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02.07.2013 Views

avant les élections de 1998 pour devenir le « Parti de Sam Rainsy » (PSR). Sam Rainsy est élu membre du Parlement pour la province de Kompong Cham à ces élections et son parti obtient nationalement 14% des voix puis 22% cinq ans plus tard (élections législative de 2003). De son deuxième exil jusqu'à son retour au Cambodge (2004-2006). En 2004, la justice cambodgienne annonce qu'elle entame une enquête pour diffamation visant Sam Rainsy. Il est poursuivi pour avoir diffamé le Parti du peuple cambodgien et le Funcinpec (accusations de corruption). Il est également poursuivi pour avoir accusé publiquement le Premier ministre Hun Sen de nombreux méfaits (le meurtre du leader syndical PSR Chea Vichea le 22 janvier 2004, Camion de campagne de PSR (2008) Sam Rainsy Sam Rainsy l'organisation de détournements de fonds publics et surtout l'organisation de son assassinat manqué lors d'un attentat à la grenade ainsi que celui de quatre autres personnalités de l'opposition en 1997). Il part en exil le 3 février 2005 après que l'Assemblée nationale lui ait retiré l'immunité parlementaire avec deux autres députés. Le même jour, le député Cheam Channy est arrêté et placé en détention dans la prison militaire cambodgienne accusé d'avoir créé une milice anti-Hun Sen. Sam Rainsy est jugé par contumace le 22 décembre 2005 et condamné à 18 mois de prison ainsi qu'à une amende de 14 000 $ US. Le 5 février 2006, Sam Rainsy reçoit une grâce royale de Norodom Sihamoni et rentre au Cambodge le 10 février 2006. Les espoirs déçus des élections de 2008 et son rôle de chef de l'opposition Sam Rainsy fonde beaucoup d'espoirs sur les législatives de 2008. La campagne est vive et le ministre des Affaires étrangères Hor Namhong dépose une plainte contre lui pour diffamation. Les élections du 27 juillet 2008 s'achèvent mal pour le PSR puisqu'il est largement battu. Sur les 6 millions et quelques de bulletins validés, le PPC, loin devant ses concurrents, a obtenu 3,5 millions de voix, soit environ 58%-90 sièges- des suffrages exprimés. Le PSR n’a recueilli que 1,3 million de voix (22%)-26 sièges sur 123. Rainsy conteste alors la validité des résultats en affirmant que de nombreux électeurs n'ont pas pu voter. Arrachage des pieux de bois à Svay Rieng, son troisième exil (2009-...) Le 25 octobre 2009, dans la province de Svay Rieng, M. Sam Rainsy a arraché six pieux de bois qui marquaient la frontière avec le Viêtnam (borne frontière n°185), une borne frontalière en signe de protestation contre les travaux de démarcation de la frontière avec le Vietnam. Le 27 janvier 2010, Sam Rainsy a été condamné in abstentia à deux ans de prison par le tribu Pieu>borne n°185 Meas Srey-Sam Rainsy Meas Srey-Sam Rainsy- Prum Chea nal provincial de Svay Rieng pour «dégradation intentionnelle de biens publics et incitation à la haine raciale». Le Tribunal de Svay Rieng a également condamné deux villageois, Mme Meas Srey et M. Prum Chea, à un an d’emprisonnement pour « dégradation de biens publics ». Ces deux personnes ont été libérées le 14 octobre 2010.Cette condamnation est considérée comme un déni de justice, pour l'ONG Human Rights Watch. Il vit désormais en exil à l’étranger. Le gouvernement français par la voix de Pierre Lellouche a affirmé qu'il ne pouvait « accepter ces pratiques, qui relèvent de l’intimidation ». Le 23 septembre 2010, Sam Rainsy, exilé en France, a été condamné in abstentia par le Tribunal de Phnom Penh à dix ans pour avoir publié sur le site du PSR une fausse carte des frontières nationales « falsification de documents publics ». Selon les juges, cette carte montrait que « le Viêtnam empiétait sur le territoire cambodgien ». Le 21 octobre 2010 : Le Parlement européen fustige la "dérive autoritaire" du pouvoir cambodgien en mentionnant le cas de Sam Rainsy. Le Parlement européen a vivement critiqué jeudi la "dérive" des autorités cambodgiennes vers un "système de parti unique" autoritaire, qui "utilise une justice servile pour museler toute critique" à son encontre. Dans une résolution adoptée en session plénière à Strasbourg, le Parlement "s'alarme" en particulier des condamnations récemment prononcées par contumace contre le chef de l'opposition parlementaire, Sam Rainsy, qui vit en exil en Europe.M. Rainsy a été condamné à deux peines de dix ans et de deux ans de prison, pour ses prises de position symboliques sur le différend frontalier entre le Cambodge et le Vietnam.Les eurodéputés considèrent que M. Rainsy "est persécuté par le parti majoritaire tout-puissant et le gouvernement autoritaire du Cambodge". "Sa condamnation est fondée sur un acte de désobéissance civile" et a été prononcée par une justice n'offrant "aucune garantie d'indépendance et d'impartialité", selon les élus européens.Le Parlement, inquiet d'une "tendance autoritaire depuis quelques années", dénonce l'"étouffement de toute forme de critique et de protestation". Il demande aux autorités cambodgiennes de "garantir la liberté d'expression politique, en toute équité et sans risque d'intimidation ou de harcèlement" (...). 346 347

SiSophorn Battambang Situation géographique du temple de Preah Vihear Anlong Vèng ODAR MEANCHEY Sihanoukville Sieam Reap Pursat Kèp Preah Vihear Chuam Khsan PREAH VIHEAR Kg.Thom Kg.Chhnang Takeo Phnom Penh Kg.Cham Svay Rieng Stung Trèng Prasat Preah Vihear se trouve dans la commune de Kantuot, district de Chuam Khsan, province de Peah Vihear . Monument d’époque angkorienne, il est perché à l’extrémité sud d’un promotoire rocheux de 625mètres d’altitude appartenant à chaîne de montagnes des Dangrèk. Les routes qui mènent à Preah Vihear - De Siem Reap au temple : 104 km. Anlong Vèng en passant par Anlong Vèng, d’Anlong Vèng à Sraèm : 78 km de Sraèm au temple : 26 km - De Siem Reap au temple en passant par Tbèng Mean Chey. Siem Reap Kratié Sraèm Preah Vihear Sènmonorom Choam Khsan Tbèng Meanchey Situation géographique du temple de Preah Vihear [Preah Vihear ("sanctuaire sacré" en khmer, vihear dérive du sanskrit vihàra, à l'origine des toponymes Bihar et probablement Boukhara)] en khmer Nkø;&=)n Le temple (Prasat en khmer) de Preah Vihear se trouve dans la commune de Kantout, district de Chuam Khsan, province de Peah Vihear. (Coordonnées: Latitude Est : 14°23’18°-Longitude Nord : 104°41’02°) La province de Preah Vihear, une province septemtrionale du Cambodge est couverte d’une grande partie de forêts primaires de Prey Lang (superficie de 5 250km 2 ,une grande forêt de l’Asie du sud-est continentale). Historiquement, ce temple est un monument d’époque angkorienne situé situé dans la province portant son nom Preah Vihear. Il est à 400 km au nord de Phnom Penh et à 140 km au nord-est de l’ancienne capitale de l’empire khmer d’Angkor, à proximité immédiate de la frontière avec le Royaume de Thaïlande. Il est perché à l’extrémité sud d’un promontoire rocheux de 625 mètres d’altitude appartenant à chaîne de montagnes des “Dangrèk”. La chaîne des Dangrèk est un prolongement du plateau de Korat(Thaïlande). C’est une longue falaise de grès orientés d’Est en Ouest qui forme la frontière entre le Thaïlande et le Cambodge. Du sommet de ce versant escarpé, il domine au sud, vers le Cambodge, une vaste plaine située en contrebas. Au nord, au-delà du plateau, le terrain s’étend en pente douce vers la Thaïlande, ce qui rend plus facile d’accéder au temple par le côté thaïlandais. Mais depuis quelques années, les routes goudronnées bien aménagées du côté cambodgien permettent y accéder facilement. Par la route, de Siem Reap au temple=104 km.[de Anlong Vèng à Sraèm=78 km; de Sraèm au temple=26 km] Le temple proprement dit est composé d’une série de sanctuaires reliés par un système de chaussées s’étalant sur un axe de 813 mètres. Longtemps occupé par le Siam/Thaïlande, il fut rendu au Cambodge par une décision de la Cour Internationale de Justice (CIJ)de La Haye le 15 juin 1962. Édifié sous le règne du roi khmer Sûyavarman I er (1011-1050), il est inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco le 7 juillet 2008. 348 349

avant les élections de 1998 pour devenir le « Parti de Sam Rainsy » (PSR).<br />

Sam Rainsy est élu membre <strong>du</strong> Parlement pour la province de Kompong<br />

Cham à ces élections et son parti obtient nationalement 14% des voix puis<br />

22% cinq ans plus tard (élections législative de 2003).<br />

De son deuxième exil jusqu'à son retour au <strong>Cambodge</strong> (2004-2006).<br />

En 2004, la justice cambodgienne annonce qu'elle entame une enquête pour<br />

diffamation visant Sam Rainsy. Il est poursuivi<br />

pour avoir diffamé le Parti <strong>du</strong> peuple cambodgien<br />

et le Funcinpec (accusations de corruption).<br />

Il est également poursuivi pour avoir<br />

accusé publiquement le Premier ministre Hun<br />

Sen de nombreux méfaits (le meurtre <strong>du</strong> leader<br />

syndical PSR Chea Vichea le 22 janvier 2004,<br />

Camion de campagne de PSR (2008)<br />

Sam Rainsy Sam Rainsy<br />

l'organisation de détournements de fonds publics<br />

et surtout l'organisation de son assassinat<br />

manqué lors d'un attentat à la grenade ainsi<br />

que celui de quatre autres personnalités de l'opposition en 1997).<br />

Il part en exil le 3 février 2005 après que l'Assemblée nationale lui ait retiré<br />

l'immunité parlementaire avec deux autres députés. Le même jour, le député<br />

Cheam Channy est arrêté et placé en détention dans la prison militaire<br />

cambodgienne accusé d'avoir créé une milice anti-Hun Sen.<br />

Sam Rainsy est jugé par contumace le 22 décembre 2005 et condamné à 18<br />

mois de prison ainsi qu'à une amende de 14 000 $ US. Le 5 février 2006,<br />

Sam Rainsy reçoit une grâce royale de Norodom Sihamoni et rentre au<br />

<strong>Cambodge</strong> le 10 février 2006.<br />

Les espoirs déçus des élections de 2008 et son rôle de chef de l'opposition<br />

Sam Rainsy fonde beaucoup d'espoirs sur les législatives de 2008. La campagne<br />

est vive et le ministre des Affaires étrangères Hor Namhong dépose<br />

une plainte contre lui pour diffamation. Les élections <strong>du</strong> 27 juillet 2008<br />

s'achèvent mal pour le PSR puisqu'il est largement battu. Sur les 6 millions<br />

et quelques de bulletins validés, le PPC, loin devant ses concurrents, a obtenu<br />

3,5 millions de voix, soit environ 58%-90 sièges- des suffrages exprimés.<br />

Le PSR n’a recueilli que 1,3 million de voix (22%)-26 sièges sur 123.<br />

Rainsy conteste alors la validité des résultats en affirmant que de nombreux<br />

électeurs n'ont pas pu voter.<br />

Arrachage des pieux de bois à Svay Rieng, son troisième exil (2009-...)<br />

Le 25 octobre 2009, dans la province de Svay Rieng, M. Sam Rainsy a arraché<br />

six pieux de bois qui marquaient la frontière avec le Viêtnam (borne<br />

frontière n°185), une borne frontalière en signe de protestation contre les<br />

travaux de démarcation de la frontière avec le Vietnam. Le 27 janvier 2010,<br />

Sam Rainsy a été condamné in abstentia à deux ans de prison par le tribu<br />

Pieu>borne n°185<br />

Meas Srey-Sam Rainsy<br />

Meas Srey-Sam Rainsy- Prum Chea<br />

nal provincial de Svay Rieng pour «dégradation intentionnelle de biens publics<br />

et incitation à la haine raciale». Le Tribunal de Svay Rieng a également<br />

condamné deux villageois, Mme Meas Srey et M. Prum Chea, à un an<br />

d’emprisonnement pour « dégradation de biens publics ».<br />

Ces deux personnes ont été libérées le 14 octobre 2010.Cette condamnation<br />

est considérée comme un déni de justice, pour l'ONG Human Rights Watch.<br />

Il vit désormais en exil à l’étranger. Le gouvernement français par la voix<br />

de Pierre Lellouche a affirmé qu'il ne pouvait « accepter ces pratiques, qui<br />

relèvent de l’intimidation ».<br />

Le 23 septembre 2010, Sam Rainsy, exilé en France, a été condamné in abstentia<br />

par le Tribunal de Phnom Penh à dix ans pour avoir publié sur le site<br />

<strong>du</strong> PSR une fausse carte des frontières nationales « falsification de documents<br />

publics ». Selon les juges, cette carte montrait que « le Viêtnam empiétait<br />

sur le territoire cambodgien ».<br />

Le 21 octobre 2010 : Le Parlement européen fustige la "dérive autoritaire"<br />

<strong>du</strong> pouvoir cambodgien en mentionnant le cas de Sam Rainsy.<br />

Le Parlement européen a vivement critiqué jeudi la "dérive" des autorités<br />

cambodgiennes vers un "système de parti unique" autoritaire, qui "utilise<br />

une justice servile pour museler toute critique" à son encontre.<br />

Dans une résolution adoptée en session plénière à Strasbourg, le Parlement<br />

"s'alarme" en particulier des condamnations récemment prononcées par<br />

contumace contre le chef de l'opposition parlementaire, Sam Rainsy, qui vit<br />

en exil en Europe.M. Rainsy a été condamné à deux peines de dix ans et de<br />

deux ans de prison, pour ses prises de position symboliques sur le différend<br />

frontalier entre le <strong>Cambodge</strong> et le Vietnam.Les eurodéputés considèrent<br />

que M. Rainsy "est persécuté par le parti majoritaire tout-puissant et le<br />

gouvernement autoritaire <strong>du</strong> <strong>Cambodge</strong>".<br />

"Sa condamnation est fondée sur un acte de désobéissance civile" et a été<br />

prononcée par une justice n'offrant "aucune garantie d'indépendance et<br />

d'impartialité", selon les élus européens.Le Parlement, inquiet d'une "tendance<br />

autoritaire depuis quelques années", dénonce l'"étouffement de toute<br />

forme de critique et de protestation". Il demande aux autorités cambodgiennes<br />

de "garantir la liberté d'expression politique, en toute équité et sans<br />

risque d'intimidation ou de harcèlement" (...). <br />

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