maladies du rectum

RÉTRÉCISSEMENT DU RECTUM. 14o
2inent et, par une pression douce et continue du doigt,
énétrer dans le rétrécissement et examiner ainsi toute
on étendue. Si le doigt rencontre une grande résistance,
e malade souffre beaucoup, et il ne faut pas risquer de
Drcer l'obstacle; il faut se contenter de s'assurer du siège
t du de^ré de la coarctation. Dans les rétrécissements
le la partie supérieure de l'intestin, la partie inférieure
lu rectum se trouve tout à fait saine, mais elle est souent
dilatée en forme de sac, et les fécès n'en sont que
lifficilement expulsées.
Dans un grand nombre de cas, la surface interne du
ectum est abondamment garnie de petites excroissances
[ui proviennent d'hypertrophies partielles ou de tumeurs
rrégulières de la surface ou de plis de la membrane mtt-
[ueuse. La sensation qu éprouve le doigt passé dans le
ectum est caractéristique; le chirurgien perçoit la préience
d'un certain membre d'éminences plus ou moins
lures, doublées d'un épaississement de la surface. Quand
:es excroissances sont nombreuses, elles paraissent rétré-
:ir un peu le canal, au-dessous de l'obstacle principal.
2es excroissances sont situées plus loin de l'orifice que
lans les cas ordinaires, et généralement à une distance
le trois pouces (8 centimètres). Ces tumeurs rouges et
iplaties qui ressemblent à des hémorrhoïdes externes
'étrécies se trouvent presque toujours renversées vers la
narge de l'anus.
Les modifications de la membrane muqueuse que nous
renons de décrire plus haut peuvent, dit-on, survenir
sans qu'il y ait de rétrécissement. Je n'ai, pour ma part,
'encontre aucun cas semblable.
Cette maladie est invariablement accompagnée d'un
Hautement abondant de pus et de matière visqueuse méaugée
de sang. Il y a non seulement un ténesme doulou-