DOCTORAT EN MEDECINE PATRIS Eric Charles - Département de ...
DOCTORAT EN MEDECINE PATRIS Eric Charles - Département de ... DOCTORAT EN MEDECINE PATRIS Eric Charles - Département de ...
144 difficilement calmées par des antalgiques efficaces en situation normale), la mise en échec du médecin notamment dans le discours et le comportement du patient nonobstant un parcours médical complexe comprenant de nombreuses consultations en la présence de médecins spécialistes, font supposer une telle hypothèse (13%). La récidive des symptômes, leur réapparition, en période de stress ou leur amélioration en période de repos ou lors de psychothérapie sont à prendre en considération (9%). « Quand la récurrence des problèmes de santé est concomitante à la récurrence des problèmes sociaux, la place au doute quant à la possible origine psychosomatique s’amoindrit. » Le profil et le terrain psychologiques, propres à chacun, peuvent faire penser à une telle origine (24%). Certains types de personnalité sont évocateurs. De même que l’est un contexte psychologique évident. La connaissance du patient, de son histoire personnelle, de son contexte de vie et de son état psychique du moment est essentielle. Une situation de stress vécue, un choc émotionnel récent, et parallèlement l’apparition de symptômes dans ce contexte psychique ou environnemental particulier laissent suggérer l’origine psychosomatique de ces troubles (41%). « Quand on devine une grande souffrance morale derrière les symptômes. »
145 C’est là que l’anamnèse médicale prend toute son importance (30%). Il faut savoir écouter et interroger les patients, et prendre son temps pour cela. Le dialogue permet cette approche psychosomatique. On est ainsi en mesure d’entrevoir le ressenti du patient, de mettre à nu ses difficultés affectives, familiales ou professionnelles. Comment faire autrement pour percevoir la dégradation du statut social (divorce, chômage…) de quelqu’un sans laisser de place au dialogue ? La présentation du patient, inquiet ou agressif, déprimé ou anxieux, plaintif, revendicateur, hyperexpressif, usant de détails et d’un vocabulaire très imagé, peut faire naître l’hypothèse de troubles psychosomatiques (8%). L’expérience et l’intuition (« mon petit doigt ! ») amènent à évoquer une origine psychosomatique selon 11% des médecins généralistes. Certains médecins suggèrent cette hypothèse lorsque le patient l’évoque de lui- même (4%). Enfin, le sexe féminin est mentionné comme prévalent par 2% des généralistes.
- Page 93 and 94: 93 Ainsi l’interrogatoire dès le
- Page 95 and 96: 95 D’autre part, certains cercles
- Page 97 and 98: 2) Les antidépresseurs 97 Il s’a
- Page 99 and 100: 4) L’exercice physique 99 L’ina
- Page 101 and 102: 101 lombalgies… Le biofeedback s
- Page 103 and 104: 103 Parallèlement est développée
- Page 105 and 106: 105 pour aider ce dernier à lui of
- Page 107 and 108: 107 situation. Même si cette prise
- Page 109 and 110: 2) Questionnaire 109 1) Comment dé
- Page 111 and 112: 111 8) Pensez-vous que certaines do
- Page 113 and 114: 113 15) Pensez-vous que la psychoso
- Page 115 and 116: 115 - il s’agit du retentissement
- Page 117 and 118: 117 - ce type de trouble est caract
- Page 119 and 120: 119 - trouble révélé par la pers
- Page 121 and 122: 121 psychiatrie où ont été menti
- Page 123 and 124: 123 médecin de famille est peut-ê
- Page 125 and 126: 125 d. QUESTION 4 : Pensez-vous avo
- Page 127 and 128: e. QUESTIONS 5 ET 6 : 127 -Quelles
- Page 129 and 130: LA GASTROENTÉROLOGIE (98%) : 129 L
- Page 131 and 132: - la dysurie (2%), - la vessie inst
- Page 133 and 134: - les rashs ou éruptions cutanés
- Page 135 and 136: L’ORTHOPÉDIE (14%) : 135 Les sym
- Page 137 and 138: 137 4% évoquent une baisse du syst
- Page 139 and 140: 139 g. QUESTION 8 : Pensez-vous que
- Page 141 and 142: 141 possibilités d’application t
- Page 143: 143 i. QUESTION 10 : Qu’est-ce qu
- Page 147 and 148: 147 même, selon la localisation de
- Page 149 and 150: 149 explications non évidentes don
- Page 151 and 152: 151 22% des généralistes font par
- Page 153 and 154: 153 enkyste encore plus le trouble
- Page 155 and 156: 155 n. QUESTION 15 : Pensez-vous qu
- Page 157 and 158: 157 « De plus en plus la médecine
- Page 159 and 160: 159 Par ailleurs, un médecin se r
- Page 161 and 162: 161 22% des médecins interrogés c
- Page 163 and 164: 163 Seule l’expérience professio
- Page 165 and 166: 165 le corps. Une réponse parle de
- Page 167 and 168: 167 - Elles traduisent bien la comp
- Page 169 and 170: 169 Son enseignement se développe
- Page 171 and 172: 171 tombe-t-on malade à certains m
- Page 173 and 174: 173 dû au fait qu’ils considère
- Page 175 and 176: 175 La quasi unanimité des génér
- Page 177 and 178: 177 sur la répétition d’événe
- Page 179 and 180: 179 l’évidence de plus de la maj
- Page 181 and 182: 181 discipline qui s’occupe de pa
- Page 183 and 184: 183 Quant au reste des médecins, i
- Page 185 and 186: 185 h. ANALYSE DE LA QUESTION 9 : P
- Page 187 and 188: 187 i. ANALYSE DE LA QUESTION 10 :
- Page 189 and 190: 189 Cependant on peut noter que 8%
- Page 191 and 192: 191 k. ANALYSE DE LA QUESTION 12 :
- Page 193 and 194: 193 m. ANALYSE DE LA QUESTION 14 :
144<br />
difficilement calmées par <strong>de</strong>s antalgiques efficaces en situation normale), la<br />
mise en échec du mé<strong>de</strong>cin notamment dans le discours et le comportement du<br />
patient nonobstant un parcours médical complexe comprenant <strong>de</strong> nombreuses<br />
consultations en la présence <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins spécialistes, font supposer une telle<br />
hypothèse (13%).<br />
La récidive <strong>de</strong>s symptômes, leur réapparition, en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> stress ou leur<br />
amélioration en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> repos ou lors <strong>de</strong> psychothérapie sont à prendre en<br />
considération (9%).<br />
« Quand la récurrence <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> santé est concomitante à la récurrence<br />
<strong>de</strong>s problèmes sociaux, la place au doute quant à la possible origine<br />
psychosomatique s’amoindrit. »<br />
Le profil et le terrain psychologiques, propres à chacun, peuvent faire penser à<br />
une telle origine (24%). Certains types <strong>de</strong> personnalité sont évocateurs.<br />
De même que l’est un contexte psychologique évi<strong>de</strong>nt. La connaissance du<br />
patient, <strong>de</strong> son histoire personnelle, <strong>de</strong> son contexte <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> son état<br />
psychique du moment est essentielle. Une situation <strong>de</strong> stress vécue, un choc<br />
émotionnel récent, et parallèlement l’apparition <strong>de</strong> symptômes dans ce contexte<br />
psychique ou environnemental particulier laissent suggérer l’origine<br />
psychosomatique <strong>de</strong> ces troubles (41%). « Quand on <strong>de</strong>vine une gran<strong>de</strong><br />
souffrance morale <strong>de</strong>rrière les symptômes. »