br />
Sur le plan culturel et historique,<br />
c’est un pays tellement riche et il<br />
serait parmi mes premiers choix.<br />
Quelles sont les qualités que<br />
vous appréciez le plus chez<br />
les autres?<br />
Photo prise par<br />
Dolores Breau<br />
La photo de Monique Poirier en<br />
page une de La voix des Affaires du<br />
mois de juillet dernier a été créditée<br />
par erreur à Karine Wade.<br />
C’est bien Dolores Breau qui aurait<br />
dû recevoir le crédit de cette magni -<br />
fique photo. Nos excuses à Mme<br />
Breau et merci de votre compréhension.<br />
Pigistes<br />
Mireille E. LeBlanc<br />
Sylvie Paulin-Grondin<br />
Impression<br />
<strong>Acadie</strong> Presse 1 800 561-2255<br />
Mise en pages<br />
Le service de production<br />
de L’<strong>Acadie</strong> NOUVELLE<br />
L’honnêteté, la rigueur et la persévérance.<br />
Y a-t-il une personne que<br />
vous aimeriez rencontrer au<br />
moins une fois dans votre<br />
vie?<br />
Je rencontre toutes sortes de<br />
gens intéressants, ce qui est un des<br />
pri vilèges d’un recteur. Je suis très<br />
très intrigué par les grands compositeurs.<br />
Je vois des Chopin et<br />
des Mozart qui ont vécu très peu<br />
longtemps et qui ont été si proli -<br />
fiques. Ce sont des cerveaux ex tra -<br />
ordinaires et ce serait passionnant<br />
de rencontrer des gens comme ça,<br />
des créateurs.<br />
En terminant, qu’est-ce<br />
qu’on peut vous souhaiter,<br />
M. Fontaine?<br />
Pas grand-chose à part de con -<br />
ti nuer à avoir beaucoup de santé.<br />
À part cela, j’ai tout ce dont j’ai<br />
besoin.<br />
Pour information et commentaires<br />
506 395-4444 1 800 561-2255<br />
Mise au point : Le journal La voix des Affaires<br />
est publié par le service de publicité de L'<strong>Acadie</strong><br />
NOUVELLE. Le contenu des textes ne relève<br />
aucunement de la salle de rédaction du journal.
Monique Boudreau<br />
Directrice exécutive<br />
de Destination Bathurst<br />
NDLR - Monique Boudreau est directrice exécutive de Destination Bathurst<br />
depuis août 2008. Elle a travaillé chez Hawk Communication à Moncton,<br />
bureau de Petit-Rocher, de 2003 à 2008, ainsi qu’à la Ville de Bathurst de<br />
1999 à 2003. Elle a également été coordinatrice d’un projet Katimavik à<br />
Granby, au Québec, en 1998.<br />
Quelles sont vos passions dans la<br />
vie professionnelle?<br />
« Étant moi-même une personne qui aime<br />
voyager, je veux offrir aux gens qui visitent<br />
notre région une expérience de premier plan.<br />
Lorsqu’on décide de partir en voyage, peu<br />
importe la destination, on a le goût de prendre<br />
part à de nouvelles activités, de vivre de belles<br />
expériences, de découvrir de nouvelles cultures<br />
et de rencontrer plein de gens. Alors<br />
j’aime bien pouvoir leur offrir tout cela<br />
lorsqu’ils viennent chez nous. »<br />
« J’ai aussi un intérêt pour l’administration et<br />
je considère que je suis une personne<br />
débrouillarde. Je sens que je peux m’épanouir<br />
pleinement sur le plan professionnel et me satisfaire<br />
de mon travail chez Destination<br />
Bathurst. J’ai toujours été impliquée dans le<br />
développement d’activités communautaires,<br />
dans l’organisation de divers événements et<br />
dans le domaine du tourisme sportif. Tout<br />
cela permet de vivre des expériences<br />
enrichissantes.<br />
Vous êtes sur un bateau, quelle<br />
serait votre première destination?<br />
« Je vais peut-être vous surprendre mais ce<br />
serait au quai de Petit-Rocher. Je suis une<br />
rameuse qui participe annuellement à la<br />
course du Festival des rameurs, à la mi-juillet. »<br />
Qu’est-ce qui vous a fait choisir le<br />
domaine touristique comme projet<br />
de carrière?<br />
« Lors de la Finale des Jeux de l’<strong>Acadie</strong> il y a<br />
de cela quelques années, à Richibucto-Saint-<br />
Louis de Kent, Marc Leblanc, professeur à<br />
l’Université de Moncton, m’avait embauchée<br />
quand j’étais étudiante pour travailler sur une<br />
étude d’impact économique et touristique<br />
reliée à cet événement. Au mois de septembre<br />
suivant, j’ai passé d’un baccalauréat en travail<br />
social à un baccalauréat en loisirs. La passion<br />
de M. LeBlanc, son dévouement et son intérêt<br />
peu commun pour le tourisme sportif m’a<br />
donné le goût de m’investir davantage dans ce<br />
secteur d’activité. »<br />
Quel est le pays que vous aimeriez<br />
visiter un jour?<br />
« Mon ordre de priorités change régulièrement<br />
et ce à cause de divers facteurs. Suite à<br />
mes quelques petites aventures sur certains<br />
volcans et le « hicking » tel qu’au Machu Pichu,<br />
j’aimerais bien vivre quelques autres expériences<br />
de voyages ou de défis sportifs comme<br />
le Kilimanjero. J’aimerais bien pouvoir participer<br />
à cette belle grande aventure. Une<br />
croisière en Alaska pour apprécier les<br />
paysages, et me lais ser surprendre par la<br />
grandeur réelle de ses gigantesques glaciers<br />
serait également la bien venue, de même que le<br />
Ibiza que j’inclurais lors d’un séjour en<br />
Espagne ou encore au Maroc. Bref, ma liste est<br />
très longue car mes intérêts sont diversifiés. »<br />
Quelles sont vos plus grandes réalisations<br />
sur le plan personnel?<br />
« Je pense sincèrement que c’est d’avoir<br />
atteint mon objectif chez SFL. Cette expérience<br />
m’a permis de réaliser d’autres ambitions<br />
telles que de participer à un 5 km, à un 10 km<br />
puis à un demi-marathon. Récemment, j’ai<br />
même réalisé mon premier duathlon. J’ai un<br />
esprit compétitif et j’aime beaucoup la vie<br />
active. Que ce soit la rame, la course, le vélo ou<br />
autres, j’y accorde beaucoup d’importance et<br />
j’essaie de transmettre ces valeurs à mon fils.<br />
Comment se porte le secteur touristique<br />
en ce moment?<br />
« Étant dans le secteur du tourisme de congrès<br />
et d’événements sportifs plus spécifiquement,<br />
je peux dire que nous passons une belle<br />
année avec divers groupes qui ont choisi la<br />
région pour l’organisation de leurs événements<br />
d’affaires et sociaux. Nous sommes privilégiés<br />
de travailler en bonne collaboration<br />
avec les partenaires de notre organisation.<br />
L’esprit d’ouverture et la coopération qui existent<br />
au sein des membres de l’organisation est<br />
certes la formule gagnante de nos succès.<br />
Plusieurs événements et activités sociales sont<br />
déjà réservées pour 2011 et 2012. Même si ça<br />
va bien actuellement, nous devons toujours<br />
innover dans nos approches afin de se démarquer<br />
des autres régions. Il faut promouvoir ce<br />
que nous pouvons offrir dans la région tout en<br />
misant sur notre expertise locale.<br />
Si vous aviez la chance de formuler<br />
trois souhaits dans une même<br />
journée, quels serait-ils?<br />
« Zéro souffrance au niveau de la santé, régler<br />
les défis environnementaux et faire le tour du<br />
monde. »<br />
Quelle est votre plus grande peur?<br />
« Perdre mon fils. »<br />
Qu’est-ce que vous appréciez le plus<br />
chez les gens?<br />
« Les personnes qui ont une joie de vivre!<br />
Nous pouvons accomplir beaucoup de choses<br />
dans une journée, mais les accomplir en<br />
rigolant, c’est encore plus intéressant.<br />
J’apprécie les gens qui mettent sincèrement la<br />
main à la pâte, peu importe les tâches. Lorsque<br />
tout le monde travaille ensemble vers un but<br />
commun, ça va toujours mieux. Nous devons<br />
travailler en ce sens lorsque vient le temps de<br />
rendre service à la clientèle. »<br />
Quels sont les projets que vous<br />
caressez en ce moment sur le plan<br />
des affaires?<br />
« Présentement, nous préparons de nouvelles<br />
activités touristiques à faire dans la région<br />
Chaleur. Ces activités seront disponibles pour<br />
les résidants et les touristes de la région en<br />
2011. De plus, nous travaillons sur un exercice<br />
de positionnement pour notre association<br />
touristique et sommes à la veille de conclure ce<br />
dossier. Ce travail nous incitera à revoir notre<br />
plan de marketing et de communication. »<br />
LA VOIX DES AFFAIRES AOÛT 2010<br />
5
LA VOIX DES AFFAIRES AOÛT 2010<br />
6<br />
Lori-Ann Cyr d’Edmundston possède une<br />
feuille de route impressionnante. Celle qui a<br />
débuté comme consultante dans le sous-sol de<br />
sa demeure, est actuellement copropriétaire de<br />
Diversis inc., vice-présidente de NordSud.org et<br />
propriétaire du Centre d’affaires Eureka.<br />
Cette femme d’affaires aguerrie possède tout<br />
un bagage de connaissances au niveau de la formation,<br />
du développement international et<br />
interculturel, de l’immigration, de la gestion de<br />
projets et même à titre de conférencière. À<br />
noter qu’elle est aussi propriétaire de l’épicerie<br />
fine Sucré Salé d’Edmundston.<br />
Se lancer dans l’aventure<br />
En entrevue, elle a expliqué que l’idée de<br />
créer ce type d’entreprise remonte à décembre<br />
dernier. Ça n’existait pas dans la région. « J’en<br />
avais parlé à plu sieurs personnes mais elles<br />
semblaient sceptiques. J’ai finalement décidé<br />
de me lancer dans cette aventure. »<br />
L’épicerie fine Sucré Salé a vu le jour à la fin<br />
du mois de mars. « Nous avons des produits du<br />
terroir et des aliments internationaux, notamment<br />
des fromages, différentes huiles d’olive et<br />
des épices, des accessoires de cuisine et une<br />
petite confiserie avec des chocolats de fabrica-<br />
Lori-Ann Cyr<br />
continue de gravir les échelons<br />
Lori-Ann pose fièrement devant son nouveau « bébé »,<br />
l’épicerie fine Sucré Salé d’Edmundston.<br />
tion artisanale, des produits<br />
d’érable, des bonbons spécia -<br />
lisés et d’autrefois ainsi que<br />
des livres de cuisine », a<br />
énuméré Lori-Ann Cyr.<br />
Spécialités des autres<br />
entreprises<br />
La spécialité de Nord.Sud.org<br />
est axée vers l’industrie du<br />
savoir autant à l’échelle internationale<br />
que provinciale et<br />
nationale. Quant à Diversis<br />
inc., elle offre des services<br />
spécialisés en diversité cultu -<br />
relle et en immigration. Enfin,<br />
le Centre d’affaires Eureka<br />
s’occupe de la location au<br />
centre-ville d’Edmundston.<br />
Une feuille de route<br />
remarquable<br />
Lori-Ann Cyr est en affaires<br />
depuis huit ans. En plus de son<br />
travail au Nouveau-Brunswick<br />
et à l’échelle du pays, elle a notamment travaillé<br />
au Bénin, au Burkina Faso, aux États-Unis et<br />
en France. Elle fait partie de plusieurs organisations<br />
dont le Conseil économique du Nouveau-<br />
Brunswick (première vice-présidente)..<br />
Elle détient une maîtrise en enseignement<br />
du français de l’Université du Maine à Orono,<br />
un baccalauréat en éducation de l’Université<br />
du Maine à Fort Kent, et a étudié les langues<br />
de spécialité à l’Université Bordeaux II en<br />
France.<br />
« Ce qui me motive<br />
dans mon travail,<br />
c’est de développer<br />
des choses, de créer<br />
et de répondre<br />
à des besoins. »<br />
Son dernier projet : elle est copropriétaire<br />
de l’église Saint-Paul à Edmundston, qui<br />
deviendra éventuellement le Centre des arts<br />
et de la culture.
La rentrée scolaire... un événement<br />
en soi pour les commerçants<br />
La rentrée des classes est une période<br />
lucrative pour bon nombre de commerçants<br />
de la province. Que ce soit au<br />
niveau du commerce de détail, de la res -<br />
tauration ou encore des magasins à grande<br />
surface, tout le monde y gagne.<br />
Les ventes débutent généralement à la<br />
fin du mois de juillet et se terminent à la<br />
fin septembre. Une étude menée en<br />
France cette année dévoilait que 11 % du<br />
budget familial de l’année allait à l’achat<br />
de fournitures scolaires. Les campagnes<br />
publicitai res et de marketing se multiplient<br />
à l’approche de cette période de<br />
l’année, considérée comme la deuxième<br />
meilleure saison en terme de ventes après<br />
celle des fêtes.<br />
Place Champlain<br />
Le directeur adjoint de la Place<br />
Champlain de Dieppe, Philippe Thériault,<br />
mentionne que plusieurs commerces en<br />
pro fitent pour présenter de nouveaux produits<br />
en étalage, ou encore pour ouvrir une<br />
toute nouvelle succursale ou boutique.<br />
« C’est le moment idéal. Il y a des gens<br />
qui, en plus de se procurer des vêtements,<br />
des accessoires ou autres pour les enfants<br />
qui débutent l’école, pensent déjà à ce<br />
qu’ils achèteront comme cadeaux pour<br />
Noël. »<br />
Sugarloaf Mall d’Atholville<br />
Dans le nord de la province, le Sugarloaf<br />
Mall d’Atholville peut également compter<br />
sur un achalandage soutenu. La directrice<br />
générale de l’établissement commercial,<br />
Rachelle Caron, indique qu’au mois de juillet,<br />
les ventes ont été plus élevées qu’à<br />
pareille date l’an dernier. Il est plutôt difficile<br />
de dire si c’est relié ou non à la rentrée<br />
scolaire.<br />
« Ce n’est qu’à la fin du mois de septembre<br />
que nous serons en mesure de dresser<br />
un bilan. Cependant, il est clair que la<br />
plupart de nos commerçants profitent de<br />
l’achalandage lors de la rentrée scolaire.<br />
Les cartes et chèques-cadeaux sont de<br />
plus en plus populaires en cette période<br />
de l’année. Mme Caron remarque que les<br />
jeunes adolescents les utilisent pour<br />
l’achat des vêtements et articles scolaires.<br />
LA RETRAITE ET L’ENTREPRENEUR<br />
« Découvrez comment nous pouvons aider les ENTREPRENEURS à mieux se préparer pour la retraite »<br />
On connait tous des entrepreneurs qui ont trimé dur toute leur vie pour démarrer leur entreprise, pour la<br />
développer et en faire un succès. On connait aussi des entrepreneurs qui ont une relève pour continuer leur<br />
travail et d’autres qui devront vendre à des inconnus. On connait également des entrepreneurs qui, après avoir<br />
cédé leur entreprise, sont revenus à la tâche afin de donner le coup de pouce nécessaire à la relève.<br />
Dans tous les cas, les entrepreneurs comptent très souvent sur la valeur de leur entreprise pour se retirer et se<br />
consacrer à d’autres activités après une carrière bien remplie. Les contextes économiques très volatils<br />
d’aujourd’hui peuvent cependant mettre en péril la sécurité du capital retraite et celle de l’avenir de<br />
l’entreprise.<br />
• Y a-t-il donc un moyen de sécuriser un revenu de retraite pour un entrepreneur?<br />
• Y a-t-il moyen de capitaliser les revenus de retraite d’un entrepreneur en se servant d’allégements fiscaux?<br />
• Est-ce qu’il est encore temps de parler de cela à 15 ans de la retraite, à 10 ans de la retraite<br />
ou à 5 ans de la retraite?<br />
• Y a-t-il une façon de mettre l’entreprise à contribution ou faut-il prendre cela sur les revenus personnels?<br />
• Est-il possible d’avoir un aperçu d’un tel Régime sans avoir à débourser des frais énormes?<br />
• Qui peut-on consulter? Le comptable? Le fiscaliste? L’actuaire? Un consultant en pension?<br />
Ces questions vous préoccupent et vous en avez d’autres? Je peux vous apporter des réponses sur le Régime<br />
de Rente Individuel qui s’adresse spécialement aux gens d’affaires, aux cadres supérieurs et aux professionnels incorporés.<br />
Une chose est certaine. Il est impossible de faire le tour d’une question de cette nature et de prendre une décision éclairée sans avoir l’information judicieuse.<br />
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Amédée Haché,<br />
Consultant en pension<br />
157611d-1<br />
LA VOIX DES AFFAIRES AOÛT 2010<br />
7
CÉNB AOÛT 2010<br />
8<br />
Situation économique<br />
La confiance des entrepreneurs<br />
francophones est excellente<br />
Le Conseil économique du Nouveau-Brunswick<br />
inc. (CÉNB) a dressé un portrait de la santé<br />
économique de la communauté d’affaires franco -<br />
phone de la province pour le premier semestre<br />
2010.<br />
Ces données ont été recueillies auprès des membres<br />
du CÉNB en juillet et permettent de mesurer<br />
le progrès économique en fonction d’indicateurs<br />
clés, tels que le niveau de confiance à l’égard de<br />
l’économie, les actions prévues par les entreprises<br />
quant à la main-d’œuvre, les investissements, etc.<br />
À la hausse…<br />
La confiance des entrepreneurs francophones à<br />
l’égard de l’économie est nettement plus forte<br />
qu’à la même période l’an dernier. Si 66 % étaient<br />
« confiants » et « très confiants » en juin 2009 à<br />
l’égard de l’économie, 82 % le sont en juin 2010.<br />
En janvier 2010, le niveau de confiance se chiffrait<br />
à 86 %, comparativement à 65 % en janvier 2009.<br />
« La différence de quatre points de pourcentage<br />
entre janvier et juin 2010 s’explique par le fait que<br />
les entrepreneurs francophones ont un aperçu réel<br />
de l’économie, comparativement à janvier qui était<br />
un aperçu prévisionnel », de mentionner le président,<br />
Valdo Grandmaison. Il poursuit : « La com -<br />
munauté d’affaires francophone est tout de même<br />
généralement confiante à l’égard de l’économie. »<br />
L’accès aux capitaux<br />
demeure un problème<br />
Le CÉNB s’inquiète toujours des difficultés des<br />
entrepreneurs à avoir accès aux capitaux, compte<br />
tenu de leur effet sur le potentiel de croissance<br />
des entreprises. Même si une amélioration est<br />
obser vable, 30 % éprouvait toujours de la difficulté<br />
à avoir accès aux capitaux en juin 2010, comparativement<br />
à 38 % en janvier 2010, 31 % en juin<br />
2009, et 19 % en janvier 2009.<br />
« À cet égard,<br />
le CÉNB salue<br />
le nouveau<br />
programme provincial<br />
conçu pour faciliter<br />
l’accès au crédit<br />
qui s’adresse aux<br />
PME », d’indiquer<br />
M. Grandmaison.<br />
Coûts généraux d’exploitation…<br />
Depuis 2008, les coûts généraux d’exploitation<br />
figurent en deuxième position des 10 principales<br />
préoccupations des membres du CÉNB. Les entrepreneurs<br />
francophones sont très préoccupés par<br />
les coûts de l’énergie et de l’électricité en parti cu -<br />
lier. Le CÉNB a ainsi voulu connaître l’évolution<br />
des coûts généraux d’exploitation de ses membres.<br />
Pour 56 %, les coûts généraux d’exploitation<br />
ont augmenté au premier semestre de 2010.<br />
Pour 59 % des répondants, les coûts ont augmenté<br />
d’au moins 5 % tandis que pour 42 %, les coûts<br />
d’énergie ont une incidence sur la compétitivité<br />
de leur entreprise.<br />
« Pour les entrepreneurs, l’incertitude au niveau<br />
des coûts comme l’essence, le gaz naturel et l’électricité<br />
est inquiétante puisqu’ils représentent une<br />
part importante des coûts totaux des entreprises<br />
et sont sujets à des augmentations significatives<br />
qui influencent leur compétitivité », de souligner<br />
le président du CÉNB.<br />
La main-d’œuvre…<br />
En ce qui a trait à la main-d’œuvre, 28 % des<br />
répondants prévoient augmenter le nombre d’employés,<br />
comparativement à 38 % en janvier 2010. À<br />
la même période l’an dernier, 12 % des répondants<br />
prévoyaient augmenter le nombre d’employés.<br />
Pour les investissements en formation de la maind’œuvre,<br />
17 % des répondants prévoient les augmenter,<br />
comparativement à 47 % en janvier 2010.<br />
Valdo Grandmaison, président<br />
À la même période l’an dernier, 27 % prévoyaient<br />
augmenter les investissements en formation.<br />
« On note une plus grande stabilité dans les<br />
investissements en formation de la main-d’œuvre,<br />
75 % des membres indiquent en juin 2010 que ces<br />
investissements seront stables », de conclure le<br />
président.
Résultats détaillés du sondage<br />
Juin 2010<br />
Quel est votre niveau de confiance à l’égard<br />
de l’économie en 2010?<br />
janv-09 juin-09 janv-10 juin-10<br />
Confiant 60 % 62 % 79 % 71 %<br />
Peu confiant 32 % 26 % 14 % 16 %<br />
Très confiant 5 % 8 % 7 % 11 %<br />
Très peu confiant 4 % 4 % 0 % 2 %<br />
Depuis le ralentissement économique, est-ce que votre<br />
entreprise éprouve de la difficulté à avoir accès aux<br />
capitaux?<br />
janv-09 juin-09 janv-10 juin-10<br />
Oui 19 % 31 % 38 % 30 %<br />
Non 81 % 69 % 62 % 70 %<br />
Est-ce que l’augmentation de la valeur du dollar canadien<br />
a un impact marqué sur votre entreprise?<br />
Oui 42 %<br />
Non 57 %<br />
Sachez que...<br />
Le CÉNB est le plus grand ré -<br />
seau de gens d’affaires franco -<br />
phones au Nouveau-Brunswick :<br />
une association sans but lucratif,<br />
indépendante et apolitique re -<br />
grou pant près de 1000 membres.<br />
Il œuvre à la valorisation et à<br />
la promotion de l’entrepreneu -<br />
riat chez les francophones au<br />
Nouveau-Brunswick et à la promotion<br />
des intérêts de la communauté<br />
d’affaires francophone<br />
auprès des gouvernements.<br />
Le CÉNB veille également<br />
aux intérêts de ses membres et<br />
agit comme porte-parole au -<br />
près des divers gouvernements,<br />
minis tères et agences publi -<br />
ques qui participent au déve -<br />
loppement économique de nos<br />
régions.<br />
Mission<br />
Rassembler et mobiliser la<br />
communauté d’affaires franco -<br />
phone du Nouveau-Brunswick<br />
pour promouvoir son déve lop -<br />
pement et sa compétitivité.<br />
Vision<br />
Être le chef de file de la communauté<br />
d’affaires francophone<br />
du Nouveau-Brunswick.<br />
Au cours de la prochaine année, quelles sont les actions<br />
prévues par votre entreprise :<br />
Nombre d’employés janv-09 juin-09 janv-10 juin-10<br />
Augmenter 13 % 12 % 38 % 28 %<br />
Diminuer 17 % 15 % 7 % 9 %<br />
Stable 70 % 73 % 55 % 64 %<br />
Budget en marketing janv-09 juin-09 janv-10 juin-10<br />
Augmenter 31 % 24 % 32 % 13 %<br />
Diminuer 28 % 30 % 12 % 13 %<br />
Stable 41 % 46 % 53 % 75 %<br />
Investissements en recherche et développement<br />
janv-09 juin-09 janv-10 juin-10<br />
Augmenter 36 % 25 % 39 % 23 %<br />
Diminuer 16 % 34 % 8 % 10 %<br />
Stable 49 % 42 % 53% 67 %<br />
Investissements en productivité<br />
janv-09 juin-09 janv-10 juin-10<br />
Augmenter 37 % 34 % 59 % 28 %<br />
Diminuer 9 % 26 % 8 % 13 %<br />
Stable 54 % 40 % 33 % 59 %<br />
Investissements en formation de la main-d’œuvre<br />
janv-09 juin-09 janv-10 juin-10<br />
Augmenter 38 % 27 % 47 % 17 %<br />
Diminuer 10 % 22 % 6 % 8 %<br />
Stable 51 % 52 % 46 % 75 %<br />
Investissements en technologie<br />
janv-09 juin-09 janv-10 juin-10<br />
Augmenter 35 % 30 % 49 % 23 %<br />
Diminuer 14 % 27 % 4 % 13 %<br />
Stable 52 % 43 % 47 % 65 %<br />
CÉNB AOÛT 2010<br />
9
10<br />
une excellente année<br />
L’année 2009-2010 aura été<br />
importante et significative pour la<br />
CBDC Restigouche. Avec l’aide de<br />
ses partenaires financiers, l’organis -<br />
me aura permis la création et le<br />
maintient de 531 emplois sur son<br />
territoire au cours de la dernière<br />
année. Toute l’importance accor dée<br />
au développement économique<br />
dans les communautés qu’elle<br />
dessert aura été soutenue par<br />
plusieurs programmes et une<br />
équipe de professionnels de premier<br />
plan.<br />
Lors de l’assemblée générale<br />
annuelle de l’organisme, le président<br />
de la CBDC Restigouche,<br />
Roger Plourde, a insisté sur les réali -<br />
sations importantes de l’organisme<br />
tout en rappelant le rôle que la corporation<br />
joue dans le milieu des<br />
affaires.<br />
Des chiffres impressionnants<br />
La CBDC a approuvé, en 2009-<br />
2010, 55 prêts commerciaux pour<br />
une somme excédant 2,9 millions<br />
$. Le programme ConneXion jeunes<br />
entre preneurs s’est traduit par l’approbation<br />
de 53 prêts, pour un<br />
montant totalisant 587 000 $.<br />
Quant au programme Aide au travail<br />
indépendant (ATI), 39 partici-<br />
Michel Guitard, directeur général<br />
de la CBDC Restigouche<br />
pants ont bénéficié d’une aide de<br />
588 410 $.<br />
Pour sa part, le directeur général,<br />
Michel Guitard, a rappelé les ini -<br />
tiatives clés qui ont contribué à<br />
augmenter la performance de<br />
l’orga nisme, mais aussi à favoriser<br />
la réussite des entreprises et des<br />
gens du Restigouche.<br />
Il a fait allusion au projet pilote<br />
national en ressources humaines,<br />
au programme Expertise en région<br />
rurale Atlantique, à l’Initiative ci -<br />
blée vers les personnes âgées, au<br />
Centre d’information carrières à la<br />
recherche de travail et d’orientation,<br />
et au programme Aide au travail<br />
indépendant.<br />
« Avec les<br />
fermetures<br />
d’usines au cours<br />
des dernières<br />
années, il est<br />
important que<br />
la province du<br />
Nouveau-<br />
Brunswick<br />
continue<br />
à subventionner<br />
ce genre<br />
de programme. »<br />
Lauréat du gala entrepreneurial<br />
provincial 2010<br />
La deuxième édition du gala<br />
entrepreneurial provincial a eu<br />
lieu le 7 juillet dernier au Centre<br />
E.-P.-Sénéchal de Grand-Sault. Le<br />
gala, qui avait pour thème « Prendre<br />
son essor », a été présenté dans<br />
le cadre de la réunion générale<br />
annuelle de l’Association des<br />
Philippe Cormier, de Corbo Génie Conseil inc. de Caraquet<br />
CBDC du Nouveau-Brunswick.<br />
Lors de la soirée, deux prix très<br />
convoités ont été remis : le Prix<br />
jeune entrepreneur des CBDC du<br />
Nouveau-Brunswick a été attribué<br />
à Philippe Cormier, de Corbo Génie<br />
LA VOIX DES AFFAIRES AOÛT 2010 La CBDC Restigouche a connu<br />
« Ce sont des programmes im -<br />
por tants pour aider les gens à<br />
adhérer au marché du travail ou à<br />
démarrer leur entreprise. »<br />
Un nouveau programme<br />
qui fait ses classes<br />
M. Guitard a souligné l’importance<br />
du nouveau programme<br />
qui est dispensé à la CBDC<br />
Restigouche et qui vise à aider<br />
les entreprises lors de leur<br />
demande de crédit d’impôt à<br />
l’investissement au niveau de<br />
la Recherche scientifique et<br />
développement expérimental<br />
(RS&DE).<br />
Ce programme a permis à l’organisme<br />
de réaliser plusieurs<br />
partenariats, notamment avec des<br />
firmes comptables, des agences<br />
gouvernementales et d’autres<br />
entreprises. En tout, environ 60<br />
dossiers sont actifs et représentent<br />
des crédits possibles de<br />
2 millions $.<br />
Somme toute, les employés de<br />
la CBDC Restigouche auront été<br />
fort occupés au cours de la<br />
dernière année fiscale. L’année<br />
2010-2011 est envisagée avec<br />
optimisme.<br />
Isabel Gagné, de la Savonnerie Olivier de Sainte-Anne-de-Kent<br />
Conseil inc. de Caraquet.<br />
Le Prix de la femme entrepreneure<br />
de l’année au Nouveau-<br />
Brunswick à été remis à Isabel<br />
Gagné, de la Savonnerie Olivier de<br />
Sainte-Anne-de-Kent.
La famille Coyle de Saint-Jean<br />
connaît les voitures jusqu’au bout des doigts<br />
La famille Coyle de Saint-Jean s’y connaît en<br />
voitures. Keary Coyle, son épouse Cathy, et leurs<br />
deux fils, Jeffrey et Christopher, jouent tous un<br />
rôle actif dans l’entreprise familiale, qui comprend<br />
être concessionnaires de deux compa -<br />
gnies de voitures, ainsi que propriétaires d’un<br />
centre de collision et d’une entreprise en esthétique<br />
automobile.<br />
M. Coyle explique que tout a commencé alors<br />
qu’il était vendeur de voitures en 1979. « Je crois<br />
que les véhicules c’est tout ce que je connais.<br />
Avec l’aide d’un bon partenaire, j’ai pu acheter la<br />
concession Toyota, en 1994. J’aime beaucoup les<br />
affaires et je suis heureux de voir où nous<br />
sommes rendus aujourd’hui. »<br />
Propriétaires de plusieurs concessions<br />
En 1999, Keary a lancé Preferred Collision and<br />
Auto Refinishing, un centre indépendant pour<br />
les collisions, puis il a acheté, en 2004, les concessions<br />
Volkswagen et Hyundai de Saint-Jean<br />
avec un partenaire qui a racheté ces deux entreprises<br />
quelques années plus tard.<br />
Les deux fils, Chris (à gauche) et Jeff Coyle<br />
Une autre entreprise qui appartient<br />
à la famille Coyle est Preferred<br />
Auto Detailing, un centre de nettoyage,<br />
de cirage, de polissage et<br />
de traitement anti rouille pour les<br />
voitures. En 2005, la concession<br />
Nissan locale a été acquise et, en<br />
mars 2010, la famille est devenue<br />
le seul concessionnaire Lexus au<br />
Nouveau-Brunswick.<br />
Keary Coyle se dit très satisfait<br />
de ce dernier projet : « Saint-Jean<br />
et la région sont un excellent<br />
endroit pour faire des affaires.<br />
Nous sommes très fiers du succès<br />
de Lexus et nous attirons des<br />
clients de tous les coins du<br />
Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-<br />
Prince-Édouard. »<br />
Tout le monde met la<br />
main à la pâte<br />
Chaque membre de la famille<br />
joue son rôle au sein de l’entreprise.<br />
Keary en est le pré sident<br />
tandis que Cathy est la directrice<br />
générale de la concession<br />
Lexus. Leur fils Jeffrey, 25 ans,<br />
est le di recteur général de la<br />
concession Nissan, alors que le<br />
fils cadet, Christopher, 22 ans,<br />
vient de joindre le département<br />
du service chez Lexus.<br />
« Les deux garçons font très<br />
bien. J’espère fortement qu’ils<br />
de meureront dans l’entreprise et<br />
qu’ils assureront la relève », a dit<br />
M. Coyle.<br />
Il souhaite particulièrement<br />
que ses fils continuent la tradition<br />
d’excellence qu’il a déve -<br />
loppée au sein de ses entrepri -<br />
ses. Selon lui, elles sont reconnues<br />
pour leur atmosphère<br />
détendue et amicale où les vendeurs ne forcent<br />
pas les ventes en mettant de la pression inuti -<br />
lement sur les clients. « Les membres de notre<br />
personnel savent entretenir une excellente<br />
Cathy et Keary Coyle<br />
relation avec les clients », a-t-il dit en guise de<br />
conclusion.<br />
Publireportage<br />
Cette photo nous fait voir les commerces Preferred Collision, à gauche, et Preferred<br />
Auto Detailing, à droite.<br />
LA VOIX DES AFFAIRES AOÛT 2010<br />
11
12<br />
pour le port de<br />
Belledune<br />
« Pour une cinquième année<br />
consécutive, le port de Belledune<br />
affiche des bénéfices records. Cet<br />
excellent rendement réalisé au<br />
cours d’une récession mondiale<br />
témoigne non seulement des acti -<br />
vités intenses, de la mobilisation<br />
efficace des ressources et du ser -<br />
vice de qualité dont fait preuve<br />
l’administration du port, mais<br />
AVIS PUBLIC<br />
aussi de la vitalité et de l’attrait de<br />
la région. »<br />
C’est en ces termes que le pré -<br />
sident du conseil d’administration<br />
de l’Administration portuaire de<br />
Belledune (APB), Claude Doucet, a<br />
rendu public les résultats financiers<br />
ainsi que le rapport annuel<br />
de l’année 2009.<br />
M. Doucet a pris la parole dans<br />
LA PISTE DE L'AÉROPORT RÉGIONAL DE BATHURST SERA FERMÉE DU 7 AU 24 SEPTMBRE 2010<br />
L’Autorité aéroportuaire du nord du Nouveau-Brunswick Inc. souhaite aviser la population<br />
du nord du Nouveau-Brunswick qu’elle a entrepris d’effectuer d’importants travaux de réfection<br />
sur la piste de l’aéroport régional de Bathurst, en vue de garantir la sécurité des passagers<br />
aériens et des autres utilisateurs. La piste sera donc fermée à tout trafic aérien du 7 au 24<br />
septembre inclusivement.<br />
Nous vous recommandons de bien prendre en compte cette fermeture temporaire de nos<br />
installations de Bathurst dans la préparation de votre voyage.<br />
Les passagers d’Air Canada ayant prévu un voyage pendant cette période doivent<br />
communiquer avec le service de réservation de la compagnie aérienne<br />
(www.aircanada.com ou 1 888 247-2262) ou avec leur agence de voyages respective pour<br />
des arrangements alternatifs.<br />
Nous vous invitons à consulter de plus amples renseignements sur le site Internet de l’Autorité<br />
aéroportuaire du nord du Nouveau-Brunswick.<br />
L’Autorité aéroportuaire du nord du Nouveau-Brunswick dessert 150 000 habitants, et plus<br />
de 5 500 entreprises dans un rayon d’une heure de route de l’aéroport régional de<br />
Bathurst. Elle offre une gamme de services aéroportuaires accessibles, sécuritaires,<br />
et fiables, et vise à demeurer l’organisation de premier plan dans sa région grâce<br />
à ses activités durables et rentables.<br />
LA VOIX DES AFFAIRES AOÛT 2010 Bénéfices records<br />
157615g-1<br />
le cadre de la neuvième assemblée<br />
générale annuelle de l’APB,<br />
qui a eu lieu en juillet dernier.<br />
Le revenu net a atteint un niveau<br />
record de 3 001 497 $ comparati -<br />
vement à 2 454 761 $ pour 2008.<br />
« Cette hausse du revenu s’ex -<br />
pli que par les efforts déployés<br />
par le conseil d’administration, la<br />
direction et le personnel en vue<br />
de maîtriser les coûts. »<br />
« Nous sommes convaincus,<br />
ajoute M. Doucet, que grâce au<br />
travail acharné et à la détermi -<br />
nation, nos installations continue -<br />
ront de se distinguer dans l’éco -<br />
nomie future de la côte nord, et<br />
c’est avec enthousiasme que<br />
nous envisa geons les défis à<br />
venir. »<br />
Le PDG est bien heureux<br />
De son côté, le président et<br />
direc teur général de l’APB,<br />
Rayburn Doucett, a déclaré que<br />
les dirigeants ont persévéré dans<br />
leurs efforts pour maintenir et<br />
multiplier les acti vités tout en<br />
cherchant de nouveaux clients.<br />
« Puis, dit-il, notre concentration<br />
sur les améliorations à apporter<br />
à l’infrastructure du port s’est<br />
révé lée fructueuse.»<br />
Rappelons que des projets d’infrastructure<br />
de 61,2 millions $ ont<br />
été annoncés au moyen d’un<br />
partenariat entre l’Administration<br />
portuaire de Belledune et les<br />
gouvernements du Canada et du<br />
Nouveau-Brunswick.<br />
« Ce projet se veut un excellent<br />
exemple de ce qui peut être ac -<br />
compli en travaillant conjointement<br />
avec la municipalité et les<br />
gou ver ne ments provincial et fé -<br />
dé ral à l’atteinte d’un objectif<br />
commun visant à stimuler notre<br />
économie et à faire en sorte que<br />
les gens travaillent pendant ces<br />
périodes de difficultés éco no -<br />
miques », a conclu le présidentdirecteur<br />
général.
Ville de Saint-Quentin<br />
Le maire Beaulieu souhaite diversifier<br />
l’économie locale<br />
L’achat d’un réservoir d’eau, un<br />
nouveau pénitencier fédéral et le<br />
projet d’une chaufferie communautaire<br />
: voilà quelques-uns des<br />
projets qui sont actuellement dans<br />
la mire du conseil municipal de<br />
Saint-Quentin.<br />
Le maire de la ville, Robert<br />
Beaulieu, estime qu’il est nécessaire<br />
de créer de l’emploi, non<br />
seulement dans le secteur de la<br />
foresterie, mais aussi dans d’autres<br />
domaines.<br />
« Nous devons<br />
pouvoir compter<br />
sur d’autres piliers<br />
économiques à<br />
Saint-Quentin<br />
qui viendraient<br />
créer de 200<br />
à 300 emplois<br />
dans notre<br />
économie locale. »<br />
« Actuellement, nous dépendons<br />
beaucoup de la forêt. C’est<br />
très bien et nous sommes choyés.<br />
Mais il faut penser à diversifier. »<br />
L’idée d’avoir sur le territoire<br />
de Saint-Quentin un pénitencier<br />
fédéral est un projet de première<br />
importance pour M. le maire. « Ce<br />
serait vraiment bien d’avoir une<br />
Vision<br />
La Ville de Saint-Quentin reconnaît<br />
le citoyen à part entière et<br />
s’assure de sa sécurité, de son<br />
mieux-être et de sa qualité de vie,<br />
tout en préservant l’économie et<br />
la prospérité de son milieu.<br />
Mission<br />
Dynamique et généreuse, la Ville<br />
de Saint-Quentin favorise et soutient<br />
le développement de ses<br />
Membres du conseil municipal habillés en costume d’époque. De<br />
gauche à droite: Rodrigue Levesque, maire suppléant; Nicole<br />
Somers, conseillère; Rita Gagnon, conseillère; Marie-Josée<br />
Thériault, conseillère; Jocelyne Bossé, conseillère et Robert<br />
Beaulieu, maire.<br />
telle infrastructure dans notre<br />
municipalité. Les retombées se -<br />
raient très importantes. »<br />
Un réservoir plus gros<br />
Au sujet d’un nouveau réservoir<br />
d’eau, le maire Beaulieu mentionne<br />
que l’objectif est d’assurer<br />
une réserve d’eau convenable<br />
pour les citoyens. Présentement,<br />
nous avons un petit réservoir de<br />
ressources naturelles, l’innovation<br />
économique et la créativité communautaire,<br />
dans un cadre de vie<br />
sain et sécuritaire, où l’activité cul -<br />
turelle, patrimoniale et touristique<br />
est en constante évolution.<br />
Devise<br />
Pour l’équipe municipale, les<br />
problèmes soulevés représentent<br />
des défis à relever!<br />
230 000 gallons. Les gens consomment<br />
deux fois ce réservoir par<br />
jour. Si nous avons un bris mé ca -<br />
nique aux pompes, il y a une forte<br />
possibilité que nous manquions<br />
d’eau. »<br />
« Nous ne sommes vraiment pas<br />
Ville de<br />
en sécurité avec une telle<br />
réserve. À mon avis, il nous<br />
faudrait un réservoir d’un million<br />
de gallons. Ça viendrait assurer à<br />
la municipalité un développement<br />
durable puisque je crois<br />
que Saint-Quentin va continuer<br />
de grossir en terme de population.<br />
»<br />
Chaufferie communautaire<br />
à l’aide de granules<br />
Finalement, l’idée d’avoir une<br />
chaufferie communautaire alimentant<br />
de l’eau chaude à des<br />
bâtiments à proximité de l’hôtel<br />
de ville au moyen de granules de<br />
bois a été lancée récemment lors<br />
de discussions avec le Groupe<br />
Savoie.<br />
La proposition a séduit l’entreprise,<br />
elle qui vient d’inaugurer<br />
sa nouvelle usine de fabrication<br />
de granules de bois et de briquettes.<br />
« En Suède et en Finlande,<br />
il y a certaines régions qui dépendent<br />
uniquement d’un tel système<br />
de chauffage. Si ce projet est<br />
viable, il y a d’autres municipalités<br />
qui pourraient être intéressées.<br />
Au lieu d’exporter des granules<br />
en Europe, Groupe Savoie pourrait<br />
les vendre localement. Nous<br />
aurons des rencontres sous peu<br />
afin de discuter plus à fond du<br />
dossier », a indiqué le premier<br />
magistrat de la ville.<br />
« Saint-Quentin, 100 ans d’histoire – 1910-2010 »<br />
Robert Beaulieu, Maire<br />
Jocelyne Q. Bossé, conseillère<br />
Rita Gagnon, conseillère<br />
Nicole Somers, conseillère<br />
Marie-Josée Thériault, conseillère<br />
Rodrigue Levesque, conseiller<br />
157689d-1<br />
MUNICIPAL AOÛT 2010<br />
13
MUNICIPAL AOÛT 2010<br />
14<br />
Suzanne Coulombe, directrice<br />
géné rale de la municipalité, photographiée<br />
en costume d’époque.<br />
Ville de Saint-Quentin<br />
La ville célèbre dignement<br />
son centenaire<br />
La municipalité de Saint-Quentin a<br />
été très impliquée à bien des égards<br />
en 2010, année qui coïncide avec le<br />
100 e anniversaire du territoire civil<br />
de Saint-Quentin (appelé jusqu’en<br />
1919 Anderson Siding).<br />
En effet, un comité des fêtes du<br />
centenaire, présidé par Jocelyne<br />
Bossé, aura travaillé durant cinq ans<br />
pour présenter cette année des<br />
célébrations à la hauteur des<br />
attentes des Saint-Quentinois et<br />
Saint-Quentinoises d’origine et des<br />
personnes qui habitent la région.<br />
Ces derniers ont eu l’occasion de<br />
vivre des moments forts cet été et<br />
d’autres célébrations sont prévues<br />
d’ici le 31 décembre prochain. Du<br />
1 er au 5 juillet, plusieurs centaines<br />
de citoyens et de gens de l’extérieur<br />
ont participé à diverses activités<br />
organisées dans le cadre des fêtes<br />
du centenaire.<br />
Selon la directrice générale de la<br />
municipalité, Suzanne Coulombe,<br />
les célébrations ont été hautes en<br />
couleur. « Nous voulions offrir le<br />
maximum d’activités à un maximum<br />
de gens et ce, peu importe<br />
leur revenu. Notre objectif a été<br />
atteint. Il ne faut pas oublier que<br />
nous avons commencé à organiser<br />
ces fêtes en 2005. Ça a été un travail<br />
de longue haleine et tous ceux et<br />
celles impliqués dans le processus<br />
ont investi énormément de leur<br />
temps. »<br />
Plus de 350 bénévoles ont déclaré<br />
présent lors de la semaine des fêtes<br />
du centenaire. Pour les remercier<br />
d’une façon spéciale, une fête sera<br />
organisée pour eux au mois de sep-<br />
La Chambre de commerce<br />
est un partenaire important<br />
La Chambre de commerce de Saint-<br />
Quentin a comme but principal<br />
d’aider ses quelque 250 membres à<br />
rayonner dans la communauté. Pour<br />
se faire, l’organisme organise chaque<br />
année des ateliers de formation pour<br />
ses membres, donne des conseils<br />
pour certains programmes de finan -<br />
cement et les accompagne dans leurs<br />
démarches.<br />
Somme toute, la Chambre de commerce<br />
est un partenaire important<br />
pour le développement économique<br />
de la région. Le président, Marc<br />
Beaulieu, en est à sa deuxième année<br />
à ce poste.<br />
« Règle générale, notre organisation<br />
va assez bien, compte tenu du contexte<br />
économique parfois difficile<br />
dans la région. Nous réussissons<br />
quand même à nous en sortir. »<br />
Beaucoup de dynamisme<br />
Malgré le fait que la Chambre de<br />
commerce soit située dans une<br />
région géographiquement isolée,<br />
c’est là qu’elle prend toute sa force,<br />
au dire de M. Beaulieu. « Les gens<br />
ont toujours été très actifs en<br />
affaires dans notre région. On n’a<br />
qu’à pen ser aux gros entrepreneurs<br />
comme le Groupe Savoie et North<br />
American Forest Product. Il ne faut<br />
surtout pas oublier la vitalité de<br />
nos PME, qui viennent compléter<br />
le tout en créant des emplois qui<br />
soutiennent notre économie », a-t-il<br />
mentionné.<br />
Les ressources naturelles, comme<br />
le bois et le sirop d’érable, sont<br />
deux secteurs d’activité qui font<br />
travailler plusieurs personnes à<br />
Saint-Quentin. L’agriculture est aussi<br />
un secteur d’activité important,<br />
tout comme le sont les petites et<br />
moyennes entreprises et ce, peu<br />
importe leur champ d’expertise.<br />
Marc Beaulieu croit cependant<br />
que la région doit se diversifier<br />
davantage si elle veut progresser.<br />
« Nous tentons très fort de développer<br />
autre chose sur le territoire. »<br />
« C’est la<br />
diversification et<br />
la valeur ajoutée<br />
qui vont jouer un<br />
grand rôle dans<br />
notre future<br />
économie. »<br />
Une vitalité entrepreneuriale<br />
Il existe une synergie qui est palpable<br />
à Saint-Quentin, autant chez<br />
sa population que chez les entrepreneurs.<br />
Et ça se sent lorsque<br />
l’on traverse la ville ou encore que<br />
les différents organismes de la<br />
région décident de les reconnaître<br />
publiquement.<br />
« Il est important de faire connaître<br />
et de valoriser ce côté entrepreneurial<br />
au sein de la population.<br />
Il est intéressant de constater com-<br />
tembre au parc du Centenaire<br />
« Nous voulons leur dire un gros<br />
MERCI! », a noté Mme Coulombe.<br />
Le parc Arthur-Parent<br />
Tel que mentionné, les fêtes du<br />
centenaire se poursuivront au<br />
cours des quatre prochains mois.<br />
Des activités majeures sont pré -<br />
vues au programme, dont l’inau -<br />
guration officielle du parc Arthur-<br />
Parent, le regretté président de<br />
North American Forest Product<br />
(NAPF). « C’est un parc qui fait partie<br />
intégrante du sentier pédestre.<br />
M. Parent avait partagé ses idées<br />
d’aménagement du parc avec le<br />
maire Robert Beaulieu et sa fille,<br />
avant qu’il ne rendre l’âme. L’inau -<br />
gu ra tion est prévue le 24 octobre »,<br />
a confirmé la directrice générale.<br />
Marc Beaulieu, président de la<br />
Chambre de commerce de<br />
Saint-Quentin<br />
ment les entrepreneurs se sont rendus<br />
là où ils sont aujourd’hui. C’est<br />
une grande qualité ici dans la<br />
région. Les gens se débrouillent par<br />
eux-mêmes. Ils ont toujours eu ce<br />
vouloir de survivre et cette belle<br />
énergie, ce qui fait toute une différence<br />
», a constaté M. Beaulieu.
Groupe Savoie est bien fière de son usine<br />
de granules, briques et bûches de bois<br />
Le Groupe Savoie de Saint-Quentin emploie<br />
plus de 600 personnes. De ce nombre, environ<br />
une trentaine travaillent dans la nouvelle usine de<br />
fabrication de granules, briques et bûches de<br />
bois.<br />
Ville de Saint-Quentin<br />
Avec les restes de sciure, de rognures, d’écorce<br />
et de copeaux de bois qui proviennent des opérations<br />
journalières du Groupe Savoie, l’usine est<br />
en mesure de fonctionner sept jours par<br />
semaine.<br />
Cette imposante pièce d’équipement se retrouve dans la nouvelle usine.<br />
L’usine peut produire jusqu’à 50 000 tonnes de granules et 5000 tonnes de briquettes<br />
annuellement.<br />
En opération depuis la mi-juillet, l’usine pourra<br />
produire jusqu’à 50 000 tonnes de granules et<br />
5000 tonnes de briquettes sur une base annuelle.<br />
L’idée a fait graduellement son chemin<br />
« Ce projet de fabrication de granules et de leurs<br />
dérivés mijotait dans l’esprit des dirigeants depuis<br />
un bon nombre d’années », a laissé entendre le<br />
vice-président des ventes et du marketing chez<br />
Groupe Savoie, Roland Dufour.<br />
« Il y a environ 10 ans, nous avons réalisé qu’il y<br />
avait un marché pour les granules de bois.<br />
Auparavant, les résidus de bois prenaient la route<br />
des usines de papier, soit pour le chauffage ou la<br />
production d’électricité. Avec les fermetures<br />
d’usines qu’on a connues, il a fallu chercher de<br />
nouveaux marchés pour nos résidus. Après avoir<br />
étudié la question à fond, l’idée de produire des<br />
granules et des briquettes revenait constamment<br />
sur la table. »<br />
« Après avoir fait l’étude<br />
de plusieurs scénarios,<br />
c’est finalement la solution<br />
que nous avons retenue. »<br />
Une partie de cette valeur ajoutée est<br />
disponible pour la population en général auprès<br />
de différents détaillants de la région. Le reste est<br />
envoyé en Europe, sous la forme de granules<br />
pour les industries.<br />
Chaufferie communautaire<br />
Puis, l’idée d’avoir à Saint-Quentin une chaufferie<br />
communautaire, en partenariat avec la Ville,<br />
a été proposée par le Groupe Savoie.<br />
« Nous vendons de l’énergie renouvelable en<br />
Europe qui pourrait être utilisée ici. Nous n’avons<br />
pas réinventé la roue. Les systèmes de chauffage<br />
communautaires existent déjà en Europe », de<br />
dire M. Dufour.<br />
« Au Nouveau-Brunswick, plusieurs institutions<br />
achètent du pétrole qui vient du Vénézuela. Ce<br />
pétrole pollue l’atmosphère. Il est stupide de<br />
vivre ici et de laisser pourrir ou brûler des tonnes<br />
de résidus en forêt. Voilà pourquoi nous avons<br />
suggéré cette idée. »<br />
Le Groupe Savoie espère démontrer à la<br />
province et à d’autres partenaires importants la<br />
faisabilité d’un tel projet. « Nous discutons aussi<br />
avec les producteurs de sirop d’érable de la<br />
région. La technologie du système de chauffage<br />
par granules existe. Il suffit de trouver les sommes<br />
nécessaires pour établir un tel système de<br />
chauffage », a-t-il conclu.<br />
Publireportage<br />
MUNUCIPAL AOÛT 2010<br />
15
TOURBE AOÛT 2010<br />
16<br />
On se dirige vers une bonne saison en<br />
autant que la beau temps persiste<br />
Si dame nature poursuit son<br />
excellente collaboration, la récolte<br />
de la tourbe au Nouveau-Brunswick<br />
sera meilleure en 2010 par rapport<br />
à l’an dernier.<br />
C’est ce qu’a laissé entendre le<br />
géologue à la Direction des mines<br />
Sun Gro Horticulture<br />
Canada Ltée<br />
4492, route 113, Lamèque<br />
du ministère des Ressources natu -<br />
relles aux bureaux de Bathurst,<br />
Jacques J. Thibault. Il se base sur<br />
les données 2009 obtenues l’an<br />
dernier par le ministère.<br />
« La récolte pourrait être très<br />
bonne si la météo continue de coo -<br />
157685a-1<br />
Jacques J. Thibault, géologue à la Direction des mines au MRN<br />
pérer. Il faut admettre que la saison<br />
a été un peu moins bonne au cours<br />
du mois de juillet. Il y a eu des<br />
journées entrecoupées d’orages. »<br />
« Par contre, nous avons eu du<br />
beau temps au début du mois<br />
d’août. Si ce beau temps se poursuit<br />
jusqu’à la fin du mois et pendant<br />
le mois de septembre, les résultats<br />
pourraient être fort intéressants<br />
pour l’industrie », a précisé le géologue<br />
lors d’une entrevue réalisée<br />
le 10 août dernier.<br />
L’industrie de la tourbe<br />
au Nouveau-Brunswick<br />
Selon les statistiques du minis -<br />
tère des Ressources naturelles, les<br />
tourbières du Nouveau-Brunswick<br />
couvrent environ 2 % de la surface<br />
de la province, soit une superficie<br />
totale estimée à 140 000 hectares.<br />
Environ 70 % des 70 000 hectares<br />
considérés comme exploitables<br />
sont situés sur des terres de la<br />
Couronne.<br />
En 2009, un total de 24 entrepri<br />
ses exploitaient des tourbières<br />
au Nouveau-Brunswick. Les sites<br />
d’exploitation sont concentrés au<br />
nord-est, dans la Péninsule acadienne,<br />
et à l’est de Miramichi, dans<br />
la région de Baie-Sainte-Anne.<br />
Un retour sur 2009<br />
Malgré des conditions climati ques<br />
pluvieuses en début d’été en 2009,<br />
la production de tourbe a augmenté<br />
de 18 % par rapport à l’année pré -<br />
cédente pour se situer dans la<br />
moyenne des cinq derniè res années.<br />
Toutefois, les livrai sons étaient en<br />
baisse de 15 % par rapport à 2008<br />
pour un total de 10 200 000 ballots.<br />
En juin 2009, les stocks se<br />
chif fraient à 2 489 000 ballots. En<br />
décembre 2009, ils ont atteint<br />
6 130 000 ballots.<br />
Puis, l’an passé, il y a eu une<br />
baisse significative des exportations<br />
vers les États-Unis, principal<br />
débouché pour la tourbe du<br />
Nouveau-Brunswick. En 2009, en -<br />
viron 5,6 millions de ballots y ont<br />
été exportés. Ailleurs dans le<br />
monde, le Japon absorbait envi -<br />
ron 6 % des livraisons, tandis que<br />
3,3 millions de ballots étaient<br />
écoulés sur le marché domestique<br />
canadien.<br />
En 2009,<br />
l’industrie<br />
employait<br />
372 personnes<br />
à temps plein<br />
et 1060<br />
personnes<br />
à temps partiel.
Le CCNB met l’accent sur son<br />
programme de mobilité étudiante<br />
L’importance accordée par le<br />
Collège communautaire du Nouveau-<br />
Brunswick (CCNB) au dossier de la<br />
mobilité étudiante depuis quelques<br />
années aura été bénéfique pour<br />
plusieurs de ses clients et partenai -<br />
res ainsi que pour les emplo yeurs<br />
de la province.<br />
Toute la dimension internationale<br />
et les possibilités qui s’offrent aux<br />
étudiants et étudiantes du CCNB<br />
lors de ces voyages constituent une<br />
expérience qui les transforment et<br />
les outillent pour faire face aux défis<br />
du marché du travail d’aujourd’hui<br />
et de demain.<br />
Les propos de Mme Landry<br />
L’agente de développement in ter -<br />
national aux Services de déve lop -<br />
pement institutionnel et interna -<br />
tio nal du CCNB, Jocelyne Landry,<br />
coordonne les programmes de<br />
mobi lité internationale pour l’en -<br />
sem ble des campus de la province.<br />
Elle s’occupe d’aller chercher les<br />
bourses auprès du gouvernement<br />
fédéral et d’autres instances,<br />
qu’elles soient gouvernementales<br />
ou non. Ce sont des montants d’argent<br />
qui seront ensuite remis aux<br />
étudiants pour défrayer leur voyage<br />
en Europe, en Amérique du Nord<br />
ou ailleurs.<br />
« Nous voulons que ces étudiants<br />
vivent l’expérience pleinement sans<br />
avoir à débourser un sou de leur<br />
poche », a-t-elle mentionné.<br />
Touche plusieurs<br />
programmes<br />
Plusieurs secteurs sont ciblés<br />
par la mobilité étudiante, entre<br />
autres celui des affaires, du bois<br />
ouvré, de l’ingénierie et de la santé,<br />
ce qui englobe plusieurs pro gram -<br />
mes. « Le tout cadre parfaitement<br />
avec la récente stratégie d’inter -<br />
nationalisation du gouver nement<br />
provincial. La mobilité étudiante<br />
est l’une des priorités contenues<br />
dans cette stratégie. »<br />
En tout, 16 étudiants et étudiantes<br />
du CCNB ont participé au pro -<br />
gram me cette année. Avant qu’ils<br />
puissent y accéder, ils doi vent<br />
Sur la photo, Cyprien Taque et François Guillo, étudiants de l’École supérieure du Bois de Nantes<br />
(France), ont effectué un stage de deux mois chez Maisons Suprêmes à Tracadie Sheila. Ils ont<br />
également complété trois semaines de formation au CEBO, CCNB Campus de Campbellton.<br />
démon trer qu’ils pourront atteindre<br />
les objectifs de leur programme<br />
très facilement avec réfé rences à<br />
l’appui.<br />
Un lien étroit avec<br />
les employeurs<br />
« Nos programmes sont déve -<br />
loppés en étroite collaboration<br />
avec les employeurs de la<br />
province. Nous demandons à<br />
ces dirigeants d’entreprise dans<br />
quel pays ils souhaitent percer.<br />
Nous favorisons alors la mobilité<br />
d’étudiants dans ces pays. Pour<br />
plu sieurs emplo yeurs, ces échan -<br />
ges sont bénéfi ques. Ça vient<br />
favoriser le réseautage entre<br />
l’étu diant et les gens de ce pays<br />
également », a fait savoir Mme<br />
Landry.<br />
« L’étudiant qui a ainsi côtoyé<br />
différentes cultures devient un<br />
atout de taille pour tout emplo -<br />
yeur qui recrute. Ces derniers<br />
recherchent des employés qui ont<br />
de l’initiative, qui font preuve de<br />
débrouillardise et qui sont en<br />
mesure de s’adapter. L’expérience<br />
internationale, c’est tout ça », a<br />
soutenu l’agente de développement<br />
international.<br />
Potentiel au niveau<br />
de l’immigration<br />
Puisque ces programmes de mobi -<br />
lité étudiante sont inscrits dans un<br />
processus d’échange, des étudiants<br />
de la France, de la Finlande et du<br />
Mexique ont travaillé avec des em -<br />
ployeurs de la province et seront en<br />
mesure de faire rayonner de par le<br />
monde les produits et services of -<br />
ferts par la province ainsi que l’hospitalité<br />
et l’accueil reçu au Nouveau-<br />
Brunswick, ouvrant ainsi la porte à<br />
des immigrants potentiels.<br />
Publireportage<br />
ÉDUCATION AOÛT 2010<br />
17
FORÊTS AOÛT 2010<br />
18<br />
Des entreprises forestières<br />
ont les yeux rivés sur l’Asie<br />
Des entreprises forestières du<br />
Nouveau-Brunswick pourraient profi -<br />
ter d’un tout nouveau marché qui se<br />
développe en Asie. En effet, certains<br />
importateurs de la Chine seraient<br />
intéressés à acheter du bois pour le<br />
logement et la construction.<br />
Une délégation du Nouveau-<br />
Brunswick, dont le directeur<br />
général de l’Association des produits<br />
forestiers du Nouveau-<br />
Brunswick (APFNB), Mark Arseneault,<br />
et des représentants d’Entreprises<br />
Nouveau-Brunswick ont fait plu -<br />
sieurs heures en avion pour se rendre<br />
en Asie de l’Est, précisément à<br />
Shanghai et à Linyi pour y discuter<br />
de la possibilité de transiger du bois<br />
outre-mer.<br />
Un intérêt certain en Chine<br />
Selon M. Arseneault, il y a de l’optimisme<br />
dans l’air. Il y a un intérêt<br />
certain en Chine et chez des producteurs<br />
forestiers de la province<br />
du Nouveau-Brunswick.<br />
« Nous en sommes rendus à la deuxième<br />
phase du projet, c’est-à-dire les<br />
communications. Un consul tant nous<br />
aide à ce niveau. Nous discutons ac tu -<br />
ellement avec des diri geants de com -<br />
pagnies chinoises et des propriétaires<br />
de scieries locales intéressés à vendre<br />
en Chine. »<br />
« Ces entreprises néo-brunswickoises<br />
auront à proposer des offres et des<br />
prix. Nous tentons actuellement<br />
d’organiser un deuxième voyage en<br />
Chine pour novembre 2010 avec les<br />
propriétaires néo-brunswickois », a-til<br />
ajouté.<br />
Un début prometteur<br />
qui s’est vite estompé<br />
Dans un autre ordre d’idées,<br />
Mark Arseneault mentionne qu’au<br />
niveau de la production cette<br />
année, il y a plus de scieries en<br />
opération qu’il y en avait deux ans<br />
passés.<br />
« Les marchés ont repris de la<br />
vigueur en début de saison en partie<br />
grâce à un prix plus élevé pour<br />
le bois. Ainsi, les propriétaires de<br />
scieries se sont procuré du bois en<br />
quantité pour le transformer. »<br />
« Cependant, cette remontée n’a<br />
été que passagère. Les temps sont<br />
encore difficiles. Les scieries ont<br />
Mark Arseneault, directeur<br />
général de l’Association des<br />
produits forestiers du<br />
Nouveau-Brunswick (APFNB)<br />
un inventaire qu’elles doivent<br />
maintenant couper. Elle ne sont<br />
pas en mesure de ralentir la production<br />
tant et aussi longtemps<br />
que le bois en inventaire n’aura<br />
pas été écoulé », a-t-il mentionné.<br />
Discussion avec les<br />
propriétaires de lots boisés<br />
L’APFNB travaille présentement<br />
avec les propriétaires de lots boisés<br />
privés afin de donner plus d’accès<br />
aux terres des scieries, mais aussi de<br />
permettre aux entreprises forestières<br />
d’acheter plus de bois provenant de<br />
ces propriétaires. En partenariat avec<br />
les offices de commercialisation de la<br />
province, l’APFNB espère qu’un nouveau<br />
système de contrat et de remboursement<br />
sera mis en place d’ici<br />
les prochaines semaines afin d’assurer<br />
plus de transparence et d’équité.<br />
« Nous espérons que ce système<br />
sera en marche bientôt », a conclu<br />
M. Arseneault.<br />
Permis de chasse au<br />
chevreuil sans bois<br />
Les résultats du tirage des permis de chasse au chevreuil sans bois sont maintenant<br />
disponibles pour les résidents du Nouveau-Brunswick, a annoncé le<br />
ministre des Ressources naturelles, Wally Stiles.<br />
« Je désire féliciter les 4876 chasseurs du Nouveau-Brunswick dont les noms<br />
ont été sélectionnés au cours d’un tirage au sort informatisé des vignettes de<br />
validation de chevreuils sans bois, a affirmé M. Stiles. Les gagnants seront avisés<br />
par la poste et recevront leurs vignettes d’ici la fin du mois de septembre. »<br />
Le quota de permis de chasse au chevreuil sans bois est fondé sur des données<br />
scientifiques recueillies par le ministère des Ressources naturelles. Sur<br />
les 12 052 résidents du Nouveau-Brunswick qui ont soumis des demandes<br />
de permis, 40,4 % ont été retenus.
Pêche au homard dans le sud de la province<br />
Un premier bilan<br />
La pêche au homard dans le sud<br />
de la province est amorcée depuis<br />
plusieurs semaines. Au moment de<br />
rédiger ce reportage, les homar -<br />
diers avaient effectué environ cinq<br />
sorties. Un premier bilan provisoire<br />
confirme que les prises ont été<br />
bonnes dans plusieurs régions mais<br />
ce n’est pas le cas pour les autres.<br />
Le prix à la livre oscillait en début<br />
de saison aux alentours de 2,75 $<br />
(petit) et 3,50 $ (gros).<br />
En entrevue, le représentant de<br />
l’Union des pêcheurs des Maritimes<br />
(UPM), Michel Richard, croit que la<br />
saison de pêche 2010 pourrait<br />
ressembler à celle de l’an dernier.<br />
« Dans l’extrémité sud de la<br />
zone 25, soit aux quais du <strong>Cap</strong><br />
Tourmentin et de Murray Corner,<br />
les débarquements étaient très bas<br />
les premières journées; ça jouait<br />
entre 200 à 300 livres par bateau.<br />
Dans la portion du milieu de la<br />
zone, les premières récoltes ont<br />
été fort encourageantes. On a eu<br />
des captures allant de 1000 à<br />
1200 livres (Grande-Digue à <strong>Cap</strong>-<br />
Lumière). Puis, dans les régions de<br />
Richibouctou, Pointe-Sapin et<br />
Saint-Louis-de-Kent, les débarquements<br />
ont varié d’un pêcheur à<br />
l’autre.<br />
« Si la tendance se<br />
maintient pendant<br />
un certain nombre<br />
de semaines,<br />
les pêcheurs<br />
peuvent espérer<br />
une bonne saison<br />
au niveau des<br />
débarquements.<br />
Les prix… c’est toujours<br />
problématique<br />
Par rapport aux prix, c’est une<br />
tout autre histoire. Le porteparole<br />
de l’UPM avance : « Encore<br />
une fois – comme nous le dé non -<br />
çons depuis les deux dernières<br />
années – il y a une impas se au<br />
niveau de la communication. Nous<br />
tentons de savoir quel sera le<br />
prix réel remis à nos pêcheurs. »<br />
« Nous entendons parler que ça<br />
pourrait être 25 cents de mieux<br />
que 2009. Il y a certains pê -<br />
cheurs dans la portion nord de la<br />
zone qui reçoivent 3 $ (petit<br />
homard) et 3,50 $ (gros homard).<br />
D’un autre côté, il y a certains<br />
ache teurs dans la portion médiane<br />
de la zone 25, qui souhai -<br />
terait verser 2,75 $ et 3,25 $<br />
respectivement. »<br />
Rationalisation : les<br />
négociations se poursuivent<br />
À noter que la pêche au<br />
homard dans la zone 25 se termine<br />
le 10 octobre prochain.<br />
L’UPM continue de travailler sur<br />
un plan de rationalisation de la<br />
flotte. Des négociations sont en<br />
cours avec le gouvernement fédé -<br />
ral et provincial. L’UPM espère<br />
que le programme puisse aller de<br />
l’avant d’ici janvier 2011, mais<br />
rien n’est certain.<br />
« Il y a beaucoup de conditions<br />
rattachées à ce programme de<br />
Michel Richard, représentant de<br />
l’Union des pêcheurs des<br />
Maritimes (UPM)<br />
rationalisation, des conditions<br />
que doivent accepter les deux<br />
paliers gouvernementaux pour la<br />
mise en place de ce programme.<br />
Il y a encore beaucoup de réticence<br />
», a précisé Michel Richard.<br />
Les pêcheurs côtiers constituent l’épine dorsale éconnomique de beaucoup de communautés<br />
côtières de l’est du Nouveau-Brunwsick. En plus d’appuyer les trois milles personnes qui<br />
participent à la capture, la pêche côtière alimente les usines de transformation du<br />
Nouveau-Brunswick en homard, hareng, maquereau, crabe commun, crabe des neiges,<br />
pétoncles et plusieurs autres espèces procurant ainsi du travail à plusieurs milliers de<br />
travailleurs du secteur de la transformation.<br />
L’Union des Pêcheurs des Maritimes souhaite une bonne saison de pêche à tous les<br />
travailleurs du secteur de la pêche. Pour que chacun y trouve son profit, nous souhaitons que<br />
cette saison se déroule dans la paix, la sécurité, l’équité et le respect de l’environnement.<br />
Bonne pêche!<br />
532-2487<br />
157704a-1<br />
PÊCHES ET AQUACULTURE AOÛT 2010<br />
19
20<br />
pour assurer le développement de l’industrie<br />
aquacole au Nouveau-Brunswick<br />
« Puisque les stratégies sont<br />
l’industrie et d’aider les<br />
maintenant bien identifiées<br />
éleveurs existants à amé lio -<br />
dans le secteur aquacole,<br />
rer leur efficacité opéra-<br />
l’année à venir sera très<br />
importante pour l’industrie au<br />
tionnelle. »<br />
Nouveau-Brunswick puis que<br />
Une allocation<br />
nous devrons travailler ensem -<br />
de 850 000 $<br />
ble, de manière proactive, afin<br />
Par ailleurs, lors d’une réu-<br />
de poser les bases d’une croisnion<br />
avec l’Association des<br />
sance économi que et d’une<br />
éle veurs de saumon du<br />
réussite continues. »<br />
Nouveau-Brunswick, le re pré -<br />
C’est en ces termes que le mi -<br />
sentant du gouvernement<br />
nistre provincial de l’Agriculture<br />
Graham a annoncé l’alloca-<br />
et de l’Aquaculture, Ronald<br />
tion de 850 000 $ à deux pro-<br />
Ouellette, a dévoilé récemjets<br />
relatifs à la gestion de la<br />
ment le contenu de straté -<br />
santé du poisson. Ces initiati -<br />
gies pluriannuelles visant le<br />
ves permettront de cibler les<br />
déve lop pement durable de<br />
efforts d’amélioration de la<br />
l’indus trie de l’aquaculture au<br />
technologie et l’élaboration<br />
Nouveau-Brunswick<br />
d’outils d’information pour<br />
Cette démarche très impor-<br />
ainsi appuyer les politiques<br />
tante découle du Sommet de<br />
gouvernementales et la ges-<br />
l’aquaculture du Nouveau-<br />
tion des fermes d’élevage.<br />
Brunswick, tenu en avril<br />
La directrice exécutive de<br />
2009, dont l’objectif était de Cette photo a été prise lors d’une rencontre avec l’Association des conchyli - l’association, Pamela Parker,<br />
définir des mesures prioritai -<br />
res pour appuyer le déve lop -<br />
pement et la croissance du<br />
secteur aquacole dans la<br />
province.<br />
culteurs professionnels du Nouveau-Brunswick. Le ministre en a profité pour<br />
lui présenter la stratégie. Par ordre habituel : Maurice Daigle, de la Maison<br />
Beausoleil; Armand King, de King Aquaculture / Village Bay Sea Products;<br />
Robert Rioux, directeur exécutif au ministère de l’Agriculture et de<br />
l’Aquaculture; le ministre Ronald Ouellette; et Émile Basque, vice-président<br />
de l’association.<br />
a déclaré que cette aide fi nan -<br />
cière illustre l’engagement<br />
du gouvernement à collabo -<br />
rer avec l’industrie afin de<br />
fa vo riser la réalisation d’amé -<br />
liorations en matière de ges-<br />
Une solide concertation<br />
Le ministre Ouellette a pri -<br />
tion de la santé du poisson.<br />
vi légié la voie de la concertation avec l’industrie déterminantes pour divers secteurs de l’indus- Les conchyliculteurs<br />
avant de jeter les bases de la Stratégie de déve - trie.<br />
ne sont pas en reste<br />
loppement de la pisciculture au Nouveau- Par exemple, afin d’encourager le développe- Il n’était surtout pas question d’oublier, à l’in-<br />
Brunswick et la Stratégie de développement de ment et la modernisation de l’aquaculture en térieur de ces stratégies, les conchyliculteurs qui<br />
la conchyliculture.<br />
eau douce, une aide financière pouvant aller jouent un rôle essentiel au sein de l’industrie. Lors<br />
« En effet, précise le ministre, ces deux straté- jusqu’à 50 000 $ pourra être accordée aux ex - d’une réunion à Richibucto, le ministre Ouellette<br />
gies sont le résultat de la participation et de la ploi tations terrestres existantes et nouvelles. On a rencontré les dirigeants de l’Association des<br />
consultation intensives des intervenants. Ces sait que le programme d’évaluation des sites conchyliculteurs professionnels du Nouveaudocuments<br />
décrivent les défis et les possibili tés d’élevage de poissons en eau douce et l’élabora- Brunswick. Il a profité de l’occasion pour annon-<br />
qui se présentent à ces deux secteurs de l’intion de plans d’affaires permettent aux entreprecer une aide de 60 000 $ destinée à un projet<br />
dustrie. Ils définissent un certain nombre de neurs qui sollicitent des services professionnels pilote visant la mise en œuvre de protocoles d’ex-<br />
mesures stratégiques destinées au gouverne- de réaliser une évaluation initiale de leurs sites ploitation normalisés afin de réduire les risques<br />
ment et à l’industrie dans le but de renforcer d’élevage, et de mettre au point des plans d’af- dans l’industrie ostréicole.<br />
la compétitivité et la viabilité de l’aquaculture faires et d’améliorations technologiques.<br />
« La mise au point d’outils de gestion des risques<br />
au Nouveau-Brunswick. »<br />
Une mesure qui a beaucoup plu au président commerciaux pour l’industrie est prioritaire pour<br />
du « New Brunswick Trout Farmers Association », l’Association des conchyliculteurs professionnels du<br />
Financement disponible<br />
Don Wolverton « Je suis ravi de la décision du Nouveau-Brunswick, a expliqué le vice-président,<br />
Autre bonne nouvelle : pour appuyer ces gouvernement de rendre ces fonds disponibles à Émile Basque. Il s’agit d’un investissement stra té -<br />
mesures, le ministre a annoncé le financement l’industrie de l’aquaculture en eau douce. Cela gique pour l’industrie qui vise à améliorer l’accès<br />
d’initiatives spécifiques considérées comme permettra d’attirer de nouveaux arrivants dans des ostréiculteurs participants aux assurances. »<br />
Pour tout savoir sur la Stratégie de développement de la pisciculture au Nouveau-Brunswick et la<br />
Stratégie de développement de la conchyliculture, nous vous invitions à vous rendre sur le site<br />
Web du ministère de l’Agriculture et de l’Aquaculture au www. gnb.ca/aquaculture<br />
PÊCHES ET AQUACULTURE AOÛT 2010 Dévoilement de deux stratégies importantes
Crêpe acadienne au poisson<br />
500 g (1 livre) filets de<br />
poisson frais ou congelés<br />
3 oeufs battus<br />
500 ml (2 t.) pommes de<br />
terre crues, finement râpées<br />
30 ml (1/8 t.) farine<br />
30 ml (1/8 t.) oignon râpé<br />
15 ml (1 c. à soupe) persil<br />
haché<br />
7,5 ml (1⁄2 c. à soupe) sel<br />
Pincée de muscade<br />
Pincée de poivre<br />
Sauce aux pommes<br />
Étapes<br />
• Décongeler les filets s’il y a lieu.<br />
• Les couper très finement.<br />
• Combiner tous les ingrédients, excepté la sauce aux<br />
pommes.<br />
• Mêler complètement.<br />
• Chauffer l’huile à cuisson jusqu’à ce qu’elle soit très chaude<br />
mais non fumante.<br />
• Verser 80 ml du mélange et abaisser avec une spatule.<br />
• Frire 3 à 4 minutes ou jusqu’à ce que ce soit doré.<br />
• Tourner délicatement et frire 3 à 4 minutes de plus.<br />
• Déposer sur papier absorbant.<br />
• Garder chaud.<br />
• Servir avec la sauce aux pommes.<br />
(donne 6 portions)<br />
Source : Ministère du Tourisme du N.-B.<br />
Morue salée à la<br />
méthode des anciens<br />
<strong>Acadie</strong>ns<br />
Comment dessaler la<br />
morue et la faire cuire :<br />
• Faire tremper la morue<br />
dans l’eau froide toute<br />
la nuit; le matin, jeter<br />
l’eau et rincer.<br />
• Dans un chaudron,<br />
couvrir la morue d’eau<br />
froide et chauffer au<br />
point d’ébullition, puis<br />
jeter l’eau.<br />
• Goûter; si la morue est<br />
encore trop salée,<br />
répéter l’opération.<br />
• Lorsque la morue est à<br />
votre goût, placer au<br />
fond d’un chaudron des<br />
patates non pelées et<br />
déposer par-dessus la<br />
morue dessalée.<br />
• Couvrir d’eau et faire<br />
bouillir.<br />
• Lorsque les patates<br />
sont prêtes, vider l’eau<br />
et servir.<br />
• On peut aussi faire fondre<br />
des grillades de<br />
lard pour manger avec<br />
ce plat.<br />
L'ASSOCIATION<br />
COOPÉRATIVE<br />
DES PÊCHEURS<br />
DE L'ÎLE LTÉE<br />
Lamèque, N.-B.<br />
Président : Hector Chiasson<br />
Directeur général : Paul Orel Chiasson<br />
Salade de fruits de mer de Fundy<br />
Dans une petite poêle,<br />
faire chauffer jusqu’à<br />
consistance mousseuse :<br />
45 ml (3 c. à soupe) beurre<br />
Incorporer en brassant :<br />
30 ml (2 c. à soupe) jus de<br />
citron<br />
1 gousse d’ail hachée finement<br />
5 ml (1 c. à thé) flocons de<br />
dulse<br />
250 ml (1 t.) croûtons<br />
Cuire jusqu’à ce que les<br />
croûtons soient dorés et<br />
aient absorbé tout le beurre.<br />
Dans un grand bol, déchiqueter :<br />
1 grosse laitue pommée<br />
Disposer sur la laitue :<br />
1 boîte de 130 g (4 1⁄4 oz) crevettes égouttées<br />
1 boîte de 284 ml (10 oz) chair de homard surgelée<br />
1 boîte de 75 g (2 3⁄4 oz) chair de crabe<br />
Saupoudrer :<br />
125 g (4 oz) fromage bleu, émietté<br />
• Ajouter les croûtons.<br />
• Couvrir et réfrigérer.<br />
• Juste avant de servir, ajouter la sauce voulue et<br />
mélanger.<br />
LA LA DIRECTION ET ET LE LE PERSONNEL PERSONNEL SOUHAITENT<br />
SOUHAITENT<br />
BONNE CHANCE AUX AUX PÊCHEURS<br />
PPÊCHEURS<br />
ÊCHEURS<br />
ET ET EMPLOYÉ-E-S EMPLOYÉ-E-S D’USINES.<br />
D’USINES.<br />
157684g-1<br />
PÊCHES ET AQUACULTURE AOÛT 2010<br />
21
22<br />
un soutien financier<br />
La pêche à la crevette dans le<br />
golfe Saint-Laurent a été bien<br />
moyenne cette année pour les<br />
crevettiers néo-brunswickois. Il<br />
est vrai que le taux de capture a<br />
été satisfaisant et le prix moyen a<br />
légèrement augmenté par rapport<br />
à l’an dernier, mais il en<br />
aurait fallu davantage.<br />
Le représentant des crevettiers<br />
du Nouveau-Brunswick, membre<br />
de l’Association des crevettiers<br />
acadiens du Golfe (ACAG), Michel<br />
Légère, affirme qu’il faudrait que<br />
le prix à la livre remis aux pê -<br />
cheurs soit plus élevé.<br />
« Le prix moyen<br />
versé en 2010<br />
était au-delà<br />
de 40 cents<br />
la livre. C’est<br />
nettement<br />
insuffisant. »<br />
Bien des dossiers sont encore actifs<br />
au sein de l’ACAG et n’ont toujours<br />
pas reçu toute l’attention voulue du<br />
gouvernement fédéral. « Que cela ne<br />
tienne, de dire M. Légère, les pêcheurs<br />
continueront à marteler leur message.<br />
Ils sont mécontents<br />
Les crevettiers traditionnels du<br />
groupe B du Québec et du Nouveau-<br />
Brunswick avaient boycotté la rencontre<br />
du Comité consultatif de la<br />
crevette du Golfe à Québec, tenue en<br />
février dernier. Ils protestaient contre<br />
ce qu’ils ont appelé de « l’inaction et<br />
de l’ignorance » de la part du minis -<br />
tère des Pêches et Océans quant à la<br />
situation financière qu’ils vivent<br />
depuis plusieurs années.<br />
Depuis ce temps, les crevettiers<br />
demandent un soutien financier sous<br />
la forme d’élimination des coûts de<br />
permis (la moyenne est de 30 000 $<br />
par pêcheur); une remise des allocations<br />
qui avaient été prises à leur insu<br />
et accordées aux provinces de l’Îledu-Prince-Édouard<br />
et de la Nouvelle-<br />
Écosse; une aide financière afin de<br />
permettre une restructuration au sein<br />
de la flottille; et de stopper le<br />
« saupoudrage de contingents ».<br />
Aucune de ces demandes n’ont été<br />
exaucées jusqu’à présent. D’après<br />
Michel Légère, le MPO s’est contenté<br />
de dire qu’il y aurait une révision l’an<br />
prochain.<br />
« Le ministère<br />
nous a dit la même<br />
chose en 2009<br />
puis en 2010.<br />
Il revient avec le<br />
même discours<br />
cette année en<br />
nous promettant<br />
une révision pour<br />
2011. On verra<br />
bien ce qui va se<br />
produire », a-t-il<br />
indiqué.<br />
Concernant les contingents al -<br />
loués à l’Île-du-Prince-Édouard et à<br />
la Nouvelle-Écosse, ils sont devenus<br />
permanents cette année, une décision<br />
qui n’a pas plu aux crevettiers<br />
traditionnels.<br />
Pêche côtière au hareng... c’est parti!<br />
Le premier débarquement a eu<br />
lieu le 9 août dernier. À ce<br />
moment, 139 bateaux ont pris la<br />
mer et sont revenus avec un total<br />
de 1100 tonnes de poisson, soit<br />
une moyenne de 75 barils par<br />
embarcation.<br />
Le lendemain, environ 900 ton -<br />
nes ont été capturées. Sur trois<br />
jours consécutifs de pêche, un<br />
peu plus de 3700 tonnes de<br />
hareng ont été sorties de l’eau,<br />
soit un total de 7,2 % du taux de<br />
capture (TAC) accordé par le mi -<br />
nistère des Pêches et Océans.<br />
Les prises en début de saison<br />
sont comparables à celles de l’an<br />
dernier. Cependant, la principale<br />
composante de ce poisson – la<br />
rave (rogue) – qui fait travailler<br />
plusieurs personnes dans les<br />
usines de la Péninsule acadienne,<br />
était de moins bonne qualité.<br />
Le représentant de l’Union des<br />
pêcheurs des Maritimes (UPM) et<br />
responsable du dossier au niveau<br />
des pêcheurs côtiers, Emmanuel<br />
Moyen, a expliqué que le hareng<br />
capturé par les pêcheurs côtiers<br />
va en partie se faire transformer<br />
dans les usines du Nouveau-<br />
Brunswick.<br />
« Beaucoup d’usines transforment<br />
le poisson pour ses oeufs<br />
(rave). D’autres usines s’en sortent<br />
mieux et vont traiter le poisson<br />
pour l’huile. Elles font également<br />
du hareng mariné et de la farine<br />
de poisson. »<br />
« Les usines qui transforment le<br />
hareng pour la rave en ont arraché<br />
un peu lors de la première semai -<br />
ne de la saison puisque la qualité<br />
se situait à environ 3 %, ce qui<br />
n’était pas l’idéal. Voilà pourquoi<br />
plusieurs pêcheurs ont décidé de<br />
rester à quai certains jours, ce qui<br />
pourrait expliquer le manque de<br />
travail dans certaines usines », de<br />
dire M. Moyen.<br />
Les prix payés aux pêcheurs<br />
côtiers variaient de 35 $ à 40 $ le<br />
baril. C’est un prix un peu plus<br />
élevé que l’an dernier, où la<br />
moyenne se situait à environ de<br />
32 $ le contenant. Chez les<br />
pêcheurs côtiers, la pêche au<br />
hareng vient en seconde position<br />
en importance après la pêche au<br />
homard.<br />
PÊCHES ET AQUACULTURE AOÛT 2010 Les crevettiers attendent toujours
157617g-1
Comerco Comerco Courtage Courtage Plus Plus Inc.<br />
Inc.<br />
ASSURANCE COQUE COQUE ET MACHINERIE MACHINERIE (HULL & & MACHINERY)<br />
MACHINERY)<br />
L'assurance, c'est du chinois! Plus je lis ma police, moins je comprends.<br />
Je Je paie paie des des primes primes et et je je ne ne sais sais même même pas pas pourquoi pourquoi je suis assuré!<br />
Combien Combien de fois avons-nous entendu ces expressions? Nous allons tenter de clarifier la situation.<br />
Êtes-vous responsable?<br />
De toutes les assurances, celle de la responsabilité civile est sûrement la plus importante !!! La loi nous impose la responsabilité pour les dommages ou<br />
blessures causés à un tiers par votre bateau et ses activités.<br />
La section Protection et Indemnité de la police d'assurance maritime couvre cette responsabilité, à titre de propriétaire du navire assuré, jusqu'à la limite<br />
indiquée au contrat.<br />
Vous serez donc couvert pour les évènements suivants :<br />
Décès, blessures ou maladie de toute personne (sauf les membres d’équipage);<br />
Pertes, dommages ou frais liés à tout objet ou tout bien fixe ou mobile;<br />
Le coût ou les frais liés à l'enlèvement de l'épave du navire, si exigé par les autorités;<br />
Les frais et dépenses liés à l'investigation ou la défense de toute réclamation couverte par la police.<br />
4020, boulevard boulevard Le Corbusier,<br />
Bureau Bureau 201, Laval, Laval, Québec Québec H7L H7L 5R2<br />
5R2<br />
Je suis responsable, donc c’est couvert?<br />
L'ÉQUIPE COMERCO<br />
COMERCO<br />
Gage Gage d'expérience et de tranquillité<br />
L'assureur maritime maritime no nno<br />
1<br />
Pas nécessairement! Il y a des exclusions dans toutes les polices d'assurance et la<br />
section Protection et Indemnité n'y échappe pas. Nous vous identifions les<br />
principales exclusions :<br />
Exclusion du risque de pollution (sauf si ajouté par un avenant couvrant<br />
Soudain et Accidentelle)<br />
Exclusion du risque nucléaire<br />
Exclusion pour consommation de drogue et d'alcool<br />
Exclusion relative à la perte de la cargaison<br />
Exclusion relative à toute réclamation touchant la Loi sur la santé et sécurité<br />
au travail<br />
Petit rappel<br />
Tél. : : (450) (450) 963-6855<br />
963-6855<br />
Téléc. : (450) 682-7082<br />
Nous vous soulignons que votre contrat d'assurance est assujetti à certaines<br />
conditions telles que :<br />
Le territoire de navigation et autorisation (CSI)<br />
L'usage du navire tel que décrit à votre contrat (Permis de pêche)<br />
Changement de capitaine (aviser votre assureur ou nommer un remplaçant<br />
occasionnel)<br />
Date de mise à l’eau et sortie :<br />
1. La date de mise à l’eau correspond-t-elle avec le début de la pêche?<br />
(permis de pêche)<br />
2. Si votre police d’assurance indique une date de mise à l’eau et de sortie<br />
de l’eau, cela vous amène à vous poser une question : Est-ce que votre<br />
bateau est assuré lorsque celui-ci demeure dans les glaces l’hiver?<br />
Peu importe le type de pêche commerciale que que vous vous pratiquez,<br />
pratiquez,<br />
nous pouvons répondre à à vos vos besoins.<br />
besoins.<br />
Serge Poirier Michelle Jalbert Denis Servant<br />
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