DOCTORAT EN MEDECINE PATRIS Eric Charles - Département de ...
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22 psychothérapique des états d’anxiété et de dépression rencontrés en médecine générale. 6) La relation malade-médecin et le transfert Toute relation malade-médecin comporte un aspect formel (plainte du malade, examen, recherche du diagnostic, prescription…) qui relève d’un apprentissage de comportements plus ou moins ritualisés et répétitifs exigeant des facultés d’adaptation du médecin à des situations variables mais suffisamment « typées » pour repérer un certain nombre de problèmes et de pièges cliniques (telle patiente est connue pour être une « grande hystérique », tel hypochondriaque revendique et menace, tel psychopathe n’en fait qu’à sa tête…). Mais la relation se déroule aussi sur le plan de la rencontre de deux subjectivités, de deux personnes qui n’ont pas totalement conscience du pourquoi de leurs attitudes et de leurs réactions à l’attitude de l’autre. On entend par transfert non seulement l’état affectif du patient vis-à-vis du médecin, « vous êtes ma seule planche de salut, vous êtes le seul en qui je peux faire confiance… » mais ce que chacun des protagonistes rejoue de sa propre histoire sur la scène (formelle) de la relation malade-médecin.
23 Cette répétition renvoie de manière parfois caricaturale à des situations infantiles et mobilise des complexes non résolus : culpabilité vis-à-vis d’un des parents, quête affective laissée en souffrance, sentiment d’injustice… ne sont que des exemples parmi d’autres. La pratique de la médecine, dans la grande majorité des cas, n’exige pas que l’on se préoccupe des conflits inconscients des patients et de la manière dont ils les mettent en acte dans leur relation au médecin. Le transfert ne constitue pas une pathologie ou une anomalie ; tout malade fait un transfert sur son médecin et ce phénomène banal peut constituer un support positif au projet thérapeutique. Par contre, il arrive assez souvent que le patient « résiste » de manière paradoxale aux efforts du thérapeute et marque un attachement en apparence contradictoire à ses symptômes, voire à sa maladie. M. Balint s’est particulièrement intéressé à ces problèmes et la technique qu’il a mis au point dans ses groupes permet aux médecins d’analyser les soubassements inconscients de problèmes cliniques insolubles par des moyens médicaux ou des explications psychologiques simples.
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exemples parmi d’autres. La pratique <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cine, dans la gran<strong>de</strong> majorité<br />
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transfert ne constitue pas une pathologie ou une anomalie ; tout mala<strong>de</strong> fait un<br />
transfert sur son mé<strong>de</strong>cin et ce phénomène banal peut constituer un support<br />
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« résiste » <strong>de</strong> manière paradoxale aux efforts du thérapeute et marque un<br />
attachement en apparence contradictoire à ses symptômes, voire à sa maladie.<br />
M. Balint s’est particulièrement intéressé à ces problèmes et la technique qu’il a<br />
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