DOCTORAT EN MEDECINE PATRIS Eric Charles - Département de ...
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136 32% considèrent que le déclenchement du développement d’un cancer peut être d’origine psychosomatique. La place de la psychosomatique interviendrait comme une sorte de facteur favorisant, comme un autre facteur de risque, dont le rôle serait plus ou moins mineur et dont on ne pourrait pas de toute manière connaître l’impact exact. Le stress généré par des conflits psychologiques internes et externes peut agir comme un facteur déclenchant sur un mode aigu ou chronique. Un médecin cite à ce propos : « il est d’observation ancienne que la cancérophobie est associée à un risque plus élevé de cancer et notamment au niveau du sein ». Un autre écrit : « Je pense que même dans le cas d’une prédisposition familiale, le déclenchement de la pathologie cancéreuse se fera à l’occasion d’un déséquilibre du fonctionnement du patient. Certains événements de la vie, des problèmes répétés, engendreront un stress à l’origine de comportements à risque (alcoolisation, tabagisme…) et également jouant probablement directement un rôle important dans la manifestation d’une telle pathologie. » Encore un autre, « oui, dans leur vécu, et en raison de la "mythologie" que certains patients peuvent avoir quant à la genèse de leur cancer ». D’autres rapportent qu’ils n’ont pas d’avis concernant leur étiologie et qu’il ne leur semble pas qu’il existe à ce jour une étude démontrant une corrélation directe entre cancer et psyché. Mais que pour leur évolution il est évident que le profil psychique du patient dirigera l’appréhension de sa maladie ou de ses symptômes, et par conséquent leur évolution (6%).
137 4% évoquent une baisse du système immunitaire et que celui-ci se laisse dépasser, engendrant des mutations génétiques et par conséquent des néoplasmes. 2% font mention de cancers secondaires à des pathologies organiques induites elles-mêmes par des affections psychosomatiques. A l’inverse 2% répondent que sur une maladie cancéreuse organique peut se greffer des troubles psychosomatiques. Un généraliste atteste que cela est déjà pris en compte dans plusieurs centres de cancérologie, où l’on propose systématiquement un suivi psychologique, ce qui n’est pas forcément le cas dans toutes les maladies chroniques avec un taux de mortalité similaire. 40% répondent que non, les pathologies cancéreuses ne rentrent pas dans le cadre des maladies psychosomatiques. L’origine de ces pathologies ne relève pas pour eux de la psychosomatique mais certains admettent que l’état psychique d’une personne peut sans doute influer sur l’évolution d’un cancer et sur l’expression de ses symptômes. D’autres mentionnent que néanmoins plusieurs cas sont troublants, mais probablement qu’il ne s’agit que de pures coïncidences. « Le hasard veut que certaines patientes aient développé un cancer du sein alors qu’elles traversaient une période troublante sur le plan psychologique. »
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connaître l’impact exact. Le stress généré par <strong>de</strong>s conflits psychologiques<br />
internes et externes peut agir comme un facteur déclenchant sur un mo<strong>de</strong> aigu<br />
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la cancérophobie est associée à un risque plus élevé <strong>de</strong> cancer et notamment au<br />
niveau du sein ».<br />
Un autre écrit : « Je pense que même dans le cas d’une prédisposition familiale,<br />
le déclenchement <strong>de</strong> la pathologie cancéreuse se fera à l’occasion d’un<br />
déséquilibre du fonctionnement du patient. Certains événements <strong>de</strong> la vie, <strong>de</strong>s<br />
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(alcoolisation, tabagisme…) et également jouant probablement directement un<br />
rôle important dans la manifestation d’une telle pathologie. »<br />
Encore un autre, « oui, dans leur vécu, et en raison <strong>de</strong> la "mythologie" que<br />
certains patients peuvent avoir quant à la genèse <strong>de</strong> leur cancer ».<br />
D’autres rapportent qu’ils n’ont pas d’avis concernant leur étiologie et qu’il ne<br />
leur semble pas qu’il existe à ce jour une étu<strong>de</strong> démontrant une corrélation<br />
directe entre cancer et psyché. Mais que pour leur évolution il est évi<strong>de</strong>nt que le<br />
profil psychique du patient dirigera l’appréhension <strong>de</strong> sa maladie ou <strong>de</strong> ses<br />
symptômes, et par conséquent leur évolution (6%).