93 Octobre 2009 - Mairie de Port de Bouc

p ’ d attache
ort
Magazine de Port de Bouc
n ° 93 octobre 2009
Bimestriel gratuit
Ensemble pour le
contournement
2
Sur la toile
4/5
Miguel Cabrera
Caroline Corrao
12
Journées du Patrimoine
18
Mobilisation pour
le contournement

Texte
A.Susanna
Image
N.Chayne
P
lus complet, plus interactif, plus pratique, le site Internet
de la ville fait peau neuve pour la fin de l’année. Vous pourrez
avoir accès à des informations complètes sur le cadre de
vie port de boucain, la vie citoyenne, la vie quotidienne, ou
encore (re) découvrir l’histoire de Port de Bouc.
Le nouveau site a été construit de telle sorte que chacun
puisse trouver rapidement une information claire et pertinente
ou, s’il le désire, flâner dans les différentes pages et se
laisser charmer par les attraits d’un si joli port d’attache.
Comment est née la commune? Que dois-je faire quand je
veux jeter des encombrants? À quoi sert le conseil municipal?
Autant de questions qui trouveront leurs réponses ici.
Un site plus complet mais aussi plus interactif, avec des
actualités mises à jour régulièrement pour vous tenir informer
de ce qui se passe dans la ville, des agendas thématiques
pour ne rien rater des événements sportifs, culturels,
festifs ou démocratiques de votre cité. Et puis des démarches
administratives en ligne, des conseils pratiques sur les formalités
(à qui s’adresser, quels documents fournir, etc.), des
téléchargements utiles (fiches d’inscription à l’école de
musique et de danse, programme de la médiathèque, etc.).
Les objectifs de ce nouveau site Internet sont multiples. Le
premier est celui d’informer et de renseigner l’internaute, en
lui proposant un accès simple à l’information publique locale,
tout en garantissant une qualité et une fiabilité des informations
diffusées, sans perdre pour autant l’identité port de
boucaine qui puise sa force dans ses racines, sa diversité et ses
valeurs. Un deuxième objectif est celui d’établir des échanges
entre municipalité et citoyens de la commune, en permettant
notamment de mettre en réseau les acteurs locaux qui
pourront proposer un événement culturel, sportif ou autre,
à mettre en ligne (après validation par le webmestre du site)
ou en vous incitant à apporter votre témoignage sur l’histoire
de la ville, comme dans la rubrique « Mémoire en partage
» présentée lors des journées du patrimoine 2009.
Pour et avec vous
Le site de la ville se construit pour et avec vous, alors n’hésitez
pas à participer à son enrichissement de tous les jours, en
signalant, à l’aide des formulaires en ligne, les infos qui vous
paraissent intéressantes. Enfin, Port de Bouc souhaite avancer
dans la modernisation du service public en intégrant des
télé services comme la demande d’actes d’état civil ou la
Port de boucains et
internautes du monde
entier pourront bientôt
naviguer sur le nouveau
site Internet de la ville.
consultation des marchés publics en ligne (télé services qui
s’enrichiront petit à petit par la suite), et en proposant des
instruments numériques pour développer la participation
démocratique (le blog du maire, en ligne depuis le début de
l’année 2009, en est un exemple).
Ce qu’ils en pensent
Nous avons recueilli l’avis de quelques Port de boucains qui
ont découvert le site en avant-première. L’impression globa-
La ville sur la toile mondiale
le qui s‘en dégage est la quantité d’informations disponibles
à la fois pour les Port de boucains, mais aussi pour les touristes
du monde entier. « C’est un changement radical par
rapport à l’ancien site », nous confie Myriam. Sans commune
mesure avec la première version qui date maintenant de
2002, le nouveau site Internet de la Ville essaie, dans la
mesure du possible, d’être exhaustif en termes d’informations
locales. Son objectif en ligne de mire est de devenir le
portail de référence sur la ville de Port de Bouc, où l’on trouve
l’information que l’on cherche, que ce soit connaître les
coordonnées des associations sportives ou encore télécharger
le programme du cinéma.
Ce qui ressort également, c’est que malgré la quantité d’informations
présentes, l’internaute ne se perd pas: « l’organisation
des informations est pertinente, il y a beaucoup de
choses sans que le site paraisse compliqué ou touffu »
remarque Martin. Une attention toute particulière a été portée
à l’aspect visuel du site qui met la Ville en valeur notamment
grâce à de nombreuses illustrations. Le site Internet de
Port de Bouc veut à la fois être au plus proche des Port de
boucains et refléter l’âme de la Ville aux quatre coins de la
planète. Bientôt sur vos écrans.
Éditorial
En ce début du mois de novembre, nous avons rendez-vous
ensemble afin d’évoquer toutes vos préoccupations et vos
suggestions pour le développement harmonieux de la Ville,
ses quartiers et le bien être des habitants. Ces réunions sont
également un moment privilégié pour aborder les grands dossiers
de la commune, notamment son budget. Dans ce domaine,
les réformes gouvernementales en cours laissent planer de
grandes incertitudes sur le devenir des communes, sur leur
fonctionnement démocratique et sur leur autonomie.
Quel sera leur budget avec la suppression de la taxe professionnelle?
Quel serait le rôle des communes si celles-ci n’existaient
qu’en tant que secteur d’une grande métropole ?
Comment les communes pourraient-elles assurer leurs missions
solidaires de service public?
Ce remodelage massif des institutions entraînerait un tarissement
des ressources financières et démocratiques locales,
d’autant plus malvenu que la crise économique se développe
et qu’elle nécessite une relance par l’investissement. En tout
état de cause les communes ne seraient plus en capacité ni
d’entreprendre des travaux conséquents, ni de répondre aux
besoins de leur population en terme de service public. Les
familles au pouvoir d’achat toujours plus bas et les petites
entreprises en seraient les principales victimes. Je ne pense pas
que ce remaniement, qui sanctionne les personnes modestes,
puisse être efficace pour l’économie française. Sauf à vouloir
accroître les inégalités, déjà criantes. Pour toutes ces raisons,
nous avons axé les réunions de quartier autour du budget et
de l’environnement, dans le prolongement des réunions
consacrées à l’exigence du contournement.
Je vous invite à participer à ces rencontres, qui sont fondamentales
à la démocratie locale et aux actions qu’ensemble,
nous pouvons entreprendre.
Lundi 16 novembre, 18h30, complexe JC Unia
Jeudi 19 novembre, 18 h, CS Lucia Tichadou
Lundi 23 novembre, 18 h, CS Jacques Brel
Jeudi 26 novembre, 18 h, CS Nelson Mandela
Lundi 30 novembre, 18 h, CS Fabien Menot
Jeudi 3 décembre, 18 h, salle Auguste Peyre
Avec tout mon dévouement,
Patricia Fernandez-Pédinielli
maire de Port de Bouc.
02 03

Texte
image
N.Chayne
04
Miguel Cabrera
a 104 ans
depuis le
15 août 2009
et une vie de
travailleur digne
et debout Une belle écriture
Miguel Cabrera, notre doyen
l a posé sa canne, il a étendu ses deux
I mains de travailleur sur ses genoux,
puis il a souri. Il a rajusté ses lunettes, il
a regardé longuement ses enfants, puis
il a parlé: « 104 ans. Je n’aurais jamais cru
atteindre cet âge. Le jour de ma retraite
en 1965, j’estimais probable de mourir
dans l’année, tellement j’avais frappé de
la masse ». Pourtant, la vie ne lui a pas
fait de cadeaux. Fuyant la misère qui
sévissait en Espagne, il est arrivé à La
Lèque en 1914 au bras de sa mère, de
ses frères et de ses sœurs. À 8 ans,
Miguel est l’aîné et pense à nourrir sa
famille. Il ne franchira jamais la porte de
l’école, mais celle plus lourde des chantiers
navals. « J’ai tellement insisté
auprès de la secrétaire, qu’elle a consenti
à modifier ma date de naissance sur le
contrat. Ainsi, j’ai pu être embauché à
10 ans au lieu des 13 requis à cette
époque ». D’abord « moussi » aux CAP,
puis chauffeur de rivets, puis chaudronnier,
il se souvient et refait les gestes,
dont ses mains d’aujourd’hui portent
encore les traces. Très consciencieux,
Miguel se passionnait pour son métier,
mais avait-il d’autre choix que celui de
s’éreinter à la tâche ?
Souvent, il travaillait jour et nuit, surtout
après son mariage avec Marie-Madeleine
et après la naissance de Renée, d’Angèle,
de Michel, de Francette et de Francis.
« Les heures supplémentaires apportaient
du beurre dans les épinards, je
veillais à ce que mes enfants ne manquent
de rien et surtout pas de pain. Je
n’ai pas profité de la vie et de ses loisirs,
mais je suis fier de mes enfants. Ça vaut
toutes les privations du monde ».
Deuxième maison
Intarissable sur les Chantiers, il les qualifie
de deuxième maison. « J’aimais
l’union de nos forces pour construire
des bateaux, même si je n’y embarquais
jamais. On en faisait au moins 3 par an,
des bananiers, des avisos… J’aimais la
camaraderie qui nous liait les uns aux
autres. J’aimais l’union de nos forces
pour mener des luttes. Quand on avait
besoin d’augmentation, on faisait corps,
on faisait grève, on résistait ». Et de se
rappeler les bons comme les mauvais
moments: les jours de lancement, la masse
avec laquelle on dégageait le bois de son
assise, les planches qu’on ramassait pour
faire le feu, la graisse qu’on récupérait pour
la maison, et puis la vague géante qui
mouillait les pieds de tout le monde. La
fête pouvait commencer.
Mais, Miguel tient aussi à évoquer
l’amiante qui s’infiltrait insidieusement
dans les poumons, sans comprendre ce
qui arrivait… « Et pourtant, j’ai pleuré
comme un gosse lors de la fermeture
des CAP… ». Voilà 44 ans que Miguel
vit une retraite bien méritée, entouré de
ses enfants et riche de sa philosophie et
de toutes ses facultés intellectuelles:
« J’apprends encore de nouvelles
choses, à travers les discussions ou les
reportages télé. Je veux vivre sans jamais
baisser les bras ».
À 20 ans
Caroline Corrao
publie un premier
roman dans lequel
elle privilégie
l’essentiel des
sentiments.
É
crire c’est un peu comme apprivoiser
la liberté et lui offrir l’éternité. À travers
l’écriture de son premier roman,
Caroline Corrao s’affranchit d’un univers
professionnel qui ne lui correspond
pas: « Je me dirigeais vers une carrière
commerciale, dans les assurances, un
vrai métier… comme on dit » soulignet-elle
tout en sachant depuis son adolescence
que sa vraie vie serait dans les
mots. Écrire est un courage auquel
Caroline n’a pas su résister. À moins de
20 ans, rejetant une vie trop rangée à
son goût, elle s’est lancée dans un premier
roman: « Et si tu étais venu me
chercher ». Ouvrir le livre d’une jeune
femme de 20 ans, c’est, à tort, s’imaginer
de l’eau de rose enrober des idées
toutes faites. Erreur. Si l’amour est le fil
conducteur de toute l’histoire, il ne se
noie pas dans la banalité et ne parfume
pas les pages de vanille. Il s’agit d’écriture.
D’amour, d’existence et d’écriture.
Une description épurée de l’immensité
des sentiments. Comme si la jeune femme
nous parlait d’un autre âge que le
sien, dans tout ce qu’il y a d’essentiel. Sa
délivrance en écriture amorce la quête
sensée de son objet autobiographique
et délie sa peur. On pénètre dans son
livre par la porte adulte. On traverse les
relations sociales et amoureuses dans le
silence de la solitude.
Le synopsis
Toute une histoire. Celle de Tom, ce jeune
cadre dynamique, installé dans une
vie charmante et dorée, mais hanté par
l’appel d’une passion, comme une disponibilité
existentielle indicible, inaccessible
et sans trêve, jusqu’à la perte de
tout repère social. « Certaines personnes
dansent. D’autres se laissent bercer
par les sons naissant d’une guitare
ou se laissent émouvoir par les doigts
glissant dignement sur un piano. Certains
se déchirent au coin d’une rue.
D’autres, collés, dorment encore » écritelle.
Et comme aventure de son écriture,
des mois et des mois de travail, des
heures entières pour éviter le fouillis de
la jeunesse, pour trouver le mot juste,
pour conquérir la phrase qui lui colle à la
peau, celle de tout son être. Caroline
sait qu’il n’y a pas de secret, qu’écrire
c’est penser, que penser c’est atteindre
le plus profond de l’obscurité ou son
contraire. Qu’écrire n’est pas une fantaisie,
mais une activité de tous les instants.
Ainsi, quand d’autres galèrent
pour trouver un éditeur, Elle le trouve
rapidement. Son livre distribué dans plusieurs
grandes librairies et sur Internet
recueille un écho intéressant. Son
deuxième livre est terminé, l’amour y
prédomine. Son troisième est en cours
d’écriture. Son « je » devient celui d’une
femme âgée… « J’aime sortir de mon
personnage et donner vie à quelqu’un
que je ne connais pas, être moi et quelqu’un
d’autre ». Une chose est certaine,
cette jeune port de boucaine doit poursuivre
son odyssée à travers les mots.
« Si tu étais venu me chercher » aux éditions
de l’onde.
Texte
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N.Chayne
05

Image
Texte
N.Chayne
06
Demande aux personnes qui se déplacent
sur des engins motorisés de respecter
le code de la route et de rester fidèles aux
panneaux de sécurité routière apposés
dans divers lieux de la ville et qui appellent
à ne pas prendre sa ville pour un circuit.
Combattre l’angoisse
Se rapprocher
de ceux qui
s’éloignent de
la vie : un lien
fraternel
proposé par
l’association
Passarello.
Q
uand une longue maladie s’installe
entre la vie et la mort, que les soins
curatifs n’apportent plus ni effet ni
espoir, quand l’un est atteint dans sa
chair et que l’autre souffre dans son
cœur, malade et entourage nécessitent
du réconfort pour vaincre l’angoisse.
« L’accompagnement d’une personne
en fin de vie et de son entourage consiste
à porter une attention particulière qui
tient compte des particularités physiques,
psychologiques ou morales de
toute souffrance » souligne Odile Hess,
présidente de Passarello. Association
dont les bénévoles sont formés à soutenir
les malades et leurs proches pour
préserver la meilleure qualité de vie possible
jusqu’au décès et pendant la période
de deuil. Cette aide s’accomplit à
domicile dans le cadre d’une conven-
tion, ou en secteur hospitalier, notamment
en gérontologie, aux Vallons, où
l’association tient une permanence.
Ce lien social est complémentaire aux
équipes médicales. « Comme bénévoles,
souligne Monique Sinigaglia,
nous collaborons avec les équipes soignantes,
sans que notre action n’interfère
leurs soins. Notre rôle tient dans
une présence réconfortante et discrète,
à travers jeux, promenades, et conversations
sur des questions essentielles que
les malades n’osent pas aborder en
famille. Nous sommes soumis au principe
de confidentialité absolue ».
Passarello se met à la disposition de toute
personne concernée. Vous pouvez
également la contacter si vous souhaitez
intégrer l’équipe de bénévoles.
Renseignements: 0688923989.
toi
Voit comme un retour vers l’enfer le
T o i n e
le Port de Boucain
renvoi par charters décidé par le gouvernement
à l’encontre des migrants de
Kaboul qui ont fui leur pays ravagé par la
guerre. Ce type d’exclusion affecte l’image
qu’une nation peut avoir d’elle-même.
Appelle, une fois de plus, les récalcitrants au civisme à en
Rappelle qu’un calendrier des ramassages des encombrants
l’ensemble de la communauté port de boucaine.
A assisté au comité territorial d’assainissement
en lutte contre les maladies
professionnelles et apprécie le travail de
l’APCME qui publie sur Google maps les
postes de travail de la région qui ont
engendré des maladies professionnelles.
Pense qu’on pourrait éliminer ces postes
à risques, grâce à l’avancée technologique,
si l’on freinait considérablement
la recherche maximale de profits.
Une mobilisation
citoyenne
nationale pour
défendre
La Poste.
ne
S’indigne du manque de prise en
compte des résultats liés aux référendums
populaires, pour ou contre la privatisation
de la poste. Espérait un peu
plus de prise en compte de l’opinion des
citoyens de la part d’un gouvernement
qui se dit à l’écoute des Français.
Contre la privatisation
L
es Port de boucains ont largement
participé à l’importante mobilisation
des citoyens français contre le changement
de statut de la poste. Dans la France
entière, 2123717 personnes se sont
rendues aux urnes pendant la dernière
semaine de septembre pour rejeter en
masse, avec 98,5 % des votants, la programmation
annoncée de la privatisation
de La Poste. À Port de Bouc, ce sont
2500 citoyens qui se sont exprimés dans
les différents lieux de votation mis à leur
disposition – seulement 15 voix étaient
pour le changement de statut –, menant
à un résultat de 153045 participants pour
la région PACA. La poste, en plus des
principales missions de service public
(service universel du courrier, accessibilité
finir avec les dépôts d’ordures, quels qu’ils soient, sur la voie publique.
est édité en page 23 de ce magazine et que l’adopter, c’est respecter
Approuve le démarrage des travaux sur
l’avenue du golfe qui entraînera un
ralentissement de la circulation et agrémentera
le paysage. Trouve toutefois
dommage que les sociétés de pipeline
ne se décident pas à rénover son réseau
et à le déplacer pour plus de sécurité et
pour que les Port de boucains puissent
profiter plus agréablement de l’esplanade
littorale.
bancaire, distribution de la presse et
participation à l’aménagement du territoire),
endosse un véritable rôle social, où
les bureaux sont des lieux de sociabilité
quotidienne et où ses agents préservent
le lien avec les personnes isolées et les
espaces ruraux. Qu’en sera-t-il de ces
missions de service public quand on
entrevoit le fantôme d’une privatisation?
Où sera l’assurance de l’égalité de tous
dans l’accès aux moyens de communication
postale, quand celui-ci ne sera plus
un bien commun mais sera devenu une
simple marchandise ? On comprend
alors l’engouement qu’ont mis les Port
de boucains et l’ensemble des citoyens
français pour défendre un service public
majeur auquel ils sont attachés.
S’est empressé d’aller signer la pétition
exigeant le contournement après le feu
qui a paralysé la RN 568 au début du
mois d’octobre, avec les conséquences
dramatiques que cela aurait pu générer.
Invite les Port de boucains à faire de
même.
Image
Texte
A.Susanna
07

échos de la ville
08
Une belle récolte
Comme chaque année, les bénévoles de la Chrysalide de Martigues
et du golfe de Fos sont venus remettre la brioche à Patricia
Fernandez, maire de Port de Bouc et à Michel Vaxès, député
de la 13e circonscription, en contrepartie, chacun a déposé un
chèque dans le tronc scellé. L’opération « brioches » 2009 était
lancée. L’heure du bilan a sonné: ce sont 1080 brioches qui ont
été vendues dans la commune, soit: « une progression très sensible
de 7,04 % qu’en 2008 » indique avec satisfaction Élyane
Cuiret, responsable de l’opération. Les 1080 brioches ont rapporté
6943,15 euros pour une moyenne de 6,41 euros la
brioche. Cette année, les sommes recueillies serviront: à la réalisation
d’un foyer d’accueil médicalisé pour personnes handicapées
vieillissantes, à la création de 21 places FAM Autistes à
Entressen et à la réhabilitation du Foyer d’Entressen.
Vingt bougies soufflées!
En septembre dernier, se déroulait au foyer Véran Guigue une
réception pour célébrer les 20 ans de la convention avec l’Entraide
Solidarité 13. On remarquait des adhérents autour d’Édith Gonzales,
présidente des Amis du Foyer Véran; de Solange Cabau,
conseillère municipale et des personnalités de l’Entraide solidarité
13: Gérard Pieri, directeur général; Jean-Jacques Cozzi, président
de l’Entraide ; Geneviève Fabre, directrice adjointe ;
Sandrine Farge, responsable du secteur d’Istres. A cette occasion,
le président de l’Entraide rappelait le partenariat établi
entre l’association port de boucaine et le club depuis vingt ans.
Il a remis également un trophée souvenir à la présidente de
Véran Guigue pour marquer l’événement.
L’ambiance au rendez-vous !
Texte/photo : C.Errera
Pas moins de 200 seniors étaient rassemblés à l’espace Gagarine
pour le repas dansant de la rentrée. Une journée festive proposée
par les bénévoles de l’association Les Amis du Foyer Véran
Guigue, qui une fois de plus, a été appréciée par tous les participants.
Inauguration de la bibliothèque
« Yvan Malarte »
Suite à la décision unanime des adhérents de Port de Bouc-
Généalogie, la bibliothèque régionale de généalogie porte
désormais le nom du président fondateur de l’association:
« Yvan Malarte ». L’inauguration en présence de Liliane Malarte,
son épouse, se tenait récemment au centre E. Triolet, Henri Girard,
président actuel rappelait: « la généalogie est née dans une
salle de classe désaffectée de l’ancienne école des filles, de la
volonté créatrice d’un pionnier, en la personne d’Yvan Malarte,
aidé par un groupe d’amis et la municipalité de Port de Bouc…
Aujourd’hui, c’est plus de 2000 registres qui sont déposés à
la bibliothèque et consultables par tous les généalogistes. ».
C’était également l’occasion de mettre à l’honneur le généalogiste:
Marcel Guenot. Mme le maire lui a remis la médaille
de la ville: « Marcel a énormément œuvré dans cette activité
et donné le goût à de nombreux généalogistes, aujourd’hui,
ses travaux sont toujours d’actualité ».
Appel
Texte/photo : C.Errera
En juin 2010, la maternelle « Marguerite Blouvat » célébrera ses
100 ans. Afin de réaliser une exposition: si vous avez des témoignages,
des photos etc. contactez le : 04 42 06 22 78
Artisanat et apprentissage
Le LP Jean Moulin associé au centre de formation d’apprentis
Henri Rol Tanguy a signé avec la chambre des métiers et de l’artisanat
(CMA 13) une convention destinée à renforcer le partenariat
entre les deux structures, ayant pour principal objectif de
faciliter l’accès à l’apprentissage. C’est en présence de nombreux
représentants de l’artisanat que Mme Grilli, proviseur du LP et
directrice du CFA, et son équipe, ont accueilli M. Bendano, président
de la CMA 13, qui a tenu à souligner le dynamisme et la
qualité des enseignements dispensés à Port de Bouc.
Texte/photo : A.Susanna
L’OEBI soutient les créateurs
L’association OEBI (Ouest étang de Berre initiatives) a organisé
à l’Hôtel de l’agglomération de la CAPM à Martigues, une rencontre
en présence de Colette Daugear, chargée de mission à
l’OEBI, de Richard Louviot, président de l’OEBI et d’Étienne
Ellena, vice-président de l’OEBI pour la signature : du contrat
de prêt sur l’honneur à taux « zéro » remboursable sur cinq
ans, de la charte de parrainage collectif et de la remise du
chèque de 15000 euros à Sabrina Grafféo, la nouvelle propriétaire
de la boulangerie-pâtisserie « Le Pétrin d’Honoré »
(ex-Poitevin) à Port de Bouc. Cette créatrice a été cofinancée
par la Caisse d’épargne et la plateforme France initiative et fait
partie des douze créateurs soutenus en 2009.
Les mains vertes à l’honneur
Dernièrement, l’espace Gagarine accueillait une réception
organisée par la Ville de Port de Bouc en collaboration avec
l’Office de Tourisme pour clôre la saison estivale 2009. Il était
également question de remettre les récompenses du concours
des « Balcons et jardins fleuris ». « Si l’activité touristique repose
sur la mise en synergie des savoir-faire locaux, qu’ils soient
professionnels ou associatifs, elle repose aussi sur l’action de
particuliers, qui participent à l’embellissement. Nous les remercions
chaleureusement», déclarait M. Torres, président de l’OT.
Tous les lauréats ont reçu une composition d’orchidées offerte
par le service environnement, et le premier de chaque catégorie,
un bouquet offert par Cris-My et Louise Fleurs.
Le sport en fête
Texte/photo : C.Errera
Tous les ingrédients étaient réunis pour la réussite de cette fête
du sport en famille au complexe Billoux: soleil, forte participation
et importante mobilisation des associations sportives
locales autour du service municipal des sports. Un événement
qui s’est décliné sur deux après-midi: « Vendredi, nous avons
reçu les élèves de CM1/CM2 scolarisés dans les écoles primaires
de la ville. Samedi, les parents sont venus accompagner
leurs enfants car la tranche d’âge (par rapport aux années précédentes)
a baissé. On a touché les familles, l’objectif est
atteint. Les parents ont pris conscience que le sport se pratique
dès le plus jeune âge ».
Textes : C.Errera Texte/photo : C.Errera
Texte/photo : C.Errera
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CULTURE
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Atelier jeu
« Monstres, sorcières et Cie »: la section jeunesse et l’espace
multimédia proposent un parcours ludique composé
d’un jeu de plateau et d’un questionnaire multimédia sur le
thème des personnages fantastiques, pour les enfants à
partir de 7 ans.
Du 24 au 31 octobre à la médiathèque.
Heure du conte
« Histoire à frémir », pour les 4-6 ans, des contes et des
albums pour aimer avoir peur!
Vendredi 30 octobre à 15 h à la médiathèque.
Spectacle
« Mythomane » par la Cie Pile Poil sur le texte original de
Serge Valletti. Mythomane accueillera sur scène des « gens
de passage », des « gens d’ici », pour leurs incroyables
vécus et autres poético-bizarreries de la vie.
Vendredi 13 et samedi 14 novembre à 20h30
au Sémaphore.
Salon d’Automne
Exposition picturale organisée par l’association Art et Créations.
Vernissage samedi 14 novembre à 18h30.
Du 14 au 27 novembre à l’espace Gagarine.
Spectacle
« Phèdre » de Jean Racine par la Cie Didascalies and co:
« À Trézène, Phèdre, seconde épouse du roi Thésée, est
amoureuse de son beau-fils Hippolyte.
Elle souhaite mourir plutôt que d’avouer son amour… »
Vendredi 27 novembre à 20h30 au Sémaphore.
Café lecture
« À la courbe du fleuve », un livre du prix Nobel de littérature,
Naipaul qui souligne à travers son roman que le monde
est ce qu’il est, ceux qui ne sont rien ou ne cherchent
pas à devenir quelqu’un, n’y ont pas leur place.
Vendredi 13 novembre à 14 h à la médiathèque.
Conversation littéraire
Débat autour du livre de Gérard Mordillat « Notre part des
ténèbres », livre bouleversant où les enfants naissent la
peur au ventre et grandissent tremblants et résignés.
Jeudi 19 novembre à 14 h au CDS.
Rencontres d’Averroès
« Penser la Méditerranée entre les deux rives » aborde la
perception de Pier Paolo Pasolini à travers le livre d’Hervé
Joubert Laurencin: « Le dernier poète expressionniste:
écrits sur Pasolini ».
Vendredi 20 novembre à 18h30 à la médiathèque.
Informations :
Coordination culturelle 0442405192,
théâtre le Sémaphore 0442063909,
médiathèque Boris Vian 0442066554.
V
Création de la cie
Pile Poil d’après
les textes de
Serge Valletti,
un des rares auteurs
comiques dans
le théâtre contemporain
français.
endredi 13 et samedi 14 novembre
à 20h30, Le théâtre du Sémaphore
accueille Mythomane, une pièce mise en
scène d’après les textes de Serge Valletti,
démontés, montés et regonflés par
Christian Mazzuchini, brodés à l’occasion
de quelques pépites inédites autour
de son thème de prédilection: la mythomanie.
Pour le concepteur et comédien,
Christian Mazzuchini, « Mythomane »
est un florilège de textes qui sont à ses
oreilles les plus drôles et les plus incisifs
en même temps. Ils sont brefs et peuvent
s’apparenter à des sketches dans la
pure tradition « varieta » italienne. Tous
restent ouverts. Ce sont à chaque fois
des espèces de Vénus de Milo à la Dali
dont les tiroirs renferment des centaines
de prolongements picaresques. Valletti
fait rire sans être vulgaire, ni graveleux,
ce qui est franchement très rare de nos
jours. Il est le seul auteur comique dans
le théâtre contemporain français. Qu’il
amuse, agace, dénonce ou irrite, son
écriture est un éclat de rire. « Ma place au
milieu des acteurs, je ne sais pas, peut-être
que moi, je privilégie le rire avant tout.
Disons que c’est ce qui me fait avancer
et les autres moins! Mais ça peut changer,
qui sait! » dit-il à ce propos.
Héros ordinaires?
Comme pour les précédents spectacles
de Serge Valletti, celui-ci accueillera sur
scène des « Gens de Passage », des
« Gens d’ici » particuliers pour leurs
incroyables vécus et autres poético
bizarreries de la vie, à voir, entendre et à
colorier sur place. Comme le souligne
l’auteur, « Leurs actes sont héroïques à
plus d’un endroit, mais la plupart
demeurent bien évidemment ignorés.
Loin de vouloir faire l’apologie des uns
et le procès des autres, ce nouvel opus
vallettien proposera à travers la France
Mythomane
au Sémaphore…
un petit coup de loupe, sur ces êtres qui
suturent (au mépris de toute logique) les
plaies toujours plus béantes de la fracture
sociale.
Ces gens, il y en a dans chaque ville.
Tout le monde les connaît, ou en a
entendu parler. Mais justement tout cela
paraît tellement normal, quasi banal,
qu’on en oublie la profondeur et la réalité
de leurs actes. Ce sont des artistes
sans œuvre, ils sont les bénévoles horscadre
qui, dans le social, l’humanitaire,
le juridique, l’hospitalier, etc., nous facilitent
la vie au quotidien.
Ils sont les catalyseurs du lien social. Des
gens qui y croient, des fervents, des courageux,
des résistants de la vie qui donnent
sans compter.
Ce sont les anti-mythomanes par excellence,
ils n’en parlent pas, ils agissent ».
Renseignements et réservations:
Théâtre Le Sémaphore, 0442063909.
11

Texte
Images
C.Errera
12
n entrant dans l’espace Gagarine, le regard se posait
immédiatement sur le merveilleux décor central, qui présentait
une belle collection de costumes d’époque de divers
pays du bassin méditerranéen. Les centaines de visiteurs se
sont senties pour la plupart, « saisis » par l’atmosphère du
temps jadis. Les mannequins se détachant, immobiles contre
un fond de mur, paraissaient inanimés, tandis que, disposés
dans leur milieu ambiant, ils communiquaient au public, toute
la beauté de leur tenue vestimentaire. Une reconstitution de
scènes pour ce « Tour du monde en 50 costumes » qui a su
séduire et accrocher l’œil, que l’on doit à la mobilisation de
collectionneurs passionnés et à l’étroite collaboration entre les
associations Antiques Textiles et Hyphaïsta. Les vitrines chargées
d’objets d’hier, de partitions musicales, d’écrits officiels…
provenant de particuliers, donnaient également la note et l’envie
de poursuivre la découverte des lieux. En se plongeant dans
la lecture des panneaux, « mémoires de l’immigration à Port de
Bouc », réalisés par le comité de pilotage du projet « d’une rive
à l’autre » et ceux, plus généraux, sur « l’immigration en France »
de la ligue de l’enseignement/BDIC. Comme nous le savons,
Port de Bouc n’a pas de monuments sur son sol, mais peut
s’enorgueillir d’avoir de riches histoires d’hommes et femmes,
Journées du patrimoine.
Transmettre le passé
aux jeunes générations,
pour mieux vivre
le présent.
Diversité de l’identité port de boucaine
E
venus des quatre coins du bassin méditerranéen, pour travailler
ici, et ce depuis la fin du XIXe siècle, avec l’arrivée des Italiens,
puis suivirent les Espagnols, les Maltais, les Grecs, les Pieds-
Noirs, les Turcs, les Algériens, les Tunisiens, les Marocains, les
Cambodgiens, les Vietnamiens… Qui est venu pour fuir la
misère et trouver du travail, qui est venu pour fuir la politique
de leur pays d’origine… Une chose aujourd’hui est certaine,
ces hommes et ces femmes ont posé leurs valises dans notre
ville, y ont construit leur vie et sont Port de boucains avant
tout! Port de Bouc, ville multiculturelle, ville riche de son histoire
populaire, qui jusqu’en 1966, vivait au rythme des chantiers
navals. Ces expositions furent l’occasion pour la plupart,
de faire un retour en arrière, et l’émotion était palpable. Et
pour les plus jeunes, mieux connaître l’histoire de leur famille,
tous ces gens venus d’ailleurs au parcours tellement semblable.
Ces journées furent ponctuées de temps forts comme les
visites guidées des expos, de spectacles tels que le défilé de
mode interculturel proposé par les élèves de la section mode
de Mongrand; « Mémoires d’Italiens en Provence » par la Cie
Ballades ou encore « Exils d’Espagne, de la retirada à aujourd’hui
» par la conteuse Susana Azquinezer. L’occasion de
découvrir le livre « les gens d’ici » issu de la collecte de récits
de vie et parcours d’intégration de familles port de boucaines.
Mais aussi: des rencontres, des débats, des projections de films
sur le sujet faisaient partis de la programmation de cette manifestation:
« une occasion de partage et de dialogue entre les
générations et les cultures pour cultiver le bien vivre
ensemble » souligne Mme le maire.
Visites scolaires
Les classes de CM1 et CM2 des écoles: Romain Rolland, les
Arcades et Jean Jaurès ainsi qu’une classe de CE2 de Romain
Rolland (soit 7 classes et environ 170 enfants), ont participé
aux visites organisées par le service de coordination culturelle.
Céline De l’Assomption, agent du patrimoine et Florence Cuenot
ont fait découvrir les expositions: « Mémoires de l’immigration
à Port de Bouc » et « le tour du monde en 50 costumes »
à partir de jeux ludiques… « Les enfants étaient très ouverts à
toutes les cultures, ils se sont montrés intéressés et ont beaucoup
aimé les costumes. Certains connaissaient l’histoire de leur
famille et d’où elle venait mais d’autres pas du tout, ils allaient
poser la question à leurs parents » confie Céline. Une excellente
initiative qui a permis aux plus jeunes d’aborder les notions de
migrations et de susciter le questionnement.
Des mots, des paroles
pour décrire… pour le dire !
Qu’en ont pensé les visiteurs?
« J’ai ressenti beaucoup d’émotion, j’ai été étonnée par la qualité
des panneaux d’exposition et de la mise en espace de la
collection de costumes qui représente des trésors. On sent
qu’en amont, le travail collectif a été très dense…
Une mention particulière sur le spectacle « Mémoires d’Italiens
», qui fut pour moi, un moment intense, ça m’a fait
revivre les souvenirs évoqués par mon père. Les chanteurs ont
réalisé leur spectacle avec sincérité et une grande implication.
Je résume ces journées ainsi: Émotion et partage entre les
peuples ». Joëlle Llassera.
« Ces journées du patrimoine nous permettent de se réunir et
de partager des émotions ». Daniel Berta.
« À travers cette belle expo, on découvre les cultures avec leur
mémoire qui, je l’espère, dessinera le futur des peuples dans la
paix et le respect ». Abobikrine Diop.
« Quelle magnifique idée que ce projet, il rassemble toutes les
valeurs humaines et leurs histoires. Comme toujours, Port de
Bouc sait rassembler les gens au travers de son histoire ».
Michèle Botella.
« Merci pour ce retour aux racines qui ont fait le présent et qui
amènent le futur ». C. Ruocco.
« Très belle expo, j’ai eu beaucoup d’émotion lors de la visite,
cela m’a rappelé des souvenirs anciens ». Zoubida.
« Magnifique exposition! Il est toujours doux d’évoquer ses
racines, pour mieux affronter le présent ». Monique.
À lire
Le livre : « Des gens d’ici: mémoires des migrations à Port de
Bouc », textes écrits et réunis par Marie D’Hombres – qui repose
sur des témoignages collectés à Port de Bouc – est en vente
au service de coordination culturelle, 20 cours Landrivon, au
prix préférentiel de 10 euros. Venez vous le procurer!
13

Texte
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N.Chayne
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Pour tous les sportifs
«
Mon père travaillait à la piscine, je n’y étais pas revenue
depuis sa fermeture, j’en ai la chair de poule » souligne
Lilas en regardant longuement les petits carreaux blancs et
bleus des anciens bassins. « C’est super qu’on les ait conservés
dans l’architecture ». De son côté Jean-Claude ne peut détourner
son regard du totem d’entrée rénové: « Le revoir avec ses
couleurs flamboyantes n’a pas de prix, avec cet homme-oiseau
qui s’élance des vagues au ciel… Quand j’étais gosse, j’avais
écrit un poème sur cette fresque, il faudra que je le
recherche ». La mémoire associée à la modernité attendrit l’ensemble
des visiteurs qui, pour la première fois, pénètre dans
l’enceinte de la Maison des sportifs. Cette impression unanime
déclenche les souvenirs. Qui raconte l’ivresse du premier plongeon,
qui se remémore la sortie en famille, et puis ce moment
inoubliable où « j’ai bu la tasse et où j’ai cru me noyer ». Et de
poursuivre comme Pierre: « Maintenant, c’est au tour des plus
jeunes et de nos enfants de se créer leur univers, à travers le
mouvement sportif. Et l’espace ne manque pas: Salle de
relaxation, salle de musculation, sauna, douches massantes,
bureaux, salle de travail théorique, foyer du sportif… Le tout
intégré dans un bâtiment de 1200 m2 classé haute qualité
environnementale qui allie bois, métaux et rideau d’eau. Tous
les sportifs présents témoignaient de leur hâte à utiliser l’équipement:
« C’est une bonne initiative de nous faire bénéficier
d’une structure où l’on peut se retrouver en dehors du terrain
en y intégrant la relaxation, la convivialité et l’entraînement.
C’est un facteur d’épanouissement considérable. Je mesure la
chance que nous avons » soulignait un joueur de rugby. Si
quatre clubs y possèdent leur siège social, l’ACPB, le Vélo club,
le Rugby club et la Foulée port de boucaine, plusieurs créneaux
seront réservés à l’ensemble des clubs en prenant contact avec
le service municipal des sports.
Partenariat efficace
Alain Nougué, adjoint au sport, souligne la concertation avec
le mouvement sportif: « Ensemble, nous souhaitions un lieu de
vie capable de développer le sport et ses valeurs. Nous avons
concrétisé le projet avec l’architecte Mme Hanouz, les services
techniques municipaux et le service municipal des sports.
Évelyne Santoru-Joly a proposé et défendu notre projet au sein
du conseil général, c’est ainsi qu’il a pu être cofinancé par les
La maison des sportifs
Michel Courémétis
a été inaugurée.
1200 m2 qui allient
mémoire et modernité
au service de
l’épanouissement.
deux institutions. Je pense cette réalisation conforme au vœu
initial. Elle renforcera l’intégration, l’apprentissage des valeurs
républicaines et la vie en communauté ».
Jean Noël Guérini, président du conseil général et sénateur des
Bouches-du-Rhône complimentait Mme le maire et son équipe
pour le choix judicieux de cette structure: « Les valeurs que
portera cette « maison », ouverte à tous, aux associations, aux
athlètes comme aux sportifs du « dimanche », selon l’expression
consacrée, seront celles du sport, de la solidarité, du
dépassement, de l’effort, du partage qui sont aussi les valeurs
du conseil général et de ses politiques. Tel est notre objectif
d’aide aux communes: soutenir activement les municipalités
qui entreprennent des travaux pour se doter d’équipements
sportifs structurants, populaires, citoyens ». Le maire de notre
ville Patricia Fernandez-Pédinielli indiquait la vitalité du partenariat
avec le conseil général: « Elle démontre la place qu’occupe
le sport dans notre commune et dans le département,
une place déployée selon un concept qui nous est cher, celui
de l’Éducation populaire. Soit une philosophie soucieuse de
l’homme et de son environnement: Valeurs d’épanouissement,
capacités d’abnégation et de dépassement de soi, de cohésion,
de citoyenneté et de solidarité, des facultés capables de
transmettre la notion du vivre ensemble selon des mêmes
règles et dans l’acceptation de nos différences. Notre implication
commune dépasse le cadre du partenariat, c’est la mise en
commun de nos valeurs pour l’épanouissement de l’ensemble
de notre population. Cet objectif prévaut dans chacune de nos
réalisations, c’est une action volontariste au service de la population,
une priorité de chaque instant ».
Le financement.
L’assemblée départementale est un partenaire fidèle et
attentif aux besoins des port de boucains. Projet inscrit
au contrat d’objectif, le conseil général accompagne la
ville dans la construction de la Maison des sportifs à hauteur
de 1532950 €. Le coût total s’élève à 2404538 €.
Mme le maire remerciait le président, Jean Noël Guérini
pour la contribution financière consentie : « Elle exprime
votre sensibilité à procurer toute l’aide possible à notre
population. Cet engagement témoigne des valeurs qui
nous lient: soutenir ceux qui en ont le plus besoin ».
L’hommage à Michel Courémétis.
Patricia Fernandez-Pédinielli exprimait sa gratitude au
mouvement sportif pour avoir choisi Michel Courémétis,
dit Mickey, pour symboliser l’esprit de la Maison des
sportifs: « Jeune, il évoluait, minot, au sein de l’ACPB,
avant de participer à la vie des clubs, notamment en relatant
leurs résultats dans la presse locale. Passionné par le
sport dans sa diversité, riche d’une culture exceptionnelle,
il a photographié toutes les disciplines, les entraînements
et les compétitions sportives, commentant des
centaines d’épreuves, dans un esprit d’impartialité exemplaire.
Ami des sportifs, il a su alerter l’opinion sur les
dérives du sport de haut niveau, s’insurgeant contre les
pratiques de dopage et contre la puissance de l’argent
dans certains milieux professionnels. « Alors que le sport
consiste à déléguer au corps quelques-unes des vertus
les plus fortes de l’âme » soulignait-il souvent, s’en référant
à la pensée de Giraudoux. Humaniste et humble, il
n’aurait certainement jamais imaginé qu’un édifice porte
son nom. Je suis très heureuse que les sportifs lui rendent
cet hommage ».
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Les arts martiaux adaptés à toutes les tranches d’âge
Ces dernières années,
il y a un véritable
engouement pour
les arts martiaux,
le karaté et le judo sont
les disciplines vedettes.
de nombreux amateurs
suivent les enseignements
du judo club pour les
uns et du karaté club
pour les autres.
La pratique martiale
est une excellente
activité physique,
source de bien-être.
V
éritable sport éducatif, le judo permet à chacun de devenir
plus adroit, plus souple, plus fort mais aussi d’apprendre
à respecter des règles, découvrir l’entraide, évaluer
ses forces et ses faiblesses pour progresser. Le judo est un
sport pour tous qui procure un véritable équilibre. L’apprentissage
de cette discipline martiale se fait de manière progressive
en fonction des aptitudes de chaque individu, ce qui
permet d’évoluer à son rythme. Pour les jeunes enfants,
l’éveil au judo est une pratique qui s’inclut dans un programme
éducatif général : habilités motrices, psychomotricité,
éveil physique etc.
À Port de Bouc, le Judo club est ouvert dès 3 ans et ce jusqu’aux
adultes. Les entraînements ont lieu au dojo « Les
variétés », quai de la Liberté. Le Baby judo sous la pédagogie
de la Fédération française judo et disciplines associées
(FFJDA) s’adresse aux 3/5 ans et se déroule le mercredi de
16 h à 18 h : « Les cours sont basés sur des jeux d’éveil au
judo et permettent de les préparer à la pratique de cette discipline
dès le plus jeune âge » confie François Santucci, responsable
du judo club. Les enfants s’entraînent par
catégorie d’âge : les 6/8 ans, le lundi de 18 h à 19 h 15 et le
jeudi de 17 h à 18 h ; les 9/13 ans, le mardi et le jeudi de
17 h à 18 h 30. Concernant les cours « adultes », ils ont lieu
le mardi et le vendredi de 18 h 30 à 20 h 30. Le club propose
également aux adultes des cours de ju-jitsu, le samedi de 9 h
à 11 h. Le ju-jitsu est un art basé sur la défense, qui exclut le
risque mais nécessite un véritable engagement du corps et
de l’esprit. Cette méthode de défense est fondée sur le
contrôle de soi et de l’adversaire.
Contact : 06 27 30 68 84.
Le Karaté
Adapté à toutes et à tous, le karaté offre aux pratiquants la
possibilité de s’épanouir physiquement mais aussi d’adhérer
à une « école de vie » chère aux arts martiaux. Les enfants y
trouvent une pratique éducative et ludique qui leur permet
de canaliser leur énergie et de construire leur confiance en eux.
Le karaté est basé sur des techniques de percussion utilisant
l’ensemble des armes naturelles du corps (doigts, mains,
pieds, tibias, coudes, genoux, tête, épaules…) en vue de bloquer
les attaques adverses ou d’attaquer. Les techniques
regroupent des parades, des esquives, des balayages, des
projections et des clés. « Le karaté est un art à la base de la
vie car il a été fondé à partir de techniques corporelles et de
la nature » indique Bernard Lacan, président du Karaté club
local. On peut commencer cette pratique dès l’âge de 4 ans,
car le club comprend quatre sections : une « Baby » pour les
4/6 ans ; une « enfant » pour les 7/9 ans ; une « ados » pour
les 10/17 ans et une qui s’adresse aux adultes. Les Babies ont
droit à une initiation ludique : « qui leur permet de découvrir
le karaté à partir de jeux de motricité, de maîtrise de son
corps etc. ». Dès 7 ans, l’enfant pratique le karaté en suivant
deux orientations : la partie « Kumité » (le combat) et la partie
« Kata » (partie technique, combat imaginaire) car comme
le souligne Bernard « un très bon technicien sera
toujours un très bon combattant ».
Ainsi, les entraînements du Karaté club se tiennent au dojo
« Les variétés » sous la direction de Jean Collard, ceinture
noire 3e dan et quelquefois de Roger Barandioni, ceinture
noire 5e dan. Baby : mercredi de 13 h à 14 h 30 ; Enfants :
lundi de 16 h 30 à 18 h et mercredi de 14 h 30 à 15 h 30 ;
Ados : mercredi de 18 h à 19 h 30 et jeudi de 18 h à 21 h;
Adultes : lundi de 19 h 30 à 22 h et samedi de 14 h à 17 h.
Cours d’essai gratuit pour les enfants accompagnés d’un
parent.
Contact : 06 74 92 71 66.
Taï Ji Quan
et Qi Gong
L’association sportive : le Tao de Wu Dang est
dédiée à la relaxation, sagesse de son corps, méditation
en mouvement, maîtrise de soi. On y pratique
le Qi Gong et le Taiji Quan le lundi et le jeudi
de 19 h à 21 h à la salle annexe du dojo, quai de la
Liberté. Les séances sont assurées par un professeur
diplômé d’état et sont ouvertes aux ados et aux
adultes. « C’est une gymnastique très lente pour la
recherche de l’énergie. Développer cette pratique
permet d’annuler le stress… » confie Jean Chevillotte,
trésorier de l’association. Le Taï Ji Quan est
un art de santé chinois fait d’une gymnastique
énergétique lente. Il amène au calme et à la quiétude.
Le Qi Gong est un art de la respiration qui
contient des techniques de santé et de longue vie.
Cours d’essai gratuit. Contact: 0442761836.
Aïkido
Le club d’aïkido « Bodhi » est ouvert aux enfants à
partir de 6 ans et aux adultes. Les entraînements se
déroulent au dojo « les Variétés » de la manière suivante:
pour les 6/12 ans, le mercredi de 19h30 à
20h30; pour les adultes (13 ans et plus), le mercredi
et le vendredi de 20h30 à 22 h. Les cours sont
assurés par Éric Chevron et Patrice Pethe. Les personnes
désirant découvrir cet art martial « pour voir
ou essayer », sachez que deux séances d’essai sont
offertes. Contact: 0612446755.
Texte
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C.Errera
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Texte
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N.Chayne
Maintenant on veut un coup de
pioche qui ouvre le chantier. Il faut
nous mobiliser ensemble et sans relâche ».
La première réunion consacrée à l’exigence
du contournement s’est déroulée
aux Amarantes, sur ce ton direct et sans
concession. Les exemples se succèdent
pour rappeler ce que signifie vivre en
voisin de palier de la RN 568: « J’habite
à proximité du carrefour Morales,
il n’y a pas un seul jour où je n’entende
un choc de carrosserie.
Malheureusement, il est souvent suivi
d’une sirène d’ambulance » souligne
Jacky Gallardo. Un couple qui réside
chemin des vignes souligne son appréhension
à sortir de chez lui: « On se
retrouve sur la Nationale, nez à nez avec
les camions ». Une maman s’inquiète de
la pollution engendrée: « Nos draps blancs
sortent noirs de l’étendage. Il y a fort à
parier que nos poumons arborent la même
couleur. Quant au bruit, nos enfants ne
savent pas ce qu’est le silence… ». Marc
Depagne, adjoint à l’environnement et
professeur des écoles atteste : « Les
enfants du quartier grandissent dans le
bruit permanent de la maternelle au col-
lège. Seul l’État fait la sourde oreille.
Parmi les 10 milliards d’euros consacrés
au développement du PAM, il ne trouverait
pas 108 millions pour assurer la
sécurité des riverains et des automobilistes?
C’est intolérable. Nous devons
faire pression ». Oui, une fois de plus,
l’argent constitue le nerf de la guerre.
Depuis 40 ans
Car en définitive, personne ne remet en
cause la proposition de contournement
émise, voici 40 ans par l’équipe de R.
Rieubon. En 74, l’État l’approuve et le
déclare d’utilité publique, mais en
vain… Il faut attendre le contrat de plan
État-Région 2000/2006 pour que le
ministère des transports l’inscrive à son
programme, mais là encore en vain…
Les changements de majorité gouvernementale
se succèdent, les transferts de
compétences aussi, et l’argent de l’État
n’arrive pas. Les élus locaux, dont le
député Michel Vaxès multiplient leurs
interventions en faveur du contournement,
le tracé est approuvé, mais l’État
ne démarre pas les travaux.
65000 véhicules/jour
Et tout au long de ces longues années,
le trafic augmente et les sources de dangers
s’accumulent provoquant des accidents
d’une grave intensité. En 1966 la
RN contenait un trafic de 8000 véhi-
cules par jour. En 76, il passe à 21000
pour atteindre 65000 aujourd’hui, dont
13 % de poids lourds transportant principalement
des produits dangereux. Si
rien n’est fait, la circulation va s’intensifier
davantage avec le projet industriel
de Fos 3XL.
Un trafic somme toute logique sur un
axe industriel, (bien qu’il serait plus judicieux
et plus sécurisant de développer
une politique des transports qui intègre
le fret fluvial et ferroviaire), mais illogique
sur une route qui n’est pas conçue
pour absorber un tel flux.
Pire, souligne Patricia Fernandez-Pédinielli,
maire de notre ville, « Des pipelines, du
même type et de la même génération
que celui qui a provoqué la catastrophe
écologique de la Crau, sont en activité à
travers la ville.
À l’urgence du contournement routier,
s’ajoutent la modernisation et le dépla-
cement des pipelines. Ce que d’ailleurs,
avait prévu le PAM en créant une réserve
foncière à cet effet ».
Et Patricia Fernandez-Pédinielli d’en
appeler à une mobilisation citoyenne
d’importance pour franchir une étape
décisive : « Le développement de la zone
portuaire ne peut pas faire l’économie
de la sécurité publique.
Le Président de la République a enfin
inscrit ce projet dans son plan de relance,
nous ne voulons pas qu’une fois de
plus il reste lettre morte. Nous appelons
toute la population à faire corps dans un
rassemblement à la hauteur de l’enjeu
environnemental et de sûreté publique
qu’il représente.
La campagne de pétitions que nous lançons
est un palier supplémentaire de
revendication, il nous appartiendra
ensemble, élus et population, de le prolonger
sous d’autres formes.
Nous demandons au représentant de
l’État que l’enquête publique soit lancée
le plus rapidement, préalable nécessaire
au démarrage des travaux ».
Pétitions disponibles en mairie, dans les
centres sociaux, à la MSP et à la médiathèque
municipale.
Parmi les polluants actifs le long de la RN 568, on recense des particules
en suspension, des oxydes d’azote NO et NO2, des monoxydes de carbone,
du benzène, des composés organiques volatiles, des métaux lourds,
plomb et arsenic, des hydro carbures aromatiques… Autant de polluants
cancérigènes et susceptibles de provoquer des empoisonnements, des
bronchites… « Pour l’amiante, on ne savait pas, là on sait… » soulignait
une citoyenne.
Quant aux bruits détectés à proximité de l’autoroute, ils dépassent tous
les seuils autorisés, avec des pointes atteignant parfois plus de 75 décibels.
Il faut savoir que 65 décibels sont équivalents au bruit d’un aspirateur
ménager branché en permanence, que 50 à 60 décibels représentent
le bruit d’une conversation normale et que pour dormir dans de bonnes
conditions, l’impact sonore ne doit pas dépasser 40 décibels. Les études
sonores accompagnant le tracé du contournement indiquent que toute la
ville bénéficierait d’un environnement sonore normal.
Ensemble pour le contournement maintenant !
«
Le contournement sécuriserait la population
en conjuguant développement économique
et respect de l’environnement.
Patricia Fernandez-Pédinielli appelle à une
mobilisation citoyenne.
Les nuisances
sur la RN actuelle
Le tracé
Approuvé par Port de Bouc, Fos et Martigues, l’État a adopté le tracé dans
le plan 2000-2006. Il débuterait au Vallon du pauvre homme longerait le
cimetière Réveilla et monterait au nord de la commune à travers des
espaces très peu peuplés, au sud des lignes à haute tension jusqu’au sud
de Valentoulin pour rejoindre la RN au niveau de Kernéos. Tout au long de
son parcours, il serait intégré dans un aménagement paysager boisé qui
favorise l’isolation phonique et altère le moins possible le paysage. Là où
c’est nécessaire, il épouserait un passage enterré, dit « en cuvette », afin
de provoquer le moins de nuisance possible.
18 19

I comme infos
20
Jocelyne Bérangier
nous a quittés
Conseillère municipale au sein du groupe majoritaire,
Jocelyne Bérangier s’est éteinte à l’âge de 55 ans.
Jocelyne Bérangier est décédée le
vendredi 2 octobre des suites d'une
longue maladie. Soucieuse du bien
être des enfants et des adolescents,
Jocelyne Bérangier faisait partie de
ceux qui s’engagent à leurs côtés
pour les guider le mieux possible vers
l’âge adulte.
Patricia Fernandez-Pédinielli lui rendait
hommage en ces termes :
« elle n’avait d’autres soucis que
l’amélioration des conditions de vie
de ses semblables, pensant avant
toute chose que l’éducation des
enfants, dans la fraternité et le respect, peut être un atout au bonheur.
Ce qui supposait pour elle, l’apport d’une éducation et d’une
pédagogie qui permettent l’épanouissement de chacun dès la petite
enfance. Longtemps responsable des parents d’élèves FCPE, Jocelyne
n’a jamais ménagé son emploi du temps pour être une femme d’actions
utiles. C’est naturellement qu’elle a prolongé son engagement
au conseil municipal, au sein du groupe majoritaire. Auprès de
Michel Vaxès, puis à mes côtés. Particulièrement active dans la commission
municipale des fêtes, et dans celle de l’éducation, je veux
témoigner de son engagement exceptionnel dans le dossier concernant
le nouveau centre de loisirs municipal ».
Lutter contre les maladies professionnelles
Les rencontres 2009 du comité territorial d’assainissement ont rassemblé
une cinquantaine de participants, à Port de Bouc: délégués
syndicaux, représentants de CHSCT, médecins, chercheurs, victimes
de maladies professionnelles, inspecteurs du travail… Ces rencontres
visent à mutualiser l’ensemble des connaissances sur les maladies et
les risques pour la santé liés à un poste de travail, de façon à assainir
le poste et prévenir ces maladies. « Le cancer professionnel, à la différence
des autres, est le seul cancer que nous sommes capables
d’éliminer », souligne le Dc Igonet, membre de l’APCME. Il est
d’ailleurs inconcevable pour René Giorgetti, conseiller régional et
président de la commission santé que « le travailleur, c’est-à-dire
celui qui produit des richesses, puisse attraper un cancer alors qu’il
peut être évitable. Nous devons refuser que l’homme perde sa vie à
la gagner ». Aujourd’hui, la carte des postes qui ont déjà produit un
cancer sur notre bassin industriel existe et doit servir à enrayer cette
épidémie gravissime causée par des conditions de travail souvent
inhumaines. Cette carte est visible sur le site de l’association
www.apcme.net
Brèves Réforme
Changement au sein du groupe majoritaire
Suite au décès de Jocelyne Bérangier, Marie
Hélène Raux, retraitée, 64 ans, rejoint le groupe
de la majorité municipale, au titre de conseillère
municipale.
Suite à la démission de Christian Pereira, pour
raisons personnelles, Arnaud Prévot, agent de
maîtrise métallurgie, 40 ans, rejoint le groupe
de la majorité municipale, au titre de conseiller
municipal.
Changement au sein du groupe de l’opposition
Suite à des désaccords politiques, M. Bigorne
quitte le groupe de l’opposition et devient
conseiller municipal non inscrit.
Subventions
Dans le cadre de l’aménagement d’aires de jeux
pour les enfants dans divers quartiers de la ville,
le conseil municipal sollicite, auprès des services
de l’État, une subvention de 5000 € pour une
dépense prévisionnelle de 10000 €.
Inéos
Le conseil municipal a émis un avis réservé en
attendant un supplément d’éléments dans le dossier
de demande d’exploitation d’Inéos. Il s’agit
du projet dénommé « Phare » qui prévoit l’amélioration
des performances environnementales.
Enquête
L’INSEE réalisera jusqu’au 19 janvier 2010, une
enquête « emploi » par sondage. Celle-ci permet
de déterminer combien de personnes ont
un emploi, sont au chômage, ne travaillent pas
ou sont retraitées. C’est également une source
d’information très importante sur l’évolution
des conditions de travail, des parcours professionnels
et de la formation des personnes de 15
ans ou plus. Dans notre commune, quelques
ménages seront sollicités. Ils recevront une lettre
indiquant l’objet de l’enquête et le nom de l’enquêteur
de l’INSEE chargé de les interroger. Il
sera muni d’une carte officielle l’accréditant.
Nous vous remercions par avance du bon
accueil que vous lui réserverez.
La Tribune d’Expression...
Groupe de la majorité
N. Sarkozy s’attaque de nouveau à la démocratie.
Le gouvernement projette de réorganiser
les territoires pour diviser par 2 le nombre
d’élus. La réforme territoriale prévoit de passer
de 22 régions à 15, de mettre en place 11
métropoles dotées des pouvoirs et compétences
des communes et départements. Le
conseiller territorial serait désigné en lieu et
place des conseillers généraux et régionaux.
Les maires des communes ainsi disparues
seraient remplacés par les maires de territoires:
des élus sans pouvoir de décision ni maîtrise
des finances locales. Notre commune serait
rattachée à la métropole « Grand Marseille »
qui couvrirait l’ensemble du territoire de Toulon
jusqu’à Avignon. En réalité, avec la sup-
Groupe de l’opposition
C’est en toute logique que le groupe d’opposition
que je préside s’engagera dans la bataille contre la
privatisation de la poste. Comme vous le savez, je suis
issu d’un milieu ouvrier et je suis fier d’appartenir à la
classe ouvrière. Pour financer mes études, je travaille
depuis plus de 5 ans à la poste et je vois, de mois en
mois, d’années en années, le danger qui pèse sur cette
merveilleuse entreprise publique qu’est la poste.
Plus que la distribution du courrier et que la gestion
des comptes, la poste est le véritable garant de la solidarité
nationale et sa vocation est le maintien du lien
social, dernier rempart contre l’exclusion de nos
populations. Depuis quelques années, des dizaines de
milliers d’emplois ont été supprimés à la poste et cela
n’est qu’un début. Le résultat est sans appel: démotivation
des agents, stress permanent, augmentation
Groupe de l’opposition
Je ne partage absolument pas votre argumentation
sur cette réforme et notamment la POSTE.
Comme vous, je tiens à mon facteur, à ma factrice,
à mon bureau de poste. De ce fait je ne
comprends pas votre acharnement contre ce
dossier. Or vous me connaissez et croyez-moi je
ne suis pas un homme qui se dérobe et qui change
d’avis aux grés des vents. Mon engagement à
droite et des gaullistes que je n’ai jamais renié.
Alors Madame et Chers Collègues si je soupçonnais
un seul point noir dans cette réforme je ne
l’accepterais sûrement pas. Cette réforme se fait
à la demande du président de la poste où cette
concertation est engagée depuis plus d’un an, ce
qui doit permettre une augmentation de capitale
de 2,7 milliards euros destinée à moderniser et
territoriale : main basse sur la démocratie et sur les richesses locales
pression des pouvoirs des élus de proximité,
c’est l’expression citoyenne qui est muselée.
Cette orientation est en totale contradiction
avec notre démarche de démocratie participative
qui associe les Port de boucains à l’élaboration
des décisions pour répondre avec
efficacité à leurs attentes. Ce déni de démocratie
s’accompagne de la suppression de la
taxe professionnelle et d’une réduction drastique
des moyens, lourde de conséquences
pour les populations. Alors que la décentralisation
avait démocratisé les institutions, ce
schéma autorise l’État à capter les ressources
des collectivités territoriales pour financer les
cadeaux fiscaux qu’il réserve aux plus riches.
Cette réforme s’inscrit dans la logique capita-
Non à la privatisation de la poste
de la charge de travail, dégradations des conditions
générales de travail. J’apporte mon soutien à tous
mes collègues de la CGT et de SUD PTT des Bouches
Du Rhône qui mènent depuis plusieurs mois une lutte
légitime afin d’éviter le désastre qui risque de se
produire avec la privatisation de la poste. La volonté
de l’équipe Sarkozy est de s’attaquer aux acquis que
nos anciens nous ont transmis à la sueur de leurs
combats. La volonté de l’équipe Sarkozy est de transformer
la France en pays ultralibéral dans lequel les
seules valeurs seraient l’argent et le profit. Cette
conception de la France est insupportable à mes yeux,
moi l’enfant d’ouvrier de Port de Bouc. Beaucoup
d’élus, notamment de gauche tiennent les mêmes
propos que moi mais la différence entre eux et moi,
c’est que je vis au quotidien les difficultés auxquelles
adapter la poste à l’ouverture totale à la concurrence
au 1er janvier 2011. Enfin cette réforme
devrait permettre un changement de statut qui
est indispensable pour financer l’avenir de la
poste car avec 6 milliards de dettes l’entreprise
ne peut pas emprunter plus même auprès de l’État.
Et enfin le projet de loi s’inscrit dans le cadre
de la transposition de la directive européenne sur
l’ouverture totale à la concurrence du secteur
Postal en 2011. Il prévoit de transformer la poste
en société anonyme et où le capital sera détenu
par l’État. Le ministre Christian Estrosi a
affirmé être comme nous très attaché au statut
de la poste et qu’il n’était pas question de privatiser
la poste. Or si le gouvernement ne faisait
rien, la poste telle que tous les Français y sont
liste, soit, dans le dogme de la « concurrence
libre et non faussée » afin de mieux satisfaire
les exigences du Medef et du patronat européen.
Nous croyons, au contraire, que l’ambition
de répondre aux besoins des populations
doit inspirer les choix politiques et économiques.
C’est pourquoi, nous sommes fermement
opposés à cette réforme et nous
proposons de construire avec vous une alternative
visant à démocratiser les institutions,
développer et rééquilibrer les territoires, assurer
de nouveaux moyens financiers aux collectivités
en remplaçant la taxe professionnelle
par une taxe sur l’activité économique qui intégrerait
les investissements non productifs et
notamment les placements financiers.
des millions de Français sont confrontés. Une chose
est certaine, je n’oublierai jamais mes origines
sociales, moi, le fils d’un syndicaliste du PAM, et petitfils
de syndicalistes du chantier naval de Port de Bouc.
Pour autant, je ne sombrerai jamais dans la démagogie
gauchiste, incarnée au niveau local par une équipe
majoritairement arriviste qui n’a jamais participé à
des luttes puisqu’ils n’ont jamais été ouvriers… À Port
De Bouc, le monopole de la pensée ouvrière a été
accaparé par une clique d’ambitieux, avide de pouvoir:
il s’agit d’un hold-up de bourgeois sur la classe
ouvrière port de boucaine. Mais rassurez-vous, plus
pour longtemps!
Stéphane Didero, conseiller municipal, président du
groupe d’opposition, délégué départemental du
Modem en charge du monde associatif.
La vérité et non le mensonge réponse à la motion du CM du PCF
attachés pourrait disparaître en 2011, à cette
ouverture à la concurrence. Or dans vos argumentations
il n’y a rien de sérieux et c’est très
mensonger d’avancer des arguments qui ne
figurent pas dans les propositions du gouvernement.
Vous le savez et vous ne voulez rien
entendre. Aucune privatisasion ne se fera
puisque tous les acteurs qui rentreraient dans ce
capital seraient des acteurs publics et non privés
et restera un service public. Je fais entièrement
confiance à notre Président, à son Gouvernement
qui ne peut se permettre de mentir sur des
sujets de cette importance vis-à-vis des Français
et des salariés de la poste.
Joseph Pignot, conseiller municipal UMP
0668662583

Quand et comment sortir ses encombrants?
Une fois par mois, le service Environnement effectue un ramassage par secteur.
Si vous devez vous débarrasser d’encombrants, vous devez au préalable
les trier, selon trois tas différents: bois et meubles, ferrailles et électroménagers,
divers et matelas, et les déposer avant 9 h aux dates suivantes:
Au sud du canal: les mardis
3 novembre, 1 er décembre.
Au Nord du canal: les mercredis
4 novembre, 2 décembre.
Ne sortez pas d’encombrants types matelas lorsqu’il pleut. Car ceux-ci s’avèrent
extrêmement lourds lorsqu’ils regorgent de pluie.
N’oubliez pas la déchèterie
Toutes celles et ceux qui peuvent se déplacer jusqu’à la déchetterie de Croix Sainte,
ou à celle du vallon du fou (spécialement aménagée au ras du sol), sont invités à y
déposer leurs déchets sans attendre le ramassage des encombrants dans votre quartier.
Merci d’avance.
22
état ci
vil
Du 19 août au 13 octobre 2009
Bonjour les bébés
Souleymen Elatir, Shemsy Rebika,
Enzo Medina-Russ, Orlane Martinez,
Chloé Federbe, Mattéo Spagnol, Wael Yakache,
Alexis Santiago, Mathis Dillmann, Luca Médina
Khelya Menasria, Élisa Santiago, Iliana Santoru,
Léa Denaux, Loan Dho-Turin, Paolino Torres,
Hilan Dumas, Maxence Desserle, Sylvie Chan,
Élias Herranz, José Fernandez, Mathys Macia,
Samuel Fernandez, Sébastien Fernandez,
Camélia Cadi, Pierre Santiago, Rania Sellami.
M
ils nous ont quittés
Nouredine Sellami, Joséphine Berenguer née Lopez, Patrick Ledda,
Henri Fernandez, Edouarda Moreno, André Pernot, Jean-François Justin,
Claude Hervet, Salinas Firmin, Victor Catsivelas, Emmanuel Coutlinos,
Joaquin Fernandez, José Granero, Isabelle Gimenez née De Payen,
Mohamed Boughanmi, Joséfa Cortassa née Boronat, Tayeb Benouri,
Gérard Mingam, Marie Archenet née Zugna, Mohammed Mechaoui,
Antonio Sanchez Clemente, Jocelyne Berangier née Segura,
Simone Colin née Dipino, Sylvette Frebault née Reynaud,
Marie Grangier née Allemandi, Daniel Herranz, Antoine Yallizis,
Henri Catteau, Donato Abbadessa, Sauveur Fontana,
Agnès Donnancricchia née Lledo, Marie Fuentes née Ruiz, Kylian Fernandez.
Mariages
Youssef Boujeddaïne Tsouli avec Amira Ghoneim
Éric Pedreno avec Marlène Wilmet
Hervé Constantin avec Nathalie Rossello
Stéphane Geslin avec Rébecca Sotta
Louis Santiago avec Adrienne Gomez
Daniel Gaglione avec Salome E Phillmann
David Pinna avec Sandra Moine
Frédéric Santiago avec Cheriffa Malki
Gilles Delaporte avec Alexandra Roussel
Jean Luc Banuls avec Rozalia Idul
Smaïl Mahdani avec Sonia Bendaoud
urgences
secours d’urgence 15
pompiers 18 0442063994
police secours 17 0442405400
médecins de garde 0442493949
sos médecins 0442400000
CHU Martigues 0442432222
en cas de décès 0442400404
pharmacie après 19h30 téléphoner
au poste de police 0442405400
services techniques astreintes:
voirie, éclairage 0672801405
régie des eaux et assainissement:
24h/24h 0442443939
numéro vert 0800150535
p d attache
ISSN
1279,6069
Dépôt légal
19 mai 2004
ort ’
Parution
Bimestriel gratuit
n° 93 octobree 2009
directeur de publication: Patricia Fernandez-Pédinielli
responsable de la rédaction: Nicole Chayne.
éditeur: mairie de Port de Bouc, BP 201
13528 Port de Bouc.
www.portdebouc.fr
rédaction: N. Chayne, A. Susanna, C. Errera.
secrétaire de rédaction: Katia Spatola.
photographies: N. Chayne, A. Susanna, C. Errera.
Conception, réalisation PAO: Saadia Mouttet.
Impression: CCI 9 av. P. Héroult.
ZI de la Delorme 13342 MarseilleCEDEX 15.
L‘
e n q u ê t e
de l’ inspecteur
Boucain
L’inspecteur Boucain n’a pu assister aux journées du Patrimoine, il
était en Corse. Qui saura l’aider à déterminer l’origine du costume
ici photographié ?
- Vous pouvez gagner le livre « Gens d’ici », recueil de témoignages
de Port de boucains venus d’ailleurs.
Novembre au potager
C’est la saison de préparer le jardin potager en attendant la pleine
saison. Amendez le sol avec compost et fumier et labourez les
mottes à la bêche ou au motoculteur, l’hiver fera le reste. Laissez
une parcelle sans apport pour les légumes qui redoutent les sols
trop riches. Laissez sur place les tiges creuses des plantes mortes,
c’est là que de nombreux auxiliaires trouveront refuge. Arrachez
les restes des plants de tomates et déposez-les au compost. Rentrez
vos rames à haricots et vos tuteurs à tomates. Pensez à vidanger
et mettre hors gel les arrivées d’eau du jardin et remisez la
pompe et le programmateur de votre système d’arrosage intégré.
Ficelez ensemble les feuilles de vos artichauts et buttez les pieds
pour les protéger du froid. Récoltez les mâches. Bouturez framboisiers
et groseillers. Taillez les framboisiers à 80 cm environ.
Semez les pois précoces. Plantez les pommes de terre. En début du
mois de décembre, semez le cerfeuil, la bourrache, le cresson, la
chicorée, les pois, les épinards, la mâche et les radis. Divisez les
touffes de ciboulettes. Plantez l’asperge, l’échalote et l’oignon.
Pour avoir du persil et d’autres aromates cet hiver, prélevez un ou
deux beaux pieds du jardin, replantez en pot immédiatement et
rentrez dans la cuisine.
Réponses: Port d’Attache BP 201,
13528 Port de Bouc CEDEX
Peut-être avez vous fait
congeler en septembre
quelques bonnes framboises
du jardin, n’hésitez
pas à faire déguster
ce petit dessert somptueux
à vos convives,
c’est un délice.
Le tiramisu aux framboises
- 18 biscuits à la cuillère - 500 g de framboises
- 250 g de mascarpone - 2 œufs (blanc et jaune séparés)
- 50 g de sucre - Feuilles de menthe
- Amandes effilées grillées pour le décor
- 1 C à S de liqueur de framboise
- 1 C à C d’extrait d’amande amère
Écraser et extraire le jus de 200 g de framboises. Y ajouter l’alcool
et un peu d’eau. Battre les jaunes d’œuf avec le sucre jusqu’à ce
que le mélange devienne blanc et mousseux. Ajouter petit à petit
le mascarpone en continuant à battre, étape importante qui permet
à la crème de ne pas être liquide. Ajouter l’extrait d’amandes
amères, battre encore au moins 3-4 mn. Monter les blancs en neige
ferme et les incorporer délicatement au mélange. Tremper brièvement
les biscuits dans le jus de framboises et réaliser une
couche au fond du verre. Mettre une couche de crème, une
couche de framboises. Recommencer l’opération jusqu’à la hauteur
souhaitée en terminant par une couche de framboises.
Décorer avec les amandes effilées grillées et une feuille de menthe
(ou un coulis de framboise réalisé avec le reste du jus et 1 feuille
de gélatine). Laisser prendre au réfrigérateur au moins une nuit…
Et voilà un dessert de fête inratable.

agenda agenda
Dimanche8novembre2009
Manon des sources
spectacle à 15 h, espace Gagarine
L’Office de Tourisme de Port de Bouc propose une pièce de théâtre à voir en famille
ou entre amis: « Manon des Sources » de Marcel Pagnol, interprétée par la Cie César
Choisi. Dix ans après la mort de son père Jean de Florette, Manon des Sources est gardienne
de chèvres. L’heure de la vengeance a sonné. En bouchant la source qui alimente
le pays, elle prive d’eau les habitants du village… Une représentation aux
accents bien de chez nous à ne rater sous aucun prétexte. À 14h30: Présentation et
dédicace de la « Tour de Bouc » (éditions Lacour, 2009) en présence de l’auteur
Robert Perrotto-André.
Réservez vos places auprès de l’OT: 0442062728
Ph. Bruno Bertaux
agenda
sortons
Vendredi 6 novembre
Sortie châtaignes, à Pendedis, organisée
par les Amis du foyer Véran Guigue.
Samedi 7 novembre
Sortie au Perthus, organisée par la
Mutuelle sports et loisirs.
Mardi 17 novembre
Repas interclubs organisé par les Amis
du foyer Véran Guigue, à 12 h, espace
Gagarine.
Samedi 21 novembre
Soirée « fondue » organisée par Mutuelle
sports et loisirs, à 19h30 à la salle
Rivière.
Samedi 21 novembre
Soirée dansante grecque organisée par
la communauté Franco Hellénique, à
20h30, espace Gagarine.
Dimanche 22 novembre
Spectacle folklorique organisé par l’association
des Sardes et Amis de la Sardaigne,
à 15 h, espace Gagarine.
Dimanche 22 novembre
Assemblée générale de l’Ammac, à
10h30, centre culturel Elsa Triolet.
26 et 27 novembre
Goûter dansant de Noël offert par la
municipalité aux seniors, à partir de 65
ans, à 14 h, espace Gagarine. Réservation
obligatoire auprès du CCAS.
Dimanche 29 novembre
Loto organisé par l’Office de Tourisme et
l’école de rugby MPDB, à 18 h, espace
Gagarine.