DOCTORAT EN MEDECINE PATRIS Eric Charles - Département de ...
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156 vie non hygiéno-diététique) et davantage encore en milieu urbain. Ce type de pathologies risque vraisemblablement de se développer devant l’augmentation des difficultés sociales et psychologiques. Du fait du contexte actuel, de crise économique, la précarité de l’emploi et les nombreux conflits au travail sont sources de stress et toutes sortes de manifestations psychosomatiques font surface. « Le mal être est une discipline d’avenir. » A cette question, 25% des médecins généralistes s’accordent pour dire que la psychosomatique n’a pas d’avenir en soi, mettant en avant que la médecine va dans le sens inverse, cherchant principalement des explications scientifiques purement d’ordre biologique ou physiologique aux diverses pathologies rencontrées. La science avance même si certains reconnaissent volontiers qu’ils font face de plus en plus à des problèmes de somatisation. Pour eux le progrès et notamment dans les neurosciences, va restreindre le domaine de la psychosomatique et diminuer son rayon d’action. « La science et la médecine "presse bouton" veulent étouffer le dialogue. » L’écoute du patient est essentielle et permet de progresser dans ce domaine, mais celle-ci a tendance à se faire de plus en plus rare car chronophage et actuellement la pénurie médicale contraint les médecins à aller de plus en plus vite pour satisfaire davantage de demandes.
157 « De plus en plus la médecine se spécialise sans laisser de place à cette discipline. Chaque spécialiste s’occupe de son organe et non d’un patient pris dans sa globalité. Nous sommes dans une société anxiogène où les patients consultent de plus en plus et le manque de temps fait que la consultation est sanctionnée rapidement par une prescription et non par une écoute. Par ailleurs nous sommes dans une société processive et par conséquent nous prescrivons de peur de passer à côté d’une maladie. » D’autres considèrent que la psychosomatique continuera d’être ignorée comme à ce jour par les mêmes praticiens et sera prise en charge comme à ce jour par les praticiens à l’écoute du corps de leur malade. Un généraliste rapporte que « la psychosomatique restera à la médecine générale ce que la psychanalyse est à la psychiatrie. Cela demande trop de temps aux médecins généralistes qui ne sont pas plus rémunérés pour ce type de prise en charge. Les passionnés se seront orientés vers la psychothérapie et prendront bien en charge une partie de leur patientelle. Mais la psychothérapie ennuie un bon nombre des généralistes ». 8% d’entre eux pensent que la place actuelle de la psychosomatique va rester stable et qu’elle ne va pas changer dans les années à venir. Et 8% des généralistes ne savent quoi penser à ce sujet.
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