DOCTORAT EN MEDECINE PATRIS Eric Charles - Département de ...
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98 traitement dans les syndromes douloureux ne doit pas rester équivoque afin d’améliorer l’observance. 3) Les anxiolytiques L’utilisation des anxiolytiques peut s’avérer utile chez des patients présentant une anxiété majeure. Cela dit les benzodiazépines qui sont les plus utilisées dans ce domaine, induisent à long terme un risque d’accoutumance et de dépendance physique et psychique avec un syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement. De plus elles engendrent comme effets secondaires des troubles de la mémorisation de type amnésie antérograde, donc ces effets n’ont pas d’intérêt dans la prise en charge d’un état de stress post-traumatique par exemple. Il n’y a pas d’impact sur la mémorisation des événements antérieurs à l’administration du traitement. Les benzodiazépines constituent donc en psychosomatique une thérapeutique d’appoint et ce, sur un laps de temps restreint. Parallèlement, le médecin généraliste doit toujours envisager comme traitement de fond la relaxation psychothérapique chez un patient anxieux. Sinon le véritable problème persiste et apparaît alors un risque de chronicisation des symptômes et d’aboutissement à l’invalidité.
4) L’exercice physique 99 L’inactivité engendre un déconditionnement musculaire et ce dernier favorise l’apparition de douleurs ou de fatigue lors d’un effort. Il est manifestement utile lors des syndromes dépressifs et lors de la prise en charge des troubles fonctionnels où la symptomatologie de type fatigue et algies diffuses prédomine. La fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique sont donc concernées. De plus l’exercice physique modifie le comportement de l’individu et change sa perception des symptômes. 5) Mesures hygiéno-diététiques Il est avant tout nécessaire de réduire ou de supprimer la consommation de psychostimulants. Une alimentation équilibrée est par ailleurs recommandée de même qu’un apport supplémentaire (mais non permanent) de vitamines, d’oligo-éléments et de caroténoïdes pour éviter certaines carences. L’alimentation ne suffirait pas à elle seule à fournir l’organisme en vitamines C et E, en sélénium, en zinc, en bêta- carotène et en flavonoïdes (vitamine P), molécules anti-oxydantes susceptibles de rétablir les perturbations métaboliques secondaires au stress avant qu’elles ne
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