DOCTORAT EN MEDECINE PATRIS Eric Charles - Département de ...

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02.07.2013 Views

184 Les douleurs abdominales figurent comme l’exemple le plus cité (52%) en tant que douleur susceptible d’être psychosomatique. Les douleurs gastroduodénales (14%) et celles relatives aux TFI (16%) sont davantage mises en avant. Concernant la neurologie, les céphalées sont mentionnées en premier lieu (39%) avec principalement les migraines et les céphalées de tension. En rhumatologie, les rachialgies figurent au premier plan (34%) et la fibromyalgie est citée par un médecin sur cinq. En cardiologie, les précordialgies sont citées par 13% des généralistes. Ainsi les médecins généralistes cernent plutôt bien cette question et illustrent aisément certaines douleurs d’origine psychosomatique par les exemples les plus fréquemment rencontrés dans leur travail. Il est facile de concevoir, au vu des douleurs banales qui sont citées, que la psychosomatique relève évidemment du quotidien du médecin généraliste. Par ailleurs, quelques médecins mentionnent également que l’intensité propre à n’importe quelle douleur varie en fonction de l’état psychologique du patient, état qui est lui-même intimement lié au vécu de ce dernier. Et ce vécu résulte évidemment des nombreuses interactions qu’il a eues avec les autres, de sa culture et de son éducation.

185 h. ANALYSE DE LA QUESTION 9 : Pensez-vous que des troubles psychosomatiques peuvent être à l’origine de maladies infectieuses ? Pourquoi ? La moitié des médecins généralistes atteste que les troubles psychosomatiques peuvent être à l’origine de maladies infectieuses par le biais du stress et de ses répercussions délétères sur le système immunitaire autrement dit de sa diminution qui en résulte. Tout stress est susceptible d’engendrer des pathologies psychosomatiques et à l’inverse toute pathologie peut être une source de stress. La dépression du système immunitaire facilite en toute logique le développement d’infections en tout genre. La fonction hypothalamo-hypophyso-cortisolique est activée lors des stress de toute nature. La synthèse et la sécrétion du cortisol sont sous le contrôle de la corticotrophine hypophysaire (ACTH) résultant du clivage d’un peptide prohormonal, la proopiomélanocorticotrophine (POMC), synthétisée par les cellules corticotropes antéhypophysaires. La POMC produit également la bêta- lipotropine (bêta-LPH) et la mélanostimuline (MSH). Deux neurohormones hypothalamiques, la corticolibérine (1-41 CRH) et l’arginine vasopressine

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h. ANALYSE DE LA QUESTION 9 : Pensez-vous que <strong>de</strong>s troubles<br />

psychosomatiques peuvent être à l’origine <strong>de</strong> maladies infectieuses ?<br />

Pourquoi ?<br />

La moitié <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins généralistes atteste que les troubles psychosomatiques<br />

peuvent être à l’origine <strong>de</strong> maladies infectieuses par le biais du stress et <strong>de</strong> ses<br />

répercussions délétères sur le système immunitaire autrement dit <strong>de</strong> sa<br />

diminution qui en résulte.<br />

Tout stress est susceptible d’engendrer <strong>de</strong>s pathologies psychosomatiques et à<br />

l’inverse toute pathologie peut être une source <strong>de</strong> stress.<br />

La dépression du système immunitaire facilite en toute logique le<br />

développement d’infections en tout genre.<br />

La fonction hypothalamo-hypophyso-cortisolique est activée lors <strong>de</strong>s stress <strong>de</strong><br />

toute nature.<br />

La synthèse et la sécrétion du cortisol sont sous le contrôle <strong>de</strong> la corticotrophine<br />

hypophysaire (ACTH) résultant du clivage d’un pepti<strong>de</strong> prohormonal, la<br />

proopiomélanocorticotrophine (POMC), synthétisée par les cellules<br />

corticotropes antéhypophysaires. La POMC produit également la bêta-<br />

lipotropine (bêta-LPH) et la mélanostimuline (MSH). Deux neurohormones<br />

hypothalamiques, la corticolibérine (1-41 CRH) et l’arginine vasopressine

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