Livre 50 ans de Canon en Europe 1937 2007 - Canon France

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Canon Europe fête ses 50 ans en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique
*Parlons Image

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Canon Europe fête ses 50 ans en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique
© Canon Europe Ltd. Tous droits réservés. Cette publication ne pourra en aucun cas être
reproduite ni transmise sous quelque forme que ce soit, en partie ou dans son intégralité,
sans autorisation écrite préalable de Canon Europe Ltd. Tous les noms de produits et marques
mentionnés sont des marques commerciales de leurs détenteurs respectifs. Ce livre a été
imprimé sur papier recyclé.
*Parlons Image

50 ans de mutations
Voilà 50 ans que Canon s’est établie en Europe ; d’une petite société japonaise
d’import/export, Canon est désormais un acteur de tout premier plan sur le
marché européen, un marché en rapide évolution.
Un solide leadership - particulièrement au cours de la précédente décennie -
a contribué à propulser Canon Europe vers son objectif : devenir une entreprise
globale d’excellence. Aujourd’hui, le réseau de fabrication et de distribution
Canon continue de renforcer l’exceptionnelle réputation que la marque
a su établir.
Cette mutation est fondée sur une vision puissante et une détermination sans
faille. Aujourd’hui, un langage commun, qui traverse les frontières et inspire
des millions de consommateurs, soutient ses résultats. De quoi s’agit-il ?
De son image de marque.
Fêtons ce demi-siècle de présence de Canon en Europe en explorant
l’historique de la société et les progrès qu’elle y a réalisés.

04 4 Contents
Sommaire 05
01
L’histoire de Canon
Page 12
11
Un marché
européen unifié
Page 42
21
Un leader de
l’industrie reconnu
au Japon
Page 64
31
La présentation
en Europe
Page 96
41
PowerShot
Page 134
02
Les trois attitudes
fondamentales
Page 16
12
Passage des
consommateurs de
l’analogue au numérique
Page 44
22
Une nouvelle vision
pour Canon Europe
Page 68
32
Relations clients
Page 104
42
IXUS, EOS et PIXMA
Page 136
03
Cinquante ans de
ventes et de marketing
en Europe
Page 18
13
EOS
Page 46
23
Valeur et volume :
deux modèles,
une stratégie
Page 74
33
Relations avec
les distributeurs
Page 106
43
Les objectifs EF
à focalisation
automatique
Page139
04
Évolution vers
la fabrication
Page 22
14
L’image en
mouvement
Page 47
24
Une nouvelle
organisation
européenne
Page 76
34
Photographes
professionnels
Page 108
44
Les caméscopes de
la série XL
Page 140
05
La Fondation
Canon
Page 25
15
Solutions d’entreprise :
de l’analogue au
numérique
Page 48
25
L’euro
Page 82
35
Partenariats
Page 116
45
Réductions des
émissions CO 2
Page 142
06 07
« Appareils photo dans Produits industriels
la main droite, machines Page 30
professionelles dans la
gauche » Page 26
16
Canon en couleur
Page 50
26
La réunification
allemande
Page 84
36
Parrainages
Page 118
46
Canon et la protection
de l’environnement
Page 144
17
Les semi-conducteurs
Page 56
27
Une voix unique
en Europe
Page 86
37
Cinq moteurs
d’imagerie
Page 128
47
Une réussite
européenne
Page 146
08
Kyosei
Page 34
18
Objectifs BCTV
Page 58
28
Au premier plan de la
révolution Internet
Page 87
09
En route vers le succès
sur les marchés
mondiaux
Page 35
19
Technologie médicale
et appareils photo de
radiographie numérique
Page 60
29
Les marchés
émergents
Page 88
38 39
La production cellulaire Des possibilités sans
Page 130
fin : imagePROGRAF
Page 131
48
Parlons Image
Page 148
49
Canon Europe en
quelques chiffres
Page 156
10
Se recentrer sur Canon
Page 38
20
La montée en puissance
de la marque Canon
Page 62
30
La montée en puissance
de la marque Canon
Page 94
40
imagePRESS et iR
Page 132

50 ans de présence de Canon en Europe
Initialement, Canon Europe dépendait très largement des orientations et du
soutien que lui fournissait Canon Japon. La philosophie, l’histoire et l’expertise
de la société allaient jouer un rôle fondamental quant au développement de
Canon Europe au cours de cette dernière période.

L’histoire
de Canon
Les années
30
1933
Fondation à Tokyo
de Precision
Optical
Instruments
Laboratory,
prédécesseur
de Canon.
1934
Construction du
prototype du
Kwanon, premier
appareil photo
japonais à
obturateur focal
35 mm.
1935
Lancement du
Hansa Canon, un
appareil photo à
obturateur focal
35 mm.
1937
L’entreprise
devient la Precision
Optical Industry,
Co. Ltd. et cette
année marque la
fondation officielle
de la société
Canon.
Les années
40
1940
Développement du
premier appareil
photo japonais
de radiographie
indirecte.
1942
Le Dr. Takeshi
Mitarai devient
Président de la
Precision Optical
Industry Co. Ltd.
1947
La société est
rebaptisée Canon
Camera Co., Inc.
1934
Construction du prototype du
Kwanon, premier appareil photo
japonais à obturateur focal 35 mm.
Les années
50
1952
Lancement du
Canon IVSb,
premier appareil
photo 35 mm au
monde avec flash
et obturateur à
synchronisation
vitesse/ lumière.
1957
Canon Europa
établie à Genève
pour l’intégralité
de la distribution
européenne.
1958
Lancement d’un
objectif zoom de
terrain pour la
télédiffusion.
1959
Lancement du
premier
caméscope au
monde avec
objectif zoom, le
Reflex Zoom 8.
1961
Le boom de l’« œil
électrique » commence avec
le lancement de Canonet.
Les années
60
1961
Le boom
de l’« œil
électrique »
commence avec
le lancement
de Canonet.
1963
Fondation de
Canon SA Genève.
1970
Lancement du NP1100,
premier copieur Canon à
papier ordinaire à employer la
technologie « new process ».
1964
Lancement de
la Canola 130,
première
calculatrice
au monde à
10 touches.
1967
Le Dr. Takeshi
Mitarai exprime
la vision
commerciale
de la société :
« appareils photo
dans la main
droite, machines
professionnelles
dans la gauche »
1968
Fondation de
Canon Amsterdam
N.V. (aujourd’hui
Canon Europa N.V.)
1969
La société est
rebaptisée
Canon Inc.
Les ventes
consolidées de
Canon Europe
dépassent
€1 million.
Les années
70
1970
Lancement du
NP1100, premier
copieur Canon à
papier ordinaire
à employer la
technologie « new
process ».
Annonce du
PPC-1, premier
dispositif
d’alignement de
masque produit
au Japon.
1979
Lancement du LBP-10, utilisant
un laser à semi-conducteurs.
1964
Lancement de la
Canola 130, première
calculatrice au monde
à 10 touches.
1971
Lancement du Canon
F-1, un appareil
photo Reflex SLR haut
de gamme, et des
objectifs FD
1972
Fondation de Canon
Giessen GmbH en
Allemagne de l’Ouest,
premier site de
production de Canon
en Europe.
Fondation de Canon
Calculator Italia S.p.A
(aujourd’hui Canon
Italia S.p.A.).
1973
Fondation de Canon
Copylux GmbH
(aujourd’hui Canon
Deutschland GmbH).
1975
Fondation de Canon
France S.A.S.
1976
Fondation de
Canon Business
Machines (U.K.) Ltd
(aujourd’hui Canon
U.K. Ltd.).
Canon lance le
premier ordinateur au
monde à être équipé
d’un micro-ordinateur
imbriqué, l’AE-1.
1982
1976
Canon lance le premier
ordinateur au monde à être
équipé d’un micro-ordinateur
imbriqué, l’AE-1.
1979
Lancement du
LBP-10, utilisant
un laser à semiconducteurs
Lancement de
l’AF35M, un
appareil photo AF
compact totalement
automatique.
Les ventes
consolidées de Canon
Europe dépassent
€10 millions.
Lancement de deux
copieurs personnels
dotés de cartouches
remplaçables, les
modèles PC-10 et
PC-20.
Les années
80
1980
Canon se lance
sur le marché des
télécopieurs, avec
FAX-601.
1982
Lancement de deux
copieurs personnel
dotés de cartouches
remplaçables, les
modèles PC-10
et PC-20.
1983
Fondation de l’usine
de production
française Canon
Bretagne S.A.S.
1985
Lancement de la
BJ-80, première
imprimante jet
d’encre au monde à
utiliser la technologie
Bubble Jet.
Les ventes
consolidées de Canon
Europe dépassent
€1 milliard.
1986
Lancement du RC-
701, le tout premier
système vidéo au
monde à caméra
vidéo fixe.
1985
Lancement de la BJ-80,
première imprimante jet
d’encre au monde à utiliser
la technologie Bubble Jet.
1987
Lancement de l’appareil
photo Reflex SLR EOS 650.
1987
Le 50 e anniversaire de
Canon est célébré à
travers le monde.
Lancement du CLC-1,
le tout premier copieur
numérique pleine
couleur de Canon
Lancement de
l’appareil photo
Reflex SLR autofocus
EOS 650.
Création de la
Fondation Canon.
1988
Canon lance son
premier « Global
Corporation Plan »,
qui présente la
philosophie Kyosei.
Fondation du
Canon Research
Centre Europe
Ltd. en Angleterre,
(aujourd’hui Canon
Technology Europe).
Ouverture du
nouveau siège
social européen à
Amstelveen, aux
Pays-Bas.
Les années
1990
Lancement
de la série
d’imprimantes
jet d’encre format
notebook BJ-10
1996
Lancement de l’IXUS,
appareil photo de poche
doté d’un zoom 2x et
bénéficiant du système
APS (« Advanced Photo
System »).
1999
M. Tsuruoka est
nommé Président de
Canon Europa N.V.
90 2000
1990
Fondation de Canon
Information Systems
R&D Europe Ltd.
(aujourd’hui, Canon
Research Centre
France S.A.S.).
Lancement de la
série d’imprimante
jet d’encre format
notebook BJ-10
1991
Fondation de Canon
Manufacturing
U.K. Ltd.
1992
Lancement du
GP55, un copieur
numérique
alliant excellente
qualité d’image et
compatibilité avec les
ordinateurs.
Lancement de la
première imprimante
jet d’encre pleine
couleur de Canon,
la BJC-800/820.
Canon lance le tout
premier appareil photo
à autofocus contrôlable
par l’œil, l’EOS 5.
1994
Ouverture à Vienne
de Canon East Europe
GmbH (aujourd’hui
Canon CEE GmbH),
avec des filiales à
travers toute l’Europe
de l’Est.
1995
M. Fujio Mitarai est
nommé Président de
Canon Inc.
1996
Lancement du plan
« Excellent Global
Corporation ».
Lancement de
l’IXUS, appareil
photo de poche
doté d’un zoom
2x et bénéficiant
du système APS
(« Advanced Photo
System »).
Lancement du
premier appareil
photo compact
numérique de Canon,
le PowerShot 600.
1997
Canon célèbre son
60e anniversaire et
atteint un chiffre de
production cumulatif
pour les appareils
photo de 100 millions
d’unités.
Fondation de Canon
North-East Oy en
Finlande pour
développer les
marchés dans les
états baltes et la CEI.
Canon se lance
sur le marché
des caméscopes
numériques avec
le MV1.
Les ventes
consolidées de Canon
Europe dépassent
€5 milliards.
1998
La qualité
professionnelle XL1
– lancement du
premier caméscope
Mini DV au monde
avec objectifs
interchangeables.
Lancement du
premier système
de radiographie
numérique de
Canon, le CXDI-11.
Fondation de Canon
Middle East B.V. dans
les Émirats Arabes
Unis (établissement
de Canon Middle East
FZ-LLC (CME)
en 2001).
1999
M. Tsuruoka est
nommé Président de
Canon Europa N.V.
Fondation
de Canon South
Africa Pty Ltd. (CAS).
Lancement du
premier produit de la
série ImageRUNNER,
l’imagerunner 6000.
1992
Canon lance le tout premier
appareil photo à autofocus
contrôlable par l’œil, l’EOS 5.
L’an
et au-delà
2000
Lancement du
DIGITAL IXUS, un
appareil photo
numérique léger et
ultra compact.
2001
Restructuration du
siège social européen,
avec les bureaux de
Canon Europe Ltd. à
Londres et les bureaux
de Canon Europa N.V.
aux Pays-Bas.
Exécution de la phase
II de l’« Excellent
Global Corporation
Plan ».
2002
M. Fujio Mitarai,
Président et PDG of
Canon Inc., est élu
parmi les des 25
premiers managers
au monde par le
magazine américain
BusinessWeek.
Formation de Canon
Consumer Imaging
pour couvrir les
produits d’imagerie
grand public dans
la région.
Lancement de
l’IMF numérique
couleur pour réseaux
iRC3200, pour
mettre de nouvelles
solutions couleur à
la disposition des
bureaux.
Lancement de
l’appareil photo
numérique Reflex SLR
professionnel EOS-1D,
équipé du capteur
d’imagerie CMOS
plein cadre 11,1
mégapixel 35 mm.
2003
Le CXDI-31, premier
système au monde
de radiographie
numérique portatif,
est employé pour la
reconstruction du
visage d’une momie
égyptienne supposée
être celle de la reine
Néfertiti.
Lancement de
l’objectif de
télédiffusion
DIGISUPER 100 xs,
combinant la portée
de zoom la plus
importante au monde
avec un stabilisateur
d’image optique.
Lancement de
l’EOS300D DIGITAL,
un appareil photo
numérique Reflex SLR
AF compact haute
résolution.
2004
Fondation de Canon
Ru LLC en Russie.
Le lancement de
l’imprimante jet
d’encre PIXMA
iP8500 aux lignes
repensées.
Lancement du
projecteur multimédia
XEED SX50, un
projecteur à écran
à cristaux liquides
incorporant le tout
nouveau système
optique AISYS.
Les ventes
consolidées de
Canon Europe
dépassent
€8 milliards.
2003
Le CXDI-31, premier système au monde
de radiographie numérique portatif,
est employé pour la reconstruction
du visage d’une momie égyptienne
supposée être celle de la reine Néfertiti.
2005
Lancement du
XL HI, le premier
caméscope haute
définition de Canon.
2006
Canon lance
la phase III de
l’« Excellent Global
Corporation Plan ».
2007
50 e anniversaire
de Canon Europe.
2005
Lancement du XL HI, le
premier caméscope haute
définition de Canon.

12 L’histoire de Canon
L’histoire de Canon
L’histoire de Canon débute à Tokyo en 1933. Buvant une bière
avec trois amis, un jeune docteur, Takeshi Mitarai, entame avec eux
une discussion sur la place du Japon dans le monde industrialisé.
Même si le pays possédait alors des industries de premier ordre
dans les domaines de la construction navale et des textiles, il lui
manquait une présence forte dans l’ingénierie de précision. Les
quatre amis étaient d’accord : il existait un créneau non exploité
pour la conception et la fabrication d’appareils photo de qualité.
Les quatre hommes, Takeshi Mitarai, Goro Yoshida, Saburo
Uchida et Takeo Maeda créèrent alors le Laboratoire d’Instruments
Optiques de Précision dont les locaux étaient situés au troisième
étage d’un bâtiment modeste.
Goro Yoshida était le seul à posséder une expérience
professionnelle en matière d’appareils photo. Le Dr. Takeshi
Mitarai – qui allait plus tard devenir le président de Canon – était
obstétricien. La jeune société avait pour projet de produire un
appareil photo de haute qualité capable de rivaliser avec les grands
fabricants de l’époque, tels que Leica en Allemagne. La différence
consistait en une nouvelle approche : produire des appareils photo
de qualité destinés à un plus vaste marché.
Après avoir étudié plusieurs appareils Leica pendant un an,
Yoshida mit au point le prototype du tout premier appareil photo
35 mm japonais équipé d’un obturateur focal. Il nomma ce
prototype « Kwanon », du nom de la déesse bouddhiste de la
miséricorde qui, d’après la légende, possédait mille bras. Le logo
créé pour l’appareil montrait une déesse à plusieurs bras dans
un anneau de feu, avec les mots : Camera Kwanon. Plus tard,
Kwanon devint Canon. La société déposa sa première marque
de produit sous le nom de Canon en juin 1935. En 1937, la
société elle-même fut réorganisée et prit le nom de Seiki Kogaku
(« Industrie Optique de Précision »). La production et les ventes
d’appareils montèrent en flèche, grâce aux modèles Hansa,
Newest, Popular et New Standard.
Le Kwanon fut le tout premier appareil photo japonais
de 35 mm équipé d’un obturateur focal (1934).
Les employés de Canon au travail à
l’usine de la société à Tokyo, 1938.
Takeshi Mitarai
1901 – 1984
Saburo Uchida
1899 – 1982
Goro Yoshida
1900 – 1993
Takeo Maeda
1909 – 1975
Les premiers bureaux de Precision Optical
Instruments Laboratory à Tokyo, 1933.
Le logo Kwanon.

14 The Canon story
Ci-dessus : le premier bureau de
Canon en Europe, créé à Genève
en 1957.
Adaptation aux changements
Les années de guerre furent difficiles pour la société. Saburo
Uchida, son vice-président, fut nommé à un poste civil à
l’extérieur de Tokyo en 1942. Le Dr. Mitarai, qui était alors toujours
obstétricien, devint président et commença à travailler à plein
temps pour l’entreprise.
Un nouvel appareil à rayons X fut développé, mais la
production d’appareils fut réduite et, à la fin de la guerre,
les usines durent fermer.
Un évènement inespéré allait relancer l’avenir de la société.
Les troupes américaines établies au Japon s’intéressèrent aux
appareils photo – certains militaires se rendirent même aux anciens
locaux de l’usine pour les acheter. Ce nouveau marché était très
encourageant. Le Dr. Matarai compris que les appareils avaient
un avenir : il rappela 56 anciens ouvriers et relança la société en
tant que fabricant d’appareils photo. En 1946, le Quartier Général
de l’Occupation américaine commanda 10 000 appareils – les
perspectives offertes par le marché américain étaient évidentes.
Le Dr. Matarai dirigea les opérations de redressement de la
société menées après-guerre . D’une part, il choisit d’encourager
l’innovation en employant des ingénieurs s’intéressant au
développement de produits de qualité basés sur une technologie
originale. D’autre part, il fonda une forte culture d’entreprise ayant à
cœur le bien-être de sa main d’œuvre, proposant une participation
aux bénéfices et attachant une très grande importance à l’équilibre
entre la vie et le travail.
Il renforça les offres de produits et améliora les ateliers. À
l’occasion de son dixième anniversaire, la société Seika Kogaku
devint Canon, de façon à ce que l’entreprise et ses appareils portent
le même nom. Puis en 1955, Canon ouvrit son premier bureau aux
États-Unis et en 1957 Canon Europa fut créé.
Expansion en Europe
En Europe, la société commença par s’établir à Genève, ville
synonyme de qualité d’ingénierie de précision. Un réseau fut
développé pour la distribution et la maintenance des produits
Canon, mais au fur et à mesure que la société continuait à
prospérer, il fut bientôt remplacé par les propres établissements
commerciaux de Canon.
En 1968, le siège européen fut installé à Amsterdam pour
satisfaire les besoins du marché en rapide expansion. Les activités
de Genève furent remplacées par une société financière.
Au cours des années qui suivirent, Canon créa des établissements
commerciaux en Suède, en Italie, en Allemagne, aux Pays-Bas,
en Espagne, en France, au Danemark, en Autriche et au
Royaume Uni. Des usines et des centres de recherche furent
plus tard mis en place.
Alors que Canon développait la commercialisation de ses
produits, les Européens devinrent de fidèles clients de la marque et
purent apprécier des produits révolutionnaires tels que le premier
appareil photo de qualité destiné au marché de masse, le Canonet,
la calculatrice électronique Canola, les copieurs pour bureaux et les
imprimantes à jet d’encre.
Le Canonet, le premier appareil
photo de qualité fabriqué par
Canon pour le marché de masse.
Canon en Europe aujourd’hui
Canon Europe Ltd.
Uxbridge, Royaume-Uni.
Les activités européennes de Canon sont au centre d’un marché
plus vaste. Ses produits sont ainsi commercialisés dans plus de
110 pays en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. En 2001,
Canon Europe fut restructuré pour s’aligner sur le programme
de transformation commerciale très réussi introduit au Japon
par le président de la société, Fujio Matarai. Un QG stratégique
européen fut créé à Stockley Park à Londres et un QG opérationnel
à Amstelveen à Amsterdam.
La route a été longue depuis le premier laboratoire, créé à
Tokyo avec la conviction que les appareils photo de haute qualité
n’étaient pas simplement destinés aux personnes à très hauts
revenus. Aujourd’hui, en tant que leader de marché en matière de
technologies de prises d’images numériques, ce qui n’était même
pas un rêve à l’époque, Canon réussit à mettre son excellence
technique à la portée à la fois des individus et des sociétés.
Canon Europa N.V.,
Amstelveen,
Pays-Bas.

16 Les trois attitudes fondamentales
Les trois attitudes fondamentales
La force de Canon provient en grande partie de ses
collaborateurs et de leur approche des missions qu’ils
entreprennent. Le premier Président de Canon, le Dr. Takeshi
Mitarai, a formulé une liste de directives concernant la façon de
travailler des employés de Canon, le San-Ji, qui se décompose
en trois attitudes fondamentales.
Fondées sur les idées de méritocratie, de bienveillance et de
bonne santé, les trois attitudes fondamentales recherchent le
bien-être des collaborateurs de Canon afin qu’ils puissent
contribuer de leur mieux à l’entreprise. Elles correspondent aux
attentes d’une approche historiquement humaniste de la gestion
du personnel, qui reflète une culture véritablement bienveillante
et humaine, et dont les racines remontent aux tout premiers jours
de l’après-guerre du Japon.
Le Dr. Mitarai comprit que pour que la main d’œuvre soit
productive et motivée, elle devait être heureuse et en bonne santé,
et dès 1946, il lança des initiatives visant à tirer le meilleur de ses
employés en leur offrant les meilleures conditions de travail. Par
exemple, Canon fut la première entreprise du Japon à introduire la
Ji-kaku (ou conscience de soi)
Le conscience de soi est le fondement du développement personnel.
Canon a besoin de se comprendre pour se perfectionner et il en va
de même pour ses collaborateurs. L’individu doit ainsi apprendre et
s’adapter afin de faire face à de nouvelles situations. À cette fin, il doit
également chercher à connaître les réactions des autres. Il doit aussi
apprendre des autres et être conscient de ses propres capacités afin
de contribuer à son propre développement et à celui de ses collègues.
semaine de cinq jours, et les employés étaient encouragés à quitter
rapidement leur lieu de travail pour profiter au maximum de leur
temps libre avec leurs familles. Cette pratiqueprit le nom de GHQ
(« Go Home Quickly », en français : « Rentre Vite Chez Toi »).
En 1950, une autre initiative, la « Théorie des Trois », fut
instaurée pour répartir les bénéfices de Canon entre les employés,
les actionnaires et la société. La part donnée aux employés était
basée sur les prévisions de profit et payée deux fois par an sous
la forme de primes. La « Théorie des Trois » de Canon resta
en vigueur pendant quatorze ans jusqu’à ce que l’entreprise
entre dans une nouvelle phase de croissance. De telles idées,
tout comme les tests de dépistage de la tuberculose et les
programmes d’aide à l’accession à la propriété, s’inscrivaient
tous dans la continuité d’un même dessein: contribuer à ce que
les collaborateurs de Canon restent au meilleur de leur forme. Ils
peuvent ainsi mieux travailler, avec plus d’assurance, en prenant
leurs propres initiatives, et ce, pour le plus grand bien de Canon et
des ses clients. C’est sur cette éthique que sont fondées les trois
attitudes fondamentales.
Ji-chi (maîtrise de soi)
La maîtrise de soi, c’est être responsable de sa vie quotidienne.
Ainsi, les collaborateurs de Canon doivent être organisés et
méthodiques, et continuellement chercher à se perfectionner
et à améliorer leur façon de travailler. Il en résulte une approche
plus mature des tâches quotidiennes : les individus se stimulent
pour atteindre et dépasser leurs propres objectifs, et devenir
plus performants.
En faisant cette démarche pour eux-mêmes, ils la font
également pour l’entreprise.
Ji-hatsu (motivation personnelle)
La motivation personnelle encourage les employés à être
fiers de leur travail et fiers de Canon. En se posant des défis,
en s’appropriant leurs fonctions et leurs responsabilités et en
s’investissant de manière proactive dans de nouveaux projets,
ils sont le moteur de l’essor et de l’évolution de l’organisation
Canon et de leur progression personnelle.
La motivation personnelle signifie sortir des zones de confort,
relever de nouveaux défis avec enthousiasme, tirer le meilleur parti
de ses compétences, de son expérience et de ses connaissances
pour améliorer ses propres capacités et celles de ses pairs.

18 50 ans de ventes et de marketing en Europe
Cinquante ans
de ventes et
de marketing
en Europe
Au Danemark, le distributeur de
Canon,Bruhn, était à l’origine une épicerie
fondée en 1920. L’entreprise devint plus
tard une organisation spécialisée dans les
produits de bureau et d’électronique qui
allait être rachetée par Canon Europe.
Le premier siège de Canon Europa à Schiphol-
Oost, Pays-Bas. À l’origine, la société occupait la
totalité du premier étage de ce bâtiment avant de
déménager en 1968.
L’expansion de Canon en Europe commença en 1957 lorsque
Canon Europe, seul distributeur européen, s’établit à Genève. Au
cours de la décennie suivante, un réseau de distributeurs nationaux
fut établi à travers l’Europe pour commercialiser, distribuer et
assurer la maintenance des produits Canon.
En 1968, le siège européen, Canon Amsterdam N.V., fut créé
pour mieux desservir un marché européen en pleine expansion.
Son activité se concentrait à l’origine sur les processus opérationnels.
Durant les années 1970, Canon commença à remplacer ses
distributeurs par ses propres sociétés de ventes, rapprochant ainsi
la société de sa clientèle. Ce fut une période de rapide expansion,
grâce à la création de bureaux de commercialisation en Suède,
en Italie, en Allemagne, aux Pays-Bas, en France, au Danemark,
en Autriche et au Royaume-Uni.
Certaines des ces activités furent créées via l’acquisition de
distributeurs locaux déjà établis et d’autres en partant de zéro. Au
Royaume-Uni, la commercialisation fut lancée par la création d’une
société nouvelle, Canon Copiers Ltd, qui commença ses opérations
commerciales en 1976 avant de prendre un an plus tard le nom de
Canon Business Machines (UK) Ltd. En France, une fusion aboutit à
la création du détaillant Daniel Paillot SA en 1973. Deux ans plus tard,
Canon racheta l’affaire, formant ainsi Canon France SA. Le marché
français ouvrit également ses portes à de nouvelles affaires pour
Canon à la Martinique, en Guadeloupe et en Guinée française.
Les évènements politiques contribuèrent également à façonner
l’entreprise. En 1990, la chute du mur de Berlin unifia l’Allemagne
et créa un formidable nouveau marché pour Canon. Le seul marché
des copieurs connut une croissance de 70 %. Canon Coplux et
Canon Rechner Deutschland GmbH réagirent à la réunification en
fusionnant et en formant une nouvelle société nommée Canon
Deutschland GmbH.
Souvent, la commercialisation au niveau national permit de
faire connaître des technologie innovantes aux consommateurs.
En Finlande, dans les années 60, un grand distributeur appelé Oy
Temo Ab ajouta les calculatrices électroniques révolutionnaires à sa
gamme existante de produits Canon. Cependant, la nouveauté a
son prix – la première calculatrice du monde, la Canola 130, coûtait
presque aussi cher qu’une Coccinelle Volkswagen.
Implantation en Europe :
mise en place des
établissements
commerciaux nationaux
1970
Suède
1972
Italie
1973
Allemagne
Pays-Bas
1975
France
Danemark
1976
Autriche
Royaume-Uni
Imaginez...
Au Royaume-Uni, les stratégies marketing inclurent
l’installation de produits Canon dans deux cars qui firent la
tournée du pays pour promouvoir la marque et créer
de nouvelles opportunités commerciales. L’imagination et
l’originalité marketing ne se limitaient cependant pas au
Royaume-Uni.
En Autriche, Canon GmbH lança durant les années
80 une campagne intitulée « Canon kann’s, bevor es die
anderen können » (soit, en anglais, « Canon can before the
others can »), plusieurs années avant la création du slogan
« You Can » de Canon qui remporta un succès phénoménal.

20 European Sales and Marketing 50 ans de ventes et de marketing en Europe 21
Synthèse et coordination
Les établissements commerciaux nationaux s’avérèrent
extrêmement efficaces pour établir la marque Canon et accroître sa
part de marché au cours des années 1970 et 1980.
Cependant, la duplication des ressources dans les fonctions
des ressources humaines, de l’informatique, des finances et de la
gestion des chaînes d’approvisionnement rendit nécessaire une
plus grande rationalisation qui généra des gains d’efficience.
Grâce à la restructuration paneuropéenne commencée en
1999, les sociétés locales de commercialisation peuvent désormais
compter sur le soutien de services centralisés.
Fondamentalement, cette restructuration permit à Canon de
se mettre au diapason de l’Europe au moment où l’introduction
de l’euro et la croissance du commerce européen présentaient de
nouvelles perspectives pour une approche mieux coordonnée. Elle
offrit également à la société une plus grande visibilité quant à sa
performance en Europe, permettant ainsi de gérer ses ressources
plus efficacement.
Ces organisations locales continuent de jouer un rôle
important dans l’adaptation de l’approche de Canon aux
particularités de chaque pays. Bien que les frontières aient été
abolies dans l’ensemble de l’Union européenne, la méthode de
travail d’un notaire en Espagne peut encore être très différente de
celle de son homologue en Suède.
La restructuration offrait de nouvelles opportunités pour
transformer l’entreprise en l’organisation performante que nous
connaissons aujourd’hui. Canon Europe représente maintenant
la plus importante source de revenus du Groupe Canon, en
contribuant environ à un tiers du chiffre d’affaires mondial de la
société.
En 1980 Canon présenta pour la première
fois son logo, affiché en plein coeur
de Piccadilly Circus – l’un des espaces
publicitaires les plus recherchés de Londres.

22 Évolution vers la fabrication Évolution vers la fabrication 23
La fabrication commence en Europe
La décision de Canon de commencer à fabriquer ses produits en
Europe a marqué un jalon dans les relations de l’organisation avec
cette région.
Historiquement, les produits de Canon ont été fabriqués au
Japon, puis expédiés en Europe, ce qui prenait du temps et impliquait
des taxes douanières.
L’ouverture en 1972 de Canon Giessen GmbH en Allemagne
marque la reconnaissance par Canon de la véritable valeur du
marché européen. Afin de servir cette région efficacement, Canon comprit
que les produits devaient être fabriqués localement.
La fabrication au niveau local a permis à Canon de répondre
avec une plus grande souplesse à l’évolution de la demande tout en
réduisant les quantités de stock qu’elle devait conserver pour gérer les
fluctuations de la demande. Il est également devenu possible d’avoir
un retour rapide sur les problèmes rencontrés sur le marché et sur les
exigences des clients.
En reprenant une ancienne entreprise allemande de
développement de copieurs à Giessen, Canon a tout de suite pu
profiter de capacités techniques, ce qui lui a permis de réaliser un
transfert technologique relativement harmonieux. L’État de Hesse
(le lieu d’origine des appareils photo Leica), où Canon Giessen est
implanté, est bien connu pour sa technologie optique sophistiquée.
L’emplacement de Giessen, presque exactement au centre de
l’Europe, est aussi un avantage pour la livraison des produits et
l’approvisionnement rapide de pièces détachées.
Avec l’ouverture de Canon Bretagne S.A.S (France) en 1983, on a pu
constater que cette stratégie portait ses fruits et que l’organisation était
pleinement engagée vers la croissance.
Le lancement de la fabrication sur le continent européen a permis
à Canon Europe de devenir un élément beaucoup plus important de
l’organisation, capable d’opérer de façon indépendante et, dans une
certaine mesure, en autonomie.

24 Évolution vers la fabrication La Fondation Canon 25
Fabrication en Allemagne
Les activités de Canon à Giessen comprennent désormais la
production de copieurs, le remplissage de cartouches de toner
et la remise à neuf des moteurs à pas. Depuis 1999, Canon
Giessen a également démontré son engagement en matière
d’environnement en réusinant et en remettant à neuf des
copieurs usagés qui bénéficient ainsi d’une « deuxième vie ».
La French connection
Canon Bretagne a été créé en 1983 pour fabriquer des copieurs
compacts, avant d’étendre ses activités à la production de
matériel de bureau tels que machines à écrire, télécopieurs,
cartouches et imprimantes laser.
Avec l’évolution de l’entreprise dans les années 1990, le rôle
de Canon Bretagne a commencé à changer. La fabrication et la
production de cartouches s’est progressivement déplacée vers
l’Asie et Canon Bretagne s’est orienté vers l’après-vente :
réparations,service d’urgence d’assistance téléphonique pour les
clients,e-maintenance et impression à la demande.
Les fondations
d’une compréhension
mutuelle
Canon a créé la Fondation Canon en Europe en 1987 pour
promouvoir les relations culturelles et scientifiques entre
l’Europe et le Japon, et aider les individus à vivre et à travailler
ensemble de manière harmonieuse. La fondation, dont le
siège européen se trouve à Amsterdam, compte des membres
éminents dans son conseil d’administration et son comité.
Son Président honoraire est Andreas van Agt, ancien Premier
ministre hollandais.
Son fonds d’assistance permet aux chercheurs européens
d’aller étudier au Japon, et réciproquement. Chaque année,
15 jeunes diplômés sont sélectionnés pour poursuivre leurs
recherches scientifiques dans une université étrangère de leur
choix, pour une période de 3 à 12 mois.
Aucune restriction n’est imposée en matière de disciplines
académiques. Les chercheurs actifs dans le domaine des arts et
des sciences peuvent bénéficier à titre égal d’une bourse de la
Fondation. Une riche diversité de disciplines est représentée, de
l’agriculture aux études économiques, en passant par la médecine,
la philosophie, la littérature ou encore les mathématiques. L’un
de nos étudiants s’est intéressé au rôle écologique des éléphants
d’Asie et à leur importance pour la préservation des forêts
tropicales. Un autre s’est penché sur les droits de l’homme et la
protection des réfugiés, un troisième a exploré les communautés
La Fondation Canon en Europe
1987
30 e anniversaire de Canon
en Europe : création de la
Fondation Canon en Europe
1989
Début de l’attribution des
bourses (« fellowships »)
de la Fondation
japonaises en Europe au XIXe siècle. Des boursiers Canon issus
de toute l’Europe ont étudié à Tokyo, Kyoto, Osaka et dans d’autres
villes japonaises. Des chercheurs japonais sont venus travailler à
Oxford et Cambridge, Londres et Leiden, Stockholm, Berlin, Turin.
Et la liste grandit chaque année...
En donnant à ces chercheurs la possibilité de vivre et d’étudier
dans un nouvel environnement, Canon facilite une compréhension
mutuelle entre les différentes cultures.
Ils deviennent ainsi des ambassadeurs officieux et contribuent
à construire et à entretenir un réseau mondial d’individus qui se
consacrent à renforcer les relations entre le Japon et l’Europe.
Les autres activités de la Fondation Canon en Europe incluent
l’attribution du « Prix de la Fondation Canon », qui a été décerné
chaque année entre 1991 et 1999 à l’article de recherche le
plus prometteur publié dans Japan Forum, le journal de la British
Association of Japanese Studies. Entre 1993 et 2005, une série
de 21 bourses pour les professeurs en échange et des prix divers
ont été attribués, avec des échanges de conférenciers en Europe et
au Japon. Depuis 2006, l’« Invited Lecture » de la Fondation Canon
en Europe a remplacé les échanges de professeurs étrangers et les prix.
1991–99
Attribution du Prix annuel de la
Fondation Canon en Europe
1993–2005
Bourses pour les professeurs
en échange et prix attribués
par la Fondation Canon
en Europe
1999
Hajime Tsuruoka devient
Président du CA
de la Fondation
Les nouvelles perspectives
des neurosciences
Grâce à une bourse de
recherche de la Fondation
Canon attribuée en 2004, le
chercheur Yoshiyuki Asai a pu
visiter le groupe de recherche
neuro-heuristique en Italie et en
France. Ce groupe s’intéresse
aux mécanismes neuronaux
gouvernant les comportements
complexes, en adoptant une
approche pluridisciplinaire.
Ce déplacement a permis au
Dr Asai de découvrir différentes
perspectives culturelles
et différentes manières
d’organiser la recherche
scientifique. Un échange
fructueux entre Yoshiyuki Asai
et le groupe de recherche s’est
ainsi développé. Un contrat de
recherche conjoint a été signé
entre les instituts européen
et japonais travaillant dans ce
domaine et un nouveau projet,
qui bénéficiera des perspectives
scientifiques acquises en
Europe, a été mis en place.
2006
Création de l’« Invited
Lecture » de la Fondation
Canon en Europe

26 « Appareils photo dans la main droite... « Appareils photo dans la main droite... 27
NP-1100
« Appareils
photo dans la
main droite...
À mesure que les activités de l’entreprise se développaient,
le Dr Takeshi Mitarai a remarqué qu’en se limitant à la vente
d’appareils photo, celle-ci n’exploitait pas pleinement son
expertise et son potentiel de rentabilité. La réponse consistait à
développer l’entreprise dans des secteurs où la vente ponctuelle
d’un produit de longue durée donnerait lieu à des ventes
continues d’articles consommables.
C’est ainsi que Canon a pris la décision de se lancer sur le
marché des machines professionnelles. En 1962, le Dr Mitarai
a lancé un programme sur cinq ans pour développer les
ressources dont Canon aurait besoin, et une nouvelle division a
été créé, spécialement consacrée à la diversification des lignes de
produits de l’entreprise. Les activités photographiques, en pleine
expansion, seraient quant à elles conservées.
Ces travaux étaient en cours lorsque Canon a célébré son 30 e
anniversaire. Le Dr Mitarai a profité de l’occasion pour annoncer
sa nouvelle vision : « pour asseoir les fondations de la prospérité
de notre entreprise, nous devons tenir les appareils photo dans
la main droite et les machines professionnelles, ainsi que les
équipements optiques spéciaux, dans la main gauche. » Un
slogan qui a été abrégé, pour devenir : « appareils photo dans
la main droite, machines professionnelles dans la gauche. »
Canonet

28 « ...machines professionnelles dans la gauche »
« ...machines
professionnelles
dans la gauche »
Les premières étapes
Des études de marché ont cependant précédé le
développement d’une technologie originale de machines
professionnelles. En 1959, Canon avait lancé son Synchroreader,
un produit audiovisuel qui avait été un échec commercial faute
d’études de marchés adéquates. Pour son nouveau programme,
l’entreprise s’est tout d’abord attelée à étudier son marché potentiel
en vue de lancer exclusivement les solutions technologiques les
plus novatrices et les plus appropriées.
Les ingénieurs qui avaient travaillé sur le Synchroreader
ont alors été redéployés sur les calculatrices électroniques, et la
première initiative de diversification de Canon a été la Canola 130,
la première calculatrice de bureau à 10 touches dotée de circuits
totalement électroniques. Une société concurrente, Sharp, a été
la première à commercialiser un produit à 10 touches, mais la
Canola 130, suffisamment compacte pour tenir sans difficulté
sur un bureau, était très simple d’emploi et a immédiatement
séduit les utilisateurs.
Dans le secteur des équipements de bureau, les copieurs
constituaient une opportunité attrayante. Il s’agissait, après tout,
d’un type d’appareil photo, ce qui les inscrivait naturellement dans
la gamme d’activités existantes de Canon. Dès le départ, Canon
était confronté à un sérieux concurrent, en la personne de Xerox,
le seul acteur de haut niveau sur le secteur des copieurs, détenteur
de plus de 600 brevets protégeant sa technologie pour les copieurs
à papier ordinaire. Au vu de l’armada de brevets dont Xerox avait
entouré ses copieurs, les chercheurs de Canon avaient besoin de
développer une technologie inédite.
Ils y sont parvenus en 1965. Les brevets ont été déposés. La
technologie Canon se distinguait de celle de Xerox au niveau de
la conception de son capteur photo et de l’application simultanée
de lumière et d’électricité statique sur le tambour. C’était là un tout
nouveau processus, baptisé « New Process » – abrégé en NP –
et le premier copieur Canon, le NP-1100, a été lancé en 1970.
Aspect tout aussi important, Canon produisait également les
pièces consommables, les accessoires et le toner utilisés par le
NP-1100, afin de profiter de cette source de revenus continus.
Deux ans plus tard, ce copieur a été suivi par le modèle NP-L7,
une machine plus rapide qui offrait également une meilleure
qualité d’image grâce à sa technologie « liquide sèche ».
Une réponse rapide
Canon a accéléré la cadence de commercialisation de sa gamme
de calculatrices, copieurs, équipements optiques spéciaux et autres
nouveaux produits. En 1966, ces activités représentaient 16,5 %
de ses ventes totales. En 1969, la proportion était passée à 42 %.
À ce stade, l’ancien nom de la société, la Canon Camera Co. Inc.,
ne correspondait plus à la réalité, et la société est tout simplement
devenue Canon Inc.
Les développements se sont poursuivis en 1980, avec le
modèle NP-200, un copieur novateur qui utilisait une technologie à
fibres optiques. Fiable, compact et d’un coût attractif, cette machine
mettait les copieurs à la portée des petites entreprises et permettait
aux grandes sociétés d’installer un copieur par service. 1982 a vu
le lancement des copieurs à cartouches remplaçables, les modèles
PC-10 et PC-20. Durant les années 1980, Canon s’est également
imposée comme l’un des principaux acteurs du secteur des
machines à écrire électriques, en produisant une série de modèles
de plus en plus sophistiqués qui ont, à terme, été supplantés
par les PC de faible coût. L’entreprise est également devenue
un intervenant de premier plan sur le marché des télécopieurs,
avec différentes gammes de produits utilisant les formats de
transmission G3 et G4.
Les télécopieurs G3 et G4
Les capacités de télécopie se déclinent en 4 groupes ou normes.
Les télécopieurs du groupe 1 transmettent une page en 6
minutes. Les machines du groupe 3 (G3) mettent, elles, de 6 à
15 secondes pour transmettre une page. Les données sont tout
d’abord numérisées, codées et depuis, compressées, afin de
pouvoir être expédiées plus rapidement. Les télécopieurs du groupe
4 (G4) fonctionnent sur réseau RNIS.
PC-10
Canola 130
AE-1
Une expansion internationale
Une première mondiale
Alors que Canon bâtissait une solide présence internationale En 1987, Canon lançait un appareil Reflex SLR autofocus. L’entreprise
avec ses machines professionnelles « dans la main gauche », avait consacré des ressources considérables au développement
les appareils photo que la société proposait « dans la main droite de l’Electro Optical System (EOS) afin de regagner la première
» connaissaient également une expansion considérable. En 1961, position sur le marché des SLR qu’elle avait perdu deux ans plus
l’entreprise avait lancé le Canonet. Il s’agissait du premier appareil tôt au profit de Minolta. S’adressant plus particulièrement aux
photo du secteur à être fabriqué en masse, doté d’un posomètre et amateurs expérimentés, l’EOS 650 bénéficiait des technologies
proposé à un prix concurrentiel. Nos concurrents craignaient que les plus récentes de Canon et fonctionnait de façon si conviviale
cette politique tarifaire agressive ne provoque une distorsion du que l’entreprise reprit la tête du marché des SLR en deux mois !
marché : un magazine alla même jusqu’à publier un article intitulé Une position qui allait être encore confortée avec le lancement de
« Canonet – Drop Dead » (« Canonet va vous descendre »). l’EOS-1, un appareil photo Reflex SLR haut de gamme destiné aux
Rien ne fait mieux vendre que la controverse. Le jour du
photographes professionnels. D’autres produits innovants étaient
lancement, un grand magasin de Tokyo écoula son stock en 2 encore à venir, en particulier un appareil photo fonctionnant à
heures ! Cet appareil simple d’emploi devint très populaire à travers l’énergie solaire, le PRIMA SOL, commercialisé en 1995.
le monde et un million d’exemplaires furent vendu en 30 mois. Avec le temps, le portefeuille de produits Canon s’est ainsi
Il devait être suivi par tout un chapelet de produits novateurs, développé pour inclure les caméras (qui sont apparues pour la
avec des appareils photo pour les professionnels comme pour les première fois en 1956), les imprimantes laser (1975), les appareils
amateurs. En 1971 apparaissait le Canon F-1 : un appareil Reflex photo compacts autofocus (1979), les copieurs personnels à
SLR robuste et fiable pour les professionnels, qui n’allait pas tarder à cartouches remplaçables (1982), l’impression jet d’encre avec la
s’imposer comme l’outil de terrain indispensable des photographes technologie BJ (1985) et toute une gamme d’appareils photos
professionnels et des agences de presse. Puis, en 1976, ce fut le numériques évolués, caméras de télédiffusion, appareils de
tour de l’AE-1, un appareil primé par la critique, avec son exposition radiographie et autres équipements médicaux.
automatique (AE) et un micro-ordinateur imbriqué.
Avec les appareils photo « dans la main droite » et les machines
Trois ans plus tard apparaissait l’AF35M, un appareil photo à professionnelles « dans la gauche », Canon a su mettre à profit
obturateur et autofocus qui permettait aux néophytes d’obtenir ses capacités de recherche et de développement dans les deux
d’excellentes photos. Cet appareil simple et très apprécié devait secteurs, ce qui signifie qu’elle est aujourd’hui idéalement placée
connaître un succès critique et populaire immédiat.
pour répondre à l’appétit croissant des consommateurs et du
marché professionnel pour l’innovation.
EOS-1
« ...machines professionnelles dans la gauche » 29

30 Produits industriels PPC-1
Produits industriels 31
Gros plan sur
l’industrie
La technologie Canon joue également un rôle important dans
notre quotidien. Cette contribution invisible et pourtant vitale
relève depuis 1950 de la responsabilité de la division Produits
industriels de Canon. Lorsque nous regardons la télévision, ou
que nous nous servons de produits électroniques, ou encore
que nous passons un examen oculaire ou radiologique, ce
sont des innovations Canon qui ont joué un rôle primordial
pour faire évoluer la technologie et faire avancer le monde et
notre entreprise. Toutes ces percées technologiques dans le
domaine médical, de la télédiffusion ou des semi-conducteurs
permettent à la plupart d’entre nous d’être aujourd’hui au
premier rang pour assister en direct aux grands événements
du monde.
Télédiffusion
Dès le début, Canon s’est imposée comme un leader de la
technologie des objectifs évolués. En effet, depuis 1958 et le
lancement du Canon IF-1, le premier objectif de télédiffusion
de Canon, notre entreprise travaille en étroite collaboration avec
les diffuseurs pour développer des produits de plus en plus
sophistiqués répondant aux exigences des producteurs et des
journalistes télévisuels.
Dans ce secteur, deux des plus grandes « vedettes » auront été
les objectifs J13x9B IRS et P18x15B. Spécifiquement développé
en 1978 pour les caméras électroniques portatives des reporters
TV, l’objectif 13X léger J13x9B IRS a rendu possible la production
de reportages « en direct » depuis les régions les plus reculées
du monde. L’objectif P18x15B 1E, lancé en 1982, a connu un vif
succès auprès des studios de cinéma, à la recherche de lentilles
de plus en plus polyvalentes capables de travailler en grand angle
comme en gros plan, dans des conditions d’éclairage très diverses.
Technologie d’imagerie médicale
Canon a fait ses premiers pas dans l’imagerie médicale en
effectuant des recherches dans la médecine préventive.
Le Dr. Takeshi Mitarai, premier Président de la société,
a identifié un moyen d’améliorer les pratiques de santé et de
diagnostic grâce à des techniques d’imagerie améliorées.
Depuis lors, Canon a développé son expertise dans les
technologies optiques, en passant des appareils photo 35 mm à
des équipements d’imagerie médicale de pointe, avec notamment
des caméras de radiographie dans les années 1940 et 1950,
pour aboutir à l’imagerie de radiographie numérique dans les
années 1990, en passant par le développement d’équipements
de diagnostic ophtalmique évolués.
Les équipements médicaux représentent la deuxième activité la
plus ancienne de notre entreprise et ont constitué un élément clé
de l’assise financière de Canon au cours de ses premières années.
C’est également le domaine dans lequel nos connaissances, notre
expertise et nos produits ont l’impact le plus important sur la vie
des utilisateurs.
Équipements de production de semi-conducteurs
Le troisième volet de nos activités produits industriels concerne
les équipements de production de semi-conducteurs. Ces
machines d’une incroyable précision permettent la création
de circuits électroniques sur les gaufrettes de silicium qui ont
permis la généralisation des ordinateurs portables, des iPods
et des téléphones portables. Toutes ces applications ont été
rendues possibles par la très large disponibilité des équipements
de production de semi-conducteurs. La fabrication de circuits
électroniques est considérée comme l’application de production
de masse la plus complexe jamais conçue, et les machines de
production de semi-conducteurs proposées par Canon ne prennent
en charge qu’un seul de ces processus parmi des centaines, mais
néanmoins le plus important.
Avec le lancement, en
1970, du premier appareil
photo pour l’impression
des masques, le PPC-1,
notre entreprise s’est
imposée comme le leader
de l’industrie émergente des
équipements de production
de semi-conducteurs.
Équipements médicaux
Canon est depuis longtemps aux
avant-postes de la production
d’équipements destinés aux
professions médicales - l’appareil
photo à radiographie indirecte
développé dans les années 1940
en est un exemple parmi d’autres.
Objectifs de télédiffusion
Canon a produit de nombreux
objectifs novateurs pour
l’industrie de la télévision -
le J13x9B, spécialement conçu
pour les caméras journalistiques
portatives, a constitué une
véritable révolution et provoqué
un boom pour la production
d’objectifs de télédiffusion par
notre entreprise.

50 ans d’innovations
Un flux incessant d’idées et d’innovations a permis à Canon
de s’imposer aux premières places du secteur. Le leadership
déterminé d’un seul homme a fait aller la société de l’avant.
M. Mitarai, Président de la société Canon.

34 Kyosei En route vers le succès sur les marchés mondiaux 35
Les entreprises véritablement performantes
ont besoin d’un leadership ferme et visionnaire.
En 1995, Canon s’étant solidement positionnée sur tous ses
marchés, le Président Fujio Mitarai s’est attaché à transformer
l’entreprise en une société de référence mondiale.
Son premier challenge était d’apurer les dettes. En 1995,
alors qu’elle réalisait un peu moins de ¥2,9 billions (€19
milliards) de ventes, la société affichait ¥840 milliards (€ 5,5
milliards) d’emprunts. Ce niveau d’endettement rendait difficile
les investissements de long terme requis dans la recherche et le
développement dans le secteur industriel.
Dans le souci du bien commun
Pour Canon, l’avenir ne se limite pas à la recherche et au
développement. La philosophie de notre entreprise se
fonde sur une approche responsable du travail. En 1988,
cette démarche a été officiellement résumée par le terme
Kyosei, qui signifie « vivre et travailler ensemble dans le souci
du bien-être commun ».
Cette philosophie ne se réfère pas à des objectifs commerciaux,
financiers, ou encore au développement de nouveaux produits.
Elle désigne plutôt une philosophie de la vie et du travail à laquelle
chacun, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de Canon, peut se référer.
Le développement de notre entreprise s’accompagne d’une
responsabilisation accrue vis-à-vis de son fonctionnement et de
son impact sur le monde qui l’entoure.
Le Kyosei est une démarche ambitieuse qui vise à rendre le
monde meilleur, en nous efforçant de corriger les déséquilibres
qui résultent de l’incidence du commerce et de l’homme
sur l’environnement. Tout cela au plus grand profit de tous,
collaborateurs de Canon ou non.
Bien qu’il soit impossible de pleinement satisfaire l’ambition
qui sous-tend les principes du Kyosei, les efforts mêmes que nous
engageons pour atteindre cet objectif nous enrichissent. Car même
un petit pas est important, pour peu que ce soit un pas dans la
bonne direction. Canon s’efforce d’agir de façon morale et avec les
meilleures intentions dans tous les aspects de ses activités, de la
fabrication jusqu’à la distribution.
Le plan « Excellent Global Corporation »
Pour diminuer le niveau d’endettement et apurer la structure
financière de l’entreprise en seulement six ans, M. Mitarai a mis en
place son plan « Excellent Global Corporation », un programme
managérial composé de trois phases correspondant chacune à des
objectifs clairement définis. Les résultats ont été spectaculaires.
Durant cette période, M. Mitarai a mis en place une nouvelle
structure organisationnelle, et fait de Canon une entreprise
rationalisée, plus rentable et jouissant d’une plus grande notoriété.
En route vers
le succès sur
les marchés
mondiaux

36 En route vers le succès sur les marchés mondiaux En route vers le succès sur les marchés mondiaux 37
La phase I s’est déroulée entre 1996 et 2000. La première étape
consistait à mettre en place un système de comptabilité consolidée
étendu à l’ensemble de l’entreprise, y compris les filiales et
sociétés affiliées de Canon, afin de mieux contrôler la performance
financière. Simultanément, Canon a mis en place un système
d’évaluation de la performance commerciale consolidé pour
chaque division.
Ces mesures lui ont permis de faire tomber les barrières entre
les divisions opérationnelles, les sociétés de marketing et les
bases de production, afin de résoudre les problèmes en gardant
des objectifs communs en ligne de mire.
Phases I et II du
plan du « Excellent
Global Corporation »
Faire évoluer les mentalités
• Rechercher les résultats optimaux globaux
• Adopter une focalisation sur les bénéfices
Réforme de la production
• Passage d’un système à tapis convoyeur
à une production par cellule
• Encourager les collaborateurs de production
à développer des compétences multiples
• Chie-tech (Intelli-tech) : emploi d’outillages
conçus par les collaborateurs de l’entreprise
• Mise en oeuvre du concept
« juste à temps »
La vision
Conformément à la philosophie
Kyosei, Canon continuera à apporter
sa contribution à la société par une
démarche d’innovation technologique,
pour être reconnue comme une
entreprise digne d’admiration et
de respect à travers le monde.
Avancées vers une gestion consolidée
• Mise en œuvre du système de planification
et de mesure consolidé (« Consolidated
Planning et Measurement System »)
• Consolidation des résultats financiers
par groupes de produits
• Évaluation de la performance pour
chaque groupe de produits
Innovation dans le développement
• Implémentation complète de la
CAO tridimensionnelle
• Création du Colour Technical
Centre et du Colour Stadium
• Passage à une conception
sans prototype
Une démarche axée sur les bénéfices
Nous avons cessé de nous focaliser sur les ventes pour nous
intéresser aux bénéfices. Après avoir étudié le bilan de près, Canon
a fermé sept divisions non rentables, y compris les ordinateurs
personnels, et engagé des réformes opérationnelles dans plusieurs
domaines, comme le développement et la production.
La phase II du plan « Excellent Global Corporation » s’est
déroulée entre 2001 et 2005. Son objectif principal était de
consolider les produits Canon sur l’ensemble des activités
commerciales de l’entreprise et de ses filiales, dans le but de
nous imposer à la première place sur tous les marchés choisis.
Pour y parvenir, l’entreprise a adopté une approche radicale et
repensé ses stratégies de développement, de production et de vente.
Le développement de produits novateurs nécessitait un
investissement dans des systèmes de conception tridimensionnelle
assistée par ordinateur (CAO) qui permettrait à Canon d’adopter
un système de développement « sans prototype ». L’utilisation
de simulations informatiques pour créer des prototypes virtuels et
effectuer des essais virtuels réduit d’autant le besoin d’utiliser des
prototypes physiques. Cette étape a également permis de faire
considérablement avancer les normes de précision, de qualité et
de sécurité de la conception et de réduire de manière spectaculaire
les délais et les coûts de développement des produits.
Les réformes au niveau de la fabrication, comme la production
par cellules, ont conduit à adopter des processus plus efficaces
en la matière. L’utilisation de codes de produits standardisés et
l’amélioration de la gestion de la chaîne d’approvisionnement
progressivement amélioré la rentabilité.
Au niveau des ventes, Canon Europe a encouragé des réformes
paneuropéennes visant à intégrer la direction des sociétés de
marketing des différents pays. La gestion unifiée du marketing,
des finances, de la logistique et de nombreuses autres fonctions a
ouvert la voie à l’adoption de processus commerciaux standardisés
et à la réduction des frais d’exploitation.
Les objectifs
1 Devenir le numéro 1 mondial dans les
principaux secteurs d’activité de Canon
2 Préserver nos capacités de R&D pour
continuer à créer de nouvelles activités
Les 4 raisons d’être de nos entreprises
• Offrir de la stabilité à nos collaborateurs
• Rémunérer nos actionnaires
• Apporter une contribution à la société
• Investir pour poursuivre notre
développement
Innovation dans les ventes
• Restructuration et consolidation des filiales
de marketing
• Accent placé sur les « Solution Businesses »
• Constitution d’un système commercial
paneuropéen
• Consolidation de nos activités en Chine et
dans d’autres pays d’Asie
3 Le groupe dans son ensemble devrait
bénéficier d’une structure financière
solide et pouvoir mener et gérer des
investissements de long terme sans
emprunter de capital
4 Tous les collaborateurs devraient s’engager
avec enthousiasme vers la concrétisation
de leurs idéaux et être fiers de leur travail
Les innovations dans l’entreprise
• Gestion des flux de trésorerie
• Retrait des secteurs d’activités non rentables
Nouvelles diversifications
• Développement de nouvelles activités
au siège social
• Amélioration de la recherche fondamentale
• Diversification du groupe
• Consolidation, par les entreprises individuelles
du groupe, de leurs propres activités
• Diversification mondiale
• Établissement d’un système de gestion mondial
regroupant les trois sièges régionaux
Phase III : cinq
stratégies clés
Consolider les activités
centrales existantes
et établir de nouvelles
activités à forte visibilité.
Établir de nouveaux
systèmes de production
pour soutenir
notre compétitivité
internationale.
Développer de
nouveaux systèmes de
production pour soutenir
notre compétitivité
internationale.
Identifier de nouveaux
secteurs d’activité
et acquérir les
technologies requises.
Encourager l’excellence
des compétences et une
véritable autonomie de
nos collaborateurs.
Un processus mondial
Grâce à toutes ces mesures, Canon a célébré en 2005 sa sixième
année consécutive de croissance de ses ventes et de ses bénéfices,
avec un chiffre d’affaires record. Si l’on compare ces chiffres à
l’année 1995, soit juste avant que Canon ne lance ses activités
d’innovation en management, ses ventes ont été multipliées par
1,8 et ses revenus par 6,2. Canon a considérablement avancé vers
l’objectif de M. Mitarai, qui est de faire de l’entreprise une véritable
société de référence mondiale.
En s’appuyant sur le succès des phases I et II, la phase III
se propose de faire de Canon l’une des 100 premières sociétés
mondiales d’ici 2010. Alors que le marché poursuit son évolution
de l’analogue vers le numérique, et des produits autonomes vers
la mise en réseau, Canon continue à saisir et à développer de
nouvelles opportunités.
Notre croissance future sera assurée par le lancement de
nouveaux produits, comme les écrans SED (Surface-conduction
Electron-emitter Display), les écrans à cristaux liquides organiques
et de projection, intégrés dans de nouveaux produits. Canon est
en train de développer des processus plus économiques pour la
production en masse des panneaux SED, et l’entreprise projette
également de proposer des solutions de projection sur grand écran
à vocation professionnelle et éducative.
Pour 2010, la dernière année de la phase III, Canon s’est fixé
pour objectif des ventes de ¥5,5 billions (€36 milliards), soit une
augmentation de plus de 45 % par rapport à 2005. C’est là un
objectif ambitieux, mais son leadership visionnaire place Canon en
excellente position pour le réaliser.
M. Mitarai, Président et PDG et
M. Uchida, Président et directeur général opérationnel.

38 Se recentrer sur Canon Se recentrer sur Canon 39
Une nouvelle ère pour Canon
Alors que Canon lançait son initiative visant à faire de l’entreprise
un leader mondial, le retour de M. Mitarai à Canon Inc, Japon, après 23
ans passés aux États-Unis, a marqué une accélération des changements
au sein de la société.
Inspirées par les pratiques managériales américaines, les convictions
de M. Mitarai sur ce qui devrait marcher ou ne pas marcher pour Canon
ont marqué le début d’une ère nouvelle. En se fondant sur le Global
Excellent Corporation plan, le nouveau président de Canon a commencé
la transformation de l’entreprise.
Rationalisation

40 Se recentrer sur Canon Se recentrer sur Canon 41
Une Europe rationalisée
Dans le cadre de la transformation de Canon Inc., 10 objectifs
furent assignés à Canon Europe. M. Tsuruoka allait les réaliser en
passant du modèle traditionnel, reposant sur des bases nationales,
à un nouveau modèle d’entreprise de type paneuropéen.
Sachant que l’introduction de l’euro se ferait dans juste
deux ans, M. Mitarai décida qu’il fallait rapidement réduire les
coûts et augmenter les bénéfices. M. Tsuruoka se souvient
aujourd’hui que si M. Mitarai n’avait pas souligné l’urgence de la
restructuration, l’ensemble de l’opération aurait pu durer beaucoup
plus longtemps. La centralisation des fonctions telles que les
Ressources Humaines, la Communication, les Finances et la
Logistique a contribué à rationaliser l’organisation tout en éliminant
les gaspillages et les doubles emplois.
En même temps, M. Tsuruoka commença à élaborer des
stratégies pour faire face au passage de l’analogique au numérique
sur les marchés européens et à la transition de produits individuels
vers des produits de réseaux. Sa distinction entre les produits de «
volume » et les produits de « valeur » permit à Canon Europe de
cibler ses ressources avec une rentabilité accrue et de réaliser des
bénéfices substantiels. Les transformations lancées par M. Mitarai
et M. Tsuruoka contribuèrent à propulser Canon en position
première sur la plupart de ses marchés européens.
Un leader mondial de l’industrie
Les chiffres publiés par les analystes de marchés IDC en 2005
confirment que Canon se trouve en tête du marché pour les
ventes d’appareils photos numériques en Europe occidentale
pour la cinquième année consécutive. IDC confirme que Canon
détient maintenant une part de 16,5% de la totalité du marché
des appareils photos numériques en Europe occidentale. Avec
des ventes combinées de 4,8 millions d’appareils en 2006, le
dynamisme de la direction de M. Matarai et de M. Tsuruoka ouvre
désormais la voie pour assurer à Canon une position de leader sur
la plupart de ses principaux marchés européens.

Une Europe unifiée
L’Union européenne a bien évolué depuis les années 1950, lorsque
la Belgique, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la France et
l’Allemagne de l’Est ont fait les premiers pas vers l’établissement d’un
marché unique, en signant un traité qui unifiait leurs industries
du charbon et de l’acier.
Le Traité de Rome a suivi en 1957, et créé l’entité ancêtre de
l’Union européenne, la Communauté Économique Européenne
(CEE), qui a éliminé les quotas et les frais de douane pour les
marchandises importées entre les six pays. Un peu plus de 20 ans
plus tard, l’année 1978 a marqué la création du Système Monétaire
Européen et, en 1985, le nouveau président de la Commission
Européenne, Jacques Delors, a établi des plans pour l’ouverture
d’un véritable marché unique d’ici à la fin 1992.
L’Europe a ensuite avancé à grands pas. Des centaines de
nouvelles lois ont été adoptées pour permettre l’ouverture de
marchés jusqu’alors fermés (l’Union comptait seulement 12 pays
à l’époque) et les réglementations nationales ont été remplacées
par des règles européennes communes. Les revenus de l’Union
européenne ont progressé, des milliers d’emplois ont été créés et la
bureaucratie et les coûts ont été réduits pour les entreprises.
Toutefois, certains pensaient que l’on pouvait encore mieux faire,
et le traité de Maastricht, signé en 1992, a lancé l’idée d’une monnaie
unique. Cette dernière a finalement été baptisée « euro » et adoptée
par la plupart des états membres, à quelques exceptions notables
près, en particulier le Royaume-Uni. L’Europe est aujourd’hui un
espace où quelque 500 millions d’individus peuvent se déplacer
librement au sein de 27 pays membres.
C’est dans ce contexte que M. Tsuruoka a formulé sa nouvelle
vision pour Canon Europe. Réfléchissant aux changements
organisationnels qui se produisaient sur le continent, il a engagé un
processus visant à remplacer l’approche nationale de notre entreprise
par une structure paneuropéenne. M. Tsuruoka a expliqué à ceux qui
s’interrogeaient sur ces changements qu’il était essentiel de tenir
compte de l’impact des trois E : l’Europe, l’euro et l’e-commerce, si
nous souhaitions que notre entreprise soit concurrentielle au sein
d’une Europe unifiée.
Un marché européen unifié 43
Avec l’UE, le marché européen ne connaissait plus de frontières et
se développait vers l’Est. Dans le même temps, les revendeurs et
les distributeurs commençaient également à opérer à une échelle
paneuropéenne et Canon se devait de rester dans la course. Avec
l’arrivée de l’euro, les différences de prix entre les pays se trouvaient
minimisées. Le risque de change disparaissait également, ce qui a
permis à Canon d’unifier sa gestion de trésorerie, tout en facilitant
les calculs de valeur des stocks. En ce qui concerne le commerce
électronique, le développement de l’informatique et de l’Internet
permit de connecter facilement et rapidement l’Europe au reste
du monde. Cette unification du marché européen s’est également
accompagnée d’une nouvelle législation venue de Bruxelles.
Canon a été l’une des premières entreprises à se mettre en
conformité avec la « restriction d’utilisation de certaines substances
dangereuses » prévue par la directive européenne RoHS de 2006
sur les équipements électriques et électroniques. La directive RoHS
restreint l’utilisation de certaines substances dangereuses, dont le
plomb, le mercure, le cadmium, l’hexavalent et le chrome dans les
produits électriques ou électroniques fabriqués après juillet 2006.
En outre, Canon s’est également mis en totale conformité
avec la directive DEEE sur les déchets d’équipements électriques
et électroniques, et reste fermement engagée vers une société
privilégiant le recyclage, en s’efforçant de trouver des méthodes
efficaces pour recycler ses ressources. La directive DEEE, qui exige que
les fabricants récupèrent ou recyclent les appareils qu’ils fabriquent
après utilisation afin de lutter contre la pollution de l’environnement,
est entrée en vigueur dans l’UE depuis février 2003.
En reconnaissant l’importance des trois E et en tenant
rapidement compte des impacts commerciaux de
l’unification de l’Europe, Canon - à l’origine une petite société
japonaise d’import/export - a évolué pour devenir un acteur
majeur d’un marché européen en pleine évolution.

44 Passage des consommateurs de l’analogue au numérique PowerShot, et
le numérique se démocratise
Lancé par Canon en 1996,
le PowerShot est l’un des appareils
photo numériques les plus populaires
au monde. Le premier modèle de
la gamme était le PowerShot 600,
un appareil photo simple d’emploi,
destiné à l’origine aux agents
immobiliers et aux assureurs.
Passage des consommateurs de l’analogue au numérique 45
Une nouvelle
ère numérique
Canon est aux avant-postes de la technologie des appareils
photo numériques depuis le lancement de son système
révolutionnaire « Still Video » dans les années 80.
Jusqu’au milieu des années 1990, la plupart des appareils
photo du marché reposaient encore sur la pellicule photographique
traditionnelle à émulsion argentique pour produire les images.
Les résultats étaient généralement bons, mais loin de permettre la
flexibilité offerte par les technologies numériques actuelles.
Pour Canon, l’évolution vers le numérique a commencé
beaucoup plus tôt que pour la plupart des entreprises.
Contrairement aux fabricants d’appareils photo traditionnels
qui ont été surpris par les percées technologiques, Canon était
déjà aux avant-postes de l’ère du numérique. En effet, dès les
jeux olympiques de Los Angeles, en 1984, notre entreprise
avait commencé à travailler sur le concept de la vidéo fixe (« still
video »), qui préfigurait les technologies numériques d’aujourd’hui.
À l’aide d’un régénérateur et d’un émetteur développés à la
même époque, Canon avait profité des Jeux pour effectuer des
tests pratiques de vidéo fixe. Le dispositif à coupleur de charge
CCD de 400 000 pixels utilisé pour les tests constituait la première
application de photographie électronique pratique au monde
destinée à un usage public.
Les images prises avec l’appareil photo fixe avaient alors
été transmises vers le Japon par ligne téléphonique, et ce premier
test avait connu un succès retentissant. Sur la base de l’expérience
et des informations acquises au cours de ces tests, Canon s’est
alors mise au travail. Deux ans plus tard, le premier appareil
à images électroniques, le « Canon Still Video System », était
présenté au public.
Bien que, techniquement, il s’agisse d’un appareil analogique,
le « Canon Still Video System » contenait un capteur CCD à couche
de silicone ultra-fine qui traduisait l’image captée par l’objectif
en un signal électronique. Ce signal était ensuite enregistré
au format vidéodisque analogique - ce qui constituait une
avancée spectaculaire par rapport à la pellicule photographique
traditionnelle.
Canon a ensuite affiné ce prototype pour commercialiser dès
1986 le premier système de caméra vidéo fixe pour le grand
public : la RC-701. Constitué d’un appareil photo électronique,
d’un émetteur capable de transférer les images électroniquement
et d’une imprimante vidéo couleur exploitant la technologie jet
d’encre, ce produit allait être utilisé dans le secteur industriel.
Ce sont ces technologies qui ont ouvert la voie de la réussite
future de Canon sur le marché des appareils photo numériques.
DIGIC
Le « Digital Imaging Processor »
développé par Canon, ou
DIGIC, est un composant
essentiel de ses appareils photo
numériques. Mesurant à peine
10 mm², le DIGIC constitue
l’étape la plus récente dans le
développement de processeurs
d’imagerie numérique de
notre entreprise. Sa toute
dernière incarnation, le DIGIC
III, a été conçu pour améliorer
encore la qualité d’image et
la convivialité. Elle est utilisée
non seulement sur l’appareil
photo numérique Reflex SLR
professionnel EOS-1Ds Mark
III, mais également sur les tout
nouveaux appareils PowerShot
et digital Ixus.
La toute première
caméra vidéo fixe au monde
Lorsqu’elle a été mise en vente en
juillet 1986, la RC-701 est devenue
la première caméra vidéo fixe
au monde. Elle était capable de
produire 780 pixels horizontalement
et enregistrait ses images sur une
disquette spéciale - similaire à une
carte mémoire moderne, mais
beaucoup plus volumineuse !

46 EOS
Une ère nouvelle pour la photographie
Rien n’illustre mieux les relations étroites entre Canon et le marché
que l’affection que les photographes portent à leurs appareils
photo EOS ; il est considéré aujourd’hui comme la référence pour
quiconque s’intéresse sérieusement à la photographie.
Mais ce n’a pas toujours été le cas. Avant son lancement
en 1987, le premier appareil Reflex SLR avec mise au point
automatique, le T80, n’avait pas su concurrencer le Minolta
MAXXUM 7000 et le Nikon’s F-501, qui étaient les premiers
appareils photo Reflex SLR à présenter une fonction mise au point
automatique rapide et précise.
Canon a décidé d’adopter une approche plus radicale. En
abandonnant entièrement la compatibilité avec les appareils photo
plus anciens, les équipes de recherche et de développement
de Canon se sont mises au travail pour mettre au point l’EOS
(Electro Optical System), le système Reflex SLR avec mise au point
automatique le plus complet qui existe.
L’abréviation d’EOS a été délibérément choisie pour
correspondre au nom Eos, la déesse de l’Aurore. Car c’est
exactement ce qu’il représentait pour de nombreux photographes
amateurs, confirmés ou non, qui ont rapidement épousé ses
nouveaux développements technologiques.
Guidée par le besoin de combiner qualité et vitesse, la gamme EOS
continue à s’agrandir pour offrir un appareil à la portée de la bourse
de tous les photographes. Les modèles plus ergonomiques, légers
et silencieux destinés aux amateurs confirmés ainsi que les modèles
haut de gamme plus coûteux pour professionnels sont tous conçus
pour supporter une utilisation continue et des conditions difficiles.
Au milieu des années quatre-vingt-dix, l’EOS a marqué le début
d’une nouvelle ère de la photographie. Le DCS 3 est le résultat
de la collaboration avec Kodak ; c’est l’un des premiers appareils
photo numériques Reflex SLR à répondre à la demande croissante
d’appareils photo et systèmes de traitement de l’image à résolution
plus élevée. Dès 2000, Canon intégrait le CMOS, son propre capteur
à la pointe de la technologie, dans tous ses modèles numériques
EOS. Ce produit constitue une alternative bon marché aux capteurs
d’image CCD et permet de capturer un large éventail de couleurs
et de valeurs noir et blanc.
En 20 ans, Canon a lancé pas moins de 40 appareils photo
EOS Reflex SLR. Pourtant, aujourd’hui encore, les objectifs des tous
premiers appareils EOS équipent les modèles les plus récents.
L’EOS est à l’origine de nombreuses innovations : l’EOS 5 offrait
une fonctionnalité Eye-Control Focus, l’EOS-1N RS était le premier
appareil photo à film à prendre 10 images/seconde et l’EOS 3
a été le premier appareil intégrant un système de mise au point
automatique à 45 zones.
Le 650, le premier modèle de la gamme EOS de Canon se basait sur un
objectif à mise au point électronique. C’était le premier objectif entièrement
électronique de l’industrie ; il offrait vitesse et précision de mise au point,
même avec de longs téléobjectifs. Avec le déploiement du BASIS, un capteur
propre à Canon, le 650 s’est avéré inégalé pour effectuer une mise au point
automatique lorsque la lumière est trop faible pour le faire manuellement.
Dès 1990 et le lancement de l’EOS-1, le capteur BASIS de Canon avait quatre
fois plus de sensibilité et permettait aux photographes professionnels de
capturer les mouvements des moments sportifs les plus intenses.
EOS IX, IX Lite et IX 7
Ce sont les premiers appareils
photo Reflex SL R conçus pour
être utilisés avec des films de
format APS (Advanced Photo
System). Pour améliorer la
qualité de l’impression, ils
peuvent enregistrer d’autres
informations que celles liées
à l’image . Avec des vitesses
d’obturation allant jusqu’au 4
000e de seconde, ces appareils
photo ouvrent une voie
nouvelle à l’expression créative.
EOS D30
Lancé en octobre 2000, c’est
le premier appareil photo à
incorporer le tout premier
capteur multi-mégapixels
CMOS de Canon qui équipe
aujourd’hui toutes les
technologies numériques
de l’entreprise. Le CMOS
est actuellement l’une des
technologies de base de Canon
et la société contrôle chaque
étape de sa mise en œuvre dans
l’appareil photo. Canon fabrique
ses propres capteurs CMOS,
mais aussi les machines qui
produisent ces capteurs.
EOS 350D
Chaudement accueilli par la
presse photographique et ses
utilisateurs enthousiastes,
l’appareil photo Canon EOS 350D
est aujourd’hui devenu l’appareil
Reflex SLR numérique le plus
vendu du monde. Il est réactif (3
images/seconde, 14 images/
seconde en mode rafale),
offre une image d’excellente
qualité et une résolution de 8,0
mégapixels.
L’Image en mouvement
L’image en mouvement fascine des millions de personnes depuis
des décennies. Lorsque les premiers essais de photographie et de
projection d’images en mouvement ont été tentés en 1893, Canon
n’avait pas encore été fondée. Mais, grâce à ses innovations, la
société contribue à façonner cette industrie depuis les années 50.
Quand, dans les années 1930, Kodak réussit pour la première
fois à réduire de moitié le format des pellicules 16 mm, qui est
ainsi passé à 8 mm, ceci permit de réduire la pellicule nécessaire
de 75 % par image. Le marché du film amateur était né. Mais
ce n’est qu’après-guerre, avec le développement de caméras
et de projecteurs moins chers et plus faciles à utiliser qu’il se
mit à la portée de la famille moyenne. La première caméra
cinématographique sortie du marché japonais fut la Canon
8mm Cine 8T, lancée en 1956.
Canon développa la Cine 8T après avoir étudié l’ingénierie des
caméras laissées après-guerre par les forces d’occupation, ce qui
lui permis de déterminer à la fois les forces et les faiblesses des
grandes technologies étrangères. Ces tests l’aidèrent à concevoir
une caméra totalement nouvelle munie d’un objectif standard
F14 de 13 mm et d’un système à viseur breveté. C’était le modèle
fondateur de toute une gamme de produits innovants dans le
domaine du cinéma amateur.
Les années 1960 virent le lancement du format de film
Super 8 mm, qui augmentait la taille de l’image de 50 pour cent
et permettait d’avoir une bande son, entraînant ainsi la production
d’un grand nombre de films.
Mais pour visionner les nombreux films couleur amateurs qui
étaient alors réalisés pour immortaliser les bons moments, un
projecteur plus performant était nécessaire. C’est donc en 1967,
après cinq années de recherche, que Canon lança le Canovision 8,
un projecteur vidéo 8 mm qui projetait les images sur un « écran
plein-jour » intégré, plus lumineux que les téléviseurs actuels. Petit
et portable, l’écran noir « plein-jour » était l’un des éléments clé de
ce système, permettant aux cinéastes de visionner plus facilement
leurs films par rapport aux autres projecteurs qui nécessitaient une
chambre noire.
Plus tard, la volonté de Canon de mettre publiquement à
l’essai son système Still Video, largement reconnu comme
le précurseur de la caméra numérique moderne, lors d’un
évènement très médiatisé comme les Jeux Olympiques de Los
Angeles en 1984, fut une initiative audacieuse. Contrairement
La Cine 8T 8mm Canon : la première
caméra cinématographique japonaise.
aux autres caméras de l’époque, la caméra électronique couleur
Canon pouvait filmer des images fixes et les sauvegarder
comme de simples vidéos sur disquettes. Ayant déjà annoncé
le succès du développement de la Still Video avant les jeux,
il était crucial pour Canon que le premier essai mondial de
son application grand public se déroule sans heurt.
Avec l’aide du Yomiuri Shimbun, grand quotidien japonais,
400 000 images prises par la caméra fixe furent retransmises
au Japon par lignes téléphoniques en moins de 30 minutes et
imprimées dans le journal du lendemain.
En se servant des données et de l’expérience des essais réalisés
au cours des Jeux de Los Angeles, Canon commercialisa en 1986
la première caméra vidéo fixe du monde, la RC-701. Même si,
durant les premiers temps, la résolution était faible, les savoir-faire
acquis grâce à son développement jetèrent les bases des caméras
numériques actuelles.
En 1991, à l’époque où les ventes de caméscopes commençaient
à rivaliser avec le marché des caméras fixes, Canon lança le LX-1.
Accueilli comme le produit le plus renommé de la marque
Canon, le LX-1 constituait une évolution technologique importante
en matière de caméscopes, car il intégrait la monture VL standard.
Elle permettait d’utiliser des objectifs interchangeables munis de
microprocesseurs intégrés. Avec le LX-1, les utilisateurs pouvaient
à la fois se servir d‘objectifs interchangeables exclusifs et d’objectifs
EF conçus pour les appareils EOS. Le LX-1 fit donc de nombreux
adeptes parmi ceux qui avaient déjà investi dans des objectifs pour
la photographie classique.
L’Image en mouvement 47

48 Solutions d’entreprise : de l’analogique au numérique Créé en 1984, le NP-9030 a ouvert un
large éventail de possibilités aux sociétés de
graphisme, aux imprimeries et aux cabinets
d’architectes. Non seulement sa capacité
d’impression était de 30 pages à la minute,
mais il offrait également la prise de photo et
la manipulation numérique.
Solutions d’entreprise : de l’analogique au numérique 49
Solutions
d’entreprise :
de l’analogique
au numérique
Le passage de l’analogique au numérique a ouvert
d’innombrables possibilités aux entreprises de toutes tailles.
À la fin des années 80, on distinguait clairement deux groupes
parmi le matériel d’impression de bureau : les copieurs basés
sur la technologie analogique et les imprimantes à fonction unique
(à jet d’encre ou laser) basées sur la technologie numérique.
L’introduction de la série de Copieurs GP de Canon au début
des années 90 marque pour la société le passage stratégique
de l’analogique au numérique pour les copieurs noir et blanc.
Issue de la série révolutionnaire des copieurs laser numériques
NP-9030 qui permettaient à l’utilisateur de réduire, agrandir,
inverser, réfléchir et même déformer les images selon ses
besoins de créativité, la Série GP offrait les mêmes fonctions
de manipulation de base des images, mais proposait des
fonctionnalités supplémentaires.
Pour Canon, les avantages réels de l’ère numérique
commencèrent à se profiler lors de l’apparition du GP55. Lancé en
1992, c’était à la fois un copieur numérique aux capacités de
30 pages par minute et l’un des premiers appareils multi-fonctions
pouvant être relié à un ordinateur et pouvant copier, imprimer, faxer
et numériser des documents.
La tendance croissante à associer plusieurs fonctions différentes
en un seul appareil était une évolution logique après le passage de
ce secteur au numérique. Les produits multi-fonctions (les MFP),
associant les fonctions d’impression, de numérisation, de copie et
parfois même de télécopie représentent désormais environ 90 %
des activités de Canon.
Tandis que le progrès technologique se poursuivait, de
nouvelles exigences de support et de maintenance apparurent.
En plus des services traditionnels « panne et réparation »,
le support supplémentaire apporté aux solutions logicielles,
notamment la plateforme Java embarquée de Canon, MEAP, devint
une part importante de l’offre proposée aux clients. Un logiciel tel
qu’iVVDM, une solution personnelle de stockage et d’archivage,
occupe une place de plus en plus importante car les entreprises
conservent davantage les documents au format électronique
qu’au format imprimé.
La sécurité devint également une préoccupation majeure.
Canon choisit de sécuriser l’environnement de gestion des
informations, de distribution et de réseau entourant les MFP.
Une des solutions permet notamment aux clients de crypter les
données numériques lorsqu’ils les envoient électroniquement,
de sorte que le destinataire ne puisse les ouvrir qu’en saisissant
le mot de passe correct.
Un autre domaine qui permit à Canon de définir son
expansion était de satisfaire les besoins des clients désireux
d’imprimer, de copier et de numériser en couleurs, ce qui a
désormais supplanté le noir et blanc sur ce marché. Les entreprises,
qui dépendaient auparavant de l’impression web offset assez
onéreuse pour des impressions couleurs de haute qualité, peuvent
désormais contrôler leurs coûts grâce à d’autres solutions couleur
toutes aussi performantes.
Canon possède actuellement le plus grand choix
d’équipements d’impression de documents de tous ses
concurrents, pouvant ainsi répondre aux besoins des entreprises
de n’importe quel domaine, du domicile aux bureaux de petite
taille ou aux services de reproduction des grandes sociétés. Cette
capacité, associée à sa position de leader du secteur en matière
de services et de supports ainsi qu’à sa gamme unique de logiciels,
a permis à Canon de devenir un fournisseur de solutions totales
d’imagerie et de documents.
Lancé en 1988, le Canofax 705 était
équipé d’une nouvelle technologie intégrée
de traitement d’images, l’UHQ. Cette
technologie offre des résultats haute
résolution permettant de reproduire
avec précision et netteté la finesse des
motifs et des lignes et de produire des
documents subtilement ombrés.

50 Canon en couleur Canon en couleur 51
Canon en couleur
Depuis que la couleur a pris d’assaut nos écrans télévisés,
la presse et les médias télévisés se livrent une concurrence
farouche pour nous offrir la représentation couleur la plus
précise possible. Canon a toujours fait office de pionnier dans
cette recherche d’une meilleure qualité et d’images couleurs
toujours plus réalistes.

52 Canon en couleur
La naissance du Bubble Jet
Même si les premières imprimantes/copieurs laser couleur
constituaient d’importantes percées technologiques, elles
demeuraient coûteuses pour la plupart des utilisateurs.
Avec l’arrivée de la technologie Bubble Jet couleur, tout a changé,
Canon en couleur 53
L’évolution vers la copie couleur numérique a commencé au cours
des années 80. Jusqu’alors, la copie couleur était principalement
réservée à des modèles de très haut de gamme, à base d’encre, et
à des machines extrêmement lentes et volumineuses. L’arrivée du
premier copieur laser couleur Canon, le CLC-1, a marqué le début
d’une ère au cours de laquelle la couleur allait être accessible à tout
un chacun.
La technologie laser du CLC-1 a permis à la qualité couleur
de faire un grand bond en avant. Outre son utilisation très
répandue dans les grandes entreprises, le CLC-1 a connu un
formidable succès auprès des entreprises de microédition et
des agences de publicité, qui ont trouvé la copie laser couleur
particulièrement efficace pour mettre au point des présentations
et, pour la première fois, l’impression couleur est véritablement
devenue possible au quotidien.
Disponibles à un coût très inférieur à celui des imprimantes laser
standard, les imprimantes bubble jet couleur comme la BJC-800
et la BJ-10 – lancées au début des années 90 - étaient bien plus
évoluées que les autres modèles du marché, qui utilisaient encore,
pour la plupart, des systèmes à « marguerite » ou « point par point »
(imprimantes matricielles).
Ces premières Bubble Jets étaient si populaires et si abordables
qu’elles n’ont pas tardé à s’imposer comme leaders de leur secteur.
D’un prix inférieur de plusieurs centaines d’euros à celui des
imprimantes laser, la BJ-10 est devenue une véritable référence ;
Fonctionnement d’une
imprimante Bubble Jet
couleur de haute qualité.
Contrairement aux imprimantes
laser, les machines utilisant
la technologie Bubble Jet,
Moteur quadrichrome
plus connue aujourd’hui
vertical en ligne
sous le nom d’Ink Jet (jet
Dans le « Four Colour Vertical In-line
d’encre), fonctionnent
Engine » développé par Canon,
en chauffant l’encre pour
les quatre cartouches de toner
obtenir des micro-bulles
couleur pour l’impression laser
extrêmement fines à l’intérieur
CMYK (cyan, magenta, jaune, noir),
d’une buse minuscule, de
sont positionnées verticalement,
diamètre très largement
permettant ainsi l’impression
inférieur à celui d’un cheveu.
couleur avec l’acheminement le
L’encre est alors expulsée
plus court possible à l’intérieur de
sur le papier, produisant
l’imprimante. Le chemin plus court
des résultats d’une qualité
du papier permet d’accélérer le
exceptionnelle, notamment
débit d’impression et d’obtenir des
pour l’impression photo. On
vitesses jusqu’alors impossibles, tout
notera pour l’anecdote que
en réduisant les émissions sonores
cette technologie n’a été
et l’empattement des machines.
découverte que par accident
Les imprimantes couleurs équipées
lorsqu’un ingénieur Canon a
de ce moteur ne prennent pas
plus de place qu’une imprimante
monochrome au format A3.
La technologie FINE
Pour obtenir des images de haute qualité, il est essentiel que
les imprimantes Ink Jet offrent une résolution élevée (un grand
nombre de points par pouce), de multiples gradations couleur
et un grain fin. Cela signifie que la taille des gouttelettes d’encre
doit être extrêmement faible. Cependant, à mesure que les
gouttelettes d’encre deviennent plus fines, la qualité d’image
peut être affectée par divers problèmes, comme l’inégalité de
posé un fer à souder chaud à
côté d’une cartouche remplie
d’encre et s’est aperçu que
cela entraînait la projection
de l’encre sur la table.
2006
PIXMA MP810
2006
PIXMA iP5300
2007
i-SENSYS LBP5360
la taille de ces gouttes et un manque d’homogénéité de leur
positionnement sur le papier. La technologie FINE de Canon
résout ces problèmes en utilisant des gouttes d’encre formées
au sommet de la buse pour séparer et éjecter l’encre. L’orifice
d’éjection de l’encre se trouve directement en dessous d’un
élément chauffant situé à l’extrémité de la buse. Dans la mesure
où toute l’encre qui se trouve en dessous de l’élément chauffant
est éjectée, le volume est prédéfini, ce qui garantit l’uniformité de
la taille des gouttelettes. En outre, le déplacement de l’encre étant
moindre, on obtient une augmentation significative de la vitesse
d’éjection par rapport aux imprimantes conventionnelles, ce qui
garantit un positionnement précis des gouttelettes.

54 Canon en couleur Un souci constant de l’innovation
Canon en couleur 55
Innovations couleur
1977
La NP Colour (marché japonais uniquement)
Durant les années 1990, Canon a continué à améliorer
l’impression Bubble Jet couleur. Alors que les premiers modèles
comportaient quatre réservoirs d’encre séparés situés à distance
de la tête d’impression, la série BJC-600 a commencé à installer
les cartouches directement sur la tête d’impression, tandis que
la série BJC-4000 a été l’une des premières à proposer des
cartouches d’encre combinées pour les couleurs (CMY) et un
réservoir différent pour le noir (K). Ces modèles devenaient ainsi
beaucoup plus abordables et compacts que leurs prédécesseurs.
C’est après le succès de ces modèles qu’est apparue
l’imprimante Bubble Jet BJC-70, une véritable révolution. Il
s’agissait là du premier modèle couleur portatif de notre entreprise,
qui pesait moins de 2 kg et mesurait seulement 30 cm de largeur.
Cette machine offrait une résolution de 720 x 360ppp ainsi qu’un
dispositif d’alimentation papier d’une capacité de 30 feuilles.
L’impression laser couleur connaissait, dans un même
temps, des percées similaires sur le marché professionnel. Alors
que la CLC-1 imprimait 5 pages/minute, la CLC 1000 – lancée
pratiquement 10 ans plus tard - était capable d’imprimer 31 pages
dans ce même laps de temps. En conséquence, la production de
brochures et livrets en quadrichromie et de bulletins de plusieurs
pages s’est très rapidement démocratisée. Outre les imprimeurs
offset, les PME et les grandes entreprises avaient désormais
1987
CLC-1
1989
CLC 500
accès à des équipements de reproduction couleur de qualité
professionnelle leur permettant à tout moment de présenter leur
travail de la meilleure façon possible. De plus, la prééminence de
Canon dans le secteur de l’impression laser couleur a été encore
renforcée avec le lancement de la CLC 1100. Ciblant le marché
graphique de haut niveau et de haute qualité, cette machine était
particulièrement adaptée aux attentes des utilisateurs souhaitant
produire des épreuves couleur précises. La série iRC de Canon,
en particulier le modèle iRC 3200, a fait franchir un nouveau pas
aux environnements de bureau en matière d’impression couleur,
avec des améliorations en termes d’économie, de vitesse et de
fonctionnalités, rendant ainsi la production couleur professionnelle
en interne plus accessible que jamais aux entreprises.
Le lancement récent de la série imagePRESS représente
aujourd’hui le nec plus ultra de la production couleur haute qualité.
20 ans après le lancement des premières imprimantes
couleur numériques, Canon propose aujourd’hui des solutions
d’impression couleur à haute spécification répondant aux attentes
de tous les utilisateurs, qu’il s’agisse d’imprimantes jet d’encre
économiques ou de machines multifonctions (IMF) pour les
particuliers et les PME, ou bien encore d’imprimantes de haut
niveau destinées au marché professionnel.
1995
CLC 1000
1999
BJ-W7000
2003
2006
iRC3200N/CLC 3200 iRC 4580i imagePROGRAF
imagePRESS C1

56 Les semi-conducteurs Les semi-conducteurs 57
La technologie de
l’infiniment petit
Les progrès technologiques réalisés aux États-Unis ont
rendu possible la production de masse de circuits électriques
compacts réunis (intégrés) sur des sections de silicium. Ces
techniques ont été développées dans les années 1950, et ces
circuits intégrés de 5 mm² forment une partie essentielle de la
technologie de pointe que nous utilisons aujourd’hui. On les
appelle « les semi-conducteurs ».
De nos jours, entre 30 et 40 processus sont nécessaires pour
construire ces circuits intégrés qui se trouvent au cœur même
des micropuces, et les éléments de chaque circuit touchent à
l’infiniment petit : minuscules au point de pouvoir en placer des
milliers dans le diamètre d’un simple cheveu.
Les machines ultra précises de Canon ne prennent en charge
qu’un seul de ces processus : la gravure des motifs des circuits,
également appelée photolithographie. Cette opération critique doit
être effectuée avant chaque étape de production des circuits. Les
motifs sont gravés par une procédure photographique sans contact.
Les éléments minuscules des circuits sont assemblés au niveau
moléculaire en jouant sur la température et les catalyseurs. Sans les
motifs ultra précis gravés par photolithographie, les molécules ne
pourraient pas se positionner et se solidifier avec la précision quasi
atomique requise.
Dans les années 1970, le gouvernement japonais a lancé une
initiative, en association avec Canon et quelques autres entreprises
sélectionnées, visant à faire concurrence à la domination
américaine dans l’industrie des équipements de semi-conducteurs.
Mission difficile, dans la mesure où le nombre de machines
requises pour produire en masse les semi-conducteurs est
particulièrement important.
Les débuts de Canon dans l’industrie remontent à 1965, avec la
production d’un objectif à ultra haute résolution : la lentille U10mm
F28. Cinq ans plus tard, Canon lançait le premier équipement
japonais de photolithographie : le PPC-1. Il s’agissait de la première
version réalisée par l’entreprise d’un équipement qui demeure
encore aujourd’hui essentiel pour la fabrication des puces
électroniques. En développant le PPC-1, Canon a révolutionné la
technologie d’impression par projection pour la fabrication des
circuits imprimés.
Au cours des 35 années qui ont suivi le lancement du PPC-1, Canon
a continué à développer ses équipements de photolithographie.
Nous en donnons ici une liste abrégée. Notez que ce n’est qu’à la
fin des années 1970 qu’une lentille réductrice a été combinée à
une tranche de silicium déplacée pas à pas pour mettre au point
le premier « wafer stepper » de réduction. Auparavant, c’était
souvent des miroirs qui étaient utilisés pour projeter la lumière. Le
scanner s’ajoute au stepper, avec des pièces mobiles au-dessus et
en dessous de l’objectif, de sorte que seule une lumière de la plus
haute qualité passe par le milieu de la lentille. La série PLA500/600
à contact/proximité a été commercialisée entre 1973 et 1987. La
série MPA-500/600 à projection par miroir a été commercialisée
entre 1980 et 1990. La série FPA-1550/2000/3000 à stepper a été
lancée en 1983, et la série FPA- 5000/6000 à stepper et scanneur
remonte à 1998. Notre toute dernière innovation, la série
FPA-7000, a été lancée sur le marché en 2007. Toutes ces
machines ont été conçues pour fonctionner 24h/24, 7j/7,
et le SAV constitue un critère aussi important que la performance
de la machine.
La plupart de ces équipements sont vendus à de grands
fabricants mondiaux de semi-conducteurs, dont STMicroelectronics,
Infineon, Samsung, Toshiba, Hitachi, et Fujitsu.
Les machines de production de semi-conducteurs proposées
par Canon sont construites pour répondre aux exigences
spécifiques de cette industrie. Les technologies employées
pour développer les systèmes optiques de très haute qualité et
les commandes machines extrêmement précises requis sont
exploitées avec brio à travers toute la gamme de produits Canon.
Ces compétences fondamentales ont été incorporées à nos
appareils photo, caméscopes et objectifs de télédiffusion. Les
imprimantes Bubble Jet ont atteint des niveaux de performances
inédits grâce à des têtes d’impression ultrafines par gouttelettes
d’encre, fabriquées selon des tolérances inférieures à un micron
- soit l’équivalent d’un millionième de mètre.
La prochaine génération d’équipements de production de
semi-conducteurs emploiera une technologie d’immersion
liquide. La résolution et la profondeur de la focale
seront considérablement accrues par le positionnement
d’une fine pellicule d’eau entre l’élément inférieur de
la lentille et la surface photosensible du silicium.
La fabrication est assurée dans une salle
blanche d’où la poussière est éliminée par
l’emploi de filtres à air ultra-performants
et où les intervenants portent des
combinaisons intégrales. Les niveaux de
poussière doivent être ramenés à leur strict
minimum. Le degré de propreté se mesure
en nombre de particules individuelles
invisibles par mètre cube d’air.
Le rôle de la
photolithographie
Le rôle de la photolithographie
La photolithographie est le
processus employé pour
imprimer des motifs de circuits
intégrés sur les tranches de
silicium (« wafers »). Une
tranche de silicium recouverte
de photoresist est tout d’abord
placée dans un « wafer stepper »,
sous un objectif. De la lumière est
projetée à travers cette lentille afin
de brûler le motif du circuit sur la
couche de silicium alors que cette
dernière passe sous l’objectif.
Méthode incrémentiel
Source lumineuse
Objectif
condenseur
Réticule
Objectif de
projection
Mouvement
Mouvement Étape
Surface pouvant
être exposée
simultanément
Équipement de photolithographie
Support du réticule
Il supporte le réticule et se déplace en
synchronisation avec le support du «
wafer » à une grande vitesse constante
et avec une précision extrême durant
le processus de production.
Réticule
Image source qui est
réduite par l’objectif et
projetée à la surface de la
tranche de silicone.
Chargeur de réticule
Achemine les réticules vers
le poste de photolithographie
durant la phase de production.
Source lumineuse
Utilise un laser Excimer de longueurs
d’ondes extrêmement faibles (laser
Excimer KrF/ArF, etc.)
Rayons UV Longueur d’onde
Laser Excimer KrF 248 nm
Laser Excimer ArF
13nm
UV extrêmes
193 nm
13 nm
Lentille/objectif
La lentille, un des composants les plus
importants des équipements d’exposition
des semi-conducteurs, nécessite une
précision bien plus importante que les
objectifs d’appareils photo.
Support de wafer
Se déplace rapidement et avec
grande précision tout en tenant
la tranche de silicium
FPA-5000ES3
Modèle lancé en 2000
En 2002, Canon recevait
le prix Japan Society
for the Promotion of
Machine Industry pour le
développement du modèle
FPA-5000ES3.
FPA-5500iZ
Modèle lancé en 2001
En 2006, le PDG de
Canon Inc., Fujio Mitarai,
remettait à l’équipe
FPA-5500iZ un Prix
du Président pour son
volume de ventes.
Les tranches de silicium
(« wafers »)
Le silicium présente des
caractéristiques électriques
spécifiques, qui en font un support
idéal pour ces applications. Après
plusieurs semaines de traitement,
la tranche de silicium est prête
et une scie à lame diamant est
utilisée pour la découper en
circuits intégrés. Les micropuces
sont constituées de plusieurs
circuits intégrés regroupés dans
un logement en plastique et
métal. Ceci permet le raccord aux
circuits électriques utilisés dans
les téléphones portables, les
ordinateurs, les satellites et toutes
les autres machines à commande
électronique existantes.
1 nanomètre = 1 milliardième de mètre

58 ENG Objectifs BCTV
Objectifs BCTV :
optimiser l’expérience
du téléspectateur
Aujourd’hui, l’industrie de la radiotélévision se doit
d’innover constamment pour satisfaire la forte demande
des téléspectateurs pour une réponse immédiate et une
expérience visuelle plus intense. Les actualités 24 heures sur
24, les rediffusions de matchs de football présentés sous des
angles multiples, et les programmes animaliers, plus proches
que jamais de la nature, s’appuient tous sur le lien entre
l’expérience visuelle et la qualité des objectifs BCTV utilisés
pour réaliser le programme.
Pourtant, ce n’est qu’à la fin des années 70, avec l’arrivée
de l’Electronic News Gathering (ENG), que Canon a vraiment
commencé à dominer la production d’objectifs BCTV. La société
avait déjà pénétré le marché des objectifs BCTV destinés aux
caméras de studio et d’extérieur, qui utilisaient toutes deux
des pellicules cinématographiques traditionnelles, dont le
développement prenait plusieurs jours. L’arrivée de formats de
bandes analogiques électroniques tels que le U-matic, au temps
de montage plus rapide, offrait à Canon l’occasion de prouver la
supériorité de ses produits.
De nos jours, les journaux télévisés emploient de nombreux
reporters itinérants, mais en 1978, l’introduction de l’objectif
révolutionnaire J13x9B IRS Canon, spécialement conçu pour les
caméras ENG portables, représentait un changement radical par
rapport aux caméras 16 mm traditionnelles.
Il était non seulement possible de filmer sur le vif, pratiquement
en direct, mais le zoom très puissant permettait également aux
reporters de se rapprocher encore de l’événement.
Un pionnier inégalé
Alors que, dans les années 80, le marché ainsi que le nombre
de chaînes et de programmes étaient en pleine croissance, la
concurrence se faisait de plus en plus féroce pour conquérir les
téléspectateurs. Les producteurs d’émissions en studio et en
extérieur avaient besoin d‘objectifs suffisamment polyvalents pour
utiliser le grand angle, les gros plans et s’adapter aux différentes
conditions d’éclairage. Pour satisfaire cette demande, Canon
introduisit le J15x9.5 en 1982 et le P18x15B IE peu de temps
après. Canon mit également au point des objectifs au zoom très
puissant, spécialement conçus pour faire face aux exigences de la
retransmission en direct d’évènements sportifs et d’actualités,
y compris les Jeux Olympiques.
L’objectif de télévision « Olympian » de Canon, le
PV40X113.5B, possédant un rapport de zoom de 40:1, fut utilisé
durant toute la durée de retransmission des Jeux Olympiques de
Los Angeles en 1984 par l’American Broadcasting Corporation.
C’était la première fois que la société participait au plus important
évènement sportif mondial. En fait, les Jeux Olympiques furent
l’occasion pour Canon d’imposer la fiabilité, la performance et la
supériorité des ses objectifs, conçus pour résister aux forces de la
nature et aux chocs du transport.
Mais le J50x9.5B fut de loin l’avancée technologique la plus
importante. On pensait alors que, pour obtenir un rapport de
zoom plus élevé, il fallait un objectif plus large et plus lourd. Canon
révolutionna cette conception en utilisant la dernière technologie
de design optique et un nouveau type de verre à faible dispersion et
haute indexation, pour créer pour la première fois un objectif plus
léger doté d’un zoom 50x.
Cette détermination à relever les défis de l’industrie a permis à
la division des objectifs BCTV de Canon de s’affirmer des années 90
jusqu’à nos jours. Les travaux entrepris par Canon pour répondre à
la demande croissante en caméras équipées d’objectifs bénéficiant
d’une longueur focale plus importante et d’ouvertures plus larges
en cas d’éclairage faible ont contribué à façonner l’approche
révolutionnaire de la société.
Alors que la longueur focale continuait de s’accroître, Canon
intégra un système haute technologie de Stabilisation d’Image
Optique (Optical Image Stabilization) dans ses objectifs longue
portée pour les rendre plus sensibles aux petits mouvements et
Le DIGI SUPER 100x à focalisation automatique
Le 100x, l’un des zooms les plus puissants du monde, peut zoomer
sur l’oeil d’une personne située de l’autre côté d’un stade, qui
ne serait normalement pas visible. Testé l’année dernière lors du
Grand Prix de Monaco, la plus grande retransmission télévisée
française en extérieur, un objectif XJ 100x HD fut installé au
sommet du Rocher de Monaco, falaise située à environ 1,5 km
du centre-ville et offrant une vue incroyable. Même à cette distance,
la mise au point automatique 100x permit à la chaîne de continuer
à émettre même si la caméra filmait en panoramique ou penchait
– offrant aux téléspectateurs des images encore plus réalistes.
pouvoir obtenir une image stable. Les possibilités offertes aux
producteurs de programmes s’élargissaient immédiatement,
non seulement pour les évènements où le mouvement était
important, notamment sportifs, mais également pour d’autres
programmes tels que les documentaires, les émissions filmées
à partir d’hélicoptères et les concerts, où les vibrations causées
par le niveau sonore élevé peuvent ébranler l’objectif.
Plus de définition
Canon contribua également aux premiers développements
des objectifs BCTV pour la télévision Haute Définition HDTV.
Avec une résolution 2,5 fois plus élevée que celle de la
Télévision à Définition Standard (SDTV), Canon continua
de développer sa technologie de production pour faciliter
le broyage plus long nécessaire pour assurer la qualité
d’image supérieure de la télévision haute définition.
Parmi les nombreux objectifs haute définition avec
lesquels Canon époustoufla le monde de la télévision,
on trouve l’objectif de longue portée XJ 86x9.3B pour les
évènements en extérieur et l’objectif pour studio le plus prisé,
le DigiSuper 25 xs ; idéaux pour les chaînes de télévision et
les producteurs dont la priorité majeure est la qualité des
images des émissions télévisées HD en prime time.
En 2004, la transition vers la HDTV s’accéléra avec les
opérateurs de satellite, de câble et de télévision qui souhaitaient
couvrir les évènements sportifs en haute définition. Les objectifs
long zoom Canon devinrent l’élément central de toutes les
installations HDTV mobiles HD construites en 2004 et 2005. Ce
type d’initiative permit de garantir que les premiers consommateurs
qui ont investi dans les écrans HDTV, notamment ceux qui
furent séduits par la publicité accompagnant les évènements
sportifs mondiaux de l’année dernière, n’aient pas à regarder
des émissions de télévision numérique à définition normale.

60 Technologie médicale et appareils photo de radiographie numérique Technologie médicale et appareils photo de radiographie numérique 61
Technologie médicale et
appareils photo de radiographie
L’imagerie médicale est la deuxième activité la plus ancienne
de Canon. L’historique de notre entreprise dans ce domaine
remonte à l’époque de ses pères fondateurs, lorsque son premier
président, le Dr. Takeshi Mitarai, s’est aperçu que l’imagerie de
pointe serait un moyen d’améliorer les soins
de santé et le diagnostic médical.
Canon a commencé à étendre son expertise dans la technologie
optique des appareils photo 35 mm aux équipements d’imagerie
médicale ultrasophistiquée au début des années 1940. Ces machines
se sont rapidement rendues indispensables pour le dépistage de la
tuberculose et, depuis lors, notre société s’est imposée comme l’un
des pionniers du développement d’équipements de radiographie et
de diagnostic optique, en lançant plusieurs produits qui ont apporté
autant de contributions précieuses à la communauté médicale.
La génération suivante d’appareils photos de radiographie indirecte,
les modèles CX-35M et CX-60M, ont été lancés au Japon en 1956, et
ont débouché sur le lancement de l’appareil photo de radiographie
à micro projection CXM70 en 1963 et sur la création du CXMS-70,
un nouvel appareil de radiographie spécifiquement conçu pour le
diagnostic stomacal.
La « grande percée » suivante est apparue en 1987, avec le
lancement du changeur de films de radiographie haute vitesse
CFC-U1. Spécialement développé pour l’angiographie (l’examen
radiologique des vaisseaux sanguins), le CFC-U1 proposait un large
éventail de positions opérationnelles, ce qui signifiait qu’il pouvait être
utilisé pour un vaste panel de procédures, notamment l’angiographie
avec grossissement et l’angiographie stéréoscopique. Le CFC-U1 offrait
une capacité de 20 feuilles pellicule et pouvait produire des images
radiographiques à l’extraordinaire vitesse de 4 feuilles/seconde - soit
une augmentation significative par rapport aux autres machines.
Sa vitesse de fonctionnement et son impact sur la réduction des
listes d’attente des docteurs et des patients ont permis au CFC-U1
de définir de nouvelles normes dans l’industrie. Ces caractéristiques
associées à sa fiabilité éprouvée se sont traduites pour Canon par une
respectabilité et une acceptation accrues sur le marché de la radiologie.
L’aube de l’ère du numérique a impulsé une nouvelle phase de
développement de la technologie radiologique au début des années
1990. L’expérience poussée acquise par les autres divisions de Canon
dans le domaine de l’imagerie numérique lui a permis de faire de la
radiographie numérique une réalité.
L’ère de la radiographie numérique
La contribution continue de Canon au secteur de la santé a été marquée
par des percées technologiques qui ont jalonné toute l’histoire de
notre entreprise. En 1999, Canon a lancé le système de radiographie
numérique avancée en Europe. Le capteur à affichage plat CXDI-11 a
été la première machine à remplacer la pellicule par une technologie de
radiographie numérique haute résolution.
Parmi les avantages les plus importants de l’imagerie numérique pour
le secteur médical, on retiendra notamment un traitement accéléré de
l’image (ces dernières sont disponibles quelques secondes seulement
après l’exposition), une qualité d’image grandement améliorée et la
possibilité de transférer les images et les archives par le truchement de
réseaux numériques. Avec les radiographies photographiques à rayons
X conventionnelles, les radiologues pouvaient parfois faire un mauvais
diagnostic car ils étaient limités à la taille « réelle » des images. La
possibilité d’effectuer des zooms a permis de détecter plus facilement des
pathologies jusqu’alors indécelables.
Le système de radiographie numérique de Canon a ainsi transformé
le mode opératoire des hôpitaux, des radiologues et des techniciens de
radiologie. Le CXDI-11 offre aux docteurs des images beaucoup plus
détaillées, en mettant les informations cliniques à leur disposition beaucoup
plus rapidement qu’auparavant. Cela signifie que le diagnostic est plus
rapide, ce qui, à terme, se traduit par un traitement pouvant commencer plus
tôt - soit une augmentation du nombre de patients traités par l’hôpital. Dans
les cas critiques, le fait que la radiographie soit disponible immédiatement
sur l’écran du DR Image Viewer, permettant ainsi un diagnostic instantané,
peut être une question de vie ou de mort pour le patient.
En 2001, Canon a lancé le premier système de radiographie
numérique portatif, le CXDI-31, qui reste encore aujourd’hui le système
de ce type le plus petit et le plus léger au monde. Le CXDI-50G, lancé en
2003, offrait la surface d’imagerie la plus importante de tous les systèmes
DR portatifs, avec des dimensions de 35cmx43cm, et un poids de 4,8
kg seulement. Pour la première fois, les équipements de radiographie
numérique de Canon pouvaient être utilisés à l’extérieur des services de
radiologie ; ils ont notamment servi lors de l’attaque terroriste de Londres
le 7 juillet 2005, lorsque les équipes d’investigation ont utilisé le CXDI-50G
pour examiner des échantillons de particules collectées.
Canon a également développé sa technologie dans
d’autres domaines. En 1976, l’entreprise a lancé son premier appareil de
diagnostic à l’attention des optométristes et des ophtalmologues. Le CR-
45NM a également constitué une petite révolution : il s’agissait du premier
appareil photo rétinal à 45° non-mydriatique employé pour prendre des
photographies du fond de l’œil. Avec l’extension de cette technologie à
un nombre croissant de spécialistes oculaires, il est désormais possible
de détecter et de diagnostiquer plus rapidement les effets de différentes
maladies sur la vision, comme le diabète et l’hypertension. L’ère du
numérique a également eu des conséquences dans ce domaine. Les
nouvelles versions numériques des technologies Canon, comme les
modèles CR-DGi (2003) et CF-60DSi (2004), qui ont été lancées au
cours de ces dernières années, continuent à mettre à la disposition des
spécialistes de l’œil les toutes dernières technologies de pointe.
La technologie est largement considérée comme un outil essentiel
pour faire progresser les niveaux généraux de santé, et cette évolution se
poursuivra. Canon est déterminée à persévérer dans ses recherches au
service de l’humanité.
Avec Canon, l’histoire reprend vie
Au fil des ans, les produits de radiographie numérique
de Canon ont été utilisés dans des endroits plutôt
inattendus... Lorsque la chaîne de télévision Discovery
Channel a organisé une expédition pour étudier la tombe
de Néfertiti en 2003, ses archéologues ont emporté un
Canon CXDI-31. La radiographie constitue la meilleure
technique pour examiner une momie, car c’est la
méthode la moins invasive et la moins destructrice.
La portabilité du CXDI-31 en fait un appareil unique
: c’était là le seul système au monde permettant à
l’équipe d’examiner l’intérieur de la tombe et d’obtenir
instantanément des images des momies non identifiées.
Auparavant, il était nécessaire de retirer les momies
de tombes et de les transporter jusqu’ à un hôpital
pour les radiographier. Avec sa nouvelle technologie
de radiographie et son écran plat tridimensionnel, le
CXDI-31, a permis aux scientifiques et aux radiologues
du projet de construire instantanément un squelette
tridimensionnel à partir du corps momifié, ainsi qu’une
animation permettant de visualiser l’intérieur de la momie
et d’obtenir de précieuses informations sur les objets
présents dans la tombe.
Après avoir passé les momies au scanner, il a suffi
de trois secondes à l’appareil pour afficher sur le PC de
contrôle Canon des images numériques de haute qualité.
Le CXDI-31, qui allie portabilité, images de diagnostic
de qualité supérieure et capacité de saisie et d’affichage
instantanés des images, constituait la solution idéale pour
cette expédition.

62 Communications marketing dans les années 1980 et 1990
La montée en
puissance de la
marque Canon
La popularité croissante et le vaste public touché grâce au
soutien apporté par Canon à des évènement sportifs majeurs
à la fin des années 70 encouragèrent Canon à participer
davantage à deux évènements mondiaux : la Coupe de Monde
de football et les courses de Formule 1. Ce fut le point départ
d’une dynamique qui allait contribuer à améliorer l’image de
Canon au niveau mondial.
En 1980, Canon signa un contrat de mécénat de trois ans avec
la Fédération Internationale des Associations de Football (FIFA),
la fédération sportive la plus importante et la plus puissante du
monde. Il recouvrait les Championnats d’Europe 1980 en Italie,
la Coupe des Champions d’Europe et la Coupe des Vainqueurs de
la Coupe chaque année, ainsi que la Coupe du Monde 1982 en
Espagne. En conséquence, cet accord permis à Canon de bénéficier
de très importants droits publicitaires à l’échelle internationale.
Reconnaissant le fabuleux potentiel offert par cette opportunité,
Canon intégra ses trois lignes de produits (appareils photo,
copieurs et calculatrices) à une thématique unique : la contribution
de Canon au sport.
C‘était la première fois qu’une opération de promotion
mondiale intégrait l’ensemble de ses produits.
Le mécénat sportif de Canon
dans les années 1980 et 1990
UEFA EURo 1980, Italie
UEFA EURo 1984, France
UEFA EURo 1988, Allemagne de l’ouest
UEFA EURo 1992, Suède
UEFA EURo 1996, Royaume-Uni
1982 FIFA Coupe du Monde Espagne
1986 FIFA Coupe du Monde Mexique
1990 FIFA Coupe du Monde Italie
1994 FIFA Coupe du Monde USA
1998 FIFA Coupe du Monde France
1985 début du mécénat de Canon
dans le domaine de la F1
La marque Canon apparaît lors de la
Coupe du Monde de 1982 en Espagne.
La Coupe du Monde 1982 en Espagne constitua l’apogée de la
couverture médiatique de Canon. Le nombre de téléspectateurs
de la Coupe du Monde 1978 avait atteint la moitié de la
population mondiale, soit 3 milliards de personnes ! La Coupe
1982 offrait donc une plateforme idéale pour atteindre un public
exceptionnellement vaste.
Ses opérations de mécénat des années 1980 ont permis à
Canon de se frayer un chemin sur les circuits ainsi que sur les
terrain de football. En 1985, Canon fit une percée dans le monde
frénétique des courses de Formule 1 en sponsorisant l’équipe
Williams l’année où la chance tourna pour la célèbre firme de
voitures de courses. Avec des pilotes comme Nelson Piquet et
Nigel Mansell, vainqueurs de plusieurs Grands Prix, Williams avait
véritablement assis sa notoriété.
Leur succès, ainsi que la popularité croissante de la diffusion
télévisée des courses de Formule 1 amenèrent à associer dans
le monde entier le nom de Canon à un spectacle sportif qui fait
monter l’adrénaline et battre les cœurs.
À droite : Canon sur la voie de la réussite
avec son contrat de mécénat en Formule 1.

64 Un leader de l’industrie reconnu au Japon Canon Inc. HQ,
Tokyo
Un leader de l’industrie reconnu au Japon 65
Un acteur de premier plan
La vision de M. Mitarai lui a valu de nombreux honneurs
depuis qu’il a commencé la transformation de Canon
en 1996, aboutissant à sa nomination au poste de
Président de Keidanren en 2006. Nippon Keidanren
(la Fédération des entreprises japonaises) a été fondé
en mai 2002 après la fusion de Keiranden (Fédération
japonaise des organisations du domaine économique)
et de Nikkeiren (Fédération japonaise des associations
d’employeurs). Sa mission est d’accélérer la croissance
des économies japonaises et mondiale en encourageant
les idées des individus et des communautés locales.
Ces activités de mécénat ont contribué à mieux faire connaître
la marque Canon à travers le monde. L’organisation a ainsi
pu entretenir sa réputation de société d’envergure mondiale
et hautement performante et apparaître fréquemment dans le
sondage des Sociétés les plus admirées du magazine Fortune’s.
Elle occupait en 2005 la 35e place des meilleures marques
mondiales de la revue Business Week.
Alors que la valeur de la marque est évaluée à 9 968 millions
de dollars (7 572 millions d’euros), contribuer à ce que les
consommateurs s’y identifient et lui demeurent fidèles est aussi
important que les données chiffrées. En 2006, les résultats
consolidés de Canon Inc. ont affiché une croissance annuelle de
10,7 %, avec un CA net de 4 156,8 milliards de yens (28,4 millions
d’euros). La société traverse maintenant sa septième année
consécutive de croissance des ventes et des bénéfices.
*Interbrand, 2006
Depuis sa nomination, M. Mitarai s’est rendu dans plusieurs
pays européens, y compris la Belgique, l’Allemagne, la France et
le Royaume-Uni afin de promouvoir le partenariat économique
entre le Japon et l’Europe. Au cours des 10 années des phases
I et II de l’ « Excellent Global Corporation Plan » de M. Mitarai,
la société a augmenté son chiffre d’affaires consolidé de 80 %
et a multiplié par sept ses bénéfices nets.
Investir aujourd’hui pour croître demain
Canon le sait : pour être le meilleur demain, il faut investir
aujourd’hui dans la formation, la technologie et les ressources.
Les activités de la société comprennent :
• Mécénat pour le Barbican, l’un des plus hauts lieux multiculturels
de rencontres artistiques, via son programme « Great
Performers », qui recouvre chaque année des manifestations
artistiques, cinématographiques, musicales et théâtrales.
• Les tournois de Golf et de Football ont été lancés en juin 2004.
Cette initiative visait à promouvoir les sports d’équipe pour
les jeunes âgés de 10 à 16 ans. Les sommes perçues ont été
reversées à l’organisation Victim Aid.
• Canon Europe Ltd. a apporté son soutien à l’exposition de design
« Bright Minds, Beautiful Ideas » où l’on a pu admirer les œuvres
de quatre designers qui utilisent tous la technologie de prise
d’image de Canon.
• La Canon World Press Photo Foundation, fondée en 1955
aux Pays-Bas, est une organisation indépendante à but
non lucratif. Elle s’engage à soutenir et promouvoir, à
l’échelle mondiale, les oeuvres des photographes de
presse professionnels. Elle s’est transformée en une
plateforme indépendante pour le photojournalisme, la
liberté de presse et le libre échange des informations.

10 ans de visions novatrices
Au cours de la précédente décennie, Canon Europe a connu une croissance
fulgurante à travers toute l’Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. À nouvelle
organisation, nouveau mode de pensée, inspirant l’approche totalement novatrice
de Canon Europe, sous l’impulsion de son PDG, M. Tsuruoka.

68 Mr Tsuruoka Une nouvelle vision pour Canon 69
Une nouvelle vision
pour Canon Europe
Lorsque Hajime Tsuruoka a rejoint Canon en 1973, il
avait déjà réalisé son ambition : travailler avec une société
japonaise au rayonnement international, active dans le
monde entier. Après avoir travaillé dans les secteurs de
l’alimentation, des produits chimiques et pharmaceutiques,
dans celui des machines et dans le secteur parapublic, la
perspective et l’expérience du futur président de Canon
Europe étaient déjà bien plus vastes que celles de la plupart
des dirigeants d’entreprise.
Ce sont elles qui lui ont permis de forger sa propre vision de
l’avenir de Canon Europe, et ce, un quart de siècle plus tard.
En 1979, M. Tsuruoka a été chargé de sa première mission
à l’étranger : le service commercial et après-vente de Canon à
Amsterdam. Il y a occupé ce poste pendant 10 ans, décennie au cours
de laquelle il a pu constater l’expansion de Canon et son implantation
en Europe en tant que marque internationale. Une époque bien
stimulante pour Canon Europe, ce dont M. Tsuruoka était parfaitement
conscient. Après un bref séjour au Japon où il fut chargé de la
supervision des activités globales de copie, il fut à nouveau envoyé
en Europe, toujours à Amsterdam, pour y occuper le poste de viceprésident
et de président des sociétés concessionnaires en Italie et
en Allemagne, postes qu’il occupa pendant 5 ans. À cette époque,
les sociétés japonaises, qui jusque là s’étaient contentées d’exporter
des produits pour les revendre en Europe, étaient en train de créer
des structures multinationales implantées au niveau national, tout en
élargissant leurs capacités afin de débuter la production en Europe
même. Une fois ces mutations opérées, elles commencèrent à se
pencher sur leurs capacités de recherche & développement.
Canon souhaitait également bénéficier du savoir-faire
européen. Les technologies d’imagerie sans fil et d’interface,
la reconnaissance vocale et les technologies graphiques 3D
(toutes produites par Canon) - telles que celles déployées pour la
PlayStation, la célèbre plate-forme de jeux de Sony - constituaient
autant de domaines que la société souhaitait explorer.
Elle a donc rapidement procédé à la création d’instituts
de recherche en France et au Royaume-Uni. Des sites de
montage et de recyclage suivirent rapidement. En 1999, afin
de mieux fusionner les pratiques commerciales japonaises et
celles européennes pour le plus grand bénéfice de la société,
M. Tsuruoka se trouva propulsé à la tête du JBCE, le « Japan
Business Council in Europe ». Le JBCE a été fondé en 1999
en tant qu’organisation chargée de représenter les intérêts
des sociétés japonaises actives dans l’Union européenne.
Son objectif clé était d’apporter une contribution positive aux
débats de politique publique au sein de l’UE, en mettant à
profit l’expérience acquise au Japon et dans d’autres pays.
C’est en tant que président du JBCE que M. Tsuruoka fut le premier
représentant de l’industrie japonaise à s’adresser directement
devant les députés européens au Parlement de Strasbourg.
Alors qu’il présidait aux destinées de Canon Italia, M. Tsuruoka
imagina les concepts fondamentaux auxquels allait adhérer la
société en Europe : ceux de volume et de valeur. En tant que
telle, Canon comprend deux cœurs de métiers distincts mais
indissociables : l’activité imagerie grand public à fort volume qui
comprend les imprimantes et les appareils photo, et l’activité
commerciale, qui couvre les copieurs, le matériel d’imagerie et
autres services en réseau. Cette éthique de volume et de valeur
était centrale quant à la construction d’un modèle d’entreprise
paneuropéen et allait s’appliquer à tous les domaines de la
structure commerciale, depuis les relations canaux de distribution
jusqu’aux propositions clients et aux flux de trésorerie.
M. Tsuruoka s’était vite aperçu que, de plus en plus, le marché
et les clients de Canon Europe se scindaient en deux groupes,
l’un préférant la valeur et l’autre les biens de consommation et
les services de masse ; il lui sembla donc pertinent de donner à
l’organisation une forme satisfaisant à cette double exigence. Deux
ans plus tard, il fut enfin en mesure de mettre ses idées en pratique
à travers toute l’organisation Canon Europe, en tant que Présidentdirecteur
général.
Dès de début des années 90, avant même l’intégration
européenne, M. Tsuruoka s’était penché sur la nature des marchés
du continent. Au vu de ses différences culturelles, la question se
posait avec insistance de savoir s’il convenait ou non de développer
des stratégies distinctes pour chacun de ces différents marchés.
Cependant, alors qu’il observait les succès remportés par d’autres
multinationales européennes et étasuniennes, ainsi que l’arrivée
de l’euro, de l’Internet et du commerce électronique, M. Tsuruoka
se rendit rapidement compte que Canon avait besoin d’une
stratégie paneuropéenne afin de s’imposer en tant qu’entreprise
de classe mondiale.
M. Tsuruoka avait une vision claire sur les conditions du succès
commercial de l’entreprise en Europe. Bien qu’au début, certaines
réticences s’exprimaient au sein de Canon, Inc., M. Mitarai fut
le premier à soutenir fermement cette vision et lui donna carte
blanche pour la mettre rapidement en œuvre. En moins de six ans,
Canon Europe fusionna 14 différentes organisations régionales,
créa une structure commerciale paneuropéenne et, de plus, mit
sur pied les systèmes et processus nécessaires.
De par sa nature, Canon est une société très entrepreneuriale.
Bien que la ligne de conduite correcte ait toujours fait l’objet de
débats, une fois une décision prise, l’ensemble de l’organisation
la met rapidement en application. La plus importante décision

70 Une nouvelle vision pour Canon Une nouvelle vision pour Canon 71
stratégique prise au cours de ces dernières années fut celle de
créer une seule société - Canon Europe. Elle devait entraîner un
certain nombre d’autres décisions clés, comme par exemple
celle de créer une nouvelle organisation et une nouvelle
structure, ainsi que d’autres encore, relevant des infrastructures,
comme par exemple la création d’une plate-forme informatique
Oracle paneuropéenne. La mise en œuvre de cette plateforme,
qui s’achèvera cette année même, représente l’une des
initiatives informatiques les plus importantes de la société. Elle
a été conçue afin de relier le siège aux diverses succursales
nationales via un seul et unique système d’exploitation.
On trouve dans toute entreprise des personnes qui sont
prêtes à accepter de nouvelles idées, et d’autres qui préfèrent
ne pas trop s’écarter de la routine. Dans un premier temps, les
réactions face aux changements organisationnels en Europe
furent identiques à celles auxquelles M. Mitarai fut confronté
lorsqu’il commença à revitaliser Canon Inc. Japon. Les opinions
étaient contradictoires, les débats houleux. Les dirigeants les
plus convaincus de la nécessité de changements se chargèrent
des projets nécessaires pour créer la nouvelle organisation,
définir sa politique et ses processus, tandis que certains autres
poursuivaient les discussions. Cependant, alors que la situation
du marché et le visage de l’Europe ne cessaient d’évoluer, la
résistance aux propositions de M. Tsuruoka finit par s’estomper.
Garder une longueur d’avance sur la concurrence est
une nécessité vitale au sein d’un marché sans cesse plus
concurrentiel, et tout particulièrement pour une entreprise qui
souhaite s’imposer au premier rang mondial. Pour M. Tsuruoka,
ceci était synonyme de mieux connaître le marché et les besoins
des consommateurs et de leur fournir les produits et les services
adéquats. Quoi qu’il en soit, être leader du marché n’est pas la
première des priorités pour Canon, mais plutôt satisfaire aux
objectifs de qualité et de fiabilité. Heureusement, la société est
souvent parvenue à concilier les deux, comme l’a démontré
le lancement par Canon du premier appareil photo reflex
numérique (SLR).
Lors de cette mutation, M. Tsuruoka s’était aperçu que le fait
d’établir une équipe de management européenne et diversifiée
avait permis à Canon de réaliser une croissance particulièrement
satisfaisante. On a beaucoup écrit sur ce subtil mélange de
culture orientale et occidentale et sur l’idée de regrouper des
personnes orientées vers la rentabilité à court terme et d’autres
favorisant plutôt la planification à long terme. Certaines cultures
M. Tsuruoka chez Canon
1973
Rejoint Canon
Inc. en tant que
responsable des
exportations
de copieurs en
Australasie.
1979
Se rend à
Amsterdam pour y
occuper le poste de
Manager Produits
Copieurs. Il est
par la suite promu
Directeur général.
1989
Retourne à Tokyo
où il est nommé
Directeur général
de la Division
Copieurs.
1994
Revient à
Amsterdam en tant
que Vice-président
de Canon Europe.
adoptent une approche plus linéaire, alors que d’autres font
preuve de davantage de cohérence par rapport à leur mode de
pensée. Ce n’est qu’en les réunissant que la totalité du problème
peut être appréhendé ou que la validité de telle ou telle solution
peut être évaluée.
Le principal avantage pratique découlant de la création de
Canon Europe est que M. Tsuruoka est parvenu à adopter les
meilleures solutions offertes par ces deux mondes afin de créer
une politique et des processus paneuropéens. En outre, cette
attitude consistant à sans cesse se focaliser sur la performance
commerciale et à s’efforcer d’occuper la place de leader (ce que
les japonais nomment « dantotsu » - « être loin devant les autres
») lors de chaque phase des business plans annuels, ainsi que
celle de toujours garder le cap sur la phase suivante conformément
au plan quinquennal d’excellence mondiale (« Excellent Global
Corporation Plan ») ont fait la preuve de leur efficacité.
On a souvent émis l’idée que cette recherche du juste équilibre
entre la vision à court terme et celle à long terme est l’une des
clés du succès de M. Mitarai chez Canon. Le fait de se concentrer
sans cesse sur ces deux pôles a constitué un facteur essentiel de la
croissance cumulée du chiffre d’affaires et des bénéfices de Canon
au cours de ces sept dernières années.
En Europe, Canon maintient deux objectifs fondamentaux:
croissance et rentabilité. L’entreprise doit faire des bénéfices
pour engranger des liquidités en vue d’investir et de soutenir
l’environnement d’exploitation le plus efficient et de créer des
opportunités de croissance supplémentaires dans de nouveaux
segments et sur de nouveaux marchés. Il est essentiel au succès
commercial de Canon Europe que croissance et bénéfices œuvrent
en synergie. On nous pose souvent cette question : « Qu’y a-t-il
de plus important : les bénéfices ou la croissance ? » L’une des
plus belles réalisations de M. Tsuruoka est d’avoir su créer une
culture managériale qui, d’instinct, comprend que tous deux sont
indispensables au succès.
Un portefeuille de produits équilibré et diversifié signifie
croissance et stabilité. Il est impossible qu’un produit ou un marché
prospère connaisse toujours le même succès. Une telle diversité
permet à l’entreprise de traverser les tourmentes et de s’assurer
croissance et prospérité.
L’histoire de Canon s’est enrichie d’un si grand nombre de
lancements de produits et de tant de prix remportés, qu’en
termes de performance, de popularité et de rentabilité, aucun
produit ou service de Canon Europe ne s’est haussé au-dessus
1995
Se rend en Italie et
y occupe le poste
de Président de
Canon Italia S.p.A.
1997
Se rend en
Allemagne et y
occupe le poste de
Président de Canon
Deutschland
GmbH.
1999
Est nommé
Président-directeur
général de
Canon Europa N.V.
des autres. Pendant toute la durée de son mandat en tant que
Président-directeur général de Canon Europe, M. Tsuruoka a
été particulièrement satisfait de constater que l’établissement
d’alliances et de relations solides avec ses partenaires de
distribution et ses revendeurs a permis à la société de remporter
autant de succès. En outre, le nouveau concept du « Canon
Business Centre » a signé l’avènement d’une nouvelle façon de
travailler chez Canon Europe, ajoutant encore plus de valeur à
notre proposition de produits. Ce modèle a fait la preuve de son
extraordinaire succès.
Le cœur de métier de Canon reste sa technologie d’imagerie,
soutenue par ses cinq moteurs. Ceux-ci sont essentiels pour
permettre à la société de réaliser son ambition de développer
davantage encore ses forces, en utilisant ces cinq technologies
communes au sein des produits et marchés pertinents car
elles ouvrent des perspectives illimitées de croissance dans des
domaines tels que les sciences médicales et biologiques.
La philosophie de la société – Kyosei - signifie qu’elle doit
s’assurer un avenir durable. C’est là un concept auquel Canon
adhère depuis plus d’un demi-siècle et il n’a jamais été autant
d’actualité qu’aujourd’hui où le thème de la Responsabilité sociale
d’entreprise rencontre un écho chaque jour plus important. D’un
point de vue purement commercial, la responsabilité de l’entreprise
est quelque chose qui a du sens car elle permet d’offrir de la valeur
à tous ceux et celles qui travaillent avec Canon ou qui ont à faire
avec elle ; de plus, l’organisation sera ainsi en mesure d’offrir à ses
actionnaires les bénéfices qu’ils sont en droit d’attendre.
Les trois principes fondamentaux (ou trois « Soi ») ainsi que la
philosophie Canon, sont les valeurs globales qui définissent son
approche aux monde des affaires. Ils instillent en chaque salarié un
sens de la responsabilité personnelle quant à leurs propres actions
et à leur perfectionnement professionnel. Dans un monde de plus
en plus réglementé, cela permet d’assurer que chacun se sentira
responsable du succès de la société, qu’il adhérera à des pratiques
professionnelles saines et que, de plus, ses propres efforts
contribueront au succès collectif de l’ensemble de l’organisation.
Selon M. Tsuruoka, chaque salarié comprend parfaitement que,
en réalisant ses propres objectifs, il est en mesure d’influer sur la
performance et les résultats de l’entreprise ; ce faisant, chacun se
sentira responsabilisé. Pour l’ensemble des employés de Canon
Europe, faire partie d’une société de classe internationale signifie
donner le meilleur de soi-même. Cet objectif commun continue
à orienter le développement de notre culture.
2001
Présidente et
CEO de Canon
Europe Ltd.

72 Une nouvelle vision pour Canon Mr Tsuruoka 73
« Canon Europe est
véritablement capable
de transformer des
idées créatives en des
résultats tangibles et
cette force, outre les
possibilités créées
par la croissance du
marché, permettra
à la région de
remporter un grand
nombre de succès au
niveau mondial. »
M. Tsuruoka
Le développement de Canon en Europe
1957
Constitution à
Genève de Canon
Europa, distributeur
européen exclusif.
1987
Création de la
Fondation Canon,
avec pour objectif
le soutien aux
activités de recherche
dans le cadre du
dialogue entre le
Japon et l’Europe.
1963
Constitution de
Canon S.A. Geneva.
En abolissant
le système de
distribution en
exclusivité, Canon
inaugure un
nouveau système
de vente, où les
points de vente
sont directement
contrôlés par Tokyo.
1988
Création du Centre
de recherche
« Canon Research
Centre Europe Ltd. »
au Royaume-Uni
(aujourd’hui Canon
Technology Europe).
Au fur et à mesure que se poursuit l’expansion des activités de
Canon Europe, M. Tsuruoka a réalisé que les clients souhaitent
mieux communiquer avec les industriels. De plus, ils aspirent
de plus en plus à être en phase avec l’image des produits et des
services qu’ils acquièrent et avec les compagnies qui les leur
fournissent. Dans le secteur de l’électronique grand public, la
plupart des sociétés se sont engagées sur la voie de l’innovation et
de la qualité. Ainsi, les consommateurs se tournent-ils vers l’image
de la société – sa marque – en ce qu’elle les aide à faire les choix
qu’ils désirent.
Des outils de communication comme l’Internet ont permis aux
contacts directs de devenir une réalité ; M. Tsuruoka est chaque jour
plus impressionné par les nouveaux horizons qu’ils ouvrent. Cette
nouvelle ère de technologie en réseau a permis au consommateur
de devenir maître en la demeure ; ainsi, s’agit-il d’un outil puissant,
tant pour des raisons purement commerciales que du point de
vue du nom de marque. Canon Europe commence tout juste
à explorer les nombreuses possibilités qu’ouvrent les relations
numériques, depuis un contact plus étroit avec la clientèle jusqu’à
la multiplication des opportunités de produits en réseau. En Europe,
c’est aujourd’hui le moment idéal pour développer et investir dans
les nouvelles technologies de l’information.
Le défi auquel Canon Europe est actuellement confrontée est
de développer son organisation au même rythme que le marché,
et ce faisant, de s’assurer que, sur de nouveaux marchés, la
visibilité et la valeur qualitative de la marque Canon soient aussi
fortes que dans le restant de l’Europe.
1968
Constitution de
Canon Amsterdam
N.V. (aujourd’hui :
Canon Europa N.V.).
1990
Création de Canon
Information Systems
R&D Europe Ltd.
(aujourd’hui : Canon
Research Center
France - Centre de
recherche Canon
France S.A.S.).
1972
Constitution de
Canon Calculator
Italia S.p.A.
(aujourd’hui : Canon
Italia S.p.A)
1994
Constitution de
Canon CEE GmbH en
Autriche, responsable
de l’expansion
des marchés au
sein des pays
d’Europe de l’Est.
1972
Constitution en
Allemagne de Canon
Giessen GmbH,
le premier site de
fabrication Canon en
Europe.
1997
Constitution de
Canon North-East
Oy en Finlande afin
de développer les
marchés dans les
États baltes et la CEI.
Durant toute la durée de son mandat à la tête de l’entreprise, M.
Tsuruoka a assisté à la croissance continue de son chiffre d’affaires
et ce pour l’ensemble des marchés émergents ; l’on estime
aujourd’hui que cette tendance ne peut que se poursuivre. Si le
restant de l’entreprise doit également prospérer, M. Tsuruoka
considère que ses dirigeants doivent avant tout réaliser les
objectifs qu’ils se sont fixés et, tout en gardant l’œil sur le plan
actuel, de veiller à préparer le prochain. Aujourd’hui, pour réussir,
les entreprises doivent tenir leurs engagements en fonction
de leur niveau d’expertise et toujours maintenir une longueur
d’avance sur leurs concurrents.
M. Tsuruoka a toujours admiré chez les managers et salariés
de Canon Europe leur extraordinaire capacité à allier conception
et développement des nouvelles idées commerciales. D’un point
de vue culturel, il considère que Canon Europe est véritablement
en mesure de transformer des idées créatives en des résultats
tangibles et que cette force, outre les possibilités créées par la
croissance du marché, permettra à la région de remporter un
grand nombre de succès au niveau mondial.
La plus grande partie de la vie professionnelle de M. Tsuruoka
s’est déroulée en Europe. De ce fait, il se sent très lié à une région
où il a tant apprécié de collaborer avec un si grand nombre
de nationalités et de cultures différentes, en vue de créer une
organisation véritablement paneuropéenne. Ce travail de
mutation a été rendu possible grâce à sa connaissance subtile des
différences culturelles et à son appréciation enthousiaste de la vie
professionnelle européenne.
1973
Constitution de
Canon Copylux
GmbH (aujourd’hui :
Canon Deutschland
GmbH).
1998
Fondation de Canon
Middle East B.V. dans
les Émirats Arabes
Unis (établissement
de Canon Middle East
FZ-LLC (CME) en 2001).
1975
Constitution de
Canon France S.A.S.
1999
Constitution de
Canon South Africa
Pty Ltd. (CSA).
1976
Constitution de
Canon Business
Machines (U.K.)
(aujourd’hui : Canon
U.K. Ltd.).
2001
Constitution de
Canon Europe Ltd.
au Royaume-Uni,
siège de Corporate
Strategy, responsable
de la stratégie
européenne pour
tous les produits
et services Canon,
son Unité Business
Solutions.
1983
Constitution en
France de Canon
Bretagne S.A.S.
2004
Constitution de
Canon Ru LLC
en Russie.

74 Valeur et volume Valeur et volume 75
Valeur et volume
deux modèles, une stratégie
Volume et
valeur en bref
Défi :
conflits au sein du
réseau de distribution,
problèmes de trésorerie.
Démarche :
revoir le marketing
dans son intégralité,
déterminer les différences
clés entre les méthodes
de commercialisation
des appareils photo, des
imprimantes à jet d’encre
et des copieurs.
Solution :
développer la stratégie
de « volume et valeur »
pour que le marketing et
le SAV correspondent plus
étroitement aux besoins des
clients et des entreprises.
Après avoir quitté son poste à Amsterdam, M. Tsuruoka a été
nommé Président de Canon Italie en 1995. Il s’est tout de suite
trouvé confronté à deux défis majeurs : conflits et trésorerie.
Il a alors réalisé qu’il était plus important de formuler les bons
modèles d’affaires pour les produits Canon que d’en déterminer
les différences. Ceci allait constituer la clé de ces problèmes.
Dans tous les réseaux commerciaux de Canon Italie, des conflits
portaient sur les nouvelles imprimantes à jet d’encre. La demande
était élevée et les revendeurs de copieurs souhaitaient inclure ces
nouveaux produits à leur gamme. Cependant, les détaillants et
distributeurs d’informatique estimaient pouvoir facilement vendre
les imprimantes à jet d’encre en lot avec les PC, si bien qu’une
incertitude était née quant à savoir quel réseau était le plus adapté.
Ce problème se trouvait encore aggravé du fait de
l’imprévisibilité des mouvements de trésorerie - en raison de la
récession en Italie et des retards de paiement des clients, Canon
Italie a dû emprunter à contrecœur aux banques de son pays à un
moment où les taux d’intérêt étaient élevés. C’était une situation
difficile pour l’entreprise et M. Tsuruoka, conscient qu’il fallait
trouver rapidement une solution, commença à revoir dans le détail
la démarche marketing de Canon Italie. Cet examen était guidé par
la philosophie Kyosei , qui vise en particulier à mettre l’accent sur
la recherche de l’équilibre et de l’harmonie dans les affaires. C’est
en analysant les trois principaux secteurs de produits : appareils
photo, imprimantes à jet d’encre et copieurs que sa nouvelle vision
a commencé à prendre forme.
La nouvelle vision : volume et valeur
Les appareils photo, vendus par des détaillants, ont des besoins
limités en termes de SAV et leur niveau de profit va de faible à
moyen. Le facteur essentiel du modèle économique des appareils
photo est la capacité à anticiper les tendances de consommation.
Au contraire, les opportunités d’après-vente constituent (via les
cartouches d’encre et le papier) une part essentielle de l’activité
dans le domaine des imprimantes à jet d’encre. La réussite dépend
ici de la capacité à se mettre rapidement à niveau pour rester à jour
avec l’évolution des spécifications PC.
Le modèle économique des copieurs est très différent de celui
des appareils photo et des imprimantes. Il est essentiel de saisir les
opportunités offertes en après-vente par la maintenance, les pièces
détachées, les consommables et le leasing.
La profitabilité dépend fortement de la productivité car les
coûts élevés d’administration risquent d’annuler les importantes
marges brutes.
C’est en déterminant ces caractéristiques uniques que
M. Tsuruoka a été poussé à développer sa stratégie innovante de
« volume et valeur ». Il a réalisé que pour les activités de valeur
comme les copieurs, la proposition de base consistait à valoriser
la vente de matériel en s’assurant des revenus continus via des
contrats de maintenance et de leasing.
Au contraire, dans les secteurs de volume et de
« gros rendement » comme ceux des appareils photo et des
imprimantes, la profitabilité dépend de la rotation rapide des
stocks et de la gestion efficace des mouvements de trésorerie.
L’approche « volume et valeur » a mené directement à la
création du Canon Consumer Imaging (CCI) pour les entités
commerciales de volume et des Canon Business Solutions (CBS)
pour celles axées sur la valeur. En permettant à chacune de ces
entités de se concentrer sur les défis et occasions uniques de ses
marchés, une étape importante a été marquée dans l’évolution
de Canon Europe.

76 A Une new nouvelle European organisation européenne
Entités Canon

78 Une nouvelle organisation européenne A new European organisation 79
Une nouvelle organisation européenne
Aujourd’hui, la structure intégrée et unifiée de Canon peut
facilement être considérée comme acquise. Mais à la fin des
années 1990, les choses étaient très différentes. Dans chaque
pays, Canon était représentée par une filiale – National Sales
Organisation (NSO) – dotée chacune de son propre président.
Ces NSO étaient généralement autonomes : elles prenaient la
plupart de leurs décisions sans consulter Canon Europe.
Par conséquent, chaque NSO possédait ses propres parcs
informatiques, moyens de financement et systèmes de gestion
des informations et de planification des ressources. Chacune
avait ses propres stratégies marketing et d’achat de véhicules,
d’assurance, de fournitures de bureau et autres ressources.
Un modèle commercial européen en constante évolution
Dans les faits, il existait de multiples succursales de
Canon en Europe.
Les « quatre grandes » NSO étaient le Royaume Uni,
l’Allemagne, la France et l’Italie. Elles négociaient les prix et
prenaient livraison des marchandises directement depuis Canon
Inc. au Japon. Les autres NSO (« Rest of Europe ») négociaient les
prix et les livraisons avec Canon Europe à Amstelveen.
Les NSO étaient également en liaison directe avec leurs réseaux
respectifs de détaillants et de distributeurs individuels, fixant leurs
propres prix, conditions de livraison et de paiement.
Bien que ce modèle convint à Canon pendant de nombreuses
années, l’inévitable doublement des tâches et des ressources
démontrait qu’il y avait clairement des possibilités de centralisation
et de rationalisation des affaires en Europe. Certains concurrents
s’étaient déjà intéressés ces questions, en réduisant les coûts et en
créant des structures plus dynamiques.
Exigences des nouveaux marchés
Le marché était également en pleine évolution. Le passage de
l’analogique au numérique pour les appareils photos révolutionna
l’industrie de la photographie. Plutôt que d’apporter les pellicules
à faire développer en magasin, les clients commencèrent à utiliser
leurs propres imprimantes à domicile. Cela signifiait qu’en plus
des appareils photo, Canon pouvait vendre des imprimantes à jet
d’encre, des cartouches d’encre et du papier – un nouveau marché
d’envergure plein d’avenir.
Dans le secteur des entreprises, Canon ne tarda pas à se rendre
compte que le passage des copieurs analogiques aux copieurs
numériques signifiait que ceux-ci ne seraient plus des machines
à une seule fonction mais multi-fonctions. La tendance était être
clairement orientée vers des produits aux fonctions intégrées
de numérisation, d’impression, de sauvegarde et d’envoi des
données, connectées aux réseaux des clients.
Cependant, en plus des concurrents traditionnels tels que
Xerox, Ricoh et Konica-Minolta, Canon fut confronté à la nouvelle
concurrence de fabricants d’imprimantes tels que HP, Epson et
Lexmark, qui sont entrés sur le marché en ajoutant des fonctions
de numérisation à leurs imprimantes.
Le besoin de trouver de nouveaux clients sur ces marchés
en rapide évolution obligea Canon à effectuer rapidement une
restructuration interne de Canon Europe.

80 A new European organisation Une nouvelle organisation européenne 81
Les éléments clés du modèle économique paneuropéen
Avant 2000
Une organisation dispersée avec
de multiples succursales, chacune
opérant leurs propres fonctions
telles que l’Informatique, les
Communications et la Gestion de la
chaîne d’approvisionnement.
Catalyseur de changement
Le catalyseur de changement fut la nomination de Fujio Mitarai
à la présidence de Canon Inc. en 1995. Face à l’effondrement
de la « bulle économique » japonaise, M. Mitarai réalisa qu’une
approche régionale aiderait à compenser l’exposition aux risques
causés par les fluctuations de l’économie mondiale.
La décision de créer une organisation paneuropéenne faisait
partie de l’Excellent Global Corporation Plan de M. Mitarai.
Les travaux commencèrent sous Hajime Katayama,
alors président de Canon Europe, qui délégua le projet.
Chargées de remettre en question le statu quo, des
équipes de projets furent créées, chacune conseillée par
deux présidents NSO. Les équipes entamèrent une série
d’études commerciales en envoyant leurs rapports tous les
six mois aux présidents des « quatre grandes NSO ».
Après 2000
Une organisation formant un
tout cohérent avec des fonctions
centralisées. L’application du
modèle Valeur et Volume permit de
créer Canon Business Solutions et
Canon Consumer Imaging. Grâce
aux équipes locales, la stratégie de
marketing paneuropéenne put être
adaptée au marché local.
La nécessité d’une évolution rapide
Lorsque M. Tsuruoka succéda à M. Katayama comme PDG de
Canon Europe en 1999, il réalisa que la société devait avancer
rapidement pour affronter les défis internes et externes.
Muni des recommandations de ses équipes de projet,
M. Tsuruoka commença à définir la nouvelle structure
paneuropéenne en décembre 1999. Trois mois plus tard, il se
rendit au Japon pour la présenter à M. Mitarai, qui approuva les
plans immédiatement.
Les deux hommes convinrent que la restructuration devrait être
achevée pour l’été 2002, afin de profiter des nouveaux marchés
créés par l’introduction de l’Euro.
À son retour en Europe, M. Tsuruoka présenta la nouvelle
structure aux présidents des filiales de chaque pays européen.
Un groupe central de services européens avec une informatique,
des ressources humaines, des communications et des finances
paneuropéennes, prendraient en charge les deux sociétés : Canon
Consumer Imaging (CCI) et Canon Business Solutions (CBS).
Le siège, basé à Londres, donnerait les grandes impulsions.
Il y eut également de grands changements pour les
présidents des NSO. Ceux qui étaient en poste depuis 12 mois ou
moins, gardèrent leur poste. Les autres durent quitter leur pays et
furent assignés à de nouveaux postes, bénéficiant généralement
d’une promotion.
La restructuration remporta un succès extraordinaire, permettant
à Canon Europe d’appliquer une approche intégrée et rationnelle
et de capitaliser sur les nouvelles opportunités engendrées par les
trois E : l’euro, l’Europe (Union européenne) et l‘e-business. La
centralisation de fonctions telles que l’informatique et la finance
stimula l’application de meilleures pratiques et la réduction des
coûts. Aujourd’hui, Canon Europe traite quotidiennement des
milliers de commandes et contribue à environ un tiers du revenu
global de la société.
À mesure que les marchés et la technologie de l’imagerie
évoluent, Canon Europe continue de chercher à développer de
nouvelles opportunités. Sa nouvelle structure commerciale lui a
permis de renforcer et d’accroître sa position de leader de marché
de classe mondiale.

82 L’euro The Euro 83
Le commerce sans frontières : l’avènement de l’euro
Fin 1999, Hajime Tsuruoka était président et PDG de Canon Europe
depuis 100 jours. Canon Europe jouissait d’une position de leader
sur le marché des copieurs et affichait une belle croissance et un
bon chiffre d’affaires. M. Tsuruoka reconnaissait toutefois que des
changements majeurs avaient lieu en Europe. Il savait que Canon
en souffrirait s’il ne réussissait pas à relever les défis à venir.
Un des défis majeurs fut l’arrivée de l’euro, qui, associée à
l’essor de l’Internet et au passage de l’analogique au numérique
(permettant ainsi aux photocopieuses d’être reliées aux PC et de
servir d’imprimantes), était en train de changer la façon dont les
Européens conduisaient leurs affaires.
Comme Internet, la monnaie unique allait effacer les différences
régionales de prix et accélérer le processus d’internationalisation des
échanges. Créé le premier janvier 1999 et introduit trois ans plus
tard, l’euro élimina les fluctuations des taux de change, rendant ainsi
le commerce avec la zone euro plus stable pour ceux qui devaient
auparavant tenir compte des mouvements monétaires. Les coûts de
transaction baissaient, la concurrence s’intensifiait et les entreprises
étaient encouragées à étendre leurs activités à l’international. Nous
étions en plein changement.
M. Tsuruoka n’était pas convaincu que Canon Europe était prêt à
relever ce défi, principalement à cause de sa structure décentralisée.
Les prédécesseurs de M. Tsuruoka avaient déjà identifié
l’importance de cette décentralisation, le lancement du Projet 2000
de l’ancien président Hajime Katayama visant justement à aborder
ce problème. Le but du projet était d’identifier les fonctions trop
coûteuses dans la gestion des organisations de ventes nationales,
telles que la formation de gestionnaires et les bureaux d’assistance
à la clientèle, et de commencer à les centraliser.
Le Projet 2000 était un tournant décisif pour Canon pour établir
une nouvelle façon de voir les choses à l’échelle paneuropéenne
et ouvrir la voie aux changements proposés par M. Tsuruoka.
En tant que membre du comité directeur du projet, il admit
que l’infrastructure localisée de Canon constituait son plus gros
problème, mais il savait que le Projet 2000 n’allait pas assez loin.
Pour développer une entreprise véritablement paneuropénne, Canon
Europe devait procéder à un remaniement structurel complet.
Il identifia les secteurs clés nécessitant une attention immédiate et
créa quatre groupes de travail pour les étudier, dirigés par des chefs
de projet provenant de divers pays européens.
Le premier groupe devait examiner le système de gestion
de la chaîne logistique et résoudre les problèmes de baisses de
marges sur les produits de volume. La chaîne d’approvisionnement
était coûteuse et manquait de compétitivité. Elle était gérée par
plusieurs systèmes informatiques différents et les entrepôts
s’approvisionnaient chez différents fournisseurs dans toute l’Europe.
Le deuxième groupe dut élaborer une nouvelle stratégie pour les
Solutions Business là où le passage de l’analogique au numérique
se faisait le plus sentir. La simple vente de machines de bureau
n’était plus suffisante. Les clients recherchaient des solutions
informatiques où les copieurs et les imprimantes seraient reliées
à des réseaux.
Le troisième fut chargé de développer une stratégie
e-business, transformant Canon en Europe en une entreprise
de classe mondiale basée sur le web. Les possibilités
commerciales interentreprises (« B to B ») et entreprisesparticuliers
(« B to C ») furent toutes deux étudiées. Il semblait
toutefois qu’il fallait donner la priorité au « B to B ».
Réduire les coûts fut la priorité du quatrième groupe de
travail qui découvrit rapidement que Canon possédait trop de
personnel administratif.
Les quatre groupes de travail recommandèrent à Canon de
modifier radicalement la manière dont il avait toujours mené ses
activités en Europe.
Après que M. Tsuruoka a présenté la nouvelle restructuration
paneuropéenne à M. Mitarai, il était désormais temps de mettre
en œuvre la nouvelle vision.

84 Unification of Germany La réunification allemande 85
La réunification allemande
Lorsque des avancées vers l’unification de l’Allemagne
s’amorcèrent à la fin des années 80, elles furent suivis par de
nombreux développements pour Canon Europe. Le Président
américain Ronald Reagan se rendit compte de l’importance du
moment lors de son voyage à Berlin Ouest en juin 1987 pour
inciter le leader soviétique Mikhail Gorbatchev à « faire tomber ce
mur ». Mais il fallut encore deux ans avant que le Mur de Berlin
ne tombe réellement, dans un flot de protestations qui balaya
l’Allemagne de l’Est.
Le premier passage de l’Est vers l’Ouest eut lieu début septembre
1989, lorsque le gouvernement hongrois autorisa les allemands de
l’Est à franchir leur frontière nouvellement ouverte avec l’Autriche.
Des milliers de gens en profitèrent pour prendre la fuite. En octobre,
le leader Est allemand, Erich Honecker fut destitué de ses fonctions
et le mois suivant, les gardes-frontières reculèrent pour laisser des
milliers de gens traverser la frontière.
Le mark de l’Allemagne de l’Ouest fut introduit à l’Est en juillet
1990, et en octobre de cette même année, l’Est et l’Ouest furent
officiellement réunifiés. Cette nouvelle Allemagne fut l’un des
moteurs de l’union économique et monétaire en Europe. Elle créa
également un nouveau marché pour les entreprises telles que
Canon Allemagne, dont les ventes de copieurs à l’Est firent un
énorme bond en avant.
La société Canon Deutschland actuelle naquit en 1973, sous
le nom de Canon Copylux GmbH. Elle vendait des copieurs, des
accessoires et des services et employait tout juste 10 personnes.
L’affaire continua de se développer au fil des années, absorbant
Canon Rechner Deutschland en 1990 et CPF Germany en 1998.
La société s’installa dans ses bureaux actuels à Krefeld durant les
années 1990 et en 1999 les employés virent leur président,
M. Tsuruoka devenir PDG de Canon Europe.
D’autres changements structurels eurent lieu à mesure
que la société commençait à appliquer le plan de structure
paneuropéenne de M. Tsuruoka. À cette époque-là, Canon
Europe possédait encore deux sociétés fonctionnant séparément
dans le pays. En 2001, Canon Deutschland GmbH (CBS) et
Canon Euro-Photo GmbH (CCI) fusionnèrent. Quatre ans plus
tard, Canon Deutschland prit la première place de leader du
marché des imprimantes à jet d’encre – un cap majeur de franchi
pour l’entreprise. Canon Deutschland continua sur sa lancée
et poursuivit le développement de l’entreprise dans le pays.
Tout comme la récente réunification de l’Allemagne
contribuait à renforcer la culture et l’économie du pays, de même
l’unification ultérieure de Canon permit de consolider la direction
de Canon en Allemagne.

86 Une voix unique en Europe E-business 87
Canon Europe Ltd,
Stockley Park, Royaume-Uni
Canon Europe Ltd. connu
également comme étant le
centre stratégique du groupe,
fut établi en 2001 à Stockley
Park à Uxbridge, près de
Londres.
Elle est responsable des
domaines suivants :
Entités commerciales :
CBS et division de planification
des produits de CCI.
Fonctions spécifiques au site :
Stratégie du groupe et
propriété intellectuelle.
Fonctions partagées :
Services financiers,
juridiques, communication
d’entreprise, RH et ICT.
Canon Technology Europe
(CTE) est basée à Bracknell et
se concentre sur la qualité des
produits et leur localisation.
Canon Europa N.V.,
Amstelveen, Pays-Bas
Canon Amsterdam N.V.
(aujourd’hui Canon Europa
N.V.) fut établie en 1968 et se
trouve maintenant à Amstelveen
près d’Amsterdam. Elle est
responsable des domaines
suivants :
Entités commerciales : CCI, EMBU
et produits industriels (médical,
audio-visuel and
semi-conducteurs).
Fonctions spécifiques au
site : chaîne logistique,
approvisionnement,
environnement.
Fonctions partagées :
Services financiers,
juridiques, communication
d’entreprise, RH, ICT.
Le projet Tri Can.
L’entrepôt de produits
grand public
Une voix unique
en Europe
Par l’établissement de deux sièges sociaux européens au Royaume-
Uni et aux Pays-Bas, Canon a une voix unique en Europe pour l’aider
à conserver une forte position sur le marché. Dans le domaine de
la vente en gros, il a fallu trois ans pour évoluer d’une structure où
Canon était représentée par une filiale commerciale dans chaque
pays vers une organisation avec des processus centralisés.
Au premier plan de la révolution Internet
Avec la révolution Internet le web fait désormais partie intégrante
du processus d’achat d’un nombre croissant de nos clients. Pour
Canon Europe, l’Internet est aujourd’hui un élément essentiel du
processus de vente.
Par exemple, en 2006, nous avons organisé notre toute
première campagne de publicité paneuropéenne en ligne à
l’attention de nos clients professionnels, et elle a remporté un
succès immédiat.
Cette campagne, qui ciblait tout particulièrement les
décideurs informatiques et commerciaux, a généré plus de 400
000 visites sur les sites web de Canon Europe. Elle a permis
d’obtenir des centaines de demandes de renseignements et de
nouveaux clients potentiels.
Outre les formidables opportunités de marketing qu’il
représente, l’Internet offre de nouvelles façons de proposer nos
services à nos clients existants et de les fidéliser. L’achat d’un
produit Canon est le début d’une relation dans laquelle nos
clients pourront utiliser nos ressources en ligne pour obtenir la
performance optimale de leurs équipements.
Une fois qu’un client s’inscrit auprès de My Canon (www.
canon-europe.com/mycanon), il peut commencer à bénéficier
des avantages d’un site passionnant, regorgeant de toutes sortes
d’astuces, didacticiels et outils, ainsi que des services en ligne de
très haut niveau. Parmi les 2,5 millions de clients inscrits dans la
banque de données Internet de Canon Europe, 50 % ont choisi de
recevoir les informations en ligne diffusées par l’entreprise, une
proportion bien supérieure à la moyenne de l’industrie.
L’un des sites les plus prisés de Canon Europe est « Your
Print », qui permet à nos clients de télécharger leurs images et
d’en recevoir une copie imprimée sur imprimante jet d’encre
Canon. Sur les 400 000 visiteurs de « Your Print », 65 % estiment
la qualité d’impression supérieure à leurs attentes et 50 % se
disent prêts à acheter une imprimante Canon.
En ce qui concerne notre expansion future, CANON iMAGE
GATEWAY est un service mondial exclusif destiné à entretenir
une relation en ligne privilégiée avec nos clients. Cette relation
commence au moment où un client achète un appareil photo
Canon ou une imprimante spécifique. Ce service favorise la
fidélisation du client en lui proposant des albums photos en
ligne, ainsi que des sons et des images pour personnaliser ses
appareils photo, sans oublier le programme Canon Gateway
(un service d’impression).
Il offre également des contenus exclusifs qui dépendent du
produit acheté par chaque membre. Parmi les services en ligne
supplémentaires destinés à développer l’utilisation des produits
Canon et à maximiser les ventes d’accessoires, on retiendra
également les accessoires papiers tridimensionnels
et les cartes de vœux (une gamme principalement focalisée sur
les imprimantes).
À terme, l’analyse de la banque de données clients permettra
à Canon Europe de personnaliser avec une plus grande précision
ses activités de marketing en fonction des intérêts et des attentes
des groupes de clients spécifiques.
Sur le marché professionnel, l’Internet est aujourd’hui le
premier outil de recherche pour les décideurs informatiques et
commerciaux. Canon cherche à capitaliser sur cette situation en
intégrant le web à son processus de vente, en offrant à ses clients
des outils leur permettant de sélectionner et de configurer leur
gamme de produits, de logiciels et de services, afin de répondre
aux besoins spécifiques de chacun d’eux.
Afin de guider les clients potentiels vers les sites web de
Canon Europe, nous tenons notamment constamment à jour
les méta-données – les étiquettes de description des pages qui
répondent aux requêtes des moteurs de recherche.
Nous préparons également l’avenir, avec une démarche
d’amélioration du Libre service web d’assistance technique de
Canon Europe, en réponse aux commentaires de nos clients.
Parmi les options que nous adopterons probablement pour
faciliter la navigation des utilisateurs, on retiendra notamment la
mise à jour du moteur de recherche et la définition de liens plus
performants et mieux appropriés.
Canon Europe travaillera également en étroite collaboration
avec les autres régions Canon pour développer une approche
unifiée de l’information client, en particulier pour les questions
les plus fréquemment posées (FAQ). À terme, ces améliorations
permettront à l’entreprise de mieux exploiter le potentiel du site,
dans une optique de ventes croisées.

En 2006, l’actrice russe Ekaterina
Guseva est devenue la toute première
ambassadrice de la marque Canon
pour les territoires de Canon North-
East. Dans le rôle d’une femme
d’action, une « paparazza »
apparaissant dans une série de campagnes
intégrées en 2006 et 2007,
Guseva nous a permis de présenter de
manière dynamique et énergique les
avantages de plusieurs produits clés.
Marchés
émergents
Marchés émergents 89
Canon Europe se positionne sur les nouveaux marchés
dès qu’ils commencent à croître. De telle sorte qu’en
2000, une entité commerciale spécialisée, spécifiquement
dédiée aux marchés émergents a été mise en place
pour accompagner le développement commercial via
une stratégie unique. Son objectif est de maintenir
croissance et profitabilité sur cet important marché.
À l’heure actuelle, l’activité des marchés émergents de
Canon Europe recouvre au total 96 pays. On peut les diviser en
quatre régions : CEI et pays de la Baltique, Europe Centrale et de
l’Est, Moyen-Orient et Afrique. Ensemble, ces régions ont une
population en croissance de 1,7 milliards. Leurs marchés offrent
des opportunités attrayantes pour Canon, à une époque où, dans
les marchés plus développés, de nombreux objectifs commerciaux
majeurs ont déjà été accomplis. Ces opportunités recouvrent
plusieurs secteurs d’expertise de Canon, dont les appareils photo
numériques et les caméscopes, les imprimantes à jet d’encre et
à rayon laser ainsi que les copieurs numériques multifonctions.
La forte croissance récemment enregistrée par ces
nouveaux marchés est le résultat de plusieurs facteurs.
L’augmentation de l’investissement étranger a engendré
un boom économique. L’amélioration du niveau de vie,
l’émergence rapide d’une classe moyenne et l’amélioration
des infrastructures commerciales ont eu un impact sur la
consommation (et la demande) nationale de produits Canon.
Reproduisant l’approche évolutive adoptée par Canon
Europe, la stratégie commerciale pour les marchés émergents
vise à faire la transition depuis des activités menées via des
distributeurs disposant du soutien d’une filiale commerciale
régionale unique (RSO) établie dans chacune des quatre régions,
vers des implantations indépendantes qui permettront à
Canon Europe de se rapprocher de ses clients. Ainsi, la société
se rapproche de son objectif : devenir une des entreprises les
plus performantes dans chaque région, ce qui contribuera à
asseoir la réputation mondiale de Canon.

90 Marchés émergents Emerging markets 91
Canon Nord-Est (CNE)
Siège social Helsinki en Finlande
CNE est responsable du développement des affaires de
Canon Europe en Russie et dans les autres pays de la CEI
et de la Baltique.
Les bureaux de CNE à Moscou et Saint-Pétersbourg gèrent
la Russie, avec des sites supplémentaires à Kiev chargé de
l’Ukraine, de la Moldavie et de la Biélorussie et à Almaty, en
charge du Caucase et de l’Asie Centrale.
Par ailleurs, CNE a établi deux autres bureaux à Moscou
(2004) et à Saint-Pétersbourg (2007) qui opèrent sous le nom
de Canon Ru Ltd. Ils apportent leur soutien aux partenaires
de distribution de solutions commerciales (CBS) de Canon
Europe. Canon Ru est également en train d’établir une activité
de vente directe et d’entretien pour ses copieurs et imprimantes
multifonctions pour les entreprises clientes de son territoire.
La Russie est le plus grand pays au sein des marchés
émergents de Canon. Les activités y enregistrent une croissance
soutenue et continue. Les produits d’imagerie grand public
connaissent un fort développement. Des plans ont également
été mis en place pour développer davantage le marché des
solutions commerciales de Canon en Russie. Dans le cadre de
son programme complet de parrainage et de sa campagne
publicitaire dans la région, Canon s’est officiellement associée
à l’actrice Ekaterina Guseva. La société parraine également
le championnat russe de première division de football et on
retrouve son logo sur les néons au centre de Moscou.
Les riches ressources naturelles de CNE fournissent
d’amples possibilités pour les investisseurs étrangers et l’on
peut trouver ici plusieurs marchés intéressants. Des pays
comme l’Ukraine et le Kazakhstan font état tous deux de
taux de croissance des ventes supérieurs à ceux de la Russie.
Les pays de la Baltique sont maintenant membres de l’UE et
jouissent également d’une croissance stable.
Canon Europe Centrale et de l’Est (CCEE)
HQ in Vienna, Austria
CCEE a un passé de 12 ans d’affaires dans 16 pays de cette
région. La taille relativement petite de chaque marché demande
à l’organisation de partager certains services comme ceux de la
logistique, des finances ou de l’intelligence produit. Grâce à ses
six filiales et quatre succursales, Canon Europe offre un visage
uni et cohérent à ses distributeurs, partenaires et utilisateurs.
L’expansion récente de l’UE a un effet positif sur les affaires
de Canon dans cette région et la société est maintenant en train
de renforcer sa présence en Turquie ; un autre pays de cette
région à posséder un grand potentiel.

92 Marchés émergents Emerging markets 93
Canon Moyen-Orient (CME)
Siège social à Dubaï dans les Émirats Arabes Unis
En plus des pays du Moyen-Orient, la responsabilité pour
les pays d’Afrique du Nord et de l’Ouest ont été transférés
de Canon France à CME en 2005, désormais en charge de
36 pays. Année après année, les activités de Canon Europe
connaissent une croissance exceptionnelle dans cette région.
Bien qu’il y ait de l’instabilité politique dans certains de
ces pays, la région est très active en termes de croissance
économique, en grande partie du fait de la demande élevée
de ressources énergétiques.
À présent, les plus grands marchés de la région sont
l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis. Les pays de
l’Afrique du Nord comme le Maroc, la Tunisie et l’Algérie ont
aussi un fort potentiel de croissance dans un avenir proche.
Les vastes ressources pétrolifères de la région viennent
conforter ces possibilités de développement.
Dubaï est au centre des activités logistiques de CME pour
Canon Europe. L’entreprise va étendre sa capacité de gestion
de la chaîne d’approvisionnement en utilisant ce pays comme
un centre régional de stockage. Les temps de transport sont
ainsi moindres depuis les usines du Japon et d’autres pays
d’Asie et la rentabilité est meilleure.
Canon Afrique du Sud (CSA)
Siège social à Johannesburg en Afrique du Sud
L’Afrique du Sud est le marché le plus important de cette
région sub-saharienne de l’Afrique. La part de marché
de Canon est élevée pour les produits d’imagerie grand
public et la région bénéficie d’une forte croissance
continue. Du point de vue des solutions d’entreprise, les
ventes d’imprimantes couleur et grand format sont en
croissance rapide.
Dans les pays sub-sahariens, CSA fait face à de
nombreux défis liés à l’instabilité politique et économique
et à une infrastructure commerciale moins développée.
Toutefois, cette région devrait disposer d’un fort potentiel
de croissance future. CSA cherche à améliorer le soutien
qu’elle apporte à ses partenaires commerciaux en livrant
à l’avenir des produits provenant du centre logistique de
Canon basé à Dubaï.

94 La montée en puissance de la marque Canon
Canon can
À la fin des années 90, la convergence numérique de
l’électronique de consommation et de la prise d’images
avait ouvert la voie à une concurrence accrue sur le marché,
particulièrement en provenance des « tigres » de l’Asie
de l’Est. Au même moment, les gens ont commencé à
envisager différemment les produits technologiques.
Auparavant, ces produits se démarquaient de par leur
utilité. Désormais, le lien entre les consommateurs et les
marques reposait davantage sur l’émotion. Bien qu’elle
soit considérée comme une société innovante proposant
de bons produits et bénéficiant un héritage fort, Canon
voulait devenir encore plus dynamique et attrayante.
Pour relever le défi du XXI e siècle, il fallait que Canon
Europe utilise l’impact de son célèbre logo pour établir
des rapports plus personnels avec ses clients.
Les premières recherches comparatives révélèrent combien
le marketing de Canon était régionalisé et disparate, donnant
une image différente de la société d’un pays à l’autre. Les
dépenses s’élevaient à plus de 200 millions d’euros pour
plus de 50 agences créatives sur tout le continent et tout
était dupliqué – de la pensée stratégique à la pré-presse.
En termes purement économiques, la réponse était évidente.
Des processus plus efficaces et flexibles permettraient de créer
l’organisation financière nécessaire pour améliorer la
communication de Canon, et ce pour des dépenses identiques,
voire moindres. Au tournant du siècle, une approche
paneuropéenne était en train de naître, faisant la transition depuis
le back-office vers une organisation davantage axée sur le client.
Au cœur de cette réorganisation se trouvait le conseil paneuropéen
de la communication marketing, présidé par James Leipnik,
Responsable de la communication et des relations d’entreprise.
Le président et PDG de Canon Europe, M. Tsuruoka, chargea le
conseil de mener à bien leur nouvelle approche unifiée en
établissant une position paneuropéenne pour la marque Canon.
Mais comment changer la perception d’une marque dans une
région aussi diversifiée culturellement sans ignorer pour autant le
riche héritage du nom de la société ou de la philosophie du Kyosei ?
Le conseil savait que les meilleurs slogans ont deux
effets : motiver les employés et inspirer les clients.
En collaboration avec deux agences publicitaires japonaises,
il a travaillé au développement d’un cadre stratégique, d’un
modèle opérationnel et de suggestions pour un nouveau
slogan. La liste des propositions fut tout d’abord contrôlée
pour éviter les problèmes de droits, puis soumise au personnel
clé de Canon. Le slogan remportant le plus grand succès
fut You Can, expression simple des objectifs de Canon qui
devaient enrichir la vie de ses clients et de ses salariés.
D’autres recherches furent entreprises auprès des clients
de plusieurs marchés européens pour voir s’il s’associaient
naturellement au slogan. Les membres du conseil furent
stupéfaits de découvrir que bien que You Can n’ait jamais été
publié, il fut mieux reçu que les slogans concurrents. La simplicité
du message transcendait toutes les barrières culturelles et
linguistiques pour toucher notre désir fondamental d’autonomie
– c’était exactement le lien émotionnel recherché par Canon.
Canon Europe lança sa première campagne publicitaire
paneuropéenne utilisant le slogan You Can au printemps 2002.
Grâce à une plateforme de marque standardisée, il fut possible
d’intégrer encore davantage les communications marketing.
Aujourd’hui, Canon Europe n’utilise qu’une agence de médias,
deux principales agences créatives et une agence de relations
publiques. Alors que les spots publicitaires télévisés étaient
à l’origine diffusés uniquement dans les pays du G3, on peut
désormais les voir dans les 14 marchés d’Europe occidentale,
sans qu’il n’y ait eu d’augmentation de dépenses publicitaires.
La perception des consommateurs envers Canon a également
changé. Aujourd’hui, la société offre une image de plus en plus
jeune, humaine et sûre d’elle – tendance qui se reflète dans la
croissance du chiffre d’affaires et de la rentabilité de Canon.
La société est désormais en tête sur le marché des imprimantes
et des appareils photos. Elle a été désignée durant sept années
consécutives comme la marque d’appareils photo la plus
fiable dans le sondage organisé par le Readers Digest, enquête
paneuropéenne clé en ce qui concerne la perception des
marques par la clientèle.
Plus important encore, la plateforme de la marque You Can
et la stratégie paneuropéenne de marketing ont posé les bases de
l’avenir. Le cycle de vie des produits se raccourcissant de plus en
plus, l’identité de la marque gagne en d’importance. Pour aller de
l’avant, les entreprises auront autant besoin de transmettre leur
vision que d’informer les clients sur les caractéristiques de leurs
produits et services.
En dernière analyse, cette vision sera définie par ce que
la société inspire à ses clients et à ceux qui ont affaire avec elle.
À l’occasion du lancement de la
campagne You Can de Canon Europe
en 2002, Canon a financé une la
création d’une affiche Photomosaic
de 2 000 m 2 autour de la façade
circulaire du cinéma IMAX à Londres.
L’affiche illustrait les sept âges de
l’homme grâce à un montage de 15
portraits pris par Rankin, l’un des plus
célèbres photographes du monde.
Canon fut désignée comme étant la marque
la plus fiable d’appareils photo pour la sixième
année consécutive dans le sondage 2006
des marques européennes. Le Readers Digest
est le mensuel le plus vendu au monde.
Ce sondage, reconnu comme l’une des
plus importantes enquêtes paneuropéennes
en matière de perception des marques par les
consommateurs, a permis d’interroger 25 000
lecteurs du magazine dans 14 pays européens.
Plus de 317 000 votes ont été soumis dans les
diverses catégories de produits et plus de 112
000 marques différentes ont été citées.
Canon fut l’une de cinq marques seulement
qui ont été considérées comme les « plus
fiables » dans plus de 10 pays. De plus, chaque
pays qui a répondu a donné à Canon un score
de qualité au dessus de la moyenne, facteur
d’autant plus significatif que le critère de fiabilité
le plus important dans les 14 pays était la «
haute qualité ».
*Bien sûr, vous pouvez

96 La présentation en Europe
La présentation en Europe

98 La présentation en Europe La présentation en Europe 99
En tant que leader de la technologie de l’imagerie, Canon
vise commercialiser ses nouveaux développements le plus
efficacement possible. Tout en gardant une visibilité élevée dans
les salons professionnels d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient,
Canon a choisi une nouvelle orientation quant à la présentation
de ses produits.
Auparavant, Canon partageait ses idées et technologies pour
l’impression domestique, de bureau et professionnelle lors de
foires et salons professionnels organisés dans toute l’Europe.
Mais depuis les 20 dernières années, certains de ces évènements
majeurs attirent un public beaucoup plus large que celui à qui
s’adressent spécifiquement ces produits.
Afin d’atteindre exclusivement son propre public spécifique,
Canon a osé prendre une voie nouvelle au tournant du millénaire.
La société a commencé à organiser des évènements propres à sa
marque afin de présenter ses produits au public invité, composé
d’entreprises clientes et de partenaires clés ciblés.
Ces évènements organisés par Canon aident l’entreprise à
compléter son travail de présentation lors d’autres expositions et
salons professionnels et lui permettent d’atteindre un public aussi
large que possible dans une grande diversité de cadres.
L’activité CCI de Canon se poursuit avec son exposition à
Photokina. Cet évènement de prestige, qui a lieu tous les deux ans
à Cologne, est le plus grand salon de photographie et d’imagerie
au monde. Pour Canon, Photokina représente un des évènements
de l’industrie les plus importants du calendrier européen. Tout
au long de celui-ci, Canon maintient une visibilité élevée pour
souligner sa force à tous les niveaux de l’éventail de l’imagerie.
Les expositions innovatrices de Canon permettent de créer
régulièrement des évènements médiatiques dans l’industrie
dans le cadre de salons internationaux comme Photokina et IPEX,
l’évènement technologique anglophone mondial le plus important
pour l’impression, la publication et les médias. D’autre part, lors de
DRUPA, le plus gros évènement international dédié à l’impression
et la publication, qui se tient à Düsseldorf , Canon a une plateforme
où elle présente ses solutions innovatrices pour les secteurs
professionnels de l’impression et des arts graphiques. Les clients
peuvent y voir comment les produits et logiciels d’impression
de Canon ajoutent véritablement de la valeur aux
systèmes professionnels de flux de production pour l’impression,
depuis les imprimantes grand format aux imprimantes de cartes
et solutions logicielles.
Concerto de Canon
Abandonnant entièrement la démarche, le contenu et le style
adoptés lors d’évènements précédents, Canon a lancé son concept
Concerto en 2004 grâce à une série d’évènements européens sur
mesure, axés sur les activités CBS et visant à engendrer des ventes
au niveau local. Ces évènements permettent aux invités de Canon
d’expérimenter de nouvelles manières de travailler, dans un cadre
qui leur donne les commandes tout en leur conférant une vue
d’ensemble de toute la gamme des solutions de Canon.
Les clients peuvent ainsi découvrir tout le portefeuille de
produits et solutions commerciales de Canon, par catégories et
par zone, et se concentrer sur un domaine d’expertise particulier
de Canon. Les clients peuvent se rendre directement aux secteurs
qui les intéressent ou se constituer leur propre itinéraire durant la
manifestation. Le but est de leur montrer l’étendue du leadership
de Canon en termes de solutions technologiques d’imagerie.
Les collaborateurs de Canon présentent les flux de travail
correspondant à différentes solutions de bureau et d’impression
professionnelle, précisant notamment comment utiliser la
couleur au bureau et donnant des exemples de flux de travail,
d’intégration de documents, d’impression intelligente et de
solutions créatives d’imagerie.
Les premiers Concertos ont eu lieu à Francfort, Moscou,
Stockholm et Milan et ont rapproché Canon des clients implantés
dans ces régions via un environnement exclusif contenant des
informations à la fois sur des solutions paneuropéennes et locales.
Ces premiers salons ont appris à Canon que la société pouvait
proposer à ses clients une démarche davantage personnalisée,
axée sur leurs besoins commerciaux, par le biais d’imprimantes
multifonctions et de solutions logicielles qui ajoutent de la valeur à
leurs processus d’affaire. Outre les démonstrations de solutions et
de produits, les Concertos proposent des services de consultation
individuelle ainsi que des zones de détente et de réunion pour
y recevoir des clients et conclure des contrats. Des formations
sont également proposées par des professionnels éminents de
domaines d’expertise variés.
En tout, neuf Concertos se sont tenus jusqu’ici en Europe.
D’abord axés CBS, la portée de certains de ces évènements
s’est élargie pour comprendre la gamme Canon de produits
grand public, en plus des solutions commerciales de Canon.
Ces Concertos ont lieu dans des lieux choisis avec soin, souvent
prestigieux ; Canon n’a donc plus besoin d’exposer à CeBIT, le
premier salon technologique de la région. La réputation de ces
salons a grandi pour devenir un must chez les clients et partenaires
clés. Les taux de présence ont augmenté d’un évènement à l’autre.
Les places de chaque salon sont pratiquement toutes prises et
les Concertos s’avèrent donc très populaires auprès des clients et
partenaires. Il constituent un moyen parfait pour s’informer sur les
nouvelles technologies.
EXPO
En 1988, Canon a une nouvelle série d’expositions dédiées
uniquement à Canon et à son avenir : l’EXPO Canon. Tous les cinq
ans, cette exposition, autrefois connue sous le nom de Forum
pour les solutions numériques, se déroule à New York, Tokyo et en
Europe. En 2005, Paris était la ville d’accueil de l’EXPO européenne
de Canon. Cet évènement majeur a servi de rampe de lancement
à la Phase III du Programme Mondial d’Excellence de la Société mis
en place pour aider l’entreprise à réaliser sa vision et devenir une
entreprise « d’envergure mondiale ».
Lors de l’EXPO à Paris, Canon a invité un public constitué de
distributeurs, de clients importants, d’analystes et de collaborateurs
venus de toute la région EMEA à « Voir plus. Créer plus. Être plus.
» Canon a également fait part de sa vision et de sa stratégie
commerciale, présenté sa philosophie d’entreprise et ses activités
puis proposé à ses invités de développer eux-mêmes leurs affaires.
Pour ses 15 483 invités, Canon a présenté ses groupes de
produits par zones : Message d’entreprise, Présentation des
produits du Futur, Affichage, Solutions d’imagerie de bureau,
Imagerie personnelle et la communication, Solutions d’impression
professionnelle, Secteur médical, Appareils d’équipement industriel
et Environnement.

Points forts de l’exposition
Photokina 2002
EOS 300V – l’appareil photo
Reflex SLR le plus vendu
IXUS v3 – l’appareil photo
numérique à image fixe 3,2
mégapixels le plus petit du
monde avec zoom optique et
moniteur à cristaux liquides
Canon Imaging Gateway
bientôt commercialisé
L’IPG cible les petits labos
de détail
7 200 euros collectés pour le
programme Danube-Carpates
du WWF
Photokina 2004
Marque d’imprimante
compacte photo SELPHY
(CP400, CP500, DS700)
EOS-1Ds Mark II – l’appareil
photo numérique Reflex SLR
bénéficiant de la plus haute
résolution au monde
Photokina 2004
EOS-1Ds Mark II
– l’appareil photo
numérique Reflex
SLR bénéficiant
de la plus haute
résolution au monde
Photokina 2006
Imprimante compacte
photo SELPHY ES1
Imprimante grand
format iPF8000
Appareil photo PowerShot G7
Caméscope haute
définition HV10
Appareil photo EOS 400D
Collecte de 10 000 euros pour
le programme du WWF pour
les tortues de mer
IPEX 2006
imagePRESS C1
imagePRESS C7000VP
imagePROGRAF LFP
ir7105 + finisseurs
CLC 40/51
Gamme iPF - 5 moteurs
EFI Valiant, DSF
Gestionnaire de prépresse iW
Partenariat Duplo
Canon EXPO
Concerto Francfort 2004
W6200P, la nouvelle
imprimante grand format
Concerto Francfort 2004
iR 3100C/CN, la nouvelle
imprimante grand format
W6200P
iW Publishing Manager
Print Job Manager
Concerto Stockholm 2004
uniFLOW , solution de gestion
d’impression par le Web
Concerto Milan 2004
Systèmes iR 2270, 2870,
3570 et 4570
CLC 3220
iRC 3220
La présentation en Europe 101
Concerto Berlin 2006
Canon Workflow Program
Partenariat avec Heidelberg
Concerto Barcelona 2006
Le n° 1 de la couleur
& du noir et blanc
iRC4080i/iRC4580i,
imprimantes couleur
de bureau multifonctions
iWMC

10 ans de nouveaux
personnels et partenariats
Une nouvelle approche a permis de renforcer les liens de Canon Europe
avec ses partenaires commerciaux et les collectivités à travers l’ensemble
de la région. L’expansion de l’entreprise est synonyme d’image de marque
et de réputation optimisées.

104 Customer relationships Relations clients 105
Les clients de Canon
Parallèlement à sa technologie, la clientèle de Canon constitue le
fondement de ses activités. Depuis la réorganisation et l’unification
de Canon Europe, l’objectif central de notre entreprise a été de
présenter un visage unifié à sa clientèle. Plutôt que de fonctionner
comme un ensemble d’entreprises autonomes poursuivant des
stratégies individuelles et proposant des technologies et des tarifs
différents, l’approche clairement définie et homogène de Canon
Europe a permis de fortement consolider notre marque.
Une équipe européenne de services partagés - disposant de
services RH, informatiques et financiers paneuropéens - apporte
désormais son soutien aux deux divisions qui interagissent
avec notre clientèle - « Canon Consumer Imaging » et « Canon
Business Solutions ». Canon Consumer Imaging se focalise
sur les attentes des utilisateurs individuels et des PME. Les
technologies numériques constituent l’un des développements
les plus importants de ces dernières années et Canon a fait office
de pionnier dans ce secteur, avec ses appareils photo et ses
caméras numériques destinés aux utilisateurs professionnels
comme aux amateurs éclairés soucieux de qualité. En outre,
la multiplication du nombre de bureaux à domicile suscite une
forte demande pour des produits d’imagerie grand public de
haute qualité, comme les télécopieurs et les imprimantes hautes
performances. Cette situation, combinée avec l’engouement
croissant pour la photographie numérique, a entraîné une
croissance exponentielle de la demande pour les imprimantes
de qualité photo, les logiciels de retouche et le papier photo.
Canon Business Solutions – qui compte parmi ses clients
des PME ainsi que de grandes entreprises dans les secteurs
de la finance, de l’assurance, du commerce, des services,
de la transformation et des services d’utilité publique dans
pratiquement tous les pays européens – aide Canon à consolider
son statut de prestataire leader de solutions novatrices pour
l’impression et la gestion des documents destinées aux marchés
professionnels. Aux utilisateurs du marché des arts graphiques
et de l’impression commerciale, Canon Business Solutions offre
des propositions à valeur ajoutée, ouvertes et évolutives, dans les
domaines de la gestion couleur, des workflows de production et
de l’impression à données variables.
Cependant, quelle que soit la sophistication des solutions
technologiques, l’un des vecteurs de réussite essentiels pour Canon
est son programme « Essential Business Builder Programme »,
conçu pour offrir de nouvelles opportunités à ses partenaires. Cellesci
permettent aux partenaires de notre entreprise d’accroître leur CA
et leurs bénéfices grâce aux opportunités commerciales qu’ouvrent
les nouvelles technologies.
Toutes les applications client des « Solutions
Professionnelles » Canon se situent aux avant-postes des
technologies logicielles, de workflow et d’imagerie, et ont été
développées en réponse à des études poussées des besoins de
nos clients. Canon Business Solutions prend en charge à la fois
les environnements d’impression de bureau et professionnels
et est à même de répondre aux attentes des clients, avec des
services allant de la consultation sur les workflows jusqu’à la
gestion des cycles de vie technologiques, dans une optique
d’économie et de protection de l’environnement.
Pour Canon Consumer Imaging, la réorganisation de Canon
Europe a débouché sur des activités centrées sur le développement
d’une toute nouvelle structure commerciale englobant la chaîne
d’approvisionnement, les services partagés et un nouveau système
informatique. La mise en place de partenariats stratégiques, le
partage de la stratégie de croissance de Canon et les informations
commerciales critiques au quotidien constituent aujourd’hui autant
de priorités commerciales vitales.
La nouvelle structure des interfaces clients de Canon Europe
et la période de mise en œuvre intensive qui a suivi visaient
à simplifier la coopération entre Canon et ses clients - quelle
que soit leur taille. Canon Consumer Imaging a totalement
repensé son approche des réseaux en Europe, avec la mise
en place d’une base de distribution européenne rationalisée
qui permet d’apporter un soutien plus efficace de la chaîne
d’approvisionnement à tous nos partenaires européens de
distribution. La division Consumer Imaging de Canon Europe
apporte un soutien renforcé à ses partenaires, en procédant à
des investissements de marketing personnalisés destinés à les
aider à générer une demande cruciale sur leurs marchés.
Pour nos clients, l’un des autres avantages de la
réorganisation a été d’éloigner Canon de son image de
fournisseur de périphériques au sein d’un monde toujours plus
numérique, pour en faire le partenaire informatique privilégié de
ses clients européens.
Aujourd’hui, Canon Europe n’est plus un simple fournisseur, mais
une organisation de services qui offre à sa clientèle des solutions
étayées par un SAV, des modules de formation et une expertise de
pointe. Nos clients considèrent la technologie de référence mondiale
de Canon comme normative ; de plus, notre entreprise cherche
constamment à développer une offre à valeur ajoutée.
Un élément important de la relation de Canon Europe avec ses
clients est le temps et les efforts qu’elle investit pour comprendre
leurs entreprises et développer des partenariats durables. À ces
fins, Canon Business Solutions et Canon Consumer Imaging ont
établi un réseau très étroit avec leurs clients, grâce à l’organisation
de réunions régulières entre tous les contacts Consumer Imaging
et Business Solutions, notamment les partenaires, les directeurs
généraux d’entreprise et les équipes de direction, soit plus de
75 000 réunions et rendez-vous chaque semaine avec nos clients
professionnels dans les grandes entreprises et les PME, dans la
distribution et avec les revendeurs.
Le passage au numérique a également joué un rôle
important, dans la mesure où les clients de Canon Europe se sont
aujourd’hui très largement « mis en réseau » et où les produits et
services de notre organisation doivent refléter cette évolution. En
outre, de nombreux produits ont des cycles de vie plus courts, les
toutes dernières percées technologiques pouvant faire évoluer le
marché d’un jour à l’autre. Ainsi les clients éprouvent-ils le besoin
de se rapprocher de leurs fournisseurs, comme Canon, pour
parvenir à un développement commercial efficace et minimiser
leurs risques financiers (par exemple, les niveaux de stocks), tout
en stimulant la demande des consommateurs.

106 Relations avec les distributeurs
Relations avec les distributeurs
Le passage de l’analogique au numérique a signé le début d’une
ère totalement nouvelle pour tous les distributeurs de technologie.
À mesure que les produits et leurs technologies deviennent de plus
en plus sophistiqués, les rapports qu’entretiennent les distributeurs
deviennent également plus complexes et exigeants.
Les distributeurs représentent l’un des trois moyens clés de
commercialisation pour Canon Europe. Leur nombre dépasse
1200 en Europe et ils forment ensemble une communauté centrale
stable dont dépend Canon et qui représente le lien vital de sa
chaîne d’approvisionnement.
Alors qu’il devenait nécessaire de s’engager davantage auprès
des distributeurs, au début de l’ère numérique, Canon Europe a
du décider de la manière dont il allait apporter ce support. Tous les
distributeurs n’avaient pas su faire la transition en acquérant de
nouvelles compétences. Ils craignaient également que les nouvelles
technologies n’entraînent de plus gros investissements en capitaux
mais également de plus faibles bénéfices.
Cependant, ces inquiétudes concernaient une minorité de
distributeurs – la plupart comprenaient que malgré ces exigences
accrues résultant d’une plus grande complexité dans les ventes et les
services, cette nouvelle situation offrait des avantages certains.
Ce changement en termes de support amena également Canon
Europe à modifier sa relation avec ces importants partenaires
commerciaux. La société commença à proposer plus formellement
à ses distributeurs de devenir des « partenaires commerciaux »
tandis que les distributeurs s’engageaient à apporter les niveaux de
compétences techniques et de connaissances des produits requis
pour commercialiser au mieux les produits de Canon Europe.
Aujourd’hui, les ingénieurs des distributeurs apprennent à
installer et à assurer la maintenance des produits Canon, tant
pour le matériel que les logiciels. Ils reçoivent également une
formation dans les technologies de base et ces connaissances
sont actualisées à mesure que les nouveaux produits arrivent sur le
marché. Une formation à la vente est également proposée. Ainsi,
un soutien est offert à tous ceux qui en ont besoin et Canon Europe
peut entretenir la réputation de professionnalisme, de fiabilité et
de haute qualité de ses produits. Ces partenariats sont encore une
autre manifestation du Kyosei en action.
Derrière le succès de ce programme de partenariat, on
retrouve la force des relations individuelles entre les distributeurs
Le point de vue d’un distributeur
Lorsque Hervé Bessi a créé son affaire pour vendre les machines
de bureau Canon à Monaco en 1988, le monde était différent.
Sa société, la Société Monégasque de Bureautique
(SMB), vendait des copieurs de bureau et d’autres
produits. Les produits numériques multifonctions étaient
encore loin d’être inventés. Presque 20 ans plus tard,
le monde a changé et M. Bessi a dû s’adapter.
SMB est une société prospère qui vend toute une gamme
d’équipements et de meubles de bureau, et qui compte un
effectif de 23 personnes. Elle possède quatre locaux situés
dans la petite principauté de Monaco, dont trois vendent des
produits Canon. Sa clientèle s’étend aux villes voisines les
plus importantes telles que Roquebrune, Menton et Nice.
Au début de l’ère numérique, M. Bessi a commencé à recruter
du personnel de haut niveau, des diplômés d‘instituts universitaires
de technologie qui comprenaient ce qu’ils vendaient. Il n’était
pas le seul à développer un nouveau type d’entreprise et Canon
forma à la fois son personnel commercial et ses techniciens.
À mesure que de nouvelles machines complexes
arrivaient sur le marché, de nombreux distributeurs
s’inquiétaient de ces changements. Avec le recul, M.
Bessi pense qu’il a saisi l’occasion au bon moment.
Il ne tarit pas d’éloges envers le réseau Canon. Selon lui,
et les responsables désignés de Canon. Canon possède plus de
responsables que ses concurrents, ce qui permet à ses distributeurs
de traiter avec une personne plutôt qu’avec une entreprise globale.
Ce contact direct permet aux responsables de Canon de mieux
connaître et comprendre les exigences de l’utilisateur et du marché,
par l’intermédiaire des distributeurs. Ces derniers peuvent quant à
eux participer à la réflexion de Canon et s’engager activement dans
cette relation.
En plus des formations et de ces relations personnalisées, un
Extranet a été mis en place pour fournir d’autres outils de soutien.
En outre, tous les ans, des évènements nationaux sont organisés
pour présenter les nouveaux produits et les nouvelles stratégies
après le rassemblement annuel des distributeurs paneuropéens.
Grâce à cet engagement réciproque, la communauté des
distributeurs de Canon Europe reste stable et fidèle. La gamme
de produits de Canon et les soins qu’il apporte à ses distributeurs,
ajoutés aux compétences et à l’enthousiasme des distributeurs,
constitue une combinaison gagnante garantissant aux utilisateurs
une expérience formidable.
le fabricant et le distributeur doivent entretenir une véritable
relation. Comme n’importe quel couple, ils doivent s’engager.
M. Bessi apprécie les compétences de Canon en développement
de nouveaux produits, qui lui confèrent, en tant que distributeur, un
important avantage compétitif. Les nouveaux clients ne connaissent
pas toujours les machines de bureau Canon mais la réputation
de ses appareils photos de qualité illustre déjà la confiance que la
clientèle accorde à la marque Canon. Et la réputation de Canon,
qui s’appuie sur sa publicité, son marketing et ses actions de
mécénat, représente un atout supplémentaire pour le distributeur.
Monaco se situe à l’avant-garde dans bien des domaines
et son dirigeant actuel, Son Altesse Sérénissime le Prince
Souverain Albert II de Monaco, aspire à faire de la principauté
un exemple de bonnes pratiques environnementales.
Monaco possède déjà une forte proportion de véhicules
électriques et préconise l’utilisation de l’énergie solaire. Ce
souci de l’environnement est parfaitement en accord avec le
développement des machines à faible consommation d’énergie
de Canon et son objectif de doubler leur cycle de vie en 2010.
Hervé Bessi est le type même du distributeur Canon en
Europe. En faisant preuve d’ingéniosité et de ressources et
en prenant conscience des changements du marché, il a
réussi à franchir le pas et à entrer dans l’ère numérique.
Relations avec les distributeurs 107

108 Photographes professionnels
À la recherche de la photo parfaite
L’innovation constante signifie que les photographes peuvent
utiliser les équipements Canon pour obtenir à tout moment les
résultats qu’ils désirent, repoussant toujours plus loin les limites de
leur talent. Du système à objectif et à mise au point automatique
au processeur, la technologie Canon possède jusqu’à deux ans
d’avance sur ses concurrents les plus proches. La résistance
à des facteurs tels que la poussière et la lumière solaire des
appareils Canon représente une option intéressante pour des
environnements de nature hostile.
Aux côtés de grands photographes indépendants, certaines
des organisations mondiales de presse et de photographie les
plus reconnues reconnaissent la supériorité des équipements
Canon, comme Reuters, Getty Images, AFP et Associated Press.
Les rapports de Canon avec les photographes sont fondés sur un
respect mutuel et la société répond rapidement aux exigences du
marché – comme on a pu le voir lors du lancement du capteur
central EOS 5D en 2005 par exemple, où le besoin d’un appareil
plus petit et plus léger s’était fait sentir.
Canon Europe continue de renforcer ces liens étroits avec les
photographes en travaillant avec eux et en parrainant l’évènement
français annuel Visa Pour l’Image, les Fashion Weeks à Londres,
Milan et Paris et la World Press Photo aux Pays-Bas.
Certains grands photographes européens expliquent pourquoi
ils ont choisi Canon.
Ingo Arndt
Photographe animalier ayant remporté de nombreux prix, Ingo
Amdt a passé trois mois sur un brise-glace en Antarctique afin de
recueillir des photos tout à fait spectaculaires de léopards de mer,
de manchots empereurs et de méduses.
Grâce à son appareil Canon EOS-10 Mark II, Ingo a pu éliminer
presque tous les reflets en photographiant des créatures aquatiques
dans le bac spécial à refroidissement du navire.
« J’ai dû utiliser beaucoup d’éclairage au flash, donc il y avait
un grand risque de reflet sur les parois de verre de l’aquarium »
explique Ingo. « Ces images comptent parmi les premières photos
prises avec un appareil numérique. J’ai adoré le fait de pouvoir
examiner les résultats immédiatement, plutôt que d’attendre de
faire développer la pellicule ».
Lors d’une mission au Pérou en 2006, Ingo photographia
des singes Uakari. « J’ai obtenu les résultats souhaités avec
le Canon EOS 5D. La qualité du capteur, avec ses 12,8 mégapixels,
est idéale ».
De nombreux prix ont été décernés à Ingo, comme le « Shell
Wildlife photographer of the Year » qu’il a remporté cinq fois et l’
« European Photographer of the Year » qu’il a remporté douze fois.
En 2005, il a gagné le concours du World Press Photo avec ses
photos de « Pattes d’Animaux ».

110 Professional photographers Professional photographers 111
Gary Knight / VII
Couvrir les guerres et les conflits dans divers pays peut avoir des
effets négatifs sur les appareils photos et les objectifs.
« Les appareils subissent des chocs quand on roule en voiture ou
en véhicule blindé, mais on sait qu’un Canon est robuste et qu’il durera
toute une vie », déclare Gary Knight, célèbre journaliste photographe.
« Quand je suis en déplacement, le EOS 5D est idéal parce
qu’il est léger mais possède une importante capacité de stockage
d’images. Les photographes de sport veulent peut-être prendre 10
photos à la seconde, mais je préfère de loin une photo fiable de
haute qualité ».
L’introduction des appareils à mise au point automatique de Canon
a marqué un grand changement pour la marque, indique Gary.
« C’était un bien meilleur système que celui des
concurrents et Canon possède également les meilleurs objectifs.
Une autre raison pour laquelle j’aime Canon, c’est que les appareils
sont agréables à manipuler – ils sont toujours bien
faits et bien conçus ».
Les photos de Gary témoignent des conséquences humaines
des conflits et des désastres naturels ; son travail englobe des
photos de l’Irak, du Darfour et du tsunami de décembre 2004.

112 Professional photographers Photographes professionnels 113
Andy Mettler
L’évènement annuel de courses hippiques, le White Turf sur le
lac gelé de Saint-Moritz en Suisse pose aux photographes de
nombreux problèmes : c’est rapide, violent et les conditions de
luminosité peuvent être extrêmes.
Le photographe suisse Andy Mettler se fie à son Canon EOS-1D
Mark II et à son EOS-1Ds Mark II pour obtenir les meilleurs résultats.
« Au moment où les chevaux tournent dans un virage, on a
environ deux secondes pour prendre la photo et puis c’est fini
jusqu’à la prochaine course », explique Andy, dont l’objectif de
sports d’hiver favori est le EF400mm f/4.0 DO IS USM.
« Il y a vingt ans, avec un appareil à pellicule, j’aurais peut-être
utilisé plusieurs rouleaux de film en une journée. Maintenant, je
peux facilement prendre 1400 photos. La puissance et la vitesse de
l’appareil sont incroyables. Lza très haute résolution nous permet de
réduire jusqu’à 20 % la taille d’origine de l’image et de garantir une
qualité d’impression suffisante pour être utilisée dans la presse ».
Le processeur DIGIC II de Canon permet de faire face à de
nombreuses luminosités différentes : « Quand le soleil est bas,
je peux prendre des photos partout et dans toutes les directions :
directement face au soleil, avec un éclairage de côté, de dos et
en contre-jour. Mais quand je compare toutes les prises entre
elles, la pose automatique, les tonalités et le ré-échantillonnage
sont tous parfaits ».
Helen Atkinson
La taille importante des fichiers et le traitement rapide des images
ont été les avancées les mieux accueillies de la technologie Canon
depuis que la photographe Helen Atkinson a commencé à utiliser
des appareils numériques il y a huit ans.
« La manière dont ces appareils peuvent traiter toute une
gamme de tonalités, même sous des lumières fortes, est
incroyable » explique-t-elle. « Par exemple, la photo que j’avais
récemment prise d’un modèle vêtu d’un manteau blanc aurait
été complètement blanchie avec l’un des premiers appareils
numériques, mais le EOS 5D a vraiment fait ressortir les tons. »
En plus de la photographie de mode, Helen utilisa également les
appareils Canon pour photographier des évènements d’actualité,
des portraits et la nature, y compris sous l’eau.
« La gamme de couleurs, la profondeur et le contraste offerts
par ces appareils sont absolument fantastiques, même dans des
conditions de lumière difficiles. J’ai pris des photos de la
représentation de Madame Butterfly à Londres et les résultats
en ‘haut ISO’ étaient superbes. »

© Patrice Stable
Patrice Stable
Cela fait presque 20 ans que le photographe de mode Patrice
Stable utilise les appareils Canon – un partenariat qui, de nos jours,
lui permet d’être très prisé de grands stylistes tels que Jean-Paul
Gaultier, John Galliano, Kenzo, Thierry Mugler, Emmanuel Ungaro
et Dries Van Noten.
Pour les défilés de mode, Patrice se fie au EOS-1D Mark II, doté
d’un objectif 70-200mm f/2.8 et 300 mm f/2.8 pour réaliser des
photos de haute qualité, souvent sous une lumière ambiante et
avec une succession de prises accélérées.
En studio, Patrice parle du EOS-1Ds Mark II équipé d’un objectif
de 100 mm f/2.8 comme du « couple magique », particulièrement
lorsqu’il travaille sur des accessoires de mode.
« Quand j’ai changé pour Canon, c’était à cause de la
compatibilité avec les objectifs quand les appareils à mise au point
automatique SLR sont sortis » indique Patrice. « Maintenant,
les appareils me permettent de travailler selon ma méthode
préférée : rester dans l’ombre pour saisir l’intimité du sujet sans
éclairage supplémentaire. »
En plus des photos prises en studio et des podiums de mode,
Patrice réalise également des reportages dans les coulisses de la
mode et des photos de voyage.
Photographes professionnels 115

116 Partenariats Partenariats 117
Les Partenaires européens de Canon
Apporter son soutien à la communauté dans son ensemble est le
but fondamental de Canon. Au fil des ans, l’entreprise a travaillé en
association avec les gouvernements, les organisations
scientifiques, éducatives, les organisations multinationales et
humanitaires ainsi qu’avec des groupes d’artistes et culturels de
toutes sortes qui correspondaient parfaitement aux valeurs
associées à Canon et à la philosophie du Kyosei. Les partenariats
établis avec ces organisations qui sont les meilleures de leur
secteur, sont d’une valeur inestimable pour Canon, lui permettant
de toujours perfectionner ses produits tout en continuant de
contribuer au monde qui nous entoure.
La Croix Rouge
Le travail remarquable effectué par la Croix Rouge pour aider
les communautés dans le besoin correspond tout à fait à la
philosophie du Kyosei adoptée par Canon.
Après des années de travail commun, Canon a officialisé ce
partenariat en acceptant de financer 13 sociétés de la Croix Rouge
en Europe. Canon s’intéresse particulièrement aux projets en
cours ainsi qu’aux nouveaux projets concernant les jeunes : il faut
les aider et leur apprendre à faire face aux problèmes qu’ils sont
amenés à rencontrer dans la société d’aujourd’hui.
Ce partenariat remonte à 2003 lorsque Canon mis en place le
premier de ses projets « De l’autre côté de ... » : munis d’appareils
photos Canon, des célébrités internationales, telles que des
footballeurs et des icônes de la mode devaient faire des photos
« en coulisse » et de scènes qui les inspiraient..
WWF : inverser la tendance
Canon est conscient d’avoir des responsabilités au delà du monde
des affaires et partage avec le WWF l’objectif commun qui consiste
à promouvoir l’harmonie entre l’humanité et l’environnement.
Canon Europe est le partenaire du WWF Conservation
depuis 1998 et fut l’un des membres fondateurs de ce groupe
exclusif de multinationales, qui contribue au financement
du travail de préservation du WWF à l’échelle mondiale.
Les partenaires sont des leaders de classe mondiale très
respectés dans leurs domaines et qui s’engagent à mettre
en œuvre des pratiques écologiques responsables.
Un des domaines clé dont s’occupe le partenariat est le
Programme Arctique du WWF – en particulier en faveur des
ours polaires. Les ours polaires sont une espèce charismatique
gravement menacée par les effets du réchauffement planétaire.
Son devenir dans le cercle arctique est un avertissement sur les
dégâts causés par le changement climatique.
Pour Canon, il s’agit d’une excellente opportunité pour apporter
concrètement son soutien à des travaux qui mettent clairement en
relief l’importance des mesures prises par l’entreprise pour lutter
contre les changements climatiques.
Le partenariat comprend également un programme de
recyclage des cartouches d’encre dont l’objectif est de collecter
des fonds pour le Programme Global d’Eau Douce. En outre,
Canon a adopté une nouvelle stratégie d’achat de papier et est
membre du European Paper Group du WWF, un forum
d’utilisateurs, d’acheteurs et de détaillants qui encourage les
meilleures pratiques industrielles.
Microsoft : un partenariat durable
Canon s’est associé au Programme Windows Rally (TM) de
Microsoft et va lancer des produits de bureau prenant en charge la
connectivité de pointe offerte par Windows Vista (TM).
Windows Rally (TM) est un programme technologique sous
licence proposé par Microsoft aux fabricants d’équipements et aux
éditeurs de logiciels. La licence comprend toute une gamme de
technologies garantissant une sécurité plus élevée, une meilleure
utilisation et une créativité plus riche entre les équipements
branchés en réseau et les PC.
Les dispositifs intégrant les technologies offertes par Windows
Rally (TM) proposent aux utilisateurs des communications en
réseau plus sûres et plus stables avec Windows Vista (TM), tout en
permettant également une gestion plus détaillée et plus pratique
ainsi que des confirmations d’état.
Le rôle de Canon est d’établir conjointement avec Microsoft des
spécifications pour le développement de DPWS (Devices Profile
for Web Services – Profils d’équipements pour les services Web),
nouveau protocole permettant d’améliorer les procédures de
confirmation de statut et de gestion.
* Windows est une marque déposée de Microsoft Corporation
aux États-Unis et dans d’autres pays.

118 Parrainages
Parrainages

Canon, de l’autre côté de l’objectif
Canon Europe apporte son soutien à quelques-unes des
manifestations sportives les plus en vue de la région, ainsi
qu’à des événements culturels et créatifs novateurs.
Cela fait plus de 10 ans que Canon consolide sa position de
prestataire privilégié dans le secteur des technologies d’imagerie,
en participant à des événement sportifs aussi divers et hauts en
couleurs que la Formule 1, les championnats de football européens
et africains, l’athlétisme et le golf.
En qualité de partenaire officiel de l’UEFA EURO 2004 et
fournisseur de l’UEFA Champions League, l’association de
Canon avec le monde de football a duré plus de 25 ans. Ces
championnats ont constitué une plate-forme paneuropéenne
pour la marque et permis de faire connaître un large éventail
de technologies professionnelles et grand public Canon – très
largement utilisées par les médias.
En dehors de l’Europe, d’autres grands événement
footballistique comme la Coupe africaine des nations 2006 ou
le Championnat de première division russe 2006 ont offert à
Canon des opportunités uniques pour sensibiliser le grand public
à sa marque sur certains marchés émergents essentiels. Ces
partenariats continueront à consolider le profil de la marque Canon
sur des marchés à forte croissance, avec d’autres championnats
particulièrement visibles, comme la Coupe des nations africaines
2008, qui aura lieu au Ghana.
En tant qu’ancien fournisseur officiel de solutions d’imagerie
pour l’équipe West/McLaren Mercedes Formule 1, Canon a été
à même de promouvoir ses équipements photo professionnels
leaders du marché, qui ont permis de saisir quelques-unes des plus
grands moments des courses de Formule 1. En outre, ce sont les
produits Solutions Professionnelles de Canon qui permettent aux
journalistes sportifs et aux médias du monde entier de suivre toute
l’action sportive en direct.
Dans le cadre d’une discipline qui associe les qualités
athlétiques des sports d’hiver et l’innovation de la danse, les
Championnats de patinage artistique 2005 de Moscou ont
également donné à Canon (sponsor principal) la possibilité de
développer sa présence sur les marchés émergents clés que
constituent la Russie et l’Europe de l’Est.
M. Tsuruoka (à gauche), en compagnie de Yoko Ono et James
Leipnik, marque le « Platinum Patronage » du Festival de la Cité de
Londres en juin 2006, placé sous le signe du rapprochement entre
Londres et Tokyo.
Les couleurs Canon s’affichent durant le championnat de
football de l’UEFA EURO 2004.
Parrainages 121
Les produits et solutions avancées de Canon Europe forment une partie
intégrante du processus de communication de l’équipe West/McLaren
Mercedes. M. Tsuruoka remet à Ron Dennis (à droite), Président et
directeur général du groupe TAG McLaren, un caméscope Canon lors du
Grand prix 2004 San Marino Formula 1 en Italie.

122 Sponsorships À gauche : Robert Cary-Williams a utilisé
la technologie d’imagerie de Canon
durant tout le processus de conception
et de fabrication, pour créer la « Canon
LoveFashion Collection. » Présentée par
le top model Lily Cole, la collection a été
commandée pour célébrer l’association de
Canon avec les semaines de la mode de
Londres, Paris et Milan.
Parrainages 123
En 2006, Canon a pris la décision audacieuse d’établir des
partenariats avec le monde de séduction auquel appartient la
mode. Cette initiative a permis à l’entreprise de mettre en relief
le lien qui existe entre la mode et la photographie. En qualité
de sponsor officiel des semaines de la mode de Paris, Milan
et Londres, Canon a mis son image à profit pour mieux faire
connaître le travail réalisé par la Croix-Rouge. Ces événements
ont également servi de plate-forme pour le lancement du
nouveau message de Canon Europe : « Parlons Image ».

124 Parrainages Parrainages 125
Depuis 2003, la Croix-Rouge, la plus importante organisation
humanitaire au monde, est le partenaire caritatif de Canon et le
bénéficiaire des fonds récoltés grâce à trois campagnes axées
sur la photographie auxquelles ont participé de nombreuses
personnalités : De l’autre côté de l’objectif (2003), Le football,
de l’autre côté de l’objectif (2005) et La mode, de l’autre côté de
l’objectif (2006).
Ces campagnes ont placé des appareils photo Canon entre les
mains de centaine de personnalités internationales, footballeurs et
vedettes de la mode, qui ont ainsi pu saisir des moments privilégiés
« en coulisses » et des images personnelles les inspirant. Les
images ainsi produites ont été présentées dans des livres qui se sont
vendus à travers toute l’Europe, à l’occasion d’expositions publiques
et lors de ventes aux enchères. Tous les bénéfices dégagés ont été
reversés à des projets de la Croix-Rouge européenne en faveur de
la jeunesse et des collectivités.
En 2006, Canon a formalisé son partenariat avec la Croix-Rouge
et apporte désormais son soutien à des projets destinés aux jeunes
et visant à les aider à faire face aux problèmes auxquels ils sont
confrontés dans 13 pays européens. Les principes fondamentaux
du mouvement de la Croix-Rouge, en particulier l’humanité, l’unité
et l’impartialité, s’associent parfaitement à la philosophie Kyosei de
Canon. Canon continuera à mettre sa vaste gamme de produits
et les compétences de ses collaborateurs au service des efforts
humanitaires de la Croix-Rouge en Europe.
D’autres opportunités de partenariats avec le London Symphony
Orchestra, la série de récitals « Great Performers » organisée au
centre Barbican de Londres en 2004, le Festival de la Cité de Londres
2006 et le Cirque du Soleil, ont donné à Canon la possibilité de
promouvoir des événements artistiques qui reflètent les valeurs
de créativité, d’innovation et d’excellence qui sont les siennes.
01
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17
Pour De l’autre côté de l’objectif :
01 « La Mia Ombra »
– Filippo Neviani/NEK
02 « Out of the Sea »
– Heidi Klum
03 « Bing » – Douglas
Coupland
04 « Fast Music »
– Russell Mael/Sparks
05 Jasper Morrison
Pour Le football,
de l’autre côté de l’objectif :
06 « Man’s best friend »
– Wayne Rooney
07 « 10 metres is about the
length of the players’
tunnel. » – Jorge Costa
08 « Symbols » – Paolo Maldini
09 Juan Carlos Valerón
10 « The boot room. This room
is what football is all about.
Tradition, smell... great! »
– Ruud van Nistelrooy
Pour La mode,
de l’autre côté de l’objectif :
11 Dita Von Teese
12 Tracey Boyd
13 Elio Fiorucci
14 India Hicks
15 Dean and Dan Caten
16 Paola Suhonen
17 Karen Millen
18 Terry Barber

10 ans de nouvelles technologies
Les nouvelles technologies sont la force vitale de Canon. Le
monde change, les relations de Canon Europe évoluent, tout
comme ses pratiques et son mode de pensée.

128 Canon’s five imaging engines Les cinq moteurs de prises d’images de Canon 129
Moteur de capture
d’images Canon
La technologie de capture
d’images de Canon permet
d’obtenir une haute résolution
et une haute qualité d’image
pour les objectifs, les capteurs
et les technologies de
traitement d’images.
Photolithographie
La technologie d’exposition
à semi-conducteur de Canon
offre une parfaite intégration
des technologies optiques de
pointe et des technologies de
positionnement haute précision.
Moteur d’affichage
La technologie des écrans
d’affichage plats de prochaine
génération combine des
images grand format de
haute qualité avec une faible
consommation d’énergie.
Moteur à jet d’encre
La technologie à jet d’encre peut
produire des gouttelettes d’encre
microscopiques aussi minuscules
qu’un picolitre (un trillion de litre),
permettant même de réaliser la
reconstitution de fragments ADN.
Moteur
d’électrophotographie
La technologie
d’électrophotographie est
utilisée au cœur de nos
imprimantes et copieurs
laser, considérés comme les
meilleurs au monde.
Tous les ans, Canon compte
parmi les rares entreprises
qui enregistrent le plus grand
nombre de nouveaux brevets
dans le monde.
Les cinq moteurs de prises d’images de Canon
Bien que le Kyosei soit l’élément vital de l’organisation Canon, ses
technologies innovantes contribuent à son dynamisme et l’aident
à aller de l’avant.
Via ses technologies de pointe, Canon offre une
gamme cohérente de produits et de services totalement
compatibles. Canon appelle ces technologies communes les
« moteurs d’imagerie ».
Aujourd’hui, cinq moteurs d’imagerie servent de catalyseur aux
activités clés de Canon et au développement de l’entreprise sur de
nouveaux marchés. Ces moteurs d’imagerie sont les suivants :
• Capture d’images
• Électrophotograhie
• Impression à jet d’encre
• Photolithographie
• Affichages
Vous trouverez ci-dessous une description concise
de ces 5 moteurs :
Le moteur de Capture d’images comprend les technologies
optique, de capteur et de traitement d’images telles que le DIGIC II
(le processeur d’images numérique de Canon). Ce moteur permet
à Canon d’apporter une haute définition et notre célèbre qualité
d’images à une vaste gamme de produits, y compris les appareils
photos simples et caméscopes.
Notre Moteur d’électro-photographie maintient la supériorité
de Canon dans le domaine de la haute résolution pour les
imprimantes laser et les dispositifs numériques multifonctions.
Notre moteur Impression à jet d’encre permet à Canon un
contrôle sans parallèle dans le positionnement des gouttelettes
d’encre microscopiques, réalisant ainsi de remarquables
progrès dans tous les aspects de l’impression de documents par
imprimante. Ce moteur engendre le développement de produits
pour les marchés professionnels et nationaux.
La Photolitographie est le moteur qui permet à Canon de
développer les équipements de fabrication de semi-conducteurs et
de panneaux d’affichage à cristaux liquides. La technologie optique
de pointe et les mécanismes de précision font de Canon l’une des
rares entreprises au monde à offrir de tels produits.
Le Moteur d’affichage est à l’origine des travaux novateurs
menés par Canon sur les différents marchés de systèmes
d’affichage. Les grands écrans, la haute définition et la
consommation basse énergie représentent les secteurs où
l’entreprise innove aujourd’hui.

130 Production cellulaire
Une nouvelle ère
de la transformation
L’approche radicale de la transformation adoptée par Canon
en 1998 lui a permis d’améliorer de manière spectaculaire sa
productivité et ses bénéfices.
Canon s’est appuyée sur la production par chaîne d’assemblage
pendant plus de 40 ans, mais la visite de l’usine d’une grande
entreprise électronique en septembre 1997 a convaincu M. Mitarai
qu’il était temps de mettre les tapis roulants à la retraite.
De retour chez Canon, il a proposé l’adoption de la « production
cellulaire », un nouveau processus qu’il avait observé de visu,
selon lequel plusieurs équipes d’ouvriers élaborent des produits
complets en différents points de l’atelier. Alors que la vitesse de
production en chaîne est rythmée par celle des tapis roulants, la
production cellulaire progresse au rythme des ouvriers qui passent
d’une cellule à l’autre, en menant à bien les étapes successives
du montage.
Les usines ont mis un certain temps à s’adapter à ce nouveau
système. Lorsque les essais de production ont commencé à l’usine
Canon de Nagahama en avril 1998, la productivité était inférieure
à celle du montage à la chaîne. M. Mitarai était particulièrement
conscient de l’importance de répondre aux attentes du marché en
réorganisant nos opérations de fabrication et de développement. Il
fallait donc absolument que ce nouveau système fonctionne.
Prenant l’initiative, une équipe exclusivement composée de
femmes a organisé des réunions pour débattre de la manière
d’améliorer la production cellulaire. Trois jours à peine après
sa première réunion, l’équipe obtenait le taux de productivité
recherché et définissait les améliorations à mettre en œuvre dans
l’ensemble de l’usine.
En juin 1999, la dernière chaîne d’assemblage avait
disparu de Nagahama. Conformément aux principes kaizen
d’amélioration continue et de réduction des déchets, les nouvelles
procédures éliminaient toutes les étapes inutiles du processus de
production. Par exemple, le simple fait de raccourcir la distance
d’acheminement des composants s’est traduit par un gain de
place qui a permis d’installer les opérations de conditionnement
directement à côté des cellules de production.
Canon a adopté la production
cellulaire dans tous les sites de
fabrication à travers le monde.
Dans un même temps, Canon supprimait plus de 20 000 mètres
de tapis et adoptait le système de production cellulaire dans
toutes ses usines de transformation à travers le monde. Cette
démarche s’est accompagnée d’une formidable augmentation de
la productivité grâce à une formation des collaborateurs à plusieurs
compétences et à l’adoption de la production « juste à temps » qui
consiste à ne fabriquer que les produits requis, dans les quantités
requises, au moment requis. Le résultat ? Le rapport coût/vente
de l’entreprise, qui s’élevait à 61,3 % en 1995, avait été réduit à
51,5 % en 2005, avec une compression spectaculaire des stocks
permettant de ramener la période de rotation de 80 à 47 jours.
La production cellulaire s’est avérée être une méthode
extrêmement flexible pour répondre aux variations de la demande.
La réduction des délais de fabrication a permis une réduction des
stocks de composants, libérant ainsi un espace important dans les
entrepôts. En outre, fait tout aussi important, Canon est désormais
en mesure de répondre plus rapidement et avec plus de souplesse
aux modifications de produits demandées par les utilisateurs.
La production cellulaire est capable de personnifier l’essence
même des trois attitudes fondamentales (les « 3 Selfs ») :
motivation personnelle, maîtrise de soi et conscience de soi – avec
des collaborateurs qui travaillent désormais en équipe pour mener
à bien des projets entiers plutôt que de simplement exécuter une
étape du processus de montage. Cette nouvelle méthode privilégie
également un esprit Kyosei, dans la mesure où elle se fonde sur
une collaboration dans le souci du bien commun.
Pour les mêmes raisons, il est devenu beaucoup plus facile
d’évaluer la performance de chaque collaborateur au sein de la
cellule de production, le système mettant davantage l’accent sur la
performance individuelle.
En tout, Canon a libéré 870 000 m²
d’espace au sol, soit l’équivalent de
80 terrains de football.
Les possibilités sont sans fin : ImagePROGRAF 131
L’ imagePROGRAF réunit format, qualité et
productivité. Certains modèles sont dotés
de têtes d’impression doubles produisant
jusqu’à 1200 dpi : une solution idéale
pour l’impression de tirages d’art grand
format ou de qualité photo, mais aussi
les utilisations de CAO ou de systèmes
informatiques géographiques. Cette
démarche permet aussi de conserver une
grande vitesse d’impression, si bien que la
productivité n’est pas affectée.
Des possibilités
infinies :
La gamme d’imprimantes grand format (IGF) de Canon,
imagePROGRAF, offre de multiples possibilités.
Les IGF de Canon sont capables de produire des tirages de qualité
professionnelle allant jusqu’à 1,5 mètres de largeur. C’est pourquoi l’utilité
de ces appareils est immédiatement apparue pour les architectes, les
concepteurs assistés par ordinateurs (CAO) et les studios d’art graphique.
Mais qu’il s’agisse de photographes professionnels, d’écoles, d’entreprises
ou d’organisations gouvernementales, les applications possibles de
la gamme imagePROGRAF sont en croissance constante du fait de sa
souplesse et de sa polyvalence.
Avec des impressions jusqu’à 12 couleurs, des largeurs d’impression
de 43 à 152cm et des caractéristiques telles que des pigments résistant
aux UV et ne se décolorant pas, Canon s’est assuré que tous les éléments
fondamentaux soient présents. Que ce soit pour une bannière dans une
exposition, une photo dans une galerie ou un tirage grand format pour une
présentation, imagePROGRAF a la réponse attendue. Et sa simplicité le rend
accessible à tous.
Le photojournaliste Drew Gardner n’avait pas envisagé d’utiliser une IGF
Canon jusqu’à ce qu’un des représentants du réseau mondial de Canon lui
montre la qualité de la production et lui explique à quel point elles étaient
rapides. Quand Drew a su qu’ils pouvaient imprimer sur des supports divers,
dont le papier mat et brillant, la soie et la toile, l’IGF lui est apparue comme la
solution évidente.
De même, l’artiste Jodi Phillips utilise actuellement une imprimante
grand format pour gérer avec succès son affaire qui consiste à créer et
vendre des tirages de ses œuvres. La qualité et les performances sont d’une
importance primordiale pour lui. Avant d’adopter Canon, il lui fallait un
temps considérable pour faire concorder les couleurs.
L’offre imagePROGRAF est étayée par un réseau mondial de
professionnels des entreprises et ingénieurs compétents. En étant à la
disposition des clients pour entretenir les produits ou les conseiller sur
la meilleure façon d’en tirer profit dans leur entreprise, Canon engendre
le succès de ses clients grâce à son savoir-faire et son expérience.

132 ImagePress et iR ImagePress et iR 133
iR5000
En 2000, l’iR5000 est le premier appareil iR où
la technologie System On Chip est directement
intégrée au contrôleur iR. Sa compatibilité
réseau permet aux utilisateurs d’accéder à
des documents à partir de leurs PC, de les
manipuler et de les imprimer. L’iR5000 alerte
les utilisateurs quand le travail est fini, ce qui en
fait un véritable serveur personnel d’images.
Répondre aux besoins du marché : les séries imagePRESS et iR
Fin 2006, les copieurs de Canon occupaient pratiquement un
cinquième du marché européen. La série iR et la nouvelle gamme
imagePRESS d’appareils Canon constituent deux des facteurs les
plus importants de ce succès. Bien que ces produits soient très
différents, ils incarnent l’engagement innovant de Canon qui incite
ses entreprises clientes à dépasser ses concurrents en trouvant de
nouvelles sources de revenus et de nouveaux marchés à explorer.
La motivation à la base de l’iR était le désir de produire un appareil
véritablement multifonctions. Quand il a été lancé en Europe en
2000, il était sans égal sur le marché, associant des fonctions
d’impression, de scanner et de télécopie à un contrôleur iR basé
sur la technologie ANAR (Architecture Numérique Adaptative de
Réseau). Le contrôleur iR permet de stocker, récupérer et manipuler
les documents sur le réseau, principalement par la transformation
de l’appareil iR en serveur d’images.
Les clients peuvent choisir une ou plusieurs de ces
fonctionnalités afin d’adapter l’appareil à leurs besoins particuliers.
Afin de répondre à la demande, d’autres fabricants ont
également mis sur le marché des appareils multifonctions en
associant différentes unités modulaires. Mais Canon a adopté
une démarche unique, qui l’a mené au développement du
contrôleur iR. Il s’agit d’un processeur avec système sur puce (SSP)
qui permet un contrôle rapide et simplifié d’opérations diverses,
offrant souplesse et facilité d’utilisation. Le processeur SSP de
Canon lui a vite donné l’avantage sur le marché.
Pour devancer ses concurrents et rester le choix privilégié des
clients qui souhaitent offrir la gamme la plus large de services
à leurs propre clientèle, Canon s’est appuyée sur sa tradition
d’innovation constante et a créé une plateforme d’applications
multifonctions intégrées (MEAP - Multifunctional Embedded
Application Platform).
Cette nouvelle plateforme défie les conventions technologiques
en permettant la création d’applications spécifiques aux besoins
d’une activité particulière. La technologie MEAP répond aux besoins
de l’utilisateur plutôt que le contraindre à s’adapter aux spécificités
de la technologie. Elle rend aussi possible la mise en œuvre d’une
stratégie complète de gestion des documents.
S’appuyant sur le succès des produits iR, Canon a ensuite lancé
une gamme parallèle, l’imagePRESS.
Après cinq ans de développement, les produits imagePRESS
répondent aux besoins des ateliers d’imprimerie de taille moyenne
et des agences de design haut de gamme qui recherchent à fournir
à leurs clients des impressions de qualité lithographique supérieure
tout en maintenant des coûts d’exploitation réduits. Encore plus
concurrentiels, ils s’adressent à de nouveaux marchés qui n’étaient
même pas envisagés autrefois.
imagePRESS C7000VP
D’une longueur pouvant atteindre
11 m, la nouvelle imagePRESS
C7000VP imprime en qualité
lithographique sur des grammages
de supports allant jusqu’à 300 gm 2
tout en offrant d’autres options de
finition professionnelle. L’impression
de qualité supérieure à la demande
de petits tirages est maintenant
disponible à des prix bien plus bas.
Avec imagePRESS, Canon oblige le secteur à concevoir l’imagerie
numérique sous un jour nouveau et à dégager des revenus depuis
des sources différentes. Afin de soutenir le marché dans cette
entreprise, Canon souhaite s’associer à ses clients et utiliser son
savoir-faire pour fournir des conseils sur la meilleure utilisation du
produit et leur permettre ainsi d’optimiser leur activité et de réaliser
le plein potentiel de la technologie imagePRESS.
Le potentiel des séries imagePRESS apparaît aujourd’hui si
clairement à l’industrie que Canon a vendu plus de
500 imagePRESS C1 au cours des deux premiers mois. Lors du
lancement, 60 imagePRESS C7000VP ont trouvé acheteur au cours
d’un seul salon professionnel de huit jours.
Chaque partie de l’imagePRESS est une nouvelle création.
Développement d’une nouvelle Courroie de Transfert Avancé
d’Images (CTAI), qui imprime sur pratiquement tous les supports,
toner révolutionnaire ou encore mode de fixation sans huile…
aucun préjugé n’aura pu entraver l’innovation.
Via son réseau mondial d’ingénieurs et d’agents au
service de la technologie, Canon est en mesure d’offrir une
assistance technique et de s’associer à ses clients pour répondre
à ses besoins individuels. C’est le mariage parfait de la technologie
et du savoir-faire.
imagePRESS C1
La nouvelle imagePRESS C1 n’est pas
beaucoup plus grosse qu’un copieur
conventionnel, mais elle offre les
mêmes niveaux de qualité que son
confrère « poids-lourd », le C7000VP,
sous une forme plus compacte et
plus abordable.

134 PowerShot PowerShot 135
Le fleuron actuel de notre
gamme, le PowerShot G7.
À la pointe du progrès
En 1996, Canon est passé de la production des caméras vidéo fixes
aux appareils photo numériques. Son premier modèle, le PowerShot
600, prenait des photos couleurs impressionnantes - même si
on les compare aux modèles actuels - et s’est imposé comme la
référence des appareils photo numériques à réglage automatique.
Bien que le PowerShot 600 ne propose que 570 000 pixels et
1 Mo de mémoire, il a servi de tremplin pour un programme de
développement continu aujourd’hui couronné par le fleuron de la
gamme Canon, le PowerShot G7, qui n’affiche pas moins de
10 millions de pixels. Ce travail constant de pionnier à la pointe du
progrès a vu cette technologie adoptée par la gamme d’appareils
photo numériques EOS, et vice versa. Il a également rendu possible la
création de la gamme ultra compacte Digital IXUS.
Le PowerShot 600 a été le premier
modèle d’appareil photo numérique grand
public proposé par Canon.
Alors que la gamme d’appareils photo Digital IXUS est facilement
reconnaissable grâce à son style distinctif de type « boîtier et cercle »,
la gamme PowerShot a eu la liberté d’évoluer et s’est imposée
comme le symbole même de l’innovation. On dénombre à l’heure
actuelle 58 modèles différents de PowerShots, avec un choix
exceptionnel de fonctions évoluées qui ouvrent à l’utilisateur tout un
univers de possibilités photographiques - même pour les débutants !
La détection des visages, la stabilisation d’image et la correction
automatique anti-yeux rouges ne sont que quelques-unes des
nombreuses fonctionnalités disponibles dans la gamme PowerShot,
qui offre également un vaste éventail de fonctions photographiques
créatives. Tous ses utilisateurs peuvent désormais prendre des photos
de qualité professionnelle.
Les amateurs et professionnels passionnés, qui souhaitent utiliser
un PowerShot haut de gamme, ont la possibilité de contrôler tous les
aspects de la prise de vue - depuis l’exposition jusqu’au choix du flash.
La gamme PowerShot se décline en un large éventail de prix et
de niveaux de compétence, avec un modèle pour chaque utilisateur
- de l’amateur à la recherche de son premier appareil photo au
photographe chevronné possédant de longues années d’expérience.
Avec une histoire qui remonte à plus de 10 ans, il n’est pas difficile de
comprendre pourquoi le PowerShot est aujourd’hui l’appareil photo
numérique le plus populaire au monde.

136 IXUS, EOS et PIXMA
Les valeurs sûres de demain
Stimuler l’imagination de consommateurs soucieux de qualité
et de design requiert un haut niveau d’innovation technologique,
combiné à une extrême créativité. Lorsqu’il s’agit d’acheter des
produits électroniques, près du quart de la population européenne
considère que le style est tout aussi important que la performance.
Trois gammes de produits Canon sont se sont imposées comme
des valeurs sûres, voire de véritables icônes, en atteignant des
niveaux de popularité inégalés.
Lorsque Canon a lancé sa gamme EOS d’appareils photo
Reflex SLR en 1987, l’entreprise a appliqué les tout derniers
développements technologiques de l’époque, combinés à un
marketing articulé autour de thèmes sportifs, pour rétablir le nom
Canon sur le marché des appareils photo grand public. Depuis le
lancement de l’EOS DCS-3, en 1995, la marque EOS est devenue
synonyme de photo numérique, et connaît le même succès que
lorsqu’elle avait révolutionné la photographie analogique dans les
années 80 et 90.
Mais la réussite de cette « icône » du monde photographique
va beaucoup plus loin et révèle le sens de l’anticipation et de
l’innovation dont Canon a su faire preuve. L’une des principales
raisons qui séduisent et continuent à séduire les utilisateurs
d’appareils photo EOS est leur compatibilité. Bien que nous
ayons atteint et franchi d’innombrables jalons industriels au
cours des 20 dernières années, les tout derniers appareils
photo EOS restent parfaitement compatibles avec les
premiers modèles, sans aucun compromis sur
l’innovation technologique.
Cela signifie que les propriétaires d’EOS sont libres d’intervertir les
boîtiers, les objectifs et les accessoires de leurs appareils photo
selon leurs besoins et leur humeur. Au-delà de la simple prise
de vue, le système EOS prend également en charge l’intégralité
du workflow d’imagerie : depuis les logiciels de retouche photo
numérique professionnels jusqu’aux imprimantes photos PIXMA,
en passant par le projecteur XEED Canon.
Alors que l’on utilise aujourd’hui toujours davantage d’appareils
photo numériques à l’occasion d’événements sportifs à travers
le monde, Canon en a profité pour lancer l’EOS-1D, le premier
appareil photo sportif numérique professionnel de sa gamme.
En deux ans à peine, il est devenu l’appareil photo SLR numérique
AF de prédilection des professionnels ; il a d’ailleurs reçu le
«136Camera Grand Prix » 2002, septième appareil Canon
récompensé par ce prestigieux trophée. En 2005, le lancement
de l’EOS 5D a permis à Canon de combiner son capteur CMOS
pleine image avec son plus petit boîtier, dans une gamme de prix
attractive pour les amateurs passionnés.
Depuis son lancement en 1996, il se vend en moyenne un
appareil photo IXUS toutes les 10 secondes. Le panachage parfait
de sa forme et de ses fonctions démontre que quatre idées
fondamentales suffisent pour obtenir un succès durable.
Le triomphe de la simplicité
Affiné après plus de 100 croquis, le modèle « cercle et boîtier »
conçu par Yasushi Shiotani reflétait la simplicité du nouveau format
de pellicule compacte APS pour lequel le premier IXUS avait été
créé. En se familiarisant avec les toutes dernières tendances de
l’univers de la mode, Shiotani s’était assuré que l’appareil photo ne
serait pas seulement fonctionnel mais également « cool » à porter.
Bien qu’ils aient été conçus comme des modèles privilégiés par
l’univers de la mode, les produits IXUS ne sont pas exclusivement
réservés aux top models. Pour garantir leur succès, il a également
fallu les positionner sur un marché plus large, par le truchement
de projets tels que l’initiative « De l’autre côté de l’objectif », à
l’occasion de laquelle des personnalités européennes du monde
du sport, de la musique, du cinéma, de l’art et de la littérature ont
été invitées à utiliser le Digital IXUS 400 pour saisir et partager les
images qui les inspiraient.
Une impression durable, à l’œil comme au toucher
L’accent placé sur le design allait bien au-delà de l’élégance de
l’appareil. La sensation tactile était tout aussi importante. Pour cela,
un nouveau traitement de surface a été développé, en vue d’impartir
au boîtier en métal une touche de luxe. À l’intérieur de l’appareil,
la technologie évoluée et la miniaturisation du système d’objectif
étaient là pour s’assurer que la performance technique de l’appareil
serait tout aussi impressionnante que son aspect extérieur.
Depuis leur lancement, les appareils photo IXUS ont pulvérisé de
nombreuses barrières technologiques et remporté d’innombrables
prix. Lorsque Canon a lancé le premier Digital IXUS en 2000, il
s’agissait de l’appareil photo 2 mégapixels le plus compact et le plus
léger au monde à être doté d’un objectif optique. Avec plus de 80 000
unités vendues, il a fait de Canon le leader incontesté du marché.
Lancé en 2005, le modèle Digital IXUS WIRELESS pouvait
transmettre ses photos sans fil vers les ordinateurs ou les imprimantes.
IXUS, EOS et PIXMA 137

138 IXUS, EOS et PIXMA
Une révolution dans le monde de l’impression
Avec l’augmentation exponentielle du nombre d’utilisateurs qui
impriment et partagent leurs images numériques, on s’attend à ce
que le nombre d’images saisies atteigne 117 milliards d’ici 2009.
En outre, les consommateurs sont à la recherche de niveaux de
qualité toujours supérieurs, à des prix compétitifs. Cool, compactes
et astucieuses, les imprimantes PIXMA répondent à ces attentes
en conjuguant la vaste expérience de Canon dans les domaines
de la photographie, de l’impression jet d’encre et de la copie pour
satisfaire les exigences de tous les marchés.
Les imprimantes PIXMA mettent à contribution le savoir-faire
de la gamme d’appareils photo EOS DSLR qui a fait la réputation
de Canon ; elle emploie la technologie de tête d’impression FINE
de Canon pour obtenir des vitesses d’impression ultrarapides,
des gouttelettes d’encre minuscules et une résolution pouvant
atteindre 9600 ppp, tout en mettant à profit l’expérience acquise
par le développement des copieurs iR pour les processus de saisie
d’image, de traitement et de gestion évoluée du papier.
Mais ce qui distingue véritablement les imprimantes PIXMA,
c’est assurément leur design. Comme la marque Smeg - qui a
su faire du simple réfrigérateur fonctionnel une véritable icône
du design - les imprimantes PIXMA de Canon ont fait évoluer un
simple boîtier, gris et sans personnalité, pour en faire un objet
contemporain qui attire l’attention et que les consommateurs sont
fiers d’exhiber.
Les Objectifs EF
à focalisation
automatique
Le monde des appareils reflex à un objectif (SLR) changea à
jamais en février 1985, lorsque l’un des concurrents de Canon
lança le premier objectif au monde à mise au point totalement
automatique, le SLR.
Cette nouvelle technologie fut très importante et allait dominer
le marché pendant de nombreuses années. Plutôt que de chercher
à faire des appareils identiques, les ingénieurs et les concepteurs
de Canon virent là l’opportunité de s’intéresser à la façon dont les
objectifs étaient montés sur les appareils afin d’imaginer ce que
l’avenir de la photographie SLR pourrait apporter.
Deux ans plus tard, le premier système d’appareils EOS était né.
La monture d’objectif EOS se trouvait au centre de cette révolution,
reliant pour la première fois électroniquement les objectifs à
l’appareil lui-même.
Ce qui rend cet assemblage si unique, c’est qu’en plus du
contact entre l’objectif et l’appareil, toutes les communications
entre ces deux composants clés sont électroniques, permettant un
transfert de données de haute précision en temps réel. En ce qui
concerne l’objectif EF lui-même, plutôt que d’insérer le moteur qui
contrôle la mise au point à l’intérieur de l’appareil, comme l’avaient
fait les concurrents de Canon, les experts Canon constatèrent que
chaque objectif offrait des performances spécifiques et installèrent
le moteur à l’intérieur même de l’objectif. Tous les fabricants
utilisent maintenant cette configuration.
Le système est également unique grâce à son moteur
ultrasonique (USM), apparu en 1987. À cette époque-là, la plupart
Portée de l’objectif EF
des objectifs avaient des moteurs bruyants, ce qui était loin d’être
idéal pour photographier les animaux en milieu naturel ou pour toute
autre prise de vue nécessitant un silence complet. Le moteur Canon
USM permit aux appareils à mise au point automatique de faire face
rapidement et silencieusement à toutes les situations dans lesquelles
ils se trouvaient. Le moteur est aussi extrêmement précis et peut être
arrêté avec rapidité et précision pour une focalisation parfaite à tout moment.
Au fil des ans, Canon a amélioré sa technologie USM en
mettant au point de nouvelles versions du moteur et en l’intégrant
à davantage d’objectifs, pour des coûts encore plus faibles
qu’auparavant. Ce fut une bonne nouvelle pour les consommateurs
qui bénéficiaient d’une technologie standard professionnelle à un
prix abordable.
Nous nous intéressions fortement à l’avenir lorsque nous avons
développé le système EF, et par conséquent, les objectifs EF fabriqués
au cours des 20 dernières années sont compatibles avec tous les
types d’appareils. Cela signifie que l’on peut monter un objectif des
tous premiers appareils EOS sur le modèle numérique le plus récent.
C’est un aspect important car on prévoit un développement encore
plus important du marché des DSLR.
Canon a conçu les objectifs EF en prévoyant cette révolution
numérique et, des années plus tard, continue de s’adapter
facilement aux besoins de chaque nouveau marché. Il s’agit donc de
produire des objectifs plus petits, plus légers et de meilleure qualité
mais tout aussi performants – défi que l’objectif EF est tout à fait en
mesure de relever.
Objectif EF 139

Tout est
dans l’image
L’expérience de la société l’a appris aux experts Canon: il est plus
important de proposer des produits de qualité que d’être le premier
à pénétrer sur un marché. Le temps pris par les activités de recherche
et de développement d’un produit ne porte pas ses fruits de suite
mais ultérieurement ; cette approche a entraîné la fabrication de
produits révolutionnaires.
Un bon exemple est le caméscope XL H1. Canon a passé du temps
à réaliser des études précises du nouveau marché et a développé
un produit unique grâce à une technologie unique. Canon a ainsi pu
maintenir ses normes de qualité et sa technologie, qui sont devenues
ses caractéristiques.
La qualité des images et la facilité
d’utilisation ont fait du caméscope
XL1 le choix de Danny Boyle pour
son film « 28 Jours Plus Tard »,
avec Cillian Murphy (photo).
Les caméscopes de la Série XL 141
Les caméscopes de la série XL
Lorsque Canon pénétra le marché de la vidéographie haut
de gamme en 1997, les cinéastes découvrirent soudain
que la production de films professionnels de haute qualité
devenait une réalité abordable. Que ce soit pour des
reportages d’actualité, des documentaires ou des films long
métrage, il existait finalement un produit pour réaliser les
projets les plus ambitieux, quel que soit le budget. Danny
Boyle a utilisé des caméscopes XL pour tourner « 28 Jours
Plus Tard » et Steven Soderburgh a réalisé la plus grande
partie de son film « Full Frontage » avec ces appareils.
Quatre modèles de caméscopes ont été mis au point
dans la Série XL, reflétant les diverses améliorations et
perfectionnements des caméscopes, déjà en tête du
marché depuis le lancement du premier modèle, le
XL1. Le produit vedette de la gamme, le caméscope
XL H1 représente tout ce qui se fait de mieux en
matière de vidéo polyvalente Haute Définition.
Avec le XL H1, le marché des caméscopes gagne
encore en professionnalisme. Les nouveaux objectifs haute
définition, la qualité audio accrue et la pléthore de fonctions
perfectionnées permettent désormais aux réalisateurs
d’obtenir des images réalistes et stupéfiantes dans un
format adaptables à la nouvelle génération de téléviseurs
HD, tout cela au format caractéristique de la série XL.
La forme conique unique et la polyvalence de la gamme
de caméras XL facilitent l’expression sans empêcher la
vision créative. Le XL H1 est fondé sur cet héritage de
qualité et d’innovation, permettant à tous ceux qui ont une
histoire à raconter – du cinéaste indépendant au producteur
hollywoodien – d’être sur un même pied d’égalité.

142 Reducing C0 2
Moins c’est plus
L’augmentation de la production industrielle signifie celle
des gaz à effet de serre et l’accélération du réchauffement
de la planète. Est-ce une fatalité ? Grâce à son objectif
environnemental Facteur 2, Canon vise à réduire les
émissions de CO 2 pour chaque unité commerciale en
doublant l’efficacité de ses ressources à travers toute son
activité d’ici 2010.
Le monde est un lieu magnifique qui change cependant.
Notre consommation énergétique abusive et croissante
charge l’atmosphère de la Terre de gaz carbonique qui sont
considérés comme l’un des principaux facteurs contribuant
au réchauffement de la planète.
Alors que réchauffement planétaire est devenu une
réalité, il est important que chacun s’engage à réduire son
empreinte de carbone (la quantité de CO 2 qu’il ou elle relâche
dans l’atmosphère).
En tant que producteur de produits technologiques
hautement sophistiqués, Canon reconnaît que les problèmes
dont souffre l’environnement, environnement qui constitue la
base d’une société durable, demandent une réponse stratégique.
Il s’agit d’optimiser l’efficacité des ressources de façon à
contribuer à la fois à la préservation de l’environnement et au
développement économique. Canon s’est engagée activement
à ce titre en adoptant des technologies éco-conscientes et en
réduisant également son empreinte de carbone.
La Charte pour l’environnement de Canon, qui reflète la
philosophie Kyosei, vise à maximiser l’utilisation efficace des
ressources tout en contribuant à la création d’une société qui
pratique un développement durable.
En 2003, Canon a concrétisé cette philosophie environnementale
en présentant sa vision pour 2010 dont l’indicateur prépondérant
est le « Facteur 2 ». En unifiant les deux groupes d’activités :
l’assurance environnementale et l’économie, qui sous-tendent
les activités de Canon, le Facteur 2 a pour objectif de doubler au
minimum l’efficacité environnementale du cycle de vie global d’ici
2010, l’an 2000 servant de point de départ.
Le défi consiste à gagner en efficacité sur l’ensemble des
activités commerciales de Canon, y compris durant les quatre
étapes du cycle de vie du produit, afin de réduire de moitié les
émissions de CO 2 par unité de vente.
Canon a été à l’avant-garde du recyclage du plastique et
du métal des cartouches de toner, évitant ainsi des émissions
associées de CO 2 par la production de nouveaux matériaux
et produits.
Quant à l’expédition, dans le cadre d’une évolution à l’échelle
mondiale des pratiques de distribution, Canon a adopté un
système de containers par rail et bateau qui réduit sa dépendance
camions pour la distribution de ses produits. Les produits de Canon
sont au contraire déchargés à Rotterdam et expédiés par rail vers
des destinations comme la France et l’Italie, soit directement du
port ou après leur triage dans un centre de distribution voisin, ce
qui réduit les émissions associées de CO 2 .
Canon Europe a pris une autre mesure qui vise à réduire les
émissions de CO 2 de sa flotte de 5 000 véhicules en Europe.
Dorénavant, les émissions des nouvelles voitures en leasing sont
limitées à 180g/km. Cette mesure vise à réduire la consommation
énergétique, y compris via l’utilisation des conférences vidéo ainsi
que d’autres formes de communication électronique ou encore si
possible du train, afin d’éviter les voyages en avion.
En outre, plusieurs bureaux, y compris les sièges sociaux
européens et les centres logistiques des Pays-Bas ont commencé à
acheter de l’électricité verte provenant de sources durables comme
le vent et l’hydroélectricité.
Réduction des émissions de C0 2 143
Progrès de la Vision pour 2010
En gros, le cycle de vie des activités commerciales de Canon
correspond à quatre étapes :
1. La fabrication des matières premières et des pièces détachées
2. Les activités du site d’exploitation du Groupe Canon
(développement, production, ventes)
3. L’expédition des produits vers les points de vente de détail (logistique)
4. L’utilisation des produits par les clients.
Notre objectif est de doubler notre efficacité d’ici 2010, avec l’an
2000 comme point de départ. Cela signifie que nous visons à
réduire de moitié nos émissions de CO (par unité de vente nette).
2
Vision pour 2010
Indicateur prépondérant : Facteur 2
Ventes nettes
Émissions de C0 2 sur le cycle de vie*
Plus du double par
rapport à l’an 2000
*Le montant total des émissions de CO 2 durant les cycles de vie
entiers de tous les produits du Groupe Canon
Facteur 1.00
Ventes nettes (2000)
CO 2 du cycle de vie (2000)
= 6 098 (1 000t-CO 2 )
Ventes nettes (2005)
Ventes nettes (2005)
CO 2 du cycle de vie (2000)
= 6 009 (1 000t-CO 2 )
2,70 billions de yens
3,75 billions de yens
Émissions mondiales de CO 2 et évolution de la température
moyenne de l’environnement (graphique réalisé à partir de
données provenant du Rapport de la troisième évaluation de
IPCC et de la Bibliothèque nationale de Oak Ridge).

144 Canon et la protection de l’environnement Canon sur la voie du développement durable 145
Canon et la
protection de
l’environnement
Les fabricants sont aujourd’hui confrontés à de nouveaux
défis pour exploiter de manière plus responsable les ressources
de notre planète.
Outre une législation toujours plus exigeante qui a un impact
direct sur leurs pratiques commerciales, les entreprises doivent
également tenir compte de l’engouement du public pour la
protection de l’environnement et aborder la question de la
production de manière holistique, depuis une utilisation et un
recyclage efficaces des matières premières jusqu’au traitement
et à la mise au rebut des déchets industriels.
Forte de deux décennies de Kyosei, Canon s’engage résolument
pour le développement durable. À travers sa philosophie, notre
entreprise cherche à croître et à se développer tout en contribuant à
la prospérité du monde qui l’entoure et au bonheur de l’humanité.
C’est cette démarche, combinée aux politiques d’assurance
environnementale de Canon, qui forment la base de notre charte
environnementale.
Toutefois, plutôt que de simplement nous intéresser aux
performances environnementales des produits ou des activités
de production, Canon est convaincue que nous devons étudier
l’intégralité du cycle de vie des produits, du concept initial jusqu’
à la mise au rebut et au recyclage, en passant par la conception et
la fabrication.
Cette croyance dans l’environnement s’exprime également
dans l’initiative 3R de l’entreprise : Remise à neuf, Réusinage
et Recyclage. L’usine Canon de Giessen, en Allemagne, est une
base régionale de réusinage des copieurs. Sur ce site, plus de 90
% des composants de chaque machine peuvent être recyclés, en
moyenne. Après modification, pour remettre à neuf des machines
selon les spécifications, et après remplacement des pièces
obsolètes et des caches, elles sont remises sur le marché.
Les marchés émergents souffrant d’un pouvoir d’achat limité sont
ainsi à même de satisfaire leurs besoins en termes de copieurs, en
achetant des produits remanufacturés, et les machines de bonne
qualité profitent d’une seconde vie.
En outre, Canon Bretagne, qui procède depuis longtemps au
recyclage des cartouches de toner, s’est associée avec Canon
France en septembre 2004 pour recycler conjointement leurs
principaux produits dans leurs usines, en conformité avec la
directive DEEE sur les déchets d’équipements électriques et
électroniques. Les produits usagés sont récupérés auprès de 8
points de stockage répartis sur le territoire français et transférés
vers Canon Bretagne, où ils sont démontés et séparés en
matériaux et en pièces réutilisables afin de procéder au recyclage
des matériaux et au recyclage thermique. L’usine peut traiter
environ 105 Kg/heure de produits usagés. Elle est parvenue
à un taux de récupération de 100 % en 2005, avec un taux de
recyclage de 78 % pour les pièces et les matériaux. Témoignant
de l’importance du recyclage des matériaux, les organisations
de ventes nationales européennes participent à un consortium
de recyclage national, ou créent leurs propres programmes
de recyclage en coopération avec les distributeurs et les autres
entreprises du secteur.
Dans le domaine de la mise au rebut des déchets
électroniques, Canon a pris à bras-le-corps l’initiative de
l’industrie en 2005 en s’associant avec la Royal Society for the
Encouragement of Arts, les fabricants et la distribution pour lancer
une initiative environ-nementale conjointe ayant pour objectif
de sensibiliser le public au problème croissant des déchets
électroniques en Grande-Bretagne et dans le reste de l’Europe.
Canon prend également très au sérieux la protection de
l’environnement contre les déchets de produits chimiques
Tout un historique de protection de l’environnement
Au cours des 15 dernières années, Canon a atteint plusieurs jalons sur la voie
de la protection environnementale
1990
Canon fonde l’Environment
Assurance Promotion
Committee et lance son
système de recyclage
des cartouches de toner,
une initiative qui lui
vaudra une distinction de
la National Geographic
Society. L’entreprise
ouvre également son
centre de recherche et de
développement écologique
en Grande-Bretagne.
1993
Canon ouvre une usine en
Grande-Bretagne, consacrée
au réusinage, une activité
qui sera plus tard transférée
vers l’Allemagne, et
établit des normes d’«
approvisionnement vert »
(« Green Procurement »)
pour éviter ou restreindre
l’utilisation de certains
matériaux dangereux dans
ses systèmes de production
et ses produits.
2000
Canon se voit décerner
le prix Director General
Environment Protection and
Industrial Location Bureau
MITI du centre Clean Japan.
dangereux, dans le cadre de la directive RoHS sur la restriction
d’utilisation des substances dangereuses dans les équipements
électriques et électroniques. L’entreprise a mis en place des
processus rigoureux afin de s’assurer que les éléments dangereux
définis par la directive RoHS ne soient plus utilisés dans les
produits provenant de sa chaîne d’approvisionnement, ni dans
les produits Canon.
Autre témoignage de l’engagement de Canon envers
l’environnement, la réalisation, en octobre 2006, de la seconde
étape menant à l’obtention de la certification ISO 14001, la norme
internationale des systèmes de gestion environnementale. En
Europe, près de 10 000 collaborateurs répartis sur 175 sites Canon
travaillent déjà en conformité avec cette norme ISO.
La société Canon est une adepte convaincue de l’action concrète
en matière de protection de l’environnement et de l’adoption de
processus minimisant les risques pour l’environnement. Mais
l’entreprise comprend également combien il est important de
sensibiliser aux questions environnementales toutes les parties
prenantes à ses activités. Depuis 1999, ses rapports annuels sur
l’environnement et le développement durable ont présenté et
explicité les initiatives économiques, environnementales et sociales
entreprises par Canon pour contribuer à une société durable.
En ce qui concerne l’avenir, il ne fait aucun doute que les
pressions pour répondre aux préoccupations croissantes vis-à-vis
de l’environnement s’amplifieront. Mais Canon continue à planifier
une action efficace. Conformément aux exigences du deuxième
facteur de sa Vision pour 2010, Canon a intégré plusieurs initiatives
à ses objectifs environnementaux à moyen terme et les sociétés
Canon à travers le monde sont déterminées à collaborer pour
atteindre ensemble ces objectifs.
2001
Canon lance
l’imageRUNNER
3300, qui intègre des
technologies soucieuses
de l’environnement, et
pénètre sur le marché
des services d’évaluation
environnementale après
avoir obtenu sa certification
ISO/IEC17025 (Guide 25)
auprès du Japan Chemical
Laboratory Accreditation.
2002
Canon se lance dans
les activités d’analyse
environnementale.
2003
Canon reçoit le prix Director
General de l’Energy
Conservation Centre of
Japan pour ses imprimantes
laser couleur qui incorporent
sa technologie propriétaire
de fusion à chauffage par
induction (IH).
Le géant DEEE, installé à côté
de Tower Bridge, à Londres,
est entièrement constitué de
déchets électriques et électroniques.
D’une hauteur de 7 mètres, il pèse 3
tonnes – ce qui correspond au poids
total des déchets produits par chaque
individu en Grande-Bretagne au cours
de sa vie.
2005
Canon met en place
la formation Inverse
Manufacturing
Environmental Course à
l’attention des techniciens
et introduit une formation
environnementale pour
ses commerciaux et ses
responsables marketing.

Une réussite
européenne
Une réussite européenne 147
Au moment où Canon atteint sa 50e année d’activité en
Europe, l’entreprise peut se féliciter du succès remporté durant
cette période. L’arrivée du nouveau millénaire a été marquée
par une évolution profonde de l’entreprise dans la région,
alors qu’elle préparait sa restructuration en vue d’adopter
une structure paneuropéenne cohérente, destinée à soutenir,
canaliser et commercialiser les nouveaux produits issus de ses
laboratoires de R&D.
Canon est l’une des rares sociétés à avoir su s’imposer en position
de leader sur le marché grand public comme sur le marché
professionnel. L’année 2002 a vu la formation de deux centres
importants, Londres devenant le centre stratégique européen
et la base de la division professionnelle, tandis qu’Amsterdam
devenait le siège social opérationnel et la base pour les produits
de consommation. Avec cette refonte, Canon a été à même
d’accroître son budget de marketing et de consolider sa marque,
déjà bien établie, tout en renforçant l’efficacité de sa chaîne
d’approvisionnement.
Bien entendu, la société la mieux structurée n’est rien sans
une offre de qualité et 2003 a été une année clef pour Canon, qui
a lancé deux produits particulièrement bien reçus par le marché
(bien que très différents), des produits qui allaient contribuer à
définir son avenir sur les marchés pro et grand public, à savoir :
Le lancement de l’EOS-300D, qui a révolutionné le segment des
appareil photo numérique Reflex SLR en août 2003, car il s’agissait
du premier appareil de ce type proposé à un prix susceptible de
séduire le grand public.
L’espace commercial a également constitué une réussite
notable pour Canon. L’imprimante multifonctions (IMF) couleur
iR3200 a été l’un des premiers périphériques de bureau à
combiner l’impression, la copie, la numérisation et la télécopie
couleur et monochrome haute vitesse.
L’iR3200 annonçait déjà le succès que Canon allait rencontrer sur
le secteur des périphérique de bureau pour l’impression couleur.
IDC prévoit que Canon confortera sa présence dans les foyers à
l’avenir. L’entreprise s’est déjà imposée comme l’un des premiers
vendeurs d’appareils photo numériques depuis 2002, et ce statut
devrait l’aider à se positionner sur son prochain créneau majeur
dans le domaine de l’imagerie grand public : les téléviseurs à écran
plat. En ce qui concerne le domaine toujours plus compétitif de
l’impression professionnelle, Canon s’est révélée être un acteur
de premier plan pour la production de documents papier au
bureau, et ses investissements soutenus dans l’espace logiciel et
les solutions de gestion de documents devraient lui permettre de
pérenniser sa position sur ce secteur.
Martin Hingley
Responsable de recherche en chef, IDC EMEA

148 Parlons Image
Parlons Image

150 We Speak Image
Parlons Image 151
Plus la technologie s’intègre à notre vie quotidienne, plus
les consommateurs ont tendance à la banaliser. Plus le
cycle de vie des produits diminue, moins les sociétés peuvent
compter sur la « bonne impression » faite par leurs produits
pour assurer leur succès commercial. Les marques doivent
fournir aux consommateurs des indications sur les fonctionnalités
des produits.
Le nouveau message de la marque Canon « Nous Parlons
Images » utilise le pouvoir de l’image comme langage universel.
Il rappelle que nous utilisons souvent l’image comme moyen
d’expression et de communication. Canon étant réputé pour mettre
au point des technologies d’imagerie, à la fois pour le bureau et
pour la maison, aucune autre entreprise n’est en meilleure position
pour contribuer à créer le langage de l’image du 21 e siècle.

152 Parlons Image
Une perspective unique fondée sur l’expérience
Dans une culture de plus en plus basée sur le visuel, les
images occupent une place dominante dans la façon dont les
gens pensent et communiquent. Aujourd’hui, les différentes
études ont montré qu’ils se forgent inconsciemment une
opinion sur une personne, sur un environnement ou sur un
produit 90 secondes après les avoir vus pour la première
fois. Les images augmentent d’au moins 36 % l’efficacité
des mots, suscitant pour notre esprit des associations et
permettant de développer la mémoire et la pensée créative.
La science et la psychologie de la perception mettent en
évidence une « variété infinie de curiosités », démontrant
comment notre expérience influe sur notre perception.
Par exemple, entourés par une végétation verte et luxuriante, les
Pygmées de la forêt tropicale du Congo peuvent rarement discerner
les choses de loin. Lorsqu’un anthropologue emmena l’un de ces
Pygmées dans une prairie où la visibilité était bonne, il fut incapable
de reconnaître un troupeau de buffles qui broutaient à une distance
de plusieurs kilomètres, alors qu’il les avait déjà vus dans la forêt
tropicale. Le Pygmée demanda : « Quels sont ces insectes ? ».
Quand on lui dit que c’était des buffles, il éclata de rire et répondit
à l’anthropologue de ne pas raconter de telles balivernes.
Notre culture définit également nos réactions aux couleurs ;
dans les cultures occidentales, le rouge est souvent associé
au désir, la compétition et l’agressivité tandis que dans les
cultures asiatiques, il représente le bonheur et le mariage.
Le contexte historique d’une image peut déterminer ce à
quoi nous l’associons. De plus, même le titre d’une image
peut complètement en changer notre perception.
Parlons Image 153

154 Parlons Image
L’intelligence visuelle
Dans le nouveau monde virtuel de l’image, la capacité de recueillir
et de partager électroniquement notre vie nous permet de faire
partager nos émotions avec n’importe qui dans le monde. Canon
incite ses clients à le faire car, en analysant des centaines de milliers
d’images accumulées sur plus de 70 ans et en se servant de
l’expérience de la fabrication de plus de 150 millions d’appareils
photos, nos produits sont développés en intégrant totalement
cette Intelligence visuelle. Pour prendre davantage en charge
l’Intelligence visuelle, Canon a développé un système d’assortiment
de couleurs de haute précision pour une gamme de produits
d’entrée et de sortie de données.
Grâce à des produits très fiables et très réputés dans le
domaine des appareils photos et de l’impression, Canon utilise la
philosophie du We Speak Image (« Parlons Image ») pour souligner
que tout le monde peut exploiter le pouvoir de l’image et améliorer
sa compréhension de l’autre au profit de tous.
We Speak Image 155

156 Canon en bref Canon en bref 157
Les présidents de Canon Inc.
1942
Takeshi Mitarai
Les membres du Canon Europe Operating Committee (CEOC)
Hajime Tsuruoka
President & CEO
of Canon Europe
Stefano Zenti
Chief of ICT & Supply Chain
Management
1974
Takeo Maeda
Antonio Recio
Executive Vice President
& Head of Canon
Business Solutions
Massimo Macarti
Chief of Human
Resources
1977
Ryuzaburo Kaku
Morgens Jensen
Executive Vice President
& Head of Canon
Consumer Imaging
James Leipnik
Chief of Communication
& Corporate Relations
1989
Keizo Yamaji
Akio Ito
Executive Vice President
& Head of Canon
Emerging Markets
1993
Hajime Mitarai
Norman Eley
Vice President & Chief
Financial Officer
1995
Fujio Mitarai
Chairman & Chief
Executive Officer
Jean-Louis Gregoire
Vice President & Chief
of Corporate Strategy
2006
Tsuneji Uchida
President & Chief
Operating Officer
Michio Suzuki
Vice President &
Chief of Legal Affairs
European Presidents
1963 –1969
Masaaki Kobayashi
Présidents marchés émergents
Gian de Vallier
Canon South Africa
Les directeurs nationaux
Allemagne G.B. France Italie Pays-Bas Espagne
Jeppe Frandsen*
CBS
Suisse Autriche
Benelux
Pierre Muckly*
CBS
Leo Hauer
Canon Eastern
Europe
Harald Horn
CCI
Rolf Maeder
CCI
* Signale des responsabilités supplémentaires de directeur général
1969 –1979
Yoshiaki Ohtake
Hans Wickstrom
Canon North East
Andy Vickers*
CBS
Peter Baldauf*
CBS
Gordon Jones
Canon Middle East
Alessandro
Stanzani
CCI
Adalbert Stifter
CCI
1979 –1984
Keishi Fukuda
François Stalin
CBS
Peter Ooghe
CBS
François de la Rüe
Du Can*
CCI
Andre
Verhéggen*
CCI
1984 –1991
Takeshi Mitarai
Jean
Marie-Minelli*
CBS
Suède
Robert Westin*
CBS
Massimiliano
Ceravolo
CCI
Ingvar Krüss
CCI
1991–1996
Masahiro Tanaka
Martin Trampe*
CBS
Danemark
Henrik Moeller-
Christensen*
CBS
Lucas de Romijn
CCI
Jens Christian
Belner
CCI
1996 –1999
Hajime Katayama
Eduardo
Fernàndez
CBS
1999 – to date
Hajime Tsuruoka
Norvège Finlande
Erik Mikalsen
CBS
José Manuel
Echànove
CCI
Trond Langeland*
CCI
Emilio Novo*
Finance Director
Harry Nyström
CBS
Jari Heino*
CCI

158 Canon en bref Canon en bref 159
Bureaux européens
Canon Europe Ltd.
Société fondée en 2000
Effectifs 268
Canon Europe Ltd.
6 Roundwood Avenue
Stockley Park
Uxbridge
UB11 1JA
www.canon-europe.com
Filiales
Canon Allemagne
Société fondée en 1973
Effectifs 1,000
Canon Deutschland GmbH
Europark Fichtenhain A10
47807 Krefeld
Allemagne
www.canon.de
Canon U.K.
Société fondée en 1976
Effectifs 1,823
Canon U.K. Ltd.
Woodhatch
Reigate
Surrey
RH2 8BF
www.canon.co.uk
Canon France
Société fondée en 1975
Effectifs 1,822
Canon France SA
17 Quai Du President Paul Doumer
92414 Courbevoie Cedex
France
www.canon.fr
Canon Italie
Société fondée en 1972
Effectifs 445
Canon Italia S.p.A.
Via Milano, 8
20097
San Donato Milanese (MI)
www.canon.it
Canon Europa N.V.
Société fondée en 1982
Effectifs 737
Canon Europa N.V.
Bovenkerkerweg 59-61
1185 XB
Amstelveen
The Netherlands
www.canon-europe.com
Canon Espagne
Société fondée en 1974
Effectifs 1,355
Canon España
c/ Joaquin Costa 41
28002 Madrid
www.canon.es

160 Canon en bref Canon en bref 161
Bureaux européens suite
Sièges Régionaux Sièges Régionaux
Canon Pays-Bas
Société fondée en 1994
Effectifs 434
Canon Nederland N.V.
Neptunusstraat 1
2132 JA Hoofddorp
Postbus 1500
2130 HA Hoofddorp
www.canon.nl
Canon Finlande
Société fondée en 1941
Effectifs 420
Canon OY
Huopalahdentie 24
PL 1
00351 Helsinki
www.canon.fi
Canon Suède
Société fondée en 1970
Effectifs 480
Canon Svenska AB
169 88 Solna
Besöksadress: Gustav III:s
Boulevard 26
www.canon.se
Canon Suisse
Société fondée en 1951
Effectifs 673
Canon Switzerland A.G.
Industriestrasse 12
8305 Dietlikon
www.canon.ch
Canon Danemark
Société fondée en 1975
Effectifs 338
Canon Danmark A/S
Knud Hoejgaards Vej 1
DK-2860 Soeborg
Danemark
www.canon.dk
Canon Autriche
Société fondée en 1975
Effectifs 346
Canon GmbH
Zetschegasse 11
A-1230 Wien
Autriche
www.canon.at
Canon Norvège
Société fondée en 1967
Effectifs 345
Canon Norge AS
Hallagerbakken 110
P.O.Box 33, Holmlia
N-1201 Oslo
Norvège
www.canon.no
Canon Benelux
Société fondée en 1978
Effectifs 365
Canon Belgium NV/SA
Bessenveldstraat 7
1831 Diegem (Machelen)
www.canon.be
Canon North East (CNE)
Société fondée en 1997
Effectifs 178
Canon North East OY
P.O. Box 46 (Huopalahdentie 24)
00351 Helsinki
Finlande
www.canon.fi
Canon Central and
Eastern Europe (CCEE)
Société fondée en 1995
Effectifs 313
Canon CEE GmbH
Oberlaaer Strasse 233
A-1100 Vienna
Autriche
www.canon.at
Canon Middle East (CME)
Société fondée en 2001
Effectifs 71
Canon Middle East FZ-LLLC
Regional Sales Organisation
Dubai Internet City
Canon Building
P.O. Box: 500 007
Dubaï
www.canon-me.com
Canon South Africa (CSA)
Société fondée en 1999
Effectifs 69
Canon South Africa (Pty) Ltd.
Halfway House 1685
P.O. Box 1782
Johannesburg
www.canon-sa.com

162 Canon en bref Canon en bref 163
Parrainages et
partenariats
Le golf
1991 – 2007
Série Pro Golf
European Masters
Série Shoot-out
Dans l’esprit du Kyosei, Canon participe à la vie des collectivités locales à travers
l’Europe, en prenant part à toutes sortes d’activités : dans certains cas, il peut s’agir
d’événements ponctuels, ou bien encore de partenariats sur le long terme avec
diverses associations ou organisations caritatives. Canon apporte également une
assistance financière d’urgence en cas de catastrophe internationale.
L’entreprise prête son assistance dans des domaines d’intervention très diversifiés :
protection de l’environnement, éducation, sport, mode, culture et musique.
Avant tout, dans le soutien qu’elle apporte à ces différentes activités, Canon
cherche à respecter la culture et les arts locaux. Par son intervention, l’entreprise
espère contribuer à la protection du patrimoine naturel et culturel du monde pour
les générations futures.
Formula 1
1985 – 1993
2001 – 2004
Le football
FIFA World Cup 1978 –1998
Finale de la coupe de l’UEFA 1978 –2007
Super Coupe de l’UEFA 1987 –2007
Ligue des champions de l’UEFA 1995 – 2000
Ligue des champions de l’UEFA 2004 – 2006
UEFA EURO Championships 1980 –1996
UEFA EURO Championships 2004
La mode
2006 – 2007
Semaine de la mode de Londres
Semaine de la mode de Paris
Semaine de la mode de Milan
WWF
1998 – aujourd’hui
© WWF-Canon / Martin HARVEY Burchell’s Zebra
stampeding at waterhole Namibia South-Central & Eastern Africa

164 Canon en bref Canon facts 165
La marque Canon
Aujourd’hui, l’image de marque ne consiste plus à simplement placer le
logo de l’entreprise sur un produit : elle permet d’étendre les pratiques
commerciales, la déontologie et la culture de l’entreprise, ainsi que
sa philosophie de management. La marque Canon présente une
vision claire et attractive de notre entreprise et de sa démarche.
L’essence de la marque Canon se résume dans la notion d’Intelligence
Visuelle - mettre à contribution la puissance de l’image visuelle pour
communiquer rapidement et simplement, donner libre cours aux idées et à
la créativité, améliorer la productivité et susciter les émotions les plus fortes.
Ces qualités sont associées à la plate-forme de notre marque : You Can.
La valeur que représente notre image de marque est un atout essentiel pour une
entreprise d’envergure mondiale et un important élément de différenciation sur le
marché. Pour le consommateur ou le client professionnel, le choix d’une marque
connue et digne de confiance permet de gagner du temps, de simplifier le processus
décisionnel et de réduire le risque associé à l’achat d’un produit inconnu.
Résumé rapide de l’histoire de notre marque
Le nom Canon provient de « Kwanon », le nom de la
déesse bouddhiste de la pitié.
Lors de l’enquête Interbrand réalisée en 2006 sur les
marques les mieux reconnues à travers le monde,
Canon se classait 35e sur les 50 marques de tête (les
trois premières places étant prises par Coca-Cola,
Microsoft et IBM).
La valeur de la marque Canon est évaluée à $9.968
millions (enquête Interbrand 2006).
Canon atteint un taux de 98 % de reconnaissance de
sa marque en Europe de l’Ouest
(Millward Brown, mars 2006).
La plate-forme européenne de Canon, You Can,
a été lancée en 2002 pour inspirer et encourager
nos clients à explorer leur créativité, en mettant les
technologies Canon à leur service.
Les valeurs fondamentales de la marque Canon
consistent à libérer la créativité des utilisateurs,
privilégier une qualité, une fiabilité et une intégrité
hors pair, et inspirer nos clients à avoir confiance dans
les produits, les services et l’esprit Canon.
Le logo Canon : un repère de continuité
Le premier logo Canon est apparu en 1934 sous la forme de
la mention « Kwanon » sur un prototype d’appareil photo. En
1935, la police a été affinée et le logo a été à réenregistré
comme marque déposée sous le nom Canon. Le logo a été
encore affiné pour parvenir à un meilleur équilibre en 1953,
et, en 1955, après des efforts de conception méticuleux, une
version améliorée a été lancée. Le logo de 1955 a
immédiatement fait ses preuves, et c’est celui que nous
utilisons encore aujourd’hui.
1934
1935
1953
1956

166 Canon en bref Canon en bref 167
Canon et
l’environnement
Résumé rapide de notre historique environnemental
Canon travaille à la mise en place d’un système
de gestion environnementale ISO14001 mondial
pour toutes ses usines et ses organisations
de vente - plus de 90 % de ces entreprises
européennes ont déjà obtenu leur certification.
Notre entreprise a adopté l’initiative « 3R »
consistant à remettre à neuf, refabriquer et recycler.
Canon cherche à réduire de moitié la
consommation d’énergie de ses produits et
de ses opérations entre 2000 et 2010.
Canon engage des activités continues pour
éliminer les produits chimiques dangereux de
ses produits, en appliquant des procédures
plus strictes que celles qui sont imposées par la
législation européenne.
Canon a mis en place un programme de
récupération et de recyclage des cartouches à
travers toute l’Europe.
Les copieurs Canon ont été parmi les premiers de
l’industrie à subir un processus de remise à neuf.
La « refabrication » est assurée par l’usine Canon
de Giessen en Allemagne, dans laquelle plus de
85 % des pièces d’origine des machines peuvent
être réutilisés.
Canon est partenaire officiel du WWF.
De l’approvisionnement en matières premières à l’utilisation et à la mise au rebut finale
par les consommateurs, en passant par les processus de fabrication, la plupart des
produits peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement. En outre, les cycles de vie
des machines professionnelles et des appareils photo entraînent une consommation
d’énergie, de la pollution et des déchets qui finissent dans les décharges.
Pour toutes ces raisons, Canon s’efforce de gérer l’impact de chaque étape du cycle
de vie. Notre entreprise a ainsi développé des technologies d’économie d’énergie,
privilégié un design plus compact et amélioré l’efficacité du transport et l’utilisation
des matériaux recyclés dans la mesure du possible. Elle a trouvé de nombreux
matériaux de substitution pour remplacer les produits chimiques désormais
considérés comme dangereux et avait déjà plusieurs longueurs d’avance dans ce
domaine lorsque la nouvelle législation européenne est entrée en vigueur.
Au Japon, Canon a obtenu l’accréditation ISO 14001 sur tous ses sites, ce qui signifie
que ses systèmes de gestion environnementale satisfont la norme ISO internationale.
À l’heure actuelle, plus de 90 % des entreprises Canon d’Europe sont certifiées,
les sociétés restantes devant obtenir leur accréditation courant 2007.
Canon s’est fixé pour objectif de doubler l’efficacité énergétique du cycle de vie
de ses produits dans le cadre de son initiative Factor 2 Vision pour 2010.
Développement de technologies ayant
un impact minime sur l’environnement
Canon développe des technologies d’économie d’énergie
depuis le début des années 1990 en vue de réduire son
impact sur l’environnement. Parmi ces technologies, on
citera comme exemple la fixation « à la demande » des
imprimantes. Cette technologie supprime l’ancien système
de chauffage à halogène placé au centre du rouleau, qui fixait
le toner au papier d’impression. Avec ce système, l’élément
chauffant halogène devait fonctionner constamment,
même lorsque la machine n’était pas utilisée. Aujourd’hui, le
nouveau processus employé signifie que l’élément chauffant
ne fonctionne que lorsque le papier passe dans la machine :
en d’autres termes, il fonctionne uniquement « à la demande
». il n’y a donc plus de temps de chauffage, et la quantité
d’énergie utilisée est minimisée. En fait, la consommation
énergétique des machines « à la demande » représente un
quart de la consommation avec l’ancienne méthode.
Protection de la nature à Fulufjället
Le parc national de Fulufjället, en Suède, constitue un habitat
naturel pour l’élan, l’ours et le lynx. Cet écosystème précieux
est constitué de forêts, de marais fragiles et de plateaux
découverts. En 2005, 25 bénévoles collaborateurs de Canon
ont aidé à l’entretien des pistes de randonnée, à la réparation
des ponts piétonniers endommagés et à la construction de
nouvelles passerelles dans le cadre d’une initiative destinée à
encourager le tourisme vert dans le parc. Ce type de bénévolat
permet de mieux sensibiliser le public aux questions
environnementales et contribue à la santé de notre planète.
Fulufjället a été porté au registre des parcs « PAN » – qui
désigne un réseau de zones protégées (« Protected Areas
Network ») en Europe. Les bénévoles Canon ont également
participé à des projets PAN à Bieszczady, en Pologne, ainsi
qu’à Majella, en Italie.
Réveiller les consciences
environnementales en Finlande
Canon OY, en Finlande, est déterminée à encourager une
meilleure sensibilisation aux questions environnementales,
tant parmi ses collaborateurs que pour le grand public.
De l’organisation d’une campagne interne en 1993,
accompagnée de dépliants et d’affiches insistant sur
l’importance de la protection de l’environnement, jusqu’à
la mise en place d’un concours inter-écoles durant l’année
2005/06 en association avec le WWF, qui invitait les jeunes
à explorer la nature à travers l’objectif d’un appareil photo,
Canon OY est déterminée à faire passer le message de la
responsabilité environnementale.
Le recyclage des cartouches
En 1982, Canon a développé sa technologie de cartouches,
qui offrait à l’utilisateur un produit robuste, mais présentait
toutefois le risque d’accroître les volumes de déchets lors
de la mise au rebut des cartouches. En 1990, l’entreprise
mettait en place un système de récupération et de recyclage
des cartouches en rendant possible la réutilisation des
matériaux par la collecte des cartouches usagées à travers
le monde. Après un lancement initial aux États-Unis,
en Allemagne et au Japon, le système a été étendu à
l’ensemble de l’Europe au cours des années qui ont suivi.
Le programme, qui incluait à l’époque une dotation de 1$
aux groupes de protections de l’environnement pour chaque
cartouche récupérée aux États-Unis et au Canada, a été
reconnu par un trophée prestigieux attribué par la National
Geographic Society.
Nos jalons
1990
1991
1993
1997
1999
2001
Canon fonde un Canon remporte Canon ouvre une usine Canon établit la norme Les opérations
Canon lance l’iR300, un
comité destiné à le « Trophée du de remise à neuf en « Green Procurement » européennes de remise produit multifonctions
promouvoir l’évaluation Président » attribué Grande-Bretagne. qui préconise un à neuf sont transférées qui incorpore plusieurs
environnementale. par la National
approvisionnement à l’usine Canon de nouvelles technologies
Canon lance
son système de
récupération et
de recyclage des
Geographic Society
pour son programme
de récupération des
cartouches de toner.
en matières
premières favorisant
la responsabilité
environnementale.
Giessen, en Allemagne. environnementales.
Canon révise sa charte
en vue de consolider
son engagement
cartouches de toner.
Établissement du
Centre de recherche
de développement
écologique de Canon.
environnemental.
Un séminaire sur le recyclage organisé
dans un lieu inattendu
En Italie, un séminaire de formation a été organisé à l’attention
d’un groupe de prisonniers, dans une grande prison de Milan.
Le groupe en question a reçu une formation au recyclage et à
la gestion des déchets dans le cadre d’un programme destiné
à l’acquisition de compétences favorisant l’emploi à la sortie
de prison.
Feu vert pour l’accréditation ISO 14001
Comme pour de nombreuses autres entreprises Canon,
l’obtention de l’accréditation ISO 14001 a été un projet
mobilisateur pour notre organisation de vente européenne
en 2006. Ce projet a nécessité l’étude de tous les processus
des sociétés d’exploitation individuelles de Canon Europe,
afin d’identifier les zones d’amélioration potentielles dans
les domaines du recyclage, de la réduction des déchets, de la
conservation de l’énergie et de la protection de l’environnement.
Une formation spécifique a été dispensée aux collaborateurs de
tous les sites nationaux et du siège social. Des affiches et des
dépliants ont été distribués, un site intranet a été mis en place et
le message « Going for Green » a été proclamé haut et clair.
L’Ange bleu
En Allemagne, plusieurs imprimantes multifonctions de Canon
ont reçu le label écologique « Blau Angel » qui témoigne de la
conformité avec les normes nationales les plus strictes.
Le parc national de Fulufjället a été le premier parc
pleinement certifié PAN. Il constitue l’une des rares régions
du sud de la Suède à avoir été épargnées par l’homme.
2003
Canon met en forme
son initiative Factor 2
Vision pour 2010, qui
se donne pour objectif
de doubler l’efficacité
énergétique des cycles
de vie de ces produits,
en utilisant l’indicateur
de performance CO 2
comme système
de mesure.
La technologie
Canon de fusion par
induction (IH), facteur
d’économies d’énergie
permettant de réduire
le temps de chauffage
des imprimantes laser,
est distinguée au
Japon par un trophée
attribué par l’Energy
Conservation Centre.
2005
Canon diffuse les
meilleures pratiques
de mise au rebut de
ses produits, avec une
formation à l’ingénierie
inverse à l’attention
de ses techniciens et
une sensibilisation
environnementale pour
ses services de vente et
de marketing.

168 Canon en bref
La gamme des
produits Canon
Télécopieurs à usage personnel –
Télécopieurs de bureau –
Scanners d'images –
Têtes d'impression/réservoirs d'encre –
Supports pour impression –
Imprimantes jet d'encre –
Appareils multifonctions jet d'encre –
Imprimantes photo compactes –
Imprimantes photo professionnelles –
Imprimantes jet d'encre grand format –
Imprimantes pour cartes couleur
(Canon Finetech) –
Calculatrices –
Dictionnaires électroniques –
Autres (Canon Electronic
Business Machines H.K.)–
Jumelles –
Objectifs pour appareils photo Reflex SLR –
Imprimantes laser à usage personnel –
Imprimantes laser de bureau –
Scanners d'images –
Produits chimiques
jet d'encre –
Imprimantes jet d'encre –
Produits d'informations
personnelles –
Imprimantes photo compactes –
Copieurs et appareils multifonctions
à usage personnel –
Copieurs et appareils multifonctions
monochromes pour réseaux –
Appareils multifonctions couleur de bureau –
Copieurs couleur –
Consommables, service, pièces –
Jumelles –
Télécopieurs –
Objectifs –
Caméscopes numériques –
Imprimantes laser –
Copieurs/appareils
multifonctions –
– Appareils photo numériques
– Appareils photo à pellicule
Tambours photosensibles –
Toner –
Cartouches de toner –
Particuliers
Imprimantes
photo compactes –
Caméscopes numériques –
– Appareils photo
Produits chimiques –
– Objectifs de caméscopes
– Objectifs de projection TV
– Modules d'impression (Canon Finetech)
– CANON iMAGE GATEWAY
– e-Maintenance
– services Internet
Produits
Canon
– Autres
– Appareils électroniques
– Capteurs optiques
– Capteurs d'images par contact
– codeurs/décodeurs numériques HDTV
– Autres
– Systèmes de
communication visuelle
– Projecteurs à écran à cristaux liquides
– Caméras de communication
– Caméras réseau
– Appareils de visualisation
– Scanners de documents
Commerce
Industrie
– Composants
– Équipements
micrographiques
– Automatisation des usines
– Unités de mesure de haute précision
– Éléments optiques ultra précis
– Autres
– Scanners de documents
– Enregistreurs de documents sur CD
– Scanners hybrides
– Scanners pour chèques
(Canon Electronics)
– Terminaux
d'information mobiles
– Logiciels
– Équipements médicaux
– Imprimantes pour
étiquettes
– Équipements optiques
– Équipements de diffusion
– Micro-imprimantes numériques
– Caméras à microfilms rotatives
(Canon electronics)
– Systèmes de radiographie numérique
– Caméras rétiniennes
– Tonomètres
– Logiciels de technologies de production
– Autres
– Terminaux manuels
– Terminaux informatiques à
usage commercial
– Imprimantes portatives
(Canon Electronics)
– API graphiques 3D
– Solutions pour documents
– Imprimantes couleur pour étiquettes
– câbles ID pour imprimantes
– Imprimantes pour plaques et feuilles
(Canon Finetech)
– Équipements d'exposition des
semi-conducteurs
– Dispositifs d'alignement de projection miroir
– Ashers pour plasma
– Équipements de dépôt de pellicules
fines sous vide
– Microsoudeuses de puces
– Autres
– Objectifs de télédiffusion
– Systèmes d'inclinaison télécommandés
– Systèmes de communication
à faisceaux optiques
– Autres