LA SURVEILLANCE DU SCRUTIN Sus aux Mensonges! La femme ...

Organe quotidien, de Défense Soeiale et ULeligieiais©
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5 CENTIME
«3 -
KO**
M -
QBBQ. Let-ot-ÛAft)nn#
Tara» Autfo, Hérault, Pyrénées-Orientatm
Haute-Garonne, kriège
Edition du matin spécial» a TouScum
«taJ.MI.-s — . .
WfeWMKS (ta pig4 . ,
ESCjLiKSk. .....
«.«au» (•> p^to ..i..». «t %»» ofr-eo
rtojiMKs — ........ — -i - BO
feCLàMES 0» p>(4 - - 2-»
mujjsaL. _ a . ,
tes Annonce* et Réolnmes «on* roonf» dans
wtn Bureaux, rua ao^jvilaine. au, A Toulaus*. «t àlutx «oua ou» Cazr*spr? »éCe J^! r munis TA Ûrs ^'on
le ms,
H? les
se
'os
annY vosior utn | ' ^amez
v°ïSm S Sa 0rtoza vee
16 seraû7e Qlle nface
i ot J u "ge enfin >•„.
lez avee
? mourir r mont - Il
Sus aux Mensonges!
{Par dépêche)
Plus nous approchons du jour de l'é-
lection, plus nous devons tâcher de dis-
siper les divers mensonges par lesquels
nos adversaires s'efforcent de tromper
le pays.
Ces mensonges, s'ils sont gros, énor-
mes, ne sont pas très nombreux, et il est
facile d'en faire justice.
Ils ont trait surtout à l'impôt sur le
revenu, à la loi sur les retraites et à
Unterprêtation fausse de l'abrogation
de ce qui subsiste encore de la loi Fal-
loux.
L'impôt sur le revenu global et pro-
gressif continue d'être lé principal che-
nal de bâtaille.
J*?* adversaires l'avaient déjà enfour-
cne u y a quatre ans, et quoique fourbu,
couronné, ne tenant plus debout, on le
»ori encore de l'écurie pour le faire piaf-
ffr devant le oublie.
' avai »t d en parler de nouveau, ré-
n>vîî s ( ï"« la Chambre, si radicale
l T* «ip fut, n'a pas le votor, pas plus
Or, la législature s'est écoulée sans .
qu'on se fût seulement occupé de ce fa- l ^
meux impôt avec lequel on avait fait les ir
élections de 1898. '
Ceux-là même qui l'avaient préconisé ^
ont été les premiers à ne pas s'en occu- a
per. Z\
C'est donc se moquer du monde, c'est J;
prendre les électeurs pour des imbéci- P
les, des idiots, que de venir leur offrir,
aujourd'hui comme en 1898, le mirage, ( 1
l'illusion, le mensonge d'un impôt qui „
n'est qu'un rêve absurde et qui ne pour- »
rait passer dans la réalité qu'en violant
toute justice, en provoqua.nt la confisca-
tion de la propriété foncière.
Car la fortune mobilière y échappe-
rait.
Les capitaux, déjà fortement alarmés,
fileraient sur Londres, Bruxelles, Berlin p
et se mettraient à l'abri. s
Seule, la propriété foncière demeure- V
rait la proie des agents du lise.
Et la terre qui déjà supporte des im- l
pôts intolérables, écrasants, qui dans t]
une grande partie du pays a perdu la r
moitié de sa valeur, tomberait à vH prix
sous cette charge nouvelle. 1
D'autant que l'impôt sur le revenu ne c
viendrait pas, comme il le devrait, rem- 1
placer tous Jes autres Impôts.
(
11 serait un impôt UE PLUS.
Déjà nous payons sur chacun de nos \
revenus, nous payons en outre sur les ,
allumettes, sur le tabac, sur les portes, i
sur les fenêtres, sur les meubles, sur s
les terres, sur la personne,sur le cheval, <
sur la voiture, sur le chien. )
Et il faudrait encore, après avoir payé '
sur TOUS LES REVENDS en détail, repayer 1
sur le revenu EN BLOC.
C'est vraiment monstrueux comme <
conception. j
Mais où la mauvaise foi des radicaux- i
socialistes éclate avec le plus de force,
c'est lorsqu'ils essaient de faire croire au
peuple naïf et confiant que les riches 1
seuls payeraient cet impôt sur le revenu \
et qu'on en serait exempté au-dessous
de DEUX MILLE francs de revenu. 1
Pour les jobards, c'est PEUX MILLE |
francs NETS, tandis que c'est deux mille ,
francs BRUTS.
El quel est le pauvre paysan qui n'at-
teint pas les deux mille francs BRUTS en
additionnant les journées du père, de la
mère, des enfants, le rendement du
foin, des céréales, du vin, de la volaille,
des légumes î
Ces deux mille francs BRUTS ne don-
nent pas CINQ CENTS FRANCS NETS.
Donc, TOUT LE MONDE payerait l'impôt
sur le revenu, TOUT LE MONDE, et Wal-
deck-Rousseau lui-même, dans un dis-
cours plusieurs fois reproduit, à fait ob-
server judicieusement qu'un tel impôt
serait si énorme que tous les million-
Vaires de France réunis srraiaU dans
VimpossibilUê de le pa
soc, a pour adversaires MM. Borlholtet, soef.
rov.; Sèguôlas, soc rôv.; Bariliier, nat.; Tréso-
rier, soc.
Xx» ARRONDISSEMENT (Ire cire). — M. Déjeante.
dép. sort., soc. a pour concurrent M. de Caâ-
tilion do Saint-Victor, royaliste.
A voté pour la loi scélérate.
(2> cire;. — M. Edouard vaillant, dép. sort.,
soc rév., a pour concurrents MM. Touroudé.
soe; Paterme, rad. soe; de Lasoigne, nat.;
marquis de la Soudière, royaliste.
A voté pour la loi scélérate.
ARRONDISSEMENT de SAINT-DENIS (Ire cire). —
M. Emile Goussot, dép. sort, nat. a pour con-
currents M?ff. Jacquemin. soc; Camille uyot,
soc. rév.; Adnen vVeber. soc; Eugèna Jacque-
min, rép.. .fuies Bourgeois, soc; Emile Gaillot,
soc. Péenard; Matbeuf.
A voté pour la loi scélérate.
(2« cire). — M. wa ter, dép. sort. soc. rôv., a
pour concurrents MM. Henri de Larègle. roya-
listo; Thivet-Ilanetin. rad.; Fradinaud. soc. et
Papiilaud, rédacteur a la Libre Parole, nat.
A volé pour la loi scélérate
(3c cire), nouvelle. — Sont en prôsenco ;
MM. Alfred Le ébvre, soc rôv. ; Basset, rad.
soc; Meslier, soc ; Palouziè, rad. soc; Lionne,
nat. ; Bentin, soc. ; Guillot, rép. ; Henri Le
François, rad. soc ; Guéry.
(4e cire). — M. Renou, dop. sort, soc, a pour
adversaires MM. Trezez, prog. : Moucban. soc;
Firmin Fauro, nat.; Jules Girard, nat. antisé-
mite: Galan, rep : Laur, rèp. ; Laberdesquo,
rad. soc; Bordet, Péru. Ferriere.
A voté pour la loi scélérate.
(5e cire). — M. Philippe Laloge. dop. sert,
rad soc, a pour concurrents MM. Guyot de
Villeneuve, nat ; Lafiltte, soc rév. ; iîalau-
dain, soc. : Jouanne, rép.
b.a congé lors du vote sur la loi scélérate,
(decire). — M. Stanislas Ferrand. dép. sort,
nat, qui avait vote contre la loi scélérate, no
se représente pas.
Sont on prôsenco : MM. Feron, rad. soc. ;
Voilin. sec. : Aronsshon, rép ; Charpentier,
rad. soc. ; Féry, nat. ; Loisel, radical.
ARRONDISSEMENT DE SCEAUX (Ire cire). — M.
Pierre Rietiard. dép sort, nat., u pour adver-
saires MM. Aulagnier. soc. rév, ; Alain Char-
lier, cons. ; Rletimann, rad. ; Prost, rep.; I.ou-
chard. soo. rôv.
S'est abstenu lors du vote sur la loi scélé-
rate
(2e cire ) — M. Baulard, dcp. sort, soc, ne
se représente pas.
Sont on présence : MM. Léon Fatoux. nnt. t
Galy, rép. ; Richard, soe. ; Mau;an, rad. soc.
(:;e cire.).-- M. Coûtant, dép. sort. soc. rév.,
a pour adversaires MM. Le Corbeiller, nat.;
Santolli. soo ; Paul Passy. soc.
A voté pour la loi scélérate,
(te cire). — M.Gervais, dép sort. rad. soc.
a pour concurrents MM. Lami, pro». ; Du-
monteil, nat. ; Jaude, soe; Nectoux, soc. rôv :
Guyot.
A volé poiO' la loi scélérate.
rév.
nat.
soc.
Du-
11 s'agit d'un banquet ot
,1e la rue du Oardina1-Lemoine a la g.' - .
Il s'agit d un banquet odert par les SS.'.
de la rue du Cardinal-Leinoine a la g,'*,
Royer (Clémence), et auquel assistait le
p.v Leygues :
Lo banquet, dit la chronique, était, préside
par notro F.'. Guieysse. député, ontourè de
sénateurs et députés parmi lesquels nousavons
remarqué le F. . neipuch. le F,*. Clovts-Hu-
guas, le F.', heauquier. lo F.'. Georges Mar-
tin qui représentait l'Obèd. -. Mixte la Droit
Hunuiin. et le F. 1 , Victor charhonnel.
Vous voyez que ces SS. - . se trouvaient
en compagnie de frères influents.
Encore les F. 1 . Bourgeois et Vivianl
s'étaient- ils fait excuser.
— Une dernière question, cher Monsieur
et .. et la morale de ces. .. androgynes 1' '
-HHum! a répondu Tourmentin ne ci-
tons ici que des textes. Voici la réponse
du F.-. Buisson, que nous connaissons
tous, à une objection que vous Ueviuej; •
Valotto, rail.; Molss, rép.; l'ilbourg, rad.; Lu-
fond soc.
A voie pour la loi scèlérato.
XI 1 • ARRONDISSE JKS v (Ire cire.) —- M.Paul
Bernard, dép. sort. nat.. a pour adversaires
MM. Leboucq, rad. soc. ; Car.tot. rov. ; docteur
Navarre, cous mun. soe. ; liidouz, soe.
A vole pour lu loi scèlérato
(2o cire) — M. Auguste Paulin Méry. dép.
sort. nat. , a comme concurrents MM. Glvort,
soc : llillaud. soc; Buisson, rép. ; Michel, soc.
A voté contre la loi scélérate.
XIV ARRONDISSEMENT (ire cire.) —! M. Goorges
Girou. dép sort, nul , a pou adversaires MM.
Kosozuisko. soc. , Messimy, rad. soc ; Brune-
let. soc. ; Sèguy, soc
A voté contre la loi scélo rate.
(2o ère) — M. lo docteur Hubo ;, déo sort
rad., a pour concurrents MM. Massard nat
Andriveau, nat. ; Courtois, rad ; de Marinier'
ri; S!!"' ^^:^mSS&
A voté pour la loi scélérate
nw!" " , ' S, ''" lt lot8uu vote sur lu M btèlû-
Jaude, soc; Nectoux, soc. rôv.
la loi scélérate.
PAR FIL 8PÊ(M
Et
L
Villamani'iqtie, 21 avril.
Le duc et la duchesse d'Orléans avec Li
princesse Louise, sont partis pour t'éville;
les adieux ont été très affectueux.
La comtesse do Paris partira le 9 niai;
elle séjournera trois Jours il Madrid.
pi
no 3; dép. sort.
Massard. nat. ;
; do Marinier,
-loan QuIHcblnl,
t. rep. ; Bagnol. goo. ;
i,
vote sur lu lot btelé-
IM Itâl'IJBIJQljfiS ASSEiUCfll^ES
Curaçao. avi il.
Les troupes gouvernementales du Vene-
zuela ont été mises en déroute par les
troupes révolutionnaires, prés do Sainl-
Antonla, à 32 lieues de Gunama.
Lo général Uanion Castillo, quiï com-
mandait l'armée du président Castro, M
trouve parmi les morts.
oui-
>, s»
L
o, quij coni-
t Castro, s»
SUIVRE
Chdons sur-Marne, 2 'i avril
Le conseil do guerre du 0' corps a ac-
quitte a 1 unanimité le lieutenant Joseph,
Camus, du »• bataillon de chasseurs en
garnison à gaittt-MiWel, qui, lo S février,
cravacha dans un calé un agent de ren-
seignements parisien, M. dagiiputn, qui
faisait une enquête sur la vie privée de cet
ofiicier.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

LE MINISTERE Paris, 21 avril.
Un rédacteur du Gaulois ayant appris
que M. Judet était une des perdonnes qui
avaient lu la lettre du général de Gai*
liffet à M. Waldeck-Housseau relative a
l'affaire Dreyfus, est allé interviewer le ré-
dacteur en chef du Petit Journal qui lui
a fait les importantes déclarations que
voici :
— "Puisque vous m'interrogez et que la lettro
à laquelle vous laites allusion est actuellement
connue, je n'ai pas de raison pour garder le
silence.
Oui j'ai eu connaissance de la lettre adressée
le S septemr.ro 1899 par M. le générât de Ual-
liffet à M. Waldeck-ltousseau et je crois pou-
voir aiouter que je ne suis pas le seul.
— Cette lettre, du moins la partie qui a été
révélée par M. Jules Lema tre. est-elle bien
conforme à ce qui a été publié 1
— Parfaitement, rigoureusement conforme.
— Vous avez donc vu lo générai de GailiQ'et ?
— J'ai eu l'occasion do ta voir et l'ancien
ministre de la guerre a bien voulu me lire,
lui-même, la lettre en question, ce qui m'a
mis, vous le comprendrez, dans l'obligation
toute naturelle do ne pas la révéler moi-même.
Le signataire mémo d'un document h stori-
que me communiquait ce document; j'en ai
écouté attentivement la lecture, comme cela
était nalu el et nécessaire, vu qu'une question
touchant aux intérêts supérieurs de la France
y était agitée.
D'autres, sans doute, ont obtenu la même
confidence; je ne m'étonne donc pas que M.
Jules Lemaltre ait pu connaître et révéler cette
pièce de haute importance.
— Et cette pièce, comment !'appréciez-vous ?
— Je dis qu'elle a lecto une importance ca-
pitalo en donnant son caractère réel a l'œuvre
du ministère.
Désormais, le ministère de l'étranger est
officiellement convaincu d'avoir mis le salut
du traître, non seulement au-dessus de la
France, mais aussi au-dessus d3 la justice.
Paris, 21 avril .
M. Lacaze, lieutenant de gendarmerie à Los-
parre, passe à Nèrae.
M. Laussy, lieutenant adjoint au trésorier du
lie chasseurs, est aiiectê en la même qualité
au 10e dragons.
Paris. 91 avril.
M. Marin, lieutenant au 2e spahis, est affecté
au l?e dragons.
Paris, 24 avril.
D'après le Journal, il est question pour le
grade de vice-amiral que la mort dn vice-
amirai Ménard a rendu vacant, de M. le contre-
amiral Caitiard, qui représentait tout récem-
ment la France à Mitylène, et de M. le contre-
amiral Touchard, membre du conseil des
travaux.
Mais le Journal croit savoir que le gouver-
nement a jeté ses vues sur M, le contre-
amiral Touchard.
LA CAMPÂGNE ELECTORALE ,
Paris, 24 avril.
La circulaire électorale de M. Millerand
a mis en émoi le parti socialiste. ' t
Déjà on a fait remarquer que cette cir-
culaire était singulièrement empreinte
d'opportunisme, mais ce qui a fait dresser
l'oreille aux socialistes est ce passage de
la circulaire :
La participation &a parti socialiste au gou-
vernement, dit M. Millerand, peut troubler cer-
taines habitudes, contrarier certaines combi-
naisons ; il serait plus sot encore qu'injuste de
croire qu'on ressuscitera contre lui. pour le
plus grand dommage du parti républicain, une j
excommunient. on surannée.
Or, M. Jaurès, ami fidèle et chaleureux
de M. Millerand, a déclaré à maintes re-
prises que l'expérience n'aurait pas de len-
demain.
Le Congrès socialiste de Tours avait ra-
tifié cette manière de voir ; il semblait
donc qu'il n'y eut plus -de difficulté ; aussi
est-ce avec une certaine surprise que l'on
a vu M. Mi lerand, dans sa profession de .
foi, paraître considérer comme parfait et
durable le système actuel que tout le
monde, sans en excepter ses amis, tient
pour un expédient éphémère.
Ses amis n'ont pas cache leur façon de
voir et iis ont dé -taré que M. Millerand
s'est définitivement mis en dehors du part I
socialiste en secouant l'autorité du Con-
grès de Tours.
Notes politiques
Paris, 21 avril.
La Correspondance Nationale, organe du
bureau politique do M. le due d'Orléans, publie
la note suivante «ous le titre : « Nos amis ».
Dans quelqm . ours le pays aura, quelle
que soit sa dé ision, soit que se libérant
du joug odieux qui l'opprime il envoie au
Parlement une majorité décidée à défen-
dre les principes d'ordre et de liberté, soit
au contraire que, n'ayant pas la force de
briser ses liens, il manque aux espérances
que l'on fondait sur lui, les royalistes
auront été au premier rang de l'armée où
sous leurs drapeaux respectifs com-
battaient tous les patriotes.
Les instructions que, Mgr le duc d'Or-
léans leur a fait donner, dès l'année der-
nière, ont facilité partout leur tâche; elles
étaient à la fois très simples et très
précises.
Là ou c'était possible, mener une cam-
pagne purement royaliste, que le triomphe
fût assuré ou que la manifestation ré-
sultat de l'importance des voies recueillies.
Là o t cette ligne de conduite ne pouvait
être suivie, entreprendre une campagne
de coalition, c'est-à-dire soutenir le can-
didat antitniuistôriel dont le programme
et la personnalité offraient aux honnêtes
gens le plus de garanties.
Mais, dans ce cas, le faire ouvertement,
en donnant la raison de leur attitude, de
façon à bien montrer que tout en so pliant
à des nécessités urgentes, ils entendaient
réserver l'avenir et ne pas sacrifier ce qui
fait leur force et leur raison d'être à des
intérêts immédiats, mais contingents.
Le patriotisme éclairé des royalistes leur
a fait comprendre Se sens profond et réel,
et la portée, des instructions précédentes ;
qui n'aurait pas voulu s'y conformer, en-
courrait du fait de cette indépendance ir-
réfléchie la plus lourde responsabilité.
C'est pour leur en faire sentir tout le
poids et ieur permettre de revenir à une
pîus saine appréciation des intérêts dont
ils ont la garde, qu'il est bon de ieur répé-
ter, pendant qu'il en est temps encore, les
consei.s qui ieur furent donnes il y-a quel-
ques mois.
La République ne peut être le régime
définitif de ce p lys, que la Monarchie a
cet Impérieux devoir, dicté par le patrio-
tisme.
Comme toujours, nous avons été les pre-
miers à faire abnégation de nos droits et
à renoncer à adresser au peuple l'appel j
qu'il attend depuis trente-deux ans.
Patriotes, nous n'avons aujourd'hui qu'un 1
but : concourir à l'exé ution définitive de
ceux qui depuis trois ans ruinent et désho-
norent la France.
Ce but ne peut être atteint que par l'ac-
tion la plus énergique ; l'abstention serait
la plus lourde faute.
Au premier tour de scrutin votons si an-
tipathique qu'il nous soit, pour le candi-
dat antiministériel qui aura donné les ga-
ges les plus surs de sa sincérité et de sa
fidélité aux principes de liberté.
Au second tour, rallions-nous au candi-
dat antigouvernemental qui arrivera en
tète de liste et imposons à ses concurrents
l'obligation de se désister.
Plus tard, bientôt je l'espère, nous de-
manderons à la volonté nationale de se
manifester souverainement, et nous au-
rons acquis d'autant plus de droits à la
comlance du peuple que nous nous serons
aujourd'hui plus effacé* eu raison du péril
commun.
Le président.
Comte A. BRANIGKI.
Tout !e monde candidat
Alais, 2i avril.
Un conseil municipal peu ordinaire ,
c'est certainement celui de notre ville.
Sur vingt-cinq conseillers qui restent en
exercice, six sont candidats aux élections
législatives. Ce sont : 1° M. Devèze, député
sortant de la première circonscription qui
se représente ;
2° M. Berthezenne, maire, qui est candi-
dat dans la deuxième circonscription;
3° M. Poisson, premier adjoint, est can-
didat a Ums ;
4» M. Comte est candidat à Saint-Malo;
5" M. Mazoyer, à Rennes;
6° Enfin, M. Coi ras, à Largentière.
Si tous ces candidats étaient élus, notre
conseil municipal serait une petite Cham-
bre des députés oa on ne s'embêterait pas
les jours de séance.
Vive Dreyfus t
Corbeil, 24 avril.
M. Georges Berthoulat continue, avec le
plus grand succès ses réunions en vue
de sa candidature antiministérielle, ce qui
met en rage le député sortant, le dreyfu-
sard Pétiller, qui s'abandoanant à tous les
affolements a été hier soir jusqu'à frapper
un honorable contradicteur et a fait dans
la même réunion la déclaration suivante :
« Oui, je le dis bien haut, je suis dreyfu-
sard : Vive Dreyfus 1 »
Et la douzaine de bandits qui Faccompa-
gnaient ont répété en chœur ce vivat infa-
mant.
I Voilà une clameur qui retentira dans
toute la circonscription.
Le ohiflre définitif des candidats
CONSEIL D'ETAT
1999
Paris, 54 avril.
Par décret en date du 23 avril, rendu
sur le rapport du garde des sceaux. M.
Tessier, maître des requêtes au Conseil
d'Etat, est nommé commissaire du gou-
vernement près la section du contentieux
du Conseil d'Etat, en remplacement de
M. Jagerschmidt, nommé conseiller d'citât.
M. Romien; maître des requêtes au
Conseil d'Etat, commissaire du gouverne-
ment, est nommé commissaire du gouver-
nement pour remplir les fonctions de mi-
nistère public devant le tribunal des con-
flits.
Aux termes du même décret, M. Arri-
vlére, maître des requêtes au Conseil
d'Etat, est adjoint comme suppléant au
commissaire du gouvernement près le
tribunal des conflits.
LA PERSÉCUTION RELU
le
LES TROUBLES DE BELGIQUE
Bruxelles, 24 avril.
On a tenté de mettre le feu au couvent
de Ruycn, près de Henaix, où se trouvent
de nombieuses religieuses.
La gendarmerie, prévenue, s'est rendue
aussitôt sur les lieux.
L'es incidents graves se sont p.ioduits a
la suite d'une altercation entre les gen-
darmes et les habitants de la localité.
Des coups de feu ont été tirés et le
bourgmestre a été blessé, ainsi que le
garde champêtre.
On a tenté de faire dérailler la nuit der-
nière l'express de Coutance-Bàle ; une
grille en fer du poids de 10) kilos avait été
placée sur la voie ferrée ; mais grâce à
so» poids énorme, la locomotive a littéra-
lement écrasé l'obstacle.
Bruxelles, 24 avril.
Le conseil général du parti ouvrier est
convoqué pour le 4 mai prochain en con-
gres extraordinaire à la Maison du Peuple
afin de donner des explications sur la dé-
cision adoptée engageant les ouvriers a re-
prendre le travail.
On annonce
fait appel du
chambre, qui
Marseille, 21 avril.
On annonce que le ministère public a
fait appel du jugement de la quatrième
chambre, qui a acquitté hier l'ex-père
Jésuite abbé de Jonquières, et les abbés
Dunoyer, Civet et Bergeret.
Washington, 24 avril.
Lo secrétaire des suaires étrangères et le
ministre de Colombie ont signe hi.r un traité
transférant aux i.tats-t nis tous les droits re-
quis pour la construction projotéo du canal de
Panama.
Ce fruité est semblablo au protocole récom-
ment signé.
Londres, 24 avril.
Les journaux anglais paraissent croire que
la signature du traité indique 1 intention du
gouvernement amer cain de choisir définitive-
ment la route do t'anama.
Plusieurs journaux publient la dépêche sui-
vante de Washington ;
« Le traité a- oc la Colombie sera envoyé au
Sénat immédiatement après lo vole du budget
tendant à l'acquisition par tés Etats-Unis des
propriétés et des droits de la compagnie de
Panama. »
•^-^-v. Hier soir a eu lieu, a Tunis, le ban-
quet do la section tunisienne do la Société de
géographie commerciale, sous la présidence de
M. l'iehon et du général de La Bègassiére,
commandant la division d'occupation.
elles L'Espagne
Paris, \4 avril.
Une réunion a été donnée hier soir, au
manège Saint-Paul, par la Ligue des Pa-
triotes, sous ia présidence de M. Galli.
M, Galli lit des lettres de François Cop-
pée et Jules Lemaltre flétrissant l'œuvre
de la Haute-Cour.
M. Daniel Cloutier en lit une de Roche-
fort dans 'e même sens.
Après quoi. MM. Ernest Roche, Syveton,
Georges Thiébaud, Mi.levoye prennent
successivement la parole.
En ordre du jour flétrissant l'œuvre de
la Haute-Cour a été voté d'acclamation.
De nos correspondants particuliers :
Madrid, îli avril.
La police a arrêté, placo d'orient, un individu
do nationalité françaiso qui cherchait avec in-
sistance à pénétrer dans le palais royal.
Interrogé, cet individu fit des réponses con-
tradictoires et déclara se nommer Pierre
Saurv.
Arrivé à Madrid il y a trois jours, il n'avait
sur lui aucun papier d'identité ; on n'a trouvé
dans ses pociios qu'un livre et tics notes inin-
telligibles ; il sera remis à l'ambassaueur de
Francs.
Madrid, 24 avril.
La Chambre a adopté lo projet de circulation
fiduciaire conformément au rapport de la coin-
mission, avec quelques amendements.
Le projet sera soumis au Sénat, ou Von s'at-
tend a une vive discussion.
Barcelone, 21 avril.
Le l'eu s'est déclaré à la prison do Taradell ;
il semble avoir été allumé comme un signal
par deux prisonniers qui se trouvaient incar-
cérés dans leurs cellules respectives.
tion comme étant le minimum * ^^^?9
SAS
11
offres ont tait
traie a 699; ]
francs à
T
"i
Rome, Si
reçoit de Milan la avril,
nouvelle
Paris, 21 avril.
Le ministère possède le chiffre définitif
des déclarations de candidatures pour le
scrutin de dimanche prochain.
Ce chiffre est le plus élevé quon ait
jamais constaté.
11 n'y a pas moins de 2,519 candidats
pour 591 sièges, soit 4 candidats pour cha-
que siège, exactement 4 candidats ljï.
On s'occupe maintenant de rechercher
parmi le3 documents que possèdent les
préfets et qu'ils ont transmis, de déter-
miner la nuance de tous ces candidats
dent plusieurs ne présentent aucun carac-
tère sérieux; c'est ie côté politique delà
question que l'on envisage après le côté
statistique; mais ce travail est des plus
délicats. Il servira à établir les dénombre-
ments officiels que publiera le ministère
de l'intérieur après le scrutin.
On sait la valeur relative qu'il faut ac-
corder à ces sortes de statistiques.
WEil
nm
Paris, 24 avril.
l'Atlantique vont
lambeau et dont
séculaire, cimenté
constitué lambeau par lambeau et dont
elle a, par un travail séculaire, cimenté
l'unité.
La tache des royalistes ne sera pas ac-
complie, les é.ections prochaines dussent-
elles assurer la défaite des hommes qui
détiennent le pouvoir.
Le mal que nous combattons a revêtu
sous ce ministère un caractère plus grave
«ncore, mais la cause première qu'il ne
faut pour se lasser de dénoncer et de flé-
trir c'est le vire républicain.
Dès demain, les royalistes devront re- !
prendre l'œuvre d'organisation qui leur a
permis do faire entendre leur voix au
cours de la. campagne électorale et d'obte-
nir de leurs alliés les concessions justes et
nécessaires se souvenant du mot" proiond
t ,t!!>le , l ' , "' s P/iaeas : « Ce sont les insti-
°' .3 ",°»' corrompu les hommes. »
blé te -r. \ U i c .°"'»«t sur le vérita-
JJH. itaiiuu ou il doit être MvrA »fln a„
lire son relèvement.
Le Comité central impérialiste de Franco pu-
mie, da son côté, le manifeste suivant :
La situation du pays impose aux bons
h rançajs le sacrifice momentané de leurs
revendications même les plus légitimes.
Tous les partis se sont inclinés devant
Les forces navales de l'Atlantique vont ;
être réorganisées d'après un principe ana-
logue à celui qui a présidé a l'organisa-
tion des forces navales de l'Extrême-
Orient.
Ces forces navales comprennent actuel-
lement : i
1° Une esv-adre cuirassée ayant Brest
pour port d'attache et composée de 6 cui-
rassés ou gardes-côtes, 6 croiseurs cuiras-
sés on protégés et autant de contre-tor-
pilleurs ;
2° La division de l'Atlantiqueformée seu-
lement de 3 croiseurs protégés de Ire, 2e
et 3e classes ;
3* La division de Terre-Neuve et d'Is-
lande n'existant que pendant la saison de ;
la pèche de la morue et composée d'un '
croiseur et d'un aviso-transport;
4f Des stations locales au Sénégal, au
Congo, à la Guyane, composées d'un ou de
2 avisos.
L'escadre cuirassée du Nord ne quitte
jamais le littoral de France et n'est armée '
à effectifs complets que pendant six mois,
du 1er avril au 1er octobre, et les divisions
de l'Atlantique et de Terre-Meuve sont
seules chargées de montrer notre pavillon
sur les côtes d'Afrique et d'Amérique.
Le décret de réorganisation des forces
aavales de l'Atlantique fusionne les divi-
sions de l'Atlantique et de Terre-Neuve :
avec la division de croiseurs de l'escadre
du Nord, de manière à en former une force
navale importante très mobile et très ac-
tive, s'appuyant sur l'escadre cuirassée du
Nord et ayant comme bases d'opération ]
Dakar, dont les travaux progressent rapi- ;
dément, et Fort-de France où, dès mainte-
nant, on doit prévoir l'organisation d'un ;
point d'appui.
Le décret institue une seu-.e force na- :
vale da l'Atlantique placée sous l'autorité
d'un vice-amiral ec de contre-amiraux, qui
sera composée de :
!• Une escadre cuirassée dont les navi-
res seront à effectifs complets du i** avril
au 1er octobre;
S' Une division de croiseurs constam-
ment armés à effectifs complets;
3' Des contre-torpilleurs attachés à l'es-
cadre cuirassée et armés à effectifs com-
plets;
4 - Des avisos-transports armés pendant
huit mois pour la surveillance de la pêche
dans les mers d'Islande.
Les aspirants, enseignes et lieutenants
de vaisseau, qui n'auront pu être embar-
qués sur les navires de la force navale des
me: s d'Orient, devront être attribués à la
division des croiseurs de la force navale
de l'Atlantique avant d'être embarqués
dans l'escadre de la Méditerranée et sur
les cuirassés da l'escadre du Nord.
Paris, lo 21 avril.
Sont déclarés phylloxéras les arrondisse-
ments, cantons et communes dont les noms
suivent ;
Ariègo: arrondissements da Foix, Pamiers.
Saint-Girons.
Aude : arrondissements de Carcassonne, Cas-
telnaudary, Limoux, Narbonne.
Avevron : arrondissements de Bodez. fïspa-
lion, Millau, Saint-Àfi'rique, Yiliefrancbe-dO-
Eonergue.
Cantal : arrondissements d'Aurlltac, Mauriac,
Mural, Saint-Hoar.
Haute-Garonne : arrondissements de Tou-
louse, Muret, Saint- Gaudens, Yiileilranche-de-
Lauragais.
Gers arroncUssementsd'Aucli, Condom, Lec-
toure. Loii.bez. Mirande.
Lot : arrondissements de Cahors, Figeac,
Gourdon.
Lot-et Garonne; arrondissements d'Agen,
Marmande, Kérae, Villeneuve.
Basses-Pyrénées ; arrondissements do Pau.
Bayonne et dans l'arrondissement do Mauléon
les cantons de Mauléon, Iholdy, Saint-Mlionne-
do-Baigorry, Saint-Palais, Tardais ; dans l'ar-
rondissement d'Orthoz, les eantoas d'ûrlhez,
Arthez, Arzai-q, Na»arrenx, Pâlies.
Hantes-Pyrénées : arrondissements de ïar-
bes, Bagnèr s de-Bigorre.
Py rénées -Oriental es : arrondissements de
Perpignan, Cêret, Prades.
'l'ara ; arrondissements d'Alto, Castres. La-
vaur.
Lurn -et-Garonne ; arrondissements de Men-
tait ban. Casteisarrasin, Moissac.
Le décret du 83 octobre 1901. relatif à la déli-
mitation des territoires phylloxérés, est et de-
meure rapporté.
LU QUESTIONNE TR1P0 !
Constantinqple, 24 avril.
Le gouvernement a résolu d'établir des
préfectures maritimes et des places de gar-
nisons à Bombaz et à Tobruk, villes situées
sur la côte de la Tripoiitaine.
11 s'occupe également de ia mise en état
de défense de la côte de Benghazi (Tripoli),
où un bureau de poste italien a été établi.
Cette, activité est due au malaise quia
éveillé l'attitude de i'italie, et que sont
venues accentuer les déclarations récentes
de M. Prinelti à la Chambre.
La Tribuna reçoit de Milan la nouveue
suivante ;
Le Cercle des intérêts industriels, commer-
ciaux et agricoles, réuni hier soir, a voté un
ordre du jour par lequel il invite le gouverne-
ment à ne pas renouveler le traite de la Tri-
plico, l'Italie devant maintenir do bons rap-
ports avec toutes les nations.
L'ordre du jour dit aussi que 1e renouvelle-
ment de la Triplice pourrait interrompre les
relations fraternelles ronouées d une façon si
opportune avec la Franco.
, commer-
, a voté un
gouverne-
de la Tri-
bonsrap- j i€3S3 u-reves
Saint-Etienne, 24 avril.
De nouvelles bagarres ont eu lieu, hier
soir, au Ghambou-FeugeroLes, où le 01s
de M. Sonnet donnait une confères -e.
M. Sîtdran, commissaire de police, a reçu
un coup de canne sur la tète,
I0CAI
Londres, 24 avril.
On mande de Tanger au Morning Posf :
Le pacha de Tetoan refuse d'admettre la ré-
clamation du ministre anglais au sujet da
l'assassinat da M. Alcock. sujet anglais, en
déclarant que celui-ci était sujet marocain
parce qu'il s'était converti à l'Islamisme.
La femme d'un Italien récemment arrivé à.
Tetuaa, qui avait, été enlevée il y a quelques
jours, a été retrouvée on la possession d'un
chéri f et ramonée à Tanger par les soins du
ministre italien.
îi i
p ffâ ! ^ ^
ItjlLfld s i a a s trii
des
g a r-
la Santé U la Heine V» illielmnic
Amsterdam, 24 avril.
Yoici le bulletin de santé de la reine
Wilhelmine, que l'on vient de publier :
Château do Ifet-I oo. 24 avril.
Du retour de la température élevée qui s'est
produit cet après midi, il résulte que l'état do
la reine exige encore tous les soins.
Docteurs BŒSS;:;QH, POT.
Paris, 24 avril.
Est nommé greffier du tribuna! de commerce
de Tarbes. M. Albiux, on remplacement de
3M Marquoiave, démissionnaire.
Est nomme greffier de la justice de paix de
Montréjeau (Haute-Garonne). M. Poussou, en
remplacement de M. Dupleich, démissionnaire.
La Mort de l'amiral lenard
Paris, 24 avril.
Les obsèques du vice-amiral Menard ont
été célébrées ce matin à l'église Saint-
Pierre de Chaillot en présence d'un grand
nombre d'officiers généraux et supérieurs.
Au cimetière Montparnasse, oa a eu lieu
l'inhumation, plusieurs discours ont été
prononcés, notamment par le vice-amiral
Qerv'ais et par le contre-amiral Borel de
Bretizel.
BANQUE DE FRANC!
Paris, 2i avril.
LOUBET EN RUSSIE
Brest, 34 avril.
40 caisses pesant 2,70 ) kilos sont arri-
vées à Brest, venant de l'Elysée ; e les con-
tiennent, dit-on, entre autres choses, les
cadeaux qui seront offerts par M. Loubet
au tsar et à la tsarine, à la famille impé-
riale, ainsi qu'aux principaux personna-
ges de la cour.
A SITUATION EN CHIK
T.,,„,^ , , , Marseille, 21 avril,
voie liï,uV a Chinti - arrivé ce matin par
vantes * apporte le * nouvelles lui-
Vue etrroyablo collision s'osl produite entra
deux navires, prés «le Canton
|JrQauU0 enlr °
I.a vapeur tioïlia a ôtô abordâ par un autre
dont le nom est jusqu'à présent incounu
Plus de cent cinquante personnes se sont
noveos.
i ce matin par
nouvelles sur
personnes se sont
Londres, 24 avril.
Le Daily Mail publie une lettre deKim- 6
berley qui révèle un fait passé sous si- ,
ience, avec tant d'autres, par le War- %
Office.
2
L'officier qui écrit cette lettre dit qu'elle
a été interrompue la nuit du Vendredi
Saint par une invasion subite de Boers.
qui ont tout pillé et enlevé aux environs
immédiats de iviuiberiey.
« Je ne m'attendais pas à celle-là, ajoute
l'officier, deux ans après le siège.
« Notre commandant déclare bien que
fin mai prochain il n'y aura plus 500 BoeVs
en campagne, mais voila bientôt dix-huit
mots que lord Roberis pensait, ou tout au <
moins en disait autant. » <
, „ * „ Londres, 24 avril. 1
D après le Daily Express, la dernière
grande battue, faite sons la direction du
générai riruoe-Hamilton, a été un fiasco
complet.
Huit colonnes et cinq trains blindés y
ont pris part, mais n'ont pas fait prison-
nier un seul Boer.
On sait que cette battue était destinée à
venger la défaite du 2e dragons de la
garde, battu par Albers le Si mars.
_ „ Amsterdam, 24 avril.
Dans 1 entourage de M. Kruger, on dé-
ment la nouvelle publiée par certains jour-
naux anglais et suivant laquelle le gou-
vernement boer en Europe aurait entravé
les négociations de paix actuelles et au-
ra;*, par contre, fait certaines ouvertures
au docteur Kuyper et à M. Deleassê.
Les amis de M. Kruger disent que la si-
tuation n'a pas changé; les délégués boers
assurent qu'ils sont tout à fait au courant
de ce qui se passe dans l'Afrique du Sud,
et ies dernières nouvelles reçues du théâ-
tre de la guerre ne laissent pas prévoir une
conclusion prochaine de la paix.
Londres. 21 avril.
Les délégués boers qui ont assisté a la con-
férence do t'i ètoria et qui ont pour mission do
renseigner les commandos sur les pourparlers
de paix qu'ils ont eus avec lord LHchoner et
lord Millier font montre d'une grande activité.
Lne dépêche de Balmoral, station du chemin
do fer do Pretoria a Lonrcnco-M arquez, dit que
M. HeitZ, qui s'était rendu samedi auprès des
commandos boers en compagnie du général
Lucas Meyrr. est rentre hier à lialmoral et en
est reparti le même jour pour l'ieterslmrg, au
nord du Transvaal, afin do s'y rencontrer avec
lo commandant ltoyers.
Celui -ci. on lo sait, est en ce moment en
contact avec la colonno anglaise Colembrander.
Londres. 21 avril.
Bien que les combats continuent sans inter-
ruption dans l'£tat d'erange et que les Boers.
comme tout dernièrement à ulivier's Farm, y
fassent éprouver aux colonnes anglaises des
partes .importantes, le gouvernement anglais
' I 1 ? ? » ?* pas (1" considérer T annexion de eut
i tîvo cou ronne d'Angleterre comme dolini-
l u^sISS 0 ,?» V 8n RÏÏoX 5?'» * rtoci(IA d'émettre
' so" dlfaut'col^'r 3 " Ù l ' USaB,, dB 031111
Bilan du 17 au Si avril ;
Encaisse or. 2,575,032,975, aug. 9.205,843.
Encaisse en argent»» 1,1013,470,346, auginen.
2,471.140.
Portefeuille, 453,934,489, dim. 38,783.633.
Avances sur titres, 441,872,983» diminut.
3.923.03).
Comptes courants particuliers, 528.719,868,
aug., 20,143,234.
Comptes courants du Trésor, 133,384,657, aug.,
42.679,259.
Billets en circulation, 4,121,017,£09 ; aug.,
66,2eo.liy5.
Bénéfices bruts des escomptes et intérêts
divers pour
225,150.
la semai ue 273.393; dépenses
Eruption volcanique
New-York, 24 avril.
Le Herald publie un télégramme do Gua-
temala disant, que la plupart des villes, villa-
ges et plantations situés dans l'ouest de la
république ont été détruits.
Los volcans de Chingo, de San-Salvador et
do Santa-Maria sont en éruption : le centre
des récentes secousses de tremblement de. terre
paraît avoir été dans ces derniers volcans.
Une exécution capital»
Tunis, 2'i avril.
Demain aura lieu à Medjez-El-Bab, l'exécu-
tion de Ahmed-Ben-Mohamed, dit Hamids,
condamné à mort pour l'assassinat de M. Ife-
lis, coton français.
On se rappelle que M. Tïelis fut assassiné en
aoïit dernier par des individus qui l'attirèrent
hors de son habitation et l'assommèrent à
coups de bêche et do manche de charrue, puis
jetèrent son corps dans un puits.
Deux furent condamnés à mort; on a vu
sa peine commuée en travaux forcés; les deux
autres furent condamnés aux travaux forcés.
Torpilleurs avariés
Londres. 24 avril.
Les torpilleurs Zéphyr et Fervent qui ten-
taient de '.ranchir ta sortie du port de Lcuvres
au cours d'une tempête, ont subi d.es avaries si
sérieuses que leurs équipages vont être licen-
ciés et qu'ils seront remplacés dans la revue
navale qui sera passée à l'occasion du couron-
nement.
Courses da chevaux
A HA1SONS-LAFVITTE
Paris. 24 avril.
Prix des Trianons, à réclamer, 8.O0O francs,
SOO mètres environ. — 1, Kqumoxe, 5. à M. E.
Yeii-l'icard (MiUon Heàrz) ; 3. /ulma. 7j2. a
M. J. Lieux (J. Beil'l) ; 3, Godelureau, 3U, t M.
J. Bavaut iMiehael).
Non placés : Irahanel 5, Fledr de Portugal
10 fêler 2", Foureur 10, Palikare 20, Albaua 8,
Fanion 10, Vasco 8. Si petite 10; Buy Blas 20,
Loidova 10. Waylis 20, Creep Mouse 20. Oko 20,
Lvre d'or 20, Verveine 20, çuintaine 20.
Mutuel : Gagnant 53 50, placés : Fquinoxe
22 si), oulma 19 50, Godelureau 218 50 °
Prix Liiue-Duck. 0,0'J.) francs, 2,500 mètres c
environ. — 1. litz-Monarque 19, à M. P. Au- î
mont (J. Beiif) ; 2, Gilbraltar II 16. à M. da "
isedano (Bigby) ; 3, Saxon 13i!0, à M. Edmond -
Blanc !G. Sternl. t
Non placés : Ipomopais 23, Coucou 10. Jean- <
Bart 7ti.
Mutuel : gagnai 147, placés : Fitz-Monarque
46 59. Gilbraltar 55.
Prix de vernon, t réclamer, 3.090 francs
1.000 mètres environ, — L Promesse 16, a M.
F. Cl arron iMicha L; 2, Manuscrit 20, à M. la !
vicomte de La Ledorte (Mac Intire); 3. Base-
Bauge 9['i, à M. le baron de Schickler (Milton,
Henrvi.
Non placés : Termodon 8, Lêandra 50, La-
pin-Vert 50, Dauphiné 20, Léontlchos 16, Via»
d'Honneur 50, Mauronero S0, Fairy-Dance 10,
Aigle-Noir 7p, Dourgo 10, Lorenzo 6, Béné-
dicte 20.
Prix Dauphin, 10,000 francs. 2;209 mètres en-
viron. — 1, Bright, 3, a M. Vanderbiit (Bucha-
nan>; 2, Limousin. 2, à M. B. -Chan (i, Beilf);
8, Basse-Terre, 6[4, à M. E. do Saini-Alary
(W, i ratt).
Non placé : Kayes.
Mutuel : gagnant il 50, placés Bright 21, Li-
mousin 18.
Prix iieauveau. handicao. 8,000 franes, 1.800
mètres environ. — 1, Galion 13|4, à M. le baron
Leonino (Burns) ; 3. Arcadius 16. à M. F.
Oh a ron (Milton Henry; ; 3 , Moretla 5J4 M. le
cemte da Vas4art-d'Aozier (Ihorpel.
Non placés ; Mavotte 19' Mèuélas. 12, Bigotta
20, riator 7,Pontot"-Caaet 16, Satellite £6. Bi-
paiile Sa, Missive 8, Dreux 25, Sans-Nom 16,
ismulus.
Mutuel : Gagnant 33 .; placés, Arcadius 34 50,
Sorei.a 21,
Prix Mondaine, 5,090 francs. 2,100 mètres en-
viron. — i, Panam, 5, à M. lo baron Boger
fi'horpi); 2, Bolly-uueen. 7g. à M. le comte de
Feis 'ispoarsj; "o, Witeh, 25, à M. A. Lavis
(Mac-intyre). '
i\on places; To-Ilane 2. Tilïne 17, Capes-
terre lo. Mademoiselle-de-Chàteaubrun20. Nau-
gnty-Girl 8, Faïence 10, Nettie 6, Golconda 10.
L maraude 16. Ringlass 25.
Mutuel: gagnant 250 50, placés : Panaria 60.
Dofly-Queen 21, Witch47. -
A. BDRD1S.UJX
Bordeaux, 24 avril
Prix des Haras, 1,500 francs. — 1, Innudi 2fî,
à M. D. Guestier (H. Cutter): 2, Ag lité 5)2, au
comte Nitot (Clout;; 3, E. i.ab 6j2, au comte de
Mejorada (i rait».
Non placés : Biribi 8jl, Adi II 6[1, Akbar 8|1.
Mutuel : gagnant 13 50, placés Inaudi 7 50,
. Agi! té 7 50.
Prix do Blanquefort, h réclamer, 2,000 fr. —
1 Espoir-Charmant 2[l à M. D. Guestier (Gut-
ler). et i. Vanity-Fair Sjl, eu comte de Mejo-
rada (Diproso); 3. Hérode5|2. à M. A. Cadilhon
(Buforet...
Deat heat pour la première place.
Non placés : Ménade 8|1, Napoléon II 4]1,
Bivaulde 6jl. Rinceau 7;2, Cyanophtaline lOil,
Lavaudiére Sjl.
Mutuel : gagnant écurie Guestier 7. Vanity-
Fair 12 50; placés : Espoir-Charmant 7, Vanity-
Fair 10, Hérode 8,
Deuxième épreuve : tes propriétaires n'ayant
pas voulu partager le prix. — i. Espoir-Char-
mant 4|8 (Cutler); 2. Vanity-Fair 5x4 (Childs).
Mutuel gagnant 8.
Poule des Produits, 5,003 francs. — 1. Bowin
5|2, à M. A. Fould (Newton) ; 2. Guéridon éga-
lité, au vicomte Foy ».
cuir chevelu dépeuplé on d X„uesSe
années, et redevenu, enqueiqi ^
vigoureux et jeune. mii ,£lC lV deJt»
h qu'on ne cne pa 1 " 4g
an vM
e. et Jp*
elmpfement de la science,
petite science a côté dessus » sl t*
sont annoncées à brei d«w , ja d.
sont annoncées a uioi ^-
lus que d'aucuns craf f 1
nf^uitf
find u id5l e ïf
, fin WkiKt
S »7sp .'ècur f m
K'annonre-t on pas q l Î faiW f
croit avoir trouvé le moyen pg cu
le corps tout ent e ce q . le $«
Rusch fait modestement po t.
le corps to
Buscû fait
chevelu 1
Docteur
«ire 4.* g»?*
Bappelons que le ffîfc ^
usch. a Pans est io. ^ d'aller 1» 11» 5^
n v» tais-fiovai. H si± l "rUaiw» 6 .» c» 81
Buscti. a paris, o»; * .•r(u d'an*» '«nt
au palais-ttoyal. H gratuit^
lui écrire pour £°, ce ÏÏ ir reirottT« f
de conservor oa ««
perdue.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

"Vendredi S5 Avril 1009
>e,f nterdi^^ 0 ilés un peu
f ^.^u/^uce. les e
jelle^,".
constance
11 .«s P lul '
/P saluer ie o««
SflÎM»» nudité-
Sa iot-
liteur aU iifle de Ci
l¥ gs PU 27 AVRIL 1902
fftpinietérîels
tTjlONSSERVJN, d. S.
g* GiFPiBfi, d. s.
U. MASSABUATJ, d. S.
V.1KAI- DE bAliYi -
* UHBAIN, d. s.
M". LKO.N'taî DE LAS-
TELN'AU.
Jï, ClBlEl., d. S.
pi MoUM'-
^ Alquier, répé-
tez est nommé repu-
llte ntdaVB0Ui Le rôle de la taxe
sieB ; miH*aire- 7â« 1902 est entre les
Ts* e * n,,r l'année ujw . le
*^IÏdnfr*Jf E délai accordé pour
tfSr en ScSSe ou réduction
t0 Lentes.- L yr 1 e s 1 sul' les voitures,
Vf.iîon d es p Cm lets taxes sur les
SS »u^^tod3 pour l'an-
fiS^fJSlSmiW percepteur
S*1'S le recouvrement et
& den j# P noûr les demandes en dé-
SS^on court à dater de ce
jour. w) K(! £ S . w ncei: Germaine-IIen-
ile^-MV»*^», tailleur de pierre* 47
r,„ A _„„ r.nmharel. 1 :
mairies, sur les places publiques T Je manque-
rais à la charité, je me livrerais à des violen-
ces regrettables en déchirant lo manteau O hy-
pocrisie dont se couvre co suppôt des Lo.'es,
pour tromper mus frères on Jètsus-OhruH •
Allons donc i
Mon caractère et ma situation de protra litore
et sans aUac'.;es officielles m'imposent, au con-
traire, lo devoir do de.masquer cet boinma.
EX c'est pour remplir ce devoir do ma charge
que j'ni embinssè le rude métier de candidat
aux oloctions pro haines.
Cest pour cela que je cours après M. Vival.
4 travers les plateaux du Oansse et les monta-
gnes du Ségala, en criant do toutes mos forces
et do toute ma voix:
Au loup! au loup! au loup!
Et j'estime qu'en faisant cela j'accomplis le
plus grand et lo meilleur des actes do i hnritô
envers les électeurs catliol ques do l'arrondis-
sement de l igeac, auxquels ce Vénérable, qui
lest si peu. cherche a extorquer en les trom-
pant par tous les moyens une place et un trai-
tement dont il se servira pour combattre leurs
croyances, pour détruire leurs dernières li-
bertés.
Autre'bis, Jésus-Christ chassa les marchands
du Temple à grands coups do fouet.
A son exemple, je voudrais chasser M. Vival
du temple des lois où il s'est introduit et oCa il
fait si triste besogne.
C'est, mon droit de c toyen, c'est mon devoir
do prêtre et voilà pourquoi je suis candidat.
G. M AC.NH.
rc5
Germaine-IIen-
de pierres. 47
'W-^WK^T^» Combarel. 1 ;
,a*«o fd,y, ^,
M M?ession, 48 ans, veuyo
visiois nous. s " s . p ,,,„ de Laumiere. 12 :
* n^e»reP»ls ense, 83
dô Joseph e » u ^' r ,,' u tt ^euse, 32 ans. eôliba-
Sbrielle KousquW ttS f u U „èaie Kugit. sans
taire, 1^?° ' y 0 uve de'.Unans Koulquier.
nroîossion. 61 ans
rue Combarel
i Luc, 13 »ns <
Mar e Longet, sans profession.
3 îïï, roa Combarel
Denis Cuibert, sûr d'avoir conv;iincu ses
auditeurs par un discours d'une heure et
demie, et d'accord avec l'éiiunent nia ire do
Sâîlgap, homme de grand bon sons et con-
naissant à fond la valenrmorale dus inter-
rupteurs, de lara qui- pour éviter du bruit
il conseillait l'abstention. Il Tut écouté, car
quinze socialiste acclamèrent l'ordre rédigé
avant la séance et proposé par l'interrup-
teur, en vertu d'un rouj appris d'avance,
et quatre-vingts électeurs nous affirmèrent
leurs sympathies envers M. Cuibert, en
suivant' ses conseils et en opposant lo
calme de l'homme intelligent aux violen-
ces préméditées.
L'attitude de l'infime minorité du parti
de la Dépêche, qui se croit tout permis et
défend tout aux autres, rallie chaque jour
des voix aux candidat mode: é, car les élec-
teurs comprennent que le triomphe de M.
Sauzède serait celui do la violence et peut-
être de la guerre civile. P. G.
M. Denis Cuibert a visité encore iesoom-
munes de l'ennautier, Aragon, Fraïssê-
Cabardès, Brousses, Don l ies -Ca bardés,
Cuxae, Lacombe, Saint-Denis, etc.
Partout, M. Denis Cuibert a re;u un ex -
cellent accueil, qui fait prévoir les meil-
leurs résultats pour dimanche prochain.
Distinctions honorifiques
w iviarcellin-Louis Desbans, maréchal des
, *-' M ?, iflin Boris, gendarme: M. Jean-Dan-
KRoW miSmf*- rienri-Luçiea Lan-
.. aendwme à la compagnie do gendar-
S du "o"ont obtenu chacun une lettre de
Etalions du ministre de l'intérieur pour
m a Saint fléré. le 25 janvier 1903. sauve
-jae personne en danger de périr dans une
aaisoa incendiée.
CAHORS. — Prêtre ©t candidat. —
gflus ce titre, on lit dans le journal la Dé-
fense l'article suivant de M. l'abbé Magne :
M Vive!, curê-ofaciant de la Loge franc-
m'a onniquiî de Figeac, sa montre, para.t-il,
lort srandalisé do ce qaù moi, prêtre, je me
lanco dans la mitée électorale.
U estima, le boa apôtre, que le seul devoir
d'un ministre du Piea de paix c'est de prêcher
U charité, i'an/on, la concorde et il craint que
;ïne fa^s^J beaucoup de mal à la religion en ra-
tirant les haines* en soultianl la discorde, en
apportant la division en tous lieux par mes
discours et par mes écrits
Autiez-vous jamais cru que ce vénérable
frère Trois l'oints professât une telle sollicitude
pour le^ intérêts religieux de ses électeurs? No
uouvoz-vous pas très joli de voir ce libre pen-
seur avéré, qui s'empidre de viande le ven-
dredi, qui no met les pieds dans une église
qu'en période électorale, qui a toujours voté
contre la relig.on à la Chambre, se mêler de
iaire la io-:oa a un prêtre et do lui enseigner
ses devoirs:
. Uu'i, je suis prêtre, et je m'en fais gloire, et
;e M cacha pas ma soutane, comme il cache
«i. au rond de l'auberge Malapère. son collier!
ws. oijoua crapuleux et son petit tablier de
'u.&\reao-m& on.
«r SiSÏT 1 e J ai lft Rétention d'oxer
îoe a w entier tous les droits
"a ç •.
6 confère.
WWÏÏwM^rtïS»; contribuable, pro-
«culteu- '»\^i 1,8 J ou "taux, industriel, vi-
••antquoi**?«»V as '
1Ulaeî» vous
% 'ui^fee à,. v °ns ^r 02(.
qUûv «—-le
« le
ï^ïn ^
s c s 0 nUnu? e /al te '^^ et ce, qu'i
CARCASSONNE. — Candidature De- U
«ils Quibert. — M. Denis Cuibert, can- «:
didat, a visité hier Saint-Denis on il a re- "
cueilli des témoignages nombreux de la s
sympathie des électeurs. Celte localité lui
est désormais acquise, de même que lundi \,
il a conquis une forte majorité dans les t;
communes de Fraisse, d» Fontiès et de
Cuxae-Cabardès. Rappelons que la confé- n
rence, tenue à Cuxac, fut l'occasion d'un 0
véritable triomphe par ie fait même de ,
l'obstruction violente de quelques socia- "
listes, obstruction que l'orateur brisa et r
après laquelle, nu milieu d'un silence par- s
fait, il convainquit ses auditeurs de la va- i
leur de son programme, par la netteté de i
ses déclarations autant que par son sang- '
froid et sa courtoisie, M. Denis Cuibert 1
gagne à batailler. ,
Des avis nous avaient signalé Saissac i
comme un antre de socialistes intransi- j
géants. Une cabale montée par le parti du
journal la Dépêche et dirigée par un an- '
cien élève gratuit des Frères, qui porta
même la soutane des Ignorantins, avait ,
décidé que M. Denis Cuibert no parlerait <
pas.
Irréductible partisan de la discussion,
même envers ses adversaires partiaux, le '
candidat, moins prudent que M. Marty, •
mais plus beau joueur, « Je proteste avec indigna-
tion contre une semblable infamie; mais
ceux qui me connaissent personnellement
qualifieront plus durement encore une ma-
nière aussi impudente de travestir la vé-
rité. Lorsque, sur un signal convenu,
donné par M. Ebelot, j'ai vu une bande
l'habitude d'Implorer qui que ce soit et a
plus rorlo raison des .adversaires déloyaux
— mais bien par AL lledouce qui, en cette
circonstance, s'est noblement comporté.
Quant a la réponse qui fu»t faite par mon
concurrent, elle a été rigoureusement con-
forme à votre texte.
Je dois ajouter que l'attitude si odieuse-
ment agressive du bureau, de M. I.cygne
et de la plupart des personnes présentes a
la tribune, s'est en in modiliée devant les
protestations indignées de MM. Bedouce
et Hernadach.
Après évacuation de la salle par la po-
lice, ce dernier, ainsi que MAL Sarraule,
Cesses, Brousse, lienand et quelques autres
de leurs amis, ont mémo consenti a nous
accompagner, mon secrétaire et moi, jus-
qu'à l'extrémité des allées Saint-Etienne.
C'était une affirmation de repentir.
Malheureusement, un de ces messieurs,
qui marchait derrière nous au moment on
nous longions lo canal et a proximité du
pont du chemin de fer (ligne de Bayonne),
dé lara, en langue arabe, â son voisin de
route, qu'il serai!, facile de se débarrasser
de nous en nous jetant à l'eau.
Mon secrétaire et moi, qui avons habité
l'Afrique, avons saisi le sens de ces pa-
roles qui conllrmaient, une fois de plus, la
maxime du fabuliste :
Chassez lo naturel, il revient au galop.
Veuillez agréer. Monsieur le Directeur,
l'assurance do ma considération la plus
distinguée.
Charles KiiEi.or.
Voici maintenant la protestation In lignée
2 uo M. Charles Kbolot adresso aux électeurs
o la 1" cire inscription :
Electeurs 111
Hier soir, mardi, au Busca, où j'avais
convié les honnêtes gens pour venir m'en-
tendre développer mon programme, mes '
amis et moi-même avonsétêassailjispar les
bandes de M. Leygue, des juifs et des
francs-maçous.
'I mis les coupe-jarrets, tous les cheva-
liers de la matraque et du couteau, tout
ce que Toulouse renferme de t épris de
justice, toute la lie des bouges, en un mot,
avaient été mobilisés pour Je crime le plus
odieux, si longuement et lâchement pré-
médité.
Je n'ai dû mon salut qu'à l'intervention
véritablement énergique et loyale de MM.
Bedouce et Bernadach, qui sont pourtant
des adversaires irréductibles de ma politi-
que.
Voilà les moyens employés par AL Ray-
mond Leygue pour se défaire d'un adver-
saire loyal et imposer sa honteuse politi-
que 1
Il a si bien conscience de son incapacité
et du dégoat qu'il inspire, qu'il a recours
à l'arme des lâches : l'assassinat et la ter-
reur, pour sauver un mandat qu'il Seatlui
échapper.
Je l'ai convié à la lutte des idées, il s'est
dérobé, préférant venir in'injurier à la tète
de trois cents bandits, je lui ai alors pro-
posé une rencontre à l'épée.
11 s'est dérobé encore.
Voila l'homme, voilà votre représentant,
électeurs de la première circonscription !
Le supporterez-vous plus longtemps!
Charles EBELOT.
Et maintenant, nos lecteurs sont édifiés.
Aux urnes contre les ehourineurs et les as-
sommeurs de la défense juive et raa .-onnique !
Clairons de France, sonnoz la chatge ! Tous
i les honnêtes gons suivront.
fichage otà la distribution d'imprimés se (ail
dans ca compto r roulant et nomade par vinjrt
employés Afférent», sous l'asti d'un directeur.
Certains jours, il s y ninnipule plus do 1D,0 o
aliichos! Voici, au surplus, l'emploi do la jour-
née-) : A I. heures du mutin, les ei.apIovr.ss3
lèvent ; lu premier travail est de lairo chauffer
lo chaudron, afin d'avoir la quantité décolla
sul'iisttiite pour la journée. A S houres il3 s'en
vont déjeuner. Une demi-heuro plus tard des
voitures munios d'alliches et d un alticheur
portent dans toutes lus directions. CM aiu-
chours ne r

•Veii«li*ecli S 3 Avril 190S
TÉMOIGNAGES IRRÉCUSABLES
Les affirmations banales, intéressées et suspectes, com-
me il y en tant en médecine, ne prouvent rien ; mais si
on évoque l'approbation de l'Académie de médecine, l'au-
torisation du gouvernement, le vote d'une récompense de
S 0 francs, cela ne peut se faire sans titres officiels,
sous peine de poursuites. Ces témoignages irrécusables
sont précisément ce qui distingue les biscuits dé-
puratifs du Dr Oilivier de tous autres remèdes, mémo
les plus vantés : c'est ce qui fixe à bon droit la confiance
des malades qui sont certains de ne pas être trompés,
comme cela arrive si souvent, par des prétentieux fai-
seurs qui ne sont pas médecins. La découverte des bis-
cuits Oilivier est une des plus heureuse et des plus im-
portantes dans l'art de guérir ; elle a rendu guérissable
une foule de maladies regardées jusqu'alors comme in-
curables. Avec les biscuits Oilivier, toutes les maladies
de la peau, l'eczéma, le psoriasis, l'ecthyœa, l'acné, l'im-
pétigo, etc., etc., disparaissent rapidement et sans retour.
M outes les afiections dites contagieuses, si graves et si
souvent terribles, qui se présentent sous cent formes dif-
férentes, ne résistent pas à c e dépuratif aussi doux que
puissant, aussi efficace qu'inofïensif. La supériorité des
biscuits Oilivier a été démontrée en quatre années d'é-
preuves faites par cinq commissions successives de l'A-
cadémie de médecine, qui ont employé dix mille biscuits.
Par décret spécial ils sont admis dans les hôpitaux. Le
rapport officiel renferme ces phrases... qu'ils sont d'une
composition constante et d'une préparation aussi par-
faite que possible... qu'Us peuvent,par conséquent, ren-
dre de grands services à l'humanité. Jugez, malades in-
telligents, voyez où sont lesvérilablesgaranties.et n'hésitez
pas à faire un bon choix. C'est la saison favorable, i; en-
seignements, brochure, échantillon gratis, rue de Rivoli,
£3, à Palis. Consult. de 1 h. à 5 h. lv2, et par correspond.
2 timbres pour réponse et envoi. Ladenii boite de 2J bise.
5 fr. Discrétion abso.ue.
Asllimc, Toux rebelles et opiniâtres
MALADIES DES VOIES RESPIRATOIRES
guéries radicalement par le
Sirop tîe Pliénatedc Caféine Peyrard
Marque de fabrique déposée selon la loi
LE SEUL ADMIS AU BRÉSIL.
Inflammations, 'Maladies li Vessi^
Difficultés d'uriner ï
JJ
radicalement guéries par le
Sirop d'Areiiaria Rira (l'Afrique
Marque de fabrique déposée selon la loi
^TÎjLaagrt «txxss do succès
I.« Flacon : O l rraucN
Dans toute la France, franco 3 fr. OO
L.e Flacon s -i Francs
«ans toute la France, franc», 4 fr. GO
Pharmacie PEYRARD, place du Capitole, rue du Taur eî rue des Lois, TOULOUSE
3EOJL© X>0>3BL3B!Eïffil, Pharmacien de Première Classe, Lauréat
de la. Faculté de Médecine et «Se Pharmacie, Successeur
section N, numéro 572, pour
un revenudesixeents francs.
3° L ue pièce de terre en
nature de jardin comptantes
de nombreux arbres frui-
un revenu à la deuxième
classe de quatre-vingt-neuf
centimes.
7° Une pièce de terre en
nature de labourable, Inculte,
tiers, close de murs, attenant! portée à la matrice cadas-
LE CUIRON DE LA Gli/
LE CLAIRON DE LA GMDE AGENCE
Journal hebdomadaire d'annonces, C pages, 5 centimes
En vente dans tous les kiosques.
Administration .. Toulouse, boulev. Strasbourg, 81, entrée
des bureaux, rue Bayard, 2, à l'entresol.
Achat et vente de Gérances Tabac, Hôtels, Cafés
et toutes sortes de Fonds de commerce, Maisons et
Propriétés, Oflires ministériels (notaires, avoués, ete
Locations (Appartements, Campagnes, Magasins, ete
Etude de M.« MOREL, avoué
à Toulouse, rue des Arts,
n° 6 (successeur de M e RO-
D1ERE).
Séparation de Biens
EXTRAIT
•prescrit par les articles
872 c. p. Civ. et 1445 du
C. CIO.
D'un jugement contradic-
toire rendu par le tribunal
civil de Toulouse (première
jhàmbrey, le dix-sept avril
mil neuf cent deux, il ré-
sulte que ia séparation de
niens a été prononcée entre
Madame Marie-Louise Pa-
ges, sans profession, épouse
Julien Kigal, ayant M" Mo-
rel pour avoué, et le dit
Monsieur Julien Rigal, sous-
é onome au lycée de Tou-
louse, y domiciliés, ayant
Mé Chincholle pour avoué.
Toulouse, le avril 1902.
L'avoué poursuivant,
MOREL.
Je soussigné
de l'arrondissement de Tou-
louse, décline que le présent
extrait a été déposé
te jour, pour y être affiché,
sonformément à la loi.
Toulouse, le avril 1902.
A VENDEE °c u h«fe x VXl
propriété et maison d'habita-
tion, à proximité de la gare,
bonne route. S'adresser pour
renseignements à Y Express
du Midi, 2-5, rue Roquelaine,
Toulouse.
ISPraeEHTàTûuSsi"^
rJlSaï SOCIÉTÉ INDUSTRIUU
ï 83, Rue Ulayefte. PABIS (22° ANMÉE>
\ VENDRE (Doubs)
800 met. altitude.
JOLI CHATEAU
Beau parc ,
pêche, 7 5,030 fr
Bourg (Ain).
vue, chasse
.PERROTTE
TRÈS BONNE.AFFAIRE
Commerce de choix sérieux
facile à diriger, bien situé.
Affaires annuelles liO.OOO fr.,
dernier inventaire a produit
7,"00 fr. de bénéfices nets.
Occasion à saisir. S'adresser
journal France Laborieuse,
56, rue Alsace, Toulouse.
k I AIT R sur le passage de
il LU lit II l'omnibus , villa
Bon-Air, 101, Côte-Pavée, en-
tre deux jardins, écurie et
remise, eau dans les appar-
tements.
EtudedeMoRaymondFOUR- lanlo faute
GADE, avoué au tribunal d'avoué,
civil de Toulouse, grande D
rue Nazareth, 32, succès- I gSJS »J| I
sur de M» BECQU1E de Iwl IVI E
PEYREVILLE. Situés à F
— comme su
„ . verbal de
A VENDRE PM
Aux enchères publiques lo une pi
A SUITE DE SAISIE IMMOBILIÈRE nature de
ET DE RENVOIS jardin, port
, • ». , _ „, . cadastrale
Le jeudi 15 Mat 1902 ^e Fronton
à midi numéro 57:
Pardevant et à l'audience des Bourg, pou
Criées du Tribunal civil de de cinq ai
Toulouse, au Palais de Jus- centiares t
tice, place Saint-MicheL venu à la p
A la requête de : soixante-di
Madame Catherine Garri- _ Q „ t j 08
gues, épouse de M. Paul Pif- n f nt d i* S1
teau, médecin, et décéder- r U V1
nier comme mari et en toute ? Jl"' 11 ' 1 .
autre meilleure qualité, do- £ a ,^ r
miciliés à Drémil-Lafage, KJ.^ 0
ayant Me Fourcade, pour n J>' q
dVOUe • environ et
Contre : première cl
M. Henri Garrigues, fils, times.
propriétaire , domicilié à Sur ces
Fronton, partie saisie défait- méros esU
Ianle faute de constitution ;ï
d'avoué. t
DIVERS l
IMMEUBLES s
Situés à Fronton . décrits t
comme suit dans le procès- t
verbal de saisie : s t
PREMIER LOT
1" Une pièce de terre, en ,
nature de sol de maison et j
jardin, portée à la matrice (
cadastrale de la commune ,
de Fronton à ia section N, ,
numéro 572, lieu dit rue du (
Bourg, pour une contenance ,
de cinq ares quatre-vingts \
centiares environ et un re- \
venu à la première classe de ,
soixante-dix centimes.
2° Une pièce de terre, atte-
nant la précédente, en na-
ture de sol de maison, portée
à la matrice cadastrale de
ladite commune à la section
N, numéro 571, lieu dit rue
du Bourg, pour une conte-
nance de quarante centiares
environ et un revenu à la
première classe de cinq cen-
times.
Sur ces deux susdits nu-
méros est édifiée une maison 1
d'habitation avec écurie, re-
mise et dépendances, occupée
par ie débiteur saisi.
Elle est élevée d'un étage
sur rez-de-chaussée, cons-
truite en briques rouges
les pré. édentes, portée à la ti
matrice cadastrale de ladite si
commune à la section N, nu- d
méro 573, lieu dit rue du c
Bourg, pour une contenance ti
de quatorze ares dix centia- r
res environ et un revenu à n
la deuxième classe de un A
franc soixante-neuf centi-
mes.
Ces trois pièces de terre ^
ci-dessus énoncées, numéros ,
572, 571, 573, section N, ne :
forment ensemble qu'un seul
tenant et confrontent en leur ,
entier corps avec ladite mai-
son et dépendances y édi- f
fiées, du midi rue du Bourg, *
du levant Timbal et Touze, i
du nord rue de derrière
Martrac, du couchant Tim-
bal, Capelle et dame veuve î
Lafage. J
DEUXIÈME LOT j
41 Une Pièce de terre en <
nature de sol de maison por- 1
tée à la matrice cadastrale ]
de ladite commune à la sec- 1
tion A, numéro 414, lieu dit <
Berthoulieu, pour une conte- ;
nance de quatre ares quatre-
vingts centiares environ et 1
un revenu à la première ;
l iasse de cinquante-sept cen-
times.
Sur cette dite pièce de
terre est édifiée une cons-
truction à l'usage d'habita-
tion et de chai, à rec-de-
chaussée, construite partie
en terre et briques cuites,
recouverte en tuiles-canal à
> deux versants, la toiture
s s'avancant sur la façade du
l midi et formant chapelle,
l soutenue par des, piliers en
5 bois.
| Cette façade est percée
p sous ladite chapelle d'un
* portail à deux battants, de
quatre fenêtres à un ou-
p vrant, d'une fenêtre fermant
à châssis vitré, derrière, de
e deux autres petites ouvertu-
res grillées,
'o Une petite partie est louée
S . , »,„„„«,.., „„: i»u-
1 une eu jjiiuuca îuuycs . „;„,,,, u;,,.!,» nui l'Ut,
cuites, récrépie de blanc sur &« n sieui Mauiice t" 1 ^
sa façade, recouverte en
tuiles-canal à deux versants.
Sa façade, donnant sur la
rue du Bourg, est percée au
rez-de-chaussée d'une porte à
deux ouvrants avec imposte
vitrée au-dessus, de six fe-
nêtres fermant à châssis vi-
trés et volets doubles, d'un
grand portail cintré char-
retier fermant à deux bat-
tants avec dans l'une une
petite porte de passage.
Au premier étage de neuf
fenêtres sur le même plan,
fermant toutes à châssis,
vitres et volets doubles, tous
les volets non peints.
Le derrière de cette mai-
son donne sur un jardin et
est percé de nombreuses ou-
vertures.
Cette dite maison est por-
tée sur la matrice cadastrale
des propriétés bâties de la
'commune de Fronton à la
bite.
Cette dite construction li-
gure sur ladite matrice ca-
dastrale des propriétés bâ-
ties de ladite commune, à la
section A, numéro 41L lieu
dit Berthoulieu, pour un re-
venu de quatre-vingt-deux
francs cinquante centimes.
5» Une pièce de terre en
nature de labourable, inculte,
portée à la matrice cadas-
trale de ladite commune, à
la section A, numéro 412,
lieu dit Berthoulieu, pour
une contenance de vingt
centiares environ et un re-
venu à la première classe de
deux centimes.
6° Une parceile de terre en
nature de labourable, inculte,
portée à la matrice cadas-
trale de ladite commune, à
la section A, numéro 415,
lieu dit Berthoulieu, pour
une contenance de sept ares
quarante .entiares environ et
traie de ladite commune à la m
section A, numéro 413, lieu 32
dit Berthoulieu, pour une
contenance de dix ares qua- p;
tre-vingt-dix centiares envi- pr
ron et un revenu à ladeuxiè- ét
me classe de un franc trente- bi
deux centimes. tr
TROISIÈME LOT
N<
8° Une pièce de terre en na- ?
Lire de labourable, portée à
la matrice cadastrale de la- ,
dite commune a la section A, .
numéro 335, lieu dit Berthou- 1
lieu, pour une contenance de .
quinze arcs trente centiares
environ et un revenu à la n
première classe de trois
francs six centimes.
9° Une pièce de terre en ,.
nature de so! de maison, por- '
tée à la matrice cadastrale l
de ladite commune à la sec-
tion A, numéro 411, pour une
contenance de un are qua-
tre-vingt-dix centiares envi- '
ron, lieu dit Berthoulieu, et s
un revenu à la première
classe de vingt-trois cenli- n
mes. r ]
Sur cette dite piéco de terre =
est édifiée une construction J
à rez-de-chaussée, a ve : gre- J
nier ou granges au-dessus, à
l'usage d'habit ition, remise ,,
et écurie, construite en bri-
ques crues et cuites, reeou- f ,
verte en tuiles canal à deux g
versants.
: Elle est percée sur sa fa-
. çade au levant d'un portail à s
1 deux battants, d'une porte à
' un ouvrant, d'une fènHre
1 fermant àchnssis vit ôetvo- s
, !ets doubles au re'.-de-chaus-
1 sée, de deux ouvertures de
portalière à simple volet au- s
3 dessus à hauteur du grenier.
1 Sur le derrière, au rez-de-
e chaussée, d'un portail à deux 1
- battants et une petite ouver-
t ture fermant à châssis vitré
e à hauteur du grenier, de
i- deux ouvertures fermant à
volet simp'e.
e Cette dite construction ne
t- figure pas sur la matrice ca-
dastrale des propriétés b: j ties
- de la commune de Fronton
Elle est louée verbalement
1- avec la pièce de terre portée
a audit numô 0 3So, au sieur
u Cirille Pradines.de Fronton
i- Les pièces de terres ci-
x dessus énoncées, portées aux-
s. dits numéros 414, 412, 41"),
m 413, 335, 411, section A, ne
e, forment ensemble qu'un seul
s- tenant et confrontent, en
à leur entier corps, avec les
2, constructions y édifiées sus-
ir désignées, du midi chemin
?t de .Nolin, du levant Pons et
e- Faget, du couchant Lom-
ie brail, pàtus communaux et
Bernard Dast, du nord Dast.
în Ces immeubles ont été
.e, réellement saisis a la requête
is- des époux Pifteau, au préju-
à dice de Monsieur Garrigues,
5, suivant procès - verbal de
ur Cordes, huissier à Fronton,
es en date du vingt septembre
et mil neuf cent un, dénoncé à
ce dernier par exploit du
même huissier en date du
ci nq octobre mil nen f cen t un, 1
t ans -l it avec la dénonce au
bureau des hypothèques de
lomouse, le douze octobre
mil neuf cent un, volume
329, numéros 22 et 23.
Le cahier des charges pour
parvenir à la vente, dres«é
par M° Fourcade, avoué, a
été déposé au gre.i'e du tri-
bunal civil de Toulouse, le
trente et un octobre mit
neuf cent un, où tous pré-
tendants peuvent en prendre
connaissance.
11 a été lu le jeudi cinq
décembre mil neuf cent un,
à l'audience des criées dù
tribunal civil de Toulouse,
et l'adjudication a été fixée
au jeudi trente janvier mil
neuf cent deux.
Advenu ledit jour, l'adjudi-
cation n'a pas été requise et
la vente a été renvoyée au
vin ;t mars mil neuf cent
deux.
A cette audien e, l'adjudi-
cation n'a pas été requise et
la vente a été renvoyée au
quinze mai mil neuf cent
deux.
En conséquence, il est an-
noncé que l'adjudication des-
dits immeubles aura lieu lo
jeudi quinze mai mil neuf
cent deux, à midi précis, par-
devant et à l'audience des
criées du tribunal civil de
Toulouse, place Saint-Mi-
chel, sur les mises à prix
fixées par les poursuivants,
V1 %'t- Un avril L,\
deux.
111 m» ue Uf ^
F °UHCAHE J C *»l
.Enregistré
ttê .
pris. ' Q6 ^mes m
MOLINIÉ, recev,,,.
:
53, Bue de lj
transférant son
Oy s .
Paris, liquide touî^ .
chanoises de son ^ le «
grand rabais^Ortï^
dans le plus bref 1 JjjfÇJ
catholique, pou .'»Q
gner et garder varhi ie ' *o>
remes exigées. S*f- Q
taubam Imi ^nrS Mo»,
Toulouse, place Saint-Mi- .
chel, sur les mises à prix '
fixées par les poursuivants, j
savoir : ,
Pour le pre mier lot, à la
somme de cent francs. 1
Ci lCOfr. !
Pour le deuxième lot, à la
somme de cent francs.
Ci. .... . 100 fr.
Pour lo troisième lot, à la
j somme de cent francs.
Ci. . . . . . 100 fr.
Outre les clauses et condi-
tions du cahier des charges.
Réunion dea 2° et 3- lots
Lorsque les enchères par-
tielles sur chacun des trois
lots ci-dessus auront eu lieu,
il sera ouvert de nouvelles
enchères sur la somme to-
tale formant le montant des
prix d'adjudication des deu-
\ xièine et troisième lots réu-
' nis, et les premiers enché-
risseurs ne resteront adju-
. dicataires que dans le cas où
. il n'y aurait pas d'enchères
sur lesdits deuxième et troi-
\ siôme lots réunis.
I II est en outre déclaré,
t conformément à la loi du 21
î mai 1858, à tous ceux du chef
-'desquels il pourrait être pris
1 inscription d'hypothèque lé-
t gale sur lesdits immeubles
- saisis, qu'ils devront requé-
t iir cette inscription avant la
transcription du jugement
i d'adjudication, sous peine de
- déchéance.
Pour tous renseignements,
' s'adresser à Ma Fourcade,
avoué poursuivant la vente.
é Fait et dressé par l'avoué
à soussigné, à Toulouse, le
m mm ï r ^
répondant au nom £'>ii
bina, orange et bl ml
tant un collier sanV^o;.
adresse, a été pe -, ,L noii Ui
gnères-de-Luclmiw e a
ner a M. de Saint m a ra He.
villa du Saule
Luchon; ily au\ n qmei ^
récompense.
aue bom;
;tD1 ;mche nf
EGOCIANT enV
icasins de (Ut„!, ? e t
rait sa
bourgeoise. Lnnô,„-. Ients l«
riel. b S'adrè 8 »'t fflafe
reau de l'Expre^' ' hii '
f mat:,
bu.
A louer de suite- pu
et vaste appartement a ,^
composé de 10 pièces S
grands salons avec jg*
et chambres de domeslS
20 autre, appartemen 1:1-
posé de. 6 pièces. S'adS
au concierge, i.rueaeUr
t au s
1 dont'
galeta.
A LOUER
«LUUtK GB:.<
grands appartements, C
aérés, dont un avec vas'
jardin. Ecuries, remises,eau'
gaz.
S'adresser rue des Potiers,
10, Toulouse.
G ros bénôf. ass. pr fin mai
en opérant s. la R'eF^av
o0 f. couvert, gain ill. risq"
nuls. AUBIN, 4, rue Choron
Paris.
/e0 I! PETITS (MM\
neuf à vendre avec tableaux
occasion. M. Castres, rus
Saint-Hilaire, Toulouse.
Imprimerie spéciale
LeGérant: AnàtooKSON
Ches M« Lansac, notaire
à Toulouse, 3, rue Maletache.
» vc\M)I7 un très 1,el h 6 te! >
A litiitllllej situé à Toulouse,
rue de la Bourse, superficie
22,00 mètres carrés, revenu
11,000 francs.
(Mûri m 1? à (leux corps, avec
lII.iiïjLiiijEj cour à vendre, rue
de la Pomme.
étages, cour.
Maison r. dos Tour-
neurs, 58, plusieurs
Chez M' Garrigou, notaire,
3, rue du Poids-de-i'Euile, 3
Toulouse.
1 ïF\Ti5H? belle propriété de
(1 HiWiil. 80 hectares, près
Toulouse.
Chez M' Lairy, notaire
à Toulouse, rue des Arts, »• 9
A vijYnnjj bloc ou parcelles,
IbilUHrj vastes terrains,
quartier du Pont-des-Demoisel-
lcs, Gôte-Pavée-Montaudran.
 i'nminni? Maison é Toulouse,
IMlîlili angle rue de la Ba-
lance. 2u, et rue Traversière-
des-Cbalels, 20.
•Ches M- Monlagnol. notaire
à Toulouse, 7, place Esquirol
 VlîiVIlPi? Maison, 1er étage,
ttkiintri cour, écurie et re-
mise, rue Andrè-Delieui-, 10.
1 viA'liiir une fibartreuse
\ illiïlîiiii avec jardin, avenue
de la Patte-d'Oie, 13, Toulouse.
A mm r TO«
cente des Minimes.
une maison,
à Toulouse,
située
des-
A \ENDRE s
bon quartier.
à Toulouse' Maison
de rapport, dans
A port
la ville.
une maison de rap-
port au centre de
rée par un petit jardin d'agré-
ment, rue des Chalets, près le
boulevard, Toulouse.
A VENDUE
1 Vi?\'nnp à Toulouse, bel hô-
& IMlillL tel au centre de la
ville.
1 ïirVïklil? immeuble de rap
a liiiMlhCi port, place du Capi
toie et Mai:
port, place du Capi-
on. rue de Metz.
A VENDRE cour, écurie
A vif\'|,n|p une Maison avec
llVliluL jardin etcbarlreuse.
32. rue Ste-Germaine, Toulouse.
A \E1\DRE
A VIf^ilill? Gaïagnc, nolai»
a Lourdes,
A iRNIlUfc Pyrénées}, superM
propriété rapport. SHuatioaj '
que; hôtel premier ordre, n»
pure 5,000 mètres environ .|
cilités paiement. S'sdw®w*
Gazagne, notaire a Louraes.
AVE
louse,
M 51 Maison do rapport,
« rue Piiaraon, Tou-
Prix modéré.
jolie Propriété agré- 1 tuées l'ur
ment et rapport,! l'autre r.
A Vrinm' é. Toulouse, terrain
tfcHmt!; à bUir formant en-
clos, situé a Nôgreneys, entre
le canal et la voie ferrée. Con-
tenance 8,200 mètres carrés.
Chez M' Molinier, notaire, rue
du Vieux- Raisin, 32, Toulouse
\ Yl'\'!l!>«? deux Maisons de
lMtîmrj rapport neuves, si-
tuées l'une près du Capitole, et
5t-Bernard, loulouse.
Chez 3P Roussel, nolaire
rue Peyras, 13, à Toulouse.
4 Vi'\Ii!»t' deux Maisons con-
1 »t. 1IH»F. tigues, sises a Tou-
louse, près du pont St-Miehel,
toujours louées. Revenu net 6 «p.
HE
1 VEYlk»f bonne propriété à
* «r, i»iir. Saint-Germain-des-
Pres (Tarn), conienant 70 hecta-
res env ron, à i kilometf. de la
gare. Pays de chasse. Facilités
de paiement.
1 vi?\:ni)i7 à Toulouse, avenue
A U, UïlUa (le Muret, une Mai-
son do maTr? avec vaste jardin
et autre maison attenante.
A Vr\5iUl5 maison de rapoort
lS.VtIîiift a Toulouse, rue"St-
Rome, 32, etrue Baour-Lormian,
2, trois étages, angle des deux
rues, entièrement louée.
1 ÏPYIltt'' un crand Hôtel,
A tii.lbhL quartier st-Etienne.
1 ir|j\nnij Maison à Touloflse,
A tLimil'j rue Montaudran ,
louée en totalité. Prix très mo-
déré.
Chez H' Pagnon, nolaiii
à Sainl-Gaudem
A VENDRE
Gaudens, route de loi***
Chez M' Figard.no 1
à Panne' 3 j
u La moiti* »L
XVXmV: Hoirie d8.0ffl
1» La 1
A VENDRE métairie
Chez M* Bernadou, notaire, à
Castelsarrasin {Tarn-él-G.}
A\ ftifCiUl? acheter Maison
VA m^lM 'j dansquurtiemeuf,
non loin de la gare de Toulouse
ON DÉSIRE 5*52*
proximité de F *Sordra sî .
P
Terra .n d.»P»^sM»e c : a b;illlli *
d'un seul t«na n , l! *cexploii» 11( ''
d'habitation e. "nt. ,.,
Facilités «>« Wf6 m 0Ss Wg
2- La nifa fie c0,.-
contigu(i « l de
nancé. , 1 .»
MM. les Propriétaires voudi^ont bien s'adresser à leur Notaire pour toute communication devant figurer dans le Tableau des Notao£
Du 6 mars lf03, en audionce publique du I
tribunal correctionnel de première instance
«l'Auch. tenue au palais de justice audit Auch,
.siégeant MM. Grangô président, Aveiilé, Da-
gassan juges, Lafon. substitut du procureur de
!a Bépublique et Ifâynaud La fit te. commis
• greffier. Kntre M. Edouard Dupouv, médecin
«les colonies en retraite, maire d'Augnax, che-
valier do la Légion d'honneur, domicilié à
Auch, demandeur comparant par M' Sancet,
avoué d une part, et 1» Amédéo Besson, gérant
du journal la Voix du Peupla. 2» Gustave Mouly
avocat domicilié à Auch. 3° les p.-opriètaires ou
la Société du journal la Voix du Peuple, dont
le siège est ts. Auch ruo Gambette, d'autre part. ,
I. Attendu que dans une affiche placardée le
dimanche 28 juillet loul sur les murs do la
ville d' ucli, inliluléo « A la République des
Travailleurs » signé « Le comité » et portant In
mention « Vu, lo candidat Mouly », l'auteur
reproduit un entrefilet extra t du journal la
'République des Travailleurs on date du 4 sc-p-
lembro 1898, oi il est dit notamment « qu'en
oléine séance du conseil général du Gers Du-
pouy avait été apostrophé dans ces termes
* qu'il n'était pas digne de porter sur la poi-
trine la croix delà Légion d'honneur ; qu'au
lieu do bondir sous l'outrage, il avait mis ces
offenses dans sa poche et qu'ayant donné ainsi
la mesure do son courage, il avait perdu ce
jour-lé. l'estimo des honnêtes gens ». Qno lo
rédacteur du placard ajoute immédiatement
40'après ça voter encore pour Dupouy c'est
avoir un rude estomac. Attendu que les propos
rapportés dans l'affiche incriminée contiennent
Dien l'imputation d'un fait qui, dans les tonnes
où il est présenté donnerait à supposer que
.Dupouy a forfait A l'honneur et manqué à ses
-levons d ancien officier et d'honm-te homme;
S-.Πλ 0 , I ΠS "" 1C '" Uono uno diffamation vis-
o^Sifiî ^S.V.y «' ( l u « l'auteur en s'aonro-
priant de
ir en s uppro-
ffir«-ov.K^ , b-uJKJ«s? i'i 'T Œnt
sabilité. Que vainomuiit nn f \' m< \ l ' A r «>sPon-
placard en quesUon e ^aS?essal^^^SfiSiî qU? 1°
République dos Travaillées c 1°"'"n Jv
Im-meme ; que l'alinéa ci-dos°ûs ro porté
ajouté par l'auteur 01 visant personnellement
Dupouy dément une pareille assertion ; que
d ailleurs les circonstances do la cause démon-
trent quo l'affiche n'a été faito que dans le hut
de nuire a Dupouy lui-même, alors candidat
BU conseil général, en éloignant de iui les voix
des électeurs au profit de son concurrent
Mouly. Attendu il est vrai, que ce dernier prô-
iend échapper à touto répression pénale rola-
Uvc à la diifumation ainsi caractérisée en allé-
guant qu'il est resté absolument étranger a la
rédaction du placard incriminé et que le visa
et la signature y apposés par lui ne l'ont été
qu'on vue d'affranchir ledit placard do la for-
malité du timbre. Qu'à l'appui de ses dires il
a mfme fuit entendre à l'uudienco certains
témoins qui sont venus confirmer son rôle
dans l'affichage en question. Qu'assurément
la loi dn 11 mai 1868, art. 3 § 3, a affranchi du
timbre les alliches électorales d'un candidat
contenant sa profession de foi, une circulaire
signée de lui, ou simplement son nom Qu'in-
terprétant cotto disposition légale la jurispru-
dence décide qu'au point de vue du timbre, par
affiches électorales, il faut entendre seule-
ment celles qui sont la manifestrtion per-
sonnelle du candidat. (Agon, 19 novembre 1074.-)
Ou en étendant l'immunité aux affiches qui ont
été simplement visées par le candidat l'admi-
nistration de l'enregistrement n'a consacré
qu'une application de co principe, le visa équi-
valant pour elle h. une approbation par le
candidat des sentiments ou des opinions qui y
sont contenues. (Dict., onrog. affiches n»- 02
et 03). Que par suite dé à au point de vue fis-
cal où il so place, la responsabilité de Mouly,
resterait engagée. Mais qu'il convient encore
de considérer qu'en matières do publications
telles que par voie d'al'iiches, c'est la publicité
qui fait le délit, que ceux qui ont participé à la
publication, soit en la préparant soit en la
consommant sont lègalemont qualifiés com-
plices dans les termes de l'article 60 du Code
pénal, s'ils ont agi sciemment. Que Mouly en
visant les affiches ènumérèos pour, comme il
le dit les dispenser des droits do timbre, ne
pouvait ignorer qu'il allait ainsi aider ou faci-
liter la publication dos faits qui y étaient con-
tenus ; quo des lors, il doit s'imputer à lui-
même d avoir laissé produire par des anony-
mes dans los dits placards, la diffamation
dont S'agit, avoc d'autant plus de raison quil
devait seul bénéficier do l'influence exercée
sur les électeurs par une semblable manœu-
vre, uu'en adoptant donc lo système du prè-
comniint^'iAr. 1 ' tou J°ur.s être' retenu comme
! £"ÔE ïï
d ft d „ ,,
C! VT ,n ; s P" d'autres restés
tin de baMotlage. ^éM^'^j^g^i
parlant do Dupouy quahlie ,:è ui-ci de ^J?son-
! nalitô désormais né^llgeabl», qui) estVremM-
, quer que dans le paragraphe 0.1 Mouly emploie
ces ôpithètes il met en parallèle Dupouy avec
i une autre personnalité politique derrière la-
Quelle s'abriterait selon lui. la candidature de 1
son concurrent, quo dans ces conditions il dé- !
(.aa*n\i.na rrni viennent u ...,,,(11 ^ ,C '
ponsable des condamnation^
accessoires qui viennent a t
contrôle gérant. Fixe au
la loi la contrainte par corps. ' $ v ^
noneé on audience pub 'qu 6 ? sign 8 '„,-
mois et an susdits. A. Grans?- ftUa
s gué; Dngassan, signe; * /
commis greffier, s'8'1^__^_^----r^Jj
CHEMIN DJFERD' 011 ^
190
COIRONNEnEMfDîn
A l'occasion des ce
maine Sainte, des Fp
Couronnement do Ho i
Compagnie d'Orléans, (
Compagnies du Midi
Nord de l'Espagne, délivre it b
nu 15 mai inclus, au pti
Paris, Orléans, le M
(Aliier), Cannât, toonti»^ u'a0*»U^
Clermont-Ferrand, "fjsiïM»
stations inlei-médiaires.
1 tf-ifU^
' refour de Ire .'lasse.pou\ t ^^fyl
j réduit et uniforme de -0J » ^«pH.»
ivuiiin.» ~ ,w ,a
d'arrêt : en France.
Bayonne et à Hendaye
et, ^
i ayonne ei a ""..-ours- m*)" fi
. tous les points du pay able? Ve, ,1 *Ç
Ces billets «eront va^ ère o iB d J
! mai inclusivement, dein , p j
l'arrivée du voyugem voJ/VVJ
part ; ils donneront ^J^^f
cullô de prendioie»
Express », a 1» «sîa". le 5 fu^*
tre du prix ci-d"» a Ji tt , ce " |
i ie parcours effectue * .
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Organe «pioticlie
TIMES RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Ruo Roquelaine, 25 tE NUMÉRO 5 CENTIMES
Trots m* Si MU Mfe
,.~wrKTS LEOTROrUES .... 6 h. «I *• BO
^ft«SSr-. : & g: S:
ÏSP^ ï* t ir» i« eî «} £e cfe-aque moto «t sent peyrtM*» «forant»
——^——^————— —
7 -
40 -
Bfr fMÉ
43-
ao -
KO**-
CO-
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal
fiarî, H tet -Pyrénées, Basses-Pyr6n6e$, L&nda
T&rn-ot-G&ronno, Lot-et-G&ronn»
Tira, Aude, Hérault, Pyrénêos-OriêntulM
Hâut»-Garonne. Ariègè
Edition du matin spécial» a Toutous»
ilWTONCKS (*• .
RÉCUMES —
RÉCLAMES (S- pose») .
LOCALES, ....
if", • ti^v. # "•%;* '•• •' i 't è' i|
ATOTONfJiS (4« . . » i . * . . . . . i i ï . « . U O , & Toulouse, et i»kez tous nos Coaroapon&Ukts.
Vendredi 25 Avril 1902, - 12» Année - N" 3,577
BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYOE
^ lr*rT^"IWIMJ^
4r m instamment nos
* n9Prion9;- et amis de la ré-
^^l^rapnier f urgence
f An 9t ** rll \
da
les résultats
leur clreons-
* «oir ' CaS fr f' 11 i aut avoir le cou-
forc « dan L es fl^tiers, de les
>her îw ^ niôre efc de l^r
Censément ^ 3 Û0US dérobent
$^Ti\ t T le3 lissiers.
s, de ^?isM fMse .-,dres8er
ûïf 08 étalés
X qu 11 y aura
£ Pte l 0i
la P r ffecture demander
S?" Qu'°û agi ":° lées et d u droit mé-
Sï & aUprès du Paquet,
^^aSSSî 8 , les gendarmes.
gendarmes,
'tes. Qu'on
ble des té-
^W^naidîbS les Pwtes. Qu'on
^ûtî^W,ïïl een8em We des té-
Hnete^a»
échéant . Permet-
te !
6ttrs Hh Jl8^ les impudents
ft„ ° Usla ««le du scru-
^^es^i T ° Ul0USe ne l' es t
^andï^ 8 ^*i Vez - vous que, par-
m Les ïfr *e» ÏÏ^antairea ont été
^ am- 7 eû 8 Be lm Primeurs?
fioïSrt 1 ^ est dû M ent obtenir le
Il ne s'agit pas seuleme de voter et de
faire voter pour les CArw .iJ ATS ANTI- c
MINISTERIELS. . Ç
11 faut encore que les COMITÉS orga- 1
nisent dans TOUTES LES COMMUNES
de leur circonscription la surveillance la ] J
plus rigoureuse.
Disons-nous bien que nos adversaires
ne reculeront devant aucune fraude ni de- I
vant aucun vol.
Nous recommandons d'une façon toute 8
particulière la surveillance des urnes dans c
les COMMUNES RURALES. |
Chaque comité doit, avant le jour du "
vole, désigner un certain nombre d'élec-
teurs, chargés de surveiller les opérations
électorales pendant toute la durée du scru- (
tin et assigner à chacun son heure de i
garde. <
OUVERTURE DU SCRUTIN
Les électeurs-surveillants doivent être ]
dans la salle du vote DEMI-HEURE avant
l'ouverture du scrutin.
Le bureau doit se composer d'un prési- ]
dent, de quatre assesseurs et d'un secré- ;
taire.
Les quatre assesseurs sont les deux plus
âgés et les deux plus jeunes électeurs pré-
sents, sachant lire et écrire", à moins qu'ils
n'aient été désignés d'avance par arrêté du
maire.
Le secrétaire est désigné par le président
et les assesseurs.
Trois membres du bureau au moins doi-
vent être présents pendant la durée des
opérations.
Avant le scrutin, l'urne doit être ouverte
et renversée devant les électeurs présents ;
puis fermée par deux serrures dont les clefs
sont conservées, l'une par le président du
bureau, l'autre par l'assesseur le plus âgé.
PENDANT LE SCRUTIN
Deux électeurs-surveillants doivent être
présents dans la salle. Ne s'absenter sous
aucun prétexte avant d'être remplacé. Ne
pas abandonner la salle pendant l'heure du
repas, ni pendant la grand'messe.
Empêcher toute distribution de bulletins
dans la salle du vote.
Faire constater immédiatement, par les
électeurs présents, les irrégularités, fraudes
ou manœuvres, et les faire consigner au
procès-verbal.
: Ne laisser voter les électeurs non munis
i de leur carte qu'après s'être parfaitement
assuré de leur identité ; on fraude souvent
en se présentant avec des témoins complai-
] sants.
Empêcher que des électeurs illettrés ne
laissent substituer un bulletin à un autre,
sous prétexte de le leur lire; avoir des
i agents sûrs, spécialement chargés de cette
surveillance.
Dans les localités importantes, faire res-
ter dans la salle un électeur muni d'une
liste et pointant tous les électeurs qui se
présentent.
1 N.-B. — Si le président du bureau a la
• police de l'assemblée électorale et peut
i faire expulser ceux qui causent du désor-
. dre, il n'a pas le droit d'interdire aux élec-
teurs de stationner dans la salle et de sur-
| veiller le scrutin.
LE DÉPOUILLEMENT
Les électeurs -surveillants doivent se
. trouver tous dans la salle du vote une de-
, mi-heure avant la clôture du scrutin et
s'offrir comme scrutateurs.
' Les tables doivent être disposées de ma-
> nière qu'on puisse circuler alentour.
Surveiller minutieusement le transport
des paquets de bulletins du bureau aux ta-
bles des scrutateurs, afin d'empêcher toute
substitution.
Un électeur doit surveiller la lecture des
bulletins à chaque table.
r Un autre électeur doit surveiller le poin-
t tage des voix.
Faire réserver les bulletins douteux et
r les faire annexer au procès-verbal en indi-
quant les motifs de contestation.
LE PROCÈS-VERBAL
A la lecture du procès-verbal, noter im-
. médiatement le chiffre des voix obtenues
par chaque candidat.
Ne pas quitter la salle avant que le
procès-verbal ne soit signé et les bulletins
'* brûlés.
qu'elle n'a OSÉ voter la loi sur les retrai-
tes ouvrières.
Et comme elle avait une majorité ra-
dicale, on peut résumer la question en
un dilemme dont il est impossible de
sortir.
Ou l'impôt sur le revenu était la bonne
chose que les radicaux préconisaient, ou
c'était une chose mauvaise, impraticable,
inaccessible.
Eh bien I si c'était une bonne chose, '
utile, profitable au peuple, pourquoi la
Chambre ne l'a-t-elle pas votée ?
Pourquoi le gouvernement n'en a-t-il 1
pas proposé la réalisation ?
Lien n'était plus facile, puisqu'il y
avait une majorité docile, disciplinée et
disposée, elle ne l'a que trop prouvé, à
prendre toutes les mesures capables de
se concilier la faveur populaire et de
flatter les masses.
Or, la législature s'est écoulée sans
qu'on se fût seulement occupé de ce la-
ineux impôt avec lequel on avait fait les 1
élections de 1898.
Ceux-là même qui l'avaient préconisé
ont été les premiers à ne pas s'en occu-
per.
C'est donc se moquer du monde, c'est
prendre les électeurs pour des imbéci-
les, des idiots, que de venir leur offrir,
aujourd'hui comme en 1898, le mirage,
l'illusion, le mensonge d'un impôt qui
n'est qu'un rêve absurde et qui ne pour-
rait passer dans la réalité qu'en violant
toute justice, en provoquant la confisca-
tion de la propriété foncière.
Caria fortune mobilière y échappe-
rait.
lution heureuse ci souhaitable, alors
qu'il serait un étranglement ?
Voilà ce que je ne comprends pas.
Il n'y a pour cela qu'une seule expli-
cation : le besoin qu'ont les candidats
radicaux de cacher la vérité au point de
vue des impôts qui accablent le peuple
et qui vont l'accabler encore davantage,
de lu; faire croire qu'il y a un moyen de
soulager sa misère, d'alléger les char-
ges fiscales sous lesquelles il ploie l'ô-
chine.
Alors on a inventé cet impôt sur le
revenu qui, pendant toutes les périodes
électorales, sert d'ATTRAPE-NIGAUDS, que
l'on sait parfaitement inapplicable, mais
qui sert a tromper, à mentir, à laisser
entrevoir la possibilité de ne plus faire
payer l'impôt que par les riches, comme
s'il y en avait encore des riches dans nos
campagnes ruinées !
I C'est donc une simple manœuvre élec-
torale que l'impôt sur le revenu, et une
manœuvre malhonnête, infâme, car elle
n'a d'autre but que d'attiser, d'entretenir
les plus basses passions sociales, en
ameutant les pauvres contre les riches
et en faisant croire au peuple cette folie,
celle stupidité que grâce à l'impôt sur le
; revenu il se débarrassera de tous les
impôts comme d'un fardeau trop pesant
qu'on dépose à terre.
Nous examinerons les autres menson-
ges dans un prochain article.
Paul de CASSAGNAG,
es es
qui se
? ice qu 7 14 matrl, ai ? les Mandes nés adï
> mXi^CTV es re Pris de le pays
e *tS, lo^.^rielw 1 , . ai1 fond des offl. Ces n
Sus aux Mensonges!
(Par dépêche)
Plus nous approchons du jour de l'é-
lection, plus nous devons tâcher de dis-
siper les divers mensonges par lesquels
nos adversaires s'efforcent de tromper
Les capitaux, déjà fortement alarmés,
fileraient sur Loudres, Bruxelles, Berlin
et se mettraient à labri.
Seule, la propriété foncière demeure-
rait la proie des agents du fisc.
Et la terre qui déjà supporte des im-
pôts intolérables, écrasants, qui dans
une grande partie du pays a perdu la
moitié de sa valeur, tomberait à vil prix
sous cette charge nouvelle.
D'autant que l'impôt sur le revenu ne
viendrait pas, comme il le devrait, rem-
placer tous les autres impôts.
Il serait un impôt DE PLUS.
Déjà nous payons sur chacun de nos
revenus, nous payons en outre suri s
allumettes, sur le tabac, sur les portes,
sur les fenêtres, sur les meubles, sur
les terres, sur la personne,sur ie cheval,
sur la voiture, sur le chien.
Et il faudrait encore, après avoir payé
sur TOUS LES REVENUS en détail, repayer
sur le revenu EN BLOC.
C'est vraiment monstrueux comme
conception.
Mais où la mauvaise foi des radicaux-
socialistes éclate avec le plus de force,
c'est lorsqu'ils essaient de faire croire air
peuple naïf et confiant que les riches
seuls payeraient cet impôt sur le revenu
et qu'on en serait exempté au-dessous
de DEUX MILLE francs de revenu.
Pour les jobards, c'est DEUX MILLE
francs NETS, tandis que c'est deux mille
francs BRUTS.
Et quel est le pauvre paysan qui n'at-
teint pas les deux mille francs BRUTS en
additionnant les journées du père, de la
mère, des enfants, le rendement du
foin, des céréales, du vin, de la volaille,
des légumes ?
Ces deux mille francs BRUTS ne don-
nent pas CINQ CENTS FRANCS NETS.
Donc, TOUT LE MONDE payerait l'impôt
sur le revenu, TOUT LE MONDE, et Wal-
deck-Rousseau lui-même, dans un dis-
cours plusieurs fois reproduit, à fait ob-
server judicieusement qu'un tel impôt
serait si énorme que tous les million-
naires de France réunis seraient dans
l'impossibilité de le payer.
Mais ce n'est pas tout.
Pour l'établir, les agents du fisc péné-
treraient chez vous avec le maire et les
répartiteurs de la commune, vous obli-
geraient à dresser devant eux le bilan
exact de votre fortune, à avouer vos
dettes, à montrer vos créances.
Et une heure après, toute la commune
saurait que vous devez de l'argent, com-
bien vous en devez, à qui vous en devez,
et du coup votre situation serait l'objet
des gorges chaudes de tous vos ja-
loux, de tous vos ennemis ; votre crédit
serait perdu et vous seriez à jamais
ruiné.
Il y a plus encore :
;Cet impôt serait GLOBAL, il frapperait
L ENSEMBLE de tous vos revenus pour
lesquels déjà vous payez en DÉTAIL.
il serait, d'après les propositions do
loi déposées, de 5 POUR CENT.
Et il serait PROGRESSIF, c'est-à-dire
que, lorsque le gouvernement en aurait
besoin, on le ferait monter â 10, à 20
à 30 pour cent. '
Ce serait un pressoir que vous auriez
SI cependant— (je cito los paroles de notre
F. . Mulato au cours d'une couréreneo extrê-
mement brillante présontôe à la L.-. Le Lien
des Peuples et les Bienfaiteurs réunis) — si
cependant, dans ce milieu surchauil'ô, dans ce
milieu de haute éloquence ra
le * intr, ! Ues . les
les
sur gir
Suçais,
! Ues
I0Q d des offl- ^
: ?' les morts, les «h me8.
' s oyez bien & facih
auront qu « 4 se p inte
de honto
de ct
ûe Prote9; debri eanda- ll
rn„ * restez TWC, . T.'i
i qu'on
les pa-
Ces mensonges, s'ils sont gros, énor-
mes, ne sont pas très nombreux, et il est
facile d'en faire justice.
Ils ont trait surtout â l'impôt sur le
revenu, à la loi sur les retraites et à
l'interprétation fausse de l'abrogation
de ce qui subsiste encore de la loi Fal-
L fév °l« Vos côn c » Pas dan8 le
1 lC 18 » vQa.'/es mflio
iri'ai>^I°!^ai SoQ
ez
R« CÏ> se S;Qu'en face
^^monri^mem. n
L impôt sur le revenu global et pro-
gressif continue d'être le principal che-
val de bataille.
Nos adversaires l'avaient déjà enfour-
ché il y a quatre ans, et quoique fourbu,
couronné, ne tenant plus debout, on le
8ort encore de l'écurie pour le faire piaf-
ler devant le public.
Or, avant d'en parler de nouveau, ré-
pétons que la Chambre, si radicale
ctu-elle fut, n'a pas osis le voter, pas plus
us de
à-dire
aurait
à 20,
Le retour du colonel Marchand rap-
pelle l'attention sur cette honte de Fa-
shoda où la République saciifla si lâche-
ment l'intérêt de la France.
Le colonel Marchand et le commandant
Baratier ont écrit l'un un rapport officiel,
l'autre tui livre documenté sur cette expé-
dition; niais par ordre du ministère, ni le
rapport, ni le livre ne seront publiés.
M. Deleâssé s'est opposé formellement à
la divulgation des faits de la mission Mar-
chand, sachant quelle flétrissure rejailli-
rait suc le cabinet anlipatriote où il est
censé représenter les affaires étrang res.
Mais M. Castellani, qui a ccompagna la
mission dans une partie de son parcouis,
ne relève pas de la censure ministérielle;
il a cons.tcié des pages pleines d'intérêt à
la mission et s'est attaché à faire ressortir
surtout qu'a Fashoda la situation de Mar-
chand et de ses vaillants compagnons,
loin d'être désespérée, permettait non-seu-
lement de résister aux Anglais, mais de
prendre l'offensive.
Marchand avait trouvé un puissant allié
dans le sultan Fadir, chef de la tribu des
Ghillouoks, qui offrait de mettre à sa dis-
position uns force de trente mille hom-
mes.
Ce n'était pas le seul élément de succès :
Je tiens do bonne source, écrit M. Castel-
lani, que si Marchand l'eut voulu, lo corps
égvplien tout entier fût pas 6 aux Français
avec armes et bagages; la plupart des ofllciers
et sous-ofiîciers qui vinrent faire vis.te au
camp proposèrent, en cas de combat, de faire
déposer les armes de leurs soluats 4 la dis-
tanco qu'on leur indiquerait en avant de la ro-
doute. On alla mémo plus loin : des oiires
furent faites pour regorgement des. Anglais
par ces mêmes indigèn-.'.s, qui professent pour
leurs tyrans une horreur sans pareille ».
C'est dans ces conditions que le minis-
tère signifia l'ordre à Marchand d'avoir à
capituler; le drapeau français s'abaissa
devant les sommations anglaises, et cette
terre, conquise au prix de tant d'héroïques
efforts, fut livrée aux pires ennemis de la
prépondérance française.
On conçoit que le cabinet ne tienne pas
a ce qu'on rappelle dépareilles hontes; les
complices de Bismarck et de Chamberlain
tiennent â accomplir dans l'ombre leur
besogne d'asservissement de la France aux.
Allemands et aux Anglais.
La Femme if les î:. I
Un de nos confrères a interrogé M. Tour-
mentin, secrétaire général du comité anti-
maçonnique, sur les Loges androgynes,
ijKian un pressoir que vous auriez
sur le ventre et. la vis serait entre les
mains du gouvernement.
Quand il aurait besoin d'un milliard,
et il en a souvent besoin, vite un tour
de vis I
Et voilà ce que les candidats radicaux
ont l'audace, le toupet, le cynisme d'of-
frir au peuple 1
Mais cette véritable boulette empoi-
sonnée, ils l'enveloppent d'un peu de
sucre afin de la faire avaler.
Cet impôt sur lo revenu, heureuse-
ment, n'est pas possible, n'est pas prati-
cable, et c'est pour cela que ni le gou-
vernement ni la Chambre n'en ont voulu.
Alors pourquoi en faire miroiter les
prétendus avantages devant le peuple î
Pourquoi s'en servir en guise dé
trompe-l'œil î
Pourquoi mentir 1
Pourquoi le présenter comme une sa».
" il
c'est-à-dire composées de maçons et de
maçonnes.
M. Tourmentin a"confirmé l'existence do
ces Loges et cité cette déclaration du
F.*. Lévilion, vénérable de l'Unité Maçon-
nique :
... Tant quo la femme n'aura pas des idôos
libérales, anticléricales, et, disons le mot,
antireligieuses comme nous, tant que l'édu-
cation, so bornera a être uno éducation reli-
gieuse ou même une éducation indifférente
au point do vue religieux, rien so sera l'ait...
... Ga sont elles qui. les premières, incul-
quent dans l'esprit, dans lo cerveau si malléa-
ble des on ants o.'i les impressions persistent
si longtemps, co sont elfes qui impriment ces
premières idées qui ne pourront dispara tre
qu'après le travail que nous avons du faire
nous-m-mes .. Il faut épargner a nos enlants
une pareillo tloho.
Le plan est net, comme vous le voyez, a
dit M. Tourmentin. 11 s'agit de transfor-
mer la femme française en instrument de
déchristianisation.
Quant à l'uutoritô do ces loges mixtes,
elle est plus grande que vous no le sup-
posez. Tenez, voici un court extrait du
llulletin mensuel de la Maçonnerie
mixte qui vous renseignera sur ce point.
Il s'agit d'un banquet oifert par les SS. -.
de la rue du Gardinal-Lemoine a la S.*.
Hoyer (Clémence), et auquel assistait le
F.-. Leygues :
Le banquet, dit la chronique, était présidé
par notre F.
- . Guieysse. député, entouré do
sénateurs ot députés parmi lesquels nous avons
remarqué le F. . Delpoch. le F.-. Glovis-llu-
gues, lo F.'. Boauquier, le F. - . Georges Mar-
tin qui représentait l'Obéd. '. Mixto le Droit
Humain, ot le F. - . Victor Gharbonnol.
Vous voyez que ces SS. - . se trouvaient
en compagnie do frères influents.
Encore les F.\ Bourgeois ot Vivian!
s'étaient-ils fait excuser.
— Une dernière question, cher Mousieur,
et... et la morale de ces. .. androgynes?
— llumt a répondu Tourmentin, ne ci-
tons ici que des textes. Voici la réponso
du F.-. Buisson, que nous connaissons
tous, à une objection £u« vous deviuezj
— (Suite) — »;|
Seitie. — I" ARnoNDissKHKNT. — M. Alexis
Muzet, dép. sort anlim. a quatro concurrents,
M. Archdeacon nat., Foucard soc, Dugit rad., "
Fernand Faurô, ancien dép. rad.
A voté contre la loi scélérate. £
II» ABRoNnissBMBNT. — M. Mesureur, dép. sor. "!
min. a comme concurrents MM. Syveten, nat.; "
Eosc, cons.; Maignien, roy.: Lepcrt soc; Car- r
ron, soc; Hul'llô et liroca, rép.; Hayard, rad.
A voté pour la loi scélérate.
VI' AHRONDissiiMKNT. — M. Puecti, dép. sort. ^
min a comme concurrents MM. Morin, rad. "
soc 'champv soc: Demessinarèp.; Louis Daus- °
set "nat.;Du'mas, soc; l'ons, rad.
A voté pour la loi scélérate.
IV AnKOsDtssBMBOT (Ire cire). — M. le doc- ^
teur Chassaing. dép. sort, soc . a pour ad ver- g
saires MM. Armand Lcvasseur, nat.; I ailhot. g
prog.; Dar.ié, soc. rèv. | _ (
A voté pour la loi scélérate.
IV ^rmoN'DissiîMENT |3e cire, circonscription
nouvelle). — Sont en présence MM. Gabriel Do-
ville soc; Daniel Cloutier, nat.; .John Labus- 1
quière soc; Fernand Cogrel, nat.; Amédôe
Bousquet, soci rév.; Marius Harley rad.
V AunoNmssExiENT (Ire cire). — M. Rêne Vi- | (J
viani dép. sort soc. a pour concurrents tj
MM. Lallemant dit Karl, rèp,; Sauton. rad.;
.Iules Au ray, nat.; Adam, rad.; Jouve, soc; |
Beno't 1 avoi, rad. s
A voté pour la loi scélérate.
(2« cire ) — M. Charles Gras, dép. sort, soc
a pour concurrents M. Flourens, ancien mi-
nistre, et M. Bauny, soc.
A volèpoi»' la loi scélérate. ,
VI' ARRONDISSEMENT ( 1" C TC.). — M. \tl(M I ,
Berlbalot. dép. sort, rad, soc, a pour concur-
rent MM. Benoist, prog., Boussenot, prog.. Es-
colin, soc. Fremiot, soc rév. et Louis Mallet. s
rad.
A votô pour la loi scélérate.
(2» cire). — M. Prache, dép. sort. cons. a
pour concurrent MM. Cosneau, soc rov. Quarc- j
homme, rad. et Saugrain, rad. ]
A voté contre la loi scélérate.
VU» ARRONDISSEMENT (i« cire). — M. Paul Lo-
rolle. dép. sort, cons a pour concurrents MM. ,
Mazeret. rép.; Richard, rad.; Aubriot, nat.; ,
Martin, nat j
{2> cire.) nouvelle. — Sont en présence : MM.
Maurico Spronck. cons. mun. nat,; Paul Au-
briot, soc; Jean Viale, soc; docteur Frébault, .
ancien député rad.; Richer, rad.; Maillard, rép.
cath.; Larnv, soc.
VIII' ARRONDISSEMENT (l r « cire). — M. Denys :
Cochin. dép. sort. cons. a pour concurrents
MM. lo docteur Maréchal, ré.; Pizonet, soc.;
Clément D.:lpy, rad.
A voté contre la loi scélérate.
(2» cire). — M. Maurice Binder, dép. sort,
cons. a pour concurrents MM. Bernard, rép.;
Jeko, soc: Michaud dit Prosper Manin, candi- j
dat des gens de maison ot Collignon, soc.
A voté contre la loi scélérate.
IX» ARRONDISSEMENT (l" cir.\ — M. Georges I
Berry. dép. sort. nat. a pour adversaires MM.
le général VarlouJ, rèp.; Dreyer-Du'er. soc.
chr.; Honri Déon, rad.: Adolphe Chéron, rad.
so.:.; Henri Moreau et Deladaire, soc.
A votô contre la loi s«ôlérate.
(2o cire ). — M. Georges Berger, dép, sort,
progr.. a pour concurrent MM. Lecoutey, nat ;
Jacques louyer.rad.. Chevalier, dit Vigrié, soo ; I
Decaux.rad.; Henri Gérault
A voté contre la loi scélérate.
X' AimiiNDiissMiiNT (ITO cire ). — M. Arlhurl
Groussier, dép. sort. se. rôv., a commo con- I
currents MM. Mathieu, soc; Biohobois, rad.; I
Bonvaiot, nat ; Hènel-Meller, rad.; Bonnaud, j
soc.
A voté poui' la loi scèlérato.
(2e cire). — M. Henri Brisson, dèp. sort.rad., I
a pour concurrents MM. Iloudè, rép.; Vannier, I
soc. Tournade. nat.: Langlois, rad. soc; Mai- J
gnial, soc; Chartier, rép.; Bousquet, soc
A voté pour la loi scélérate.
XI» ARRONDISSEMENT (\TQ C'iTC), — M. Aile- I
mano. dép. sort, soc, a pour concurrents MM. j
Gongy, nat.; Paul Jaume, roy , Faberot, ancien j
dép. soc; Kôniy Peylfer, rép.; Fouga, rad.
A voté pour la loi scélérate.
(2e cire). — M. Edouard Lockroy, dép. sort, I
rad.. a pour concurrents MM. Graullot. rad.; I
i Wilm, soc; Gaudin. rad.; Gouadet, rad.; Davot, I
, progr.; Gapjuzan, soc
A votô pour la loi scélérate,
(île cire;. — M. le docteur Levraud, dép sort,
i rad,, a pour concurrents MM. Toussaint, anc
. dép. soc: Rebaltet. nat.; Rcitz, soc,; Clauzel,
- p'èb.: Ch. Gras. rad.;Lemoux, soc.
A votô pour la loi scélérate,
t XII» ARRONDISSEMENT (lro cire), — M. Mille- I
i rand. dép. sort, soc, minisiro du commerce, a
3 commo concurrents MM. liené Chaîno n, anc.
3 dép. soc: le docteur Pèrhin, nat.; Mouliez soc
i rév.; Bardïn. rad.: Dessito soc; Lo DUtf, soc;
du Bellay, soc; Gharbonnct, rad. soe; Da-
l voino. soc.
A votô pour la loi scélérate.
n (2e cire) — îd. Paschnl Grousset, dép. sort..
9 rad. soc, a pour concurrents MM. Pavodt, dit
Jacques Callty\ nat.; MugCna Pomes, Louis
, Valetto, rad. ; Mciss, rép. ; Frlbourg, rail. ; Lu-
fond soo.
U A votô pour la loi scélérate.
e XIII» AKR0:tDiD8KMKNT (lro cire) — M. Paul
I Bernard, dép. sort nat.. a pour adversaires
, MM. LebOUeq, rad, .soc ; Cardet, rcv. ; docteur
Navarre, cons mun. soc.: Hidoux, soc.
'• A votô pour la loi scèlérato
6 (2e cire.) — M. Auguste Paulin Môry, dép.
sort. nat.. a commo concurrents MM. Givort,
g soc. : Ilillaud, soc; Buisson, rép. ; Michel, soc.
Q A votô contre la loi scélérate.
!s
XIV» ARRONDISSEMENT (lro cire.) — M. Georges
. Girou. dép sort, nat., a pour advorsalres MM.
Kosezuisko. soc. ; Messimy, rad. soc ; Bruno-
;/ lot, soc ; Séguy, soc.
A voté contre la loi scélô rate.
, (2e cire) — M. le docteur Dubois, dép. sort.
1 rad., a pour concurrents MM. Massard nat. •
Andriveau. nat. ; Courtois, rad. ; de Martillo»'
rad ; MiebeUn, ancion députe ; Jean Quilichiai,'
(2e cire) — M. Chauviere, dép. sort, soe a
pour adversaires MM. Chérioux, rad. cons,
mun. ; Thiebaud, nat. ; G.lliarC. rad. soc ; l'or-
rioi'o, soc ; Arrigbi. nat. ; Lovée, prog.
A votô pour la loi scélérate.
XVI» AMHONDISS.CMICNT lro CrC). — M. Paul
lîeauregard. dép. sort., proft.. R-pour concur-
rents MM. Andrieux. nat.: Léon t-obelin, rad.;
Théodore Laflilto, prog.; l'os abbé Victor Char-
bonnol. soc; Dovolay. soc ; .lulos Morol. nut.;
Ed. Boulard, soc.
A votô contre la loi scélérate.
(2e cire ). — M Lucien Millevoyc, dôp. sort,
nat., a pour concurrents MM Charles Durr,
soc; Ch. Fortlo, prog, ; Marcel tluart, rad. ,
Hivort soc
A voté contre la loi scélérate
XVII" ARRONDISSEMENT (lrO CirC.). — M,
Raoul Bompard. dep sort, rad , a poir adver-
saires MM Jacques Jean, soc: Jousselin, nat)
Pug iôsi Coati, nat. •; Georges Despeaux, soej
Germain Riiîer, rép.
A votô poli,»' la loi scélérate.
(20 cire nouvelle) — Sent eh présence: MM.
lo docteur Lorenzi, nat ; Léoozon Leduc nat.;
Emile GlaiTin, rad. ; l-Mmond Ltspellet'er, nat.;
Charles Boutiô. soc rév. : (Charles Salin, soc
rôv.
(3e cire). — M. Ernest Roche, dép sort,
nat. a pour concurrents MM. Paul Brousse,
soc ; Cniappirni. soc; Auguste Roques, soc.
A votô contre la loi scélérate.
XVHI» AFfBosuisssjMENT (ire cire). — M. Mar-
cel Serabat, dép. sort, soc a pour concurrents
MM. de Ladevèze. aat. ; Jolty. rép. ; Charpen-
tier, rèp soc. patri.; L. Delsol, nat.
A voté pour la loi scélérate
(2e cirej. — MM. Gustave Houunet, dép.
sort soc. a pour adversaires MM. Charles,
Bernard, dôp sor. do Bordeaux, nat. ; Théo-
phore-Budaille. candidat humain ; Balliôre,
nal.; le Grandais. soc. rèv. ; Augustin .Bernard,
rèp.: Hs Malin, rop. soc ; Julieu Réaus, Louis
Polgar.
A votô pour la loi scélérate
(o« cire) — M. Ilo t'., dôp. sort, rad., a pour
concurrents MM. Fènèlon, Hugo, soc; Heppe-
nheimer soc; Amèdêe Dhcrbécour, nat. et
Benoutt, rép.
A voté contre la loi scélérate.
XIX.' ARRONDISSEMENT (iTQ CiTC). — M. GlOViS
Hugues, dép. sort. soc. a pour concurrents
MM. le comte de Sabran-Pontevfes, royaliste ;
Grébauval, nat.; Philippe, rèp.: Gay. soe;
Claude Mouet, soc , Dubois, soc; Gauthier,
rèp.
A voté pour la loi scélérate.
(2» cire). — M. Charles 13os, dép. sort. rad.
soc, a pour adversaires MM. Berthollet, soc.
rèv.; siéguôlas. soc rôv.; Baril'ler, nat.; Tréso-
rier, soc.
XX» ARRONDISSEMENT (Ire cire). — M. Déjeanle,
dép. sort., soe, a pour concurrent M. de Cas-
lillon do Saint-Vlotor, royaliste.
A votô pour la loi s lélôrate.
(2' cire;. — M. Edouard .aillant, dép. sort_
soc. rôv., a pour concurrents MM. t'ouroude,
soc: Paterme, rad. soe: de Lasoigne, uafc.;
marquis de la Soudière, royaliste.
A votô pour la loi scélérate.
ARRONDISSEMENT de SAIN T- DENIS (Ire cire). —
M. Emile Goussot, dép. sort. nat. a pour con-
çu rents MM. Jacquemin, soe; Camille nyot.
soc rôv ; Adrien W'eber. soc; Eugène Jacque-
min, rép.. Jules Bourgeois, soc; Emile Caillot,
soc. Péchard; Matheuf.
A votô pou?' la loi scélérate.
(2 e cire). — M. Walter, dép. sort, soc rôv., a
pour concurrents MM. Henri de l.arègle. roya-
liste; Thivet-Hanetin. rad.; Pradinaud, soc ot
Papillaud, rédacteur à la Libre Parole, nat.
A voté pour la loi scélérate
(3o cire), nouvelle. — Sont en présence :
MM. Alfred Le ôbvre, soc rév. ; Basset, rad.
soc; Meslier, soc; Palouziè. rad. soc; Lionno,
nat. ; Bentin, soc ; Guillot, rép. ; Henri Le
François, rad. soc ; Guéry.
(4e cire). — M. Renou, dôp. sort, soc, a pour
adversaires MM. Trezez, prog. ; Mouchan. soc;
Firmin Kauro, nat.; Jules Girard, nal. antisé-
mite: Galan, rèp. : Laur, rép. ; Laberdesque,
rad. soc; Bordet, Péru. l erriere.
A voté pour la loi scélérate.
(5e cire). — M. Philippe Laloge, dép. sert,
rad. soc, a pour concurrents MM. Guyot de
Villeneuve, nat ; Laflitte. soc rèv. ; Malau-
dain, soc ; .louanne, rép.
En congé lors du vote sur la loi scèlérato.
(6e cire). — M. Stanislas Ferrund. dép. sort,
nat, qui avait voté contre la loi scélérate, ne
so représente pas.
Sont en prôsenco : MM. Feron, rad. soc ;
Voilin. soc ; Aronsshon, rèp ; Charpentier,
rad. soc. ; Féry, nat. ; Loi.sel, radical.
ARRONDISSEMENT DIS SCEAUX (lro cire). — M.
Pierre Richard, dèp sort, nat., a pour adver-
saires MM. Aulagnicr. soc. rèv.; Alain Char-
tier. cons. ; Blchmann, rad. ; Prost, rép.; Lou-
chard, soe rôv.
S'est abstenu lors du voto sur la loi scélé-
rate
(2o cire ) — M. Baulard, dép. sort, soc, ne
se représente pas.
; Sont en présence : MM. Lépn Fatoux. nat. i
• Galy, rèp. ; Richard, soc. ; Mau.ian, rad. soo.
(3e cire).-- M. Coûtant, dép. sort. soc. rôv.,
a pour adversaires MM . Le Corbeiller, nat.;
Santelli. soc ; Paul Pnssy. soc.
• A votô pour la loi scélérate
> (4o cire). — M.(Servais, dôp. sort. rad. soc,
' a pour concurrents MM. Lami. prog. ; Du-
montoil, nat. ; Jnude, soc; Nectoux, soc. rôv.i
Guyot.
A votô poui' la loi scélérate.
nal.
soc,
Du-
rôv.i
m m* smwL
LE DUC D'ORLÉ*
Villainanrique, SJi a\
Lo duc et la duchesse d'< Irléans t
princesse Louise, sont partis pour S
les adieux ont été très affectueux,
La comtesse do Paris partira le
elle séjournera trois jours à Madrid
rad. ; Malailh.
A voté pour la loi scèlérato.
XV» AHU0ND1S31CMIENT fll-A nlM
LES RÉPUBLIQUES AMERICAINES
Curaçao. 21 avi il.
Les troupes gouvernementales du Vene-
zuela ont été mises en déroute par les
troupes révolutionnaires, pics de Saiat-
Antonia, à 32 lieues de Cunama.
Le général Kainon Castillo, qul| com-<
mandait l'année du président Caslro. sa
trouve parmi les morts.
UN EXEMPLE A SUIVRE
Chalons sur-Marne, 2'i avril.
Le conseil de guerro du 6' corps a ac-
quitté a l'unanimité le lieutenant Joseph
Camus, du 29' bataillon de chasseurs eu
garnison à Saint Mihiol, qui, le f, février,
cravacha dans un calé un agent de ren-
•elgnements parisien, M. ilagnpaiii, qui
faisait une euquetc sur U vie pavée de cet
placier.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

L4 rEUSÉCUTlON RELIGIEUSE
Marseille, 2't avril.
On annonce que le ministère public a
fait appel du jugement de la quatrième
chambre, qui a acquitté hier l'ex-père
Jésuite abbé de Jonquière3, et les abbés
Dunoj er, Givet et Bergeret.
LE CÂML
hh LALIAL IIII lillUiiEtALIiy lili
Londres, 24 avril.
Les journaux anglais paraissent croire quo
la signature du traité indique l'intention du
gouvernement américain de choisir définitive-
ment la route de Panama.
Plusieurs journaux publient la dépêche sui-
vante do Washington :
« Le traité avec la Colombie sera envoyé au
Sénat immédiatement après lo vote du budget
tendant a l'acquisition par les Etats-Unis de3
propriétés et des droits de la compagnie do
panama. »
a .a j. ripiiee
Rome, 21 avril.
La Tribuna reçoit de Milan la nouvelle
suivante :
Lo Cercle des intérêts industriels, commer-
ciaux et agricoles, réuni hier soir, a vota un
ordro du jour par lequel il invite le gouverne-
ment à no pas renouveler lo traité de la Tri-
plice. l'Italie devant maintenir de bons rap-
ports avec toutes les nations.
L'ordre du jour dit aussi quo le renouvelle-
ment do la l'riplice pourrait interrompre les
relations fraternelles rcnouèes d'une lagon si
opportune avec la France.
j-aes txreves
Saint-Etienne, 2 't avril.
De nouvelles bagarres ont eu lieu, hier
soir, au Chambon-Feugerolies, où le iils
de M. Sduhet donnait une conférence.
M. Sadrau, commissaire de police, a reçu
un coup de canne sur ta tète.
INCIDENT IIÛTMMRÛCIII
Londres, 2i avril.
On mande de Tanger au Morning Posl :
Le pacha de Tetuan refuse d'admettre la ré-
clamation du ministre anglais au sujet de
l'assassinat do M. Al code, sujet anglais, en
déclarant que celui-ci était sujet marocain
parce qu'il s'était converti à l'Islamisme.
La femme d'un italien récemment arrivé à
i'etuan. qui avait été enlevée il y a quelques
jours, a été retrouvée en la possession d'un
shérif et ramonée à l anger par les soins du
'sinistre italien.
Sur vingt-cinq conseillers qui restent en
exercice, six sont candidats aux élections
législatives. Ce sont : 1» M. Devèze, député
sortant de la première circonscription qui
se représente ;
2° M. Berthezenne, maire, qui est candi-
dat dans la deuxième circonscription ;
3» M. Poisson, premier adjoint, est can-
didat à Uzès ;
4° M. Comte est candidat à Saint-Malo;
5» M. Mazoyer, à Rennes;
G» Enfin, M. Coiras, à Largentière.
Si tous ces candidats étaient élus, notre
conseil municipal serait uno petite Cham-
bre des députés où on ne s'embêterait pas
les jours de séance.
Vivo Dreyfus !
Corbeil, 24 avril.
M. Georges Berthoulat continue, avec le
plus grand succès ses réunions en vue
de sa candidature antiministérielle, ce qui
met en rage le député sortant, le dreyfu-
sard Pét iller, qui s'abandoncant à tous les
affolements a été hier soir jusqu'à frapper
un honorable contradicteur et a fait dans
la môme réunion la déclaration suivante :
« Oui, je le dis bien haut, je suis dreyfu-
sard : Vive Dreyfus ! »
Et la douzaine de bandits qui raccompa-
gnaient ont répété ea chœur ce vivat infâ-
me.
Voilà une clameur qui retentira dans
toute la circonscription.
Le chiflra définitif des candidats
Paris, 24 avril.
Le ministère possède le chiffre définitif
des déclarations de candidatures pour le
scrutin de dimanche prochain.
Ce chiffre est le plus élevé quon ait
jamais constaté.
11 n'y a pas moins de 2,519 candidats
pour 59 1 sièges, soit 4 candidats pour cha-
que siège, exactement 4 candidats ifl,
On s'occupe maintenant de rechercher
parmi les documents que possèdent les
préfets et qu'ils ont transmis, de déter-
minée la nuance de tous ces candidats
dont plusieurs ae présentent aucun carac-
tère sérieux ; c'est le côté politique delà
question que l'on envisage après le côté
statistique ; mais ce travail est des plus
délicats. 11 servira à établir les dénombre-
ments officiels que publiera le ministère
de l'intérieur après le scrutin.
On sait la valeur relative qu'il faut ac-
corder à ces sortes de statistiques.
On a tenté de faire dérailler la nuit der-
nière l'express de Coutance-Bàle ; une
grille en fer du poids de 10Q kilos avait été
placée sur la voie ferrée ; mais grâce à
son poids énorme, la locomotive a littéra-
lement écrasé l'obstacle.
Bruxelles, 24 avril.
Le conseil général du parti ouviier est
convoqué pour le i mai prochain en con-
grès extraordinaire à la Maison du Peuple
afin de donner des explications sur la dé-
cision adoptée engageant les ouvriers à re-
prendre le travail.
Madrid, 24 avril.
La Chambre a adopté lo projet de circulation
fiduciaire conformément au rapport de la com-
mission, avec quelques amendements.
Le projet sera soumis au Sénat, oîi t'on s'at-
tend a une vive discussion.
Barcelone. 31 avril.
Lo feu s'est déclaré a la prison de Taradell ;
il semble avoir été allumé commo un signal
par deux prisonniers qui se trouvaient incar-
cérés dans leurs cellules respectives.
Précurseurs àe la Fin àu Monde
WIINISTÉRI
OFFICIEBS MI8ÏERÎE18
Paris, 24 avril.
Est nommé greffier du tribunal de commerce
lo Tarbes, M. Al baux, en remplacement de
U. Marouei'ave, démissionnaire.
Est nommé greffier de la justice de paix de
Monlrèjeau (Haute-Garonne). M. Poussou, on
remplacement de M. Duploieh, démissionnaire.
do l'amiral Menarcl
Paris, 24 avril.
Les obsèques du vice-amiral Menarcl ont
âtô célébrées ce matin à l'église Saint-
Pierre de Chaillot en présence d'un grand
nombre d'officiers généraux et supérieurs.
Au cimetière Montparnasse, où a eu lieu
l'inhumation, plusieurs discours ont été
prononcés, notamment par le vice-amiral
Gervais et par le contre-amiral Borel de
Bretizel.
La Santé de la Reine fleliiiie
Amsterdam, 24 avril.
Voici le bulletin de santé de la reine
Wilhelmine, que l'on vient de publier :
Cllûteatt do lîet-1 00. 24 avril.
Du retour do la température élevée qui s'est
produit cet après midi, il résulte quo l'état do
îa reins exige encore tous les soins.
Docteurs RŒSSISOH, PÛT.
de la llAÎ'lft
mm Wîlîieliiiioe
Li Û0EST1O! E ni
Constantinople, 24 avril.
Le gouvernement a résolu d'établir des
préfectures mai itin.es et des places de gar-
nisons àBombaz et à r i obruk, villes situées
sur la côte de la Tripoiitaine.
11 s'occupe également de la mise en état
de défense de la côte de Benghazi (Tri poli),
où un bureau de poste italien a été établi.
Celle activité est due au malaise qu'a
éveillé l'attitude de l'italie, et que sont
venues accentuer les déclarations récentes
4e M. Prinelti à la Chambre.
PUva 1
Paris, le 21 avril.
Sont déclarés phylloxéras les airondisse-
nents, cantons et communes dont les noms
suivent :
Arifcge: arrondissements de Foix, Pamiers,
Saint-Cirons.
Aude : arrondissements de Carcassonne, Cas-
'.elnaudary, Limoux, Narbonne.
Aveyroa : arrondissements de P,odez, Espa-
iiou, Millau, Saiat-AlTrique. Villefranche-de-
ïlouergue.
Cantal : arrondissements d'Aurillac, Mauriac,
Murât. Saint- 1 lour.
Haute-Garonne : arrondissements de Tou-
louse. Muret, Saint- Gaudens. Villefranehe-de-
Lauragais.
Gers arrondissements d'Auch, Goadom, Lec-
îoure, Lortibez. Mirande,
Lot : arrondissements de Gahors, Figeac,
Gourdon.
Lot-et Garonne: arrondissements d'Agen,
Marmande, Nérae, Villeneuve.
Basses-P\ renées ^ arrondissements do Pan.
Bayonno et dans l'arrondissement de Mauléon
Ses cantons de Mauléon. iholdy. Saint-Ktionne-
tle- lîaigorry, Saint-Palais, Tarde! s ; dans l'ar-
rondissement d'ortho/, les cantons d'Orthoz,
A.rthez, Arzacq. Na- arrenx, Salies.
Hautes-Pyrénées : arrondissements de Tar-
tes, Bagnôr s de-Bigone.
Pyrénées-Orientales: arrondissements de
Perpignan. Céret. l'radcs.
Tarn : arron issements d'AIbi, Castres, La-
raur.
Tarn-et-Garonne : arrondissements de Mon-
tauban. Castelsarrasin, Moissac.
Le décret du 2J octobre 1901, relatif à la déli-
mitation dos territoires phylloxérés, est et de-
meura rapporté.
L'ESCADIE IE L'ÀTLAflllLE
Paris, 24 avril.
Les forces navales de l'Atlantique vont
être réorganisées d'après un principe ana-
logue à celui qui a présidé a l'organisa-
tion des forces navales de l'Extrême-
Orient.
Ces forces navales comprennent actuel-
lement :
1» Une es :adré cuirassée ayant Brest
pour port d'attache et composée de G cui-
rassés ou gardes-côtes, G croiseurs cuiras-
sés ou protégés et autant de contre-tor-
pilleurs ;
La division de l'Atlantique formée seu-
lement de 3 croiseurs protégés de Ire, 26
et £e classes ;
3' La division de Terre-Neuve et d'Is-
lande n'existant que pendant la saison de
la pèche de la morue et composée d'un
croiseur et d'un aviso-transport;
i» Des stations locales au Sénégal, au
Congo, à la Guyane, composées d'un ou de
2 avisos.
. L'escadre cuirassée du Nord ne quitte
jamais le littoral de France et n'est armée
i\ el'e. tifs complets que pendant six mois,
du 1er avril au 1er octobre, eties divisions
de l'Atlantique et de Terre-Neuve sont
seules chargées de montrer notre pavillon
sur les cites d'Afrique et d'Amérique.
Le décret de réorganisation des forces
navales de l'Atlantique fusionne les divi-
sions de l'Atlantique et de Terre-Neuve
avec la division de croiseurs de l'escadre
du Nord, de manière à en former une force
ftava'e importante très mobile et très ac-
tive, s'appuynnt sur l'escadre cuirassée du
Nord et ayant comme bases d'opération
Dakar, dont les travaux progressent rapi-
dement, et Eort-de France ou, dès mainte-
nant, on doit prévoir l'organisation d'un
point d'appui.
Le décret institue une seule force na-
vale de l'Atlantique placée sous l'autorité
d'un vice-amiral et de contre-amiraux, qui
sera composée de :
f Une escadre cuirassée dont les navi-
res seront à effectifs complets du Ier avril
au 1er octobre;
2 - Une division do croiseurs constam-
ment armés à effectifs complets;
3' Des contre-torpilleurs attachés à l'es-
cadre cuirassée et armés à effectifs com-
plets ;
4 - Des avisos-transports armés pendant
huit mois pour la surveillance de la pèche
dans les mers d'Islande.
Les aspirants, enseignes et lieutenants
de vaisseau, qui n'auront pu être embar-
qués sur les navires de la force navale des
mers d'Orient, devront être attribués à la
division des croiseurs de la force navale
de 1 Atlantique avant d'être embarqués
dans l'escadre de la Méditerranée et sur
les cuirassés de l'escadre du Nord.
Londres, 21 avril.
Le Daily Mail publie une lettre deKim-
berley qui révèle un fait passé sous si-
lence, avec tant d'autres, par le War-
Offlce.
L'officier qui écrit cette lettre dit qu'elle
a été interrompue la nuit du Vendredi
Saint par une invasion subite de Boers,
qui ont tout pillé et enlevé aux environs
immédiats de Kimberley.
« Je ne m'attendais pas à celle-là, ajoute
l'officier, deux ans après le siège.
a Notre commandant déclare bien quo
fin mal prochain il n'y aura plus 500 Boers
en campagne, mais voilà bientôt dix-huit
mois que lord Roberls pensait, ou tout au
moins en disait autant.»
Londres, 24 avril.
D'après le Daily Express, la dernière
grande battue, faite sous la direction du
général Bruce-Hamilton, a été un fiasco
complet.
Huit colonnes et cinq trains blindés y
ont pris part, mais n'ont pas fait prison-
nier un seul Boer.
On sait que cette battue était destinée à
venger la défaite du ce dragons de la
garde, battu par Albers le 31 mars.
Amsterdam, 24 avril.
Dans l'entourage de M. Kruger, on dé-
ment la nouvelle publiée par certains jour-
naux anglais et suivant laquelle le gou-
vernement boer en Europe aurait entravé
les négociations de paix actuelles et au-
rait, par contre, fait certaines ouvertures
au docteur Kuyper et à M. Deleassô.
Les amis de M. Kruger disent que la si-
tuation n'a pas changé; les délégués boers
assurent qu'ils sont tout à fait au courant
de ce qui se passe dans l'Afrique du Sud, 1
et les dernières nouvelles re;ues du théà- :
tre de la guerre ne laissent pas prévoir une
conclusion prochaine de la paix.
Londres, 21 avril.
Les délégués boers qui ont assisté à la con-
férence de Pretoria et qui ont pour mission do
renseigner les commandos sur les pourparlers
de paix qu'ils ont eus avec lord Kitchener et
lord Milner font montre d'une grande activité.
Une dépêche de Balmoral, station du chemin
de fer de Prétoria à Loureneo-Marquez, dit que
M. P.eitz, qui s'était rendu samedi auprès des
commandos boers en compagnie du général
.Lucas Meycr. est rentré hier a Balmoral et en
est reparti le mémo jour pour Piotersburg, au
nord du 'transvaal, afin de s'y rencontrer "avec
le commandant Boyers.
Celui-ci, on le sait, est en ce moment en
conlaet avec la colonne anglaise Coiembrander,
Londres, 24 avril.
Bien que les combats continuent sans inter-
ruption dans l'Etat d'urange et quo les Boers,
comme tout dernièrement à Olivier's Farm, y
fassent éprouver aux colonnes anglaises des
pertes importantes, le gouvernement anglais
ne craint pas do considérer 1 annexion de cet
Etat à la couronne d'Angleterre comme défini-
tive. •
On annonce, en effet, qu'il a décidé d'émettre
uno série de timbres-poste a. l'usage do cette
soi-disant colonie.
BANQUE DE FRANCE
Paris, 24 avril.
Bilan du 17 au 24 avril :
Encaisse or, 2 575,632,975, aug. P.Î04.248.
Encaisse en argent, 1,109,470,0415, augmen.
2,171.15(5.
Portefeuille, 453,934.489,- dira. 28.731,633.
Avances sur titres, 441,872,933, diminut.
3.923.03%
Comptes courants particuliers, 528.719,868,
aug., 20.143,234.
Comptes courants du Trésor, 103,384,057, aug.,
42.679.259.
Billets en ciz'culation, 4,121,017,500; aug.,
66,2C0.r«5.
Bénéfices bruts dos escomptes et intérêts
divers pour la semaine 272.293; dépenses,
225,150.
C'est le propre de toutes les grandes dé- :
couvertes d'être niées d'abord, d'être con- 1
trefaites ensuite.
Depuis que le professeur Busch a démon-
tré les propriétés curieuses que possèdent
certains seis de Pilocarpine, lo chlorhy-
drate, notamment, de créer de la substance
pilaire, de véritables cheveux naturels,
c'est une éclosion journalière de produits
se recommandant tous, plus ou moins di-
re.'te ment, de la découverte du savant spé-
cialiste.
Oui, sans doute, la découverte de l'émi-
nent professeur permet désormais de gué-
rir sûrement la calvitie, réputée incurable.
Mais si, avec son désintéressement de sa-
vant, il a rendu publiques les propriétés
génératrices des sels de Pilocarpine dé-
couvertes par lui et qui seules intéressent
la science, il a gardé pour lui une partie
de son secret.
Il ne suffit pas de créer du cheveu, il
faut encore le produire dans un terrain
réceptif, sain, où il pourra prendre racine
,et se développer.
Co qui fait la merveilleuse efficacité do
la Sève capillaire Busch, ce n'est pas seu-
lement parce qu'elle contient des sels de
Pilocarpine, c'est encore et surtout parce
que ces sels sont associés à des éléments
végétaux, connus de lui seul et destinés
précisément à en préparer, à en accroître,
à en compléter l'effet.
Ces adjuvants ont pour but de préparer
le terrain, de l'amender, de l'assainir en
guérissant le cuir chevelu de tous les élé-
ments morbides dont il peut être atteint,
qu'ils soient de nature microbienne, cons-
titutionnelle ou héréditaire. Les sels de
Pilocarpine n'ont plus ensuite qu'à fécon-
der la bulbe, à exercer sur la papille, leur
action stimulante et génératrice pour que
les cheveux naissent, prennent racine, se
développent et poussent bientôt au dehors
une nouvelle toison.
C'est ainsi que s'expliquent scientifique-
ment les cures extraordinaires qui s'ob-
tiennent chaque jour avec la Sève capil-
laire Busch et dont la presse médicale s'est
faite nombre de fois l'écho ; par exemple,
des vieillards plus qu'octogénaires voyant
une chevelure luxuriante refleurir sur un
cuir chevelu dépeuplé depuis de longues
années, et redevenu, en quelques semaines,
vigoureux et jeune.
Et qu'on ne crie pas au miracle ! C'est
simplement de la science, et même de la
petite science à côté des surprises qui nous
sont annoncées à bref délai et si colossa-
les que d'aucuns craignent déjà d'y voir
les prodiges précurseurs de la tin du monde.
N'annonce-t-on pas quel'lnstitut Pasteur
croit avoir trouvé le moyen de faire pour
le corps tout entier ce que le professeur
Busch fait modestement pour le seul cuir
chevelu !
Docteur A. RIOU-DELMET.
Bappelons que le laboratoire du professeur
Busch, û Paris, est 10, rua des Bons-Enfants,
nu Palais-Koyal. II suffit d'aller le voir ou do
lui écrire pour recevoir gratuitement le "moyen
de conserver ou da retrouver sa chevelure
perdue.
1 qve posstble. la République de la liberté et du 1
j progrès je dis a nies amis répablicains : Vo-
lez pour M. de Lapanouse !
Le seul péril que la République coure, a
l'heure actuelle, c'est le péril collectiviste et
sectaire. Comme ils se sont groupés sur mon
nom en l'JCO, tous les bons citoyens, tous les
vrais libéraux, tous les républicains fidèles
aux traditions et a l'esprit de leur parti se
grouperont aujourd'hui autour de M. de Lapa-
nouso dont nous avons éprouvé la loyauté po-
litique, autour do son programme franche-
ment libéral et démocratique, autour des li-
bertés que nous a léguées la Révolution de
1789 et qu'il a promis de défendre.
Représentant autorisé du parti républicain
progressiste dans l'arrondissement, uni a mes
collègues républicains progressistes du Sénat,
j'invite tous mes amis, tous les républicains do
la première circonscription d'AIbi à voter, di-
manche, avec moi, pour M. de Lapanouse,
candidat républicain libéral.
Vive la République !
L. Bour.Aïuv,
Sénateur, membre du Conseil général
du Tarn, maire d'Alban.
Cela seul suffira non,. i« '
demain leur Ugue^e^fef > «
nar é n ran,i;,i «i .. JI.. T "O mn„.
«11
°Pès
Réponse à des mensonges. — Aux élec-
teurs de la première circonscription
d'AIbi :
Les adversaires de M. de Lapanouse,
absolument désespérés, font distribuer
dans la circonscription un factum qui non
seulement ne porte pas de signature, mais
même de nom. d'imprimeur.
Est-ce assez significatif 1
Dans ce factum ignoble et mensonger,
il est dit que M. Gegout, candidat républi-
cain antiministériel à Toulouse, a été con-
damné à la prison, en l: 90, pour excita-
tion au meurtre et au pillage.
Ce qu'on ne dit pas, c'est que M. Gegout
fut condamné non pour avoir écrit l'article
incriminé, dont il n'était pas l'auteur,
mais en tant que gérant du journal l'Atta-
que.
Ce qu'on ne dit pas, c'est que M. Gegout,
s'il fut socialiste avancé, a, depuis treize
ans, « repris possession de sa conscience
égarée », ainsi qu'il l'a écrit lui-même.
Si les amis de M. Andrieu attaquent M.
Gegout, c'est précisément parce que, re-
venu des erreurs de sa jeunesse, il lutte
depuis longtemps, avec une extraordinaire
énergie, contro les sectaires, contre les
radicaux, contre les socialistes, pour la
République vraie et pour la liberté.
Les honnêtes gens jugeront, est-il dit
dans le factum anonyme.
Oui, les honnêtes gens jugeront.
Et leur jugement sera la condamnation
des manœuvres inqualifiables employées
par M. Andrieu et par ses amis aux abois.
Les honnêtes gens savent que -M. An-
drieu est responsable des scènes scan-
daleuses provoquées samedi soir à
Albi par ses plus fidèles lieutenants et
par une bande de carmagnolards ; ils
savent que si M. de Lapanouse ne put
prendre la parole devant ses concitoyens,
les amis de M. Andrieu ne purent réussir
davantage à faire acclamer sa candida-
ture.
C'est pourquoi, indignés à juste titre des
infâmes mensonges colportés dans
toute la circonscription par les agents
de M. Andrieu et des procédés employés
par eux, les honnêtes gens voteront en
masse pour
M. de LAPANOUSE,
Candidat républicain libéral.
dont le succès ne fait plus de doute.
Le Comité d'union libérale.
parlé lo candidat radical-socia list R m ,
att >rs „
MM. Rigand etSavary. Seuls 1M et -
Bans l'auditoire les partisan, ,T
Î3 -
panouso étaient au moins aussi n ^ 9 ie r
ceux do son concurrent.
n °mbreuî U.
,.3
ceux uo son concurrent.
u 'ut)re U s
Cette réunion a prouvé à M ^
bien sa popularité était en dôcr'oi«S (1,ie U c la partager et de rester par là en commu-
9 nauté de sentiments avec tous les honnê-
it tes gens.
s M. Tranier termine en accusant nos
i- amis de lui avoir rendu le mal pour le
bien.
M. Tranier trouve enfin que c'est faire
1- du bien à do paisibles citoyens que de
ie lancer contre eux une bande de forcenés
;- qui ont essayé de les assommer.
Encore un sentiment qu'il fera difficile-
ment partager à la masse des honnêtes
j. gens.
le Nous remercions M. Tranier, conseiller
municipal el ami de M. Andrieu, d'avoir
bien voulu exprimer aussi clairement son
t9 avis sur les scènes scandaleuses de samedi
,°_ soir.
i_ Les électeurs sauront qu'il est plein do
ot tendresse, et M. Andrieu arec lui, pour
1- les assommeurs de l'hôtel du Nord.
ue se laisseront pas tromper, ils vot«,c^ ut '
masse pour M. de Lapanouse. qui aura n-! 5B
mille voix de majorité dans le canton
s
Un républicain viodéré.
CAR MAUX . — Les désordre. „.
Bourgnounso. — Les désordres de Bon?
gnounac étant audacieuseirent démenti,
par le parti socialiste, un électeur an cw
ton de Valence a eu l'idée de demander ï
M. le docteur Bec, maire de cette com.
mune, des explications à ce sujet. Voici la
réponse qu'il en a reçue :
Mirandol-Bourgnounac, le 15 avril 1902
Cher monsieur,
La présente réponse à votre lettre, que j'ai
reçue hier, me procure le double plaisir da
vous être agréable d'abord et d'être utile en.
suite à la cause du bon droit, que nous repré-
sentons sans conteste possible.
Vous avez certainement appris ea gros pet
nos journaux les désordres qui ont marqui.
chez nous la journée du 10 avril.
Ce fut l'une de ces journées, pareilles à celles
dont parle l'histoire, sous la régime da la (er-
reur.
Jaurès arriva dans nos murs en conquêrsnt,
prêta tous les abus et à tous les empiéte-
ments. « Nous allons à Bourgnomc eu musi-
que, disait-il. dans la certitude cp» Vs uw»
nous dressera procès-verbal pour TOUS empG-
cher do jouer. Mais nous jouerons quand mê-
me, et un sou do chacun de nous suffirai
.payer l'amende. »
Prévision certes déplacée, car la maires)
garda bien de dresser procès- verbal, ne sa-
chant que trop le cas que l'on ferait de sa da-
fenso; l'uno des femmes du cortège de Jaurès
n'avait-eila pas répondu à un gendarme p
lui adressait une juste réprimande : «Vous M
nous ferez rien du tout, car il n'y a pas au-
jourd'hui de ministère Méline. » Tel est ie mol
de la situation.
Le cortège entra dans nos murs, non pas «
drapeau rouge en tête, mais celui-ci digae-
ment remplacé par trois jeunes Allés, «fa»
d habits aux couleurs de l'emWémerévolu»
naire. „„.
Les chants furent ce que vous savez :wr-
inagnole. Internationale ; les cris cetii M
« Vive Jaurès ! A bas le marquis l » ; ,'es,E
tes, des plus inconvenants et des plus un»-
Ce
Les femmes de l'escorte ont re«n WU*
1 de femmes publiques, je l'ignore poiu »
compte, mais elles en avaient dans '
cas la tournure, et je vous laisse ie so m
: classer dans la catégorie qui lions » e
l'une d'entre elles qui. exagérant P^f»
1 besoin pressant, exhiba en pleine rue. 8 «
fa„„ Ar, ca ^nlntlirfi. RI1X V6UX Q B ." f,,„JI
teur do sa ceinture, aux yeux n«"is,
ahuri, ce que, en pareil cas, l«m n»
d'aller cacher dans un coin. .« in .«ttW
Les diverses bagarres de la l° a l a n 7 m ^<
rapportées assez exactement parn^i mtis
mais ce qu'ils n'ont sas dit, Ç.f* J nénètr»11'
viola ce 'jour-là mon domici le, eo
dans mafmaison vide alors de w»' ltùV$
on iaisant claquer les portes, «> ,s ts
pour tout avertissement, do i»" 0
48 leur il
dans la serrure. . llft \6Qr co»»»
Enhardis par l'effronterieJ» x pe o »
les troupes* de la sociale sn«w ^
temps après ma cour, au nom &a
150, sous le prétexta d'arraUier décora ,en!»
aux pieds les quelques heurs qu
voiture du marquis. „„f Tn „ r ée, dat»",.
11 s'ensuivit uno échauffoure^.^ erj »
miAiin il mn fut impossible ae , ffla;»^
quelle il me fut impossible ae è ma|
mon domicile, le droit oe Pr°P' jjrf
été refusé par cos énerçume-eM
oB w
rent même pas m'autorwer a w d&B' é .
ta.l, ainsi quo j'en avais ' plus ^
but d'éviter un envahissement v
rablo do mon immeuble. blt ge
Devant le nombre, je is» ^
cliner. „ , .„ ioUruée. uYn«::i
Au même instant de la
quelle il me fut impqssinie jètè m»ir
mon domicile, le droit de P^' oi na**,.
été refusé par cos ônergumenes q oB p
rent même pas m'autoriser a. «' m< dan' à .
ta.l, ainsi quo j'en avais \^Twg» ^
but d'éviter un envahissement v
tail
fus
rablo de mon immeuble. bl t|
Devant le nombre, je ris
cliner. . . ,„ inurnéft
Au même instant de la }°«' n gei
Au même insio
d'hommes et de
AU même iu »»u» •- «iranse.' - ^ai"
d'hommes et de femmer ° tr 0 Va ég^
commune se rendirent dans » ^or^erf
l'intention évidente, d'y
u %a3
Ces personnes pénétrèrent

9S
m
1909
montes Ml-"**
2? se
v9rS
0^ pre" 4 .- ville-
, jW2f 40 c &Wfc personnes rocru-
* s rf» W ''Vinôrc.é tous ses va 1:
5B flU/ le 0 »f,V, » r S venaient de lui
Hfparti5^,^c«f» le q " quitter de si bonne
'' ô ^%nd« d , 6 Jc«sa lie » car suite d'eagage-
^^^"•nruverasaint -llenolt,
*e«f, e ' aW ieU ' ! " _ Même au ml-
??&*£» ^S^^^hrer do notre bis-
a î'o »' ion , d les P' UI! s °wae Sciages dont lo
^a desjf^ Tan'^ e localité, a toujours
,e ra W^hs in «° c °îi noDulation do Samt-
&^^aina^&'am 1s a toute
_ Mémo au ml-
= de notro bis-
8e?oV 9D ° fffl e8 t devenue légion
laW: ,eet' c ^ S, à fris part:
légion. Pou
3 a conquis
Uu peut-être
d'hier, à la-
nart ; mais
(U!e!ia w~ p8S > -Mtoffe, le vaillant can-
A sa?. e » est reçu V f un i C ipnl au complet,
-fi»' ' ' .fUn «KJSÏ retentissent quand
«da,.,ë de son ««"'"uons retenti:
,n n TmO"»sesaSSrde Sciages.
ï?ult ue in
, es acclain. u«'«- r couvrant lo
' «^"Jfooï ioïe l'hymne national.
rou s '4 u8 u?misiasme. c'est du dehre
^Tviv^tr^àTididatlcrie-t -on
irait ;s je « "S candidat I crie-t-on
^iîe nmmttis ^ ceUe ovation chaleureuse,
f "La« pM' 3 , e :pnt encore plus Forte & mo-
.W ^ïW* (!ene ?fl,,nrocho do la mairie.
«ie.« ^ref aimables jeunes fil-
«ttr^' S et cett
S«KS*^* S jeunes fil-
' Sus le P ér st \Lnt U bienvenue :
f^flui souhaitent '* "J oua dans ce com-
ett toveUef s,iad *;.» Secret que vous exercoz
nlitï
wW ^JSnrtierofft généreusement sous
iés'ÏW t 5 /u drapeau national, sauveur de
JK Dlis sacre»
foire cnereJ? monsieur le marquis, nos voix
«A Wis^^jd-bui, nous acclamons vo-
it noscœaw. démonstrations enthoa-
, rB passage par "' ur3 notrô fidélité
lûtes; >, se coalisent con- ?f
tre sa candidature. 1 c ' 1
Nous sommes absolument de son avis. U(
L'union des braves gens est i onpléte.
Le S7 avril les amis du ministre de tra- lc
hison le const iteront sans surprise ; ils ne a
se font, sur ce point, aucune illusion.
Les cabrioles de Pas-de-Vin.— Depuis
que nous avons placé dans les besicles D ,
du sous-caïman rabastinois ses écrits d'an- u ,
tan, l'on s'est bien gardé à ta Dépêche C(
d'essayer d'ex user le protégé du minis- n
tète. cè
Cela se comprend, car l'on ne peut lutter p
sans désavantage contre la démonstration
d'un fait bien établi. j p
A savoir que Paul '.îouzy, une fois ins- j ;
tallé au Palais-Bourbon, a méconnu ou- ji
trageusetnent le langage du Paul Gou/y, f
candidat d'opposition.
En veut-on, une fois de plus, la preuve e
éclatante? n
La voici et nous la prenons dans le Ré- y
publicain du 3 juillet 1892 : [,
UNE SOLUTION.— Voyez, la semaine dernière, I
l'interpellation Coussot sur l'abus des recom-
mandations : au fond, quo demandait Tinter
pellatour i Que le gouvernement mit un peu j
moins de danseurs dans les places ou il laut j
dos calculateurs: qu' « être bitard do l'apo- I
thica ro «d'un député fût considéré pour l'a- I 2
vuneoiuent d'un Fonctionnaire commo un titre I s
do moins do poids quo les notes de son chef G
hiérarchique. j l
Ces prétentions n'avaient rien d'oxorbitant, 1
et on ne voit pas bien tout d'abord pourquoi, j
avant qu'il eut dit un mot, la Chambre a '
accueilli rinterpcFateur par des « rumeurs <
ironiques ». <
On le comprend mieux quand on a lu Tinter- ;
pellatioii. Il est évident, en effet, que l'interpol-
lateur n'en attendait rien autre chose quo le I
plaisir do laire un discours spirituel.
Il y a réussi! tout là monde a ri , aucun or- I
dro du .iour n'a été déposé ; lo soir M. Gousset
pouvait .svendormi r content do lui, et le lende- I
main matin, les ministres recommençaient à
donner, sur la rocominandalion dos députés,
les postes les plus enviés aux candidats les
plus incapables.
Excellente manièra do moraliser un pays, do
lo démocratiser !
Les journaux, il faut le reconna'tre ont l'ait
comme, la Chambre: ils ont ri, ils ont fait as-
saut d'esprit on var ant ce thème : « Fst-co
qu'il ost possible do supprimer les faveurs? I
Fst-ce que tant qu'il y aura des places, il n'y
aura pas, pour une vacance, trente, cinquante, I
cent solliciteurs ; Est-ce qu'on peut empêcher
uu député de se souvenir que toi solliciteur est
uu électeur influent.' Fst-co qu'un ministre, au 1
moment de roTuser à ce député la place qu il I
demande pour un imbécile, no songera pas à I
la prochaine question de cabinet, etii la rovnn- I
' cho du député'?
Vous avez tous lu dans les journaux ces rai- I
• sonne mes ts éminemment lin do siècle. Ni a
• la Chambre, ni dans la presse, il ne s'est, à
ma connaissance trouve une voix pour re-
t marquer qu'ils reposent sur ces prémisses-.!
« tant quil y aura des places. »
Eh bien, supprime/, les prémisses, vous sun-
primerez la conclusion : Supprimez los place»
vous supprimerez les solliciteurs do Sac» '
. supprimez les solliciteurs, vous supprimer^
. les apostilles des députés et les injustices d«^
ministres.
3 I
Voilà ma solution : jo n'ai pas le projot do I
- prendre, pour cetto découverte un brovot d'in-
l- vention ; il me serait disputé par un trop grand
l nombre do co-invonte.ur *. dont aucun, cela va
t sans dire, n'appartient nu monde officiel; mais
s quolquo grand que soit co nombre, j'oso parier
que cetto solution ne sera pas adoptée, ot cela
par doux raisons : la première, c'est qu'olle ost
3 radicale. — la secondo, c'est qu'ollo a lo sous
commun. P. Gouzv.
l " Qu'on nous pardonne la dimension plu-
. tôt inusitée de la citation, mais il fallait
' bien ne pas s'exposer à l'accusation d'avoir
, tronqué le texte do l'original.
Un seul mot, maintenant. PAul Gouzy,
f une fois député ministériel: a fait accorder
î? des places a plus d'un imbôcilo et n'a ja-
mais refusé d'apostiller des sollicitations
l 0 d'une criante injustice. E. GUAXOU.
5- Une lettre du F.'. Rolland. — Nous re-
n cevons la lettre snivante:
Monsieur le directeur de VHxpress.
lt Dans votre journal du 23, un correspondant
RA^ASTENS. — La réunion Gouzy,
tenueiavant-hier, sotis la présidence de M.
.lutta,, maire, a tourné a. la confusion du
candidat qui devait en bénéficier.
C'es't ainsi qu'après ta joute oratoire qui
a eu lieu, entre le sous-caïman et te collec-
tiviste Hubert, le président s'est bien gardé
de faite voter un ordre du jour catégori-
que.
11 s'est contenté de dire qu'il « fallait
voter pour les candidats de ta République
présenisl » (vie).
Les braves gens, accourus de la foire
pour « y fortiêer leurs convictions» n'en
revenaient pas.
Parbleu! les amis de Gouzy, eux-mêmes,
avaient perdu la boussole ! C.
CAHUZAC-SUR-VERE. — On nous
écrit :
Fimnncho soir, pendant que le citoyen
Gou-y vantait les mérites du gouvernement do
Walffeck dans la sallo do la mairio. d'autres
ministériels dévalisaient deux maisons et fai-
saient main bïtaw sur plusieurs objets de prix.
Pendant ia journèD on avait vu rôder trois
étrangers, âgés de 12") h 80 ans. aux allures
su.sp;)ctcs, qu'il aurait été bon do fairo sur-
veiller : ta police municipale aveit probable-
ment d'autres préoccupations.
bref les tro.s jeunos gens sont entrés chez
M. l'urel briquetier. se sont emparés do chaî-
nes ou or et do divers vêtements, Us n'ont pas
trouvé heureusement uno somme do ciuq cents
francs, qui était bien à lour portée.
Cho/. M Terrai ils ont ou,porté uno somme
do C2 francs, dos vêtements, du linge etc. etc.
Ces Vols ont été commis avec une rupidilé
remarquable; c'était de véritables profession-
nels.
LAVAUF?. — Bonnes nouvelles. — La
belle campagne quo M. de Betcastel a en-
treprise dans not e arrondissement touche
à sa Ali. Les renseignements précis que
nous recevons de tous les cantons et l'im-
pression qui se dégage de la lecture des
iournaux qui soutiennent les candidatures
Motel et Compayré nous permettent do
dire eue le scrutin du 27 avril sera la juste
récompense des intelligents efforts dé-
ployés par M. de Be'.castel pour battre les
sectaires et les jacobins.
Le vaillant candidat libéral n'a, en effet,
rien négligé pour assurer au parti des
braves gens ta victoire à laquelle il a
droit.
On l'a vu groupant tous les bons ci-
toyens sur un programme de liberté ; réu-
nissant autour de lui les grosses influen-
ces locales; s'assurant le concours de celte
démocratie rurale, si souvent trompée et
exploitée; souttiiant les personnalités les
plus sympathiques de l'arrondissement et
a frontant courageusement avec elles l'en-
nemi commun,
L'attitude énergique et courageuse de
M. do Belcastel a donné confiance aux
libéraux et aux patriotes. Si bien qu'au-
jourd'hui nos adversaires les plus déter-
minés manifestent hautement leurs crain-
tes et nous autorisent a répéter, avec plus
d'assurance que jamais, que M. de Belcas-
tel ira représenter l'arrondissement de
Lavaur à La Chambre des députés.
fie résultat parait si certain aux yeux
de tous qu'a la sous-préfecture de Lavaur
on heicce les manœuvres que l'on pour-
rait bien employer, à la dernière heure,
pour frapper un grand coup sur le corps
élecloiial et détacher ainsi quelques voix
de M. de Belcastel.
QUOI que fassent et disent nos adversai-
res, ils ne parviendront pas à enrayer Je
uiagniiique cour uit que M. de Belcastel a
si bien créé et qui doit inéluctablement
emporter l'échappe de Milou.
Nos amis, tous les patriotes, tous les li-
béraux ne doivent pas moins employer ces
deux dernières journées à préparer te suc-
cès de diiuanche. Il faut que le bloc qui
renversera Compayré soit formidable. Pour
cvla, il faut de ta cohésion et de la dis.i-
pitae.
L'ennemi recule et bat déjà en retraite.
Pour que M. de Belcastel l'empêche à tout
jamais de se relev r, it est nécessaire que,
jusqu'au bout, nous dépensions, tous, nos
f j c JS sans compter.
çjue .chacun de nous paie de sa personne
et, grâce à M. de Belcastel — l'élu de de-
main — la jouruée du 27 avril sera pour
l'arrondissement de Lavaur la journée de
la délivrance.
M. Oenla Quibert. — UN MftRiniONAX.
— Nous recovons de M. P.Gonioys le nou-
vel article qui suit sur le. vaillant candidat
anttmlntstérlel de la lro circonscription :
Le candidat antiminislériel do la lro circons-
cription do Carcassonne a un niorito que Ton
do t considérer comme très grand on période
électorale : il est méridional.
Né à Puisalicon, communo du canton do Ser-
vian, dans l'Hérault, il vécut dans co village
pendant sa première enfance, courant tes vi-
knes et pariant patois avec tes fils des mé-
tayers, if n'a pus oublié ce bravo putois: il en
serl do potits discours, que jo suppose très bien,
aux bravos gons de la montagne, qui le re-
gardent avoc des yeux ravis. 1,'ngo venant, on
le mit à SoiTÔze, ce vieux fc'orôze, ou tous
los parents et tous les élèves so sontlrent amis
et vers la fin des études un pou parents, car
ils venaient tous des mêmes villes du Languo-
doc, avaient les mêmes façons do vlvro et so
découvraient presque toujours un cousin com-
mun. M. Cuibort fut un dos brillants do Sor-
rè/e II avait du talent, il avait t'orne méridio-
nale, et ce :nt autant par l'entrai n gascon quo
par l'étendue ti& ses ôludos qu 11 so conquit
une plaça de premier ordre dans lo monde
Intellectuel.
Méridional, i! Test surtout par se$ intérêts
vit.ii oies, servian cest to pays par excellence
de la vigne, bien plus mélo* qu'Alzone ou quo
Montréal — ot c'ost uno région rudoment se-
couée par la crise actuelle. — Oerniôroinent M.
Pénis cuibert recevait de sa méro uno loliro
par laquelle on lui offrait 4 francs pour sa re-
colle on cave: c'est pou. surtout on période
électorale ; et M. Cuibert manquait d'enthou-
siasme pour accepter.
i iiant à moi, j'étais ravi : Fn candidat en-
nu'.ti pur la niévonto, co m'ost un plus
sûr garant quo toutes les phrases des affiches
qu'il conna t la situation malheureuse dos pro-
priétaires ot des ouvriers villcoles et qu'il on
cherchera la solution, liien no vaut uno solida-
rité d'intérets cimentée par des besoins por-
Bonneis,
M. Cuibert. il y a fort longtemps, remplissait
à 'Toulouse, du temps des c.apitouls, des fonc-
tions analogues à cellos do maire, et faisait
construire cotte grande habitation quo los co-
chers do llacro montrent lièrement aux étran-
gers et quo l on nomuio ta Maison do Pierres.
On n'est pas plus Toulousain.
Franchement, si les électeurs trouvent qu'un
candidat qui est né & nu kilomôlres do Carcas-
sonno, qui possède ft Puissalicou sa ma ;son
paternetle et sos vignes, nui parlo patois, qui
fut élève d'un collège du Midi jusqu à 1S ans,
qui est méridional par sos attaches de famille
et par ses amis, autant quo par los caractères
mémos do son talent et surtout pur la ron-
deur de sa bonhommte. n'estpas suffisamment
du pays, ils sont difficiles. Ce n'est pas M.
Poubelle l'honneur incontesté de l'Aude qui,
sous ce rapport, pourrait lea satisfaire davan-
tage. Homme du pays, M. Denis Cuibert sou-
tiendra, car il les rossent, los intérêts des
hommes du pays, riches et surtout pauvres.
P. UKNIEVS*
Etat civil Ou 23 au 21 avril. — Naissances :
garçons 2, Tilles t
Décès: Antoinette Gigot. 73 ans. Grand'Rue ;
Françoise ouinet, S2 ans, veuve Fourès, ruo
Victor-Hugo, C.
PÊPIEUX. — Les élections de di-
mnnehe. — On nous écrit :
Flecteurs indifférents, pas plus de trois jours
nous séparent des élections ; et comme vous le
savez nous avons à lutter contro un spectre
iranc-inaçon. dreyfusard, révolutionnaire, en
un mot ministériel.
Electeurs ! avant do déposer votre bullotiti
dans l'urne, ro'lèchissez b on ; remarquez quo
voler pour l'héron c'est plonger le pays dans
la plus grande misère, tandis que voter pour
M. d'Ouvrier, c'est le relever des atroces souf-
frances qu'il éprouve depuis holas I trop long-
temps ; voter pour M. d'Ouvrier, c'ost voter
pour la paix, pour la prospérité du pays, pour
toute : libertés, en un mot pour un bonnëto
homme.
Fncoro uno fois, électeurs indifférents réflé-
chissez (lundi vou3 n'y serez plus à temps),
rèllechissez quo c'ost de vous que dépond la
misère dont nous sommes tous plongés ; la
situation est très mauvaise dans notre contrée
et pour la rendre glorieuse, .ce n'est pas en
votant pour Thôron quo vous l'obtiendrez. Ceux
qui voteront pour lui,«e seront los juifs, les
francs-maçons, les socialistes révolutionnai-
res les collectivistes et les sectaires de tout
ordro qui voulent arriver à la ruine complèto
et ù la révolution.
Aux honnêtes gens a faire leur devoir.
Un électeur.
dans une gare, Il se serait vu obligé, pouf
lui obéir, de courir tout droit du côté de»
Hommes.
Un tonnerre d'applaudissements accueil-
lit cette Interruption un peu salée ot lo
correspondant de la Dépêche, fut conspué.
Nous ne vous demandons pas, citoyen
Aldy, d'employer des termes aussi crus
dans le télégramme que vous allez en-
voyer à la ruo Bayard; niais faites bien
comprendre à ces messieurs que los élec-
teurs de l'icury avaient probablement, le
matin même, lu en entier la Dépêche, y
compris la chronique de LlfûOUX, et qu'ifs
commencent» eux aussi, à être écruiés
par les fumistes et les charlatans.
J. CM
Aooldent mortel. — Avant-hier, vers a h. dut
soir, lo jeuno .Tules Sursès, dont les puronl:;
sont domestiques à la campagno do Moujah'.
est tombe accidentellement dans un vivier
-siiuè a linéiques nus de la campagno. an mèra
Ta découvert quelques instant! après, mais il
avait cessé do vivre.
f.es constatations légales ont été faites par
M. le commissaire central assisté du docteur
Charpenel.
Arrooîotlon. — Lo nommé José Btanco, Agt
do 40 ans. sujet espagnol sans domicile flxo. H
été déféré au parquet sous l'inculpation d'-in-
fraction a un arrêté d'expulsion.
Trouvé. — Un porte-monnaie, renfermant
uno potilo somme d'argent, a été trouvé sur fa
voio publique. Il a été déposé au commissariat
central où on pout lo réclamer.
Aux médaillés militaires. — M. Poubelle
candidat aux élections dans la 3^ circonscrit^
tiou do Narbonne, a. sur fa présentation de
M. llonnalous. do Villodaigno, délégué il la
propagande par le siège social do Paris, ne-'
ceptè lo titre do mombre d'honneur de l'usso-
ei.it un dos médailles milituires, et d'assisté*
au banquet du 8,juin prochain, à Paris, préside'
par M. Cavaignac, ancien ministre, dont M'
nombre des camarades sera do cinq cents en-
viron.
M. Poubelle a gagné la mêdaillo des bravoa
pendant la campagne do 18ï0 pour laits do
guerre,
Il est un cutro grand officier do la Légion
d'honneur.
Etat oivll du 2fi avril. — Naissances : André-
Georges lloudnlol ; Anna Pauline Carlos.
Décès : Alexandre Charles Dondel, affûteur
do scies, 6i ans; Jules Sursôs, 6 ans; Gabrielle
Mario Jeanne Aubinel, 8 jours; Paul Kaynttud.
cultivateur, G8 ans.
FERRALS. — Communications inter-
rompues. — IA PASSERELLE EMPORTÉE. —
Bans la nuit de mercredi à'jeudi, la pluie
est tombée en abondance, là rivière i'Or-
bieu a grossi et la passerelle a été e:npof>
tée.
L'entrepreneur de la construction d«
pont a eu pas mal de matériel emporté par
les eaux.
Les travaux des fondations touchant
leur fin ont été interrompus toute la jour-
née de jeudi.
Les principaux ouvriers qui travaillent
dans le caisson sont retenus prisonniers
par les eaux au faubourg où ils sont logés:
ils ne peuvent se rendre à leur travail sans
faire un détour de 12 kilomètres, soit en
passant par Fabrezan-Villerouge où par
Luc.
La pluie qui ce matin avait cessé, a re-
pris vers les 9 heures, et a continué toute
la journée.
Dïotlnotions honorifiques
M. Fticnno-Sylva n Vidal, chapelier à Bivtd.
20 janvier l'jWi, a tontèlo sauvetago d'une per-
sonno morte asphyxiée dans une maison in-
cendiée, a reçu du ministre de l'intérieur une
leliro de lélic.talions-
CARCA3SONME. — Leurs procédés.. I
— Les électeurs — la plupart d'entre eux,
du moins — ont reçu, a cette heure, un
certain nombre de bulletins au nom de M. I
Sauzède.
Ces : bulletins sont portés à domicile , payables n erjent pçur 4O0.O0O'
T«»., 10 JUILLET 1902
l.rnniet: BHIt.- On trouve îles lu Mets dans touto
la VMÉatXebH les princlp dobll.de tabac libraires.ctc
l rKKmêÈmMui. irg»Tr>taCTrurn TOnrofti,
a 35, rm MIMUWJII , Parti, m joignant t U dm m*»-p>« dn pria
^^witillsli'dl uneenreloppeiftruA. portant altrtaMp rstour. A
tCS QOUTTES CONCENTREES DK
FER BRAVAIS
...i «on» remua, le pi„. «.tttœo» eoolrs ,
ANÉMIE, CHLOROSE, PALKS COULEUrlS, \M
Cuit (MI

Coursas de chevaux
A MAISONS-LAI'FITTE
Taris. 24 avril.
Prix des Trianons, à réclamer, S,0(X) francs,
tOO mètres environ. — 1, Equmoxe, 5, à M. E.
Veil-Picard iMilton Henri;) ; a, Zulma, 7)2, a
M. J. Lieux (J. KeilT) ; 3, Godelureau, 80, à M.
J. Bavaut (Michael).
Non placés : Trabanel 5, Fledr do Portugal
10, Téler 20, Foureur 10, Paliknre 20, Albana 8,
Fanion 16, Vasco 8. Si petite 10; Ruy Blas 20,
Doïdoya 10, Maylis 20, Creep Mouse 20, Oko 20,
Lyre d'or 20, Verveine 20, deux versants, la toiture 1
> s'avaneant sur la façade du f
* midi et formant chapelle, !
j soutenue par des piliers en s
i bois. ]
! Cette façade est percée <
sous ladite chapelle d'un
" portail à deux battants, de 1
quatre fenêtres à un ou- !
ô vrant, d'une fenêtre fermant
à châssis vitré, derrière, de
e deux autres petites ouvertu-
res grillées.
s
Une petite partie est louée
r à un sieur Maurice qui l'ha-
a bite.
. Cette dite construction fl-
k gure sur ladite matrice ca-
u dastrale des propriétés bà-
à ties de ladite commune, à la
e section A, numéro 414, lieu
dit Berthoulieu, pour un re-
i_ venu de quatre-vingt-deux
n francs cinquante centimes.
5° Une pièce de terre en
L nature de labourable, inculte,
ie portée à la matrice cadas-
trale de ladite commune, à
!f la section A, numéro 412,
^ lieu dit Berthoulieu, pour
s' une contenance de vingt
Lg centiares environ et un re-
venu à la première classe de
deux centimes.
60 Une parceile de terre en
et nature de labourable, inculte,
a " portée à la matrice cadas-
trale de ladite commune, à
r- la section A, numéro 415,
le lieu dit Berthoulieu, pour
la une contenance de sept ares
la quarantecentiares environ et
un revenu à la deuxième ce
classe de quatre-vingt-neuf ni
centimes. ci
70 Une pièce de terre en tr
nature de labourable, inculte, bi
portée à la matrice cadas- T
traie de ladite commune à la m
section A, numéro 413, lieu ÎK
dit Berthoulieu, pour une
contenance de dix ares qua- p;
tre-vingt-dix centiares envi- pi
uon et un revenu à ladeuxiè- él
me classe de un franc trente- b'
deux centimes. ti
TROISIÈME LOT
n
8» Une pièce de terre en na- * {
ture de labourable, portée à C(
la matrice cadastrale de la- .
dite commune à la section A, r
numéro 385, lieu dit Berthou- f
lieu, pour une contenance de l \
quinze ares trente centiares ^
environ et un revenu à la ~
première classe de trois "
francs six centimes.
90 Une pièce de terre en f;
nature de sol de maison, por-
tée à la matrice cadastraie Y
d« ladite commune à la sec- "
tion A, numéro 411, pour une
contenance de un are qua- c ,
tre-vingt-dix centiares envi- 1!
ron, lieu dit Berthoulieu, et 1
un revenu à la première a
classe de vingt-trois centi-
mes. 5
Sur celte dite pièce de terre f
est édifiée une construction r
à rez-de-chaussée, avec, gre-
nier ou granges au-dessus, à a
l'usage d'habitation, remise S
: et écurie, construite en bri- *
ques crues et cuites, recou- 9
verte en tuiles canal à deux ~
• versants.
s
i Elle est percée sur sa fa-
, çade au levant d'un portail à s
1 deux battants, d'une porte à
; un ouvrant, d'une fenêtre
1 fermant àchàssis vitré etvo- £
, !ets doubles au rez-de-chaus-
1 sée, de deux ouvertures de
portalière à simple volet au- s
e dessus à hauteur du grenier,
a Sur le derrière, au rez-de-
e chaussée, d'un portail à deux 1
i- battants et une petite ouver-
t ture fermant à châssis vitré
e a hauteur du grenier, de
1- deux ouvertures fermant à
volet simple,
e Cette dite construction ne
1- figure pas sur la matrice ca-
dastrale des propriétés bities
1- de la commune de Fronton,
t- Elle est louée verbalement
1- avec la pièce de terre portée
a audit numéro 3S5, au sieur
u Girille Pradines.de Fronton.
>- Les pièces de terres ci-
x dessus énoncées, portées aux-
s. dits numéros 414, 412, 415,
m 413, 385, 411, section A. ne
e, forment ensemble qu'un seul
3- tenant et confrontent, en
à leur entier corps, avec les
2, constructions y édifiées sus-
îr désignées, du midi chemin
?t de Nolin, du levant Pons et
e- Faget, du couchant Lom-
ie brait, pàtus communaux et
Bernard Dast, du nord Dast.
in Ces immeubles ont été
;e, réellement saisis à la requête
is- des époux Pifteau, au préju-
à dice de Monsieur Garrigues,
5, suivant procès - verbal de
ur Cordes, huissier à Fronton,
es en date du vingt septembre
et mil neuf cent un, dénoncé à
ce dernier par exploit du
même huissier en date du
cinq octobre mil neuf centun,
transcrit avec la dénonce au
bureau des hypothèques de
Tou ouse, le douze octobre
mil neuf cent un, volume
329, numéros 22 et 23.
Le cahier des charges pour
parvenir à la vente, dressé
par M0 Fourcade, avoué, a
été déposé au greïe du tri-
bunal civil de Toulouse, le
trente et un octobre mil
neuf cent un, où tous pré-
tendants peuvent en prendre
connaissance.
Il a été lu le jeudi cinq
décembre mil neuf cent un,
à l'audience des criées du
tribunal civil de Toulouse,
et l'adjudication a été fixée
au jeudi trente janvier mil
neuf cent deux.
Advenu ledit jour, l'adjudi-
cation n'a pas été requise et
la vente a été renvoyée au
vingt mars mil neuf cent
deux.
A cette audience, l'adjudi-
cation n'a pas été requise et
la vente a été renvoyée au
quinze mai mil neuf cent
deux.
En conséquence, il est an-
noncé que l'adjudication des-
dits immeubles aura lieu le
jeudi quinze mai mil neuf
cent deux, à midi précis, par-
devant et à l'audience des
criées du tribunal civil de
Toulouse, place Saint-Mi-
chel, sur les mises à prix
fixées par les poursuivants,
ffi- uo •«11*11oeuf «eut
R
-
Fou
^ E ,av0;
Enregistré
ymgt-deux avril mN»
cent deux, folio N
Reçu un franc QBÎJW,
huitcentime S^ q S;T%
pris. ""^s.eon,
MOLIN1É, receveur, sw
Toulouse,
chel, sur
fixées par
savoir :
ED. SCHENCK
53, Rue de la p 0Bm
TOU OUSg
transférant son industrie 1
Paris liquide toutes I
r l
chandisesdesonassortmeM
grand rabais pour ler5
dans le plus bref délai.
Ull de suite un homm
marié avec ou sans enfanta
de 25 à 40 ans, intelligent',
catholique, pour traire, soi.
gner et garder vaches. Réfé.
rences exigées. Ecrire bu-
reau du Ralliement, Mon»
tauban.
à la
Pour le premier lot, à la
somme de cent francs.
Ci ICOfr.
Pour le deuxième lot, à la
somme de cent francs.
Ci 100 fr.
Pour le troisième lot, à la
somme de cent francs.
Ci 100 fr.
Outre les clauses et condi-
tions du cahier des charges.
IRéunion des 2* et 3 e lots
Uilfj hmmm Germain ,
répondant a^tiOT, de Ram-
bina, oranse eVstatf»,voï«
tant un collier SIM nom ni
adresse, a été perdue à Ba-
gnères-de-Luclion. La rame-
ner à M. de Saint-Blanquat,
villa du Saule, Baquier ie
Luchon; il y aura une boum
récompense.
Pour cause de Départ forcé
N EGOCIANT en vins cèds-
rait sa clientèle et sa
magasins de détail à proprié-
taire vendant à clientes
bourgeoise. Louerait mats'
riel. S'adresser A. G., w
reau de l'Express.
Lorsque les enchères par-
tielles sur chacun des trois
lots ci-dessus auront eu lieu,
il sera ouvert de nouvelles
enchères sur la somme to-
tale formant le montant des
prix d'adjudication des deu-
xième et troisième lots réu-
nis, et les premiers enché-
risseurs ne resteront adju-
dicataires que dans le cas où
il n'y aurait pas d'enchères
sur lesdits deuxième et troi-
sième lots réunis.
11 est en outre déclaré,
conformément à la loi du 21
mai 1858, à tous ceux du chef
desquels il pourrait être pris
inscription d'hypothèque lé-
gale sur leldits immeubles
saisis, qu'ils devront requé-
rir cette inscription avant la
transcription du jugement
d'adjudication, sous peine de
déchéance.
Pour tous renseignements,
s'adresser â M« Fourcade,
avoué poursuivant la vente.
Fait et dressé par l'avoué
soussigné, à Toulouse, le
A louer de suiie: 1» d
et vaste appartement au h
composé de 10 pièces m
grands salons avec ga !
et chambres de domesM»*
2» autre appartement*
posé de 6 pièces. Ssdig»
au concierge, !, rue
A LOUER «gï!
jardin. Ecuries, remises ,
^'adresser r.^^
10, Toulouse. ^
G ros bônéf. ass. ttif.
en opérant s. ia n t tm ,
50 f. couvert, ga * %0
nuls. AUBIN, 4, i"°
Paris. —<
Amiablement; y>3.3? l 'int.o^ro.éciiQ.iir»© do
Chez M« Lahsac, notaire
à Toidouse, 3. rue Maie tache.
A rrïmiB un très bel hôtel,
îr.Mmï- situé a Toulouse,
rue de la Bourse , superficie
22.00 mètres carres, revenu
11,000 francs.
KiMGTPIE' à deilx cor P ;3 - avGC
iM.ilî.Ussjfi cour à vendre, rue
iM.!U;l,8(îllli cour
de la Pomme.
à vendre, rue
Chez M« Lairy, nolaire
à Toulouse, rue des Arts, w
A YIAÏHH: bloc ou parcelles,
\r.A»H3. vastes terrains,
quartier du Pont-des-Demoisel-
le.s. ciùto-l'avée-Montaudran.
A VENDRE M ai?on à Toulouse,
ûes-cha^tsfV. 119 Tra ^»ère-
Xontaonol. notaire
a loulouse, 7, place Esquirol
Maison r.~ des tour-
neurs, 5S, plusieurs
4 «'5?V31rW Maison r. des lour-
Vftfilmili neurs, 5S, plusieurs
étages, cour.
Citez M" Garrigou, nolaire,
3, rue du Poids-de-VHuile , 3
Toulouse.
4 vp^nnî? 1,e"9 propriété de
il ifiii1lML80 hectares, près
Toulouse.
près
A
une Chartreuse
'«li avec jardin, avenue
de la Patte-d'Oie, 13, Toulouse.
une maison, située
a liminEi à Toulouse,
cente des Minimes,
des-
t VUiïmil? immeuble rie rap-
A mulnË port, place du Capi-
tole et Maison, rue de Metz.
A Vt \?iî!l' Maison. 1er
inlilllili C0Qri écurie
mise, rue André-Delieux,
étage,
et re-
16.
A VENDRE jaM a (
32, rue Sto-Germaino
une Maison avec
jardin etcliartreuse,
iernaaino, Toulouse.
PROPRIÉTÉ do JaPPort et U'a-
i„ !" 111 gréaient en très
bon état, à vendre : bello situa-
tion, près la gare de «oussens.
4 VENDRE de
bon quartier.
loulouse' Maison
1 rapport, dans
les ISFcrtaJo^es
i VnxwitJr une maison derap-
\ iLiWriKi port au centre de
la ville.
A W
ville.
4 Toulouse, bel hô-
tel au centre de la
JOLIE CAMPAGNE ï TucSm-
ville, chomin de Croix-Bènite.
Belle maison, écuries, remises,
etc. On peut visiter tous les
jours.
Chez M» Martin de la Moutie,
8, boulevard Strasbourg
A Vf Y »»?>r a loulouse, grande
TtiiVIllili Maison avec Jardin
et Chartreuse, rue des Roziers.
1 Vlf\IlHÏ7 4 Toulouse, immeu-
X imvm ble allées La layette.
Revenu brut dépassant 5,900 fr.
aê^o Q 0nnant revenu supérieur
A VENDRE ', mm eublo composé
rée par un petit jardin d'agré-
ment, rue des Chalets, près le
boulevard. Toulouse.
A VWiVliîlE1 quartier Bayard ,
VMVKIji Maison avec Jardin,
beaux appartements, 2 entrées,
10 pièces et salle de bain.
A vrYUDP Terrain à bâtir, rue
tKdHfnluies Chalets, Tou-
louse, contenance l,fc'03 mètres
viron.
de bâtiments, sise
rua Maury, 2.
à Toulouss,
A VENDRE a^s'f^ta^a^
jolie maison do maitre. hangars,
parc et vastes dépendances, ter-
res et prairies de Ire qualité, ù
11 kimmètres de Toulouse.
à Toulouse,
Maison à rez
chaussée et premier étage, av
jardin, rue du Printemps 51.
une
-de-
avec
W^nil'iTS 1 1,6 ra PP° rt at (l 'a-
I IiUi lUI'.Irj grément, un ar-
pont et demi a vendre, route de
Launaguet, quartier des Sables.
Chez M' Fabre, nolaire
à loulouse. placeSl-Etienne, 9
rnpnni i\Tg à vendre en parcel-
li'.lUvHtir) les, petit chemin de
Lapujade, 4 3 kilomètres du Ga-
pitole.
Chcs 31' Daslé, nolaire
à Toulouse, 25, rue à'Astorg.
K \W\n\W un° maison d'habi-
X IUlfUlKEl latiOn A ,l«n, r„r. na
Citez M' Cathala, notaire
à Toulouse, >. de la Pomme. 9
A UffllfllMIrli ép.ux. Propriétés
hïï liRJlliR environs de Tou-
louse, l'une pour 7,000 fr. et
l'autre pour 1,400 fr.
1 VEWSIRI? helle Maison a trois
X f litWREi corps sur jardins
publics , à Toulouse. Revenu
4,200 fr. Prix, 75,000 fr.
A VENDRE ^étages 4 ave°c rP c S ouî
donnant sur avenue de Paris, ù
Toulouse.
2 corps et
avec cour
Maison de maitre Confortable,
Saint-Simon.
NAIS** lltiïL
MiKM a veadre, rue du Li-
iilJUa».'! bre-Kchange, avec jar-
dins. Prix très modéré.
Chez M' Bonnel. notaire
a Toulouse, 43, rue d'Alsace-
Lorraine.
UiKiW a vendro, a Toulouse,
.IliUMM rue Rèclusane, 47, Fa-
cilités do paiement.
DEUX BELLES CAMPAGNES
do rapport et d'agrément à ven
dre, avec parc et château, si-
tuées l'une dans la plaine de
Villefranche-Lauragais, revenu
net 10.000 fr., et l'autre sur la
ligne do Paris, a 80 kilomètres
de Toulouse.
Chez M' Triniac, notaire
à Toulouse, 13, r, Temponières-
iliAUKEi celles, 20.000 mètres
cairés de terrain a bâtir, quar*
tier de la Béarnaise. Pont-dos-
Demoisefies, à Toulouse.
A lNfliMiDl? vastelmmeuble.rue
TiV.WKri do la République ,
dit 'Raisin,82, Toulouse
\ VL\nnr 0eux Maisons de
tt:\Sfnr. rapport neuves, si-
tuées l'une près du Capitofo, et
l'autre r. St-Bornard, Toulouse.
A VEinuiDD Maison en bon état
mrs -lir, rUe Sàinte-Germai-
ne, Toulouse. rue Sàinte-Germai-
A Y(/\'{IU Ï: Maison de rapport,
tfcMftU'. rue Pharaon. Tou-
louse. Prix modéré.
Chez M' Roussel, notaire
rue Peyras, 13, à Toulouse.
A VCIÏIkîîI? deux Maisons con-
Tti^Uitli tigues, sises a Tou-
louse, prés du pont St-Michol,
toujours louées. Revenu net 6
A VPmnnr bonne propriété à
TBilIBlVii Saint-Germain-des-
Pres (Tarn), contenant 70 hecta-
res environ, à i kilométr. de la
«are. Pays de chasse. Facilités
de paiement.
un grand Hôtel,
quartier St-Etienne.
Chez M' Lascazes, notaire
à Toulouse
33, rue des Marchande, et 22,
rue de Metz
i XVXimt? a Toulouse . vaste
A lliiwltli maison, place de la
Daurade, 4, réparée à neuf; sur-
face 537 mètres, conviendrait
commerce de gros. Revenu
4,760 fr. Prix modéré.
Revenu
A vrvniip a Toulouse, avenue
mi!)lui de Muret, une Mai-
son de maitre avec vaste jardin
et autre maison attenante.
A VENDRE
A lirVîUlD maison de rapport
TMUnli à Toulouse, rue St-
Rome, 32, etrue Baour-Lormian,
2, trois étages, angle des deux
rues, entièrement louée.
Chez *fggs£iék
h Lourd»' l s ,jfe
VENDRE ryr*

Organ© cpiotidien de Ifrefeiaise
gl jj^RÛ 5 CENTIMES RÉDACTION ET ADMJNISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE HUMÊRO 5 CESURES
**rm*m LDUTROPHES. . . . "af* »f
5s»* 10 !**» J «t «M i- •* 18 da < *«"ï no molS ot SOnS P»^""»
fifi^ ^*Ê^—~~JU'Mm l l'' h '"" J '-' MJ * JI '"'^"" 11111 llllliniBI "" ' " rn '" ^MIlKllIM^IWiW
ÉDITIONS !
Lot, Aveyron, Corrèzo, Cantal
fîtes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, LâKfet
Tarn-ef-Saronne, •Lcf-at-Garonne
RÉGIONALES
Tarn, /i/efe, Hérault, Pyrénées-Orient*!»*
B Haute-Garonne. Ariège
Edition du matin spéciale a Toutous»
XJ5«rS3SIMT r IOI«J'®
KfcCLAMKS —
«SÈCLAHHS (f p*g le»
< - BO
5 - »
a - »
Lei Annonces et RAcixmo* eont reçues dans
vos Bureaux, mm Itoquelmno, 2b, à Toulouse, et oh.ix tous nos OorrojTïOUjJ ente»
rBHWiie
APHIQUE SPÉCIAL Vendredi 25 Avril 1902. - 12* Année - N' 3,577
BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYOEAU
P qu:^We ensemble des té-
^tw^.
a table du scru-
Il ne s'agit pas seulement de voter et de
faire voter pour les CANDIDATS ANTI- c
MINISTERIELS. ?
Il faut encore que les COMITÉS orga- 11
nisent dans TOUTES LES COMMUNES
de leur circonscription la surveillance la 1 j?
plus rigoureuse.
Disons-nous bien que nos adversaires'
ne reculeront devant aucune fraude ni de- P
vant aucun vol.
Nous recommandons d'une façon toute ®
particulière la surveillance des urnes dans
les COMMUNES RURALES. P
Chaque comité doit, avant le jour du ^
vote, désigner un certain nombre d'élec-
teurs, chargés de surveiller les opérations
électorales pendant toute la durée du scru- q
tin et assigner à chacun son heure de r
garde. é
OUVERTURE DU SCRUTIN C
Les électeurs-surveillants doivent être T
dans la »llc du vote DEMI-HEURE avant
l'ouverture du scrutin. T
Le bureau doit se composer d'un presi- 1
dentj de quatre assesseurs et d'un secré- £
taire. 1
Les quatre assesseurs sont les deux plus j
âgés et les deux plus jeunes électeurs pré- ]
sents, sachant lire et écrire, à moins qu'ils \
n'aient été désignés d'avance par arrêté du 1
maire.
Le secrétaire est désigné par le président ;
et les assesseurs.
Trois membres du bureau au moins doi-
vent être présents pendant la durée des
opérations.
Avant le scrutin, l'urne doit être ouverte
et renversée devant les électeurs présents ;
puis fermée par deux serrures dont les clefs-
, sont conservées, l'une par le président du
| bureau, l'autre par l'assesseur le plus âgé.
PENDANT LE SCRUTIN
Deux électeurs-surveillants doivent être
présents dans la salle. Ne s'absenter sous
aucun prétexte avant d'être remplacé. Ne
pas abandonner la salle pendant l'heure du
repas, ni pendant la grand'messe.
Empêcher toute distribution de bulletins
dans la salle du vote.
Faire constater immédiatement, par les
électeurs présents, les irrégularités, fraudes
ou manœuvres, et les faire consigner au
procès-verbal.
Ne laisser voter les électeurs non munis
de leur carte qu'après s'être parfaitement
assure de leur identité ; on fraude souvent
en se présentant avec des témoins complai-
sants.
Empêcher que des électeurs illettrés ne
laissent substituer un bulletin à un autre,
sous prétexte de le leur lire ; avoir des
agents sûrs, spécialement chargés de cette
surveillance.
Dans les localités importantes, faire res-
ter dans la salle un électeur muni d'une
liste et pointant tous les électeurs qui se
présentent.
N.-B. — Si le président du bureau a la
pqhce de l'assemblée . électorale et peut
faire expulser ceux qui causent du désor-
dre, il n'a pas le droit d'interdire aux élec-
teurs de stationner dans la salle et de sur-
veiller le scrutin.
LE DÉPOUILLEMENT
Les électeurs-surveillants doivent se
trouver tous dans la salle du vote une de-
mi-heure avant la clôture du scrutin et
s'offrir comme scrutateurs.
' Les tables doivent être disposées de ma-
; nière qu'on puisse circuler alentour.
Surveiller minutieusement le transport
i des paquets de bulletins du bureaa aux ta-.,
bles des scrutateurs, afin d'empêcher toute
substitution.
I Un électeur doit surveiller la lecture des
bulletins à chaque table
Un autre électeur doit surveiller le poin-
t tage des voix.
Faire réserver les bulletins douteux et
. les faire annexer au procès-verbal en indi-
_ quant les motifs de contestation.
LE PROCÈS-VERBAL
A la lecture du procès-verbal, noter im-
. médiatement le chiffre des voix obtenues
par chaque candidat.
Ne pas quitter la salle avant que le
procès-verbal ne soit signé et les bulletins
brûlés.
S felle n'a OSÉ voter la loi sur les retral-
s ouvrières.
Et comme elle avait une majorité ra-
dicale, on peut résumer la question en
un dilemme dont il est impossible de
sortir.
Ou l'impôt sur le revenu était la bonne
chose que les radicaux préconisaient, ou
c'était une chose mauvaise, impraticable,
inaccessible.
Eh bien 1 si c'était une bonne chose,
utile, profitable au peuple, pourquoi la
Chambre ne l'a-t-elle pas votée ?
, Pourquoi le gouvernoment n'en a-t-il
pas proposé la réalisation ?
Rien n'était plus facile, puisqu'il y
avnit Une majorité docile, disciplinée et
disposée, elle ne l'a que trop prouvé, â
prendre fouies les mesures capables de
so concilier la faveur populaire et de
flatter les masses.
qui se
ne l'est
^and?/* 68 SUPÛU ez " vous que, par-
Le3 cu t SChe2 SS eûtai ^sont été
Ji , ye ûs ne '^Primeurs?
£Atty te! obtenir le
Ï toenta «st dfl, \7- 0M enir le
S e C>? lea banda.
ir le
\Jr l . st erien0o , au fond de* Affl.
qui T * niatm^
ies mandes
« St^A* ^ desoffl -
Cj^UnS^^.^on
f °nd des offl-
^ 0rts > les ab-
"S naii- .
i!
' y* tous ies pa-
11 a "ront qu'à se
4>>e^^/ epro 'dob riganda _
^oï en dî
crime s« nts '(
ez
Sort cz avee
!ou n
Jaii
* ïï5e Qu fln fa ^
t du 1?*^ l'ar-
Sus aux Mensonges!
{Par dépêché)
Plus nous approchons du jour de l'é-
lection, plus nous devons tâcher de dis-
siper les divers mensonges par lesquels
nos adversaires s'efforcent de tromper
le pays.
Ces mensonges, s'ils sont gros, énor-
mes, ne sont pas très nombreux, et il est
facile d'en faire justice.
Us ont trait surtout à l'impôt sur le
revenu, à la loi sur les retraites et à
I interprétation fausse de l'abrogation
«e ce qui subsiste encore de la loi Fal-
loux.
i L'impôt sur le revenu global et pro-
gressif continue d'êtro lè principal che-
nal de bataille.
Nos adversaires l'avaient déjà enfour-
cnô il y a quatre ans, et quoique fourbu,
couronné, ne tenant plus debout, on le
sort encore de l'écurie pour le faire piaf-
fer devant le public.
r,dV r ' &vant d en parler de nouveau, ré-
Sn-SK* ( î TJ o t* Chambre, si radicale
i qu eife ftft, n >a pas 0SI j i© voter, pas plus
Or, la législature s'est écoulée sans f
qu'on so fût seulement occupé de ce fa- *°.
meux impôt avec lequel on avait fait les
élections de 1898. f
Ceux-là même qui l'avaient préconisé
ont été les premiers à no pas s'en occu- a J
per. f.
C'est donc se moquer du monde, c'est £
prendre les électeurs pour des imbéci- P
les, des idiots, que de venir leur offrir, Jf
aujourd'hui comme en 1898, le mirage, 1
l'illusion, le mensonge d'un impôt qui
n'est qu'un rêve absurde et qui ne pour- s
rait passer dans la réalité qu'en violant
toute justice, en provoquant la confisca-
tion de la propriété foncière.
Car la fortune mobilière y échappe-
rait.
Les capitaux, déjà fortement alarmés,
fileraient sur Londres. Bruxelles, Berlin p
j et se mettraient à l'abri. s
Seule, la propriété foncière demeure- «
rait la proie des agents du fisc.
Et la terre qui déjà supporte des im- fi
pôts intolérables, écrasants, qui dans ^
une grande partie du pays a perdu la r
moitié de sa valeur, tomberait à vil prix
sous cette charge nouvelle. h
D'autant que l'impôt sur le revenu ne c
viendrait pas, comme il le devrait, rem- r
placer tous ies autres impôts. c
Il serait un impôt DF; .PLUS.
Déjà nous payons slir chacun de nos r
revenus, nous"jrayons en outre sur les j
allumettes, sur le tabac, sur les portes, i
sur les fenêtres, sur les meubles, sur s
les terres, sur la personne.sur le cheval, c
sur la voiture, sur le chien.
Et il faudrait encore, après avoir payé 1
sur TOUS LES REVENUS en détail, repayer 1
sur le revenu EN BLOC. ,
C'est vraiment monstrueux comme <
conception. j
Mais où la mauvaise foi des radicaux- i
socialistes éclate avec le plus de.force,
c'est lorsqu'ils essaient de faire croire au
peuple naïf et confiant que les riches '
seuls payeraient cet impôt sur le revenu \
et qu'on en serait exempté au-dessous i
de DEUX MILLE francs de revenu.
- Pour les jobards, c'est DEUX MILLE ]
francs NETS, tandis que c'est deux mîlio ,
francs BRUTS. ;
Et quel est le pauvre paysan qui n'at- I
teint pas les deux mille francs BRUTS en '
additionnant les journées du père, de la S
mère, des enfants, le rendement du
foin, des céréales, du vin, de la volaille,
des légumes ?
Ces deux mille francs BRUTS ne don-
nent pas CINQ CENTS FRANCS NETS.
Donc, TOUT LE MONDE payerait l'impôt
sur le revenu, TOUT LE MONDE, et Wal-
deck-Rousseau lui-même, dans un dis-
cours plusieurs fois reproduit, à fait ob-
server judicieusement qu'un tel impôt
serait si énorme quo tous les million- j
»a;>

IA PERSECUTION RELIGIEUSE
Marseille, 21 avril.
On annonce que le ministère public a
fait appel du jugement de la quatrième
chambre, qui a acquitté hier l'ex-père
Jésuite abbé de Jonquières, et les abbés
Dunoyer, Givet et Bergeret.
Londres, 24 avril.
Los journaux anglais paraissent cro re que
la signature du traité indique 1 intention du
gouvernement amér.eain de choisir définitive-
ment la route de Panama.
Plusieurs journau . publient la dépêcho sui-
vante do Washington :
« Le traité avec la Colombie sera envoyé au
Sénat immédiatement après lo vote du budget
tendant à l'acqu.sition par les Etats-Unis des
propriétés et des droits do la compagnie de
Panama. »
Rome, 21 avril.
La Tribuna reçoit de Milan la nouvelle
suivante :
Le Cercle des intérêts industriels, commer-
ciaux el agricoles, réuni hier soir, a voté un
ordre du jour par lequel il invito le gouverne-
ment a ne pas renouveler lo traité de la Tri-
plies. i'Italie devant maintenir de bons rap-
ports avec toutes les nations.
L'ordre du jour dit aussi que le renouvelle-
ment do la i'riplice pourrait interrompre les
relations fraternelles ronouées d'une lagon si
opportune avec la Franco.
Saint-Etienne, 2't avril.
De nouvelles bagarres ont eu lieu, hier
soii-, au Ghambou'Feugei'oi'ea, où le (Ils
de M. Sonnet donnait une con éren e.
M. Sa d ran, co nmlssaiie de police, a reçu
un coup de canne sur la tète.
INCIDENT ÂNGLQ-IV,ARQCA!N
Londres, 24 avril.
On mande de Tanger au Morning Post :
Le pacha do Tctuan refuse d'admettre la ré-
clamation du ministre anglais au su,et de
l'assassinat de M. Aleocir. sujet anglais, en
déclarant que celui-ci était sujet marocain
parce qu'il s était converti a l'Islamisme.
La femmo d'un Italien récemment arrivé à
Tctuan qui avait été enlevée il y a quelques
jouis, a été retrouvée en la possession d'un
chèrif-et ramenée à langer par les soins du
ministre italien.
OFFICIERS MINISTÉRIELS
Paris, 24 avril.
Est nommé greffier du tribunal de commerce
île Tarties. M. Al baux, en remplacement de
M Marquoiave, démissionnaire.
Est nommé greffier de la justice de paix de
Montre eau (Haute-Garonne), M. Poussou, en
remplacement do M. Dupleicb, démissionnaire.
Sur vingt-cinq conseillers qui restent en r
exercice, six sont candidats aux élections !
législatives. Ce sont : 1» M. Devèze, député i
sortant de la première circonscription qui \
se représente ;
•i c M. Bertliezenne, maire, qui est candi-
dat dans la deuxième circonscription ;
3 n M. Poisson, premier adjoint, est can-
didat à Uzès ;
4° M. Comte est candidat à Saint-Malo ;
5° M. Mazoyer, à Rennes;
Co Enfin, M. Coiras, à Largeatl'ôre.
Si tous ces candidats étaient élus, notre
conseil municipal serait une petite Cham-
bre des députés où on ne s'embêterait pas
les jours de séance.
Vive Dreyfus !
Corbeil, 24 avril.
M. Georges Rerthoulat continue, avec le
plus grand succès ses réunions en vue
de sa candidature antiministérielle, ce qui
met en rage le député sortant, le dreyfu-
sard Pétiller, qui s'abandonnant à tous les
affolements a été hier soir jusqu'à frapper
un honorable contradicteur et a fait dans
la même réunion la déclaration suivante :
« Oui, je le dis bien haut, je suis dreyfu-
sard : Vive Dreyfus ! »
Et la douzaine de bandits qui l'accompa-
gnaient ont répété en chœur ce vivat infâ-
me. Voilà une clameur qui retentira dans
toute la circonscription.
Le chifîre définitif dos candidats
Paris, 24 avril.
Le ministère possède le chiffre définitif
des déclarations de candidatures pour le
scrutin de dimanche prochain.
Ce chiffre est le plus élevé quon ait
jamais constaté.
11 n'y a pas moins de 2,519 candidats
pour 591 sièges, soit 4 candidats pour cha-
que siège, exactement 4 candidats î\ï.
On s'occupe maintenant de rechercher
parmi les documents que possèdent les
préfets et qu'ils ont transmis, de déter-
miner la nuance de tous ces candidats
dont plusieurs ne présentent aucun carac-
tère sérieux ; c'est'le coté politique delà
question que l'on envisage après le côté
statistique; mais ce travail est des plus
délicats. 11 servira à établir les dénomnre-
ments officiels que publiera le ministère
de l'intérieur après le scrutin.
On sait la valeur relative qu'il faut ac-
corder à ces sortes de statistiques.
On a tenté de faire dérailler la nuit der-
nière l'express de Coutanee-Bàle ; unè,
grille en 1er du poids de 100 kilos avait été
placée sur la voie ferrée ; mais grâce à
son poids énorme, la locomotive a littéra-
lement écrasé l'obstacle.
Bruxelles, 24 avril.
Le conseil général du parti ouvrier est
convoqué pour le l mai prochain en con-
gres extraordin tire à la Maison du Peuple
afin de donner des explications sur la dé-
cision adoptée engageant les ouvriers à re-
prendre le travail.
Madrid. 21 avril.
La Chambre a adopté lo projet da circulatisn
fiduciaire conformément au rapport do la com-
mission avec quelques amendements.
Le projet sera soumis au Sénat, oa t'on s'at-
tend à uno vive discussion.
l'arenlone. 2i avril.
Le l'eu s'est déclaré, à la prison de Taradell :
il scrnbio avoir été allumé commo un signa!
par lieux prisonniers qui se trouvaient incar-
cérés dans leurs cellules respectives.
LES
Précurseurs , Monle
La Mort de l'amiral Menard
Paris, 24 avril.
Les obsèques du vi e-atuiral Menard ont
été célébrées e matin à l'église Saint-
Pierre de Chai Ilot en présence d'un grand
nombre d'officiers généraux et supérieurs.
Au cimetière Montparnasse, oa a eu lieu
l'inhumation, plusieurs discours ont été
prononcés, notamuïent par le vice-amiral
Gervais et par ie contre-amiral Borel de
Bretizel.
La Sauté de la Heine Willielmiiie
Amsterdam, 24 avril.
Voici le bulletin de santé de la reine
"Wilhelmine, que l'on vient de publier :
Château de Met-! oo. 24 avril.
Pu retour do la température élevée qui s'est
produit cet après midi, il résulte que l'état de
la reine exige encore tous les soins.
Docteurs BœssiNQH, POT.
LA QUESTION DE TRIPOLI
Constantinople, 24 avril.
Le gouvernement a résolu d'établir des
préfectures maritimes et «tes places de gar-
nisons à Bomba?, et à i ohruk, villes situées
sur la cote de la TripolHaine.
H s'occupe également de la mise en état
de défense de la côte de Benghazi (Tripoli),
où un bureau de posle italien a été établi.
Celle activité est due au malaise qu'a
éveillé l'attitude de l'.talie, et que sont
venues accentuer les déclarations récentes
Ue M. Prinelti à ta Chambre.
ÎUS- s— Sil » #v& tr*-?*
Paris, le 21 avril.
Sont déchirés phylloxérés les arrondisse-
ments, cantons et communes dont les noms
suivent :
Ari-ge: arrondissements de Fois, Pamiers,
Saint Girons.
Audo : arrondissements dn Carcassonne, Cas-
toinaudary, Limoux, Narbonne.
Avovron : arrondissements do Bodez. Espa-
lion, Millau. Saint- Affrique, Villefranche-do-
liouergue.
Cantai : arrondissements d'Aurillac, Mauriac,
Murât. Saint- r lour.
Hante-Garonne : arrondissements de Tou-
louse. Muret, Saint- Gaudens. Yiilefranehe-de-
La uragais.
Gers arrondissements d'Auch, Condom. Lec-
toure. Lombca. Mtrahde.
Lot : arrondissements de Cahors, Figeac,
Gourdon.
Lot-et Garonne.- arrondissements d'Agen,
MarmantK Kérae, VUlyneuva.
Basses-Pyrénées : arrondissements da Pau,
Bayonne et dans l'arrondissement da Mauléon
les cantons de Mauléon, Iholdy. Saint-Ltienne-
de- Baigorry, Saint-Palais. Tardets ; dans l'ar-
rondissement d'Orthaïi, les cantons d'Orttiez,
Arthez, Arzacq, Na.awenx, Salies.
Uautes-P.,rèn9es : arrondissements de Tar-
bos. Baguer :s -de-Bisone.
Pyrénées-Orientales : arrondissements de
Perpignan, Oéret, i ra-ias.
Tarn : arrondissements d'AIbi, Castres, La-
vaur.
Tarn-et-Garonn*: arrondissements de Mon-
tauban. Oastelsarrmsin, Moissaa.
Lo décret du 2J octobre 1S»1. relatif a la déli-
mitation des territoires pbvltoxérès, est et de- I
meure rapporté.
lk CAMPAGNE ÉLECTORALE
Paris, 24 avril.
La circulaire électorale do M. Millerand
a mis en émoi le parti socialiste.
Déjà on a fait remarquer que cette cir-
culaire était singulièrement empreinte
d'opportunisme, tuais « qui a fait dresser
l'oreille aux socialistes est ce passage de
la circulaire :
La part cipalien du parti socialiste au gou-
vernement, dit M. Millerand. peut troubler cer-
taines habitudes, contrarier certaines combi-
naisons ; il serait plus sot encore qu'injuste de
croire qu'on ressuscitera contre lui.'pour le
plus grand dommage du parti républicain, uno
«communication surannée.
Or, M. Jaurès, ami lidcle et chaleureux
de M. Millerand, a déclaré à maintes re-
prises que l'expérience n'aurait pas de len-
demain.
Le Congrès soci tliste de Tours avait ra-
tifié cette manière de voir ; il semblait
cône qu'il n'y eût plus de difficulté ; aussi
•i v»V? v ?,'-\me cei'taine surprise que l'on
MBlerand, dans sa profession de
Paris, 24 avril.
Les forces navales de l'Atiantique vont
être réorganisées d'après un principe ana-
logue à celui qui a présidé a l'organisa-
tion des forces navales de l'Extrême-
Orient.
Ces forces navales comprennent actuel-
lement :
1» Une escadre cuirassée ayant Brest
pour port d'attache et composée de 6 cui-
rassés ou gardes-côtes, G croiseurs cuiras-
sés ou protégés et autant de contre-tor-
pilleurs ;
2-1 La division de l'Atlantique formée seu-
lement de 3 croiseurs protégés de Ire, 2e
et Se classes ;
?>• La division de Terre-Neuve et d'Is-
lande n'existant que pendant la saison de
la pèttliè de la morue et composée d'un
croiseur et d'un aviso-transport;
4° Des stations locales au Sénégal, au
Congo, à la Guyane, composées d'un ou de
2 avisos.
L'escadre cuirassée du Nord ne quitte
jamais le littoral de France et n'est armée
à este .tifs complets que pendant six mois,
du 1er avril au 1er octobre, et les divisions
de l'Atlantique et de Terre-Neuve sont
seules chargées de montrer notre pavillon
sur les côtes d'Afrique et d'Amérique.
Le décret de réorganisation des forces
navales de l'Atlantique fusionne les divi-
sions de l'Atlantique et de Terre-Neuve
avec la division de croiseurs de l'escadre
du Nord, de manière à en former une force
Ravalé importante très mobi'e et très ac-
tive, s'appuyant sur l'escadre cuirassée du
Nord et ayant comme bases d'opération
Dakar, dont les travaux progressent rapi-
dement, et Fôft-d* France ou, dès mainte-
nant, on doit prévoir l'organisation d'un
point d'appui.
Le décret institue une seule force na-
vale de l'Atlantique placée sous l'autorité
d'un vice-amiral et de cont: e-atniraux, qui
sera composée de :
i' Une escadre cuirassée dont les navi-
res seront à effectifs complets du 1« avril
au 1 er octobre;
2' Une division de croiseurs constam-
ment armés à effectifs complets;
3' Des contre-torpilleurs attachés à l'es-
cadre cuirassée et armés à effectifs com-
plets;
4' Des avisos-transports armés pendant
huit mois pour la surveillance de la pèche
dans les mers d'Islande.
Les aspirants, enseignes et lieutenants
de vaisseau, qui n'auront pu être embar-
qués sur les navires de la force navale des
mers d'Orient, devront être attribués à la
division des croiseurs de la force natale
de l'Atlantique avant d'être embarqués
dans l'escadre de la Méditerranée et sur
les cuirassés de l'escadre du Nord.
Londres, 34 avril.
Le Daily Mail publie une lettre de Kim-
berley qui révèle un fait passé sous si-
lence, avec tant d'autres, par le War-
Ofiice.
L'officier qui écrit cette lettre dit qu'elle
a été interrompue la nuit du Vendredi
Saint par une invasion subite de boers.
qui ont tout nillé et enlevé aux environs
immédiats de Kiuiberley.
« .le ne m'attendais pas à celle-là, ajoute
l'officier, deux ans après le siège.
« Notre commandant déclare bien que
fin mai prochain il n'y aura plus 509 Boers
en campagne, mais voilà bientôt dix-huit
mois que lord Uobor.s pensait, ou tout au
moins eu disait autant.»
Londres, 24 avril.
D'après le Daily Express, la dernière
grande battue, faite sous la direction du
général Bruce-Hamilton, a été un fiasco
complet.
Huit colonnes et cinq trains blindés y
ont pris part, mais n'ont pas fait prison-
nier un seul Boer.
On sait que cette battue était destinée à
venger la défaite du e dragons de la
garde, battu par Albers le 31 mars.
Amsterdam, .4 avril.
Dans l'entourage de M. Kruger, on dé-
ment la nouvelle publiée par certains jour-
naux anglais et suivant laquelle ie gou-
vernement boer en Europe aurait entravé
les négociations de paix actuelles et au-
rait, par contre, fait certaines ouvertures
audoeteur Kuyper et à M. t cleassô.
Les amis de M. Kruger disent qu-a la si-,
tuation n'a pas changé; les délégués boers
assurent qu'ils sont tout à fait au courant
de ce qui se passe dans l'Afrique du Sud,
et les dernières nouvelles re.ues du théâ-
tre de la guerre ne laissent pas prévoir une
conclusion prochaine de la paix.
Londres. 21 avril.
Les délégués boers qui ont assisté à la con-
férence de Piétoria et qui ont pour mission de
renseigner les commandos sur les pourparlers
de paix qu'ils ont eus avec lord Kitchenar et
lord Milner font montre d'une grande activité.
Une dépêche de Balmoral, station du chemin
de fer de Pretoria a Loureaço-Marquez, dit que
M. lleitz. qui s'était rendu samedi auprès des
commandos boers en compagnie du général
Lucas Meycr. est rentré hier à Balmoral et en
est repaiti lo même jour pour Pietersburg, au
nord du iiansvaa!, ai n de s'y rencontrer avec
lo commandant Beyers.
Celui-ci, on le sait, est en ce moment en
contact avec ia colonne anglaise Colembrander.
Londres. 21 avril.
Bien quo les combats continuent sans inter-
ruption dans l'Etat d'Orange et quo ios Boers,
comme, tout dernièrement à Oliviers Farm, y
fassent éprouver aux colonnes anglaises des
pertes importantes, lo gouvernement anglais
no craint pas de considérer 1 annexion do cet
Etat à la couronne d'Angleterre comme définit
Uve.
On annonce, en effet, qu'il a décidé d'émettre
uno série ào timbras posta à l'usage da cette
soi-disant colonie.
BANQUE DE FRANCE
Paris, 24 avril.
L0UBET EN RUSSIE
Brest, 2't avril.
49 caisses pesant 2,701 kilos sont arri-
vées à Brest, venant de l'Elysée; c les con-
tiennent, dit-on, entre autres choses, les
cadeaux qui seront offerts par M. Loubet
au tsar et à la tsarine, à la famille impé-
riale, ainsi qu'aux principaux personna-
ges de la cour.
LA SITUATION EN CHINE
Marseille, 24 avril.
UEcho de la Chine, arrivé ce matin pat-
voie anglaise, apporte les nouvelles sui-
vantes :
Lno effroyable co'lision s'est produite entro
deux navires, près de Canton.
Le vapeur Ho'ïho a ètè abordé par un autre
dont la nom ost jusqu'à présent inconnu.
Plus de cent cinquante personnes se sont
novées.
Bilan du 17 au 2i avril :
Encaisse or, 2.575,632,975, aug. 9.205,243.
Encaisse en argent, 1,109,470,84(5, augmen. -
2,471. 146.
Portel'euille, 453,984.489, dim. 38,733,633.
Avances sur titres, 441,872,933, diminut.
3.923.031.
Comptes courants particuliers. 538.719,868,
aug., 20.143,23i.
Comptes courants du Trésor, 193,884,657, aug.,
42.679.259.
Billets en circulation, 4,121,017,500; aug.,
6G.2fc0,0, franco.
3' Oue, certains d'un échec 4 plat, ils s'en r
font une machino da guerre pour faire voter t .
leurs vendus â la place des électeurs morts
depuis la cloluro des listes et de ceux des nô- v
très qui, lo 27 avril, seraient sans leur carie : ti
soit qu ils n aient pas voulu se déranger pour la
réclamer — hélas ! il y en aura encore peut- c
être, de ceux là — soit qu'avertis trop tard, ou
malades, ou absents. Ils n'aient pas pu se la jj
procurer en temps convenable ; soit quo. igno-
rants sur la loi électorale, ils n'aient pas su e
revendiquer leurs droits en présen e des diffi-
cultés qu'essaieraient do soulever, au dernier 0
moment, les gens peu scrupuleux cl à solde
de notre mairie. s
4° vue la mesure n'est pas Indifféremment
appliquée à tous. Quand l'électeur est supposé
ministériel, le sergent distributeur laisse sa
carte aux mains do parents ou amis ; dans le
cas coatraro, il déclare devoir la remettre en t
mains propres. 1 co ceci la preuve est la: ile. t
Qu'on se dise cela ! 11 faut que lour canaille- t
ria\se retourne contra eux ! H faut qu'on sache g
qu'ils ont peur ! Il faut que les untiministe- (
iiels de tous les partis donnent, dimanche, (
comme un seul homme !
Avertis à temps, ils seront en mesure de «
voter sans exception contre ceux qui les ont j
assez, méprisés pour les croire capables do
donner, en indilièrents ou en niais, dans le i
panneau. t
i l se souvenant dos fraudes passées, préve-
nus que da plus grandes so prèparout dans
l'ombre, qu'a l'ouverture du scrutin, que
pendant lo scrutin, qu'au dépouillement, au
(transport, à la lecture des bulletins, au poin-
tnae des voix, a la rédaction du procès-ver-
i bal : IL.S VEIULIEMÏ 1 L. A. j
Vous recevrez fraiîco une collection de '
15 brochures et feuilles de propagande
différentes, en envoyant la somme de tin .
franc à 1' « Union française asitimaçonni-
que », 182, rue de Kîvoli, Paris, 1".
Propagande Electorale
Parsuito de l'abondance des demandes, beau-
coup do personnes n'ayant pu avoir tout
d'abord des brochures Alton lilecteurs nous
sommes heureux de les prévenir qua la Li-
brairie L. Sistae est maintenant amplement
paurvue pour servir toutes les demandes de
la dernière heure. Propagande que nous ne
saurions trop recomma7ider d la ville et à
campagne.
Prix franco gare : les 5Uexemplaires 6 francs;
lo 100, 10 francs ; les 500, 45 francs ; le 1,000,
80 francs.
Les Finances de la République
EN 1902
(Au Comité do Défense religieuse, 35, rue de
Crénelle'. Br. in-18. 48 pages. Pris, 0 lr. 10
l'exemplaire: les 10S[109, 8 francs.
Sous co tilro. M. Hubert-Valleroux. écono-
miste distingué, vient d'écrire une petite bro-
chure des plus utiles pour les électeurs sou-
cieux de se renseigner sur cette grave ques-
tion. ,.,„ .
L'auteur expose nettement, et avec chiures a
l'appui, tous tirés de sources officielles, la dé-
composition de nos dépenses et de nos recet-
tes Il montre que nos budgets croissent sans
cesse et sans mesure, quo le déficit va sans
cesse grandissant et qua nous marchons à la
banqueroute.
PREMIÈRE CIRCONSCRIPTION
M. Charles Ebelot, nous adresse la lettre sui-
vante :
Monsieur le Directeur,
Accordez -moi encore, l'hospitalité dans
les colonnes de votre journal pour répon-
, dre quelques mots à la protestation
, cyniquement mensongère de M. Leygues.
11 prétend : « que sur un signal de moi,
. des bandes d'individus ont fait irruption
dans la salle pour assommer les citoyens
présents. » Or, vingt jeunes ligueurs à
peine étaient venus à la réunion,
ils disparaissaient au milieu de la foule
compacte des employés de la Mairie, et
des repris de justice embauchés tout spé-
a étalement pour m'assassiner.
Je pourrai prouver, quand on le vou-
dra par les témoignages et les pièces
authentiques que j'ai entre les mains,
que depuis dimanche, cinq bandits ont
Î reçu mission de me faire disparaître,
r One M. LEYGUES, qui fuit tous les ter-
; ratas où je l'appelle, intente des poursuites
î contre moi et je lui donnerai en présence
- du juge d'instruction le nom des assas-
, sins.
Je lui fournirai également copie des îns-
- tractions transmises aux employés de la
i. mairie et aux assommeurs pour empêcher
r par la violence les réunions publiques,
i. M. Leygue, qui est assurément aussi
- bien informé que moi, devrait avoir au
1 moins, la pudeur de sa taire et de se ca-
Veuillez agréer, Monsieur le directeur,
„ l'assurance de ma considération la plus
- distinguée.
Charles EBELOT.
vent de tous les points de^ clam «urg^
tre 1 Vendu! A la porte! A B, 8 * 11 '? «
Tête de M. le maire e de it? 01 ^!
chaud. C
Toute
u « ie maire et de l'Vr - lei » * l
chaud. C'est Tort bien. m«ssw JOÎQ t M \r-
Toute la ineute crûppiste '
honnie avec un enti aTre!ïfar s ' fn «e, hua
empressée de déguerpir
1 quaMè Te
Honneur anx braves Pt ' 81
de Grenade!
3 et lo *x êie, tei
Excellente soirée pour M TT S
sympathique et vaillant candidF^. uoi.
excellente soirée
sympathique et vail
leur,
sympathique et vaillant candidat y'
Un élerta.
SA PROFESSION DE Z^
Hypccrile. tra tre, vendu mem*
leur, forban, mu lo et le r'esb3 l . 0ur ' imDn
d expressions plutôt acerbes dont u 0 "' au?, '''
temps d'élections, une consommé 6
gieuse, et qu'on entend commo ùn ii 0n ^?'
devant la cauteleuse profession
L'avez vous lue? N'est-co nn, „ , ° it '
sarmo, par l'optimisme du tèu"oi„ !lell8 a«
pureté des intentions-? cu - 0i f='na'ga «a.
Simple improssion allez, qui ne s-,,, .
valoir contre les laits, ni faire én n" ra " Prft
ta lermotô do notro résolution.
ien Cechi,
C'est sur ses notes, en effet, non *„
rôles, quo nous avons appris à loger M S,G3 PU-
et nous savons maintenant ce oui "'^uiini.
promesses de cet ambitieux sans i-n n
val0| UT.
pudeur. " c °nv »cu0a S
Ses votes mêmes, liberticides ot
leur ont. d'avance, donné un éclatnn^^rai,
et ont précisé lo sens très spécial i d°Herit,
nent dans la boucho du mieilleux rn qu9 Prei
jacobin, les grands mots de liberf* ? lôi'0 a
cience, respect des croyances . r '««s
droits du père de famille...
rel| g:eusc-î
é uant a la 101 sur los association* ru „
a 1 audace de la qualifier de libéral» Cfu PPi
Aussi bien que personne, ii »'
pourtant, les désastreuses conséounn Con «att
pression et dispersion immédiate", s : S«P-
mainmiso do l'é tat, entrave de toni„' i 0 u U bien
parole et d'action, menace constant! i ''lè

"V«3ii «ïi-©cii 35 S Avril 1«>0^
refit les
tfflches du
aSfea^ ce pr0 "
^ièU 4 ^ TrêBiooleta*
o° 3 . „ne ^•• 1 r.nt honnêtes
. .nuri.aî'Lnès r r ?""nir dimanche
Trfmoulet a de
Sit honnêtes
«t P«° r hôïnn'8S î" voir dur,
^«'".t devant I» % r la PÇ
' f àT.ra' an t la proie t 0
"•••^ùtèfTl». s n les éP aU ' us és celle-ci :
» *1W^s»f,Vor "; v ' s un seul même
^••eo*-,oa»' c mio deux. °" in0> ce|ui-la
gjsr* pflnt , n ns doute.
» I^îrf d« fer. Que
leffôtè s** 1 , i» s0 d ios epau"
->t 6 81 , nns dout e.
afîSl i?1 c It» ifî ,, oS de for. Que
Quo
.-on. ; pou ',, (W. qu'ils
une
sont
po"' i il» Qu'ils s» nl li
"
^uK" SSsic! semblable.
fe^rf « doa^r sa parole, que
^^'iribro «"fies me'^o^ren-ire, et rliman-
'» i;; ; S rd\ U a V W,£Tout Yarroodis-
^„ e . e e» VJB»* 10 ! le? candidat qui ira.
aV «$r» P 0 , 11 , remplacer ceux qui
-Lnt. •Otâ^^iŒneor de notre
1» !î sacb aB . a'aurf P" onde :
fO :te (S*lia
, ^ 1 > we ,
^ ot

Courses de chevaux
À KAlSONS-liFFlTTB
Paris. 34 avril.
Pris des Trianons, à réclamer. 8,000 francs,
800 mètres environ. — 1, Equmoxe, 5, a M. E.
Veil-Picard (Milton Hcnrz) ; H, Zulma, à
M. J. Lieux (J. ReitT) ; 3, Godelureau, 30, a M.
J. Bavaut (Michael).
Non placés : Trabanel 5, Flcdr do Portugal
J0, Tôter 20, Foureur 10, Palikare 20, Albana 8,
Eanion 16, Vasco 8, Si petite 10; Ruy Blas 20,
Doidoya 10, Maylis 20, Creep Mouse 20. Oko 20,
Lvre d'or 20, Verveine 20, nuinlaine 20.
"Mutuel : Gagnant 52 D0, placés : Equinoxo
22 tO, oulma 19 50, Godelureau 218 50
Prix Little-Duck, 6,0:}J Irancs, 2,500 mètres
environ. — L Eitz-Monarque 19, a M. P. Au-
mont (J. lleitf) ; 2, Gilbraltar II 16. a M. de
Kedano (Rigbyl ; 3. Saxon ltqiO, à M. Edmond
Blanc (G. Stern;.
Non placés : Ipomopsis 20, Coucou 10, Jean-
Bart 7|i.
Mutuel : gagnât 117, placés : Fitz-Monarque
46 50. Gilbraltar 53.
Prix de Vcrnon, A réclamer, 3.000 francs
1.000 mètres environ. — 1, Promesse 16, A M.
F. Charron (Micha I): 2, Manuscrit 20, A M. le
vicomte de La Bedorte (Mac intire) : 8, Rose-
Bauge 9i 'i, à M. le baron do Sehickler (Milton,
Henry.
Non placés : Termodcn 8, Léandre 50, La-
pin-Vert 50, Dauphinô 20, Lèonllchos 16, Via-
d'Honneur 50, Maurcincro so, Kairy-Dance 10,
Aigle-Noir 7\'.\ Dourge 10, Lorenzo 6, Béné-
dicte 20.
Prix Dauphin, 10,000 Irancs, 3/00 mètres en-
viron. — L Iîright, 3. à M, Vandcrbilt (Bucba-
nanr, 2, Limousin, 2, à M. B. Chau (J. ReilT);
3. Basse-Terre, Gil, à M. E. de Saint-Alary
;\V. t rait).
>ion placé : Kayes.
Mutuel : gagnant 41 50, placés Bright 21, Li-
mousin 18.
Prix Heauvcnu. handicap. 8.000 francs, 1,800
mètres environ. — 3, Galion 13|4, A M. le baron
Leonino (Burns) ; 2. ArcadivJ.s, ,16. à M. F.
Cha ron (Milton Henry, ;.3„, Sorella oj à M. le
semto de Vasiart-d'Aozier '('i horpe( .
Non placés : Mayolte. lO'Mènèios. 12, Bigotte
Ï0, cator 7,t'ontet-Cnnet 16, Satellite 20, Bi-
eaille 2 i. Missive 8, Dreux 25, Sans-Nom 16,
lumulus.
Mutuel : Gagnant 33 ; placés, Arcadius 34 50,
BoreLa 21,
Prix Mondaine. 5.030 francs, 2,100 mètres en*
?iron. — 1, Panar.a, 5, A M. le baron Poser
{Tborpi); 2, Deîly-Cueen. 7J3, à M, lé comte de
Fels (Spears) ; 8, Witch, 25, à M. A. Lavis
(Mac-Intyre).
Non placés; To-Hane 2 Titine 17, Capes-
terre 16. Madernoise!le-de-Chftteaubrun20, Nau-
ghty-Girl 8. Fai'enco. 10. NeUie 6, Golconde 10.
Emeraade 16, Ringlass 25.
Mutuel: gagnant 2-0 50, placés : Tanaria 60.
Eoliy-oueen'il. Witch il.
A BORDEAUX
Bordeaux, 24 avril
Prix des Haras, 1,600 francs. — 1, Inaudi 2iL
A M. D. Guestier (IL Cutlar); 2, Aglilè 5)2. nu
comte Nitot (Clout); 3, E. Eab 5|2, au corne do
Mejorada (Frall).
Non placés : Biribi 8|L Adi II 6[1, Akbar 8il.
Mutuel : gagnant 18 50, placés Inaudi 7 50,
Agilité 7 50.
Prix do Blanquerort, à réclamer, 2,000 fr. —
1. Espoir-Charmant 2[1 A M. D. Guestier (Cut-
ler), ot 1. Vanity-Fair Sjl. au comte, de Mejo-
rada (Diprose); 3. Hérode 5r2. A M. A. Cadilhon
(Duforetj. .
Beat heat pour la première place.
Non placés : Ménade B|1, Napoléon TI 4]1,
Rivaulde, 6|l, Rinceau 7;'>, Cyanophtalinc 10|1,
Lavandière 8|L
Mutuel : gagnant écurie Guestier 7, Vanity-
Fair 12 50; placés : Espoir-Charmant 7, Vanity-
Fair 10. Hérode 8,
Deuxième épreuve : les propriétaires n'ayant
pas voulu partager le prix. — 1. Espoir-Char-
mant 4|6 (Gutler;; 2. Vanity-Fair 5)4 (Childs).
Mutuel gagnant 8.
Poule des Produits, 5,000 francs. — L Bowin
5;2, à M. A. Fould (Nowton) ; 2 Guéridon éga-
lité, au vicomte Foy (J. Watkins) ; 3. Lucrèce
6[1, au marquis do Tracy (Bridgeland).
Non placés : La Tour-Blanche 10, Rescobie
R|l, Gyren.a 4|L Cyrano do Pontacq Cil.
Mutuel : gagnant 17 60 ; placés : Bowin 9 50,
Guéridon 7.
Prix do la Société sportive d'encouragement,
prix prim ipal 4,000 francs. — 1, Ratagàn, 5[2, A
M. Ach. Fould (Newton) : 2, Friponne. 3iL nu
baron de Nexon (Bridgeland) ; 3. Le Gaulois,
10|li a M. L. de Juge (Cbapman).
Non placés : Baa,on 1S|L Nochtv 10|1. Deer-
Fidèle CH. Claquedent 6|1, Alatri Bar-
bian 8|1
Mutuel: gagnant 15. placés Ratagan 6 50,
Fripouno 0 fr. PERROTTE,
Boui'g (Ain).
ÏIIES il
Commerce de choix sérieux
facile à diriger, bien situé.
Affaires annuelles VO.-XiO fr.,
dernier inventaire a produit
7. 00 IV. de i éiiôii es nets.
Occasion à saisir. S'adresser
j 6 ut na 1 Fret ace La i o rieuse,
56,,rue Alsace, Toulouse.
Volume, PH* 6 francs (franco 1 francs). — Libr&irie BRUN-REY
rue Lafayetie, 20, TOULOUSE
«Y» SVS SVS feV? «Y» «SVS «V* «V» (»¥» SV® feVfS 'fiv-ï"
[SAS eXs eXs eXs gAs SAS ex» eXs^Mt»;
ouei
ii/ : ^)..--*A»;,
1©
* I (il Vil sur le passage de
r» ijUlil'Jî l'otnnibus , villa
Bon-Air, 10 i, Côte-Pavée, en-
tre deux jardins, écurie et
remise, eau dans les appar-
tements.
Etude de Ms Raymond FOUR-
CADE. avoué au tribunal
civil do Toulouse, grande
rue Nazareth, 32, su •• es-
sur de M* BECQUiÈ de
PEYRE VILLE.
A VENDRE
Aux enchères publiques
A. SUITE DE SAISIE IMMOBILIÈRE
- ET DE RENVOIS
Le jeudi 15 Ma i 1902
à midi
Pardevant ét à l'audience des
Criées .du Tribunal civil de
Toulouse, au Palais de Jus-
tice, place Saint-Michel.
A la requête de :
Madame Catherine Garri-
gues, épouse de M. Paul Pif-
feau, médecin, et de ce der-
nier comme mari et en toute
autre meilleure qualité, do-
ni.iiiliés a Drémil-Lal'àge,
ayant Ms Fourcade, pour
avoué ;
Contre :
M. Henri Garrigues, fils,
propriétaire , domicilié à
Fronton, partie saisie défail-
lante faute de constitution
d'avoué. DIVERS
ISViiVSEUBLES
Situés à Fronton . décrits
comme suit dans le procès-
verbal de saisie :
PREMIER LOT
in Une pièce de terre, en
natm e de sol de maison et
jardin, portée à la matrice
cadastrale de la commune
de Fronton à la section N,
numéro 572, lieu dit rue du
Bourg, pour une contenance
de cinq ares quatre-vingts
centiares environ et un re-
venu à. la première classe de
soixante-dix centimes.
2° Une pièce de terre, atte-
nant la précédente, en na-
ture de sol de maison, portée
à la matrice cadastrale de
ladite commune à la section
N, numéro 571, lieu dit rué
du Bourg, pour une conte-
nance de quarante centiares
environ et un revenu à la
première classe de cinq cen-
times.
anîe faute de constitution d'habitatieni avec écurie, re-
l'avoué. - . mise etdépéndances. occupée
DIVERS par le diébileur saisi.
IMiSEtJKï HHe.lesf élevée d'un étage
ii«inmuB»CO sur rez-de-chaussée, cons-
titués à Fronton, décrits truite eus briques; rouges
coiitme suit dans le procès- cHiless-jfcécrépie de. blanc, sur :
verbal de saisie : sa. façarie.v, recouverte en
bépinto im tuiles-canal à deux versants.
'., r,* P n ï\ .-Sa façade, donnant sur la
Jt\ A pie0 1 e ^ rte te! .' re - CN , rue du Bourg, est percée au
nature de sol de maison et rez-de-chaussée d'une porte à
ardin portée , a la matrice deux ouvrants avec imposte
S Frintnn s 1°?^? vitrée aatdessus, de six fe-
Tviirz. MI M s ?» d^si'un
pœws PS£S Sï s
éha
u
t'
lie l^i qJL ' ingts relier ieimant à deux bat-
«n«Ti »^mia n .
e V un ^ tants avec, dans l'une une
^v U Jv la apIemlè,'' e e!asse de petite porte de passage.
80.iî?^î? cerrtun.es.
p .An ^eraicr étago de neuf
-s» Une pièce de terre, atte- fenètresc:su.r. le même plan,
nant la précédente, en na- fenï!;iat, - toutes à cimssfs,
ture de sol de maison, portée yiteeg etiroiets doubles, tous
a: ,1a matrice cadastrale de les volets . Rm peints,
ladite commune a la section
N,.numéro 571, lieu dit rue Le deratue de cette mai-
du Bourg, pour une conte- so» donne sur un jardin et
nance de quarante centiares est perc&de nombreuses ou-
environ et un revenu à la vertures.
première classe de cinq cem Celte dite maison est por-
times. tée sur la matrice cadastrale
Sur ces deux susdits nu- des propriétés bâties de la
méros estédiaee une maison'commune -de Fronton à la
commune à la section N, nu- d
méro 573, lieu dit rue duic
Bourg, pour Une contenante t
de qua toi', é arcs dix centia- r
res environ et un revenu à t:
la deuxième classe de un d
franc soixante-neuf centi-
mes.
Ces trois pièces de terre ^
ci-dessus énoncées, numéros ,
572, 571, 573, section N, ne •
forment ensemble qu'un seul
tenant et confrontent en leur j
entier corps avec ladite mai- f
son et dépendances y édi-
liées, du midi rue du Bourg,
du levant limbal et Tonze,
du nord .rue de derrière
Martcac, uu couchant Tim-
bal, Gapelle et dame veuve |
Lafage. ,
DEUXIÈME LOT 1
4« Une Pièce de terre en >
nature de sol de maison por- 1
tée à la matrice cadastrale '
de ladite commune à ht sec- t
tion A, numéro MA, lieu dit >
Bertljottlieu, pour une conte-
nance de quatre ares sQa.tre-
vingts centiares environ el <
un -.revenu à la première ;
classe de cinquante-sept cen-
times.
Sur celte di!e piè-e de •
terre est édifiée une coits-
tructioâ à l'usage d'habita-
tion et de cirai, à re ^-dé-
chaussée, construite partie
en terre et briques cuites,
recouverte en tuiles-canal à
i deux versants, la toiture
1 s'a va nant sur la fa.ade du
J midi et formant chapelle,
> soutenue par des piliers en
I bois.
( Celte façade est percée
sous ladite chapelle, d'un
' portail ii deux battants; de
. quatre fenêtres à un ou-
l vrant, d'une fenêtre fermant
" à châssis vitré, derrière, de
e deux autres petites ouvertu-
I tes grillées.
5 Une petite partie est louée
P I h un sieur Mauri. e qui l'ha-
Jbite.
Cette dite construction fl-
section A, numéro 413, lieu
dit Berthoulieu, pmur une
contenance de dix ares qua-
tre-vingt-dix centiares envi-
ron et un revenu à la deuxiè-
me classe de un franc trente-
deux centimes.
TROISIÈME LOT
8° Une pièce de terre en na-
ce dernier par exploit du
même huissier en date du
ci 11 q o c t ob re t n il n eu f ce n t u n,
transcrit avec (a dénonce au
bureau des hypothèques de
Tou oitse, le douze octobre
mil neuf cent un, volume
329, numéros 22 et 23.
Le cahier des charges pour
parvenir à la vente, dressé
par M0 Fourcade, avoué, a
été déposé au grêle du tri-
bunal civil de Toulouse, le
trente et un octobre mil
neuf cent
avoué,
ture de labourable, poitée à
la ma tri e cadastrale de la-
dite commune à la section A,
numéro 3S5, lieu dit Berthou-
lieu, pour une contenance de
quin" e ares trente centiares
environ et un revenu à la
première cl isse de trois
francs six centimes.
S" Une pièce de terre en
nature de sol de maison, por-
tée h la matrice cadastra ie
de ladite commune à la sec-
tion A, numéro 411, pour une
contenance de nu are qua-
tre-vingt dix centiares envi-
ion, lieu dit Berthoulieu, et
un revenu à la première
classe de vingt-trois centi-
mes.
Sur celte dite pièce de terre
est édifiée une construction
à rez-de-chaussée, avec, gre-
nier ou granges au-dessus, à
l'usage d'habitation, ;remise
et écurie, construite en bri-
ques crues et cuites, recou-
verte en tuiles canal à deux
versants.
Elle est percée sur sa fa-
çade au levant d'un portail à
décru battants, d'une porte à
un ouvrant, d'une fenêtre
fermant à châssis vitré et vo-
lets doubles aurez-de-chaus-
sée, de deux ouvertures de
portaliôre à simple volet au-
dessus à hauteur du grenier.
Sur le derrière, au rez-de-
neuf cent un, oi tous pré-
tendants peuvent en prendre
connaissance.
11 a été lu le jeudi cinq
décembre mil neuf cent un,
a l'audience des criées du
tribunal civil de Toulouse,
et l'adjudication a été fixée
au jeudi trente janvier mil
neuf cent deux.
Advenu ledit jour, l'adjudi-
cation n'a pas été requise et
la vente a été retr oyée au
yingt-un avril mn
deux.
11111 neuf cfia
Enregistré W ,
vingt-deux avril m ^t}.
cent deux^olfô^'J
Heçuun franc q^f*»».
Jȕ centimes.^*
SO. SOHÈSCK
Joaiiii6r.BiJ0lltier "
53, Rue de la Pomme
T©U OUSE
transférant son indn«t„i„ »
Paris liquide toutesleïL*
chandisesdesonassoitS
grand rabais pour terminé;
dans le plus bref dél
m
Advenu îeait jour, i au uai- «ai DEMatine » .
cation n'a pas été requise et QN de Tuito ,f„ P ?' t0Dt
l-i vente a été rén ovée au ** • • 10 un ^omt
ia \enic a ct,e te, ojce au j mamî arec ou g
,
vingt mars mil neuf centi de E5 a 40 ans, intellil '
deux.
A cette audien e, l'adjudi-l
cation n'a pas été requise et
la vente a été renvoyée au
quinze mai mil neuf cent
deux.
En conséqsence, il est an-
noncé que l'adjudication des-
dits immeubles aura lieu le
jeudi quinze mai mil neuf
cent deux, à midi précis, par-
devant et h l'audience des
criées du tribunal civil de
Toulouse, place- Saint-Mi-
chel, sur les mises ii prix
fixées par les poursuivants,
Toulouse,
ohel, sur
fixées par
savoir .:
de ^5 a 40 ans, intelligent
catholique, pour traire, soi-
gner et garder vaches. Réfé-
rences exigées. Ecrire bu-
reau du Ralliement, Mou-
tauban.
à la
ca-
bà-
à la
lieu
re-
gure sur ladite matrice ca-
dastrale des propriétés bâ-
ties de ladite commune, à la
section A, numéro 4l 'i, lieu
dit Berthoulieu, pour un re-
venu de quatre-vingt-deux
francs cinquante centimes.
5° Une pièce de terre en
nature de labourable, inculte,
portée à la matrice cadas-
trale de ladite commune, à
la se -lion A, numéro 412,
lieu dit Berthoulieu, pour
une contenance de vingt
centiares environ et un re-
venu à la première classe de
deux centimes.
-6» Une parceiïe de' terre en
nature de larbourable.inculte,
portée à la matrice cadas-
trale de ladite commune, à
la section A, numéro 415,
lieu dit Berthoulieu, pour
une contenance de sept ares
quarante, entiares environ et
chaussée, d'un portail à deux
battants et une petite ouver-
ture fermant à ch.-.ssis vitré
à hauteur du grenier, de
deux ouvertures fermant à
volet simp'e.
Cette, dite construction ne
figure pas sur la matrice ca-
dastrale des propriétés b ties
de la commune de Fronton.
Elle est louée verbalement
avec la pièce de terre portée
audit mimé o 3*5, au sieur
Ci-rille Pradines.de Fronton.
Les pièces de terres ci-
dessus énoncées, portées aux-
dits numéros 414, 412, 413,
413, 3-T>, 411, "section A, ne
forment ensemble qu'un seul
tenant et confrontent, en
leur entier corps, avec les
constructions y édifiées sus-
désignées. du midi chemin
de Nolin. du levant Pons et
Faget, du couchant 1,om-
brai!, pàtus communaux et
Bernard Dast, du nord Dast.
Ces immeubles ont été
réellement saisis à la requête
des époux Pifteau, au préju-
dice de Monsieur Garrigues,
suivant procès - verbal de
Cordes, huissier à Fronton,
en date du vingt septembre
mil neuf cent un, dénoncé à
Pour le premier lot, à la
somme de cent francs.
Ci. . . . . . ICOfr.
Pour le deuxième loi, à la
somme de cent francs.
Ci 100 fr.
Pour le troisième lot, à la
somme de cent francs.
Ci. . . . . . 100 fr.
Outre les clauses et condi-
tions du cahier des charges.
f IHPMVP braque Sfr
Uilli tjiïiiîiiliïli Germain,
répondant au ute de Bam-
bina,ovange^tilanche,por- tant un volliev ivom a\
adresse, a été pevitos K Ba-
gnères-de-Luchoii. La rame-
ner à M. de. Saint-Blanquat,
villa du Saule, -Baquier île
Luchon; il y aura une boum
récompense.
Réunion dea 2 6 et 3 e lots
Pour cause de Départ forcé
B! EGOCIANT en vins cède-
Sï rait sa clientèle et s»
magasins de détails proprié-
taire vendant à clients
bourgeoise. Louerait mate'
riel. S'adresser A. G.> »
reau de l'Express.
Lorsque les enchères par-
tielles sur chacun des trois
lofs ci-dessus auront eu lieu,
il sera ouvert de nouvelles
enchères sur la somme to-
tale formant le montant des
prix d'adjudication des deu-
xième et troisième lots réu-
nis, et les premiers enché-
risseurs ne resteront adju-
dicataires que dans le cas ofi
il n'y aurait pas d'enchères
sur lesdits deuxième et troi-
sième lots réunis.
Il est en outre déclaré,
conformément k la loi du 21
mai 1858, à tous ceux du chef
desquels il pourrait être pris
inscription d'hypothèque lé-
gale .sur lesdits immeubles
saisis, qu'ils devront requé-
rir cette inscription avant la,
transcription du jugement
d'adjudication, sous peine de
déchéance.
Pour tous renseignements,
s'adresser à M« Fourcade,
avoué poursuivant la vente.
Fait et dressé par l'avoué
soussigné, à Toulouse, le
A louer de euite: i*M
et vaste appartement m.<
composé de 10 pièces M
grands salons avec PJ»
et chambres de domesWF;
2» autre appartement,* 1 ,
posé de 6 pièces. SM«»
au concierge, 1, ruede»'
A LOUER «5- si
jardin. Ecuries, remises
g S'adresser rue desPot^
10, Toulouse. .
G ros bénéf. aw.
en opérants.!» » ^
50 f. couvert, g» 1 » w;0
nuls. AOBIH, >. iue
Paris. <
Chez M« Ldhsac, nolaire
* Touloicse, 3. rue Maleiache.
i \i.'\!t!?r un tr8s beI hôtel,
» YRMmb situé à Toulouse,
rue de la Bourse, superlieie
22,00 mètres carrés, revenu
11,000 francs.
ÏSîlirLftl S? a deus corps, avec
iBîiWLLL'Ijs'j cour à vendre, ruo
de la Tomme.
ÎMEÎJlîLE e
Chez M- Lairy, notaire
>À Toulouse, rue des Arts, w 9
I t'^YE'IM.' bloc ou parcelles,
ft lïiitiJiUft vastes terrains,
nuartier du Pont-des-Demoisèl-
rcs. œte-Tavéo-ilontaudran.
A VENOBli; Mai . on tt Toulouse,
lance T -Ï* ûa Ba
«Us-chaieïs? 2o. f r «ve»iere-
4 VENDRE Î\T0:
mise, rue André-Delieux, 10.
A Vifl^ltRï1 Maison. 1er
î Mit If H fj C0Q[. f écurie
mise, rue André-Delieux,
A mimi
étages, coin
Maison r
neurs, 58
;es, cour.
r. des Tour-
58, plusieurs 11 \ t"ïisi>r 11 'loulouse Maison
A tfiitlllla'i ue rapport, dans
bon quartier.
. les 3Mo"t@.ijr*03
Chez M s Garrigou, notaire,
3, rue du .Poids-de-riluile , 3
Toulouse.
K VENDRE ^t cœ, été prts
Toulouse.
4 VIîA'nn.If une Chartreuse
A lEiltWiiti avec jardin, avenue
de la Patte-d'Oie, 13, Toulouse.
4 VlfUnnir une Char
A IfcXifiU'j avec jardin,
1 l'Iîliimi? une maison, située
A mtimft a Toulouse, des-
cente des Minimes.
i t/uiviM!!? immeuble de rap-
A ïliitIHili port, place du Capi-
tole et Maison, rue de Metz.
A Vir\IlRfi' une Maison avec
A IC tlinï-i jardin etehartreuse.
rue Slo-Gerinaine, Toulouse.
A VFMHUil deU3t maisons nises
bon étal, ft vendre ; bollo situa-
tion,: près la. garo de Boussens.
i VI."\'îil>fc' uno maison de rap-
A tii.tbbË port au centre de
la ville
i VPiïliBî? a loulouse, bel hô-
A Iftliimii iei au centre de la
ville.
JOLIE miMiw i VC A^
ville, chemin de Croix-Bénile.
Belle maison, écuries, remises,
etc. On peut visiter tous les
jours.
Chez M' Martin delà Moulte,
S, boulevard Strasbourg
 VUYhnsf ft Toulouse, grande
tEMIflift Maison avec Jardin
et Chartreuse, rue des Boziors.
A YIf\!iBI? A Toulouse, immeu-
bie allées Latayette.
Revenu brut dépassant 6,000 fr.
- v l x r. d °nnaul revenu supérieur
a o O|0.
r
A VReSHUK '""meuble composé
reo par ua petit jardin d'agré-
ment, rue dos Chalets, près le
boulevard, Toulouse.
i vi.'\5il> ïf quartier Bayard ,
A tÏjHIHiri Maison aves Jardin,
beaux appartements, 2 entrées,
10 pièces et sallo de bain.
DRE
i virWKV ïérrain à bâtir, rue
A lti.YKnrj des Chalets, Tou-
louse, contenance LfOJ mètres
viron.
n S'\ll5M; à Toulouse, une
tAUMi Maison à rez-de-
chaussée et premier étage, avec
jardin, rue du Printemps 51.
un
nwvmî jftssfaï ^
peut et demi à vendre, route do
Launaguet, quartier des Sables.
Chez M« Fabre. nolaire
à loulouse, placeSt-Etienne,9
Wi'DDIIIVU ^ vendre en parcel-
I ï.«HA!!ia les, potit chemin de
Lapujade, à 3 kilomètres du Ca-
pitole.
Chez M' Vasté, notaire
à Toulouse, SU, rue d'Aslorp.
k YlrNIlill? une maison d liabi-
A TlMlIHiEi talion k tlfli.v ,.^r,w
de biitiinr-iits,
rue Maury, 2. sise à Toulouss,
4 V!f\'!tf!i? tre3 bcllc propriété
X HVtHUB do 68 hectares avec
jolie maison de ma tre. hangars,
pare et vastes dépendances, ter-
res et prairies de Ire qualité, à
U kilomètres de Toulouse.
.Chez M'' Cathala, notaire
A Toulouse, r. de la Pomme, 9
4 iFifFBïlIilî llcux Propriétés
ii A F f RIMlnu envirouSdo Tou-
louse, l'une pour 7 ,oou fr. et
l'autre pour 1,400 fr.
A VENDRE
t VI?cKïiï!î? Maison à (rois
A iHilUREi corps sur jardins
publics, àr Toulouse. Revenu
4,500 fr. Prix. 75,000 Ir.
donnant sur avenus de Paris, à
Toulouse.
4 VCHHH!!? vûs *eimmeub!e,rue
A IIWtlfEUi do la Kèpubliflue ,
dit