DOCTORAT EN MEDECINE PATRIS Eric Charles - Département de ...
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176 Moins de 40% des médecins généralistes (37%) estiment que l’endocrinologie soit elle aussi concernée par la psychosomatique. Sont principalement citées les dysthyroïdies (19%), mais la maladie de Basedow est la seule à avoir été mentionnée de manière spécifique et ce, à une seule reprise. Ainsi la thyroïdite de Hashimoto n’a pas été évoquée. En seconde place vient le diabète (11%) et enfin l’aménorrhée (2%). Les pathologies endocriniennes portant sur la gynécologie ont été mieux précisées dans le chapitre dédié à cette spécialité. Par ailleurs, 4% des généralistes ont rapporté l’augmentation de la sécrétion d’ACTH lors d’un stress. Autant dire que l’endocrinologie reste pour la grande majorité des généralistes finalement peu connue sur le plan psychosomatique. L’incidence de chocs psychoaffectifs engendrant des perturbations du système immunitaire et la production d’auto-anticorps n’est pas encore pleinement dans les consciences, de même que l’ensemble des perturbations hormonales produites lors de stress et leurs résultantes biologiques ne sont pas entièrement établies et comprises par les scientifiques. L’interrogation sur l’implication de l’immunologie en psychosomatique confirme ce résultat puisque seuls 44% des généralistes rapportent que cette spécialité médicale puisse être concernée par la psychosomatique. Les maladies auto-immunes sont évoquées par 15% d’entre eux. Ensuite est mentionné le déficit immunitaire secondaire au stress (seulement 4%) et l’incidence que cela a
177 sur la répétition d’événements infectieux et notamment au niveau de la sphère ORL (13%). Il est clair que là aussi les perturbations du système immunitaire au décours d’événements stressants ou psychoaffectifs intenses, sont plus que mal connues ou considérées par les généralistes. Pourtant ces perturbations ont un impact plus que considérable sur l’organisme. Elles sont à l’origine du développement même de nombreuses pathologies psychosomatiques pouvant engendrer des lésions organiques importantes et susceptibles de se chroniciser. De plus ces perturbations immunitaires fragilisent l’organisme qui se voit alors plus vulnérable à toute agression extérieure d’origine infectieuse. Par exemple, une personne dont le psychisme n’est pas perturbé par un stress externe ou interne saurait résister physiquement à tel type d’infection, alors que si elle était soumise parallèlement à un stress intense elle développerait l’infection du fait même de la fragilisation de ses défenses immunitaires. La dermatologie, comme on pouvait s’y attendre, est par contre beaucoup mieux reconnue par les généralistes (85%) comme spécialité où s’exprime bon nombre de pathologies psychosomatiques. Que dire des 15% restant ? Il est évident que cela ne peut qu’être délétère pour la partie non négligeable de la population suivie par ces praticiens qui ignorent l’origine même du problème occasionnant ces manifestations cutanées. Cela ne peut que vouer tout traitement à l’échec, de
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Par ailleurs, 4% <strong>de</strong>s généralistes ont rapporté l’augmentation <strong>de</strong> la sécrétion<br />
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