DOCTORAT EN MEDECINE PATRIS Eric Charles - Département de ...
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142 Les caractéristiques d’un individu à un moment donné, dont son état de stress (psychique, organique ou biologique), influent sur sa sensibilité aux infections et sur la réponse aux traitements. Les douleurs chroniques ainsi que toute sorte de troubles somatiques "fatiguent" l’organisme, le stressent et le rendent plus vulnérable. La dépression du système immunitaire facilite indirectement le développement de viroses lorsqu’un individu entre en contact avec ces mêmes virus. Un médecin rapporte : « on sait déjà que le stress engendre une stimulation des surrénales. De la même façon un trouble psychosomatique peut être à l’origine de maladies infectieuses par défaut de stimulation des surrénales, de l’hypophyse, du cerveau directement ? Il s’agit en fait d’un mécanisme plurifactoriel difficilement appréciable. » L’absence d’hygiène lors des états dépressifs peut lui aussi indirectement favoriser le développement d’infections. Et au contraire un excès d’hygiène peut avoir également la même conséquence (3%). Enfin, 4% évoquent la surinfection, l’impétiginisation de lésions de grattage secondaire à un prurit résultant d’un eczéma ou d’un psoriasis par exemple. 37% ont répondu négativement. 4% des généralistes ne savent pas quoi répondre à cette question.
143 i. QUESTION 10 : Qu’est-ce qui vous amène à évoquer l’origine psychosomatique de symptômes ou de maladies chez certains patients ? 52% des médecins généralistes évoquent une origine psychosomatique suite à la négativité des examens complémentaires. Un bilan paraclinique complet doit écarter toute étiologie organique envisageable. Il s’agit d’un diagnostic d’élimination. 8% l’évoquent également suite à un examen clinique normal avec absence de lésion anatomique. Selon 25% d’entre eux, le type de pathologie impliquée ou de symptômes a son importance dans la détermination de l’origine psychosomatique. La description clinique est essentielle. En effet la probabilité de l’origine psychosomatique varie en fonction de chaque pathologie. La probabilité peut être élevée en cas de psoriasis, d’eczéma ou de TFI pour ne citer qu’eux par exemple. L’étrangeté du symptôme ou la place qu’il prend chez le patient, la richesse fluctuante de la symptomatologie, ou bien encore la multiplicité des plaintes sans rapport les unes avec les autres, sont autant de signes qui laissent à penser qu’il s’agit d’un symptôme ou d’une maladie psychosomatique (11%). L’évolution chronique de la symptomatologie, le fait de ne pouvoir soulager le patient malgré de nombreux traitements entrepris (par exemple des douleurs
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