Travail complet au format pdf - Gymnase Auguste Piccard
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J’ai choisi ces trois zones pour différentes raisons. La première est l’affluence de<br />
pratiquants. La seconde vient des différences des mobiliers présents. La dernière vient de la<br />
situation géographique qui fait que skaters et passants sont obligés de se rencontrer, de<br />
cohabiter.<br />
La Place de la Navigation à Vidy est très utilisée par les skaters, on les retrouve tous les<br />
soirs et les week-ends d’été. Ce n’est pas la qualité du spot qui explique cette forte affluence<br />
car le spot se limite à des blocs bétons de 40 centimètres de h<strong>au</strong>t. Certes de nombreuses<br />
figures peuvent être effectuées à partir de ces blocs mais si ces mêmes modules étaient<br />
construits dans un <strong>au</strong>tre endroit qu’Vidy, je doute fort que le nombre de skaters soit<br />
équivalent. Il f<strong>au</strong>t noter le continuel contact entre pratiquants et civils qui existe à Vidy. Ce<br />
contact a un aspect positif et un aspect négatif. L’aspect positif est le fait que les civils<br />
puissent admirer les performances des pratiquants ce qui donnent satisfaction <strong>au</strong>x deux<br />
parties. Les skaters aiment être admirer pour ce qu’ils sont capables de faire, ces spectateurs<br />
les stimulent pour essayer de se surpasser et de réussir des figures toujours plus dures. De<br />
leur côté, les civils admirent l’équilibre, la fluidité des mouvements, les talents de ces<br />
sportifs des rues. Ce sont des divertissements, des animations pour les passants. Mais les<br />
skaters sont parfois plus dérangent qu’il ne divertissent ou amusent. Ils font du bruit, roulent<br />
trop vite, trop près des enfants, utilisent des blocs conçus pour être à la base des bancs. Les<br />
civils, sûr de leur bon droit, s’assoient sur le banc et le contact se dégrade et devient<br />
invivable. La police peut <strong>au</strong>ssi intervenir si elle trouve que la pratique devient trop<br />
dangereuse pour les individus. Pour résumer, la Place de la Navigation est un bon spot grâce<br />
à son cadre plus qu’à ses modules.<br />
Le skatepark d’Vidy est lui spot « officiel » car on y trouve des modules construits<br />
uniquement pour les skateboards, rollers et <strong>au</strong>tres. Il y a une rampe, des barres à slides, et<br />
des plans inclinés. Donc le côté négatif des rencontres entre pratiquants et civils cités <strong>au</strong>dessus<br />
est extrêmement rare, voir inexistant. Les modules sont très bons, mais le fait que ce<br />
soit des modules enlèvent la partie street du sport. Certains pratiquants aiment utiliser le<br />
mobilier urbain comme modules, et pas des engins construits pour lui. C’est là, la grande<br />
différence entre la Place de la Navigation et Le skatepark d’Vidy. C’est une question<br />
d’appréciations personnelles, de mentalité.<br />
L’EPFL est quant à lui un spot purement de street. On y trouve des escaliers, des murets,<br />
des rampes de parking, des bancs… les pratiquants que j’ai rencontrés là-bas y vont pour se<br />
faire plaisir à eux avant tout. Ils n’y vont pas pour être admiré par des spectateurs comme à<br />
Vidy puisqu’il n’y a personne. C’est vraiment la qualité du spot qui le rend attractif. Certes<br />
ce spot est moins fréquenté que les deux précèdent mais cela s’explique par la difficulté à<br />
s’y rendre.<br />
J’ai eu la chance de rencontrer des pratiquants dans trois endroits complètement différents<br />
ce qui donnera des résultats représentatifs du skate de L<strong>au</strong>sanne et pas d’un spot de la ville.<br />
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