Chronologie du Cambodge - Free
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Accord de Paix <strong>du</strong> <strong>Cambodge</strong>, Paris le 23 octobre 1991 Accord de Paix <strong>du</strong> <strong>Cambodge</strong>, Paris le 23 octobre 1991<br />
Attentat à la grenade le 30 mars 1997 faisant<br />
une quinzaine de morts et une centaine de blessés<br />
Sam Rainsy se tourne vers la justice américaine<br />
Le chef de file de l’opposition entend profiter de la visite de Hun Sen à<br />
New York pour engager des poursuites à son encontre.<br />
Au lendemain de sa condamnation à dix ans de prison, Sam Rainsy<br />
contre-attaque en annonçant qu’il porte plainte aux États-Unis et demande<br />
l’ouverture d’une enquête à l’encontre de Hun Sen, qu’il accuse<br />
d’être impliqué dans l’attentat à la grenade <strong>du</strong> 30 mars 1997.<br />
Le 30 mars 1997, plus de 200 personnes dont Sam Rainsy, Khieu Ron Abney, de l’Inter-<br />
Rada se sont réunies pour réclamer un assainissement <strong>du</strong> système national Republican<br />
Institute blessé, trans-<br />
judicaire corrompu, soudain une attaque à la grenades s’est proporté<br />
pour être<br />
<strong>du</strong>it causant une quinzaine de morts et une centaine de blessés hospitalisé<br />
dont un américain à Singapour.<br />
Ron Abney.<br />
Ce jour-là, quatre grenades avaient été lancées contre un cortège <strong>du</strong><br />
Parti de la Nation khmère, ancêtre <strong>du</strong> Parti Sam Rainsy, provoquant une<br />
quinzaine de morts et plus d’une centaine de blessés.<br />
Parmi ces derniers se trouvait Ron Abney, employé l’International Republican<br />
Institute, organisation proche <strong>du</strong> parti républicain, aux États-Unis,<br />
et qui soutenait alors l’opposition cambodgienne.<br />
L’enquête <strong>du</strong> FBI, partiellement déclassifiée et publiée en partie par<br />
l’hebdomadaire anglophone The Cambodia Daily, mettait en cause<br />
l’unité des gardes <strong>du</strong> corps de Hun Sen.<br />
La totalité <strong>du</strong> dossier pourrait ne pas être déclassifiée avant 2034.<br />
En 2005, Sam Rainsy avait déjà entrepris de saisir la justice américaine,<br />
alors que Hun Sen était en visite aux États-Unis. Le Premier ministre avait<br />
alors reçu une citation à comparaître devant la justice américaine.<br />
Sam Rainsy, qui était à l'époque sous le coup d’une condamnation à<br />
dix-huit mois de prison prononcés par la justice cambodgienne, notamment<br />
pour avoir accusé Hun Sen d’avoir commandité l’attentat à la<br />
grenade de 1997, avait accepté de retirer sa plainte, ouvrant la voie à<br />
une grâce royale prononcée en février 2006.<br />
« À cette époque, Hun Sen avait promis qu’il cesserait d’utiliser la justice<br />
pour s’en prendre aux démocrates », a indiqué Sam Rainsy lors d’une<br />
conférence de presse vidéo, vendredi 24 septembre.<br />
« Il n’a pas tenu sa promesse, je m’adresse donc à la justice américaine,<br />
ainsi qu’aux tribunaux indépendants d’autres pays, comme l’Espagne,<br />
qui peuvent également poursuivre Hun Sen », a-t-il ajouté, évoquant le<br />
cas de l’ex-dictateur chilien Augusto Pinochet, poursuivi à Londres en<br />
1998.<br />
Tith Sothea, porte-parole de l’Unité de réponse rapide <strong>du</strong> Conseil des<br />
ministres, a qualifié la démarche de Sam Rainsy de « non-sens » montrant<br />
que le chef de la majorité était dans « une impasse ».<br />
24 Septembre 2010<br />
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