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Perspectives au-delà de la sécheresse a Djibouti: - Disaster risk ...

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urales (240,000). Étant donné que 4 UBT par personne sont considérées être le strict<br />

minimum nécessaire pour garantir un élevage, il est c<strong>la</strong>ir que <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s zones<br />

rurales <strong>de</strong> <strong>Djibouti</strong> excè<strong>de</strong> <strong>de</strong> loin le nombre <strong>de</strong> bétail requis.<br />

4.4 Commercialisation du bétail<br />

Bien que le secteur <strong>de</strong> l‟élevage à <strong>Djibouti</strong> ne fournisse que 3%-5% du PIB, il ne f<strong>au</strong>t pas le<br />

rejeter ce secteur et considérer que son développement ne mérite pas d‟être soutenu. La<br />

production du bétail <strong>de</strong> pâturage représente non seulement un lien vital pour <strong>la</strong> sécurité<br />

alimentaire et les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> subsistance d‟une partie importante <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />

djiboutienne <strong>la</strong> plus p<strong>au</strong>vre, elle est culturellement <strong>au</strong> cœur <strong>de</strong> l‟i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> <strong>la</strong> majeure partie<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion.<br />

Au p<strong>la</strong>n national, <strong>Djibouti</strong> est <strong>de</strong>venu un pays majeur <strong>de</strong> transit/exportation <strong>de</strong> bétail, avec<br />

ses instal<strong>la</strong>tions d‟exportation <strong>de</strong> bétail, transitant par <strong>Djibouti</strong> Ville, qui opèrent et<br />

<strong>de</strong>sservent <strong>la</strong> région <strong>de</strong>puis novembre 2006. Plus <strong>de</strong> 1,4 millions <strong>de</strong> moutons et <strong>de</strong> chèvres<br />

ont été exportés en 2008. Cependant, presque tout le bétail exporté provient <strong>de</strong>s pays<br />

voisins plutôt que <strong>Djibouti</strong>, tout comme le fourrage pour le nourrir. Ceci s‟explique par le fait<br />

que le marché <strong>de</strong>s exportations requiert un animal plus gros par rapport à celui qui est<br />

normalement élevé à <strong>Djibouti</strong>. De plus, peu d‟anim<strong>au</strong>x élevés a <strong>Djibouti</strong> sont mis sur le<br />

marché <strong>de</strong> <strong>Djibouti</strong> Ville. Les anim<strong>au</strong>x pour ce marché sont plutôt importés principalement<br />

<strong>de</strong> Somalie ou d‟Éthiopie, alors que le bétail djiboutien est commercialisé et/ou consommé<br />

plus localement.<br />

Un manque d‟intégration <strong>de</strong>s éleveurs djiboutiens sur le marché du bétail national et<br />

international signifie qu‟ils obtiennent <strong>de</strong>s prix bas pour leur bétail, il f<strong>au</strong>drait par conséquent<br />

explorer d‟<strong>au</strong>tres moyen d‟<strong>au</strong>gmenter le prix <strong>de</strong> revient pour les éleveurs.<br />

Comme il n‟est pas possible d‟accroître le nombre <strong>de</strong>s têtes <strong>de</strong> bétail <strong>de</strong> manière viable, une<br />

meilleure attention à <strong>la</strong> nutrition <strong>de</strong>s anim<strong>au</strong>x, avec du fourrage ayant poussé dans <strong>de</strong>s<br />

jardins irrigués, pourrait potentiellement améliorer <strong>la</strong> croissance <strong>de</strong>s anim<strong>au</strong>x/<strong>la</strong> production<br />

<strong>la</strong>itière et les revenus gagnés par <strong>la</strong> vente du bétail. Même un accroissement mo<strong>de</strong>ste <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

productivité pourrait avoir un effet spectacu<strong>la</strong>ire sur les moyens <strong>de</strong> subsistance.<br />

Nationalement, il y a une forte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> et le <strong>la</strong>it. Selon l‟Organisation <strong>de</strong>s<br />

Nations Unies pour l‟alimentation et l‟agriculture (FAO), <strong>de</strong>puis 2005, <strong>la</strong> consommation<br />

annuelle <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> par habitant à <strong>Djibouti</strong> est <strong>de</strong> 20,9 kg et pour le <strong>la</strong>it, <strong>la</strong> consommation par<br />

habitant était indiquée à 53,1 litres. Ceci signifie que le cheptel national <strong>de</strong> <strong>Djibouti</strong> pourrait<br />

fournir seulement environ 15% <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation en vian<strong>de</strong> annuelle et 66% <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

consommation <strong>la</strong>itière <strong>de</strong> <strong>la</strong> nation.<br />

Bien qu‟il y ait <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s pendant lesquelles le <strong>la</strong>it est en excé<strong>de</strong>nt dans les zones<br />

rurales, il ne semble pas y avoir un système bien organisé pour sa collecte et sa vente dans<br />

les zones urbaines principales. La vente du <strong>la</strong>it pour <strong>la</strong> consommation urbaine villes<br />

s‟effectue principalement à proximité d‟une route principale qui permet son transport<br />

opportun vers le consommateur urbain. Les systèmes <strong>de</strong> collecte, pasteurisation et<br />

réfrigération du <strong>la</strong>it et <strong>de</strong>s produits <strong>la</strong>itiers ne sont pas immédiatement évi<strong>de</strong>nts. La majeure<br />

partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion urbaine est donc <strong>de</strong>s produits <strong>la</strong>itiers importés, principalement le <strong>la</strong>it<br />

en poudre.<br />

4.5 Changements dans les stratégies, opportunités et attitu<strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tives <strong>au</strong>x sources<br />

<strong>de</strong> revenus <strong>de</strong>s éleveurs<br />

Pour son succès, <strong>la</strong> gar<strong>de</strong> du bétail sur les pâturages requiert <strong>la</strong> mobilité du troupe<strong>au</strong> sur un<br />

territoire suffisamment grand afin d‟accroître <strong>la</strong> probabilité que, quelque part <strong>au</strong> sein du<br />

territoire disponible, les pâturages et l‟e<strong>au</strong> seront suffisants pour <strong>la</strong> survie d‟un troupe<strong>au</strong>,<br />

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