Travail complet au format pdf - Gymnase Auguste Piccard

1.12 Sous quelles conditions accepteriez-vous de participer à une construction ?
argent plaisir accès gratuit après pour connaître, différencier
un bon d’un mauvais spot (augmenter votre savoir)
autre :………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
……
En posant cette question, j’ai essayé de déterminer si les skaters étaient d’accord de
s’investir dans la construction d’un site pour pouvoir pratiquer leur passion ou s’ils ne
faisaient que de critiquer les autorités parce qu’il n’y a pas assez d’endroits où pratiquer. Je
voulais savoir s’ils étaient près à donner de leur personne, de leur temps pour un projet les
concernant ou s’ils préféraient ne pas s’investir et déplorer le manque de moyen mis à leur
disposition. Les résultats sont étonnants, environ 80% des pratiquants sont près à participer
à la construction du site. Dont voici les motivations et leur pourcentage :
46%
Motivation à la construction d'un site
10%
7%
37%
24
pour de l'argent
pour le plaisir
pour un accès gratuit
apès la construction
pour améliorer ses
connaissances
On remarque que l’argent ne motive pas les gens. Ce qu’il recherche en créant un site, c’est
de pouvoir y accéder en toute liberté, ce qui rejoint la mentalité décrite dans la partie
théorique. Les skaters recherchent la liberté, ils ne veulent pas payer de cotisations de club,
hors une entrée est une forme de cotisation. Le plaisir représente aussi ~ 40% des
motivations, ils veulent faire ce qui les motivent, ce qui leur plaît.
5.2.3 Conclusions du questionnaire proposé aux pratiquants
Premièrement, il faut prendre tous ces chiffres avec des pincettes. Car les personnes qui ont
rempli ses questionnaires ont peut-être exagéré sur certains points pour rendre leur
questionnaire plus remarquable, plus époustouflant. En général, lorsque l’on doit remplir
un questionnaire où l’on nous demande de porter un avis sur quelqu’un ou quelque chose,
on a tendance à dire ce qui ne va pas, ce qui dérange au détriment de ce qui est positif.
C’est donc logique que les skaters se « lâchent » lorsqu’on leur propose de parler des
autorités et des passants. De plus, les questionnaires ont souvent été remplis en groupe, ce
qui peut aussi pousser certains à exagérer la réalité pour impressionner les autres.
Mais on peut tout de même dire que les skaters n’ont pas de problèmes généraux avec les
autorités lausannoises ou les passants. La cohabitation se passe dans l’ensemble plutôt bien
entre ces différents acteurs à part quelques cas particuliers.